Vous êtes sur la page 1sur 88

Pr.

Yasmina EDDARIY

2022- 2023
1. Les terrassements
1. Les terrassements

Définition ;

Les travaux de terrassement ;

Type de fouilles ;

Foisonnement ;

Le terrassement et les types des sols ;

Engins de terrassement.
1.1. Définition

Un terrassement est toute opération d'ajout ou de


suppression d'une masse de sol afin de préparer le terrain
pour accueillir une structure quelconque (route,
bâtiment...) ;
 Terrasser est un travail composite pouvant comprendre :
 L'extraction de matériaux ;
 Le compactage ;
 Décapage de la terre végétale ;
 La mise en dépôt des terres.
1.2. Recours de terrassement

Le terrassement peut être utilisé dans de nombreuses


situations. En général, on a recours au terrassement dans la
construction d'habitations ou de routes qui nécessitent une
bonne assise, dans le but de prévenir et de limiter les
risques de tassement ou de glissements de terrain.
1.3. Formes de terrassement
Décapage en surface (décapage de la terre végétale).
L'épaisseur de la couche à décaper varie de 20 à 30 cm.
On quantifie souvent ce décapage en m².
1.3. Formes de terrassement
1.3. Formes de terrassement
Fouilles en trous pour fondations : Elles correspondent
aux semelles isolées (ex : fondations sous les poteaux,
sous les murs isolés de petites dimensions).
1.3. Formes de terrassement

Fouilles en tranchées : Elles sont réalisées en général


pour la pose de canalisations.
1.3. Formes de terrassement
Fouilles en puits : Ces fouilles permettent la réalisation
de fondations semi-profondes qui transmettent les charges
de l'ouvrage sur un sol approprié.
1.3. Formes de terrassement
Fouilles en pleine masse ou en excavation : Cela
englobe des travaux d'envergure aussi bien en surface
qu'en hauteur.
1.3. Formes de terrassement

 Blindages des fouilles : La hauteur parfois importante de


ces terrassements impose la mise en place d'un blindage.
En règle générale, le blindage est requis à partir d'une
profondeur de 1.30 m pour les tranchées de largeur
inférieure à 1.00 m.
1.3. Formes de terrassement
Le déblai consiste à enlever des terres ;
Le remblai à apporter des terres.
Déblais et remblais représentent également, en termes de
métier, les terres extraites ou accumulées d’un terrassement.
1.4. Le sol

Le sol est un ensemble de grains minéraux dégradés et/ou de


grains organiques, dont les interstices sont remplis d’eau et
d’air. Le matériau non dégradé s’appelle ‘roche’.
On a 3 types des sols :
Sols minéraux: sable, argile, gravier, ...
Sols organiques: tourbe, vase, ...
Sols artificiels.
1.4. Le sol

Les caractéristiques principales d’un sol sont :

La forme des grains ;

La taille des grains ;

Eau et air entre les grains de sol.

La forme et la taille des grains de sol et le rapport eau/ air


entre les grains ont une grande influence sur les propriétés
du sol.
1.4. Le sol
Les types des sols
Les sables : Le sable de construction se compose
principalement de fins grains de quartz d’origine
rocheuse. La taille des grains (granulométrie) se situe
entre 0,063 mm et 2 mm.
1.4. Le sol

Les types des sols


Les argiles : Les particules d’argile ne sont pas
formées de grains mais de petits feuillets
microscopiques qui adhèrent les uns aux
autres. Sur le terrain, on reconnaît l’argile comme :
 un sol cohérent, souple et gras, très plastique à l’état
humide;
 un sol très dur à l’état sec.
1.4. Le sol
Les types des sols
Les graviers : Le gravier est une pierre sédimentaire
granuleuse. Ses grains sont plus gros que ceux du sable et
plus fins que les cailloux. La pierre naturelle d’où
provient le gravier détermine ses propriétés. Le gravier a
une granulométrie de 2 à 64 mm.
1.4. Le sol

Problèmes typiques des mauvais sols

Faible capacité de portance (résistance) ;

Tassement excessif (compressibilité) ;

Faible perméabilité (conductivité hydraulique) ;

Gonflement et retrait (Changement de volume).


1.4. Difficultés des terrassement
Terrassement en sol rocheux : Dans certains cas, les
terrassements nécessitent des engins particuliers pour les
sols durs ;
1.4. Difficultés des terrassement
Présence de nappe phréatique : Risque d'infiltration des
eaux à l'intérieur des creusements par remontée des eaux ;
1.4. Difficultés des terrassement
Creusements profonds : La profondeur des fouilles oblige
l'utilisation de modes de terrassement particuliers et
d'engins adaptés aux grandes profondeurs ;
1.4. Difficultés des terrassement
Terrassement en zone urbaine : Certains engins ne
bénéficient pas d'une flexibilité et d'une mobilité
suffisantes en zones urbaines ou en chantiers de faible
dimensions, ce qui rend leur travail plus difficile et
augmente l'encombrement, ce qui augmente aussi les
délais d'exécution.
1.5. Procédés de terrassement
A - Exécution manuelle
Les terrassements exécuté manuellement ne peut
s’appliquer qu’ou creusement de rigoles ou
d’excavation superficielles en terrain meuble. Lors
de ces travaux, le terrassier utilisera la pioche pour
creuser et la pelle pour dégager le sol à enlever.
1.5. Procédés de terrassement
B - Exécution mécanique
Le bouteur : C’est un tracteur muni d’une large lame à
l’avant qui refoule les terres.
1.5. Procédés de terrassement
B - Exécution mécanique
La pelle mécanique : C’est un engin automoteur pouvant
être équipé de différents manières, chacune correspondant
à un type de travail particulier.
1.5. Procédés de terrassement
B - Exécution mécanique
Le chargeur : C’est un engin automoteur, utilisé pour de
petits et moyens travaux de chargement ou de remblayage
sur des terrains où les conditions de sol sont très
mauvaises..
1.5. Procédés de terrassement
C - Exécution à l’explosif
Lorsque les procédés manuels et mécanique s’avèrent
inopérants ( Terrains rocheux durs), on fait recours aux
explosifs.
1.5. Procédés de terrassement

• Sol rocheux
Il existe plusieurs types de roches, mais dans les
terrassements, on ne s'intéressera qu'à leur état de
fissuration ;
L'état de fissuration permettra le choix de la méthode de
désintégration de la roche :
• Soit à l'explosif ou en utilisant un brise-roche ;
1.5. Procédés de terrassement

 Présence de nappe phréatique :


- Installation nécessaire d'un cuvelage pour éviter la remontée
des eaux ;
- Soutènement horizontal étanche requis, ce qui implique
l'utilisation des palplanches ;
- Pompage continu des eaux infiltrés à l'intérieur de la fouille
an de pouvoir continuer les travaux.
1.5. Procédés de terrassement

Mobilité des engins :


• En chantier, le déplacement des engins joue un rôle crucial
dans le maintien des délais ;

• Une mobilité mal gérée peut avoir des impacts sur


l'efficacité et les délais du projet : induisant par la suite des
retards dans les travaux et des dépenses superflues .
1.6. Mesures de sécurité pendant les terrassements

Les fouilles des bâtiments nécessiteront ,soit des :


- Des talus ;
-Des ouvrages de soutènements .
1.6. Mesures de sécurité pendant les terrassements

Le talutage :
• Afin d'obtenir des pentes stables, le sol doit être taillé sous
forme d'un talus avec un angle préalablement satisfaisant ;

• Chaque type de sol a un angle de frottement interne, à partir


duquel la cohésion intergranulaire commence à opérer, ce
qui empêche le sol de se dissocier de la masse .
1.6. Mesures de sécurité pendant les terrassements

Le talutage :
Les pentes maximales des talus admises dans trois types de
terrains sont :
Talus 1/1 dans les terrains ébouleux (peu stable);
Talus 2/1 dans les terrains tendres résistants (stable);
Talus 3/1 dans les terrains très compacts (très stable).
1.7. Foisonnement

• Phénomène se produisant lorsque le sol est dégagé de sa


position initiale dans la masse : Le volume dégagé gagne en
volume, vu qu'il n'est plus soumis à la même pression qui
l'enveloppait avant ;

• Les grains du sol se retrouvant moins serrés, ils occuperont


plus de volume, ce qui se traduit macroscopiquement par
une augmentation de volume .
1.7. Foisonnement

• Dans le cas où le sol est transporté, il peut aussi subir une


réduction de volume, soit par déplacement simple du sol ou
par rajout d'une certaine quantité d'eau dans le sol, ce qui
peut causer son gonflement ;

• Ce phénomène est à considérer lors du calcul des transports


et des volumes à pourvoir à chaque état d'hydratation et de
connement dans le sol.
1.7. Foisonnement
Si nous voulons tenir compte du foisonnement, il est difficile
de calculer les quantités exactes de sol à déplacer.
La différence de volume avant et après la fouille est exprimée
par le coefficient de foisonnement.
Valeurs pratiques de coefficient de foisonnement :
1.8. Renforcement des sols

Généralement, on évite de prévoir des constructions de


mauvais terrains. Mais quelques fois, on ne peut pas
choisir une autre implantation. Il faut alors se contenter du
site choisi, et améliorer la qualité des sols déficients.
1.8. Renforcement des sols

L’amélioration des sols se fait :


En augmentant leur compacité :
 Diminution du volumes des vides (compactage) ;
 Remplissage des vides avec un produit résistant
(injection).
1.8. Renforcement des sols
2. Instruments des bâtiments

Coffrages ;

Échafaudages et étaiements ;

Les BPE : bétons prêts à l'emploi


Préfabrication ;

Production, transport et mise en œuvre


des bétons.
2.1. Coffrages
Le coffrage est une structure provisoire qui permet de
donner à un ouvrage en béton armé sa forme définitive.
2.1. Coffrages : le rôle

Un coffrage quel qu’il soit, doit tenir compte de


certaines dispositions constructives et doit répondre à
des exigences sur le plan de la qualité, et de la sécurité.

Un coffrage doit :

Mouler le béton pour lui donner sa forme définitive,

Donner des parements propres, lisses et/ou


architecturés.
2.1. Coffrages : les fonctions
Ses fonctions principales sont :

La rigidité et indéformable : Sa structure doit pouvoir


résister à la poussée du béton sans se déformer afin de
respecter la forme à réaliser ;

La stabilité : Le coffrage doit rester en position sans


risquer de se renverser ;

La sécurité : Le poste de travail doit être accessible et


protégé (garde corps…) ;
2.1. Coffrages : les fonctions
L’étanchéité : La jonction entre les différents panneaux
doit être soignée pour éviter les pertes de laitance ;

La simplicité : Il est conçu de sorte que sa fabrication, sa


mise en place, son assemblage et même le décoffrage,
soient le plus simple et le plus rapide possible afin d’en
réduire les coûts de mise en œuvre ;

La durabilité : En fonction du nombre de réemplois, il


sera de conception plus ou moins robuste.
2.1. Coffrages : Principaux constituants

La peau de coffrage : Détermine l’aspect final de la


pièce coulée (ou moulée)
L’ossature : Limite les déformations de la peau de
coffrage liées aux poussées du béton frais
L’étaiement : l’Etaiement permet de maintenir
l’alignement, la verticalité de l’ensemble du coffrage.
2.1. Coffrages : Les grandes familles
En Bois (Coffrage traditionnel) :
Avantages
 Facile à travailler et à modifier sur chantier ;
 Moins coûteux ;
 Coffrage souvent manu portable.
Inconvénients
 Mise en place plus longue
 Le nombre de réemplois est limité : De 10 à 20
réemplois maxi.
2.1. Coffrages : Les grandes familles
En Bois (Coffrage traditionnel) :
2.1. Coffrages : Les grandes familles
En Métal :
Avantages
 Très robuste, réemploi important : > à 20 réemplois ;
 Rapidité de mise en place ;
 Aspect de la pièce décoffrée de bonne qualité.
Inconvénients
 Cher à fabriquer ;
 Poids plus important.
2.1. Coffrages : Les grandes familles
En Métal :
2.1. Coffrages : Les grandes familles

Mixte (bois + métal) :


Avantages
 Résistant et robuste ;
 S’adapte aux formes de coffrage à réaliser sur chantier.
Inconvénients
 La peau de coffrage doit être renouvelée régulièrement.
2.1. Coffrages : Les grandes familles

Mixte (bois + métal) :


2.2. Échafaudages et étaiements
2.2. Échafaudages et étaiements

Ouvrages provisoires ayant deux rôles principaux :


Permettre aux ouvriers d'accéder à des zones de grande
hauteur (généralement appelés échafaudages, dans ce cas),
et permettent le maintien des coffrages horizontaux afin de
supporter les charges verticales auxquels ces derniers sont
soumis (Dans ce cas, on parle d'étaiement) ;
Sont généralement en acier, mais pour les chantiers
courants, les "chandelles" servant au maintien vertical sont
en bois.
2.3. Production du béton

Le béton est un mélange de ciment ,de sable, de granulats,


d’adjuvants et d’eau, en différentes proportions.
2.3. Production du béton
• Ciment : Le ciment est une poudre minérale fine, principal
composant du béton, auquel il confère un certain nombre de
propriétés, et notamment sa résistance. Il s’agit d’un
matériau de construction de haute qualité, économique,
utilisé dans les projets de construction du monde entier.
• Le ciment est obtenu par broyage et cuisson à 1 450°C, d'un
mélange de calcaire et d'argile. Appelé clinker, ce matériau
granulaire est pour l'essentiel une combinaison de chaux, de
silice, d'alumine et d'oxyde de fer.
2.3. Production du béton
• Sable est un matériau granulaire constitué de petites
particules provenant de la désagrégation de matériaux
d'origine minérale (essentiellement des roches) ou
organique dont la dimension est comprise entre 0,063
et 2 mm selon la définition des matériaux granulaires
en géologie.
2.3. Production du béton

• Gravier : Le gravier est une pierre sédimentaire


granuleuse. Ses grains sont plus gros que ceux du sable
et plus fins que les cailloux. La pierre naturelle d’où
provient le gravier détermine ses propriétés. Le gravier a
une granulométrie de 2 à 64 mm .
2.3. Production du béton

 Adjuvants : Produit incorporé au moment du malaxage


du béton ou mortier à une dose inférieure ou égale à 5%
en masse de la teneur en ciment du béton ou mortier, pour
modifier les propriétés du mélange à l'état frais et/ou
durci .
2.3. Production du béton

• Les adjuvants contribuent à la maîtrise des caractéristiques


finales d'un béton durable en influençant :
• Sa résistance mécanique,
• Sa résistance aux chocs,
• Sa résistance à l'abrasion,
• Sa résistance au gel
• Sa résistance chimique,
• Sa couleur et son esthétique,
• Son imperméabilité.
2.3. Production du béton
 Phénomène du gel
L'eau gèle dans un béton à des températures d'autant plus
basses qu'elle est prisonnière de pores de dimensions plus
réduites. En gelant, l'eau voit augmenter son volume de 9 %.
• Si le gel se produit à une vitesse suffisamment lente et si
les pores du béton ne sont pas saturés en eau, l'eau non gelée
aura le temps de se déplacer à l'intérieur des pores du béton
tout en permettant l'expansion de la glace, sans provoquer
de contraintes nuisibles au matériau;
• Au contraire, si le gel est brutal, les pressions exercées par
les mouvements d'eau seront telles qu'elles conduiront à une
microfissuration interne de la pâte.
Types d’adjuvants :
Superplastifiants-hauts réducteurs d'eau
Les superplastifiants permettent de réduire fortement la
teneur en eau du béton donné (haut réducteur d’eau), ou,
sans modifier la teneur en eau, d'augmenter
considérablement l’affaissement ou de produire les deux
effets à la fois.
Plastifiants réducteurs d’eau
Les plastifiants permettent de modifier la consistance, de
réduire la teneur en eau du béton donné (Réducteur d’eau),
ou , sans modifier la teneur en eau, d'augmenter
l’affaissement ou de produire les deux effets à la fois.
Types d’adjuvants :
Accélérateur de durcissement

• Les accélérateurs de durcissement augmentent la vitesse de


développement des résistances initiales du béton, avec ou
sans modification du temps de prise.

 Retardateurs de prise

• Les retardateurs de prise permettent de retarder le début de


prise du béton.
Entraîneurs d'air

• Les entraîneurs d'air permettent : d'entraîner, à l'intérieur du


béton, des micro-bulles d'air parfaitement réparties qui
serviront de vase d'expansion dans le béton durci,
d'améliorer la durabilité du béton soumis à l'action du gel...
Accélérateurs de prise
• Les accélérateurs de prise permettent de diminuer le temps
de début de prise du béton.
Hydrofuge de masse
Les hydrofuges de masse permettent de limiter la
pénétration de l’eau dans les pores et les capillaires du
béton, sans altérer ses qualités plastiques et esthétiques.
Avantages des adjuvants :

• En optimisant les coûts de production,

• En optimisant les délais et difficultés d'exécution et de


remise en service,

• En optimisant les conditions d'application : température,


humidité, immersion ,

• En améliorant les conditions de travail,

• En respectant de l'environnement.
2.3. Béton prêt à l’emploi

Le béton est produit dans des centrales à béton. Ces


dernières comportent des zones de stockage et des
équipements destinés à mélanger les matières premières
dans les proportions voulues et à charger le mélange ,
dans les camions malaxeurs.
La plupart des installations de production de béton sont
fixés et situées à proximité des lieux de consommation du
béton dans la mesure où, compte tenu des temps de prise,
le béton préparé en centrale doit être livré sur le lieu de
mise en œuvre dans un délai maximum d’une heure et
demie.
2.3. Béton prêt à l’emploi

• Une centrale à béton prêt à l’emploi est composée de


silos contenant le ciment, les sables et les gravillons, de
cuves de stockage des différents adjuvants (tels que les
plastifiants, …) et d'un malaxeur pour le mélange des
composants du béton. Les qualités et les performances d’un
béton ne peuvent être garanties que si la formulation est
très élaborée et son cycle de production rigoureusement
respecté, répondant à des normes précises. Le dosage de
l’eau en particulier doit être très précis et le malaxage doit
être continu et homogène.
2.3. Béton prêt à l’emploi
2.3. Béton prêt à l’emploi

• Enfin, le béton préparé en centrale est chargé par gravité


dans un camion malaxeur, également appelé camion toupie,
qui livre le béton sur le chantier.
2.3. Les BPE : bétons prêts à l'emploi

Un calendrier précis doit être maintenu, vu que le


béton ne peut rester fluide que pour une heures et
demi maximum, ce qui limite plusieurs paramètres
pour ce type de béton .
2.3. Les BPE : bétons prêts à l'emploi

Peut s'avérer plus économique qu'un béton réalisé sur


chantier, et plus efficace pour les chantiers imposants
des bétons à exigences particulières (résistances
exceptionnelles, par exemple) ;

Malgré le fait que ce béton est construit en usine, il doit


passer par des contrôles de résistance et de maniabilité à
son arrivée sur chantier.
2.4. Préfabrication

Éléments de béton coulés à l'avance et déplacés à leur état


de pièce vers l'ouvrage dans lequel il suffira de les placer
directement (planchers, poutrelles ...) ;
2.4. Préfabrication

Leur choix favorise grandement les délais d'exécution et la


rend plus facile pour certains ouvrages ;

Largement utilisée dans les ouvrages d'art et le bâtiment afin


d'économiser sur les délais et sur les approvisionnements de
matière première ;

Permet aussi des conceptions complexes et plus orientées


vers un objectif précis (étanchéité, isolation ...).
2.5 Mise en œuvre des bétons

De la sortie de la bétonnière ou du malaxeur à l’ouvrage


fini, le béton passe par différentes phases: transport,
coulage dans un coffrage ou un moule, serrage,
démoulage, cure.
2.5 Mise en œuvre des bétons

Transport :

Le matériel utilisé pour le transport doit être fréquemment


nettoyé pour éviter tout risque de pollution (déchets
végétaux ou organiques, restes de béton…).
2.5 Mise en œuvre des bétons

Coulage : les précautions à prendre lors du coulage sont les


suivantes:

• Limiter la hauteur de chute;


• Prévoir des couches horizontales successives n’excédant pas
60 à 80 cm de hauteur; Maintenir une vitesse de bétonnage
aussi constante que possible;
• Eviter la mise en place lors de trop fortes pluies pouvant
entraîner un lavage des gros granulats et un excès d’eau
dans le béton, surtout à sa surface.
2.5 Mise en œuvre des bétons
Serrage du béton : Le serrage est indispensable pour
obtenir des bétons présentant de bonnes caractéristiques
mécaniques et physiques, durables, avec des parements
réussis. Sauf dans le cas de béton autoplaçant, il est
indispensable de faciliter la mise en place du béton grâce à
des moyens de serrage. Le serrage a pour objet de faciliter
l’arrangement optimal des grains, permettant ainsi
l’écoulement du béton, un bon remplissage des cavités et
l’enrobage correct des armatures.
2.5 Mise en œuvre des bétons

Serrage du béton :

Le serrage permet aussi d’évacuer une grande partie


de l’air contenu dans le béton et d’améliorer ainsi sa
compacité.
2.5 Mise en œuvre des bétons

Les moyens de serrage :

Les différents modes de serrage s’appliquent aux ouvrages


verticaux (murs, voiles, poteaux, etc.) aussi bien qu’aux
horizontaux (dalles, chaussées, etc.).

 La vibration interne

 La vibration externe par vibrateurs de coffrage


2.5 Mise en œuvre des bétons

Décoffrage d’un ouvrage ne doit intervenir qu’en fonction


de la satisfaction d’une exigence principale:

• La résistance mécanique du béton: sauf dans des cas


particuliers (coffrages glissants, traitements thermiques du
béton, etc.), on ne décoffre pas, en règle générale, un béton
présentant une résistance à la compression inférieure à
environ 8 MPa.
2.5 Mise en œuvre des bétons

 Cure du béton : est la protection apportée pour éviter sa


dessiccation et lui assurer une maturation satisfaisante. Elle
est particulièrement indispensable pour les dalles et les
chaussées, surtout lorsque les conditions atmosphériques
sont défavorables: vent, soleil, etc.
2.5 Mise en œuvre des bétons

 Les procédés de cure:

Ce sont des moyens simples tels que l’humidification


renouvelée de la surface ou la mise en place d’une bâche
plastique ,
2.6 Différents types du béton
• Les Bétons Hautes Performances :

Les BHP sont des bétons dits de hautes performances car ils
possèdent de meilleures caractéristiques que les bétons
normaux tels que :

• Une meilleure résistance à la compression, ce qui permet


une réduction des quantités de béton nécessaires,

• Une grande fluidité (due aux superplastifiants) ce qui


permet une meilleure mise en œuvre,
2.6 Différents types du béton
• Un meilleur pompage et ne nécessite pas de vibrer le béton
pour obtenir une surface lisse,

• Des besoins en eau plus faible,

• De plus les BHP ont une plus grande durabilité qui résulte
de leur forte compacité et de leur très faible porosité ce qui
diminue la quantité d'agents agressifs pénétrant dans le
béton et donc protège les armatures de la corrosion et
augmente la résistance des bétons au cycle gel/dégel.
2.6 Différents types du béton
Le béton projeté :
Le béton projeté est un béton qui est projeté à grande vitesse
sur une surface au moyen d’air comprimée. La force de
l’impact sur la surface compacte le matériau ce qui
l’empêche de s’affaisser ou de couler. Le béton projeté a des
propriétés similaires à celles d’un béton ordinaire de
composition similaire et mis en place de façon usuelle si ce
n’est en fait qu’une méthode de mise en place différente.
Cette méthode permet d’éviter l’utilisation des coffrages,
elle ne nécessite qu’une seule surface de support et peut être
utilisée sur des surface courbes et irrégulières
2.6 Différents types du béton
Les bétons autoplaçant :
Ce sont des bétons très fluides, homogènes et stables, mis
en œuvre sans vibration dans le coffrage, ils se mettent en
place sans serrage. Ils se caractérisent par leur grande
capacité d’écoulement sans altération de la stabilité, leur
pompabilité et leur long maintien de la fluidité. Ils
présentent à l’état durci des performances analogues à celles
des bétons traditionnels mis en œuvre par vibration.
2.6 Différents types du béton
Le béton fibré :
Le béton fibré est un béton dans lequel sont incorporées des
fibres synthétiques ou métalliques. Comme pour le béton
armé, les fibres renforcent le béton. Il permet une plus
grande rapidité et une plus grande facilité de mise en œuvre
du fait de la suppression de la mise en place du ferraillage et
une limitation de la fissuration grâce au grand nombre de
fibres dispersées dans le béton.

Vous aimerez peut-être aussi