Programme de Géologie Terminale

PROGRAMME DE
GEOLOGIE TSE
GUINEE
PROGRAMME DE GEOLOGIE TSE GUINEE
2024
Programme de géologie terminale
Chapitre I : la mobilité de la lithosphère (16 heure)
1-activité et structure du globe terrestre
2-génèse et évolution de la lithosphère
a) la dérive des continents (théories d’A. Wegener)
b) la formation des océans
c) la subduction et le la résorption de la croute océanique
d) la théorie de la tectonique globale
e) les plaques lithosphériques
f) les mouvements des plaques et leurs conséquences
g) les moteurs du mouvement (énergie interne du globe)
Chapitre II-paléontologie générale (8 heures)
Introduction
1. 1-objet de la paléontologie
2. 2-etude des fossiles
3. 3-classifications des organismes
Chapitre III-l’ évolution géologique (14 heures)
1. evolution du globe: lithosphere, atmosphere, hydrosphere
2. origine de la vie
3. des molécules aux organismes
a. A l’échelle des molécules : parenté moléculaire
b. A l’échelle des organismes : un exemple, la sortie des eaux des vertébrés
c. A l’échelle des populations : isolement géographiques et spéciation
Chapitre IV : l’hominisation (8 heures)
1. -définition
2. -les grandes étapes
3. -les critères de l’hominisation
Chapitre V : vers une théorie synthétique de l’évolution (6heures)
1. Darwinisme et néo-darwinisme
2. Apport de la biologie moléculaire
3. Vers la théorie synthétique de l’évolution
Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 1

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Cours de géologie
Niveau : TSE
Thème : la mobilité du globe terrestre :
Introduction :
La terre a pratiquement la forme d’une sphère de 6370 km de rayon, composée de couche concentrique
(la croûte, le manteau, le noyau et la graine) dont la densité D augmente avec la profondeur de 2,7 à
12,0 la zone la mieux connue est la lithosphère : formée de la croûte et d’une partie du manteau
supérieur, épaisse de 70 km (sous les océans) a 150 km (sous les continents), elle est considérée
comme rigide et découpée en plaques mobiles qui flottent sur l’asthénosphère.
Leçon 1: Activité interne du globe
Le séisme :
1-Définition : Est une secousse des sols résultant de la libération brusque d’énergies accumulées par
les contraintes exercées sur les roches.
2-Les ondes sismiques :
Les ondes sismiques sont des vibrations provenant d’un séisme et se propageant dans toutes les
directions à partir du foyer, et dépendent matériau traversé.
2-1-Les différents types sont :
Les types d’ondes
On distingue deux grands types d'ondes émises par un séisme:
1) les ondes de fond, celles qui se propagent a l'intérieur de la terre et qui comprennent les ondes s et
les ondes p.
 Les ondes P : sont des ondes de compression assimilables aux ondes sonores et qui se propagent
dans tous les états de la matière. Les particules se déplacent selon un mouvement avant arrière
dans la direction de la propagation de l'onde.
 Les ondes S : sont des ondes de cisaillement qui ne se propagent que dans les solides. Les
particules oscillent dans un plan vertical, a angle droit par rapport a la direction de propagation
de l'onde.
2) les ondes de surface, celles qui ne se propagent qu'en surface et qui comprennent les ondes de
love et de Rayleigh
 les ondes de love ou ondes l sont des ondes de cisaillement, comme les ondes s, mais qui
oscillent dans un plan horizontal. Elles impriment au sol un mouvement de vibration latéral.
 Les ondes de rayleigh sont assimilables a une vague; les particules du sol se déplacent selon une
ellipse, créant une véritable vague qui affecte le sol lors des grands tremblements de terre.
1) Des informations apportées par l’étude de la vitesse des ondes sismiques
Plus une roche est dense, plus la propagation y est rapide. Chaque roche ayant sa propre densité, on a
pu établir en laboratoire une échelle reliant la vitesse des ondes et la nature des roches.
La vitesse moyenne de chaque type d’onde sismique est facile à calculer (v = d/t). Les ondes P sont
plus rapides que les ondes S qui sont elles-mêmes plus rapide que les ondes L. Les ondes L se
propagent à peu près constamment alors que les ondes P et S ont une vitesse qui augmente avec la
distance parcourue. Ce constat est à mettre en relation avec le fait que les ondes L se propagent
uniquement dans la croûte terrestre alors que les ondes P et S pénètrent d’autant plus profondément à
l’intérieur du globe que leur trajet est long.
Les ondes L sont plus rapides sous les océans que sous les continents. Cela suggère l’existence de
différences de nature entre croûte continentale et croûte océanique.
Les ondes P et S pénètrent à l’intérieur du globe et l’étude des variations de leurs de vitesse révèle
certaines caractéristiques des milieux traversés :

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-Les ondes P se propagent dans tous les milieux, tandis que les ondes S ne traversent pas le milieu
liquide.
-La traversée du Moho se traduit par une accélération des ondes. Le Moho est une discontinuité
physique et chimique. Il y a un changement de nature entre les matériaux de la croûte et ceux du
manteau supérieur.
-La vitesse des ondes est d’autant plus grande qu’elles pénètrent profondément, ce qui est lié à une
augmentation de la densité des roches avec la profondeur.
-Les ondes S ne traversent pas la discontinuité de Gutenberg, ce qui montre que le noyau terrestre est
liquide dans sa partie externe.
3-Les types de séismes :

Selon la profondeur du foyer on distingue trois classes de séismes, en fonction de la profondeur où ils
se produisent:
 Les séismes superficiels qui se produisent en faible profondeur, soit dans les premières
dizaines de kilomètres, et qui se retrouvent autant aux frontières divergentes, c'est a dire le
long des dorsales médio-océaniques qu'aux frontières convergentes au voisinage des fosses
océaniques.
 Les séismes intermédiaires qui se produisent entre quelques dizaines et quelques centaines
de kilomètres de profondeur et se concentrent uniquement au voisinage des limites
convergentes.
 Les séismes profonds qui se produisent a des profondeurs pouvant atteindre les 700 km.
Conséquences des séismes :
Ces conséquences sont enormes :
1) Le glissement de terrain
2) L’effondrement du fond marin
3) La destruction des infrastructures
3.1.) la prévention contre les effets du séisme
Construire des maisons « antisismiques » (la solution japonaise consiste en des habitations basses et
légères (bois, papiers) qui peuvent s’effondrer sans tuer les occupants).
Des habitations moyennement hautes avec des fondations solides et avec la toiture légère.
Eviter les terrains en pente et les terrains meubles (notamment les alluvions)
Leçon 2- Notion de volcan :
1-Définition : le volcan est un ensemble géologique terrestre ou sous-marin ou extra-terrestre qui
résulte de la monté du magma, puis de l’éruption d’une partie de ce magma.
2-Structures et reliefs :
un volcan est formé de différentes structures que l'on retrouve en général chez chacun d'eux :
- une chambre magmatique alimentée par du lieu de différentiation du magma. Lorsque celle-ci
s'affaisse et donne naissance à une cinquante kilomètres de profondeur dans la lithosphère
-une cheminée principale qui est le lieu de transit privilégié du magma de la chambre magmatique
vers la surface.
-un cratère sommital où débouche la cheminée principale
- une ou plusieurs cheminées secondaires partant de la chambre magmatique ou de la cheminée
principale et débouchant en général sur les flancs du volcan,
-des fissures latérales qui sont des fractures longitudinales dans le flanc du volcan gonflement ou son
dégonflement.

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3-Les types de volcanismes :

3-1- Le type effusif : c’est lorsque les laves sont émises sous forme de coulées, ce sont des volcans de
‘’point chaud’’ représenter par les volcans sous-marins dont leur refroidissement donne des basaltes,
de labradors, l’augite.
3-2-Le type explosif : les laves sont émises sous forme pâteuse, et des cendres sous forme de nués
ardentes ou coulées pyroclastiques ou de panache volcaniques, souvent associées au mouvement de
subduction et la consolidation du magma donne des granitoïdes, gabbros, rhyolites.
4- Déroulement classique d'une éruption
Une éruption volcanique survient lorsque la chambre magmatique sous le volcan est mise sous
pression avec l'arrivée de magma venant du manteau.
4-1) les divers types d’éruptions
1) type hawaïen
2) type vulcanien
3) type vésuvien
4) type péléen
5) type strombolien
6) type katmaïen (du katmaï en alaska)
7) type explosif
5) la prévention contre le volcan
la seul chose qui peut être envisagé et la plus part du temps d’organiser un système de prévention et
d’avertissement qui permet d’évacuer en temps utile les populations menacées.

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 -enregistrer les petites secousses de séismes locales, dont le nombre augmente énormément dans
les jours qui précèdent une éruption
 -éviter de construire dans les zones les plus menacées. L’expérience montre que les populations
voisines s’habituent au péril et meurent difficilement les risques.
 -utiliser un barrage pour dévier la lave
 -arroser la lave avec de l’eau (utiliser en 1973 en Islande
Leçon 3-la structure interne de la terre :

La terre est répartie en plusieurs enveloppes successives, dont les principales sont la croûte terrestre, le
manteau et le noyau. Cette représentation est très simplifiée puisque ces enveloppes peuvent être elles-
mêmes décomposées. Pour repérer ces couches, les sismologues utilisent les ondes sismiques, et une
loi : dès que la vitesse d'une onde sismique change brutalement et de façon importante, c'est qu'il y a
changement de milieu, donc de couche. Cette méthode a permis de déterminer l'état de la matière à des
profondeurs que l'homme ne peut atteindre
1. Le noyau et graine : riche en fer, nickel (FeN)
2. Manteau : riche en silice, magnésium (SIMA)
3. Croûte terrestre : riche en silice, aluminium, cuivre (SIAL)
Les enveloppes internes de la terre :
1. Croûte continentale,
2. Croûte océanique,
3. Manteau supérieur,
4. Manteau inférieur,
5. Noyau externe,
6. Noyau interne,
Notion de discontinuité :
La discontinuité du globe est la frontière séparant deux régions concentriques de densité et de
composition chimique différente.
Les différentes discontinuités du globe terrestre :
 Discontinuité de Mohorovicic : est la discontinuité entre l’écorce terrestre et le manteau
située à 6 km sous l’océan et a 80 km sous les continents.
 Discontinuité de Gutenberg : est la surface de séparation entre le manteau inférieure et le
noyau externe, situé à 2900 km de profondeur.
 discontinuité de Lehmann : cette dernière marque la frontière entre le noyau externe liquide
et le noyau interne (graine), situé a 5900 km de profondeur.
Les enveloppes externes de la terre sont :
 l’atmosphère
 l’hydrosphère
 la biosphère
SCHEMA DE STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE:

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Les caractéristiques qui diffèrent la terre des autres planètes

 C’est la seule planète a avoir l’eau sous trois états
 C’est la seule planète qui représente la plus grande activité interne due au mouvement des
plaques.
 C’est la seule planète qui possède l’atmosphère riche en oxygène et dont l’atmosphère et
l’hydrosphère sont animés de mouvements divers et variables (le vent, courant, houle,…).
 Elle est la seule pour le moment où la vie est possible.
Leçon 4 : Lithosphère
1. Définition : la Lithosphère est un ensemble rigide constituée de la croûte (plaques tectoniques) et
d'une partie du manteau supérieur. La limite inférieure de la lithosphère se trouve a une profondeur
comprise entre 100 et 200 kilomètres
2. Structure :
La lithosphère comprend :
 La lithosphère océanique (plus dense)
 La lithosphère continentale (moins dense)
Tableau I: comparaison entre la lithosphere océanique et continentale
Lithosphère océanique Lithosphère continentale
Epaisseur 5 à 15 km 30 à 70 km
Nature des roches Basalte Granite
Asthénosphère : c’est la zone inférieure du manteau supérieur (en dessous de la lithosphère)
Remarque : la première couche d’environ 100 km d’épaisseur, constituée de péridotite (donc
appartenant au manteau supérieur) montre des vitesses des ondes P élevées (8 km.s-1). C’est

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la lithosphère. Puis, après 100 km, les ondes P se propagent autour de 7,5 km.s-1 : cela ne marque pas
un changement de composition de la roche (c’est toujours de la péridotite) mais un changement des
conditions de pression/température, qui rend le matériau ductile : c’est l’asthénosphère.
Le comportement mécanique du manteau permet de distinguer lithosphère et asthénosphère.
Les études sismologiques montrent les différences d’épaisseur entre la lithosphère océanique et la
lithosphère continentale.
Leçon 5 : évolution de la lithosphère :

Théorie d’Alfred Wegener :
C’est en 1910 que le savant physicien allemand alfred wegener enonça la théorie de la dérive des
continents :
En disant que : « tous les continents étaient initialement emboités les uns des autres, formant un
seul et unique bloc appelée la Pangée entourée d’un seul océan Pan Thalassa, qui serait séparé
sous l’action des forces tectoniques en deux hémisphères, dont l’une a migrée vers le nord appelée
Laurasie et l’autre vers le sud appelée Gondwana et qui aurait entrainé la dérive des continents »
Exemple : l’observation du parallélisme des cotés ouest-africaines et sud-américaines.
Les arguments de Wegener
La théorie de Wegener se repose sur des arguments qui sont entre autres :
 Argument géologique : similitude des ensembles géologiques situés de part et d'autre de l'océan
atlantique (âgé et nature des terrains, orientation des déformations) ;
 Arguments paléontologiques : les fossiles des continents américain et africain montrent que la faune
et la flore de ces deux continents étaient très semblables jusqu'au début de l'ère secondaire (-
200 millions d'années), époque a partir de laquelle les fossiles divergent sur chacun des continents ;
 Arguments climatiques : des indices de climats anciens très différents des climats actuels, qu'un
simple changement du climat global de la terre ne suffit pas a expliquer.
La faiblesse de la théorie de wegener :
La principale faiblesse que présente la théorie de Wegener est due au fait qu’il navait pas associé la
dérive des continents à la dérive des continents : ignorant à l'époque les mouvements de convection du
manteau terrestre, il impute l'origine de ces mouvements aux marées lunaires (Formation des océans).
Wegener trouvera cependant quelques soutiens dans la communauté scientifique de l'époque,
principalement avec le suisse Emile Argand, le sud-africain Alexandre, l'écossais Arthur (lequel
propose une explication a l'origine de la dérive par la radioactivité) ou le géologue canadien reginald
Daly, ainsi, après sa mort, que chez le naturaliste français RENE JEAN-NOËL qui dans son
ouvrage la genèse des faunes terrestres (1940) affirma, cartes et schémas a l'appui, que « seule
l'hypothèse de Wegener peut expliquer la distribution actuelle des lignées ».
Leçon 6 : Processus de formation des océans :

Océan :
1-Définition : l’océan est une vaste étendue d’eau ; le phénomène de mise en place d’un océan
s’appelle l’océanisation. Ce phénomène se déroule au niveau des rifts continentaux qui sont des fossés
d’effondrements situés au-dessus des dorsales océaniques. Ces dorsales sont des chaines de montagnes
sous-marines
Les schémas qui suivent illustrent les quatre étapes de la formation d'un océan.

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A)-Stade distension de la croute :
L'accumulation de chaleur sous une plaque

continentale cause une dilatation de la matière
qui conduit a un bombement de la lithosphère.
Il s'ensuit des forces de tension qui fracturent
la lithosphère et amorcent le mouvement de
divergence. Le magma viendra s'infiltrer dans
les fissures, ce qui causera par endroits du
volcanisme continental; les laves formeront
des volcans ou s'écouleront le long des
fissures.
B)-Stade de rupture de la croute:
La poursuite des tensions produit un étirement
de la lithosphère; il y aura alors effondrement
en escalier, ce qui produit une vallée appelée
un rift continental. Il y aura des volcans et des
épanchements de laves le long des fractures.
C)-Stade de l’océan étroit ou mer lineaire:

Avec la poursuite de l'étirement, le rift
s'enfonce sous le niveau de la mer et les eaux
marines envahissent la vallée. Deux morceaux
de lithosphère continentale se séparent et
s'éloignent progressivement l'un de l'autre. Le
volcanisme sous-marin forme un premier
plancher océanique basaltique (croûte
océanique) de part et d'autre d'une dorsale
embryonnaire; c'est le stade de mer linéaire.
C)-Stade de l’océan large ou de type
atlantique :
L'élargissement de la mer linéaire par
l'étalement des fonds océaniques conduit a la
formation d'un océan de type atlantique, avec
sa dorsale bien individualisée, ses plaines
abyssales et ses plateaux continentaux
correspondant a la marge de la croûte
continentalebas du formulaire
Leçon 7 : la subduction et la résorption de la croute :

1. Définition : la subduction est le processus par lequel une plaque tectonique océanique s’incurve
se plonge sur une autre plaque avant de s’enfoncer dans le manteau.

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 La plaque plongeante : cest la plaque qui s’enfonce sous l’autre plaque ex :plaque oceanique
 La plaque chevauchante c’est la plaque qui recoit la plaque plongeante ex : la plaque
continentale
Les conséquences de la subduction sont :
La subduction d’une plaque entre de nombreuse conséquences tel que :
 le volcanisme andésite (ou explosif ou volcan gris)
 le tremblement de terre et la surtout la formation des plis, des failles.
Les différentes zones sont :
1. la zone d’accrétion : est une zone limitée entre deux plaques qui s’écartent l’une de l’autre, le
magma issu du manteau apparait et forme une nouvelle croute océanique au niveau d’une dorsale
océanique.
2. la zone de subduction : c’est le lieu où les plaques océaniques plongent a l’intérieure du globe.
3. la chaine d’obduction : c’est la partie de la croute océanique, au lieu de s’enfoncer dans
l’atmosphère par subduction, chevauche une autre croute océanique ou le bord d’un continent.
4. la collision continentale : est la formation de deux plaques continentales dont les différences de
densité sont trop faibles pour que l’une ou l’autre plonge dans l’atmosphère.
Les zones de contactes :
La limite entre deux plaques peut être très claire comme dans le cas des dorsales ou des fosses de
subduction mais elle peut être également très floue lorsque la limite correspond a une zone de
déformation plus ou moins étendue de la lithosphère comme c'est le cas entre la plaque eurasiatique et
la plaque africaine au niveau de l'océan atlantique ou de la mer méditerranée occidentale.
Il existe également des plaques soumises à un processus d'orogenèse, c'est-à-dire que leur surface et
leurs frontières sont en évolution : disparition, soudure a une autre plaque, etc. Il s'agit de la plaque
adriatique, la plaque exploré et la plaque Gordan.
D'autres phénomènes, comme les points chauds, impliquent les plaques tectoniques. Les points chauds
expliquent l'existence de volcans en dehors des zones de contact entre plaques.
Leçon 8 : les plaques lithosphériques

Introduction :
En 1965, le géophysicien canadien John Tuzo Wilson développe le concept de faille transformant, ce
qui lui permet de découper la surface de la terre en une mosaïque de plaques. Deux ans plus tard, le
géophysicien américain william jason morgan publie le modèle de cinématique quantitative mettant
en jeu douze plaques. Trois mois plus tard, le géodynamicien français xavier le pichon propose un
modèle avec six plaques majeures (plaque africaine, indo-australienne, antarctique, sud-américaine,
eurasiatique et nord-américaine). A ces modèles, se sont depuis agrégées des plaques de plus petite
taille (arabique, caraïbe), ou des microplaques (nazca, ile de pâques, etc
Lorsque la terre s'est formée il y a environ 4,54 milliards d'années, sa surface était majoritairement
constituée de roches partiellement et totalement fondues avant de se solidifier rapidement. En effet, a
peine 100 millions d’années après sa formation, il y a déjà de l’eau liquide en surface. Ainsi, a
l'hadène se crée une lithosphère probablement d’un seul tenant. Vers 4 milliards d’années s'initie son
découpage en plaques tectoniques.
Plaques lithosphériques :
Définition : est une vaste surface calme délimité par une zone géologique active.
Les plaques tectoniques sont composées de deux types de lithosphères :
Une plaque tectonique ou plaque lithosphérique est un fragment de la lithosphère qui résulte de son
découpage a la manière d'un puzzle par un système de failles, de dorsales, de rifts et de fosses de
subduction.

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 Les principales plaques sont :
1) plaque nord-américaine
2) plaque sud-américaine
3) plaque de nazca
4) plaque africaine
5) plaque eurasiatique
6) plaque asiatique
7) plaque de philippine
8) plaque australo-indienne
9) plaque de cocos
10) plaque de pacifique
11) plaque de caraïbe
12) plaque antarctique
Les plaques majeures au nombre de quatorze (plaque australienne, plaque eurasiatique, plaque
nord-américaine, etc.) ;
Les plaques mineures ou microplaques au nombre d'une quarantaine (plaque des
mariannes, plaque scotia, plaque de la mer des moluques, etc.).
Leur nombre total ne fait pas consensus, d'autant plus que la formation de zones de fractures est à l’
origine actuelle de nouvelles microplaques et que des plaques majeures peuvent actuellement se briser
en deux.
Pourquoi les plaques tectoniques se rapprochent et s’enfouissent?
Les plaques tectoniques se rapprochent et s’enfouissent au niveau des fosses océaniques que l’on
appelle aussi des zones de subduction : on dit qu’elles effectuent un mouvement convergent. Cette
convergence est à l’origine de violents séismes et d’un volcanisme explosif.
Comment se forment les plaques tectoniques?
A raison de quelques cm par an, les plaques tectoniques se forment et s’écartent au niveau des
dorsales. On dit que les plaques effectuent un mouvement divergent. Les plaques tectoniques se
forment à partir d’un volcanisme effusif sous-marin.
Pourquoi les plaques tectoniques se rapprochent au niveau des fosses océaniques?
Les plaques tectoniques se rapprochent et s’enfouissent au niveau des fosses océaniques que l’on
appelle aussi des zones de subduction : on dit qu’elles effectuent un mouvement convergent. Cette
convergence est à l’origine de violents séismes et d’un volcanisme explosif. 3- au niveau des chaines
de montagnes:
Il existe donc deux types de mouvements au niveau des plaques :
-un mouvement de divergence (d’écartement) au niveau des dorsales océaniques.
-un mouvement de convergence (de rapprochement) au niveau des fosses océaniques et au niveau des
chaines de montagnes.
– les frontières convergentes : les plaques entrent en collision, conséquence de la divergence. – les
frontières transformantes : les plaques glissent les unes contre les autres, le long de failles. La faille est
un plan ou une zone de rupture le long duquel deux blocs rocheux se déplacent l’un par rapport à
l’autre.
Quels sont les deux types de plaques tectoniques?
Les plaques tectoniques ou plaques lithosphériques sont composées d’une partie du manteau et de la
croûte. Il existe deux types de croûte, océanique et continentale.
Leçon 9-Les mouvements des plaques :
Résumé

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Les plaques lithosphériques se déplacent de quelques centimètres par an dans des directions
différentes, ce qui entraîne la formation de zones de divergence, de subduction, de collision et de
coulissage.
Les principaux mouvements sont :
 les mouvements de divergences : mouvements par lesquels les plaques s’éloignent
Conséquence : formation des océans, le volcanisme, séismes, orogénèse.
 les mouvements de convergences : mouvement par lesquels les plaques se racontent
Conséquence : fermeture des océans, volcanisme, l’orogénèse.
 mouvement de coulissage : glissement d’une plaque sur une autre.
Conséquence : séismes de faible amplitude, volcanisme, tsunami
Remarque :
1. Les dorsales correspondent à des remontées superficielles de magma, initiées par le déplacement
des lithosphères, simplement pour compenser leur écartement relatif. Elles ne participent pas (ou peu)
à la mise en mouvement des plaques.
2. Les subductions correspondent à des plongements très profonds de la lithosphère océanique ; elles
mettent en mouvement les plaques lithosphériques (au moins les plaques rapides). C’est le lieu de
disparition de la lithosphère océanique.
3. Les trois types de mouvements des plaques tectoniques
On admet à présent que les plaques tectoniques sont portées par les mouvements du manteau
asthénosphérique sous-jacent, et subissent des interactions dont les trois types principaux sont la
divergence, la convergence, et le coulissage.
4. Le mouvement des plaques au niveau des fosses océaniques
Au niveau des dorsales océaniques, on observe un mouvement de divergence : les plaques se forment
et s’écartent de quelques centimètres par an. Ces mouvements créent des contraintes aux frontières des
plaques à l’origine des séismes et d’un volcanisme effusif.
Leçon 10- la théorie de la Tectonique des plaques

1-Définition: la Tectonique des plaques c’est le mouvement des plaques lithosphériques
Théorie globale de la tectonique des plaques :
Enoncée en 1960 : « la lithosphère est faite de vaste plaques en constant mouvement les uns par
rapport aux autres, ces mouvements provoques la dérive des continents et l’instabilité de l’écorce
terrestre ».
La découverte du déplacement des plaques tectoniques par ALFRED WEGENER :
la tectonique des plaques est l’aboutissement de toute une série d’hypothèses
– depuis celle de la dérive des continents proposée par ALFRED WEGENER (1912) à celle de
FREDERICK vine et DRUMMOND MATTHEWS (1963) en passant par celle de l’expansion des
fonds océaniques formulée par HARRY HESS en 1962.
Qui a inventé la tectonique des plaques?
Alfred WEGENER (1880-1930).
Quelle est la cause de la tectonique des plaques?
En surface, la matière est simplement translatée des dorsales vers les zones de subduction. Sous l’effet
du refroidissement, cette matière devient cassante et constitue de grandes plaques d’une épaisseur de
10 à 100 km. C’est ce mouvement, appelé tectonique des plaques, qui donne lieu à la dérive des
continents.
Quels sont les causes de la tectonique des plaques?
La tectonique des plaques. L’écorce terrestre n’est pas « homogène » elle est constituée de plaques qui
« flottent » à la surface et qui « dérivent » en se « frottant » les unes contre les autres. Le « moteur »

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qui est à l’origine des ces mouvements est le phénomène de convection qui se produit à l’intérieur du
manteau terrestre …
les conséquences de la tectonique des plaques?
Les modalités et les conséquences de la théorie des plaques la conséquence principale est que la
vitesse d’accrétion entre deux plaques qui s’éloignent varie, depuis un minimum (nul), au niveau des
pôles eulériens, jusqu’à un maximum au niveau de l’équateur eulérien ; ce maximum caractérise
l’accrétion considérée.
La subduction est l'une des manifestations de la convection dans le manteau. L'expansion océanique en
est une autre. Il n'y a pas un "moteur" qui serait localisé dans les zones de subduction ou sur les
dorsales. C'est toute la Terre qui est impliquée, en évacuant sa chaleur interne.
Leçon 10 : moteur de mouvement : origine de l’énergie interne du globe :
INTRODUCTION
1-L’origine de l’énergie interne du globe qui fait bouger les plaques?
L’énergie nécessaire à la tectonique des plaques provient de la désintégration des éléments radioactifs
dans la partie interne du globe. C’est la chaleur produite essentiellement par la radioactivité des roches
de l’intérieur de la terre, elle est plus importante que celle que peut évacuer la conductivité thermique.
2-Comment mettre en évidence le déplacement des plaques lithosphériques?
La technique du GPS (global positioning system) permet actuellement de mesurer le déplacement des
plaques lithosphériques au millimètre près, grâce aux satellites qui déterminent la position exacte de
différents points à différents moments. Les plaques se déplacent de quelques centimètres par an.
3-Où se trouvent les fosses océaniques?
Une fosse océanique est une dépression abyssale longue, profonde et large qui marque la présence
d’une zone de subduction. Les fosses se trouvent donc là où une plaque lithosphérique océanique
plonge sous une autre plaque moins dense, le long de certains continents ou en bordure des archipels
volcaniques.
4-Quelle est la convergence des plaques tectoniques?
Lorsque la convergence des plaques tectoniques met face à face 2 continents cela aboutit à la
formation de chaines de montagnes. Il y a collision. La collision est responsable de violents séismes
(ex : TIBET) tous ces mouvements des plaques lithosphériques décrivent la tectonique des plaques.
5-Quel est le moteur des mouvements des plaques tectoniques?
Le mouvement des plaques est lié à l’existence de forces gravitationnelles qui les entraînent. Elles sont
« tirées » par un morceau en subduction (et ont alors les vitesses les plus grandes). L’expansion
océanique est également associée à une force qui fait s’écarter les plaques, beaucoup plus lentement.
6-Quel est le nombre de plaques tectoniques?
Il existe seulement 7 grandes plaques tectoniques, qui couvrent 95 % de la surface terrestre, et 46 plus
petites.
7-Qu’est-ce qui provoque le mouvement des plaques tectoniques?
La convection du manteau terrestre est le moyen qui permet d’évacuer la chaleur interne de la terre, la
pellicule superficielle transférant la chaleur par conduction. Il existe un couplage entre la plaque rigide
en surface et le manteau ductile en mouvement entraînant la plaque (on parle de couplage mécanique).
8-Quelle est la vitesse du mouvement des plaques?
La vitesse du mouvement relatif de deux plaques voisines varie entre 0 et 100 mm/an.
9-Pourquoi les plaques tectoniques flottent à la surface de la terre?
Les plaques tectoniques flottent à la surface du manteau terrestre et c’est un mouvement de convection
qui se produit à l’intérieur de manteau qui provoque leur déplacement. En effet, l’intérieur de la terre
est composé de roches faiblement radioactives.
10-Quel est le moteur principal du déplacement des plaques lithosphériques?

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Les endroits où la matière redescend sont des zones de subduction. Ces courants de convection font en
sorte que les plaques lithosphériques se déplacent de quelques centimètres par année dans des
directions différentes. Ce mouvement donne lieu à la dérive des continents.
11-Quels indices mettent en évidence les frontières des plaques lithosphériques?
Quels indices mettent en évidence des frontières de plaques lithosphériques? 1localisation des
épicentres des séismes de magnitude égale ou supérieure à 3,5. Seuls les séismes dont le foyer est
localisé à une profondeur inférieure à 140 km sont représentés et ce pour la période 1967-2007
Cours de géologie
Thème II : la paléontologie
Leçon 11- Introduction
Le mot paléontologie peut etre découpé en trois termes grecs :
Paleo, de παλαιός, palaios, "ancien" ;
Ontos, de ὄντος, participe-présent du verbe etre : « etant » ;
Logie, de λόγος, logos, "l'étude, le discours".
Il s'agit donc, littéralement, de la « science etudiant la vie ancienne » et, plus précisément, de la
discipline qui etudie les organismes disparus ayant laissé dans les terrains sédimentaires des restes de
leur corps ou des traces de leurs activités. Ces restes ou traces sont appelés fossiles.
Ce terme a eté créé en 1822 par le zoologiste henri ducrotay de blainville et diffusé en europe par le
géologue britannique charles lyell4.
1-définition : la paléontologie est la discipline scientifique qui étudie les restes fossiles des êtres
vivants du passé et les implications évolutives ressortant de l'étude de ces restes.
2-les formes de la paléontologie :
La paléontologie systématique : son objectif premier est l'étude des phylogénies sur la base de
l'observation scientifique des fossiles ;
La paléontologie générale ou fondamentale : son objectif premier est de comprendre les problèmes
généraux que la démarche systématique permet de découvrir : relations entre les êtres vivants disparus
ou actuels, leurs évolutions, et, a plus large échelle, l'évolution des êtres vivants, des milieux et
des climats au cours des temps géologiques ;
La paléohistologie1 est l'étude fine des tissus fossilisés, avec une vaste palette d'objectifs et
d'applications, allant de la reconstitution approfondie (exemple : coloration du plumage
d'archéopteryx) a la paléontologie du développement2, notamment avec l'appui de la phylogénétique
moléculaire et assimilés (exemple : comparaison du collagène de tyrannosaurus rex avec celui
des oiseaux actuels3).
3-les branches de la paléontologie :
La paléontologie est largement pluridisciplinaire. Faire parler les fossiles est un travail complexe et
analytique qui déborde de la simple observation. Des techniques de chimie, de physique et les
statistiques sont couramment utilisées en plus du bagage traditionnel propre a la paléontologie, le tout
sous l'égide disciplinaire de la géologie. Cependant, la paléontologie est longtemps restée divisée en
deux domaines principaux :
la paléozoologie qui etudie les animaux, et
paléobotanique qui fait de même pour les végétaux.
Elle se diversifie, depuis les années 1960, en participant a des approches fondamentalement
pluridisciplinaires qui deviennent autant de disciplines nouvelles et interconnectées :
La paléoécologie,
la paléobiochimie,

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la paléoclimatologie,
la paléogéographie, etc
But et objectif :
Un des objectifs de la paléontologie est de reconstituer l'histoire de l'évolution par l'étude
des synapomorphies. Cependant, le but n'est jamais de trouver les espèces intermédiaires entre deux
espèces car il n'y a donc pas d'intermédiaires-ancêtres a trouver mais des intermédiaires structuraux a
définir. Les archæoptéryx et les oiseaux de l'ère secondaire, tout comme les poissons a poumons et
bien d'autres, sont des intermédiaires structuraux. Les probabilités de trouver les ancêtres réels des
chaînes généalogiques etant infimes en paléontologie (et même si on les trouvait, il ne serait pas sûr
qu'ils soient reconnus), on se contente fort bien des intermédiaires structuraux pour confirmer ou
infirmer les modèles généalogiques.
Reconstitution de l’histoire de la terre :
Les paléontologues reconstituent, a partir des fossiles et par les méthodes de l'anatomie
comparée inaugurée par georges cuvier, la morphologie des plantes et des animaux disparus.
La palynologie leur permet de reconstituer la flore, l'ichnologie - les déplacements, les dentitions et
les coprolithes - les régimes alimentaires, divers autres indices - les climats...
Les principes de la paléontologie :
-le principe de superposition
-le principe de continuité
-le principe d’identité paléontologique.
Les méthodes d’étude de la paléontologie et les résultats qui en découlent :
Il existe plusieurs méthodes classées en deux groupes :
1-la méthode non bio-stratigraphique :
A-la méthode lithologique :
-horizon pétrographie
-horizon stratigraphique
B-la méthode géophysique :
-la diagraphie electrique
-la méthode paléo-magnétique.
2-la méthode bio stratigraphique :
-la méthode des fossiles caractéristiques
-la méthode phylogénique
-la méthode paléo-ecologique.
Résultats : la connaissance du monde organique et sa répartition dans différentes couches
stratigraphiques.la reconstitution des rivages anciens et détermination de la paléoécologie.
Les problèmes qui se pose a la paléontologie :
-la détermination de l’âge relatif des roches
-la comparaison des couches géologiques sur de régions qui sont éloignées les unes des autres.
-l’origine de la vie et le passage de l’unicellulaire au pluricellulaire.
Les solutions :
-rassembler les connaissances dispersées par les colloques des spécialistes pointus.
-diversifier les recherches sur d’autre voies.
Revaloriser le métier chercheur en paléontologie.
Remarque :
-la datation : consiste a la détermination des âges relatifs et absolus des fossiles et des couches qui les
contiennent.

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-la synchronisation : consiste a etablie une liaison entre les différentes couches en tenant compte de
leurs ordres d’anciennetés. Elle se sert des résultats de la datation.
Cours de géologie
Niveau : T.S.E
Thème : la paléontologie
Leçon 12: étude des fossiles
1-Définition : Un fossile (du latin classique : fossilis , littéralement «obtenu en creusant») [1] est tout
vestige, impression ou trace préservée de toute chose autrefois vivante d'un âge géologique passé . Les
exemples incluent les os, les coquilles, les exosquelettes , les empreintes de pierre d'animaux ou
de microbes , les objets conservés dans l' ambre , les cheveux, le bois pétrifié , le pétrole, le charbon
et les restes d' ADN . La totalité des fossiles est connue comme l'enregistrement fossile.
Définition : sont des vestiges des corps et des traces d’activités des âtres vivants qui ont vécu dans le
temps révolu, mais conservés dans les sédiments ou roches.
2-Classification des fossiles :
On distingue deux types de fossiles qui sont :
1. Les fossiles de faciès : ce sont les fossiles des êtres vivants dont les conditions de vie, très strictes
qui permettent de caractériser un milieu de sédimentation. Ex : les radiolaires, test des oursins,
test des crabes, coquillages…
Ils permettent de reconstituer le milieu dans le quel s'est formé le sédiment (profondeur,
température).
Les coraux indiquent une mer chaude peu profonde et agitée. La présence de petits
gastéropodes dans les calcaires ou des marnes finement stratifiées indique une origine lacustre
: une couche ligniteuse, un ancien maregage à végétation abondante. Les fossiles de faciès
permettent également de déterminer les climats anciens : la présence de fossiles de
mammouth, de rennes, de bœuf musqués, indique un climat froid;coraux, crocodiles, un
climat tropical.
Nb : un bon fossile de faciès est un fossile qui a une aire de répartition restreinte, une évolution lente
sans changement visible et des conditions de vie stricte comme :
 Une durée de répartition restreinte.
 Caractérisé un milieu précis
 Changement non visible au cours des temps géologiques.
2. Les fossiles stratigraphiques : sont des fossiles des organismes ayant vécu une période brève a la
surface de la terre et dont la présence dans une couche permet d’en préciser l’âge de la formation.
Ex : les trilobites pour le (pz), bélemnites (sec) nummulites…
Les fossiles stratigraphiques sont caractérisés par une grande répartition géographique, une rapidité
d'évolution et une courte durée de vie. Les différents fossiles sont utilisés pour caractériser des
périodes géologiques. schéma.
Voici queques fossiles stratigraphiques :
Les trilobites (l'ère primaire) ;
les ammonite ( l'ère secondaire) ;
les lamellibranches et les gastéropodes ( les tertiaire).
Les fossiles précités constituent des macrofossiles.
Leur fossilisation étant difficile, il est rare d'en trouver dans les roches. On utilise alors

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-les microfossiles, les fusiline et les conodontes (l'ère primaire);
-les cyroporelles (algues), les calpionelles, l'orbitoline, des rosalines (l'ère secondaire);
-les nummulites les alvéolines, les orbitoïdes (l'ère tertiaire).
Nb : un bon fossile stratigraphique est un fossile qui a :
 Une durée de vie courte
 Une vaste répartition géographique
 Un grand nombre de représentant a l’époque qu’il caractérise
 Une bonne conservation
3-Les formes des fossiles :
1. Les fossiles vivants : ce sont des organismes connus a l’état fossile et que l’on croyait éteint
depuis longtemps, ont été pourtant retrouvés vivants dans la nature actuelle.
Ex : les coélanthés,
2. Les fossiles momies : ce sont des organismes fossiles qui sont restés intacts sans se
décomposés après la mort ex : les mamouths de sibérie et les insectes dans l’ampre de la
baltique.
3. Les fossiles minéralisés : c’est le cas le plus fréquent ou les os, la carapace, la coquille se
conservent.
Ex : les nummulites, l’archéoptéryx etc.
4. Les empruntes organiques : quand les parties dures impriment les empruntes dans le
sédiment il en résulte des moules.
5. Les empruntes physiologiques ou traces d’activité biologique : ce sont de traces laissées
par des organismes dans les sédiments lorsqu’il était vivant.
4-La fossilisation :
Est le processus biologique et physico-chimiques conduisant un cadavre a l’état fossile.
4-1-Les conditions de fossilisation :
 Dès sa mort, être rapidement enfouis dans le sédiment pour qu’il se tasse et durcit vite.
 Qu’il soit a l’abri des agents de destruction.
 Qu’il soit soumis aux facteurs de conservation.
5-L’utilité des fossiles :
 Les fossiles permettent la reconstruction chronologique la faune et la flore dans le temps et dans
l’espace.
 Ils permettent la détermination de l’âge des strates.
 Ils rentrent dans la constitution de certaines roches.
 Ils permettent de déterminer la paléogéographie, paléoclimat et paléoécologie…
6-Processus de fossilisation :
Le processus de fossilisation varie selon le type de tissu et les conditions externes.
1. La Pré minéralisation est un processus de fossilisation qui se produit lorsqu'un organisme est
enterré. Les espaces vides a l'intérieur d'un organisme (espaces remplis de liquide ou de gaz
pendant la vie) se remplissent d'eau souterraine riche en minéraux.
2. Moulages et moules
Dans certains cas, les restes d'origine de l'organisme se dissolvent complètement ou sont
autrement détruits. Le trou en forme d'organisme restant dans la roche est appelé un moule
externe. Si ce trou est ensuite rempli d'autres minéraux, c'est un plâtre.
3. Minéralisation antigénique
Il s'agit d'une forme spéciale de formation de moules et de moules.

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4. Remplacement et recristallisation
Le remplacement se produit lorsque la coquille, l'os ou tout autre tissu est remplacé par un autre
minéral. On dit qu'une coquille est recristallisée lorsque les composés squelettiques d'origine sont
toujours présents mais sous une forme cristalline différente, comme de l'aragonite a la calcite .
5. Carbonisation et charbonification
Les fossiles carbonisés ou carbonisés sont constitués des restes organiques qui ont eté
principalement réduits en carbone elément chimique.
Leçon 13- Classification des organismes en fonction de leurs milieux de vie

Introduction :
La sphère de vie des organismes est la biosphère, c’est la partie de l’écorce terrestre peuplée de micro-
organismes, elle se situe a la jonction de la lithosphère, de l’hydrosphère et de l’atmosphère.
Classification des organismes en fonction de leurs milieux de vie :
On distingue trois groupes :
1. organismes aériens : qui vivent dans l’air
2. organismes continentaux : dans les continents.
3. organismes marins : dans l’eau
Classification des organismes en fonction de leur mode de vie :
1. les organismes planctoniques : nagent passivement et flottent la mer ex : petits poissons, larves
2. les organismes nectoniques : qui nage au gré de leurs nageoires ex : requins, cap rouge.
3. les organites benthoniques : qui sont fixés au fond de la mer ex : hydre, oursin de mer.
La classification du milieu marin et les zones caractéristiques :
1-la la zone littorale :de 0 a 20 m de profondeur, riche en faune et en flore, présence des organismes
sédentaires aux squelettes dures et corps plastiques.
2-la zone néritique : 20 a 200 m de profondeur, condition de vie favorable (nourriture, lumière,
oxygène…) bon réchauffement, le monde organique est abondant.
3-la zone bathyale : de 200 a 3000m de profondeur, est caractérisé par l’absence de la lumière et des
végétaux, les animaux qui y vivent sont carnivores.
4-la zone abyssale : de 3000 à 6000 m de profondeur, dépourvus de la lumière et très pauvre en
monde organique.
5-la zone pélagique : 6000 à 10.000 m de profondeur, très rare en monde organique voir absent. A des
endroits restreints à l’échelle océanique, on rencontre des échinodermes, des annélides, des poissons
monstrueux.
La classification des organites selon la salinité :
a. les organites sténohalins : incapables de subir la variation de la salinité.
b. les organites euryhalins : qui peuvent subir la variation de la salinité.
La classification des organites selon la température :
1. -les érythèmes : qui supportent la variation de la température
2. -les sténothermes : qui peuvent vivre que de la température constante.
La classification des organites selon la lumière :
1. -les autotrophes ; qui utilise la lumière pour élaborer leurs propres substances nutritives.
2. -les hétérotrophes : incapables de vivres par la synthèse directe de leurs substance, ils sont
parasites ou saprophytes.
La classification selon l’oxygène :
-les anaérobies : qui vivent à l’absence de l’air, ex : des bactéries cyanophycées.
-les aérobies : qui vivent à la présence de l’air.

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A retenir : la faune et la flore dépendent essentiellement des conditions qui lui sont a leur tour en
corrélation avec la lumière. La salinité et la température, c’est aussi à cause de ses substrats (roches
couvres des fleurs) riche en substances nutritives.
Cours de géologie
Niveau TSE
Thème : évolution du globe
Chapitre III-Evolution géologique
Leçon 14-Origine et évolution de la Terre :
1-Définition: l’évolution géologique est un processus aucours duquel certains organisms
appparaissent tantdis que d’autre disparaissent.
I- Origine et évolution de la Terre :
Introduction : Il y a moins de 15 milliards d'années, une énorme explosion primordiale, le
"BigBang’’ Elle transforme une énergie colossale en matière.
-Un million d'années plus tard, les galaxies (exemple, la voie lactée, notre galaxie) se forment à partir
des matières stellaires.
-Il y a 4,8 milliards d'années, le système solaire s’est formé à partir d'un ensemble de gaz et de
poussières (nébuleuse primitive).
Le modèle actuel sur la formation des planètes est représenté par le document 1 schema
II- L'origine de la terre :
Quelle est l'origine de la planète terre ?
-La terre, troisième planète en orbite à partir du soleil, s'est formée il y a 4,6 milliards d'années.
La terre primitive est une sphère de magma basaltique sans continents ni océans.
Sa température est supérieure à 2000°C. Elle se refroidit diffilement en raison d'une forte énergie
interne (volcanisme intense) et d'un important bombardement météoritique.
I-2-1-Formation des enveloppes externs de la terre:

I-2-1-1- la biosphere:
La sphère de vie des organismes est la biosphère, c’est la partie de l’écorce terrestre peuplée de micro-
organismes, elle se situe a la jonction de la lithosphère, de l’hydrosphère et de l’atmosphère
I-2-1-2-l’hydosphere:
C’est l’enveloppe de la terre recouvert d’eau (mer, océan, marigot, fleuve…)
I-2-1-3-L’athmosphère: c’est la couche d’aire qui envelope le terre. C’est Le gaz échappé desvolcans
et retenu par l'attraction Terrestre qui a créé l'atmosphère primitive, composée de méthane,
d'ammoniaque, de soufre, de gaz carbonique …
Elle se subdivise en quartre sous couches:
 La troposphère: de 0 à 12 km d’altitude, avec 90% d’air est carractérisée par la formation des
nuages et des regulations thermiques.
 La stratosphère: de 12 à 50 km d’altitude, avec 9% d’air est caractérisée par la formation de la
couche d’ozone et des vents violents.
 La mesosphere de 50 à 80 km d’altitude, avec 1% d’air est caractériséé par la presence des
étoiles fillantes.
La thermosphere: de 80 à 300 Km et plus, est caractérisée par une temperature élévée et un reseau
des satellite
Cours de géologie :
Niveau : TSE
Thème : évolution du globe

2024
Leçon 15-Origine et évolution de la VIE
A-Origine de la vie :
la vie apparaît il y a environ 3.8 à 3.5 milliards d'années, après la mise en place d'un long processus :
hydrocarbures molécules complexes acides amines proteins acides nucléiques
premiers êtres vivants
l’évolution de la vie s’éffectue en des periodes géologiques appélées ERES:
L'évolution de la vie sur la planète terre :

a- Au précambrien :
1- Precambrien : Après les bactéries (cyanobactéries) et les algues microscopiques apparues très tôt
dans les eaux terrestres, on distingue les algues bleues. Elles vont jouées un rôle majeur dans
l'évolution de la vie sur terre.
En effet ces algues sont capables de photosynthèse : grâce à l'énergie lumineuse, elles synthétisent
leurs propres matières organiques à partir des matières minérales qu'elles puissent dans
l'environnement. Par ce phénomène, elles dégagent du dioxygène. Peu à peu, ce gaz va enrichir
l'atmosphère terrestre. Il contribue à la formation de couche d'ozone, et permet ainsi de protéger la
surface du globe contre les rayons ultraviolets destructeurs.
D'autre formes de vie pourrons alors apparaître et se développer. Les premiers organismes
unicellulaires à vraie noyau (les eucaryotes) sont apparus entre -1,8 et 1,2 milliards d'années. Ils
respirent. Les premiers eucaryotes capables de fusionner et de se diviser , c'est à dire capable de se
reproduire sexuellement vers 850 million d'années . Tandis que les premiers fossiles de metazoaires
sont présents dans les roches d'environ 700 millions d'années. Le précambrien, -4,6 milliards d'années
à-500 millions d'années, se caractérise par la rareté des fossiles. La vie qui s'y développe est aquatique.
b- Après le précambrien : L après - précambrien se caractérise par une grande profusion de fossiles.
1- L'ère primaire ou paléozoïque (époque ancienne): de -550 à-245 millions d'années, se caractérise
dans l'ordre chronologique par :
- L'apparition et le développement des animaux à squelette externe ( mollusques, échinodermes,
arthropodes) il y a 550 millions d'années. Les trilobites sont les arthropodes.
- l'apparition des premiers(poissons), vers -500 millions d'années, les premiers amphibiens, vers -400
millions d'années et des premiers reptiles vers-310 millions d'années. Pendant cette ère, des formes
vivantes sortent du milieu marin et colonisent le milieu terrestre ( plantes et quelques vertébrés). La
conquête du milieu terrestre chez les plantes se traduit par le développement progressif des vaisseaux
conducteurs de sève, des parties aériennes, afin d'alimenter toute la plante en eau. Chez les animaux,
elle se traduit par l'acquisition de l'appareil respiratoire , pulmonaire et de membres permettant le
déplacement hors de l'eau.
2-L'ère secondaire :ou mésozoïque (époque de la vie moyenne). Elle se situe de -245 à-65 millions
d'années. Elle se caractérise par la présence des reptiles dans tous les milieux (exemple des
dinosaures) et des ammonites dans les mers . À cette période, apparaissent les mammifères ( -210
millions d'années ),les oiseaux (-150 millions d'années) et angiospermes ( -120 millions d'années).
Dans l'histoire de la terre, une coupure est un repère marqué par une crise biologique.
Une crise biologique se caractérise par l'apparition ou la disparition d'espèces animales ou végétales.
Suivant leur importance, les coupures établissent des séparations entre les ères géologiques.
L'ère secondaire s'achève avec la disparition brutale des ammonites, des grands reptiles (dinosaures) et
d'autres groupes et espèces d'êtres vivants, soit près de 60℅ d'espèces terrestres et marines.
3- L'ère tertiaire : de -60 millions à-1,8 millions d'années. Elle caractérise par le développement
remarquable des mammifères dans tous les milieux (terrestre, aérien et aquatique). Les premiers
primates apparaissent il y a 60 millions d'années.

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4- L'ère quaternaire : de -1,8 million d'années à nos jours.
Elle se caractérise par la présence de l'homme.
Nb: Quant à nos ancêtres, il faut attendre 7 millions d’années, pour voir apparaître Toumaï,
mais est-il un de nos ancêtre une espèce de la famille des grands singes ???.
I-A-Origine de l’oxygène :
La répartition des bactéries anaérobies est une évolution biologique, ces êtres vivants fabriquent leurs
matière organique en utilisant l’énergie solaire, ainsi ce phénomène donnent naissance au dégagement
de l’oxygène. Ainsi l’apparition de l’oxygène a facilité la respiration mais aussi la formation de la
couche d’ozone dans l’atmosphère.
I-B- L’importance de la couche d’ozone est de protéger les êtres vivants contre les rayons ultra-
violets nocifs du soleil.
I-C- L’origine de la lithosphère :
Les poussées cosmiques, alors présentes très abondantes dans l’espace, se sont rassemblées en
particules, qui se sont agglomérées et formées des météorites (qui traversent l’atmosphère sans être
consumé) ont formées la planète terre. Le refroidissement de la partie superficielle de la terre a permis
la formation d’une croute de plus en plus résistante de la lithosphère.
I-D-les caractéristiques principales des êtres vivants :
-la molécule principale des êtres vivants est la protéine.
Et les êtres vivants sont moléculairement apparentés car ils sont constitués de l’ADN constituant
essentiel des chromosomes.
-l’étude des fossiles a démontré qu’au cours des temps, les espèces on changées, les premiers fossiles
d’oiseaux présentent une parenté avec les dinosaures, eux même associées a des groupes de reptiles.
Quelques catastrophes géologiques sont a la base de la disparition de certaines espèces comme le cas
de la chute des météorites (il y a 65milions d’années) et un volcanisme intense ont entrainer la
disparition de certaines espèces.
Conséquences de l'évolution
Apparition d'espèces nouvelles
La spéciation désigne l'apparition de nouvelles espèces a partir d'une espèce ancestrale.
Une espèce est un ensemble d'individus interféconds (inter fertiles), isolés du point de vue reproductif
des autres etres vivants.
 L'apparition d'une barrière reproductrice (arrêt des échanges génétiques entre elles) au sein de cet
ensemble homogène entraine l'apparition de deux groupes isolés ( Isolement Géographique).
Les deux groupes vont ensuite evoluer indépendamment l'un de l'autre, et vont progressivement
accumuler des différences génétiques, jusqu'à ce que l'isolement devienne irréversible.
 La spéciation dite allopatrique : concerne deux ou plusieurs populations isolées
géographiquement, séparées les unes des autres par des barrières géographiques (océan,
montagne…).
 La spéciation sympatrique : il arrive aussi qu'un isolement reproducteur apparaisse au sein d'une
population qui ne sera jamais séparée géographiquement. Il suffit pour cela que quelques
individus changent de période de reproduction
Cours de géologie
Niveau TSE
Thème : l’hominisation
L’hominisation est le processus évolutif qui a progressivement transformé des primates en humains.
Ce processus s'est produit dans la lignée des hominiens, qui a divergé de la lignée

2024
1- introduction
L’hominisation est l’acquisition progressive des caractères morphologiques et culturels de la lignée
humaine.
La « lignée humaine » est toute l’histoire évolutive des hominidés qui, a partir du plus récent ancêtre
commun a l’homme et au chimpanzé conduit a l’homme moderne.
Cette histoire couvre5 a 7 millions d’années et elle est basée sur de nombreux restes fossiles.
La lignée humaine est représentée actuellement par une seule espèce, l’homme
moderne = homo sapiens.
Entre – 6 millions d’années et – 100 000 ans, plusieurs espèces d’homininés ont vécu.
A – 100 000 ans sont apparus les hommes modernes.
Ces espèces appartiennent a 2 genres :
Les australopithèques = australopithecus
Les hommes = homo
Classification de l’homme :
1. Règne : animal
2. Embranchement = vertébrés
3. Classe des mammifères= poils- mamelles
4. Ordre = primates= pouce opposable
5. Famille = hominidés
6. Genre = homo
7. Espèce = sapiens
8. Sous-espèce = sapiens
(Hominoïde = absence de queue homininé= bipédie)
Un autre genre appartenait a la famille des hominidés : c’est le genre australopithécus avec des
espèces afarensis ou lucy, africanus, robustus etboisier
2- comparaison de l’homme moderne et du chimpanzé

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Chaque espèce d’homo est caractérisée par leur propre découverte

 ) les australopithèques : premiers représentants de la lignée humaine.
O -6 millions d’années, éteints vers – 1million d’années
O herbivores
O outils utilisés : galets aménagés
O c’est le Peebles culture
 ) les premiers hommes : genre homo.
 l’homo habilis
Les premiers représentants du genre homo apparaissent en Afrique de l’est
O vers -2,5 millions d’années, le plus récent remonte a - 1,55 millions d’années
O omnivore.
O bipédie imparfaite.
O l’utilisation d’outils en pierre est une caractéristique essentielle.
L’homo habilis (homme habile) taille les outils. Des galets de roches dures sont aménagés de façon
rudimentaire en enlevant des éclats par percussion pour obtenir un tranchant
-sur une face = chopper
-sur 2 faces (chopping Tools)
C’est la culture oldowayenne. Ces outils servent abriser les os et les éclats, a couper les chairs.
Les homos habilis vivent en société. Ils pratiquent la chasse et la cueillette
 l’homo erectus ,le premier homme a quitter le berceau africain :premier homme droit
apparaît en Afrique de l’est, il y a 1, 8 millions d’années le plus récent date de 150 000 ans.
cohabite avec homo habilis
caractères :
 Plus grand (1,60 a 1,80 m)
 Il a de longues jambes, un bassin court et étroit, un corps dressé, capable de longues marches.

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 Le volume encéphalique (800 a 1000 cm3) montre la présence d’aires du langage.
 Réduction de la face et de l’appareil masticateur.
 Forme du crane avec bourrelets sous-orbitaires
 Face prognathe présentant ni front, ni menton (fuyant)
 Les dents attestent d’un régime carnivore.
 il construit des campements
il fabrique des outils = haches, grattoirs et des armes taillées sur les 2 faces avec crêtes vives
=bifaces caractéristiques de l’industrie acheuléenne.
la maîtrise du feu lui permet d’améliorer ses techniques de chasse, la protection contre le froid.
--néandertaliens et hommes modernes.
pendant près de 50 000 ans cohabitent en Europe :
les hommes de Neandertal ou homo sapiens néandertaliens connus depuis 110 000 ans
les hommes modernes ou homo sapiens-sapiens (Cro-Magnon) connus depuis 100 000 ans.
une longue cohabitation entre néandertaliens et hommes modernes
vers – 75 000 ans, les néandertaliens migrent vers l’est. (Moyen-Orient, Asie centrale) et
y rencontrent des pré- hommes modernes.
vers – 40 000 ans, les descendants des pré-hommes modernes, les hommes modernes =hommes de
Cro-Magnon, venus de l’est envahissent progressivement l’Europe occidentale.
les néandertaliens disparaissent vers – 30 000 ans au sud de l’Europe sans cause connue. pendant leur
longue période de cohabitation, ils ont des pratiques culturelles très proches.
- techniques de taille de pierre identique. (industrie moustérienne) permettant d’obtenir un outillage
diversifié outils lourds = percuteurs, enclumes
outils légers pour racler, trancher, fendre, scier, ecorcer, aiguiser, raboter.
L’homme moderne diversifie les matériaux utilisés(os, bois derenne, ivoire,corne) permettant la
fabrication d’outils de petites tailles (pointe, aiguille a chas, harpons, hameçon)
- pratiquent tous deux le culte des morts avec rites funéraires. L’aménagement de sépultures, la
présence d’offrandes révèlent que les hommes ont pris conscience de la mort.
Avec l’homme moderne, apparaissent les premières manifestions artistiques (peinture, gravure), la
pêche, l’agriculture et l’élevage. En Europe homo sapiens remplace homo néanderthaliens éteint vers –
30 000 ans
les grandes lignes de l’évolution de l’homme
Australopithéc Homo
Homo habilis Homo sapiens néanderthalensis
us erectus
-2,5 a -
Datation en -1, 8 a -
-6 a – 1 1,3 -0,75 a -0,3 -0,3 a actuel
ma 0,15
Taille
1,20 1,30 1,60 a 1,80 1,5 m a 1,7 1,7
moyenne (m)
Volume
<300 600 a 700 850 a 1200 1500 a 1750 1500
crânien (cm3)
Forme de tête
Forme de
en u En v En v En v En v
mâchoire
Quadrup Bipède Bipède
Locomotion Bipède Bipède parfait
ède : imparfait (corps

2024
adaptati dressé)
on a la
vie
arborico
le
Galets de
Galets roches Industrie Diversification des matériaux
Bifaces ca
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ractéristiqu
és c’est choppingt ettant d’obtenir un ivoire,corne)permettant la
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Outils le ools : outillage fabrication d’outils de petites
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acheuléenn
culture culture par des roches (pointe, aiguille a chas,
e
oldowaye dures harpons,hameçon
nne
Vraisem
Langage
blablem ? Oui Oui Oui
articulé
ent non
Autres Culte des morts Manifestions artistiques
Cueillette Maîtrise du
activités Aucune avec rites (peinture, gravure), pêche,
et chasse feu
culturelles funéraires agriculture et elevage
3- les critères de l’hominisation

Les principaux critères de l’hominisation sont :
- la bipédie
- le développement du cerveau
- l’acquisition du langage articulé
- le développement de techniques de plus en plus performantes en liaison avec le développement
de la pensée
A) la bipédie
C’est la première etape de l’hominisation. L’adaptation a la marche bipède entraîne chez l’homme un
certain nombre de modifications anatomiques :
- membre supérieur plus court que le membre inférieur, adapté a lamanipulation d’objet (perte du
rôle de brachiation)
- os du membre inférieur plus développés que ceux du membre supérieur
- pied adapté a la marche et gros orteil dans l’alignement des autres (perte du rôle préhenseur)
- colonne vertébrale avec 4 courbures (1 seule chez le singe)
- raccourcissement de l’os iliaque du bassin permettant l’insertion des muscles fessiers puissants
indispensables a la station debout.
- tête en equilibre au sommet de la colonne vertébrale par avancée du trou occipital sur la plancher
crânien.
B) développement du cerveau
L’anatomie du cerveau des hommes fossiles nous est accessible par mesure de volume de la boîte
crânienne et par les moulages endocrâniens. Le volume cérébral a triplé en 3 millions d’années :
400cm3 chez les australopithèques a 1350cm3 en moyenne pour la population humaine actuelle. Cet
accroissement est particulièrement important de l’homo erectus a l’homo sapiens.
C) acquisition du langage articulé

2024
La comparaison entre l’appareil vocal d’un chimpanzé et celui de l’homme actuel permet d’expliquer
pourquoi ce dernier peut produire un langage articulé alors que le singe n’émet que des grognements
et des hurlements seulement. L’expression de langage articulé met en jeu un appareil phonatoire qui
permet la production de sons par les cordes vocales, ainsi que leur amplification et leur modélisation
par le pharynx. Chez l’homme, la position basse du larynx accroît considérablement l’espace
disponible pour le pharynx, ce qui permet de transformer les sons en phénomène et mots.
Comparaison de l’appareil vocal de l’homme moderne et d’un chimpanzé
D) développement des techniques : activités culturelles

Parallèlement à l’évolution biologique, l’hominisation se caractérise par la création et l’utilisation
d’outils découverts qui sont de plus en plus perfectionnés au cours des temps géologiques.
Remarque :
La découverte de nombreux fossiles de plus en plus anciens eut pour effet de :
1. Augmenter le nombre d'étapes évolutives dans le processus d'hominisation
2. Etirer le processus d'hominisation sur plusieurs millions d'années
3. Requérir une explication adéquate pour chaque nouvelle étape évolutive
4. Réfuter la relation de cause a effet entre certains caractères évolutifs (exemple : la bipédie et
l'usage d'outils)
5. Attribuer une origine plus ancienne a certains caractères qui étaient alors considérés comme
typiquement humains (notamment la bipédie)
6. Découvrir de nouveaux caractères humains auparavant ignorés..
Chapitre V. Théorie synthétique de l’évolution

V.1. Définition : L’évolution biologique est un processus lent au cours duquel les organismes
changent (certains apparaissent et d’autres disparaissent). Certains sont d’accord avec l’évolution
d’autres non.
V.2. Différence entre Théorie et certitude :
Théorie : c’est l’explicatif d’un phénomène
Certitude : c’est la véracité d’un phénomène
V.3. Théorie de l’évolution :
Les différentes théories de l’évolution sont :
V.3.1. La théorie Flexiste

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Pour les partisans de cette théorie, rien n’a changer rien ne change tout est immuable. On distingue
deux groupes à ce niveau :
a. Les créationnistes : pour eux, la vie est un acte sur la création avec toutes formes de vie que nous
connaissons.
b. L’abiogenèse ou savant de la génération spontanée : pour ceci, avec certaine matière inerte la
vie peut naitre. Mais la découverte de Louis Pasteur porta un coût de grâce a cette théorie car ‘’ la
vie provient de la vie’’ (OVO-OMMIA)
V.3.2. La théorie transformiste : qui est une théorie non scientifique défendue par George Cuvier qui
est le père fondateur de la paléontologie, mais il soutenant l’embryogénèse et le créationnisme. Jean
Baptiste Lamarck de son côté met en place met en place une théorie appelée le lamarckisme qui tourne
aux tours de quatre lois qui sont :
a. loi de l’usage et non usage : « l’utilisation d’un organe le développe, la non utilisation de cet
organe l’atrophie et fini par disparaitre ».
b. Loi de la gradation : « la gradation est l’évolution de l’être du degré inférieure vers le degré
supérieur au cours du temps ».
c. Loi de besoin : « la fonction créée le besoin »
d. loi des caractères acquis : « tous ce qui sont acquis chez l’homme sont transmissibles a ses
descendants ».
V.3.3. Théorie scientifique : soutenue par Charles Darwin qui fut la plus grande figure de l’évolution.
 Darwinisme : est une conception évolutionniste qui explique la phylogénèse des êtres comme un
processus à long terme au cours duquel les formes actuelles ont évoluées vers la forme nouvelle.
Le Darwinisme tourne au tour de 3 postulats :
 1er postulat : le monde n’est pas immuable
 2ème postulat : le processus évolutif est graduel
 3ème postulat : l’évolution n’est pas du hasard, c’est le résultat de la sélection naturelle, celle-ci
s’opère en deux étapes qui sont :
1ère étape : qui correspond à l’apparition d’une variabilité (au moment où la génétique n’existait pas).
2ème étape : correspond à la sélection naturelle proprement dit la lutte pour survie.
NB : après la naissance de la biologie moléculaire, de la génétique une autre théorie a vue jours qui est
la théorie synthétique de l’évolution et s’explique comme suit :
« l’évolution est un processus lent et graduel d’accumulation de petite de petite modification génétique
conduisant à l’apparition de nouvelle espèce sous le contrôle de la sélection naturelle.
1-La théorie synthétique de l'évolution (ou TSE) est une théorie darwinienne de l'évolution basée sur
la sélection naturelle de variations aléatoires du génome1. Elle est aussi appelée synthèse néo
darwinienne, théorie néo darwinienne de l'évolution ou plus simplement néodarwinisme2.
Cette théorie est une synthèse de diverses théories biologiques du XIXe siècle et du début
du xxe siècle, dont les lois de Mendel, la génétique des populations et la sélection naturelle.
2-Les bases du lamarckisme
Bien que la théorie transformiste de Jean-Baptiste Lamarck ne se réduise pas a la transmission des
caractères acquis (admise et théorisée egalement par charles darwin) ni aux effets des habitudes et
qu'elle soit plus complexe que ce qu'en ont fait les lamarckiens et les néo-lamarckiens, le lamarckisme,
dans son acception courante telle qu'il est apparu dans la seconde moitié du XIXe siècle et du XXe
siècle, repose sur plusieurs lois complémentaires établies par Lamarck :
1- Première loi : la vie par ses propres forces, tend continuellement a accroître le volume de tout
corps qui la possède et a étendre les dimensions de ses parties jusqu'à un terme qu'elle amène elle-
même.

2024
2- Deuxième loi : la production d'un nouvel organe dans un corps animal résulte d'un nouveau besoin
survenu qui continue de se faire sentir et d'un nouveau mouvement que ce besoin fait naître et
entretient.
3- Troisième loi : le développement des organes et leur force d'action sont constamment en raison de
l'emploi de ces organes.
4- Quatrième loi : tout ce qui a eté acquis, tracé ou changé, dans l'organisation des individus,
pendant le cours de leur vie, est conservé par la génération, et transmis aux nouveaux individus qui
proviennent de ceux qui ont eprouvé ces changements.
Lamarck écrit de même : la seconde et la troisième des lois dont il s'agit eussent été sans effet et
conséquemment inutiles, si les animaux se fussent toujours trouvés dans les mêmes circonstances, s'ils
eussent généralement et toujours conservé les mêmes habitudes et s'ils n'en eussent jamais changé ni
formé de nouvelles : ce que l'on a en effet pensé, et ce qui n'a aucun fondement.
Adaptationnisme et neutralisme
1- Les adaptationnistes s'appuient notamment sur les phénomènes de convergence évolutive par
lesquels différentes espèces aboutissent à la même solution evolutive lorsqu'elles sont
soumises au même problème adaptatif. La forme fuselée de l'ichtyosaure, de la baleine ou
du manchot qui ont la forme des poissons témoignent de la force de la pression de la sélection
naturelle qui plaide en faveur des adaptationnistes.
2- Le neutralisme
Dans les années 1970, la théorie neutraliste de l'évolution moléculaire proposée par le généticien
japonais motoo Kimura en 1970, repose sur l'idée que l'évolution, au niveau des gènes, doit au moins
autant sinon plus au hasard (c'est-a-dire a une dérive) qu'à la sélection naturelle.

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PROGRAMME DE

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Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 2

3-Les types de séismes :

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 3

3-Les types de volcanismes :

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 4

Leçon 3-la structure interne de la terre :

SCHEMA DE STRUCTURE INTERNE DE LA TERRE:

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 5

Les caractéristiques qui diffèrent la terre des autres planètes

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 6

Leçon 5 : évolution de la lithosphère :

Leçon 6 : Processus de formation des océans :

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 7

A)-Stade distension de la croute :

L'accumulation de chaleur sous une plaque

C)-Stade de l’océan étroit ou mer lineaire:

Leçon 7 : la subduction et la résorption de la croute :

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 8

Leçon 8 : les plaques lithosphériques

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 1

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 2

Leçon 10- la théorie de la Tectonique des plaques

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Leçon 13- Classification des organismes en fonction de leurs milieux de vie

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 9

I-2-1-Formation des enveloppes externs de la terre:

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 10

L'évolution de la vie sur la planète terre :

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Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 12

2- comparaison de l’homme moderne et du chimpanzé

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 13

Chaque espèce d’homo est caractérisée par leur propre découverte

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Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 15

3- les critères de l’hominisation

Celestin Sawoulou DOPAVOGUI PROF DE SVT Tel: 627006197 Page 16

D) développement des techniques : activités culturelles

Chapitre V. Théorie synthétique de l’évolution

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