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INTRODUCTION GENERALE
La présente étude porte sur le forage en général et sur le taillant de forage en particulier
dans la mine à ciel ouvert de kamfundwa, mine située à 10 km du siège de kambove, dans la
province du haut-Katanga, en république démocratique du Congo.
Le choix des taillants varie en fonction de la formation géologique à traverser car s’il
n’est pas adapté à la roche, nous allons enregistrer des usures excessives pendant les travaux de
forage et cela entrainera une consommation exagérer des taillants. Cette usure est beaucoup plus
observée dans la formation dure et abrasive.
En effet, deux types de Taillants dont SANDIK et EPIROC sont utilisés dans cette
mine ; il va falloir dans cette étude, établir la performance de chacun d’eux en vue de faciliter
le choix.
Nous estimons que la faible durée de vie des taillants est due à la nature de la roche qui
est trop dolomitique, abrasive et contient beaucoup de silice qui, sur l’échelle de Mohs présente
une dureté égale à 7 donc ça raye les aciers. Pour ce fait il faut maintenir le taillant qui nous
présente une bonne durée de vie moyenne optimale.
L’intérêt social de ce travail est qu’en faisant cette étude, nous pouvons aider
l’entreprise à faire un choix des taillants qui présente une durée de vie optimale. L’intérêt
personnel est que ce travail m’a permis en tant que chercheur à découvrir beaucoup des
notions sur le forage et sur les outils de forage. Scientifiquement, ce travail constitue une
documentation pour les générations futures.
Notre travail couvre une période de deux mois comprise entre le 04 Avril et 04 Juin
2019 et dans l’espace, il est délimité dans la mine à ciel ouvert de KAMFUNDWA.
Une production qui s’élevait à 376 000 tonnes en 1990 a décru jusqu’à 279 800
tonnes en 1991 ; et en 1994 la production officielle n’était plus que de 32 412 tonnes de
cuivre.
• En 1995 : La Générale des Carrières et des Mines (GÉCAMINES) qui regroupe les
trois divisions ci-haut citées ;
• De 2000 à aujourd’hui : La Gécamines constitue des partenariats avec des sociétés
privées congolaises ou étrangères ;
• En 2010 : La Gécamines devient une Société par Actions à Responsabilité
Limitée(SARL).
• En 2011 : La reprise des activités à Kamfundwa par l’entrepreneur RULCO, puis avec
KOVAS, TRUST MINING, MIKAS, REACH MARK, KCS jusqu’en 2016 en raison
des multiples problèmes qu’a connus la Gécamines.
Actuellement les travaux sont repris par l’entrepreneur NB Mining Africa qui est
charge de toute l’exploitation dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa.
L’exploitation de cette mine avait débuté dans la phase A et dans la phase B. Mais récemment
les travaux ont été suspendus dans la phase A, parce que cette dernière a atteint son niveau
hydrostatique.
I.5. HYDROGEOLOGIE
L’hydrogéologie est une science de la géologie qui s’occupe de la recherche, de la
circulation et du captage des eaux dans le sous-sol.
Ces eaux proviennent du réseau de la rivière MULUNGWISHI dont le lit est à 1255m
d’altitude, d’où l’implantation des installations d’exhaure est indispensable pour garantir
l’exploitation de cette mine.
La présence de l’eau dans une mine à ciel ouvert cause les problèmes suivants :
I.6.2. Stratigraphie
Le gisement de KAMFUNDWA est situé sur le système précambrien terminal d’âge
compris entre 1200 et 600 milliards d’années, il constitue la quatrième division du système
précambrien de la R.D.C
toutes sortes de déformations allant de simples plis aux charriages en passant par des
chevauchements.
b. Subdivision du système
Comme nous venons de le mentionner, le Katanguien est constitué de deux groupes principaux :
KUNDELUNGU SUPERIEUR et
KUNDELUNGU INFERIEUR (KI).
ROAN SUPERIEUR ;
ROAN MOYEN et
ROAN INFERIEUR.
La minéralisation Cuivre-Cobalt se situe dans le ROAN moyen que l’on appelle ʺsérie des
mines (SDM) ʺ.
La série des mines (SDM) comme nous venons de le signaler est la couche minéralisée
du ROAN, elle s’étale des RAT à la base au CMN au sommet, en passant par la dolomie
stratifiée, les roches siliceuses et les schistes dolomitiques. Nous allons donner ici directement
l’association minerai-gangue dans ces roches.
Roches siliceuses présentant parfois des gros cristaux noirs de dolomie roches
massives et roches cariées si elles deviennent altérées.
7) SD 2a : schistes dolomitiques 2a
• Roches schisteuses dolomitiques ;
• Roches noires (présence de graphite) et
• Roches finement stratifiées.
8) SD 2b+c : schistes dolomitiques 2b+C
• Roches schisteuses dolomitiques ;
• roches rubanées surtout dans la sous assise 2b et
• SD 2a : schistes dolomitiques 2a.
9) SD 2d : schistes dolomitiques 2d
• Roches schisteuses dolomitiques ;
• Roches noir (présence de graphite) et
• Roches finement stratifiées.
10) SD 3a : schistes dolomitiques 3a
• Roches schisteuses dolomitiques ;
• roches stratifiées en gros bans et
• roches verdâtres au départ mais teintées de brun par la suite à cause de la
présence de la limonite.
11) SD 3b : schistes dolomitiques 2b
• Roches schisteuses dolomitiques ;
• Roches noires (présence de graphite) et
• Roches finement stratifiées.
12) CMN : calcaire à minerai noir
• Roches dolomitique ;
• alternance de passe massive et de passe stratifiée et
• récurrence (pseudo RSF, RSC).
Dans l’ensemble de toutes ces roches qu’on retrouve dans les chantiers, toutes sont
stratifiées sauf deux à savoir les RAT et les RSC qui sont massives et les schistes dolomitiques
constituent une même formation, leur subdivision est basée sur des couches noires
graphiteuses.
Ces schistes noirs ont des joints de stratification micacés et en plus ils sont souvent diaclases.
Ces brèches sont encadrées par les schistes rouges de Kundelungu Supérieur 2
appelé KIUBO. Cette structure se distribue de manière assez variable au sein de ces écailles et
plus de la moitié de ces minerais se localise dans le CMN et l’autre moitié se répartit en CMN,
SD et en CMN brèche.
Notons que dans l’exploitation d’une mine, nous distinguons 3 zones de la minéralisation qui
sont :
• La zone d’oxydation : elle constitue la partie supérieure de l’écorce terrestre exposée
aux phénomènes d’oxydation. Les minerais rencontrés sont des oxydes siliceux,
• Les zones mixtes : qui constituent la zone intermédiaire entre la zone oxydée qui est
altérée et la zone inférieure qui est saine et
• La zone sulfurée : qui constitue la partie inférieure située à l’abri de l’oxydation, les
minerais sont dolomitiques et sulfurés.
Les différents échantillons prélevés dans diverses formations de KAMFUNDWA ont permis
par une étude métallographique une identification de certains minéraux, dont on peut citer la
malachite, l’hétérogénéité, la pyrite, la chalcopyrite et la chalcosine.
L’outil de forage (taillant), fore rapidement dans les formations tendres mais, il s’use
rapidement dans les formations dures et abrasives; ainsi donc la suite du forage se fera avec
un outil (taillant) usé, ce qui va ralentir les opérations de forage.
Dans ce chapitre, nous allons donc illustrer ce mécanisme d’usure d’une manière
générale, afin de comprendre comment le taillant attaque la roche et inversement.
La roche tendre demande une pression d’avance réduite et une vitesse de rotation plus rapide ;
La roche dure demande une pression d’avance importante et une vitesse de rotation plus lente.
Les outils : tricônes ou outil à molette, les diamètres usuels en forage rotary sont de 200mm,
250mm, 381mm, 391mm, peut aller jusqu'à 445 mm.
Cette méthode de foration actuellement utilisée dans les mines pour le forage des trous
de mines comporte deux variantes comme suit :
Dans cette technique, une partie de l’énergie est perdue dans les raccords entre les tiges,
et l’augmentation de la longueur du train de tiges entraine des risques de rupture et de
flambement.
Cette technique est utilisée pour le forage à faible profondeur, et actuellement dans les
mines souterraines
Cette notion consiste à déterminer l’équivalence entre un mètre foré dans les différents
types de terrains : terrains 2D ,3 et 3D dans la nomenclature GCM. Les terrains 3 ont été
considérés comme terrains de référence.
La sondeuse mettra autant de temps de forage que le terrain est moins dur ou dur. En
effet, une étude menée à la Gécamines au Siège de Kolwezi Mines(SKM), a permis d’avoir
les résultats suivants qui ont été générés selon le type ou la catégorie de terrain.
1. Un mètre foré dans les terrains 2D correspond à 0,82 mf dans les terrains 3
2. 1 mf dans les terrains 3D correspond à 1,29 mf dans les terrains 3.
Ainsi, sur base de l’équivalence entre 1 mf dans les différentes catégories de terrains, on
définit la formule ci-dessous permettant de calculer les mètres forés standard.
0,82 2 3 1,29 3
Cette formule qui est considérée comme le critère d’évaluation des mf standard pour les
terrains permet de comparer la performance d’une sondeuse à une autre travaillant dans des
terrains différents pendant une même durée.
La facilité avec laquelle une roche est détruite dépend de nombreux paramètres :
• La nature de la roche (dureté et abrasivité du minéral la constituant, etc.).
• Les caractéristiques du milieu environnant (contraintes en place, diagenèse du
sédiment, pendage de la couche, etc.).
• La trajectoire du sondage qui agit sur la répartition des contraintes dans la roche.
• Les paramètres appliqués pour détruire la roche (poids sur l’outil, vitesse de rotation,
vitesse de percussion, débit de forage, etc.).
Notons que SANDVIK et EPIROC sont des maisons de fabrication et Vente des
consommables et machines de forage.
Taillants SANDVIK
La rotation a pour but de faire en sorte, qu’à chaque impact, les boutons du taillant détruisent
une partie saine de la roche, c’est-à-dire que le déplacement des boutons périphériques soit :
Très légèrement inférieur à leur diamètre dans le cas d’une roche dure,
Très légèrement supérieur à leur diamètre dans le cas d’une roche tendre.
La connaissance des propriétés des roches, en tant que matériaux à usiner, est à la
base de l’étude des modes de destruction de celles-ci : elle est aussi à la base de l’étude des
modes de détérioration des outils. Elle est également très utile dans la recherche des facteurs
de rendement des opérations de forage.
La notion de dureté d’une roche, sur un chantier de forage, traduit en fait pour
l’opérateur la résistance que celle-ci offre à l’avancement au taillant, ou encore la résistance
qu’oppose la roche à pouvoir la traverser en toute aisance par le taillant.
Dans cette échelle, le quartz qui est l’un des minéraux les plus durs que l’on rencontre
effectivement dans les forages, a le degré de dureté 7 alors que le diamant a le degré le plus
élevé égal à 10.
ECHELLE DE DURETE DE MOHS
A) RAYABLES A L’ONGLE
Tableau II.2: les minéraux rayables à l’ongle
N° MINERAL IMAGE DU MINERAL
1
Talc
2
Gypse
B) RAYABLES AU COUTEAU
Tableau II.3: les minéraux rayables au couteau
N° MINERAL IMAGE DU MINERAL
3
Calcite
4
Fluorite
5
Apatite
6 Orthose
Quartz
7
8 Topaze
9 Corindon
10 Diamant
La dureté d’une roche suivant MOHS ne peut pas donc traduire la résistance à la
pénétration d’un outil, par contre la dureté MOHS d’un minéral de roche a une influence
directe sur l’effet abrasif de la roche sur l’outil.
La roche dure de la mine à ciel ouvert de kamfundwa est en grande partie constituée
des roches siliceuses (quartz), donc cette roche présente une dureté égale à 7. Raison pour
laquelle elle nécessite une grande charge spécifique pour espérer un bon rendement du
minage.
Si la dureté des éléments constituant la roche est plus grande que la dureté des
éléments de l’outil il y aura destruction volumétrique de ceux-ci ;
Si la dureté des éléments de roche est plus faible que celle des éléments de l’outil il y
aura usure superficielle par frottement.
L’usure par frottement dépend de la valeur du coefficient de frottement de la roche
au contact de l’outil.
Le tableau . 5.: ci-dessous donne la catégorisation des terrains suivant les formations géologiques
Types de terrain Caractéristiques des Formations géologiques
T3D : terrains très durs La cohésion est très forte un forage pour minage est obligatoire
RSC
Pour avoir une pénétration effective de l’outil il est donc nécessaire que les surfaces de
contact de l’outil avec la roche soient elles-mêmes d’autant plus limitées que la résistance de
la roche à la pénétration est plus grande.
Même si ces usures peuvent agir simultanément selon les conditions de sollicitation, ce sont
les usures par abrasion et par fatigue qui sont les plus rencontrées sur les outils de forage.
A) USURE ABRASIVE
C’est une usure de type thermomécanique associée au frottement et à l’échauffement
des taillants contre roche au cours du processus de forage. Elle est donc d’autant plus
importante que les efforts mis en jeu à la vitesse de pénétration des taillants soient élevées car
ces deux paramètres affectent le flux thermique généré au contact taillant-roche et responsable
de l’élévation de la température du taillant et donc de la diminution de sa résistance à l’usure.
L’usure des taillants à boutons conduit surtout à la perte des éléments du taillant comme :
Les boutons
Le diamètre de la jupe
TAILLANT EPIROC
TAILLANT SANDVIK
III.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre qui fait l’objet du présent travail, il sera question de présenter pour
chaque taillant les paramètres suivants:
Le rendement c’est-à-dire les mètres forés par heure de marche dans le terrain T3 et
T3D;
La vitesse de pénétration;
La durée de vie
Le prix unitaire
Le coût au mètre foré
Ainsi, il sera question pour nous de faire la meilleure analyse de tous les éléments cités
ci-haut, en vue de pouvoir orienter le choix sur le taillant à maintenir pour les opérations de
forage dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa.
10
1 log
3
Avec n : le nombre d’observation
! "
#!1
$"
"
!
2
$
2
& i)
III.2.1.6. La moyenne (%
C’est la valeur moyenne de toutes les valeurs observées de la série.
On peut distinguer :
∑.*+,
". " .
'"
/ ". "
- *
Tableau III.1. (suite) Temps de cycle de forage et profondeurs forés ave SANDVIK
N° Tcy de forage en Tcy de forage en Profondeurs forés
terrain T3 (min) terrain T3D (min) (m)
25 16.35 23.57 6
26 17.44 26.49 6
27 21.30 29.43 6
28 15.26 25.55 6
29 16.49 27.07 6
30 19.41 24.33 6
Calcul du temps moyen de forage avec les taillants SANDVIK dans le terrain T3
• Nombre des classes réelles (K)
,0
K
1 log
Avec n = 30
1
K= 1+3.3log30
K= 1+4.92= 5.92 ==> K= 6 classes
• Etendue de la population (d)
! "
Avec : X max = 21.31
X min = 15.25
d= 21.31-15.25
d= 6.06
• L’amplitude (a)
2
Avec d= 6.06
.3,
k= 6
4.04 4.04
=
43, 5
a=1.212
a= 1.212
,.7,7
Li= 15.25! = 15.25- 0.606
7
Li= 14.644
6
$
7 Avec X max = 21.31
a= 1.212
,.7,7
$
21.31 = 21.31+ 0.606
7
Ls= 21.916
Tableau III.2. Temps de cycle moyen dans le terrain T3 avec SANDVIK
N° LRC Xi Ni ni Xi
TOTAL 30 542.344
• Moyenne pondérée
,
8= ∑4*+,
" "
9*
,
= 542.344
10
18 min 6 mf
4
1 min
,;.,<
4 = 40
60 min
20 /?
,;
Calcul du temps moyen de forage dans le terrain T3D avec les taillants SANDVIK
• Nombre des classes réelles (K)
,0
K
1 log
Avec n = 30
1
K= 1+3.3log30
K= 1+4.92= 5.92 ==> K= 6 classes
! "
Avec : X max = 29.53
X min = 23.33
d= 29.53-23.33
d= 6.2
• L’amplitude (a)
2
Avec d= 6.2
.3,
k= 5
4.7 4.7
=
43, 5
a=1.24
a= 1.24
,.7<
Li= 23.33! = 23.33- 0.62
7
Li= 22.71
6
$
7 Avec X max = 29.53
a= 1.24
,.7<
$
29.53
7
Ls= 30.15
TOTAL 30 771.82
• Moyenne pondérée
,
8= ∑4*+,
" "
9*
,
= 771.82
10
:8 25.7 Minutes
25.7 min 6 m
5
1 min
75.@
4 = 40
60 min
14 /?
75.@
1 12.25 16.52
2 13.56 16.46
3 12.25 16.05
4 14.32 17.43
5 11.26 18.17
6 13.37 20.43
7 15.17 19.49
8 15.24 19.04
9 12.51 16.51
10 14.38 18.56
11 11.56 20.59
12 15.57 19.15
13 14.25 18.02
14 13.20 16.35
15 12.54 21.59
16 14.25 19.04
17 13.37 20.56
18 12.51 16.52
19 12.54 1635
20 13.56 18.17
Tableau III.4. (suite) Temps de cycle de forage et profondeurs forés avec EPIROC
Calcul du temps moyen de forage avec les taillants EPIROC dans le terrain T3
• Nombre des classes réelles (K)
,0
K
1 log
Avec n = 30
1
K= 1+3.3log30
K= 1+4.92= 5.92 ==> K= 6 classes
• Etendue de la population (d)
! "
Avec : X max = 15.57
X min = 11.26
d= 15.57-11.26
d= 4.31
• L’amplitude (a)
2
Avec d= 4.31
.3,
k= 6
<.1, <.1,
=
43, 5
a=0.862
a= 0.862
0.;47
Li= 11.26!
7
Li= 10.829
6
$
Avec X max = 15.57
7
a= 0.862
0.;47
$
15.57
7
Ls= 16.001
Tableau III.5. Temps de cycle moyen dans le terrain T3 avec EPIROC
N° LRC Xi Ni ni Xi
1 [10.829 – 11.691 [ 11.26 4 45.04
2 [11.691– 12.553 [ 12.122 8 96.976
3 [12.553 – 13.415 [ 12.984 4 51.936
4 [13.415 – 14.277 [ 13.846 4 55.384
5 [14.277 -15.139 [ 14.708 4 58.832
6 [15.139 -16.001 [ 15.57 6 93.42
TOTAL 30 401.588
• Moyenne pondérée
,
8= ∑4*+,
" "
9*
,
= 401.588
10
:8 13.38 Minutes
13.38 Min 6 m
5
1 min
,1.1;
4= 40
60 min
26.9 /?
,1.1;
Calcul du temps moyen de forage dans le terrain T3D avec les taillants EPIROC
• Nombre des classes réelles (K)
,0
K
1 log
Avec n = 30
1
K= 1+3.3log30
K= 1+4.92= 5.92 ==> K= 6 classes
• Etendue de la population (d)
! "
Avec : X max = 21.59
X min = 16.05
d= 21.59-16.05
d= 5.54
• L’amplitude (a)
2
Avec d= 5.24
.3,
k= 6
5.5< 5.5<
=
43, 5
a=1.108
a= 1.108
,.,0;
Li= 16.05! = 16.05- 0.554
7
Li= 15.496
6
$
Avec X max = 21.59
7
a= 1.108
,.,0;
$
21.59
7
Ls= 22.144
Tableau III.6. Temps de cycle moyen dans le terrain T3D
T3 avec EPIROC
N° LRC Xi Ni ni Xi
1 [15.496 – 16.604 [ 16.05 10 160.5
2 [16.604– 17.712 [ 17.158 2 34.316
3 [17.712 – 18.82 [ 18.266 6 109.596
4 [18.82 – 19.928 [ 19.374 6 116.244
5 [19.928 -21.036 [ 20.482 4 81.928
6 [21.036 -22.144 [ 21.59 2 43.18
TOTAL 30 545.764
• Moyenne pondérée
,
8= ∑4*+,
" "
9*
,
= 545.764
10
:8
18.19 Minutes
Calcul du rendement horaire dans le terrain T3D
Considérant le temps moyen de forage ainsi que la profondeur moyenne on a :
18.19 min 5 m
5
1 min
,;.C
4= 40
60 min
19.79 /?
,;.,C
D
H IJK L: rendement
FG
V= E
40 F
D 70
V= =
40 40
V= 0.33 mf/min
D 74.C
V=
40
= 40
V= 0.45 mf/min
Sur base des rapports de forage obtenu et les données prises personnellement sur
terrain nous avons eu comme mètres forés les valeurs présentées dans les tableaux ci-
dessous :
,0
K
1 log
Avec n = 30
1
K= 1+3.3log30
K= 1+4.87= 5.87 ==> K= 6 classes
• Etendue de la population (d)
! "
Avec : X max = 258.5
X min = 110
d= 258.5-110
d= 148.5
• L’amplitude (a)
2
Avec d= 148.5
.3,
k= 6
,<;.5 ,<;.5
=
43, 5
a=29.7
a= 29.7
7C.@
Li= 110! = 110- 14.85
7
Li= 95.15
6
$
7 Avec X max = 258. Et a= 29.7
7C.@
$
258.5 = 258.5+ 14.85 ==> Ls= 273.35
7
Tableau III.8. Mètres forés moyens par taillant SANDVIK
N° LRC Xi Ni ni Xi
1 [95.15 – 124.85 [ 110 2 220
2 [124.85 – 154.55 [ 139.7 6 838.5
3 [154.55 – 184.25 [ 169.4 6 1016.4
4 [184.25 – 213.95 [ 199.1 8 1592.8
5 [213.95 - 243.65 [ 228.8 5 1144
6 [243.65 – 273.35 [ 258.5 3 775.5
TOTAL 30 5587.2
• Moyenne pondérée
,
8= ∑4*+,
" "
9*
,
= E220 838.5 1016.4 1592.8 1144 775.5H
10
55;@.7
8=
10
:8 186.2 mf/taillant
,0
K
1 log
Avec n = 30
1
K= 1+3.3log30
K= 1+4.87= 5.87 ==> K= 6 classes
• Etendue de la population (d)
! "
Avec : X max = 277
X min = 151
d= 277-151 ==> d= 126
• L’amplitude (a)
2
Avec d= 126
.3,
k= 6
,74 ,74
=
43, 5
a=25.2
a= 25.2
75.7
Li= 151! = 151- 12.6
7
Li= 138.4
a= 25.2
75.7
$
277 = 258.5+ 12.6
7
Ls= 289.6
Tableau III.10. Mètres forés moyens par taillant EPIROC
N° LRC Xi Ni ni Xi
1 [138.4 – 163.6 [ 151 2 302
2 [163.6 – 188.8 [ 176.2 3 528.6
3 [188.8 – 214 [ 201.4 11 2215
4 [214 – 239.2 [ 226.6 5 1133
5 [239.2 - 264.4 [ 251.8 6 1510.8
6 [264.4– 289.6 [ 277 3 831
TOTAL 30 6520.8
• Moyenne pondérée
,
8= ∑4*+,
" "
9*
,
= E6520.8H
10
4570.;
8=
10
:8 217.36 mf/taillant
III.5.1. Introduction
Le prix de revient du mètre foré est un critère utilisé pour déterminer à quel
moment un taillant est le plus économique, mais il permet également de comparer les
performances de différents taillants et de déterminer, pour un type d’outil donné, les
performances qu’il doit réaliser pour être compétitif.
L’objectif principal est celui d’arriver à évaluer le coût au mètre foré de chaque
type de taillant utilisé dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa. Possédant les prix des
taillants et leur durée de vie nous pouvons déterminer alors le prix au mètre foré.
III.5.2.2. Amortissement
L'amortissement comptable d’un taillant est le rapport entre son cout unitaire sur sa durée de
vie.
Les frais horaires d’amortissement sont donnés par la formule :
MN
A=
OM
DA : durée de vie.
Ainsi on aura :
C00
Pour le taillant EPIROC : A=
4.14 PQ/
7,@.14
<40
Pour le taillant SANDVIK: A= ,;4.7
2.47 PQ/
Nous comprenons que le taillant EPIROC est plus performant que celui de SANDVIK.
En faisant appel aux notions économiques nous comprenons que, malgré la performant
d’EPIROC, il présence un coût très élevé envoisinant le double de celui de SANDVIK.
CONCLUSION GENERALE
Dans ce travail, l’objectif poursuivi n’était rien que faire un choix entre les types
deux de taillants en vue de diminuer tant soit peu le coût de forage dans la mine à ciel ouvert
de KAMFUNDWA.
Ainsi pour arriver à comparer ces deux types de taillants, nous avons procédé aux
chronométrages des temps de cycles de forage des trous de mines dans la catégorie des terrains
durs avec quoi, nous avons pu trouver la vitesse de pénétration de chaque taillant, les mètres
forés par types de taillants ces qui symbolise leur durée de vie et nous avons pris également leur
cout unitaire. Avec ces paramètres nous avons ressortis la durée de vie moyenne de chaque type
de taillants, leur rendement par heure de marche et en fin nous avons déterminé le coût au mètre
foré par taillant.
Apres analyse, il est apparu que le taillant EPIROC présente un avantage sur l’aspect
technique contrairement à SANDVIK qui, techniquement nous offre des performances faibles
par rapport à EPIROC mais nous présentant un avantage économique important envoisinant la
moitié d’EPIROC.
Cet aspect économique, nous pousse donc à porter notre choix sur les taillants
SANDVIK parce que (qu’):
Avec un taillant SANDVIK nous forons 186.2 m à 460 USD ; pour les mêmes
mètres forés (186.2 m), avec un taillant EPIROC, on dépenserait 770.98 USD ;
Le taillant SANDVIK présente un coût au mètre foré faible soit 2.47 USD par
rapport à celui d’EPIROC qui est de 4.14 USD/ mf.
En introduisant les notions d’affutage, il est à noter qu’après affutage les deux
types des taillants augmentent leur durée de vie de 60%.
Ainsi donc nous osons croire qu’avec cette étude, l’entreprise comprendra qu’il lui
faut des taillants SANDVIK pour la suite des opérations de forage tout en pensant en mettre en
évidence une machine qui lui permettra d’affuter ces taillants, ceci réduirait tant soit peu le cout
des opérations de forage.
BIBLIOGRAPHIE
A) SITE INTERNET
B) TFC ET MEMOIRE
Patient mbokani : «.étude de la performance de la sondeuse sur les différents types de terrains
dans une mine à ciel ouvert >> TFC/UNILU/28 pages / 2013
Nacef Ali : « modélisation de la vitesse d’avancement de l’outil de forage » TFE/
UNIVERSITE M’HAMED BOUGARA- BOUMERDES/ 119pages/ 2015
Rabhi Mohammed Zakaria « Etude du choix des outils de forage dans le champ de
Hassi-Messaoud » TFE/ UNIVERSITE KASDI MARBAH OUARGLA/66 pages/2017
D) OUVRAGES
Forage et minage : faculté polytechnique de môns 64 pages
Prof KAMULETE MUDIANGA, (2012) : Projet d’exploitation des mines à ciel ouvert,
faculté polytechnique UNILU, 226 pages
Prof KAMULETE MUDIANGA, (2009) : Exploitation des mines à ciel ouvert, faculté
polytechnique UNILU 261 pages
Prof NGOIE NSENGA, (2012) : Projet d’exploitation de mines souterraine, faculté
polytechnique UNILU 100 pages
EPIGRAPHE...........................................................................................................................................IV
IN MEMORIAL.......................................................................................................................................V
DEDICACE..............................................................................................................................................VI
AVANT PROPOS.....................................................................................................................................VII