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(KAMOA)
I.1. INTRODUCTION
Il est toujours nécessaire de connaitre avec précision le cadre d’étude du point de vue
géographie, historique et géologique (générale et locale),c’est ainsi que dans ce chapitre il
est question de présenter l’entreprise Kamoa Copper , de donner un bref aperçu de son
historique, de parler du contexte géologique, de sa minéralisation et de son relief ainsi que de
son hydrographie.
KAMOA est un partenariat entre Ivanhoé mines, Zijin Mining Group Co, et le
gouvernement Congolais, son gisement a été découvert en novembre 2015, et est localisé dans
la ceinture cuprifère d’Afrique, en République Démocratique du Congo dans la province du
Lualaba.
Ce projet constitue le plus grand gisement de cuivre jamais découvert sur le continent
Africain et le quatrième plus grand gisement de cuivre jamais découvert à l’échelle mondiale
avec une réserve totale KAMOA-KAKULA évaluée à 33 millions des tonnes de cuivre. Une
étude de préfaisabilité, publiée sur le site de Kamoa, tablait sur une production de 6,1 millions
de tonne de concentrés de cuivre sur une période de 24 ans a raison de 254 000 tonnes de
concentrés de cuivre produites par an.
I.3. LOCALISATION
La région de Kamoa se situe dans le secteur Sud-Est du grand Katanga dans la province
du Lualaba, ville de Kolwezi. Le gisement à exploiter est situé à 27 km de la ville de Kolwezi.
La direction de KAMAO est localisée aux coordonnées géographiques suivantes :
La mine souterraine de KAKULA dont il est question dans ce mémoire est localisée
aux coordonnées géographiques suivantes :
1
10°53’14.08’’ de latitude Nord
25°11’50.43’’ de longitude Est
1446 m d’altitude
2
I.4. HISTORIQUE
Le gisement de cuivre de Kamoa a été découvert en 2008 mais son estimation a été mise à
jour en 2010, 2011, 2012, et en 2014 ; et le gisement à haute teneur en cuivre, celui de Kakula
en 2015. Les ressources minérales indiquées de Kakula sont considérées depuis novembre 2016
et le rapport technique sur les ressources de Kamoa 2016 qui comprend une première estimation
de ressources pour le gisement de Kakula a été déposer en janvier 2017. Ainsi les travaux
techniques de la mine souterraine de Kakula se résument en quelque date importante ci-
dessous :
3
I.5. CONTEXTE GEOLOGIQUE
Les gisements de cuivre stratiformes de la ceinture cuprifère d'Afrique centrale sont situés
dans des roches méta sédimentaires néoprotérozoïques du super-groupe du Katanga, qui ont
été déposées dans un bassin intracratonique en extension créé lors de l'éclatement du
supercontinent de Rodinia (Porada et Berhorst, 2000). Le sous-sol du Copperbelt est composé
de granites, de gneiss et de schistes d’époque Eburnean (environ 2200-1800; de Waele et al.,
2003) qui sont localement superposés de manière discordante par des schistes Muva Super
group et des quartzites d’âge Kibarien (environ 1350- 950; Kokonyangi et al., 2004). Le
super-groupe de Muva est envahi par des roches magmatiques telles que le granite de Nchanga
et le granite de Lusaka (c. 865 Ma; Hanson et al., 1994) fournissant une limite d'âge inférieure
pour le dépôt sédimentaire du super-groupe du Katanga.
Au Congo, le groupe Roan est composé de quatre sous-groupes, les sous-groupes RAT
("Roches ArgiloTalqueuses", R1), Mines (R2), Dipeta (R3) et Mwashya (R4). La figure I.3
ci-dessous présente la carte géologique généralisée de la ceinture cuprifère d'Afrique
centrale.
4
Sur la carte de la figure I.3,le gisement de Kamoa (étoile noire) se trouve à la limite ouest du
bassin du Katanga, adjacent aux gisements de Kolwezi, dans le sous-groupe du grand
conglomérat du groupe de Roan, stratigraphiquement supérieur aux gisements de Kolwezi,
situé à proximité.
La ceinture cuprifère congolaise s'étend en arc de cercle de Lubumbashi à l'est, vers le
nord jusqu'à Tenke Fungurume, puis à l'ouest jusqu'à Kolwezi. Les gisements de cette zone
sont situés dans les roches carbonatées de la série Mines (Cailteux, 1994). La région des
Dômes s'étend de l'ouest de la ceinture de cuivre zambienne à travers les gisements Kansanshi
(Broughton et al., 2002) et Lumwana (Bernau, 2007; Scott et Hitzman, unpub. 2010) jusqu'au
gisement Kalumbila (Sentinel), à l'ouest (Steven et Armstrong, 2003). Les gisements de
cuivre dans cette région se trouvent dans une gamme de positions stratigraphiques allant du
contact entre le socle métamorphique et les sédiments silicoclastiques basaux du Katanga
(Lumwana) jusqu'aux unités de Mwashya-Grand Conglomerate (Kanasanshi). Le gisement
Kamoa (étoile noire) se trouve à la limite ouest du bassin du Katanga, adjacent aux gisements
Kolwezi, dans le sous-groupe du grand conglomérat du groupe de Roan, stratigraphiquement
supérieur aux gisements de Kolwezi, situé à proximité.
Le sous-groupe Mines est le principal hôte minier de la ceinture de cuprifère du
Congo. Au-dessus du sous-groupe des mines se trouvent les sous-groupes de Dipeta et de
5
Mwashya, les groupes Nguba et Kundelungu sus-jacents sont tous deux des séquences
régressives composées de diamictites, de roches carbonatées et de roches siliclastiques
carbonatées (Batumike et al., 2006).
La majorité des gisements de cuivre connus dans la ceinture cuprifère congolaise sont
encaissés dans des fragments de roches carbonatées du sous-groupe Mines et la minéralisation
est généralement présumée avoir été fragmentée (François, 1973; Cailteux, 1994; Selley et
al., 2005). Contrairement à d’autres gisements de la ceinture cuprifère congolaise, le gisement
de cuivre Kamoa est encaissé dans des roches silicico-slastiques intactes du sous-groupe
Nguba, au sud du sous-sol Nzilo (François, 1973, 1992; Broughton et Rogers, 2010). Kamoa
est adjacent à une vaste structure orientée Nord -Nord-Est qui définit la frontière entre le pli
externe fortement tectonisé et la ceinture de poussée à l'est et la séquence sédimentaire plate
de l'avant-pays occidental à l’ouest. La compression pendant l’orogenèse lufilien a entraîné
un mouvement sinistral (dirigé vers le nord) à l'est de cette structure et la formation d'une
série de plis serrés le long de ce corridor structurel (Broughton, comm. Pers., 2010). La marge
occidentale du bassin du Katanga s'étend du sud-ouest de la région de Kamoa jusqu'au nord-
ouest de la Zambie (Key et al, 2001) où elle contient des roches sédimentaires relativement
non déformées et des basaltes et gabbros de l'âge du Mwashya.
Le gisement Kamoa a été découvert dans une zone auparavant considérée comme non
stratégique pour les grands gisements de cuivre (Broughton et Rogers, 2010).Bien que les
gisements de Kolwezi se trouvent dans le sous-groupe des mines du Néoprotérozoïque
(François, 1973; Cailteux, 1994), le gisement Kamoa est hébergé dans le grand conglomérat
stratigraphiquement supérieur du groupe Nguba (Broughton et Rogers, 2010). La figure I.4
ci-dessous présente la localisation du gisement de Kamoa sur la ceinture cuprifère d'Afrique
centrale.
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Les limites du dépôt sont actuellement indéfinies. Les forages indiquent que le gisement
s'étend au moins à 5 km à l'ouest et à environ 10 à 15 km au nord et au sud de la zone d'étude
actuelle. Avec une valeur limite de 1% Cu, la zone minéralisée hypogène s'étend sur 81
km2 d'épaisseur variant de 2 à 15 mètres (Broughton et Rogers, 2010).
Les roches du socle exposées au nord de Kamoa dans le bloc Nzilo sont constituées de
quartzites datant de l’âge de Kibarien, de siltstone et de grès ferrugineux peu métamorphosés
et de roches mafiques mineures (François, 1973; Broughton et Rogers, 2010).
Les données aéromagnétiques suggèrent que le gisement Kamoa est délimité à l'est
par une structure régionale majeure orientée nord-nord-est, appelée structure Kansoko, qui
forme un monocline à pendage est qui marque la limite ouest des roches katanguien plus
étroitement repliées et marque probablement le bord structurel.La limite ouest du gisement
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Kamoa est délimitée par la faille West Scarp située du côté ouest et descendant vers l'oues.La
comparaison de la stratigraphie à travers la faille suggère que celle-ci n'était pas active pendant
le dépôt du sous-groupe supérieur de Mwashya et des groupes inférieurs de Nguba (Broughton
et Rogers, 2010).Kamoa semble donc occuper une place importante le long du bord occidental
du bassin du Katanga. Dans la zone du gisement de Kamoa, des failles conjuguées s'abaissent
au sud. L’épaississement des couches au sein du sous-groupe du grand conglomérat suggère
que plusieurs de ces failles présentaient un mouvement sédimentaire. Les roches hôtes
faiblement plongeantes du groupe inférieur de Nguba, ainsi que le mur de fond du sous-groupe
Mwashya, sont localement coupés par une foliation verticale qui varie en intensité à travers
le gisement.
Des flux basaltiques, des brèches d'oreiller et des hyaloclastites, ainsi que des roches
ignées mafiques texturées gabbroïques et diabasiques se produisent dans le sous-groupe de
Mwashya, près de la base du Grand Conglomérat, au nord-est du gisement Kamoa (Broughton
et Rogers, 2010). Les roches mafiques apparaissent sous forme de clastes dans certains
conglomérats du sous-groupe de Mwashya et de diamictites de Grand Conglomerate, mais les
clastes peuvent également être dérivés de roches mafiques lithologiques similaires. Ces roches
sont interprétées comme étant corrélatives avec les autres occurrences de roches mafiques du
groupe de Mwashya supérieur de la Zambie et du Congo (Broughton et Rogers, 2010; Key et
al., 2003).les figures I.5 et I.6 ci-dessous présente la carte géologique de la région du
gisement Kamoa.
8
Les roches sédimentaires sont peu profondes et plongent loin des dômes de Kamoa et
de Makalu. La zone du gisement de Kamoa est interprétée comme un vaste monocline allant
de l’ouest avec la zone structurelle de Kansoko directement à l’est interprétée comme la limite
du bassin du Katanga et la ceinture de plis et de chevauchements Externe.
Dans les deux sections, la diamictite la plus fine et la plus fine du grand conglomérat
(Ng 1.1.1) recouvre nettement les grès et les siltstones du sous-groupe de Mwashya et contient
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la majorité du gisement de minerai. La partie inférieure de la séquence du Grand Conglomérat
contient deux couches de siltstone pyritiques stratifiées continues (Ng 1.1.2 et Ng 1.1.4) dans
toute cette partie du gisement. Les lentilles turbiditiques discontinues sont présentes dans
l’emballage en diamictite. Celles-ci sont interprétées comme représentant les dépôts en
chaîne. L'épaississement vers le sud de l'ensemble de diamictite entre les siltstones pyritiques
stratifiés Ng 1.1.2 et Ng 1.1.4 (coupe B) suggère un affaissement sédimentaire descendant vers
le sud, bien qu'aucune faille sédimentaire non équivoque n'ait été localisée.
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Figure I. 7: Grès de mur de Mwashya
La minéralogie des grains des roches du sous-groupe Mwashya dans la zone d'étude
comprend principalement des feldspaths de quartz et de potassium contenant moins de
muscovite, de chlorite et de biotite, ainsi que des minéraux lourds tels que la tourmaline, le
rutile et la magnétite. En raison de la similitude de l'assemblage minéral avec la diamictite
sus-jacente, il est probable que beaucoup de ciments et de micas dans les roches ont été formés
à la suite de processus d'altération secondaire.
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est peu probable que les sédiments du sous-groupe Mwashya aient été lithifiés au début du
dépôt du Grand Conglomérat (Broughton, comm. Pers.2011).
Le grand conglomérat semble être relativement réduit par rapport au grès du sous-
groupe hématiteux terrestre sous-jacent d’hématite terrestre. La limite d'oxydo-réduction au
contact de ces unités constitue le contrôle fondamental de la précipitation de sulfure de cuivre
à Kamoa. La minéralogie du sulfure de cuivre à Kamoa est zonée verticalement par rapport à
cette limite redox. La chalcocite et / ou la bornite se trouvent à la base du grand conglomérat,
la chalcopyrite plus haut dans la section, suivie stratigraphiquement vers le haut par la pyrite
et la sphalérite mineure et / ou la galène. Cette zonation des minéraux sulfurés est typique des
gisements de cuivre stratiformes encaissés dans des roches sédimentaires (Hitzman et al.,
2005). Un zonage similaire peut se produire latéralement à Kamoa, mais il est plus mal
contraint en raison de l’ampleur actuelle des forages. Dans la zone d'étude, les teneurs en
cuivre et l'épaisseur de la zone minéralisée augmentent vers l'est. L'épaisseur totale de la zone
de sulfure hypogène à une limite de 1% Cu varie de 2 à 15 m dans la zone d'étude.
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La précipitation des sulfures à Kamoa s'est déroulée en deux étapes principales. La
plus ancienne a eu lieu pendant la diagenèse et a formé une abondante pyrite framboïdale et
cubique. La pyrite framboïdale et la cubite secondaire sont plus abondantes dans les siltites
pyriteuses stratifiées. Bien que certaines lentilles turbitidiques puissent contenir une
importante pyrite framboïdale et secondaire, elles semblent être relativement rares dans les
couches de diamictite.
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l'altération (Hitzman, comm. pers., 2011). Ainsi, les textures minérales à base de sulfure de
cuivre peuvent indiquer que la minéralisation a eu lieu relativement tôt, peut-être pendant le
dépôt du Grand Conglomérat.
Le site de Kamoa bénéficie d’un climat tropical caractérisé par l’alternance d’une saison
des pluies qui s’étend de mi-octobre à mi-avril et d’une saison sèche couvrant le reste de
l’année. Des précipitations d’environ 1225 mm sont enregistrées chaque année dans la région,
les précipitations maximales sont enregistrées entre décembre et février.
La température moyenne de l'air reste très similaire toute l'année, avec une moyenne
d'environ 22 ° C. Les températures annuelles moyennes au voisinage du gisement de Kamoa
varient entre 16 ° C et 28 ° C, la moyenne étant de 20,6 ° C, sous ce climat la région de Kamoa
a pour végétation la savane boisée.
I.9. CONCLUSION
Le gisement Kamoa est riche en cuivre avec du zinc, une teneur en plomb moindre et
du cobalt insignifiant.En revanche, les gisements de Kolwezi contiennent du cobalt en
abondance et peu ou pas de zinc ou de plomb.
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CHAPITRE II : TRAVAUX DE DEVELOPPEMENT PRIMAIRE
DANS UNE MINE SOUTERRAINE
II.1 INTRODUCTION
Les travaux de développement primaire dans une mine souterraine consistent à creuser
des voies souterraines qui permettront l’accès aux gisements et seront utilisé pour le transport
du minerai et des stériles, ainsi que pour le personnel, les équipements et matériels des services,
il est également utilisé comme voie d’aérage.
Les travaux de développement primaire dans une mine souterraine sont englobés dans
la partie géologique qui comprend la description des conditions naturelles de la roche entre
autres ses caractéristiques géotechnique.
La reconnaissance géologique ;
La reconnaissance hydrogéologique ;
La reconnaissance géotechnique.
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A. Reconnaissance par tranchées et puits
Les tranchées sont creusées par des engins des travaux publics, tels que de petites pelles
mécaniques et dont les emplacements se font par un quadrillage systématique. Ces tranchées se
font dans des zones de lignes structurales et sensibles.
D’après les normes de creusement des ouvrages souterrains, plus précisément dans le cas
des inclinées ou d’une rampe, ses sondages doivent se faire à une profondeur de 6 à 10 mètres
dans une niche à la perpendiculaire de la ligne centrale de l’ouvrage et à chaque 200 mètres.
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Les sondages carottant nous conduit aussi à faire des études géotechniques pour obtenir
des renseignements détaillés sur les propriétés physico-mécaniques de la roche.
Etant donné que le RQD est une estimation numérique de la qualité du massif rocheux,
ce dernier conduit à des recommandations sur le choix de dimensions et du type de soutènement.
Cependant cet indicateur peut être trompeur dans une dimension : pour un même massif
stratifié, on pourra conclure à une RQD de 0% ou de 100% au même endroit selon l’inclinaison
du forage (figure II.1). Il est donc important de repérer la direction et l’inclinaison des forages
puis de corréler les résultats entre eux, il convient aussi de préciser la longueur et l’orientation.
Il est nécessaire de réaliser des mesures dans plusieurs directions, de choisir judicieusement en
fonction des discontinuités et de l’orientation des ouvrages.
Figure II. 1:Limites du RQD (le terrain stratifié et le banc de front de 9cm d’épaisseur).
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Le RQD permet de donner la classification des roches suivante (DEERE 1964) :
90% < RQD ≤ 100% → Excellent (très bon), densité de fracturation nulle.
75% < RQD ≤ 90% → Bon, densité de fracturation faible
50% < RQD ≤ 75% → Moyen, densité de fracturation moyenne
25% < RQD ≤ 50% → Mauvais, densité de fracturation forte
RQD≤ 100% → très mauvais, densité de fracturation très forte.
D’après les analyses de géotechniciens de Kamoa, le RQD varie entre 72 et 84% pour la
roche de kakula, ça donne donc une bonne tenue de la roche selon le classement décrit ci-haut
Pour chacun de ces paramètres, un indice a été attribué. La valeur de cet indice n’est pas la
même pour tous les paramètres mais a été fixée à des valeurs différentes en fonction de
l’influence estimée par l’auteur sur le comportement du massif (Bienawski 1990).
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La section (largeur × hauteur) ;
La longueur de la ligne centrale ;
La pente, ect.
1. Ligne centrale
La ligne centrale est une ligne qui est déterminée par la topographie, qui définit la direction
de l’ouvrage. C’est un raccordement des points qui est tracé au toit de l’ouvrage par une
peinture.
2. Ligne de niveau
C’est une ligne tracée dans le parement de la galerie pour contrôler le niveau de
l’inclinaison. Les lignes latérales de niveau, de parement devraient être jointes par une ligne à
travers le front d’attaque. A kakula on utilise un niveau de 1,5 m pris à partir du radier.
La section d’une galerie dépend de la compétence du massif et des gabarits des engins
qui doivent y œuvrer. Etant dans une roche de bonne tenue, le problème de stabilité est
minimiser, donc le choix de dimensions sera fait en fonction de l’engin de plus grand gabarit.
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Figure II. 2:galeries services decline (à gauche )et convoyer decline
II.3.1.3 La pente
II.3.1.4 Longueur
Les connexions ;
Les stocks piles ;
Les niches.
1. les galeries
Les deux galeries d’accès de la mine de kakula, creusées à partir de la surface jusqu’au
niveau 111 de la minéralisation, avec une pente d’environ 10%, nous donne une longueur de
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1500 mètres pour chaque galerie. On a donc 3000m à creuser pour les deux galeries. La figure
II.3. Ci-dessous décrit les parties et l’évolution de creusement d’une galerie.
Les connexions sont des ouvrages qui permettent la communication entre les deux galeries
SD et CD, elle facilite les points de chargement et de manœuvre des engins de transport
(bennes). Les connexions sont distantes l’une de l’autre de 150 mètres, ainsi la première est à
150 mètres du box cut à l’entrée.
Dans les 1500m de la galerie, nous y comptons 9 connexions mesurant chacune 10m, c’est
donc la distance qui sépare les deux galeries parallèles. Pour l’ensemble de connexions on a
une longueur de 90m.
3. les stockspiles
Les stockspiles sont des ouvrages faits dans le parement extérieur pratiquement dans le
prolongement des connexions. Ils nous permettent de stocker temporairement les matériaux
excaver et de garer des petits véhicules. On retrouve 9 stocks piles de 8m dans chacune de
galerie, pour les deux nous comptons 18stockspiles qui donne une longueur de 144𝑚.
4. les sumps d’eau (retenue d’exhaure)
Les sumps sont des ouvertures faites dans le parement extérieur, qui permet de collecter et
stoker temporairement les eaux d’infiltrations, de ruissellement et de pompage venu du front
ainsi que de différentes Operations. Ces eaux sont évacuées par pompage relai de sump en sump
jusqu’à l’extérieur de la mine.
Le sumps sont installés à chaque 200m, il y en a de différentes dimensions ; cinq de 5m, et
deux de 10m qui jouent le rôle de décanteur en souterrain, ces ouvrages nous donnent une
longueur de creusement de 90m.
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5. les niches
C’est sont des petites ouvertures faites au parement interne pour abriter des cabines de sous
stations électriques et certains moteurs. On en compte 5 dans chaque galerie ce qui donne 10m
de creusement
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L’abattage à l’explosif est aujourd’hui la technique la plus simple, la moins coûteuse et
la plus répandue dans les mines des roches massives. Elle permet de fragmenter des volumes
importants des roches pour le développement, la reprise et le traitement des matériaux abattu.
Cette méthode regorge plusieurs opérations qui se produisent de manière cyclique à savoir :
Toutes ses opérations sont accompagnées de l’exhaure secondaire qui est indispensable
dans une mine souterraine pour garder le chantier relativement sec.
II.3.2.1.1. Forage
Le forage est une opération qui consiste à créer des cavités dans le massif rocheux au moyen
des outils de forage faisant des trous de mine à des dimension bien déterminées (profondeurs,
diamètres), soit pour y poser des charges explosives, soit pour y placer des boulons de
soutènement.
a. Engin de forage
Généralement dans une mine souterraine on utilise le jumbo pour la foration de diffèrent
trous. Le JUMBO est défini comme une machine hydroélectrique utilisé dans la mine
souterraine pour divers opérations à savoir :
Le forage des trous des mines dans toutes les directions (drilling) ; dans l’opération de
la fragmentation ;
Le purgeage (scaling) ;
La foration des trous de bolt et des câbles bolt dans l’opération de soutènement.
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Ces opérations nous imposent deux types de forage à savoir le forage horizontal et vertical.
Ce type de forage est souvent réalisé dans les travaux de développement mais aussi
exécuté dans l’exploitation dans la méthode par tranche unidescendante foudroyée, sub-level
stoping, chambres et piliers (rooms and pilars), etc.
Il est généralement exécuté en exploitation (dépilage des rings en sub level caving et
surtout en cut and fill) mais aussi dans le creusement des puits et pour le soutènement par
boulonnage et pour le sondage de prospection (sondeuse).
Les deux types de forage ; verticale et horizontale se réalisent suivant un plan donnant
la disposition de trou,leur diamètres, leur longueurs, leur inclinaison, etc. Ce schéma est
différent suivant les résultats recherchés.
Dans la mine souterraine de Kakula, on utilise deux types de jumbo pour les opérations
de forage, le BOOMER 282, l’un à un bras et l’autre à deux bras.
Figure II. 5:Operation de forage des trous de mine (jumbo boomer 282)
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b. Paramètres de forage
FORATION FACE
Le diamètre des trous du bouchon est de 105mm. La maille de forage (E x V) varie, elle
dépend de la qualité de la roche rencontrée.
II.3.2.1.2 Minage
Dans une mine souterraine le minage est une opération qui consiste à désagréger la roche
soit pour le développement primaire (traçage des ouvrages), soit pour la production à une
granulométrie requise pour faciliter la manipulation (chargement et transport et le passage dans
les mailles de concasseur primaire) en utilisant la technique de tir à l’explosif.
a. Paramètres de minage
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Tableau II. 2: Paramètres de minage utilisé à Kakula
Avec :
EXPL.= explosif ;
L.CH.= longueur de la charge ;
L.VIDE= longueur du vide à laisser ;
D.TR.= diamètre du trou ;
L.TR= longueur du trou ;
C.S.= charge spécifique ;
ZONE= partie du schéma de tir.
N.B :
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- Diamètre des trous, pour raison d’adhérence trou-explosif
- Profondeur des trous, en faisant le curage, pour raison d’avancement de la volée
- Positions des trous, pour respect de la maille
- Direction des trous, pour éviter le débordement
- Limites du front, pour respect de gabarit et de la section
- Parallélisme des trous, pour éviter le canon
- Bouchon, pour raison de dégagement et du bon étalement des déblais
- Nombre des trous, pour raison de la quantité des explosifs disponible.
c. Amorçage
L’Ordonnancement des retards consiste à définir la fréquence des tirs, le coup du bouchon
doit prendre le plus petit numéro du retard, suivi des coups de dégraissage, suivi des coups des
parements, ensuite les coups du radier et enfin les coups de la couronne. Les retards sont de
l’ordre des millisecondes et dépend d’un fabriquant à l’autre.
e. Raccordement
On commence par connecter les tubes nonel au cordeau détonant à l’aide des clips ensuite
on connecte le cordeau détonant au détonateur électrique et enfin on connecte le détonateur
électrique à la ligne de tir électrique sous tension zéro.
On ne peut pas faire le raccordement pendant que les autres font l’amorçage pour éviter
l’initiation involontaire.
f. Evacuation du chantier
Après avoir fait le raccordement du système de minage, il faut procéder à l’évacuation des
machines des matériels et des hommes pour éviter les dommages.
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g. Temps de retour sur le chantier après minage
Il est important après le tir, d’observer un temps avant de rentrer sur le chantier pour
permettre aux gaz, fumés et poussières causés par le minage de se dissiper à l’aide de l’air
soufflé par la ventilation. Les éléments provoqués par le minage, sont très nocifs à la santé des
agents œuvrant dans la mine.
Ce temps de retour sur le chantier et fonction de la qualité et la quantité des gaz et fumés
que le minage peut produire et aussi de la qualité de la roche et de la quantité d’explosif utilisée.
II.3.2.1.3 Le déstockage
a. Engins de chargement
Les chargeuses sont des engins d’excavation et de chargement les plus utilisés dans la
mine souterraine et ils sont destinés à travailler dans tout type de terrain.
La mine souterraine de kakula possède une flotte de deux engins de chargement l’un de
série 30LHD (517) et l’autre la R2900G de la firme CATERPILAR ; respectivement de 17 et
de 21 tonnes.
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Figure II. 6:Chargeuse R2900G CATERPILAR
La chargeuse Scoop (truelle, chargeuse), Tram (transporteuse), de série 30, est un engin
de chargement de version LHD destiné aux travaux d’exploitations souterraines de grande
taille, ainsi qu’aux travaux de développement.
Le tableau II.3 reprend les dimensions des différents composants de la machine. Toutes
les dimensions sont données en millimètre et les angles en degré. H1 est la hauteur maximale,
et H2 la hauteur minimal, la largeur de la machine avec godet fait 3080mm.
Tableau II. 3:Caractéristiques technique de la chargeuse
b. Engins de transport
Le transport est l’un des principaux problèmes productifs de la mine. Son importance dans
les mines est le déplacement des masses abattues de minerais utiles et stériles à partir du front
d’attaque vers le point prévu pour le stockage et aussi une livraison continue, sure et
économique du minerai à l’atelier de traitement et en même temps l’acheminement à partir de
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la surface de la mine jusqu’aux lieux de travail des matériaux, machines et engins nécessaires
ainsi que le transport du personnel.
Les engins de transport les couramment utilisés dans une mine souterraine sont
les suivants :
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du type d'excavation et des considérations économiques. Toutefois, ces systèmes ne sont fiables
que s'ils sont convenablement installés et demeurent efficaces après leur pose.
A kakula le boulonnage est utilisé pour la stabilité des excavations. C’est une technique
de soutènement du terrain couramment utilisées dans l'industrie minière et dans le génie civil. Il
consiste à introduire dans un trou de mine une tige en acier sur toute sa longueur rendu solidaire au
terrain par encrage ; La figure II.8 ci-dessous donne une illustration du boulonnage.
31
a.2. Les Câbles
Etant donné l’efficacité du soutènement par boulonnage, on a cherché à utiliser cette
technique pour des cavités de grande dimension et sur les carrefours des ouvrages. Cela
nécessite d’implanter des boulons de grande longueur. C’est pourquoi s’est développée la
technique des câbles scellés au ciment. Cette technique n’est autre que celle de l’ancrage reparti
ou la tige d’acier rigide est remplacée par un ou plusieurs câbles.
b. Evaluation du soutènement
Evaluer un soutènement c’est l’analyser, l’éprouver et chercher à savoir s’il est bon ou pas.
Le boulonnage est encore couramment dimensionné à l'aide d'approches empiriques qui
permettent de faire une première estimation du schéma à mettre en œuvre (type, longueur,
diamètre...). La validation de ces choix par des méthodes de calcul reste encore approximative,
il est donc nécessaire de procéder à des essais in situ et à une surveillance systématique pour
évaluer les différentes sollicitations sur les boulons. On peut dons distinguer deux types de
sollicitation:
Un effort de traction dans l’axe du boulon ;
Un effort de cisaillement.
Le comportement des boulons sous l’action de ses sollicitations simple peut être étudié
et mesuré au moyen de deux types d’essais à savoir, l’essai d’arrachement ou essai de traction
et l’essai de cisaillement. La figure II.9 ci-dessous donne une illustration de l’essai
d’arrachement pour l’évaluation du soutènement.
32
Les paramètres de boulonnage retenu pour la mine souterraine de Kakula sont :
Maille 1.2×1.4 (m)
Longueur d’ancrage : 2.4(m)
Densité : 2.7
La topographie joue un rôle important dans une mine souterraine, car elle intervint avant
toute opération de minage, elle nous permet de repérer et de tracer les lignes d’orientations
notamment ; la ligne de niveau et la ligne centrale. Aussi le service topo nous permet de
matérialiser les trous au front pour le forage de trous de mine selon le schéma de tir.
Ce service est l’interface entre le bureau d’étude et l’exploitation (MWABU).
II.4 .CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons donné un aspect géologique et technique des travaux de
développement primaire de la mine souterraine de kakula. En conclusion nous retiendrons que
l’acces au gisement de Kakula se fera par deux incline, l’incliné conveyor decline de section
5*7 et l’incliné service decline de section 5*6 ; les travaux de développement de ses accès se
fait par forage et minage ; une combinaison d'unités LHD517 R2900 G et des bennes sandvick
TH551i de 50 tonnes est utilisé pour le transport des steriles abattu.
La roche étant de bonne tenue (RQD variant entre 72 et 84%), le boulonnage est utilisé
pour le soutènement de ses accès.
33
CHAPITRE III : ANALYSE DES OPERATIONS DES TRAVAUX
PREPARATOIRES (DEVELOPPEMENT PRIMAIRE) POUR
L’EXPLOITATION DU GISEMENT DE KAKULA
III.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre nous allons faire une analyse de l’exécution de différentes opérations
de creusement de la galerie convoyer Decline CD.
III.2. METHODOLOGIE
Les opérations de creusement ont une durée bien déterminer de manière théorique sur
base de laquelle le projet a été élaboré. Cette analyse sera faite en déterminant sur chantier la
durée des opérations qui entrent en jeu, notamment ; le forage des trous des mines, chargement
de trous, déstockage, soutènement, service topo, …
L’objectif est de déterminer le temps moyen de cycle des opérations dans un poste de
travail, pour y parvenir, nous allons cheminer comme suit :
34
Numéro Temps cycle forage (secondes)
01 162
02 157
03 132
04 174
05 154
06 186
07 217
08 143
09 167
10 160
11 213
12 189
13 156
14 150
15 177
16 168
17 162
18 187
19 157
20 179
21 198
22 201
23 210
24 188
25 175
26 176
27 182
28 145
29 156
30 163
La variation du temps de forage au cours de ce trentes derniers jours est illustrée par la
courbe de la figure III.1
35
250
200
150
100
50
0
0 5 10 15 20 25 30 35
10
𝐾 =1+ log 34 = 5,6 ≈ 6
3
𝐸 85
𝐴 = 𝐾−1 = 6−1 = 17.
𝐧𝐢 ̅)² 𝒏
N° de Limites de Valeur 𝐧𝐢 𝐅𝐢 = Moyenne (𝐗 𝐢 -𝐗 ̅) 𝟐
𝐍 ∑ 𝐅𝐢 (𝐗 𝐢 − 𝐗
classes classes centrale 𝐅𝐢 𝐗 𝐢 𝒊=𝟏
𝐗𝐢
36
La durée moyenne de l’opération de forage de diffèrent trous de mine dans l’incliné CD
est 169,9 soit 170 secondes, et l’écart type de cette série de chronométrage est de 27,27secondes.
Le temps effectif pour forer 58 trous en CD est : 170 X 58=9860 sec, soit 2h44min.
Le chargement des explosifs se fait par un engin qui pompe de l’émulsion dans les trous
de mine. Le tableau ci-dessous nous montre la série de chronométrage de chargement par trou.
1 17 21 38
2 15 22 37
3 18 23 41
4 21 24 45
5 23 31 54
6 14 21 35
7 17 25 42
8 19 27 46
9 21 31 52
10 14 28 42
11 17 22 39
12 17 28 45
13 22 22 44
37
14 23 28 51
15 21 29 50
16 19 32 51
17 14 24 38
18 18 22 40
19 25 24 49
20 12 23 35
21 21 33 54
22 17 34 51
23 21 25 46
24 15 27 42
25 17 23 40
26 19 23 42
27 22 29 51
28 14 28 42
29 17 25 42
30 14 27 41
38
60
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35
10
𝐾 =1+ log 34 = 5,6 ≈ 6
3
𝐸 = 𝑋𝑚𝑎𝑥 − 𝑋𝑚𝑖𝑛 = 54 − 35 =19
𝐸 19
𝐴= = = 3,8
𝐾−1 6−1
𝐧𝐢 ̅)² 𝒏
N° de Limites de Valeur 𝐧𝐢 𝐅𝐢 = Moyenne (𝐗 𝐢 -𝐗 ̅)𝟐
𝐍 ∑ 𝐅𝐢 (𝐗 𝐢 − 𝐗
classes classes centrale 𝐅𝐢 𝐗 𝐢 𝒊=𝟏
𝐗𝐢
39
̅ = 42,42 ≈ 43𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠
𝐗
𝜌 = √ρ2 = 8,36
La durée moyenne de l’opération de chargement de trous de mine dans l’incliné CD est
42,42 soit 43 secondes, et l’écart type de cette série de chronométrage est de 8,36secondes.
Le temps effectif pour charger 58 trous est : 43 X 58 sec= 2494, soit 0.6927min
- Td : temps de déchargement.
- Tr : temps de retour.
40
Les deux chargeuses de kakula ont presque les mêmes performances, nous calculerons
le temps de cycle d’un seul engin.
Le tableau ci-dessous nous donne le temps de cycle, en seconde des engins de chargement.
41
26 81 21 14 17 20 7 160
27 73 15 17 7 16 15 143
28 67 15 12 10 18 12 134
29 63 18 14 10 20 11 136
30 58 15 9 8 18 9 117
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
0 5 10 15 20 25 30 35
Tcycl
10
𝐾 =1+ log 34 = 5,6 ≈ 6
3
𝐸 = 𝑋𝑚𝑎𝑥 − 𝑋𝑚𝑖𝑛 = 160 − 99 = 61
𝐸 61
𝐴= = = 12,2
𝐾−1 6−1
42
𝐧𝐢 ̅)² 𝒏
N° de Limites de Valeur 𝐧𝐢 𝐅𝐢 = Moyenne (𝐗 𝐢 -𝐗
𝐍 ∑ 𝐅𝐢 (𝐗 𝐢
classes classes centrale 𝐗 𝐢 𝐅𝐢 𝐗 𝐢 𝒊=𝟏
̅) 𝟐
− 𝐗
𝜌 = √ρ2 = 19,6.
Le coefficient de remplissage
Le coefficient de remplissage, est un facteur qui nous renseigne sur le remplissage d’un
godet, il traduit en effet l’écart relatif entre la capacité à refus d’un engin et sa charge utile. Pour
ce cas-ci un godet.
16,667
𝐾𝑟 = × 100 = 86%
19
Ce qui veut autrement dit, que les engins se remplissent à 80% de leur capacité, c’est cette
valeur que nous adopterons.
43
Notion de coefficient de foisonnement
Ainsi, le rendement horaire effectif d’une chargeuse est calculé par la formule suivante :
𝟑𝟎𝟎𝑶× 𝒄𝒈 × 𝑲𝒓 ×𝑪𝑴𝑫
D= ( 𝒎𝟑 /h)
𝑻𝒄𝒚×𝒇
Avec :
Cg : Capacité nominale du godet (𝑚3 )
Kr : Coefficient de remplissage du godet
CUA : Le coefficient d’utilisation absolue
Tc : La durée du cycle moyen
F : le coefficient de foisonnement
3000 : qui représentent le nombre de secondes par heure compte tenu du rendement
horaire fixe de 50/60.
44
Faisons remarquer que le temps de cycle de la chargeuse frontale d’un aller-
retour au lieu de chargement est calculé par l’expression suivante :
1 1
𝑇𝑐 = 𝑑 × (𝑉𝑎 + 𝑉𝑟) + 𝑍 (s)
𝟑𝟎𝟎𝑶×𝟏𝟕×𝟎,𝟖𝟔×𝟎,𝟗𝟎 𝟑𝟎𝟎𝟎×𝟐𝟏×𝟎,𝟖𝟔×𝟎,𝟗𝟎
D’où on a : 𝑫𝟏 = = 233,5𝑚3 /h et 𝐷2 = = 288,5𝑚3 /h
𝟏𝟑𝟎×𝟏,𝟑𝟎 𝟏𝟑𝟎×𝟏,𝟑𝟎
Avec :
CMD : 90%
f : 1,30
Le temps de cycle d’une benne est le temps réalisé par cette dernière en vue d’accomplir un
cycle complet, partant du lieu de chargement jusqu’au lieu de déchargement et vice-versa.
a) Temps de cycle
𝑇𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 = 𝑇𝑣 + 𝑇𝑎
45
N Temps cycle benne (minutes)
1 34
2 26
3 30
4 36
5 28
6 21
7 28
8 32
9 31
10 27
11 25
12 33
13 24
14 22
15 29
16 31
17 28
18 37
19 30
20 27
21 25
22 28
23 35
24 32
25 28
26 23
27 31
28 24
29 25
30 21
46
Temps cycle benne (minutes)
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0 5 10 15 20 25 30 35
𝐧𝐢 ̅)² 𝒏
N° de Limites de Valeur 𝐧𝐢 𝐅𝐢 = Moyenne (𝐗 𝐢 -𝐗
𝐍 ∑ 𝐅𝐢 (𝐗 𝐢
classes classes centrale 𝐗 𝐢 𝐅𝐢 𝐗 𝐢 𝒊=𝟏
̅) 𝟐
− 𝐗
47
̅ = 27,53 ≈ 28𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠
𝐗
𝜌 = √ρ2 = 5,37.
1. Forage
-Manœuvre
2. Injection de la résine
-Manœuvre
3. Injection du boulon
-Manœuvre
4. Serrage de la plaque.
Le chronométrage de l’opération nous a donné différents temps que nous étalons le tableau
ci-dessous :
48
15 34 111 44 36 15 240
16 36 128 47 43 16 270
17 36 134 33 23 20 246
18 42 137 37 25 13 254
19 37 141 38 27 12 255
20 40 120 34 22 15 231
21 43 126 41 28 16 254
22 35 129 41 26 17 248
23 32 132 42 27 16 249
24 37 135 40 26 14 252
25 39 130 37 24 14 244
26 38 143 39 24 12 256
27 29 141 44 28 14 256
28 31 145 36 20 15 247
29 38 140 37 32 16 263
30 40 138 39 36 23 276
Temps de Boulonnage
350
300
250
200
150
100
50
0
0 5 10 15 20 25 30 35
Temps total(s)
49
𝐸 70
𝐴= = = 14
𝐾−1 6−1
𝐧𝐢 ̅)² 𝒏
N° de Limites de Valeur 𝐧𝐢 𝐅𝐢 = Moyenne (𝐗 𝐢 -𝐗
𝐍 ∑ 𝐅𝐢 (𝐗 𝐢
classes classes centrale 𝐗 𝐢 𝐅𝐢 𝐗 𝐢 𝒊=𝟏
− 𝐗̅) 𝟐
𝜌 = √ρ2 = 16.3
Dans la galerie CD, connaissant le nombre de boulons à poser qui est de 30, on a :
30×246=7380 secondes= 𝟏𝟐𝟑 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆𝒔.
A cela il faudra aussi ajouter le temps de gunitage de toit et des parements qui nous prend
environ 1h30 et le temps de purgeage dans le cas où on a des hors profils qui sont d’ailleurs très
fréquent, et ce temps est évalué à environ une heure.
D’où le temps total du soutènement dans SD est estimé à 261 minutes et en CD à 273minutes
≅4 heures.
50
3 46
4 73
5 44
6 37
7 62
8 58
9 77
10 61
11 39
12 47
13 46
14 71
15 68
16 72
17 64
18 49
19 34
20 50
21 56
22 76
23 62
24 46
25 51
26 59
27 36
28 68
29 72
30 65
51
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35
10
𝐾 =1+ log 34 = 5,6 ≈ 6
3
𝐸 = 𝑋𝑚𝑎𝑥 − 𝑋𝑚𝑖𝑛 = 77 − 34 = 43
𝐸 43
𝐴= = = 8,6
𝐾−1 6−1
𝐧𝐢 ̅)² 𝒏
N° de Limites de Valeur 𝐧𝐢 𝐅𝐢 = Moyenne (𝐗 𝐢 -𝐗
𝐍 ∑ 𝐅𝐢 (𝐗 𝐢
classe classes centrale 𝐗 𝐢 𝐅𝐢 𝐗 𝐢 𝒊=𝟏
s ̅) 𝟐
− 𝐗
1 0–34 17 1 0,033 0,561 1417,52 46,77
2 34–42,6 38,3 4 0,133 5,093 267,32 35,55
3 42,6–51,2 46,9 8 0,266 12,47 60,06 15,97
4 51,2–59,8 55,5 4 0,133 7,38 0,722 0,096
5 59,8–68,4 64,1 8 0,266 17,05 89,30 23,75
6 68,4–77 72,9 5 0,166 12,10 333,06 55,28
Total 30 54,65 ρ2 =177,416
̅ = 54,65 ≈ 55𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠
𝐗
𝜌 = √ρ2 = 13,31
52
III.6. Résultats de l’analyse des différentes opérations de travaux préparatoire.
Partant l’analyse des opérations de creusement effectuer ci-haut, les différents temps de
cycles se présentent comme suit :
Le temps moyen de forage + manœuvre : 170secondes/trou.
170
Dans la galerie CD ; 𝑡𝑟𝑜𝑢 × 58 = 9860𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠 ≈ 164,33𝑚𝑖𝑛
Gunitage 90min
Temps moyen service topo : 55min.
Ainsi la durée totale du cycle de creusement sera la somme de temps de cycle de chaque
opération analysée ci haut.
53
Les résultats de temps de cycle des opérations du développement selon le chronométrage du
temps pratique sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Galerie CD 1000m ;
Connexions ; dans les 1000m de creusement, nous y comptons 6connexions de
10m, on a donc 60m ;
54
Stockpile ; on en a 6 de 8m, ça donne 48m ;
Sumps ; on en a 2 de 10m et 3 de 5m, ce qui donne 35m ;
Niches, 3m.
Ce qui nous donne une longueur totale à creusée ; 1000+60+48+35+3=1146 m
Dans une roche relativement tendre, avec un avancement de 3,8m par jour dans un poste
1146
de 12heures, pour réaliser 1146m il faut : = 301,57
3,8
Nous allons calculer le cout par avancement et pour tout le projet des opérations qui
marquent une différence remarquable de la durée d’exécution par rapport au tableau de
KAMOA.
55
1 cout des opérations chronométrées
a. Couts de la fragmentation
COUT FRAGMENTATION
Opération Matériels Cout USD
Forage Jumbo boomer R282 120USD/HEURE
Calcul de couts
Forage de trous de mine ;
Le jumbo R282 travail au cout de 120USD l’heure mais pour forer un front de 58trous il met
2,8heures, ce qui fait un cout de 336USD par avancement.et pour tout
Le projet ; 336× 302 = 101472𝑈𝑆𝐷.
Quantité d’explosif utilisée pour un minage ;
Pour calculer la quantité totale de l’émulsion on utilise les paramètres suivant :
o V : Ecartement ; 1,47m
o E : Espacement vertical ; 0,94m
o 𝐿𝐶𝐶 : longueur de la charge colonne ; 1,69m
o 𝐿𝑐𝑓 : longueur de la charge de fond ; 1,83m
o d : diamètre de trou ; 0,045m
o 𝑁𝑡 : nombre de trous ; bouchon 16, toit 6, parement 10, élargissement 16, radier 10, total
58trous
o 𝐿𝑟 : charge linéaire minimale ; 0,21Kg
o 𝐿 : charge linéaire maximale ; 1,85Kg
o 𝐻 : longueur de trou ; 4m
56
Quantité de l’émulsion :
57
2. Couts des opérations selon le tableau de KAMOA
a. Couts de la fragmentation
Forage de trous de mines
Jumbo R282 : 120× 1,5 = 180𝑈𝑆𝐷 par avancement.
Pour tout le projet on a ; 180× 302 = 54360𝑈𝑆𝐷
Minage
La consommation en explosifs et artifices de mise à feu sera la même car elle ne pas lier à la
notion de temps. On aura donc ce qui suit :
- Consommation en émulsion : 392,48× 𝟑 = 𝟏𝟏𝟕𝟕, 𝟒𝟒𝑼𝑺𝑫
pour tout le projet ça donne : 1177,44× 𝟑𝟎𝟐 = 𝟑𝟓𝟓𝟓𝟖𝟔, 𝟖𝟖𝑼𝑺𝑫
58
III.9 INTERPRETATION DES RESULTATS DE L’ANALYSE
D’après l’analyse des opérations effectuée ci haut, nous avons constaté qu’il y a un
retard de 120minutes ou 2heures comme illustré sur la figure III.6 ci-dessous, ce retard est causé
principalement par les opérations de forage de trous de mines, de chargement de trous et de
l’opération de déstockage de matériaux. Mais en plus de ça, il y a un aspect négligé qui cause
un important retard qu’on ne sait pas contrôler ; c’est la mauvaise organisation de chantier. Il y
a toujours des temps morts qui se crée entre deux opérations successives et de manière répéter
ça crée un problème dans le projet.
Il sera donc impossible à ce rythme de réaliser ce travail pendant 302 jours selon la
limite du projet, sur ce un retard de 26jours sur l’ensemble du projet qui joue négativement sur
les couts des opérations a une valeur de 101230,4USD.
Evolution des operations selon planning kamoa Evolutions des operations pratique
III.10 CONCLUSION
59
60