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INTRODUCTION GENERALE

Dans tout projet d’exploitation de ressources minérales, le choix de machines minières


est d’une grande importance, car ce sont elles qui influent largement sur toutes les opérations
d’exploitation en tenant compte de leur performance et de leur coût d’entretien.

Lors de notre stage effectué dans la mine souterraine de Kakula à Kamoa, nous avons
observé les différents engins d’exploitation utilisés dans cette mine. Il s’agit du Boomer
M2C et du Boomer 282. Ayant prix connaissance du travail de ces deux engins dans le forage
du front de la galerie, dans les travaux de soutènement ; nous nous sommes intéressés à faire
une étude comparative de performance du jumbo (boomer) M2C et 282 dans le forage de
front de la galerie.

Notre étude pose comme problématique, partant des exigences de la tenue de la roche,
les limites dans le choix et l’utilisation de ces deux machines. Comment arriver à déterminer
la performance du jumbo Boomer M2C et celle du Boomer 282 lorsqu’ils forent le front de
la galerie et dans les travaux de soutènement ? Cela a suscité notre curiosité. D’où la raison
d’être de ce sujet : « étude comparative des performances des engins de foration
horizontale dans la mine souterraine de Kakula, cas du Jumbo Boomer M2C et Boomer
282 ».

L’objectif de cette étude est d’arriver à déterminer :

le rendement de chaque machine ;


l’étude comparative de deux machines ;
Tirer les conclusions tout en proposant des solutions optimales.

Il est évident qu’au premier vu ; le forage est une opération qui précède le minage et
que l’inefficacité de cette dernière entraine l’augmentation du coût de production d’un
gisement.

Ce travail a comme intérêts : de permettre d’abord aux étudiants d’approfondir les


connaissances sur les notions de forage aussi bien que sur le calcul de performance d’un
engin de foration. En suite, de permettre à l’entreprise de mieux faire le choix tant de la
machine que de l’opérateur de manière à utiliser celle-ci économiquement afin de bénéficier
de sa performance tout en réduisant le coût de production.

Ainsi, un travail scientifique doit être délimité dans le temps et dans l’espace. Dans
l’espace, notre travail est délimité dans la mine souterraine de Kakula à Kamoa et dans le

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temps, il est délimité sur une période allant du mois d’Avril 2019 au mois de Juin de cette
même année.

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail comprend 3 chapitres :

1. Le premier chapitre traite sur les généralités ;


2. Le deuxième chapitre traite sur les notions des engins de foration
horizontale (jumbo) ;
3. Le troisième chapitre traite la comparaison des performances du
jumbo Boomer M2C et Boomer 282.

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CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA MINE SOUTERRAINE DE
KAKULA

I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE

I.1.1. Localisation

Le projet Kamoa-Kakula est situé à environ 25 Km à vol d’oiseau et à l'Ouest de la


ville de Kolwezi chef-lieu de la province du Lualaba et 270 Km à vol d’oiseau à l’Ouest de
Lubumbashi, dans le Sud de la République Démocratique du Congo (RDC). Soit aux
coordonnées 10°46’S / longitude 25°15’E.

Figure 1: Localisation du projet Kamoa-Kakula (Ivanhoe, 2016)

I.1.2. Relief et Hydrographie

Le Katanga a connu depuis le Crétacé trois phases d’érosion intense, consécutives à la


surrection de cette région, qui ont abouti à la formation de trois surfaces pénéplanées dont
l’une (la troisième) est celle de la plaine de Lubumbashi avec une altitude comprise entre
1200 et 1300 mètres (Duvignaud, 1958). L’individualisation des grands ensembles de plaines
(Upemba) ou de plateaux et de monts (Kundelungu, Bianos) au nord de Kolwezi serait due à
des effondrements et relèvements tectoniques intervenus au milieu du quaternaire.

Néanmoins, la zone qui présente les occurrences de minéralisation les plus fortes peut
être rattachées à la vaste pénéplaine de Lubumbashi où les reliefs résiduels ont été conservés
en raison de leur résistance à l’érosion.

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Le site se trouve au bord d’une crête qui s’étend du Nord-Est au Sud-ouest et qui est
traversée par de nombreux bassins des drainages mal ou bien développés faisant partie du
grand bassin versant dans le Lualaba. Ainsi en est-il de la rivière Lufupa au Sud, de la Lulua
qui prend sa source dans la région même, de la Lukanga et de la Kamoa au Nord (figure 2).

I.1.3. Climat
Le climat du Katanga méridional est de type subtropical humide avec une saison
humide comprise entre octobre et avril et une saison sèche de mai à septembre. La
pluviométrie annuelle moyenne se situe autour de 1 250 mm, dont la moitié tombe durant les
mois de décembre à février. La température moyenne annuelle est d’environ 20 °C avec la
plus basse en saison sèche (15-17 °C en juillet) et la plus élevée (25-28 °C) en octobre.
L’altitude moyenne du plateau à 1200 m tempère ces variations climatiques.

Dans le périmètre de Kamoa-Kakula, la saison sèche s’étend du 15 avril au 15 octobre


avec une température relativement basse dont les minimales varient entre 10- 15°C ; mais
elles peuvent également descendre jusqu’à 8º C la nuit, pendant les mois de juillet et d’août.

La saison de pluie débute du 15 octobre et se termine à mi-avril, avec des


températures relativement élevées oscillant entre 22 et 36°C. Cette saison se caractérise
également par des records pluviométriques surtout en novembre et Décembre.

La précipitation annuelle a varié de 1160 mm à 2847 mm. Avec une moyenne


annuelle de 2218 mm calculée à partir de données recueillies sur cinq ans (Ivanhoe, 2017).

I.1.4. Sols

Les sols du Katanga ne sont pas riches malgré la luxuriance de la végétation qui est
due principalement à la richesse en humus. Soumis à la forte pluviométrie de la région, les
sols humifères du Katanga n’ont plus la possibilité de se reconstituer et les divers constituants
du sol (argiles, sels minéraux) sont libérés du complexe qu’ils formaient. (Duvignaud, 1958).

La forte pluviométrie soumet les sols du Katanga à une hydrolyse totale en


provoquant le phénomène de latéritisation, c’est-à-dire que les éléments chimiques légers, à
faible rayon ionique (Ca, Cl, Mg, K, P, …) passent en solution dans les eaux de lessivage,
tandis que les éléments lourds (métaux, principalement le fer) restent en place.

Par ailleurs, l’alternance des deux saisons au Katanga accentue le phénomène de


latéritisation conduisant par endroits à la formation d’une cuirasse latéritique.

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Le phénomène de latéritisation est surtout observé sur les crêtes et à hautes altitudes.
Dans les plaines alluviales du Katanga, on observe les sols détritiques dont la richesse en
humus leur a conféré la couleur noire. (Duvignaud, 1958)

I.1.5. Végétation

La flore dominant la région est la formation boisée typique de la forêt de Miombo.

L’étude géobotanique menée par la société sur terrain a permis de ressortir les
formations végétales suivantes :

Savane boisée ;
Foret claire ;
Pelouse sèche.

Les principales espèces ont été répertoriées selon les groupements floristiques
suivants :

Dambos
Arbuste naine
Foret marécageuse
Foret type Miombo

Leur répartition spéciale est reprise sur la figure 2 ci-dessous.

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Figure 2 : Carte de la végétation de la zone d'étude (KAMOA COPPER SA)

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I.2. GEOLOGIE REGIONALE

I.2.1. La lithostratigraphie du Katanguien


Le Supergroupe Katanguien fait partie du Panafricaine daté du Néoprotérozoïque et
situé entre le craton du Congo et celui du Kalahari. Il comprend les groupes de Roan, de
Nguba et de Kundelungu. (Cailteux, 1994)

I.2.1.1. Le groupe de Roan (R)

En RDC, le groupe Roan a été subdivisé en sous-groupe des R.A.T. (Roches Argillo
Talqueuses), sous-groupe des mines, sous-groupe Dipeta et sous-groupe de Mwashya
(Cailteux, et al. 2005).

A. Le sous-groupe des R.A.T


C’est une séquence sédimentaire composée de roches terrigènes-dolomitiques
massives, rouges (Cailteux, et al. 2005). Les brèches tectoniques se produisent
généralement au contact du sous-groupe des mines. Cependant, dans un certain
nombre de failles de poussée, les R.A.T. rougeâtre sont en contact normale avec
R.A.T grise qui forme la base du sous-groupe des mines.

B. Le sous-groupe des Mines


Le sous-groupe des mines (R 2) est composé d'intercalations de dolomies
argilo-siliceuses et de shales dolomitiques.

C. Le sous-groupe de Dipeta
Il est caractérisé principalement par des lits argileux et siliciclastiques à la base
et par des carbonates au sommet (Cailteux, 1994). Cette unité stratigraphique atteint
au moins 600 m d'épaisseur (Cailteux, 1994)

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Figure 3 : Carte géologique régionale (Kamoa Copper Project)

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D. Le Sous-groupe Mwashya.

Dans la ceinture cuprifère de la RDC, le Mwashya est généralement


dolomitique. La base du Mwashya se compose principalement de dolomies à grain fin
et de lits siliceux minéralisés. Le Mwashya supérieur est composé de shales
dolomitiques et de calcaire. En général, la présence de diamictite entraîne l'attribution
des roches aux Groupe de Nguba. La Subdivision la plus récente, attribue le Mwashya
inférieur à Dipeta (Cailteux et al, 2007 ; Bull et al. 2011).

I.2.1.2. Le Groupe de Nguba (Ng)


Le groupe de Nguba succède au Groupe de Roan, il est subdivisé en deux sous-
groupes qui sont le Likasi (Ng 1) et le sous-groupe Monwezi (Ng 2) (François, 1973 dans
Cailteux, 1994). La partie basale du groupe Nguba est l'unité du Grand Conglomérat (Ng
1.1). Le Grand Conglomérat est recouvert par des calcaires (Ng 1.2), qui peuvent atteindre
500 m d'épaisseur. Au-dessus des dolomies et des carbonates se trouvent des shales
dolomitiques (Ng 2.1) pouvant atteindre 200 m d'épaisseur. Les schistes de Nguba (Ng 2.1)
sont surmontés des grès dolomitiques, siltites et shales gréso-quartzitiques (Ng 2). (Binda &
Van Eden, 1972)

I.2.1.3. Le groupe de Kundelungu (Ku)

Le groupe de Kundelungu succède au groupe de Nguba. Le Petit Conglomérat, qui


forme la base de cette unité, peut atteindre 50 m d'épaisseur et contient des fragments de
calcaires sous-jacents de Kakontwe et des quartzites du Mwashya et des dolérites du
Kibarien. Au-dessus du Petit Conglomérat, le Groupe de Kundelungu est composé de
plusieurs centaines de mètres de grès, de siltites et de shales dolomitiques. La partie
supérieure contient 600 à 700 m de grès, arkoses et shales sableux (Cailteux, 1994).

I.2.2. Minéralisations de l’arc Cuprifère du Katanga

Dans le Copperbelt, partie congolaise, la minéralisation est principalement hébergée


dans la partie basale du sous-groupe de mines, une séquence sédimentaire transgressive
supratidale à subtidale déposée dans un environnement calme et des conditions de faible
profondeur (Cailteux, 1994). Les gisements sont généralement caractérisés par deux corps de

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minerais à Cu-Co, l’Orebody inferieur et l’Orebody supérieur. Ces corps minéralisés
totalisent 15-55 m d'épaisseur cumulée (moyenne : 20-25 m).

Les roches hôtes de l’Orebody inférieur comprennent : une siltite chlorito-dolomitique


massive connue sous le nom de R.A.T., une dolomie à stratification fine (D.Strat. '' Dolomie
Stratifiée ''), dolomie stromatolitique silicifiée formant des laminites alternant avec des lits
minces silteux dolomitiques (RSF).

Les roches hôtes de l’Orebody supérieur comprennent les shales dolomitiques (S.D.).
Reposant sur une dolomie stromatolitique de type récifal généralement « stérile » (R.C.C.
Roches Siliceuses Cellulaires), se trouvant entre les deux corps minéralisés. (Cailteux et al.
2005a).

I.2.3. Cadre tectonique de l'arc Lufilien

L'histoire du dépôt de l'arc Lufilien a été contrôlée par le rifting continental menant à
formation d'une marge continentale passive du côté sud du craton du Congo (Porada et
Berhorst, 2000 cité dans Twite, 2016). L'orogenèse lufilienne aurait eu lieu entre 560 et 550
Ma, lors de la collision de la « Plaque Angola-Kalahari » et de la « Plaque Congo-Tanzanie »
avec chevauchement dirigé vers le nord-est (Kampunzu et Cailteux, 1999 ; Berhorst, 2000).

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Figure 4 : Carte montrant la zonation de la tectonique dans l’arc Lufilien (USGS, 2013 à

Partir de Selley et al. 2005).

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L'arc lufilien comprend une succession de plis, failles et de structures de poussée
convexes vers le Nord. Le courant tectonique de l'arc Lufilien a été formé sous un régime de
compression pendant l'inversion de la tectonique extensionnelle vers la tectonique de
compression dans le bassin du Katanguien (François, 1973 ; Kampunzu et Cailteux, 1999 ;
Key et al. 2001 ; Selley et al. 2005 cité dans Twite, 2016). La ceinture Lufilienne est divisée
en quatre domaines différents du nord au Sud : le pli externe et la ceinture de chevauchement,
la région des Dômes, la ceinture synclinoriale, et le haut Katanga (Porada et Berhorst, 2000;
Key et al. 2001; Selley et al. 2005 cité dans Twite B. 2016).

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I.3. GEOLOGIE LOCALE DU SITE DE KAMOA-KAKULA

I.3.1. Lithostratigraphie en vigueur

Les formations géologiques locales de Kamoa-Kakula sont représentées par


le groupe de Nguba et une partie du groupe du Roan (le sous-groupe de Mwashya).
Dans la zone, les couches de couverture ont subi l’altération météorique et sont
constituées par les formations de sable de Kalahari, de sol résiduel et de saprolite par
endroit. Ces formations de Kamoa-Kakula ont été mises en évidence grâce à des
forages carottés.

On retrouve deux niveaux repères constitués de pyrite ; le premier se trouvant


au niveau du Ng 114 et le second, le Kamoa Pyritic Siltite (KPS), qui se trouve dans
Ng 112. Le gisement de cuivre se trouve à la base du Grand-conglomérat (Ng111).

I.3.1.1. Le Ng 1.1.6
Il est constitué principalement de Diamictite de couleur gris clair à un gris verdâtre,
contenant 7 à 15% de clastes. Les clastes sont souvent des quartzites, roche mafiques ou des
argilites. Il est souvent compris entre un conglomérat épais, un grès et une siltite.

I.3.1.2. Le Ng 1.1.5
C’est une diamictite composée de ±25 % de clastes. Ces clastes sont des quartzites,
argilites et parfois des clastes mafiques. Son épaisseur va de 200 à 350 m. le Ng 115 est
parfois intercalé entre une siltite, un grès ou une diamictite retravaillée.

I.3.1.3. Le Siltite pyritique laminée (Ng 1.1.4)


Cette Siltite laminée contient des lits pyriteux irréguliers. Son épaisseur varie de 5 à
25 m.

a. La diamictite basale supérieure Ng 1.1.1.3

Elle est de couleur gris à gris foncé et a une matrice chloriteuse. Généralement
pauvre en clastes, avec 10 à 20% de quartzites, argilites et roches mafique. Les clastes
sont mal classés et varient de 2à 10 cm.

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b. La siltite intercalée (Ng 1.1.1.2)
Cette unité se compose principalement de siltite grise à gris foncé et de grès
massif à lité avec des bandes contenant occasionnellement des clastes fines.
Lorsqu’elle est présente, cette lithologie est préférentiellement minéralisée.

c. La diamictite basale inférieure (Ng 1.1.1.1)


Cette unité est composée de diamictite marron ou gris clair contenant en
moyenne 20 à 35% de clastes. C’est la partie la plus minéralisées. Elle est sableuse à
sa base.

I.3.1.7. Le sous-groupe de Mwashya

Il s’agit de Mwashya supérieur (R42) constitué de Grès feldspathiques parfois à


intercalations de siltites et conglomérat. On y trouve parfois du cuivre natif

I.3.2. Traits structuraux majeurs

Les structures observées à Kakula partagent de nombreuses caractéristiques avec les


structures observées à Kamoa, notamment le pendage abrupt des failles, l’orientation Nord-
Nord-Est dominante de larges anticlinaux (Figure 5).

Kakula diffère cependant de Kamoa par un développement des veines de calcite souvent
minéralisées, et des brèches « craquelées ».

Des failles et des joints sont observés dans les forages de Kakula. Les failles les plus
importantes sont des structures orientées Nord-Nord-Est incluant la faille de West Scarp et
d’autres failles liées à celle-ci. Les trois structures discrètes ont été modélisées (Figure 6).

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Figure 5 : Zones de prospection combinée avec les structures majeures et la minéralisation

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Figure 6 : Longue section de la zone de Kakula au nord-ouest illustrant le décalage à travers les
failles modélisées (Ivanhoe, 2017)

Les effets de la West Scarp Fault (au milieu de ces trois failles) et d’une seconde
faille à environ 150 m à l'ouest, sont observables sur les carottes de forages. Ces deux failles
sont des failles normales à forte inclinaison (environ 75˚

• (bloc ouest vers le bas) et des rejets de 150 m à 200 m. Environ 350 m à 400 m à l'est de
West Scarp Fault, une troisième faille a été reconnue. Elle a un pendage d’environ 75˚ vers
l'ouest. Il s’agit d’une faille inverse dont le rejet est d’environ 10 m.

Les autres structures observées sont comblées de brèche et de gouge chaotiques à


forte inclinaison, comportant des fragments séparés par des plans de rupture mais montrant
peu ou pas de déplacement.

La structure utilisée dans l'estimation des ressources minérales de Kakula est divisée
en quatre blocs miniers (Figure 6).

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Figure 7 : Disposition des blocs miniers de Kakula (Ivanhoe, 2017)

Dans l'ensemble du projet, couches descendent avec un pendage de 5° à 20° Les


parties les plus abruptes du dépôt s’observe dans Kansoko Nord, où les couches plongent vers
le sud ou le sud-est entre 15 ° et 40 °.

I.3.3. La Minéralisation

I.3.3.1. Distribution des minerais

Le gisement de Kamoa – Kakula est un dépôt morainique datant de la fonte des


glaciers du Grand Conglomérat dans la vallée de la Lufupa, à l'Ouest de Kolwezi. Les
glaciers auraient érodé un gisement faiblement minéralisé en chalcopyrite et pyrite. Les
éléments minéralisés sont enrobés dans une pâte argilo– gréseuse.

Les galets de dolomie siliceuse observés par Intiomale (2014) présentent un


remaniement de cette minéralisation ayant engendré des auréoles de chalcopyrite dans la
zone bordière plus silicifiée. Elles ne pénètrent pas dans la pâte argilo-gréseuse de la
diamictite. Dans les zones cémentées, la bornite, la chalcosite et la malachite remplacent la
chalcopyrite au sein d'agrégats de débris atteignant 4% Cu.

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La minéralisation du projet Kamoa-Kakula a été définie sur une
superficie de 27 km x 15 km. Elle présente généralement une zonalité verticale de bas
vers le haut en chalcocite (Cu2S), la bornite (Cu5FeS4) et la chalcopyrite (CuFeS2). Ce
qui implique une plus grande perméabilité vers le bas. À Kakula la teneur de coupure
est de 1,0% Cu. Le minerai s’étend de 2,9 m à 36,0 m

Contrairement aux gisements voisins de Kolwezi, le gisement de Kamoa-


Kakula se caractérise par une absence de cobalt (Schmandt et al, 2013). Par endroits, on
observe des zones étroites d'enrichissement supergène.

A l'échelle locale, la diamictite riche en clastes (Ki1.1.1.1) n’est que


faiblement minéralisée avec une teneur inférieure à 0,5% Cu. La siltite intermédiaire
(Ki1.1.1.2) et la diamictite pauvre en clastes (Ki1.1.1.3) sont considérées comme des
horizons réducteurs constituant la zone de minerais primaires.

Les sulfures les plus précoces à Kamoa-Kakula ont été déposés pendant la
diagenèse et formé de pyrite framboïdale abondante et cubique dans les siltites
stratifiés, en particulier le KPS (Schmandt, et al. 2013)

I.3.3.2. Concentration du cuivre


Deux zonalités sont observées à Kamoa selon l'abondance de chalcopyrite, de bornite
et de chalcosite. La première est descendante à chalcopyrite-Bornite-chalcosite, tandis que la
seconde est ascendante à cause de l’oxydation supergène (chalcosite-bornite-chalcopyrite). A
Kakula, les zones à bornite et de chalcopyrite ne sont pas aussi nettes qu'à Kamoa et les zones
à chalcosite supergène doivent encore être reconnues. (Ivanhoe Mines, 2017)

La zone lessivée s'étend de 0 à 30 m à partir de la surface. L’oxydation s’étend de 30 m à


100 m de profondeur. Elle est plus profonde au voisinage des failles et fractures. La zone
primaire s'étend généralement à partir de 100 m de profondeur Les minerais cémentés
contiennent la chalcosite à grains fins, secondairement du cuivre natif et de la cuprite. La
figure 8 montre les principales concentrations en cuivre.

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Figure 8 : Variation verticale des teneurs en cuivre (Ivanhoe, 2012)

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CHAPITRE II : NOTION SUR LES ENGINS DE FORATION
HORIZONTALE (JUMBO)

II.1. Notion théorique sur le forage

II.1.1. Introduction

Ce chapitre s’inscrit dans l’objectif de donner une idée générale sur les méthodes et
techniques de foration ainsi que les machines utilisées pour cette fin dans une mine
souterraine. Dans les opérations de fragmentation, le forage est l’une des étapes les plus
déterminantes dans ce sens que la profondeur, l’inclinaison, le diamètre. L’efficacité et
l’exactitude du forage influent donc de manière pondérale sur l’efficacité de minage ; il
convient donc que l’opération de forage soit dirigée par un professionnel assez expérimenté
pour pouvoir espérer un bon résultat de fragmentation. C’est ainsi que nous distinguons
plusieurs groupes et versions des machines de forage regroupée suivant le mode de forage et
le type d’énergie.

II.1.1.1. Définition du concept

Selon le dictionnaire français Larousse, le forage est définit comme étant l’action de
forer ou de faire un trou dans la roche appelé trou de mine à l’aide des outils mécaniques en
vue d’y placer une charge explosive. Les trous de mines sont généralement horizontaux ou
faiblement inclinés dans les mines souterraines, et même verticaux pour les travaux de
soutènement.

III.2. Techniques générales de pénétration ou base physique de pénétration mécanique

III.2.1 Applications de l’énergie

Nous en avons deux, selon le choix de technique à employer. Ceci dépend de la géologie,
puisque le type de forage est réalisé suivant la qualité de la roche ; d’où nous retrouvons les
méthodes qui sont repartie de deux manières à savoir :

Nous allons classer les différentes formes d’application d’énergie et les méthodes de
foration selon Thierry DUTOIT comme suit :

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La méthode conventionnelle (ou mécanique : foration)

 Percussion : - Outil à chute (Mouton) ;


- Marteau.
 Rotation : - Outil à coupe ;
-Outil à Tricône.
 Roto-Percussion : - Marteau ;
-Outil à rotation.
La méthode non conventionnelle

 Thermique ;
 Fluide.
 Sonique : Vibration
 Chimique : Explosion Réaction
 Electrique : Arc électrique ou courant Faisceau d’électrons
Induction électro magnétique
 Lumière : Laser ;
 Nucléaire.

III.2.2 Composants d’un système de forage

Un système de forage est composé des éléments suivants :

La machine (source d’énergie) : Elle transforme l’énergie de sa forme


résiduelle en énergie mécanique
Les tiges (transmettent l’énergie) : en général creuses pour permettre
le passage d’un fluide et, éventuellement des tuyauteries hydrauliques
L’outil (applicateur d’énergie), appelé Trépan: il attaque la roche
mécaniquement pour accomplir le travail
Le fluide de circulation : nettoie le trou en assurant l’évacuation des
déblais, contrôle les poussières, refroidit l’outil, et stabilise le trou.
D’une manière générale, on injecte de l’air comprimé, mais dans
certains cas de l’eau, de la boue (Cuttings) ou de la mousse peuvent être
utilisés.

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II.2.2.1 Type de forage

Nous avons:

Le forage carottant
Le forage destructif.

II.2.2.2 Paramètre de forage

Nous avons trois éléments qui nous permettent de faire le calcul d’un lot de minage:

La maille de forage,
La profondeur du trou,
Le diamètre du trou.

II.2.3. Facteurs influençant le choix d’une machine de forage

De moyen logistique,
Equipement (tige de forage) ;
Niveau de financement,
La taille du gisement ;
Son état ;
Facteurs liés aux services ;
Facteurs liés à la roche (dureté) ;
La puissance du compresseur sur la machine ;
La qualité du moteur.

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II.2.4 la chaine cinématique de foration

Barre de foration et
Marteau Emmanchement
taillant

Pupitre de
commande
Boite de pilotage des distributeurs pour la commande des vérins

Pompe de percussion
Moteur
électrique 550 V
Pompe de poussée

Pompe de rotation

Pompe d’eau

Réservoir huile hydraulique

Figure 9 : la chaine cinématique de foration

II.2.5. But de la foration horizontale

La foration horizontale nous permet de faire l’avancement de la galerie. Aujourd’hui


la technologie nous présente une gamme des engins de foration horizontale et même verticale
qui vient au premier plan en raison de ses multiples avantages.

II.2.6 Présentation du jumbo boomer M2C

Le jumbo M2C est un engin électro hydraulique robuste de forage de front de


la galerie, il est conçu pour le forage de trous de mines dans l’exploitation minière
souterraine et le creusement de tunnels avec une large gamme de sections transversales. Avec
deux bras, il est conçu pour la foration rapide et précise dans l’excavation de tunnels. Cette
foreuse commandée par ordinateur est équipée de fonctions automatiques de foration tandis

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que le positionnement du bras est contrôlé par l’opérateur. Elle fore de trous de 45 à 64
millimètres de diamètre jusqu’à une profondeur de 6.1 Mètres.

Le boomer M2C étant une marque d’atlas Copco est conçu pour la foration à
front, boulonnage et le forage long trou mécanisé, il est productif, fiable et très efficace.

Ce type de marque est rapide, précis et faciles à utiliser. Avec le programme de


gestion de tunnel iSURE, le système de contrôle intelligent iDATA, les nouveaux marteau
RD525 haute fréquence, les bras robustes et les guides de train de tiges perfectionnés, cette
machine permet une excavation de la plus haute qualité avec un faible cout d’exploitation.

Pour améliorer encore davantage le process d’excavation, un accès à distance


via un WILAN peut être sélectionné ; cela permet le transfert de données via le réseau,
notamment des mesurées pendant la foration ce qui lui permet de faire la foration
automatique.

II.2.6.1 caractéristique de la machine (jumbo boomer M2C)

La machine et les équipements associés sont conçus pour forer des trous dans des
tunnels et faire l’avancement de la galerie. Il est conçu uniquement à cette fin, le boomer
M2C présente les caractéristiques suivantes:

Perceuse souterraine ;
Actionné par plusieurs moteurs électriques ;
Système de contrôle de machine informatisé ;
Equipé d'un marteau perforateur ;
Propulsé par un moteur diesel pour le déplacement ;
Actionné par le moteur électrique pour le forage.

II.2.6.2 Avantages du JUMBO BOOMER M2C

Les mouvements automatiques du bras, les plans de tir pré planifiés et la


collecte de données permettent de contrôler le rendement ;
Cabine isolée contre le bruit et les vibrations offrant confort et excellente
visibilité ;
Les marteau offrent des performances supérieures et une plus longue durée de
vie ;

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 24


La correction dynamique redirige la glissière pendant le mouvement du bras et
aide à atteindre le fond du trou à la même place ;
Le verrouillage de la cible permet de trouver la position du trou rapidement et
avec précision.

II.2.6.3. Description de l’engin (jumbo)

II.2.6.3.1 Composants principaux

Figure 10 : les principaux composants du Jumbo Boomer M2C

 TABLEAU N° 1 : identification de principales composantes de l’engin

Symbole description
Aa, Ab Cabine de l’operateur
C Foret de roche
D Chargeur
E Vérin avant
F cric arrière
G Enrouleur de tuyau d’eau
H Enroulement cable électrique
Ja Panneau opérateur conçu pour un
opérateur assis
Jb Panneau opérateur conçu pour l'opérateur
debout
K Plateforme de service

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 25


Outre les principaux composants, le jumbo est constitué de deux parties essentielles à savoir :

La partie de foration,
La partie tracteur.

Figure 11: jumbo boomer M2C

Partie foration

1. Marteau perforateur ;
2. Pupitres de commande à distance, armoire électrique secondaire
pour la commande à distance ;
3. Roues avant.
4. Blocs des distributeurs ;
5. Glissière ;
6. Flexibles hydrauliques.

Partie tracteur

1. Le moteur électrique,

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 26


2. Le moteur diesel,
3. Le groupe motopompe,
4. Le compresseur,
5. La pompe de surpression d’eau,
6. Le Réfrigérant,
7. Le réservoir d’huile hydraulique,
8. Le réservoir de gasoil,
9. L’armoire électrique ;
10. Enroulement de cable électriques
11. Les vérins d’assise arrière.

a. Energie utilisée

Les engins de forages utilisent en général un moteur diesel à injection. Un


turbocompresseur et un échangeur air/air. Le démarrage électrique de la batterie d’alternateur
entrainé par courroie est des séries sur les modèles, les engins de forage sont équipés d’un
filtrage d’air à double système.

b. Le bras du jumbo boomer M2C

L’engin dispose de deux bras tous deux télescopique c’est – à – dire ils sont constituent
de vérins qui entrainés par le cable et qui permet à l’operateur de tenir l’engin a une distance
de huit mètres pour front de la galerie.

Figure 12 : (A) bras du jumbo boomer M2C, (B) bar de forage

II.2.6.4 Les données techniques du jumbo boomer M2C


 TABLEAU N°2 : Représentant les données technique du jumbo boomer M2C

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 27


Poids de l’engin 24 à 28 tonnes
Longueur de l’engin 12 – 17 m
Largeur 2.25m
Hauteur machine standard 2.88 à 3.33 m
Hauteur machine avec cabine 3.04 m
Zone de couverture 20 – 183 m3
Diamètre de trou 43 – 64 mm
Longueur de trou jusqu’à 6086 mm
Marteau hydraulique RD525, 25 KW (33.5 cv)
Système de commande i DATA
Bras 3 x SB150i
 arrière 1629 kg (3591.33Ib)
Section de flèche  Intermédiaire 497 kg
 Avant 542 kg

 tension : 550V,
Cable électrique  Diamètre : 46mm,
 Longueur : 135 m

Capacité du réservoir 170 à 255 litres


Dimension du tuyau d’eau 38 mm

Longueur du Glissière 17780 mm avec glissière par défaut

Largeur  3860 mm foration


 2950mm roulage
 2950mm transport
Hauteur  4690 mm foration
 3690mm roulage

Modèle du moteur : Le moteur diesel : modèle : Deutz D914 L04/BF4L 914

Rayon de travail Plus grand rayon : 9000


Plus petit rayon : 5050

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 28


II.2.7 Présentation du jumbo boomer 282

Le jumbo boomer 282 est un engin de forage de front de taille à commande hydraulique
destiné à l’exploitation minière et au creusement de tunnels ; il est équipé de deux bras qui
s’adaptent à différentes tailles de galeries. Cet engin est conçu pour un travail fiable et
efficace pour creuser des sections transversales souterraines de tailles moyennes. Sa
conception robuste permet un positionnement rapide, un taux de pénétration élevé et des trous
rectilignes tout en assurant une longévité supérieure et une diminution de consommation des
pièces de forage.

Le boomer 282 contribue à augmenter la productivité, abaisser les couts d’exploitation et


faciliter l’entretien et le dépannage.

Figure 13 : le jumbo boomer 282

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 29


II.2.7.1 Les données techniques du jumbo boomer 282

 TABLEAU N°3 : Représentant les donnés technique du jumbo boomer 282

LES DONNEES

Caractéristique du bras de foration


Extension de la flèche ............................................................................... 1 250 mm
Max. angle de levage ................................................................................ + 65 ° / –30 °
Max. angle de pivotement ...................................................................... + 45 ° / -25 °
Poids, flèche seulement ................................................................................ 1 750 kg

Dimension
 Largeur :…………………………………………………………………..1 990 mm
 Hauteur avec cabine :…………………… ……………………………. 3 050m
 Hauteur du toit haut / bas :……………………………….………3 000/2 300mm
 Longueur :........................................................................................…... 11 830
 Garde au sol :……………………………………………………………..315mm
Model du moteur :…………………………………………………….Deutz TCD3.6 L4

Cable électrique recommandé


 Tension 550 V
 Type : Buflex
 Dimension : 3x120 + 3G25 + 2x1.5 mm 2
 Diamètre: 46 mm
 Longueur : 115m
Système d'eau
 Pompe de surpression à entraînement électronique .... 10SV13F055
 Capacité de la pompe d’alimentation d’eau maximale à 13,5 bars .............. 100 l / min
 Pression d'entrée minimum d'eau ........................................................................2 bar
 garde d'écoulement d'eau

II.3 Notion de temps de cycle de foration élémentaire

Le temps de cycle mesure le temps nécessaire pour réalise le cycle complet d’une
opération du début jusqu’à la fin de sa réalisation, incluant les pertes de transport,
interruptions …Le temps de cycle peut être comparée à la durée, alors que le temps
d’écoulement sera le délai.

Le temps de cycle d’un engin de foration est distingué en quatre temps qui sont :

1) Le temps de manœuvre de foration (Tmf), qui s’exprime en seconde, le type


de temps commence au point de la mise en place et du positionnement de la
machine glissière et bras,

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 30


2) Le temps de train d’allonge (Ttrai), qui s’exprime en seconde. Ce type de
temps commence du début du mouvement de foration jusqu’à terminer le
nombre des barres à utiliser pour un coup de mine,
3) Le temps de foration par barre (Tf/barre) en seconde, le 3em temps commence
au moment de la pénétration la de barre dans la roche jusqu’à sa pénétration
complète,
4) Le temps de tigeage détigeage (Ttdt), en seconde, le quatrième temps
commence à la fin de la foration du coup jusqu’à l’enlèvement complet de
toutes les barres dans le coup.

Alors le temps de cycle pour la foration avec le jumbo sera par l’expression suivante :

Tcy = Tmf + Ttrai + Tf/barre + Ttdt

II.3. La notion de classe d’heure des engins miniers

II.3.1 Les heures possibles

C’est la totalité des heures correspondante à la période de référence.

Un poste = 12 heures à KAMOA,

Hp = HMTN +HMAD

Avec :
Hp = les heures possibles ;
HMTN = les heures de maintenance, les heures pendant le quelle
l’engin est à la disposition de la maintenance ;
HMD = les heures de mise a disposition, ici l’engin est à la
disposition de l’exploitation.

II.3.2 Les heures de marches (HM)

C’est l’heure pendant le quelle l’engin est en moteur tournant ; elles


représentent les heures pendant lesquelles la machine est effectivement aux mains de
l’exploitant en train de produire ou en situation d’attente à cause des aléas du chantier.
LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 31
HM = HMAD - HCHO

HMAD = HUE + HIMP


Avec :

HUE : les heures d’utilisation effective, ce sont les heures pendant


lesquelles l’engin est effectivement en train de produire.
HIMP : Les heures d’improductivité sont données par l’expression
suivante :

HIMP = HPER + HCHO

HPER = ce lorsque l’engin est en attente suite aux aléas de l’exploitant mais
l’engin est en moteur tournant.
HCHO = ici l’engin est a l’arrêt en cas de minage, la pluie, attente de
l’operateur….

II.3.4 Le coefficient d’utilisation effectif

Il traduit la manière dont l’engin a était utilisé pendant les heures prévues.

CUE =

II.3.4 le coefficient d’utilisation absolu

CUA = CMAD x CUE

= =

II.3.5 Classement des heures de travail des engins miniers dans la mine souterraine de
KAKULA à KAMOA

HP HMAD HMTN
24 22 2
HM HCHO
20 2

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 32


II.4. Notions sur les paramètres statistiques

II.4.1. Nombre des classes réelles (K)

Une classe est l’ensemble d’éléments de la série d’observation définie par la loi de
distribution statique pour couvrir toute la série d’observation. Le nombre des classes réelles
(K) est défini par l’expression mathématique suivante :

Avec n : le nombre d’observation

II.4.2. Etendue de la population (d)

Elle est la différence entre la plus grande valeur observée de la série (X max) et la
plus petite valeur observée de la même série (X min).

Avec:

X max: la plus grande valeur de la sérié discrète.


X min: la plus petite valeur de la série discrète.

II.4.3. L’amplitude de la classe réelle (a)

Elle représente la longueur d’une classe et elle est définie par l’expression suivante :

II.4.4. Limite inférieure de la première classe réelle (Li)


C’est la limite réelle inferieure de la toute première classe de la distribution statistique
et elle est donnée par la formule suivante :

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 33


II.4.5. Limite supérieure de la dernière classe réelle (Ls)

C’est la limite réelle supérieure de la toute dernière classe de la distribution statistique.


Elle est donnée par l’expression mathématique suivante :

II.4.6. La moyenne ( i)
C’est la valeur moyenne de toutes les valeurs observées de la série.

On peut distinguer :

La moyenne arithmétique : lorsque nous avons une distribution discrète. Elle


s’exprime par l’expression suivante :

La moyenne pondérée : si la distribution est continue. Elle s’exprime par


l’expression

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 34


CHAPITRE III : COMPARAISON DES PERFORMANCES DU JUMBO
BOOMER M2C ET 282

III.1. Objectif de cette étude

le rendement de chaque machine ;


l’étude comparative de deux machines ;
Tirer les conclusions tout en proposant des solutions optimales.

III. 2. Présentation des donnes

Dans ce paragraphe nous allons examiner et traiter les mesures du


chronométrage récolté sur le chantier tout en essayant de faire ressortir les résultats
scientifiquement et utiliser ces derniers pour tirer la conclusion.

III.2.1. Tableaux des résultats du chronométrage

Sur ce point, nous allons présenter les différents temps chronométrés


dans les différentes zones.

III.2.1. Le chronométrage fait avec le jumbo boomer 282

Ces chronométrages ont était fait en date du 10 mai dans le Top


Accès pour la foration du front de la galerie.

 TABLEAU N° 4 : illustration des chronométrages dans le Top Accès avec le


jumbo boomer 282

N° MANŒUVRE TRAIN FORATION TIGEAGE/ TEMPS


DE D’ALLONGE PAR BARRE DETIGEAGE DE
FORATION (sec) (sec) (min) CYCLE
(sec) (min)
1 95 25 60 9 12

2 82 20 60 9 11.7
3 60 10 60 7 11.3
4 80 15 90 8 11
5 60 20 60 7 9.3
6 200 15 120 9 14.5
7 205 25 60 10 14.8

8 240 20 60 10 15.3

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 35


9 120 20 60 9 12.3
10 360 25 45 8 15.1
11 300 20 60 10 16.3
12 180 17 65 10 14.3
13 240 30 60 9 14.5

14 30 25 55 7 8.8
15 360 30 60 8 15.5
16 180 15 50 9 13
17 75 10 60 8 10.4
18 60 16 55 8 10.1
19 60 15 60 9 11.2
20 60 25 60 10 12.4
21 60 15 60 6 8.2
22 60 20 55 7 8.1
23 60 10 60 9 11.1
24 45 10 60 10 11.9
25 30 15 120 10 12.7
26 40 16 60 8 9.9
27 60 20 45 9 11
28 60 14 60 9 11.2
29 180 15 45 8 12
30 180 13 60 8 12.2
31 180 10 65 9 11.2
32 120 14 60 10 13.2
33 120 14 60 10 13.2
34 120 10 60 9 12.2
35 120 13 45 7 10.9
36 120 10 60 6 9.1
37 120 12 60 8 11.2
38 120 12 60 8 11.2
39 180 15 60 9 14.2
40 120 10 45 6 9.9
41 60 13 60 7 9.2

42 60 10 60 10 12.1
43 60 10 50 10 12

44 60 14 60 11 12.3
45 60 12 50 8 9

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 36


Ces chronométrages ont était fait en date du 18 mai dans le Top Accès pour le forage du
front de la galerie.

 TABLEAU N° 5 : Représentant les chronométrages dans le Top Accès avec le


jumbo boomer 282

N° MANŒUVRE TRAIN FORATION TIGEAGE/


DE FORATION D’ALLONG PAR BARRE DETIGEAGE
(sec) E (sec) (sec) (min)

1 30 25 60 7
2 30 20 60 7
3 50 10 60 7
4 30 15 90 9
5 30 20 60 7
6 45 15 120 7
7 30 25 60 7
8 30 20 60 7
9 30 20 60 7
10 30 25 60 8
11 30 20 120 7
12 30 17 60 7
13 30 30 60 5
1 50 15 60 7
15 30 10 60 7
16 30 16 60 6
17 30 20 60 7
18 45 10 60 7

19 30 20 60 7
20 30 15 45 4
21 30 16 60 7
22 25 20 60 7
23 40 14 60 9
24 30 15 65 7
25 35 13 60 9
26 30 10 60 7
27 30 14 60 7
28 30 10 55 6
29 30 14 60 7
30 30 29 60 5

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 37


III.2.2. Les chronométrage fait avec le jumbo boomer M2C

Ces Chronométrages ont était fait en date du 4 juin dans le Top Accès pour le forage
du front de la galerie.

 TABLEAU N°6 : Représentant les chronométrages dans Top Accès

N° MANŒUVRE DE TRAIN FORATION TIGEAGE/ Temps


FORATION (sec) D’ALLONGE PAR BARRE DETIGEAGE de cycle
(sec) (sec) (min) (min)
1 300 30 60 9 10,4
2 180 25 60 8 10.1
3 240 30 55 8 8.00
4 30 15 60 9 9.3
5 360 10 60 10 8.1
6 180 16 120 10 10.1
7 75 15 60 9 11.2
8 60 25 45 7 11.1
9 60 15 60 6 10.1
10 60 20 45 8 9.2
11 60 10 60 8 11.1
12 60 10 65 9 10.2
13 60 15 60 6 8.1
14 45 16 60 7 9.2
15 30 20 60 10 10.1
16 40 14 45 10 9.1
17 60 15 60 11 9.1
18 60 13 60 8 10.00
19 180 10 60 9 8.1
20 180 14 60 8 10.2
21 180 14 45 8 11.1
22 120 10 60 9 9.1
23 120 13 60 10 10.1
24 120 10 50 10 10.1
25 120 12 60 9 9.1
26 120 12 60 7 9.1
27 120 15 60 9 10.1
28 120 10 90 10 11.1
29 180 13 60 6 11.9
30 120 10 120 7 10.2
31 60 10 60 7 10.4
32 60 14 60 7 11.00
33 60 12 60 4 9.7
34 60 10 45 7 8.7
35 60 13 60 7 10.1
36 45 17 60 9 9.3
37 95 25 60 9 8.9
38 82 20 60 9 8.1
39 60 10 60 7 10.1
40 80 15 90 8 10.1
41 60 20 60 7 11.00
LUBOBO
42 BANZA Kennedy
200 travail
15 de fin de cycle120 9octobre 2019 9.738
43 205 25 60 10 8.1
44 240 20 60 10 8.00
45 120 20 60 9 10.1

Chronométrages ont était fait en date du 6 avril dans le Conveyor Belt pour la foration du
front de la galerie.

 TABLEAU N°7 : Représentant les chronométrages dans le Conveyor Belt avec


le jumbo boomer M2C

N° MANŒUVRE DE TRAIN FORATION TIGEAGE/D


FORATION (sec) D’ALLONGE PAR BARRE ETIGEAGE
(sec) (sec) (min)
1 120 15 60 7
2 30 14 65 5
3 25 12 65 8
4 20 15 120 4
5 20 13 65 8
6 25 15 60 4
7 60 12 60 3
8 20 13 60 4
9 5 20 60 3
10 15 15 45 3
11 20 25 60 5
12 25 20 65 3
13 60 15 60 4
14 60 13 60 3
15 60 10 50 5
16 60 10 60 10
17 60 15 65 8
18 60 13 65 3
19 60 14 65 3
20 60 15 55 2
21 120 20 60 2
22 60 15 60 4
23 60 14 60 5
24 60 12 60 5
25 240 15 45 4
26 60 10 60 6
27 180 14 65 5
27 60 15 60 4
28 60 14 65 5
29 60 12 65 10
31 120 15 120 6
32 60 13 65 11
33 60 15 60 5
35 120 12 60 12
35 120 13 60 8
36 120 20 60 7
37 120 15 45 11
38 120 25 60 6
39 180 20 65 10

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 39


40 120 15 60 5
41 60 13 60 9
42 60 10 50 5
43 60 10 60 6
44 60 15 65 4

a) calcul du coefficient d’utilisation absolu (CUA)

Avec :

HMNT : Les heures de maintenance;


HDEMAR : les heures de démarrage machine ;
TPC : le temps de prise en charge
HM: les heures de marche
HAFFCT: les heures d’affectation machine
HMAD : les heures de mise à disposition
HTHEO: les heures théorique
HFOR: les heures de foration

Ces chronométrage ont était fait en une période allant du 15 avril au 15 mai, au service de
maintenance.

 TABLEAU N°9 : Représentant les chronométrages fait au service


de maintenance

N° HMNT HDEMAR TPC HM HMAD HTHEO HFOR


1 5h 9h00 10’ 2.5h 3h 12 2h
2 1h 9h00 7’ 2h 10h 12 1h
3 2h 8h45 6’ 4h 8h 12 3h
4 2h 8h45 5’ 4h 6h 12 2h
5 3h 9h00 5’ 4h 4h 12 2h
6 1h 8h35 7’ 2h 7h 12 2h
7 5h 8h30 7’ 4h 6h 12 3h
8 1h 8h00 10’ 2.5h 5h 12 0.5h
9 3h 9h20 5’ 4h 7h 12 3h

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 40


10 3h 8h30 10’ 3h 5h 12 2h
11 3h 8h00 9’ 3h 8h 12 2h
12 2h 8h40 6’ 3h 5h 12 2h
13 3h 8h10 10’ 4h 6h 12 2h
14 3h 8h20 10’ 3.75h 7h 12 2h
15 0.75h 9h00 8’ 2h 5h 12 1.5h
16 5h 7h00 9’ 6h 10h 12 4h
17 0.5h 9h00 7’ 9h 10h 12 6h
18 - 8h50 7’ 10h 11h 12 7h
19 2h 8h30 13’ 7h 8h 12 5h
20 2h 8h40 10’ 4h 6h 12 2h
21 5h 9h30 10’ 3h 4h 12 2.5h
22 2.5h 9h20 10’ 5h 5.6h 12 3.6h
23 0.25h 8h50 10’ 4h 8h 12 2h
24 2h 8h35 7’ 6h 7h 12 4h
25 3h 8h30 10’ 7h 9h 12 4.5h
26 1.5h 8h20 5’ 3h 5h 12 5h
27 0.75h 9h05 5’ 5h 8h 12 3h
28 2h 9h08 10’ 5h 7h 12 6h
29 2h 9h34 10’ 4h 8h 12 1.5h
30 1h 9h12 7’ 3h 4h 12 2h
tot 65.65h 261h39 3h54 1625h15 202.6h 360h 90.1h
n 30 30 30 30 30 30 30

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 41


c.1 la moyenne du (HMAD)

i. Nombre de classe

k=1+ = 5.9 soit 6 classes

ii. Etendue de classes

d * = w = 11– 3 = 9

iii. Amplitude

a= = 1.8

iv. Etendue de travail

d * = 1.8x 6 = 10.8

v. Limites réelles de classes

a. Limite inférieure

Li = 3 - = 2.1

b. Limite supérieure

Ls = 11 + = 11.9

 TABLEAU N° 10 : Représentant le groupement des données en


classes :

Numéro LRC Xi Ni ni. Xi


1 [2.1 – 3.9 [ 3 1 3
2 [3.9 – 5.7 [ 4.8 8 38.4
3 [5.7– 7.5 [ 6.6 9 59.4
4 [7.5 – 9.3 [ 8.4 8 67.2
5 [9.3– 11.1 [ 10.2 4 40.8
Total 208.8

Tmoy HMAD

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 42


= 6.96 heures

Calcul du coefficient d’utilisation absolu

CUA = CMA x CUE

Avec :

 CMA : coefficient de mis à disposition ;


 CUE : coefficient d’utilisation effectif.

Or le CMA =

Avec :

 HMA : les heures de marche

Considérons que HP = les heures possibles en un poste est de 12 heures ;

Alors le CMA = = 0.58

 CUE =

Or les heures d’utilisation effective (HUE) = HMD – HIMP

HUE = 6.96 – 1 = 5.96 heures

Donc le coefficient d’utilisation effective sera :

CUE =

On aura en fin : CUA = 0.58 x 0.11 = 0.63

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 43


A. Calcul du rendement pratique

Pour arriver à déterminer le rendement pratique du jumbo, nous avons chronométrer


tous les temps qui rentre dans le temps de cycle de cette dernière. En vue de déterminer le
temps de cycle moyen pour forer un trou, nous avons utilisé ma méthode statisticien
LIORZOU en considérant 45 échantillons de trous.

1. Avec le jumbo boomer 282


a. Calcul du temps de cycle moyen avec le jumbo boomer 282

(cfr tableau 3)

i. Nombre de classes

k=1+ = 5.51 soit 6 classes

ii. Etendue de classes

d * = w = 16.3– 8.1 = 8.2

iii. Amplitude

a= = 1.6

iv. Etendue de travail

d * = 1.6 x 6 = 9.8

v. Limites réelles de classes

 Limite inférieure

Li = 8.2 - = 7.4

 Limite supérieure

Ls = 16.3 + = 17.1

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 44


 TABLEAU N° 8: Représentant le groupement des données en
classes :

Numéro LRC Xi Ni ni. Xi


1 [7.4 – 9 [ 8.2 4 32.8
2 [9 – 10.6 [ 9.8 7 68.6
3 [10.6 – 12.2 [ 11.4 18 205.2
4 [12.2 – 13.8 [ 13 8 104
5 [13.8 – 15.4 [ 14.6 6 87.6
6 [15.4 – 17 [ 16.2 2 32.4
Total 530.6

Calcul de la moyenne de temps de cycle =

 n = nombre de classe
 Tcy : temps de cycle

Tcy = = 11.7 minutes

Avec le temps de cycle obtenu nous allons dire que l’engin mettait 11.7 minutes pour
foré un trou de 4 mètres.

b) Calcul de nombre de trou

Le nombre de trou sera obtenu en appliquant la formule de la règle de trois simples :

11.7 minutes 1 trou

1 minute

60 minutes = 5.1 trous/ heure

c) Calcul de mètres forés (mf)

Pour trouver le mètre foré, on fait le produit entre le nombre de trou foré en une heure
et la profondeur d’un trou.

 La profondeur d’un trou = 4 mètres


 Le nombre de trou foré en une heure = 5.1 trous/heure

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 45


mf = 5.1 x 4 = 20.4 mf/heure

NB :

Les études ont été faites en considérant le temps de cycle ;


En considérant la machine dans son état actuelle ;
Avec la mobilité des opérateurs.
 Le rendement théorique de l’engin

Avec :


 mf = le mètre foré, en mètre foré/ heure
 Hf = les heures de foration en heure

On aura :

 Le rendement réel de l’engin

Avec :

 CUA : coefficient d’utilisation absolue

On aura pour le rendement réel :

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 46


2. Avec le jumbo boomer M2C

(cf tableau 5)

a. Calcul du temps de cycle moyen avec le jumbo boomer 282

 Le nombre de classe

k=1+ = 5.51 soit 6 classes

 Etendue de classes

d * = w = 11.2 – 7.1 = 4.1

 Amplitude

a= = 0.82

 Etendue de travail

d * = 0.8x 6 = 4.92
 Limites réelles de classes

 Limite inférieure

Li = 7.1 - = 6.69

 Limite supérieure

Ls = 6.69 + 4.92 = 11.61

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 47


 TABLEAU N° 11 : Représentant le calcul de la moyenne de temps
de cycle (Tcy)
Numéro LRC Xi Ni ni. Xi
1 [6.69 – 7.51 [ 7.1 1 7.1
2 [7.51 – 8.33 [ 7.92 7 55.44
3 [8.33– 9.15 [ 8.74 14 122.36
4 [9.15 – 9.97 [ 9.56 10 95.6
5 [9.97– 10.79 [ 10.38 8 86.4
6 [10.79 – 11.61 [ 11.2 5 56
Total 422.9

Moyenne de Tcy = = = 9.3 minutes

b. Calcul de nombre de trou

Nous allons appliquer la règle de trois simples :

9.3 minutes 1 trou

1 minute

60 minutes = 6.5 trous/ heure

c. Calcul de mètre foré (mf)

Remarque : Le taux d’avancement de la galerie est 4 mètres à chaque minage ; tandis


que le jumbo boomer M2C foré généralement un trou de 6.1 mètres mais ce dernier était
utiliser en forant le trou de 4 mètres.

 La profondeur d’un trou = 4 mètres


 Le nombre de trou foré en une heure = 6.5 trous/heure

mf = 6.5 x 4 = 26 mf/heure

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 48


d. Le rendement du jumbo boomer M2C

1) Le rendement théorique

Avec :


 mf = le mètre fore en mètre foré/ heure
 Hf = les heures de foration en heure

On aura :

e. Le rendement réel de l’engin

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 49


III. 3 Synthèse de comparaison du jumbo boomer M2C et 282

 TABLEAU N°12: Représentant la synthèse de comparaison

PERIODE DU 12/04/ AU 12/06/2019


MINE SOUTERRAINE DE KAKULA A KAMOA
SERVICE DE FORATION HORIZONTALE

N° : Description Jumbo boomer Jumbo boomer M2C écart


282

1 Le temps de cycle (Tcy) 11.7 minutes 9.3 minutes 2.4 minutes


2 Le nombre de trou foré/heure 5.1 trous/ heure 6.5 trous/heure 1.4 trous
3 Le mètre foré /heure 20.4 mf/heure 26 mf/heure 5.6 mf/heure
4 Les heures de mise à disposition 6.96 heures 6.96 heures -
5 Le coefficient d’utilisation absolu -
6 Le rendement théorique 63.1mf/heure

7 Le rendement réel 39.8mf/heure

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 50


CONCLUSION GENERALE

Nous voici arriver au terme de notre travail de fin de cycle qui a porté sur l’étude
comparative des performances des engins de foration horizontale dans la mine souterraine de
Kakula, cas du Jumbo Boomer M2C et 282.

Au vu de la problématique soulevée au début de ce travail, les objectifs initiaux de


cette étude étaient les suivants :

Déterminer le rendement de chaque machine ;


Faire une étude comparative de deux machines ;
Tirer les conclusions tout en proposant des solutions optimales.

Après les analyses, nous avons obtenu d’une manière synthétique les valeurs qui
démontrent la performance de ces deux engins dont le jumbo boomer M2C avait un
rendement réel de contre qui constitue le rendement
réel du jumbo boomer 282. En voyant ces résultats, il y a eu un écart de 39 mf/heure, ce qui
ne pas bon pour l’optimisation du cout de production lorsqu’on utilise le Jumbo Boomer
282.

C’est ainsi que, nous suggérons à l’entreprise :

De mettre en permanence une équipe qualifiée qui suivra avec rigueur le


respect des heures de marche de la machine.
D’utiliser au plus cette machine (M2C), car elle permet une excavation de
la plus haute qualité avec un faible cout d’exploitation, il est productif,
fiable et très efficace.

En fin nous n’avons pas la prétention d’avoir fait une étude parfaite, nous avons par
contre tenté de donner tout au long de notre étude les performances de ces deux engins dans
l’évolution de la galerie. Toute remarque ou suggestion sera la bienvenue.

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 51


Recommandations

D’améliorer le service de maintenance pour le jumbo hydraulique, la


formation des spécialistes hydrauliciens, vérification de différentes
pressions ;
Améliorer les conditions d’utilisation en respectant les différentes heures
évoquée ci-haut par les opérateurs, ainsi que les coordonateurs et
superviseurs ;
Recyclage des opérateurs jumbo.

LUBOBO BANZA Kennedy travail de fin de cycle octobre 2019 52


BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGES

CHIYEY KANIK TESH: Machines minieres tome 1’’ I.S.T.A Kolwezi,


edition RR & A publishing Sandton RSA august 2013.
Pr Thierry Dutoit : Foration et Minage, Faculté polytechnique de Mons, 2005

2. COURS ET PUBLICATION
ASS KAYEYE MAHAMBA J.P: cours de fragmentation I.S.T.A Kolwezi
IIIem graduat Géomines 2018;
ASS LUMBWE MUKUNA : cours de probabilité statistique I.S.T.A
Kolwezi IIem graduat 2017 ;
Pr KAMULETE MUDIANGA P : cours d’exploitation de mine à ciel
ouvert UNILU, faculté de polytechnique édition 2010.
3. INTERNET

Http//: www. Accounts. Google. Com


Www. Atlas Copco. Com.

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APPENDICE

Boomer 282 : c’est une marque de machine de forage horizontal fabriquée par ATLAS
COPCO.

Boomer M2C : fabriquée par ATLAS, c’est une série de machines fabriquées récemment.

Conveyor Decline : est la principale galerie destinée à évacuer les minerais par le convoyeur
(bande transporteuse). Elle est en parallèle avec la SD (Service Decline).

Service Decline : c’est la principale galerie inclinée qui donne accès dans la mine. Elle permet
l’entrée et la sortie. Appelée aussi, galerie de service.

Conveyor Belt :

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