INTRODUCTION
chargement des déblais : pour les puits
ne mine souterraine est usine
U aménagée dans la couche
superficielle de l'écorce terrestre,
en vue d’extraire de la roche en
place, les minéraux utiles qu’elle
renferme. Son accès nécessite le
creusement de puits, qui est une cheminée
verticale dans le massif rocheux à partir de la
surface, cette activité est appelée fonçage
minier. Foncer un puits consiste à forer des
trous dans le roc avant d’effectuer le sautage. La
roche abattue est ensuite chargée dans un cuffat
à l’aide d’une benne preneuse et remontée à la
surface.
I. LES DIFFERENTS PROCEDES
DE FONCAGE
Avant de creuser un puits, il importe de
sonder soigneusement le terrain à traverser pour
connaître l'importance et l'inclinaison des divers
bancs et étudier les propriétés physiques des
échantillons de roches ramenés par carottage. Il
faut aussi mesurer les niveaux d'eau avec
l'importance des venues.
En fonction de la nature des terrains six
méthodes de fonçage sont utilisées :
➢ La méthode classique par forage et • L’abattage : L’abattage des roches à
l'explosif est un des facteurs essentiels
en terrains non aquifères ou dans la bonne réussite des creusements
généralement dans la roche dure.
➢ La méthode par congélation
➢ La méthode par cimentation
de puits. Il importe d'utiliser un explosif
très puissant, fort concentré et résistant
à I' eau
Ces prodédés sont utilisés dans des On y emploie en général de la nitroglycérine
terrains aquifères. gélatineuse (fig1) et, dans le cas d'une zone
grisouteuse, de la nitroglycérine de sécurité.
En outre nous pouvons également citer
Que l’on introduit dans les trous forés Les
comme autre procédés de fonçage :
diamètres autorisés de cartouches sont de 32 et
➢ Procede triger : il ne peut servir que de 36 mm
pour traverser de faibles hauteurs de
terrains aquiferes.
➢ Procede kindt-chaudron
➢ Le procede de la trousse coupante il
s’emploi lorsque les terrains traversés
sont non seulement tres aquiferes, mais
encore tres ebouleux ; par exemple, on
peut avoir un banc de sable imbibé
d’eau.
II. LES TACHES EFFECTUES LORS
D’UNE ACTIVITE DE FONCAGE Fig1. Nitoglycerine gelatineuse (Google
pictures)
1. Procede classique
• L’enlevement de déblais : qui se fait
Ce procédé se fait en plusieur etapes dont : au grappin manœuvré par les ouvriers
au fond du puits. Ces déblais sont
ensuite chargés dans un cuffat tracte et
 remonte en surface au moyen d’un
treuil. La course de ce cuffat variant
continuellement avec le creusement du
puits, les cables (traction et guidage)
sont rallongés au fur et à mesure de
l’avancement des travaux.
Le creusement se fait par etapes successives(
reprise, retraite ou passes) dans ce procedes les
terrains encaissant etant stables ces reprise
peuvent etre espacées de 15 à 25 metres les
ouvriers au fond sont protegers par un plancher
de securité
Fig 2 : Méthode classique ( Mineur de Fond)
• Le cuvelage : les parios du puits sont
d’abord garnies de planches ou toles et
on reprend le creusement d’une autre
passe.
2. Procede Triger
Les étapes sont les suivantes :
• on ferme l’entrée du puit par une double
cloison ou sas.
• on envoie de l’air comprimé refouler
l’eau dans les fissures du terrain et
l’empeche d’envahir le puits.
Pour le service de foncage les cloisons du sas Fig 3 : Méthode Triger ( Google pictures)
sont munies d’ouvertures fermees par des portes
etranches, qui ne sont ouvertes que l’une apres
l’autre, et jamais simultanément pour que l’air 3. Procede Kindt-Chaudron
comprimé ne s’echappe pas.
Ce procede consiste à creuser le puits comme un
trou de sonde de tres grand diametre, sans
epuiser l’eau et en attaquant le terrain tels que
trepans et cloches de curage. Une fois le
creusement effectués on descend le revetement
forme d’une serie de viroles en fonte qu’on
empile les unes sur les autres et ce n’est qu’apres
sa pose qu’on peut descendre dans le puit.
4. Le procede de la trousse coupante
 Cette méthode fonctionne comme suit :

• On enfonce dans le terrain un tube

étanche qui n’est autre que le
cuvelage ou le revetement definitif du
puits, et à le faire pénétrer à la façon
d’un emporte pieces pour celer.
• on monte le cuvelage au jour assise
par assise et on le force à s’enfoncer
au fur et à mesure de sa construction
en le munissant à sa base d’un sabot
annulaire en acier, et tranchant. C’est Fig.5 : Terrain gelé autour d’un sondage
à ce sabot tranchant qu’on donne le (Mineur de fond)
nom de trousse coupante.
Ce liquide est envoyé dans les trous de la
L'enfoncement de la trousse et du cuvelage sonde à une température inférieure à 0 degré, en
qui la surmonte est provoqué par la pression de général -15 à –20°. L'eau qui imbibe le terrain
vérins à vis ou hydrauliques, ou quelquefois par est congelée au voisinage des trous de sonde, et
le seul poids du cuvelage. Le terrain découpé il se forme autour du puits une, muraille de
par le sabot reflue à l’intérieur du cuvelage, et glace, à l'abri de laquelle on peut exécuter le
on le déblaie soit en épuisant l’eau avec des fonçage avec des venues d'eau très réduites. Il
pompes et en enlevant le terrain à la main : dans faut, bien entendu, faire circuler le liquide
Fig.4 : Méthode de la trousse coupante (Mineur
ce cas, le procédé est à niveau vide ; soit en réfrigérant pendant tout le temps du fonçage et
de fond)
laissant l’eau envahir le fonçage et en enlevant de la pose du revêtement étanche ou cuvelage
le terrain avec des dragues manœuvrées de destiné à empêcher l'eau d'envahir le puits,
l’extérieur : c’est alors un procédé à niveau 5. Procède par congélation lorsque la muraille de glace n'existera plus.
plein.
Ce procédé consiste à creuser autour du puits Les revêtements des puits lors de la traversée
une couronne de trous de sonde, dans lesquels des terrains aquifères peuvent être en fonte,
on descend deux tuyaux concentriques servant à acier ou béton armé. Les assemblages
la circulation d'un liquide à point de congélation métalliques peuvent être à simple paroi ou à
très bas. double paroi.

Fig. 6 : Revêtement en béton d’un puits de mine
(Google Picture)
6. Procédé par cimentation
Ce procédé consiste à creuser des trous de
sonde (allant de 40 à 600m de profondeur)
autour du puits, et à y injecter un mélange d'eau
et de ciment (lait de ciment). Le ciment pénètre
dans les fissures du terrain et, en faisant prise, il
les obstrue de sorte que l'eau ne peut plus y
circuler et qu'on peut effectuer le fonçage
presque à sec.
Il arrive régulièrement qu'on doive approfondir
un puits en activité. L'opération prend alors le
nom de « raval ». On procède de la sorte. Sous
le dernier niveau en exploitation, on laisse un
« stot » naturel ou on établit une « plate cuve »
qui ont pour fonction de protéger les ouvriers
pendant le creusement. Par une galerie dérivée
on revient à la verticale du puits existant d'où on
reprend son creusement. À la fin des travaux on
enlève le stot et seul le premier puits subsiste,
mais plus profond.
• Il est plus économique : il suffit en général
de 8 sondages pour cimenter le terrain, il en
faut beaucoup plus, parfois jusqu'à 30, pour
le congeler.
• L'injection se fait une fois pour toutes,
tandis que, pour la congélation, il faut faire
circuler le liquide refroidisseur pendant
toute la durée du travail.
• Le travail est plus facile dans les terrains
cimentés que dans ceux congelés. Dans ces
derniers, en effet, il fait très froid, le travail
est pénible, et l'emploi de la dynamite
impossible, car elle gèlerait.
• Enfin la consolidation du terrain et
l'obstruction des fissures sont choses
définitives et permanentes.
CONCLUSION
Selon le type de terrains traversés la
nature des roches, le cout des travaux les
méthodes de fonçage varies. Chaque étapes
de fonçage est propres à sa méthode
(classiques, congélation cimentation etc.)