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FACULTE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT DES MINES
LUBUMBASHI
Présenté par :
MUJING A KAPOZ ARMEL
Bachelier Ingénieur Civil des Mines
Encadré au Service Planning UG par :
Mr. Patrick Nzweba Ngosa
Ainsi au tout début, nous disons merci à DIEU de nous avoir assistés durant toute la période de
stage.
Nos remerciements à l’ensemble des employés de Kamoto Copper Compagny qui ont
contribués à notre formation d’une manière ou d’une autre.
Enfin, nous remercions les parents spécialement, les frères, sœurs et cousins ainsi que les
collègues pour leurs encouragements et soutiens qui nous ont apportés.
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RESUME
Ce présent rapport est le fruit de notre première expérience professionnelle acquise dans une
entreprise minière dans le souci de transformer nos connaissances théoriques en compétences
ou pratiques. Etant candidat Ingénieur Civil des mines, nous serons appelés à résoudre les
problèmes cadrant avec les activités minières surtout dans le milieu minier que d’autres, alors
il est logique de faire un premier pas en intégrant le milieu industriel par un stage professionnel.
Ce rapport est un moyen d’installer nos connaissances acquises lors du stage. Ce dernier
s’articule autour de deux axes principaux.
Il y aura donc :
La présentation de l’entreprise ;
Les activités effectuées.
Durant ce stage, une réalité bien distincte nous a été présentée sur terrain, ce qui a concouru à
une consolidation sur notre bagage intellectuel dans les domaines d’applications des différentes
notions acquises d’une manière théorique et leurs applications.
Ce rapport présente l’ensemble de tout ce qu’on a fait durant notre stage au sein de l’entreprise
Kamoto Copper Compagny SA (en sigle KCC), situé à l’ouest de la ville de Kolwezi à environ
8km, dans la province du Lualaba.
Notre stage s’est déroulé du 02 Février 2022 au 02 Mars 2022 dans la mine souterraine de
Kamoto de ladite entreprise.
En outre, cette expérience professionnelle nous a permis de prendre connaissance des différents
services miniers.
Les deux entreprises joignirent leurs efforts pour améliorer l’efficacité de la production en 2008.
Le 30 juin 2009, les deux entreprises entrent en fusion et devint effective pour donner naissance
à Kamoto Copper Compagny (KCC).
Le 27 avril 2010, par un décret présidentiel, KCC est reconnue comme une entreprise privée
partenaire de la Gécamines qui présente l’état congolais.
Le 13 septembre 2014, KCC devient une société anonyme selon l’organisation pour
l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA).
KCC SA est une entreprise de droit congolais qui opère à Kolwezi dans la province de Lualaba et elle
est joint-venture avec la Gécamines.
LUILU
Raffinerie
Eau Four
(H2O)
-Calcination
Kamoto : Mine
souterraine
Sulfures
SX EW Cuivre
WOL
-Extraction -Electrolyse (Cu)
Mashamba et -Lixiviation
-Purification -Flecolte CU Cathode
KOV : Mine à ciel ouvert
Oxydes
Cobalt Plant
Hydroxyde de Cobalt
Co(OH)2
Rapport de stage / Bac 3 Mines Ingénieur Civil
Armel Kapoz
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1.4. Structure de l’entreprise
1.5.1. Historique
La mine de Kamoto est située à l’ouest du centre-ville de Kolwezi. Elle reprend un gisement
dont l’exploitation a commencé à ciel ouvert (mine de Musonoie). La découverture de ce
gisement avait débuté en 1942. L’extraction du minerai n’est intervenue qu’en 1948. Le carreau
de la mine est à 1445m d’altitude qui est considéré comme le niveau 0 (en profondeur). Les
premiers travaux préparatoires et fonçage des puits ont commencés en 1959. Quant à la
l’extraction du minerai, elle n’a débuté qu’en 1964.
En profondeur, ces terrains sont généralement dolomitiques, il existe cependant des zones
altérées le long des cassures et des failles. En faciès dolomitique, les minerais présentent sous
forme des sulfures de cuivre et de cobalt.
1.5.3.1. Description
Kamoto Principal ;
Kamoto Etang.
Les deux écailles comportent chacune deux couches minéralisées de 12 à 15m de puissance
(OBI et OBS). Les deux couches minéralisées sont séparées par un banc stérile épais de 15 à
25m formées des Roches Siliceuses Cellulaires (RSC) de très bonne tenue. Le mur du gisement
est constitué de Roches Argilo Talqueuses (RAT) de mauvaise tenue. Quant au toit immédiat
du gisement, il est constitué d’un banc de dolomie massive, de bonne tenue dénommé BOMZ
(Black Ore Mineralized Zone) qui a en moyenne 2m d’épaisseur. Elle est finement stratifiée
et/ou graphiteux, surmontée par des schistes dolomitiques de 4m d’épaisseur d’assez mauvaise
tenue.
Géométriquement il s’étend sur 1500m de l’Ouest à l’Est, du Sud au Nord sur 1300m. Il
prolonge du Sud vers le Nord jusqu’à la profondeur de 600m. Avec une minéralisation aux
teneurs moyennes de 4,5% en Cuivre et 0,30% en Cobalt. Cette écaille est subdivisée en 9 zones
dans la partie située sous le niveau 415 « Voir planche 2 ». Les zones d’exploitations sont
définies selon leur pendage et leurs situations géographiques.
B. Kamoto Etang
Situé à l’Ouest immédiat de l’écaille de KTO principal, le gisement comporte deux lambeaux
principaux de minerais aux teneurs de 2,5% en Cuivre et 0,5% en Cobalt. Il s’agit de :
Le lambeau Sud
Non altéré, ce lambeau plonge en semi-dressant avec un pendage de 40° du Nord-Ouest vers
le Sud et entre 405 et 600m de profondeur. Son extrémité Nord-Est se glisse sous l’écaille de
Kamoto Principal. Sa minéralisation est similaire à celle de Kto principal.
N.B : En plus des lambeaux principaux cités ci-dessous, quatre autres couches minéralogiques
ont été découvertes. Il s’agit de l’esquille, BANKA, de l’écaille réservée et de la zone 5 bis. Le
tableau descriptif des zones Kto/Etang en donne les détails. Le tableau ci-dessous donne de plus
amples détails sur la série des mines du gisement de Kamoto.
1.5.5.1. Stratigraphie
La mine de Kamoto a deux ensembles de couches minéralisées constituant les deux corps
minéralisés ou Ore-bodies (inférieur et supérieur) séparés l’un de l’autre par un puissant massif
algaire. Chaque Ore-body a une épaisseur moyenne de plus ou moins 14 mètres. En allant du
mur vers le toit du gisement, donc du Sud vers Nord. Les deux corps minéralisés sont donc
séparés par un banc stérile épais de 15 à 25 mètres formés des Roches Siliceuses Cellulaires
(RSC) de très bonne tenue.
Le mur du gisement est constitué des Roches argilo-talqueuses (RAT) de mauvaise tenue et le
toit immédiat d’un banc de dolomie massive, de bonne tenue dénommé BOMZ (Black Ore
Mineralized Zone) ayant en moyenne 2m d’épaisseur. Elle est finement stratifiée et/ou
S.D l’argilo-dolomitique ;
S.D la dolomitique ;
Les bomzâtres.
1.5.5.2. Tectonique
Le gisement de la mine de Kamoto résulte de la dislocation du lambeau de kolwezi dont les
écailles ont été isolées par les mouvements tectoniques. La tectonique générale s’est déroulée
en trois phases :
La première orogenèse dite kolwezienne, a provoquée des plis déversés vers le Nord.
La seconde orogenèse dite kundelunguéenne, a conduit à des plis vers le Sud.
Et dernière a conduit à des grandes cassures suivies d’intrusions du ROAN.
La minéralisation s’appauvrit dans les zones dolomitiques où la teneur en dolomie est élevée.
C’est le cas pour les D. Strat, RSF Dolomitique et les Bomzatres, par contre les roches bien
stratifiées où existent alternances des strates possèdent une bonne minéralisation, cette
constatation est bien nette dans les RSF siliceuses et les Shales de base argilo-dolomitiques.
Les principaux minéraux sulfurés rencontrés dans les Ore-bodies de la mine de kamoto sont :
La chalcopyrite apparait sporadiquement dans les Ore-bodies, elle est surtout localisée dans le
BOMZ et les Shales graphiteux du toit.
1.5.7.1. Galeries
Un réseau d’inclinés doubles ayant pour pente comprise entre 8 et 10% tracé dans le mur du
gisement et débouchent dans le flanc Sud de la mine à ciel ouvert au niveau 45 (altitude de
1440m) avec un rayon de courbure compris entre 35 et 45m. Ce qui donne aux engins miniers
et véhicules, un bon accès vers tous les niveaux d’exploitation.
1.5.7.2. Puits
Le puits 2 (6,5m de diamètre) assure la translation du personnel par cage à un étage de recette.
Quant au puits 3 (6,5m de diamètre), équipé d’une cage de deux étages donne accès aux niveaux
207, 357, 411 et 465. Cette cage est en panne depuis le 20 juillet 2003.
Le soutènement.
Le forage ;
Le minage ;
Le chargement et transport (CT).
La purge : Opération qui consiste à faire tomber le bloc non résistant influencé par le
minage et qui peuvent tomber à moindre contrainte. Cette opération intervient après le
soutènement du toit et des parements.
Le nettoyage : opération consistant à enlever les blocs ou les matériaux dans la galerie
qui sont tombés en faisant le soutènement ou la purge. On nettoie avant que le géologue
passe pour l’étude du milieu avant de procéder au prochain forage.
2.1. Foration
C’est l’opération qui consiste à forer les trous de mine cylindrique en vue de recevoir la charge
d’explosif ou d’y insérer un boulon pour le soutènement de toit ou des parements.
Pendant les opérations de forage, on a constaté que le temps de forage pour chaque trou était
presque constant (en moyenne de 81,6sec) vu que la roche était de même nature (RSC). Notons
que pour le forage d’un plan de tir entier il fallait 1h20 ou 4800sec (avec le Jumbo SANDVIK
DD421).
2.1.1.2. Soutènement
Dans les excavations souterraines, le soutènement a pour but de contrôler les mouvements du
massif rocheux et éviter l’éboulement.
Signalons que le soutènement joue deux rôles dans le massif rocheux, à savoir :
Pour fixer les treillis au toit d’une galerie, il faut forer au préalable les trous dans lesquels, les
boulons (à encrage reparti) seront encrés. Toujours à l’aide de l’engin de forage le treillis est
soulevé jusqu’au toit de la galerie, l’opérateur maintient le treillis en place grâce à un bras de
la machine, ensuite sur l’autre bras, à l’aide de l’outils SPLIT SET, plaque d’appui et le boulon,
l’opérateur manœuvre la machine pour ancrer le boulon dans le trou préalablement foré.
Actuellement, l’entreprise KCC utilise le boulon à encrage reparti (boulon split set). Les
boulons split set sont utilisés pour soutenir les galeries, les niches et retour Cut.
Dimensions : 2,40 x 3m ;
Maille : 10 x 10cm²
Fibre : Ø = 5mm
Boulon :
Portance : 10 tonnes / boulon non injecté et 14 tonnes / boulon injecté (d’après les analyses
de la géotechnique KCC)
L’engin de forage est la Simba présenter à la figure 2-3 et place aussi le câble bolt. La projection
du ciment dans les boulons ainsi que dans les trous à câble bolt se fait au moyen de (d’) : un
malaxeur à béton, une lance accouplée à une pompe à vis sans fin.
FIGURE 8 : SIMBA
Câbles bolt :
Diamètre : 14mm
2.2. Minage
Le minage est une opération qui consiste au chargement des trous préalablement forés dans
l’objectif de les exploser. Les résultats du minage ont un impact direct sur la sécurité,
l’efficacité et le cout des opérations minières. Selon que cette opération est effectuée dans un
massif vierge et non encore ébranlé ou dans un massif ébranlé, on parle du minage primaire ou
secondaire.
L’amorçage qui consiste à relier l’édifice à de mise à feu qui est un tube nonel ;
L’introduction des cartouches amorcées dans les trous selon le plan de tir séquentiel ;
Pompage de l’émulsion dans le trou afin de renforcer la cartouche amorcée ;
Raccordement de trous par les tubes nonels sur un cordeau détonant au bout duquel est
relié un détonateur électrique ;
Branchement d’un fil auxiliaire au détonateur électrique jusqu’au point de minage où se
trouve un exploseur ;
En fin on réalise le tir.
Elle est également liée au diamètre de foration et à la maille. En effet, la réduction de ces
paramètres permet une répartition plus homogène dans le massif au bénéfice de la
fragmentation.
Nous avons pu calculer la charge spécifique pour un front qui a les caractéristiques suivant :
Longueur de trou : 4m ;
Dimension du front : 7 x 6m² ;
Nombre de trous : 75
La charge par trou est déterminée à l’aide de la formule suivante pour la mine de Kamoto :
Lc = Lf – 10 x Ø
Avec :
Ø : Diamètre de trou
∏ 𝑥 Ø2
La charge spécifique : Q = 𝑥 1000 𝑥 𝑑
4
Q = 1,68kg/m
Avec :
d : densité de l’explosif qui est de 1,16 l’émulsion de ORICA utilisé actuellement à kamoto
;
Signalons qu’à la mine souterraine de Kamoto, les trous du module ou du schéma de tir ne sont
pas chargés en explosif de la même façon, les trous périphériques sont chargés en tenant compte
des résultats obtenus lors des analyses dites self excitation de l’explosif afin d’éviter des
remarquables déformations du profil des ouvrages dans le développement.
Lorsque l’on sait que le chargement et le transport représentent 40 à 60% (Cours de manutention
des matériaux) du coût technique de l’extraction, on mesure l’importance que mesure de ces 2
postes.
o La production ciblée ;
o La nature des matériaux ;
o Les mesures de sécurité.
Dans la mine de kamoto, on utilise une chargeuse-navette SANDVIK LH517i avec un godet de
17 tonnes pour le chargement de roc abattu dans les camions.
Le transport consiste à déplacer les matériaux du front des tailles vers la zone de déchargement
(grizzly ou point de stockage).
Le choix rationnel des équipements de transport dépend de certains facteurs tel que :
Dans la mine de kamoto les pentes diffèrent d’un niveau à l’autre, sinon lors de développements
dans la minéralisation, on avance suivant la couche minéralisée. Un système de transport
économique s’avère être celui par camion.
La mine de kamoto est desservie par le camion TH55i SANDVIK présenté à la figure :
A kamoto le temps de cycle des engins de transport diffère d’une zone à un autre suivant les
distances et les pentes.
N.B : Dans le cours de manutention des matériaux, le temps de roulage en charge doit toujours
être supérieur au temps de roulage à vide et ceci s’explique par le faite que lors du roulage en
charge, l’engin doit gravier sur la pente. Mais, on a constaté que dans la mine de kamoto le
roulage à vide est supérieur à celui du roulage en charge. Cela s’explique par le mauvais état
des pistes de roulage donc l’engin est stable et roule vite que lorsqu’il est chargé.
Grizzly : On déverse le minerai sur un tamis de 30 x 40cm de maille pour trier les blocs
et ceux qui ont une granulométrie supérieure à la maille sont brisés à l’aide d’une
machine muni d’un marteau appelé brise-bloc ;
Cheminé : Canal par lequel passe les minerais déversés dans le grizzly.
Fit d’air : c’est un alimentateur glissant. Son rôle est de réceptionné les minerais passant
par le cheminé et faisant des aller-retour pour déverser les minerais sur une bande
transporteuse ;
TF2 (transport fond 2) : bande transporteuse qui manutentionne les minerais sur une
distance de 450m ;
Silo : il réceptionne les minerais et joue le rôle de stockage avant l’extraction
proprement dit. A kto, on a 3 silos de capacité 1000 tonnes chacun. Actuellement y a
que le silo 2 et 3 qui fonctionnent ;
2.6. Exhaure
L’exhaure est l’ensemble d’actions qui permettent d’évacuer les eaux drainées par les divers
travaux et installations ainsi que la totalité des mesures préventives et passives de protection
contre l’inondation des travaux miniers.
L’exhaure doit être en mesure de quantifier les venues d’eaux selon leurs nappes de provenance,
de protéger les chantiers en exploitation ces venues d’eau et de les évacuer vers la surface afin
que cela n’incommode pas les activités souterraines.
Le stockage des eaux dans le sous-sol dépend de la nature des roches en place. L’eau s’accumule
généralement dans les zones poreuses et perméables du sous-sol, placés au-dessus d’une couche
imperméables. En effet, suivant le profil géologique, il peut exister ainsi plusieurs niveaux des
nappes, les unes au-dessus des autres.
Les services cités ci-dessous sont chargés de la bonne conservation de la mine dans le
cadre de l’exhaure et de l’interventions en cas d’une perturbation quelconque et surtout
des inondations, à savoir la ventilation (divisions de services techniques), la régie
(division de l’infrastructure) et la division des machines fixes. En ce qui concerne les
mesures des débits, nous avons utilisés les appareils tels que le chronomètre
(mécanique), le débitmètre électronique, le manomètre de pression d’eau et le double
mètre.
La régie a pour rôle, de monter ; démonter et remplacer les conduites d’eau, de gérer les
ventilateurs, d’entretenir les tenues et décanteurs, et enfin de gérer les pompes
FLYGHT ;
La divisions des machines fixes a pour objectifs de veiller à l’entretien et à la gestion
des groupes motopompes installés dans les salles d’exhaure principales et secondaires,
d’évacuer les eaux de la mine vers la surface, d’alimenter sous pression le siège en eau
de travail provenant de la salle d’exhaure principale ou des différentes salles d’exhaure
se trouvant à proximité des chantiers en exploitation.
En effet, pour limiter l’envahissement des travaux miniers par les eaux, il est nécessaire de faire
le captage des eaux à débit important lors des opérations de sondage ce qui nous permet :
Pour éviter la noyade de la mine, il existe 3 sortes des eaux jusqu’à arriver à la surface à savoir :
Lors des différentes phases d’exploitation, nous retrouvons plusieurs venues d’eau provenant
des différentes nappes, de remblayage hydraulique, des conduites d’eau de travail, des fuites
des conduites, etc. qu’il faut pomper. C’est pourquoi pour assurer une bonne exploitation,
l’exploitant doit s’assurer d’être en possession d’une unité mobile d’exhaure ayant pour rôle
d’évacuer ces eaux afin d’arriver à un bon déroulement des travaux.
Pour cela, kamoto utilise des pompes submersibles avec la partie pompe et partie moteur
incorporées dans un seul corps pour former un ensemble de type FLYGHT en tenant compte
de son débit, de sa hauteur monomérique et de sa puissance.
Les exhaures secondaires reçoivent les eaux provenant des exhaures des chantiers, des puisards
ou directement des sondages. Ces exhaures recrutent les eaux au Niveau 357 Nord où se trouve
le système de vannage.
L’exhaure 632 ;
L’exhaure 560 ;
L’exhaure 505 ;
L’exhaure 481 (478) ;
L’exhaure 465.
c. L’exhaure principale
L’exhaure principale appelé aussi exhaure centrale est située au niveau 369 de la mine de
kamoto. Elle est donc un des endroits vitaux de la mine qui exige une très grande sécurité.
En effet, toutes les eaux provenant de l’exhaure 465 et celles des niveaux supérieurs qui coulent
par gravité, arrivent à l’exhaure principale 369 en passant par 3 anciens décanteurs situés à
l’ancien serrement de vannage. Trois autres nouveaux décanteurs situés au nouveau serrement
de vannage véhiculent les eaux claires vers 4 anciennes tenues et 3 nouvelles tenues situés au
niveau 357 Nord.
C’est le niveau collecteur de toutes les eaux de la mine devant être refoulées en surface.
En effet, le circuit d’exhaure principale en partant des décanteurs et des tenues jusqu’aux salles
des pompes comprend :
L’ancien vannage, le nouveau vannage, les décanteurs, les tenues, les galeries de mise en charge
ainsi que les salles de pompages.
2.7. Ventilation
La ventilation des travaux miniers est l’action d’introduire l’air frais de la surface vers les
chantiers dans lesquels se déroulent les travaux miniers. Elle constitue à l’établissement d’un
mouvement d’écoulement d’air, via les chantiers, galeries et autres ouvrages de la mine, entre
un point d’entrée et un point de sortie de la mine.
En effet, l’air de l’atmosphère minière est différente de l’air en surface du point de vue
propriétés physiques et compositions chimiques.
Une fois dans les chantiers miniers, cet air se modifie en composition et s’enrichit des nouveaux
gaz. Cet enrichissement a pour conséquence diminution en teneur en oxygène et augmentation
en CO₂, la présence des poussières et des fumées, etc.
Du point de vue propriétés physiques, l’air de mine se distingue de celui de surface par
l’humidité, la température, la pression et la densité. Alors du point de vue composition
chimique, en plus de 3 composants principaux de l’air de surface, l’air des mines se caractérise
par des nouveaux composant et, par conséquent, d’une légère diminution de teneur en oxygène.
La ventilation de kamoto étant du type aspirant, elle est basée sur le principe consistant à créer
une différence des pressions entre l’air plus dense qui entre dans la mine et l’air vicié moins
dense qui en ressort. L’air va de la surface jusqu’au pont le plus bas de la mine.
Ce sont notamment les avancements et les culs-de-sac de tout genre, et en particuliers les
secteurs de tailles où la circulation de l’air est insuffisante pour entrainer les poussières ou pour
maintenir les conditions d’oxygène suffisantes.
La ventilation des chantiers est assurée par les ventilateurs installés dans les chantiers en
activités dans lesquels la ventilation principale n’a presque pas d’impact ; sur ce, ces
ventilateurs permettent d’accélérer l’air jusqu’au front du chantier.
La ventilation secondaire de kamoto compte deux grands niveaux collecteurs d’air viciés qui
sont :
2.8. Topographie
La topographie a pour objectifs principaux de permettre l’établissement des cartes et des plans
graphiques sur lesquels sont représentées, sous forme symbolique, toutes les informations ayant
trait à la topologie du terrain et à ces détails naturels et artificiels. Cette cartographie des
données existante permettra par exemple de s’orienter sur le terrain ou bien d’étudier un projet
de construction.
Ce service contribue à l’exploitation, par le fait qu’il exécute les opérations d’implantation et
de levée topographique avant et après chaque opération sur terrain, dans le but de représenter
et contrôler la situation réelle du terrain élaborant des plans topographiques, il intervient dans
le contrôle de consigne données par le design, ainsi que dans le calcul du volume de stocks et
du volume a excavé.
L’implantation ;
Le lever.
Matériels utilisés :
- La station totale
- Le GPS différentiel
Au cours de notre stage, on a eu a effectué les travaux d’implantation pour la foration d’un
schéma de tir au niveau 595 OBI rampe 40 à l’Etang Nord et au niveau 490 dans le RSC à la
zone 4.
2.9. Géologie
Ce service a pour but : de contrôler les teneurs des produits à excaver avant et après le minage
en effectuant les analyses chimiques parfois même structurales, analyser les carottes des
sondages ainsi que de faire une sélectivité lors du chargement et transport des produits à
excavés.
Nous y avons assimilé le fonctionnement hiérarchique de l’entreprise ainsi que les relations
horizontales et verticales.
Tout au long du stage, nous avons été surpris par les difficultés de certains postes comme à
l’exhaure et à la ventilation par exemple mais aussi par la solidarité entre ouvrier. Ce stage nous
a été bénéfique, ce que nous avons appris nous servira tout au long de notre vie d’ingénieur,
comme par exemple le respect mutuel entre agent quel que soit le poste ou la qualification.
Pour conclure, nous trouvons que ce stage a tout à fait sa place dans la formation d’un ingénieur
étant donné que notre formation au sein de la faculté polytechnique nous appelle à la précision,
à l’efficacité et à pouvoir apporter des solutions efficaces dans un lapse de temps et cela permet
aussi d’augmenter les facultés d’adaptation dans l’entreprise.