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REMERCIEMENT

Saisissant de cette opportunité nous savons que le cursus estudiantin renferme


beaucoup des difficultés que nous considérons comme épreuve à endurer, Nous témoignons
humblement et de tout cœur nos sentiment de profonde gratitude pour la réalisation de ce
travail.
Nous remercions infiniment les autorités académiques ainsi que le corps professoral
de nous avoir léguée la connaissance ayant rendue possible l’exercice de notre stage
Nos remerciements s’adressent également : en générale aux responsable de la
GECAMINE KAMBOVE division de mines monsieur KALOBWE WA KALOBWE et en
particulier ceux de différents départements dont nous citons : Mr NGOIE KILENDA pierre
du département de géologie, Mr NGOIE NYONGANI du département de fragmentation et de
l’exploitation , Mr KAZADI TSHANANGA du secrétaire technique de mines du groupe
centre, et puis aux encadreurs de la mine à ciel ouvert de KAMFUNDWA entre autre Mr
KAZEMBE, YVON NDONGO, et toute l’équipe de formateurs pour leur formation dévouée
avec amour.
Nos remerciements chaleureux s’adressent à toute ma grande famille surtout à mes
parents : MONGA LUBAMBALA Gédéons et SIBAMOYA WA KINGOMBE Agnès pour
leur sens de responsabilité, de rigueur dans mes études, leur affection et nombreux sacrifices
consentis en ma faveur. A mes oncles JACQUES TSHUMA, MBWISHA KINGOMBE
Gracien, à ma tante JOCELYNE SANGWA KYEUSI, Sans oublier mes frères et sœurs JOE
MBUYA, CAROLE MONGA, DONNEL FURAH, ESTRELLA MONGA, ESTHER KONA,
pour leurs multiples conseils et à mes collègues : ERICK KAPEND, ESTHER FAMA,
EVODIE MANGI, JEAN-PASCAL KAKES,.
A tous ceux dont leurs noms ne figurent pas ci-haut pour les différents apports reçus
de votre part ; recevez mes sincères remerciements
INTRODUCTION
La meilleure formation des ingénieurs vise toujours à rendre ces derniers
potentiellement aptes de répondre et à donner des solutions aux problèmes divers. A cet effet,
l’institut supérieur de technique appliquée ISTA en sigle dans sa conception organise ainsi un
stage professionnel à la fin du cursus académique dans l’optique de donner à l’étudiant un
cadre idéal pour jauger le niveau de sa connaissance, ses savoirs et ses compétences acquises.
Ce stage permet à l’étudiant finaliste de concilier les théories apprises aux cours à la pratique
et de se familiariser avec le milieu auquel il est attendu à passer sa vie professionnelle après
son cursus.
Le présent rapport constitue un compte rendu des choses vues, des opérations
effectuées et des multiples explications reçues durant cette période de notre stage.
L’objectif de ce rapport est de présenter toutes les connaissances acquises dans chaque
service passé lors de notre stage et de permettre aux passionnés de la science d’avoir une
référence si importante à partir de ce travail.
Ce stage a été effectué à la générale de carrière et de mine GECAMINE en sigle, nous
avions sillonné dans plusieurs service, durant une période de deux mois.
La participation aux différentes opérations de la mine ,la réalisation de différentes
taches, l’entretien avec les ouvriers de poste et les ingénieurs de différents services nous ont
permis d’avoir un bon bagage et de faire une collecte des données pour une bonne élaboration
du présent travail .
La technique Documentaire et l’internet ont été aussi une source d’inspiration pour
nous permettre de mener ce travail à terme.
Pour mieux atteindre notre objectif hormis l’introduction générale et la conclusion
notre rapport de stage est subdivisé en deux chapitres suivants :
 Le premier chapitre sera consacré aux généralités sur la générale de la carrière et de
mine, il sera question dans ce chapitre de donner la situation géographique, la
situation géologique, la minéralisation et la stratigraphie.
 Le deuxième chapitre portera sur les activités professionnelles effectuées, dans ce
chapitre nous donnerons en détails toutes les activités effectuées pendant notre
stage

CHAPITRE I: LES GENERALITES SUR LA MINE À CIEL OUVERT DE KAMFUNDWA

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Une mine à ciel ouvert comprend l’ensemble des travaux miniers qui sont réalisés
pour extraire des substances utiles du sol et du sous-sol par des creusements complètement
ouverts sur l’atmosphère.
L’objectif de ce chapitre est de nous montrer d’une manière brève la présentation de la
Générale des Carrières et des Mines, Gécamines en sigle, qui jusqu’à ces jours jouit de droit
d’exploitation de la mine à ciel ouvert de Kamfundwa en République Démocratique du Congo
à Kambove.
Dans ces généralités, nous allons décrire la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, son
historique, sa situation géographique et son aperçu géologique.

I.1. HISTORIQUE DE LA MINE DE KAMFUNDWA1

La Générale des Carrières et des Mines, GECAMINES en sigle, est née le 02 janvier
1967 à la suite de la nationalisation de l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK). Celle-ci,
créée le 28 octobre 1906, est une association entre les détenteurs de droits de concession des
gisements de cuivre (l'État Indépendant du Congo (EIC), la Compagnie du Katanga, Robert
Williams et la Société qu'il dirige, la Tanganyika Concessions Limited ; et la Société Générale
de Belgique, qui apporte les fonds de roulement de l'entreprise.
À partir de 1990, la conjoncture devient désastreuse suite notamment :
 À la baisse du cours du cuivre ;
 Au déclin de la production dû à des difficultés d’approvisionnement ;
 À l’effondrement de la mine souterraine de Kamoto ;
Une production qui s’élevait à 376 000 tonnes en 1990 a décru jusqu’à 279 800 tonnes
en 1991; et en 1994 la production officielle n’était plus que de 32 412 tonnes de cuivre.
En résumé, l’historique de la Gécamines se présente comme suit :
 En 1906 : Création de la Générale des Carrières et des Mines par la fusion entre une
compagnie créée par Léopold II et Tanganyika Concessions Ltd ;
 En 1909 : Construction d'une usine de traitement des minerais riches oxydés par fusion
réductrice ;
 En 1967 : l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK) devient La Générale Congolaise
des Minerais (GÉCOMIN) ;
 En 1970 : La Générale Congolaise des Minerais(GÉCOMIN) devient Générale
Congolaise des Mines (GÉCOMINES) ;
 En 1972 : La Générale Congolaise des Mines (GÉCOMINES) devient la Générale des
Carrières et des Mines (GÉCAMINES) ;
 En 1984 : Gécamines holding avec ses filiales : Gécamines exploitation,
Gécamines commerciale et Gécamines développement ;
 En 1995 : La Générale des Carrières et des Mines (GÉCAMINES) qui
regroupe les trois divisions ci-haut citées ;
 De 2000 à aujourd’hui : La Gécamines constitue des partenariats avec des
sociétés privées Congolaises ou étrangères ;
 En 2010 : La Gécamines devient une Société par Actions à Responsabilité
Limitée (SARL).

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 En 2011 : La reprise des activités à Kamfundwa par l’entrepreneur RULCO,
puis avec KOVAS, TRUST MINING, MIKAS, REACH MARK, KCS
jusqu’en 2016 en raison des multiples problèmes qu’a connus la Gécamines.
Actuellement les travaux sont repris par l’entrepreneur NB Mining Africa qui est en
charge de toute l’exploitation dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa.

I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La Mine à Ciel Ouvert de Kamfundwa est située à 10 Km au Nord du siège de


Kambove sur 26° 33’ 30’’ de longitude, 10° 48’ 30’’ à 10° 49’ 20’’ de latitude et 1429m
d’altitude et on y accède par l’incliné situé à l’Est.
Ce site a un climat tropical comme le reste du Katanga méridional avec comme
végétation la savane boisée et elle s’étend sur une longueur de 1200m et sur une largeur de
900m.

I.3. APERCU GEOLOGIQUE


I.3.1. STRATIGRAPHIE DU KATANGA

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En République Démocratique du Congo, les principaux gisements de cuivre sont
situés au Katanga méridional à proximité de la frontière Zambienne et constituent une grande
région métallogénique du monde.
Ils correspondent à l’arc Lufilienne qui est une structure plissée et charriée d’environ
600 Km de long sur 50 Km de large en forme d’arc à convexité tournée vers le Nord et qui
recouvre le Sud-Est de la République Démocratique du Congo et le Nord de la Zambie.
L’arc tectonique Lufilienne constitue une succession d’environ 9 Km des roches
sédimentaires Katanguiennes d’âge néoprotézoique ; subdivisé en deux super- groupes : le
Roan et le Kundelungu.
Une subdivision en trois super-groupes est également adoptée : le Roan, le
Kundelungu inferieur et le Kundelungu supérieur.
La stratigraphie du Katanguien de type Congolais, se différencie du Katanguien du
type Zambien qui par son Roan est assez bien connue par (François, 1973, 1974,1987 ;
Intiomale 1982 ; De Mangée et François, 1988 ; Chabu et Bai ligue, 1992, Chabu, 1995) bien
qu’il subsiste encore des zones d’ombre.

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TABLEAU 1 : STRATIGRAPHIE DU K ATANGUIEN AU K ATANGA

I.3.2. PETROGRAPHIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA

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En 2005 les géologues ont mené les études portant sur les coupes géologiques sur le
site de Kamfundwa et les résultats ont montré de façon globale une alternative plus avancée.
La direction des couches écaillées entre Nord 97°Est et Nord 162°Est et les pendages
partent de 20° à 80° Sud-Est et Sud-Ouest.
Le gisement de la mine de Kamfundwa est écaillé. Cet écaillage est la superposition de
deux écailles ; de CMN (calcaire à minerais noirs) à l’Est d’une part et des minerais du groupe
Nguba d’autre part au Nord.
Le CMN est constitué d’une dolomie finement et régulièrement stratifiée, parfois
légèrement talqueuse. Mais dans cette mine, le CMN est souvent altéré en une roche siliceuse
et souvent d’aspect bréchique.
Après plusieurs études voilà les types de roches que nous retrouvons dans la mine à
ciel ouvert de Kamfundwa répertoriés par la Générale des carrières et des mines.

TABLEAU 2: RÉPERTOIRE DES ROCHES RETROUVÉES À K AMFUNDWA


Dénomination pratique Descriptions des roches

Alternance des Généralement stérile. On a


CMN dolomies et schistes rencontré des fractures remplies
(calcaire à minerais noir) carbonatées noirs et de chalcosines souvent
grises parfois dolomies minéralisés dans l’Est des
siliceuses plissées gisements
3B Schistes à carbones Généralement stérile
Graphiteux noires
Schistes gréseux en
3A gros bancs gris vert Généralement stérile
dendrites de manganèse
Schistes carbonés noirs Souvent minéralisé en
2D généralement friable chalcopyrite ou carrolite 3 à 4%
Graphiteux Cu dans l’Est du gisement
minéralisé
Schistes massifs en gros Parfois minéralisés de 2 à 3% du
bancs gris vert et gris Cu au sud du petit banc carboné.
claire est généralement La minéralisation peut être plus
2B + C
traversé par un petit importante
banc (épaisseur 50cm)
des schistes carbonés
noirs parfois bien
stratifiés avec
alternance des minces
bancs gris et noirs
Schistes carbonés noirs Généralement minéralisés de 5 à
2A se débutent en banc 6% du Cu
Graphiteux moyen assez compact
SDB Schistes gris vert Toujours bien minéralisé 6 à 9%
(schiste dolomitiques de stratifiés en plaquette de Cu (chalcosine-bornite)
base) assez fine, bien gréseux

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à la base ;
Dolomites siliceuses Généralement stériles. Elle est
RSC massives pouvant être Souvent minéralisée sur plus ou
(roches siliceuses blanche, grise, moins deux mètres d’épaisseur au
cellulaires) rougeâtre ou noirâtre. contact des Ore-Bodies

RSF Dolomies siliceuses Très bien minéralisés à 10% Cu


(roche siliceuse feuilletée claires, peut être
et dolomie stratifiée) rougeâtre ou brunâtre,
se présente sous forme
des feuilles ±1 à 2cm
Microgrès dolomitique Très bien minéralisé des
RAT grise (roches argile- non stratifié ou vert à chalcosines finement reparties
talqueuse) bleuté dans la masse et peu visible 6 à
8% Cu
RAT grise stériles Microgrès non Toujours stérile
Stratifié gris blanc-
rouge

Dans la série des Mines normale on distingue deux Ore Bodies :


 Ore Bodie inférieure, et
 Ore Bodie supérieure
Dans l’Ore Bodie inférieure, nous trouvons la formation des roches suivante :
 Les D Strate ;
 Les RAT ;
Dans l’Ore Bodie supérieure nous distinguons les formations des Roches suivante :
 Les schistes de base (Généralement stérile) ;
 Les CMN
 Les RSF
Les deux Ore Body sont séparés par une formation des roches appelées RSC qui est
généralement minéralisée dans la Série des Mines normale.
La minéralisation Cupro-Cobaltifère de la Mine de Kamfundwa est strictement
localisée dans le deux Ore Body, mais ayant une Série des Mines non normale.
À Kamfundwa, on trouve un gisement en écaille et cela étant dû à une explosion
tectonique.
De ce fait à Kamfundwa, on ne peut se dire qu’on est en train de faire une
découverture simplement car il se peut qu’on tombe dans une poche minéralisée ; raison pour
laquelle la présence d’un géologue est indispensable au cours des travaux d’excavation, pour
l’identification des zones minéralisées bien que sur le dessin il est prévu qu’on soit dans la
phase d’excavation des stériles ou de découverture.
La Mine de Kamfundwa est dans le système Katanguien qui comprend des roches
sédimentaires disposées pendant la période qui a séparé la tectonique Kibarienne de la
dernière phase de la tectonique Katanguienne.
I.3.3. MINERALISATION DE LA MINE DE KAMFUNDWA

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Les différents échantillons prélevés dans la formation de Kamfundwa par une étude
métallographique ont donné une voie d’accès afin d’arriver à une identification de certains
minéraux, dont on peut citer : la malachite, l’hétérogénite et les oxydes ainsi que les
hydroxydes de fer.
Les sulfures rencontrés sur ce site sont : la pyrite, la chalcopyrite et la chalcosine.
Les minerais rencontrés à Kamfundwa sont du type oxydé, de degré d’oxydation
d’environ 95% et dont la teneur du cuivre varie entre 1 et 4%, tandis que celle du cobalt varie
entre 0,3 et 0,4%.
Notons que les minerais extraits ont une gangue prédominée par le quartz parfois
accompagné par la dolomie.
I.3.4. HYDROGEOLOGIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA

La gestion des aquifères en ce qui concerne le rabattement, le drainage des eaux dans
la mine de Kamfundwa est indispensable d’autant plus que la mine a déjà atteint le niveau
hydrostatique dans ses deux phases d’exploitation et que la mine devra évoluer sur deux
phases se trouvant en dessous de la phase B, d’où nous avons différents niveaux
hydrostatiques qui sont :
 Phase A : le niveau hydrostatique est à 1255m et cela surtout à cause de la rivière
Mulungwishi dont le lit est à l’altitude de 1240m.
 Phase B : le niveau hydrostatique est à 1300m.
Étant donné que les autres phases dont C et D sont en dessous de la phase B,
l’implantation des installations d’exhaure est indispensable pour garantir l’exploitation de
cette mine.
D’une manière brève, la mine de Kamfundwa est une mine dont le mouvement
tectonique aurait donné naissance à un gisement écaillé dont son exploitation se fait par la
méthode des fosses emboitées en 4 phases.
Les minerais extraits sont le cuivre d’une teneur allant de 1-4% ainsi que le cobalt
ayant une teneur variant entre 0,3 - 0,4% ; la pente de l’incliné est de 8% et les niveaux
hydrostatiques de cette mine sont : le niveau 1255 m pour la phase A et le niveau 1300 m
pour la phase B.

1.1.2 HISTORIQUE DU SIEGE

Le siège de kambove est né en 1913 avec l’exploitation de la mine à ciel ouvert vert
1963, il va tenter avec l’exploitation de la mine souterraine qui malheureusement, va
s’effondre en 1988 suite à l’insécurité dans la mine.

1.1.3 MUTATION

Suite à la formation de la mine, le siège de kambove vas recourir à quelque partenaire


pour relancer pour relancer la production.

 De 1998 à 2000 : groupe compagnie minière (C.G.M)

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 DE 2000 a 2001: Above mining (K.M)

1.1.4 ACTIVITE MINIERES


Vers les années 1960, le siège de kambove produisent 4000 tonnes de concentrée par
jours mais actuellement, il est ne produit plus les facteurs suivant sont à la base de la vente ou
session de plusieurs concessions.
 Manque de l’outie de production
 Les pieces non renouvelable

1.1.5 STRUCTURE ORGANIQUE DU SIEGE DE KAMBOVE

KVE / DIR
Mr KANDURI NDONDJI

SEC / DIR GSP


KYUNGU MUPINI KAKONGE
DIVISION

MGC / DIR KVG / DIR DCE / DIR MTN / DIR


Mr KALUBWE MUTELE KABOBO KABUYA

1.1.6 ORGANIGRAMME DE LA DIVISION DE MINES

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MGC / DIR
Mr KALUBWE

SEC/TECH SEC /ADMIN


KAZADI ANNY

CS / FRAG CS / EXPL DPT / ALIM


MWASHI MWASHI NGOIE NYONGA

FRAG EXPL DPT / ALIM


KONGOLO NUMBI KAYEMBE

 KVC/RIR : Directeur De La Division Du Concentrateur


 DCE/DIR : Directeur De La Division De Contrôle De L’exploitation
 DEM/DIR : Directeur De La Division Electromécanique
 MEC/DIR : Directeur De La Division Des Mines Du Groupe Centre

CHAPITRE II : LES ACTIVITES REALISEES DURANT LE STAGE

Au cours de notre stage nous avions eu l’opportunité de fréquenter plusieurs


Département dont nous épinglerons quelque uns :

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II.1.SERVICE DE GEOLOGIE (GEO/KVE)
 La série des mines
 L’identification des minerais et échantillonnage
Dans ce service nous avons pu développer la série de mine ainsi que l’identification
de minerai, ainsi que la notion d’identification de minerais entre autre l’échantillonnage des
alimentations aux unités de traitement, Métallurgiques, échantillonnage des remblais,
connaissance des plans géologiques de remblais connaissances des plans et levée
topographiques
Dans la série de mines nous trouvons l’ensemble de tous les corps minéraux qu’on appelle
ore-body supérieure et ore-body inferieur dans lesquels nous trouvons les roches siliceuses
dans une série anormale.

a) Les ore-body supérieur

Dans les ore-body nous trouvons les roches ci-après :

 CMN : calcaire en minerai noir


 3D : graphiteux schiste carbonatées
 3A : schiste dolomitique blanche
 2A : graphiteux schiste carbonate généralement noir
a) Les ore-body inferieurs

Dans l’ore-body inferieures nous trouvons ce type de roche :

 RSF : Roches Dolomitique Siliceuses Feuilletée


 RAT grise : Roches Argileuse Talqueuse
 RAT Lilas : Roches Argileuse Talqueuse Lilas

La série de mine de kamfundwa n’est pas normale d’où la présence d’un gisement contenant
62 écailles.

II.1.1 .INDENTIFICATION DES MINERAIS

On entend par minerais un produit par lequel on peut extraire un métal de manière
économiquement rentable.

Pour la Gécamines le minerai est valorisable lorsqu’il contient 2% de Cu total récupérable 0,5
de Co.

On trouve deux types des minerais :

 Les minerais dolomitiques : un minerai est dit dolomitique si le pourcentage en


chaux est supérieur à celui du cuivre.

Dans ce type des minerais nous rencontrons :

o Les sulfures purs


o L’oxyde dolomitique
o Les mixtes

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 Les minerais oxydés siliceux : un minerai est dit siliceux si le pourcentage de la
chaux est inférieur à celui du cuivre.

Dans ce type des minerais nous rencontrons :

o Le minerai valorisable cuivre


o Le minerai valorisable cobalt

II.1.2. ECHANTILLONNAGE

L’échantillonnage étant une partie d’un ensemble choisi pour représenter une ou
plusieurs propriétés de cet ensemble. Dans notre expérience nous n’avons prélevé qu’un seul
remblai.

a) Prélèvement de l’échantillon

Le prélèvement de l’échantillon peut se faire de 5 façons

o Par sondage
o Par singée
o Par puits
o Par la méthode aveugle
o Par tranchée.

A noter que le prélèvement à la Gécamines se fait par la méthode aveugle.

b) Préparation de l’échantillon

Celle-ci part du broyage à la pulvérisation

o Broyage 1 diminue la granulométrie


o Broyage 2 rend plus fine l’échantillon

Le quartage : opération diviseur et à la Gécamines ils le font à l’aide d’une bèche qui divise
l’échantillon en 4 pour éliminer 2 partie et en prendre 2. Les 2 seront encore mélanger pour
être divisé en 4 encore une fois et ainsi de suite. L’échantillon retenu sera mis dans l’étude
pour être sécher.

Pulvérise l’échantillon dans un autre broyeur afin mètre l’échantillon dans un sache pour
l’acheminer au labo ou ils vont l’analyser par diffèrent processus et ressortir sa teneur.

II.2.SERVICE D’EXPLOITATION

Le service d’exploitation s’occupe des travaux d’exploitation qui consiste en gros aux
opérations de chargement, transport, mise en terrils et aux travaux de terrassement pour
l’aménagement des différents chantiers et piste de la mine.

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II.2.1 EXCAVATION ET EXTRACTION :

 Excavation : c’est une opération qui consiste à la prise des matériaux excaves
(minerais et stériles) de leur emplacement naturel autre point situe en dehors de la
limite de la mine.

Pour la bonne excavation il faut avoir les unités de terrassements :

o Les unités de chargement : pelle et chargeuse


o Les unités de transport : benne et camion
o Les unités de connexes à l’exploitation : qui nous permettent d’assurer une
bonne tenue de chantier nous trouvons le bulldozer, arroseur, niveleuse…
 Excavation : opération qui consiste à la prise des minerais ou des tonnes sèche
extraites dans un projet d’exploitation.

II.2.2. LE CHARGEMENT

Le chargement est une opération qui consiste à déplacer les produits abattus par fragmentation
ou produit tendre de leur emplacement naturel vers l’unité de transport.

Ainsi on peut définir :

 Le temps de chargement qui est les temps alloués à un a un tour complet des
Operations de chargement, c’est aussi le temps de cycle multiplie par le nombre de
godets déversé dans une unité de transport.

A la Gécamines nous avons trouvé deux types d’engins de chargement à savoir :

II.2.2.1.LA CHARGEUSE FRONTALE SUR PNEU 

C’est un engin de chargement travaillant en butte dont le cycle de chargement se compose des
Operations suivants :

 Pénétration du godet pur l’avancement de la chargeuse.


 Remplissage du godet par montée de la flèche.
 Les vases du bras à la position haute et déplacement de l’engin vers l’unité de
transport.
 Vidage du godet par basculement avant.
 Retour du godet à la butte.

II.2.2.2.LA PELLE HYDRAULIQUE SUR CHENILLE 

C’est un engin de chargement travaillant en fouille, elle a trois grandes parties qui :

 Bâti fixe : la pelle comporte deux bâti de chenille reliées entre eux par un châssis et il
est muni à son dessus une couronne de giration ;
 Bâti tournant : qui comporte la cabine operateur, moteur thermique, les ensembles
hydrauliques (pompe, réservoir et distributeur) ;

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 Equipement fixe au châssis tournelle (bâti tournant) il est composé de la flèche, du
balancier (bras) du godet.

Son cycle de chargement se compose des opérations suivantes :

 Remplissage du godet (cavage)


 Le levage de la flèche
 Giration (rotation du bâti tournant)
 Déversement de la roche (vidage du godet)
 Giration retour (descente vers la butte)

II.2.2.3 LE TRANSPORT
Le transport est une opération minière qui établit la liaison entre le chantier de
chargement et le point de déchargement. Ainsi on peut établir la liaison entre le point
d’extraction et les différents remblais, ou vers l’alimentation du concentrateur ou celui de
HMS.
Pour la mine de kamfundwa, la Gécamines utilise un moyen de transport qui est les camions
Howo, les bennes ADT articuler et les bennes MTH

Benne MTH

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Benne articulée

II.2.3 LE PARAMETRE D’EXPLOITATION


Pour un bon rendement d’exploitant, l’exploitation doit veiller aux différents facteurs
influençant la productivité des engins de chargement, transport et de terrassement.

II.2.3.1 ENGIN DE CHARGEMENT


Les facteurs qui entre en ligne de compte lors du chargement sont :

 L’habiliter de l’operateur
 Un bon terrain (minage réussit)
 Capacité du godet
 Remplir a refus son godet pour diminuer le temps de remplissage ;
 Bon positionnement de la benne par rapport à la (moins de 45’’)
 Hauteur de creusement
 Un bon attelage
 Pour la chargeuse, éviter des longues marches arrière pour la perte de temps ;
 Bon état de la piste

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II.2.3.2 ENGINS DE TERRASSEMENT
Il s’agit de l’ensemble des travaux destinés à modifier la forme d’un terrain Pour faire
l’aménagement des pistes et chantier il faut utiliser les engins de terrassement qui
doivent être en :
 Bon état de l’engin
 Habilite de l’operateur
 Bon état de lame

II.2.3.3 SECURITE PENDANT L’EXPLOITATION

Pour l’exploitation nous devons veiller au travail dans le Normes et consigne de la sécurité.
 Pendant le chargement, il faut en dehors du rayon de giration de la pelle (rayon
de travail) ;
 Éviter de monter sur un engin en mouvement ;
 Tenter du doigt avant de monter sur une pelle ;
 Ne pas se promener sur la piste 
 Respect du code de la route (priorité à l’engin charger)
 N’est pas négliger la présence d’un signaleur ;
 Avoir une large piste de longue égale à trois fois la largeur du plus gros
transporteur utiliser ;
 Pente environs 8%
 Ballaste, drainer et bomber la piste.

Sachant que kamfudwa évolue sous niveau hydrostatique d’où ils rencontreront des
problèmes de drainage, d’exhaure, de piste qu’il faut aménager à tout moment vu que
les venues d’eau sur le front en production sont excessives.

II.2.3.4 LA SECURITE DE CHANTIER

C’est l’une des opérations importantes dans la mine parce qu’elle a son impact très sensible
sur le coup de production et sur le rendement du chantier des engins de production. Les pistes
mal entretenues conduisent à une dégradation .La tenue de chantier s’effectue dans la mine à
l’aide des engins suivant :
 La niveleuse
 Bulldozer
 Arroseuse

II.3 SERVICE DE FRAGMENTATION


C’est une opération minière qui consiste à réduire un massif rocheux en fragments (morceaux)
de diminution afin de permettre aux engins d’extraction, de transport et aux machines de
transformation d’œuvre avec aisance.
Etant donné que l’explosif ne fournit son rendement optimal que confine dans une cavité,
l’opération ‘’fragmentation ‘’ consisteras donc à forer d’abord des trous dans la roche puis à y
introduire correctement des explosifs pour les faire détoner.
Ainsi la fragmentions comprendra deux activités : le forage des trous de mines et leur minage.

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II.3.1 LE FORAGE
Le forage est une opération consistant à creuser des trous dans une roche dans lesquels vont
logés les explosifs dans le but de la fragmenter.

Le forage étant une des techniques permettant de forer des trous a un diamètre et à une
profondeur déterminée selon la catégorie des terrains, afin d’arracher une roche du
massif, se présentant comme étant une opération dans les mines dont les terrains ne
sont pas terrassés directement par les engins excavateurs.

Comme toute l’opération minière, le forage exige une étude minutieuse de certains
paramètres dont la variation influe directement sue les résultats de minage. Le
checking étant le contrôle du diamant et de la profondeur des trous, est l’étape qu’il
faudra suivre après avoir foré tous les trous du terrain à miner.

II.3.1.1 EQUIPEMENT DE FORAGE

On distingue plusieurs groupes et version des engins de forage classés suivant le mode
de forage et le type d’engin. Actuellement, l’outil pneumatique vient en au premier
plan en raison des multiples qualités : puissances, souplesse, rapidité et maniabilité.
Les engins de forage utilisent dans les mines à ciel ouvert contemporaines permettent
d’exécuter deux modes de forage : le forage carottant et el forage destructif.

Divers facteurs doivent être pris en considération pour le choix de l’équipement de


forage des roches.

Les principaux facteurs sont :

 Le type et la constitution des roches


 Les principales caractéristiques de la sondeuse
 Le diamètre et la profondeur

II.3.1.2 LE FORAGE CAROTTANT


C’est un mode de forage envisage beaucoup plus dans le sondage de prospection
Son but est le découpage en continue sur toute la longueur forée mais par successives.
La carottant, la roche est attaquée au moyen des carottes qui porte a son extrémité une
couronne diamantée a laquelle on observe un mouvement de rotation accompagner d’une
poussée. C’est de cette façon que le forage carottant nous permet de réaliser une saignée de
forme circulaire dans la roche tout en conservant la carotte.

II.3.1.3 FORAGE DESTRUCTIF


Dans ce type de forage, l’outil d’excavation arraché des fragments de roche par
abrasion ou percussion. Les débris de forage (cuttings) sont remontés à la surface soit à l’aide
d’une circulation forcée d’un fluide de forage qui est un mélange homogène de différents
produits (chimique ou non) dans de l’eau, de l’huile de l’air, soit à l’aide du courant d’air.
Dans le forage destructif, on distingue :
 Le forage par rotation ou rotatif

18
 Le forage par percussion ou percussif
 Le forage vibro-rotatif ou non percutant.

II.3.1.4 FORAGE PAR ROTATION


La vitesse de pénétration de l’outil est fonction de la vitesse de rotation et de la
poussée sur l’outil. Ce dernier est animé d’un mouvement de rotation au cours duquel la roche
est sérieusement découpée.

II.3.1.5 FORAGE PAR PERCUSSION


L’outil de forage arrache des fragments des roches par abrasion ou percussion.
L’impact sur le taillant s’effectue à l’aide d’un piston actionner par l’air comprime ou
hydrauliquement et la vitesse de pénétration est acquise par un piston d’un poids donne et qui
détermine la force de frappe en fonction de la poussée qu’il reçoit.
Or il y a que deux moyens d’accroitre cette poussée soit d’augmenter la surface du
piston alors que le diamètre est limité où d’augmenter la pression, vitesse d’avancement :
La vitesse d’avancement est le quotient de la longueur forée par le temps total
nécessaire y compris le temps mort.
La vitesse de forassions est la longueur forée par unité de temps pendant le
fonctionnement en régime de l’appareil, elle dépende de plusieurs facteurs :
 La puissance du marteau et la forme du taillant
 Le diamètre du trou : la vitesse diminue proportionnellement au carrer de ce
diamètre.
 La profondeur du trou : frottement contre la paroi et mauvaise élimination
des débris forage
 La pousse exercée sur le marteau.
 La pression de l’air comprimé
 La nature de la roche (la vitesse de forassions diminue dans un terrain dur)
 L’habilite de l’opérateur.

II.3.1.6 DESCRIPTION DE L’ENGIN DE FORASSIONS UTILISER A KAMFUNDWA


La sondeuse utilisée à kamfundwa est du type panthera 370 DTH et OGERA elle
ne peut pas forer des trous de 7 mètres de profondeur.
Elle comprend : un bâti a chenille, une tige, un marteau, cabine machinerie, un bras,
robot, les taillants, une glissière, l’horticole, un coempereur d’air.

19
Il sera à noter que comme la sondeuse ne peut forer que 7 mètre de profondeur, kamfundwa
évolue en deux tranches de 5 mètres pour atteindre 10 mètre géométrique

II.3.2 LE MINAGE

II.3.2.1 INTRODUCTION
Le choix de la méthode d’abatage est généralement guidé par la dureté des roches a
excaver. Dans les roches semi dure, un abattage à l’explosif est indispensable.
Le but poursuivi par le minage a un double sens :

 Désagréger les terrains présentant une certaine dureté afin de faciliter le travail
des engins de chargement.
 Réduire ensuite les dimensions des blocs trop grands pour être charges ensuite dans
les unités de transport, ainsi que les blocs dépassant les possibilités des mailles des
concasseurs à l’usine de traitement.
Nous avons donc deux sortes de minage :

 Le minage primaire nécessite deux types des charges explosives pour des
raisons d’efficacités de rendement :
- La charge de cisaillement appelée aussi charge de pied
- La charge de fragmentation ou charge de colonne
 Le minage secondaire complète le minage primaire en chargeant d’explosifs
(petite cartouche) dans des trous forer. Soit dans des gros blocs, soit dans pied
de la bute au bas du gradin, soit dans des bosses laissées lors du minage
primaire.

20
II.3.2.2 PREPARATION DU COUT DE MINE

La préparation du coût de mine est une opération qui consiste au chargement des trous
des mines jusqu’à la mise à feu. Le chargement des trous des mines se fait soit par cartouches
cylindrique, soit à l’aide des explosifs en grain (ANFO), soit enfin au moyen explosif sous
forme d’émulsion.

Les différentes opérations de la préparation de minage sont :

1. Le cubage : il se fait pendant et après le forage de la profondeur projetée (par


jet d’air comprime ou par jet d’eau)
2. Amorçage et chargement d’explosif : l’amorçage est la période technique durant
laquelle l’énergie circule des explosifs d’initiation sensible et produits utilises en
quantité faible vers les explosifs relativement sensibles utilise en quantités
importante en vue de la désagrégation du massif rocheux

Les artifices d’amorçages : parmi les artifices d’amorçages nous trouvons :


 Cordeau détonant
 Nonel

Amorçage : il se fait normalement par le cordeau détonant, soit par cartouche amorce, sois
sans cartouches initiatrice. Actuellement, on utilise également des tubes Nonel avec cartouche
amorce.

Chargement de l’explosif : l’efficacité du minage peut aussi résulter du choix


d’explosifs et de leur répartition dans le trou de mine lors de chargement
d’explosifs. De ce fait on distingue trois cas suivant :
Trou contenant de l’eau : dans ce cas on préfère l’amorçage des trous des mines par le
fond en utilisant la cartouche contenant des explosifs très fort et résistant à l’eau
comme cartouche amorce. Le cordeau détonant est normalement utilisé comme
cordeau secondaire ou dériver car il résiste à l’eau. On charge le trou en fonction de la
consommation spécifique.

21
 Trous de mine dont les roches ont des constitutions différentes : Dans ce cas, on
repartir la charge d’explosifs alternativement suivant la composition des roches.

 Trous des mines sans eau : un seul cartouche amorce pintolite booster et luis on
verse l’explosifs en grains (ANFO) dans le trou des mines ou on pompe des
explosifs sous forme d’émulsion.
Avantages de l’amorçage :

Par cordeau détonant :

 Les cartouches sont en contact du cordeau détonant car il est sur toute la hauteur du
trou de mine et supprimé ainsi les rates.
 Il augmente le rendement de l’explosif.
 Il permet d’amorcer simultanément un grand nombre de trous des mines.
 Il peut être employé dans l’eau car son enveloppe est tranchée.
 Il est léger, souple et conserve sa vitesse de détonation

Par tube nonel

 A l’amorçage, l’onde de chocs agit du fond trou vers le haut.


 Les gaz de haute pression et grande température produits passent directement à la
partie du trou de mine ayant une plus grande résistance mécanique avant des blocs
et une diminution sensible des pieds de butte.
 Le système nonel et ses accessoires évitent une rupture intempestive des lignes
avant les détails prévus dans la séquence du minage malgré ses contacts avec l’onde
de choc, on évite des rates.
 Un courant de fuite ou un courant vagabond dans un massif rocheux n’influence
pas le détonateur.

a) Bourrage : il se fait après la pose de la pose de charge explosive dans les trous de
mine. Ce bourrage se fait soit :
 Au moyen des cuttings de forage
 Aux moyens de rejets
 Au moyen des sacs de sable

b) Maitre le cordeau ou le cordeau principale : après avoir fait le bourrage, on


découpe le cordeau dérivé ou secondaire sortant d’une longueur de 0,5 mètres. Toute
les extrémités des cordeaux dérivés sont alors recordées au mètre cordeau ou cordeau
principale qui est déroulé en suivant le schéma prévu pour la mise à feu.
Les cordeaux dérivés doivent être diriges dans le sens de détonation ou dans le sens
d’où vient le feu.

c) Nettoyage du chantier : on concentre tous les actions et papier qui contenaient les
explosifs en un lieu qui ne sera pas perturbé par les tirs. Ce sera brule après minage.

d) Sécurité de minage : avant la mise à feu, on déplace tout engin minier à une distance
d’environ 200 mètre. Après une brève et attentive vérification, le chef mineur ordonne
tous les ouvriers ou mineurs de quitter le chantier ou son de la trompète. Tan disque

22
lui et son boutefeu restent sur le chantier. Le camion fait le tour de tout le chantier et
laisse à un endroit délicat l’ouvrier à la trompète au drapeau rouge. Et après le camion
revient au chantier pour prendre le chef mineur et son boutefeu.

Mise à feu : l’exploitation de la charge peut être réalisée avec :

 Du feu : l’amerrissage des trous des mines se fait toujours au moyen de la capsule
donatrice (détonateur ordinaire) et d’une mèche d’allumage appelée back Ford.
 Du courant électrique : on utilise des allumeurs électriques et des électro détonateur,
le courant électrique pour la mise à feu des amorces électriques est fourré par des
exploseurs.

Il sera à noter que nous avons eu à participer à deux minages pendant notre période de stage

II.3.2.3 DESCRIPTION DES TROUS DE MINES

Toute préparation du coup de mine doit commencer par l’élaboration d’un plan de tir
dont les éléments principaux sont :

 La ligne de moindre résistance au pied du gradin w


 La distance E qui est l’espacement entre deux trous de même rangée.
 L’écartement V entre deux rangées consécutives.

II.3.2.3.1 LE MINAGE PRIMAIRE

Le minage primaire peut-être en butte dégagée ou avec matelas :

II.3.2.3.2 LE MINAGE EN BUTTE DEGAGEE

Il a comme avantage :

 Une économie à l’explosif dans les primaires règne qui sont dégagées parce qu’il y
a moins des résistances aux pieds de butte.
 Une cassure plus nette sur le périmètre de Minage .
 Moins d’effet arrière

Il a comme inconvénient :

 La charge de fragmentation projette la charge a une certaine distance.


 La projection des produits abattus augmente le déplacement des pelles et diminue
ainsi leur rendement.
 L’étalement des produits abattus entraine souvent un mélange de stérile et de
Minerai, Ce qui a pour conséquence la dilution.

23
II.3.2.3.3 LE MINAGE AVEC MATELAS

Il s’agit d’un tir dit en ferme qui utilise un matelas de roches minées.

Un matelas est une forme de débris d’un minage précèdent sur lequel on rabat le minage en
cours.

Il a comme avantage :

 Le matelas permet de prendre une avance de minage. Ce qui donne plus de souplesse
au point de vue de déplacement des sondeuses.
 Le non étalement des produits ne crée pas souvent un mélange des minerais avec le
stérile. Donc pas beaucoup des problèmes de dilution
 La charge de fragmentation ne projette pas la roche a une grande distance

II.3.2.3.4 LES SCHEMAS DES TIRES

Les schémas des tirs couramment utilises tiennent compte des contraintes du lieu où on
se trouve et des résultats escomptes :

 Le pendage des couches ou du gisement pour souci de sélectivité


 La présence des matériels a sauvegardé
 Le tir en butte dégagée ou avec matelas
 Les tirs spéciaux : creusement d’un puisard

Parmi le schéma des tirs nous pouvons avoir :

II.3.2.3.5 Au cordeau détonant rangée par rangée

24
II.3.2.3.6 Au nonel rangée par rangée

R cxc ghvijo(‘ »ezaq Wx3

0<é éu nonel par trou

 Au cordeau détonant en bouchon trapèze

25
II.3.2.3.7 LE DEBRITAGE SECONDAIRE
Les gros blocs produits par des tirs primaires que les unités de transport et les
excavations ne peuvent enlever directement sont chose courant dans les carrières ou mines et
présentent un problème qui préoccupe souvent les exploitants.
Il en est de même lors de l’existence des pieds de butte et des bosses après le minage
primaire. Ainsi, le gros bloc les pieds des buttes après minage primaire nécessitent l’exécution
du débitage secondaire pour améliorer la fragmentation.

II.3.2.3.8 LES PARAMETRES DE MINAGE


 La hauteur e bourrage : à KAMFUNDWA la hauteur de bourrage est calculée en
fonction du type de terrain et agent de bourrage ils utilisent soit les rejets de HMS ou
sont les débris de forage.
 La charge spécifique d’explosif : vu que kamfundwa évolue sous niveau
hydrostatique ils utilisent l’émulsion comme explosif.
 Le mode d’initiation : kamfundwa utilise l’émulsion par feu.
 Le mode de raccordement : à kamfundwa c’est le raccordement en V qui est le plus
utilisé.

II.4. SERVICE DE DISPATCH


Le Dispatch est un service collecteur et diffuseur de tous les renseignements liés à la
production. Il organise, repartie et contrôle tout par un suivi permanent, compatible les
objectifs de production bien définis par la hiérarchie.
Il existe différents types de Dispatch : le Dispatch non informatisé et le Dispatch
informatiser. Dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa et au siège de kambove le Dispatch
est non informatiser, il s’agit du Dispatch non assister par l’ordinateur pour arriver à
coordonner les différents services, le Dispatch est muni d’un appareil de différents opérateurs,
ce Dispatch présente des inconvénients ci-après :
 Les informations transmises dans le système sont souvent pas fiables, les
discontinuités
 Le travail s’effectue avec beaucoup d’incertitudes et une décision à prendre
difficilement justifiée
 Intervention des exploitants sur chantier est tardive en cas de chute de rendement
 L’erreur dans le calcul du rendement et les heures d’utilisation des engins sur
chantier.

II.4.1 LE ROLE DU DISPATCH :


Il consiste à la récolte de toute les informations relatives à l’activité dans la mine et de
gestion de ces informations habituellement récoltées sont :
 Le volume de l’excavation réalisé ;
 Les performances des engins miniers ;
 L’état des engins miniers ;
 L’évolution des alimentations du concentrateur

26
II.4.2 LA GESTION DES INFORMATIONS RELATIVES A L’EXPLOITATION
Les informations récoltées des différents chantiers sont remplies sur le graphique des
engins qui est scindé en trois partis (poste) des heures.
Code des couleurs sur le graphique
 Rouge contenue : panne (les heures de maintenance) ;
 Point (…) : les heures inutiles (stand-by, ravitaillement en carburant , pluie, prise
en charge …)
 Blue continue : heures de marche.

II.4.3 LA GESTION DU TRAFIC MINIER ET REMBLAIS


Le trafic des minerais s’effectue au moyen des bennes camions de Gécamines et de
l’entreprise RULVIS Congo (Rulco) en sigle.
L’alimentation du concentrateur du siège de kambove utilise les moyens suivent :
Utilisation de la chargeuse frontale seul ;
L’alimentation HMS par :
 L’utilisation de la chargeuse frontale seule
 L’alimentation à l’aide des bennes venant directement de la mine
La tenue d’alimentation vise deux objectifs majeurs : l’alimentation de la quantité, la
qualité des minerais demandes et de la qualité de minerais attendue par le contractant..

II.4.4 RATIOS ET CALCUL DES PERFORMANCES DES ENGINS


A chaque poste de 8h×324h de travail
8heures par poste=heures théoriques ;
Heures conventionnelles= heures possibles. Par jours les heures possibles ou théoriques
(H,THO)-24heures
H.MAD-H. THEO.ARRET MTN
H.MAR-H.MAD-HEURES PRETES MCO
H.MTN-H. THEO-H. MAR-H. INUT
H. INUT-H, MAD-H.MAR
Avec:
- H. MAD : heures de mise à disposition
- H.MAR : heures marche ;
- H.MTN : heures maintenances ;
- H. INUT : heures inutile. Ces heures sont de perte sont de perte M.C.O (nettoyage,
gasoil, appoint d’eau, chantier impraticable, pluie, déplacement, stand-by
minage…)

H . MAD
En taux ou pourcentage de mise à disposition : %MAR=
H . THEO
H . MAR
Le taux des heures de marche : %MAR=
H . MAD

27
o CUMUL= la somme de la production horaire, journalière, mensuelle ou annuelle.
o CAPACITE DE CHARGEEMENT= Flotte pelle×%MAD×%MAR Ratios ×(8h) ou
(24h)
METRE CUBE ESCAVE
o CAPACITE DE TRANS =
heure de production( H . MAR−H . DIVERSES)
Comparer avec les ratios de chaque machine

METRE CUBE TOTAL( Menerais+ sterils)


- TEMPERAMENT= minerais en TS ¿
¿
¿ cumul extrait du mois ×nombre de jours du mois a prester
- PROJECTION =
nombre des jours deja prestes

La projection est un chiffre phare qui sous éclaire ou montre ou nous sommes si oui ou non un
peut atteindre notre programme donne du mois (objectif).

28
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
En ce qui concerne l’exploitation, nous avons remarqué que les différentes
activités ne se réalisé pas avec plus grand soin pour garantir la productivité et la
sécurité du matériel et du personnel Il s’agit de :

 Les Problèmes de communication entre operateur et le service de


Dispatch par manque de radios
 Insuffisance des camions citernes (arroseuses) c’est à dire que la
poussière est chronique.
 Le non-respect de la pente des inclinés Le non-respect des paramètres
de forage

 Insuffisance des moyens de transport pour les personnels


 Manque des équipements de protection pour les travailleurs

Sur les points relevés ci-haut, nous suggérons à l’exploitant minier ce qui suit :


Le service du Dispatch doit améliorer leur moyen de communication
pour bien faire
La Suivi de la production ;
 L’ajout de deux, voire même trois arroseuses pour pallier aux
problèmes liés à la Poussière ;
 La présence d’un topographe dans la mine pour faire les suivis lors
du traçage des Inclinées ;
 Que la GCM paye les équipements des protections pour les travailleurs ;
 Le respect des paramètres de fragmentation pour éviter les gros
blocs après minage ;
 Que la société paye les équipements adéquats et ces propres engins pour
maximiser la production.

29
CONCLUSION GENERALE
L’objectif qui nous a été assigne Durant deux mois au sein de l’entreprise
Gécamines nous avons vus différentes méthodes permettant de faire l’exploitation d’une mine
à ciel ouvert puis nous familiarisé avec l’outil des travaux (l’engin des transports et
chargement, de terrassement, explosifs, minerais etc.). Ce stage nous a permis d’accroitre
sensiblement la technicité de différentes matières vues théoriquement qui est la clé, qui
montre la vie d’un ingénieur de mines en nous éclairant les activités des travaux minier. Ainsi
en nous offrant une lumière sur les mines à ciel ouvert en vue d’améliorer nos qualités de
recherche. Nous citons la générale des carrières et des mines à récupérer sa réputation, de plus
grande société minière en république démocratique du Congo.

Table des matières


CHAPITRE I: LES GENERALITES SUR LA MINE À CIEL OUVERT DE KAMFUNDWA...........3

30
I.1. HISTORIQUE DE LA MINE DE KAMFUNDWA..................................................................................3
I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE...............................................................................................................4
I.3. APERCU GEOLOGIQUE..........................................................................................................................5
I.3.1. STRATIGRAPHIE DU KATANGA......................................................................................................5
I.3.2. PETROGRAPHIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA.........................................................................7
I.3.3. MINERALISATION DE LA MINE DE KAMFUNDWA.....................................................................9
I.3.4. HYDROGEOLOGIE DE LA MINE DE KAMFUNDWA.....................................................................9
1.1.2 HISTORIQUE DU SIEGE...............................................................................................................................9
1.1.3 MUTATION..................................................................................................................................................10
1.1.4 ACTIVITE MINIERES.................................................................................................................................10
1.1.5 STRUCTURE ORGANIQUE DU SIEGE DE KAMBOVE.........................................................................10
1.1.6 ORGANIGRAMME DE LA DIVISION DE MINES...................................................................................11
CHAPITRE II : LES ACTIVITES REALISEES DURANT LE STAGE.......................................................12
II.1.SERVICE DE GEOLOGIE (GEO/KVE)....................................................................................................12
II.1.1 .INDENTIFICATION DES MINERAIS......................................................................................................12
II.1.2. ECHANTILLONNAGE..............................................................................................................................13
II.2.SERVICE D’EXPLOITATION...................................................................................................................14
II.2.1 EXCAVATION ET EXTRACTION :......................................................................................................14
II.2.2. LE CHARGEMENT..................................................................................................................................14
II.2.2.1.LA CHARGEUSE FRONTALE SUR PNEU............................................................................................14
II.2.2.2.LA PELLE HYDRAULIQUE SUR CHENILLE......................................................................................15
II.2.2.3 LE TRANSPORT.......................................................................................................................................15
II.2.3 LE PARAMETRE D’EXPLOITATION......................................................................................................16
II.2.3.1 ENGIN DE CHARGEMENT....................................................................................................................16
II.2.3.2 ENGINS DE TERRASSEMENT...............................................................................................................17
II.2.3.3 SECURITE PENDANT L’EXPLOITATION...........................................................................................17
II.2.3.4 LA SECURITE DE CHANTIER...............................................................................................................17
II.3 SERVICE DE FRAGMENTATION............................................................................................................17
II.3.1 LE FORAGE...............................................................................................................................................18
II.3.1.1 EQUIPEMENT DE FORAGE..................................................................................................................18
II.3.1.2 LE FORAGE CAROTTANT.....................................................................................................................18
II.3.1.3 FORAGE DESTRUCTIF...........................................................................................................................19
II.3.1.4 FORAGE PAR ROTATION......................................................................................................................19
II.3.1.5 FORAGE PAR PERCUSSION..................................................................................................................19
II.3.1.6 DESCRIPTION DE L’ENGIN DE FORASSIONS UTILISER A KAMFUNDWA................................19
II.3.2 LE MINAGE...............................................................................................................................................20
II.3.2.1 INTRODUCTION.....................................................................................................................................20
II.3.2.2 PREPARATION DU COUT DE MINE...................................................................................................21

31
II.3.2.3 DESCRIPTION DES TROUS DE MINES...............................................................................................23
II.3.2.3.1 LE MINAGE PRIMAIRE.......................................................................................................................23
II.3.2.3.3 LE MINAGE AVEC MATELAS...........................................................................................................24
II.3.2.3.4 LES SCHEMAS DES TIRES.................................................................................................................24
II.3.2.3.5 Au cordeau détonant rangée par rangée..................................................................................................24
II.3.2.3.6 Au nonel rangée par rangée.....................................................................................................................25
II.3.2.3.7 LE DEBRITAGE SECONDAIRE..........................................................................................................26
II.3.2.3.8 LES PARAMETRES DE MINAGE......................................................................................................26
II.4. SERVICE DE DISPATCH...........................................................................................................................26
II.4.1 LE ROLE DU DISPATCH :.........................................................................................................................26
II.4.2 LA GESTION DES INFORMATIONS RELATIVES A L’EXPLOITATION...........................................27
II.4.3 LA GESTION DU TRAFIC MINIER ET REMBLAIS...............................................................................27
II.4.4 RATIOS ET CALCUL DES PERFORMANCES DES ENGINS................................................................27
CRITIQUES ET SUGGESTIONS......................................................................................................................29
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................................30

32

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