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REPUBLIQUE DE GUINEE
Travail-justice-solidarité
AUTEUR
CELESTIN SAWOULOU DOPAVOGUI PROF DE SVT TEL : 00224 627 006 197
PROGRAMME OFFICIEL DE BIOLOGIE 12ème A SCIENCES EXPERIMENTALES
CELESTIN SAWOULOU DOPAVOGUI PROF DE SVT TEL : 00224 627 006 197
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Différences :
La cellule animale : renferme un noyau brillant, sphérique ou ovoïde, à l’intérieur duquel on distingue un ou des
nucléoles. Autour du noyau, se trouve le cytoplasme renfermant de nombreuses inclusions, appelées inclusions
cytoplasmiques.
Ce cytoplasme est limité extérieurement par une fine membrane plasmique.
La cellule végétale : est formée des mêmes constituants et ils s’y ajoutent des vacuoles (poches remplies de
liquides). La cellule végétale possède également une paroi cellulosique épaisse contre laquelle est appliquée la
membrane plasmique.
Tableau de comparaison :
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Inclusions cytoplasmiques
Cellule Membrane Forme
Vacuole Chloroplaste
Plus nombreuses et
Animale Membrane Plasmique Absent Sphérique ou ovoïde
moins développées
Membrane cellulosique et Moins nombreuses et
Végétale Présent hexagonale
pectine plus développées
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− Fonction
Il est le lieu de maturation de protéines synthétisées au niveau des réticulums. Chacun de ses saccules disposent
d'équipements enzymatiques spécifiques qui permettent d'ajouter des modifications sur ses protéines parmi lesquelles on a
:
La glycosylation ou ajoute de sucre
La sulfatation ou ajout de sulfate sur l'acide aminé
La phosphorylation ou ajout de phosphore sur certains acides aminés.
Ces divers modifications rendent fonctionnelles les protéines.
c) Le centrosome
− Structure
Le centrosome est un organite non membranaire qui se compose d'une paire de centriole constitué chacun de 9 triplets de
microtubules.
Fonction
Constitution des faisceaux de divisions :
Au cours de la mitose, le centrosome se décompose en deux centrosomes fils, chaque centrosome devient un pôle du
fuseau.
Orientation des mouvements cytoplasmiques et transport interne des vesicules et d'organites :
Les microtubules participent a l'orientation de l'allongement cellulaire lors de la differentiation.
Il guide aussi les mouvements des vésicules et des organites.
Le centrosome est la base des cils et des flagelles.
d) Les lysosomes
Structure
Ce sont des vésicules qui renferment un mélange hydrobase (enzyme digestifs).
Fonction
Rôle dans la digestion extra-intercellulaire D'une part, les lysosomes digèrent les matériaux internes aux cellules : c'est
l'autophagie. Cette digestion est la destruction des organites et l'autodestruction des cellules mortes. Elles contribuent au
renouvellement constant des organites et au recyclage de la matière vivante. Les lysosomes sont aussi associés à la
fonction de nutrition et de protection contre les organites extérieurs (hétérophagie). D'autre part, les lysosomes émettent
des enzymes de dégradation vers l'extérieur pour dégrader des substances et absorber des produits de la dégradation par
endocytose.
e) La mitochondrie
C'est un grand organite en forme de bâtonnet entouré d'une membrane extérieur et d'une membrane externe formant a
l'intérieur des replis transversaux appelés crête et délimitant un liquide appelé matrice.
Fonction
L'énergie dont on a besoin pour fonctionner provient de l ′ ATP l′ATP (Adénosine Triphosphate) selon la réaction
suivante :
ATP + H2O ⟶ ADP + Pi + E
Pour reconstituer l ′ ATP l′ATP , la mitochondrie présente une activité métabolique de production d'énergie. Il s'agit d'un
ensemble de réaction catabolique (destruction) qui permet de renouveler l ′ ATP. l′ATP. Cette réaction se déroule au
niveau des crêtes mitochondriales et forme le cycle de Krebs. Mais on peut raisonner ces réactions en une équation bilan.
C6H12O2 + 6O2 ⟶ 6CO2 + 6H2O + 36ATP
f) Le chloroplaste
Structure
C'est un organite de forme lenticulaire de couleur verte au MO MO à cause de sa richesse en chlorophylle. Il est forme de
deux membranes (externe et interne). La membrane interne délimite un liquide appelé stroma et forme des invaginations
qui sont parallèles a l'axe du chloroplaste et on l'appelle thylakoïde.
Il existe deux types de thylakoïdes : Les thylakoïdes du stroma allongés et les thylakoïdes du granum qui sont empilés.
Fonction
Le chloroplaste assure la photosynthèse c'est-à-dire la synthèse de molécules organiques (Amidon) à partir du CO2 et de
la lumière comme source d'énergie selon la réaction suivante :
CO2 + H2O ⟶ lumière glucide + O2
La photosynthèse s'effectue en deux étapes ou phases : la phase photochimique ou claire et la phase photosynthèse.
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La phase photochimique nécessite de la lumière. En effet la chlorophylle, au cours de cette phase utilise les radiations
lumineuses pour produire de l ′ ATP et un composé réduit appelé RH2
Chlorophylle ⟶ lumière ATP + RH2
La phase synthèse elle est indépendante de la lumière, Pendent cette phase, un composé a 5 atomes de carbone ( Rudip
Acide phosphoglycérique AGP) fixe le CO2 pour donner un intermédiaire instable C3 .
L′AGP en utilisant l'énergie de l ′ ATP se divise en des molécules qui permettent la synthèse des glucides dans un cycle
appelé cycle Calvin.
g) Le noyau
− Structure
Le noyau est un organite présentant :
− Une enveloppe nucléaire : c'est une double membrane en continuité avec le REG REG , interrompu en des endroits
appelés pore nucléaire.
− Un nucléoplasme : c'est la substance fondamentale du noyau, elle est formée d'une substance (matrice) gélatineuse
contenant des ions, des protéines, des enzymes et des nucléotides.
− La chromatine : c'est un mélange d'acides nucléiques (ADN ARN) avec des protéines (histone).
Consolidation :
1°) quelle partie du corps humain sont formées de cellules :
a)-peau ; b)-cerveau ; c)-sang ; d)-muscles ; e)-moelle.
2°) définir une cellule
3°) comparer l’ultra structure d’une cellule animale et celle d’une cellule végétale
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Activités : ce cours se donnera à travers des exploitations de documents et si possibles des réalisations d’expériences
simples sur des états de la matière.
Résumé :
1)- LES CONSTITUANTS MINERAUX
a)-L’eau :
Milieu de dispersion de la matière vivante. Elle forme 70 à 80% du poids frais de la plupart des organismes.
Une partie importante de cette eau est libre, elle constitue alors le support des liquides nourriciers (sang et lymphe), des
produits de sécrétions (urine, salive, sucs…) et les enclaves (vacuoles).
Le reste de l’eau est intimement liée à la matière vivante.
b)-Les sels minéraux :
Jouant un rôle très important dans l’équilibre hydrominéral et la solidité des os, les sels minéraux existent :
-soit sous forme d’ion (Na+, Cl-, Ca2+, k+, Mg+…)
-soit sous forme combinée (CaCO3…)
Tableau de synthèse :
Constituants Forme possible Rôle principal
Consolidation
1°)- l’eau et les sels minéraux, sont les constituants minéraux de la matière vivante. Déterminer les formes sous lesquelles
pouvons-nous rencontrés dans l’organisme.
2°)- dégager les rôles de l’eau et les sels minéraux au sein de l’organisme humain
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Ils constituent une source d’énergie très importante pour l’organisme humain.
Suivant leur simplicité ou leur complexité, on distingue :
1-les oses ou monosaccharides : ce sont des glucides simples. Exemple : le glucose, le galactose, le fructose…Solubles
dans l’eau et dans l’alcool dilué, ce sont des composés ayant un pouvoir réducteur et peuvent être mis en évidence par le
test à la liqueur de Fehling.
2-Les osides : Ce sont des glucides complexes et comprennent
a)- Les diholosides ou disaccharides :
Ce sont des osides formés par l’association de deux molécules d’oses.
Exemple : glucose + glucose = maltose
Glucose + galactose donne = lactose
b)- les polyholosides ou polysaccharides :
Ce sont des osides formés par l’association de plusieurs molécules d’oses. Exemples : amidon, glycogène, cellulose
insoluble dans l’eau, ce sont des sucres non réducteur, et qui se colore à l’eau iodée.
Mise en évidence des glucoses :
Glucides Réactifs Résultats
Réducteur Liqueur de Fehling Précipité rouge brique d’oxyde cuivreux
Non réducteur Eau iodée Précipité en grain bleu violacé
A. Le glucose :
Le glucose un monosaccharide assimilable à la fois à un aliment et un nutriment.
Un litre de sang humain en contient 1g : on dit que la glycémie est de 1gl-1.
Mise en évidence des glucoses :
Expérience : faire bouillir un peu de liqueur de Fehling (liquide bleu parfaitement limpide, pouvant être considéré comme
une solution d’oxyde cuivrique).
Versons dans le liquide bouillant quelques gouttes d’eau glucosée.
Résultat : il se forme aussitôt un précipité rouge brique d’oxyde cuivreux.
2CuO-----------------Cu2O+1/2O2
Oxyde cuivrique oxyde cuivreux
C’est dire donc que le glucose a réduit l’oxyde cuivrique en oxyde cuivreux. Cette transformation s’accompagne d’une
perte d’oxygène d’où le nom de réduction.
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Exemple : la cire
2-les lipides complexes :
Ils ne sont pas saponifiables, en plus du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène. Ils renferment du phosphore ou du
soufre : d’où leur nom de phospholipide
Exemples : la lécithine (jaune d’œuf), les glycérophospholipides.
Les propriétés des lipides :
Les propriétés des lipides sont :
Gras au toucher ;
Insoluble dans l’eau à la surface de laquelle ils forment parfois des émulsions ;
Translucides sur le papier
Solubles dans les solvants organiques (acide, alcool, benzène, essence…)
Consolidation
1)-Dégager les rôles des glucides et les lipides dans l’organisme humain.
2)-Citer 5 aliments renfermant les glucides et 5 aliments renfermant les lipides.
3)-Expliquer pourquoi le glucose est assimilé à la fois à un aliment et un nutriment.
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B-MOUVEMENTS CELLULAIRES
Le mouvement de la cellule marque sa vigueur.
Il existe deux types de mouvement cellulaire:
-mouvement extracellulaire ou déplacement cellulaire
- mouvement intracellulaire
I / Mouvement extracellulaire ou déplacement cellulaire Les cellules qui se déplacent présentent parfois des organes
de locomotion.
Suivant l’organe de locomotion, on distingue trois types:
Déplacement par cils vibratiles ou ciliaire: Exemple Paramécie, bacille subtil dont le corps est recouvert de cils
vibratiles mesurant 0,2mm de diamètre 7 à 10mm de long sur, se déplacent par battement de leur cils dans de
liquide.
Déplacement par flagelle ou flagellaire Exemple Euglène, bactérie intestinale Echerichia colis, trypanosoma,
spermatozoïde, se déplacent par battement de flagelle dans de liquide Une cellule ne porte qu’un ou deux flagelles
de 0,2mm de diamètre sur plus de 100mm de long. Les flagelles se distinguent des cils par leur longueur qui
atteigne parfois 200mm et par la nature ondulatoire de leur battement.
Déplacement par pseudopode ou amiboïde Exemple amibe,polynucléaire (globule blanc),…pour se déplacer, ces
cellules envoient un prolongement cytoplasmique appelé pseudopode vers un point visé, ensuite elles tirent leur
corps et se fixent sur ce point visé
II / Mouvement intracellulaire
Mouvement de cyclose : Le cyclose désigne le mouvement incessant du cytoplasme d’une cellule.il est
généralement circulaire, d’où le nom de cyclose, et repérable grâce au déplacement des organites cellulaires. La
vitesse du mouvement est généralement influencée par différents facteurs externes comme l’intensité de lumière, la
température, le pH… Cyclose des chloroplastes dans les feuilles d’élodée en fonction de l’intensité de la lumière
1. Déplacement des vacuoles digestives à l’intérieur du cytoplasme de la paramécie
2. Gonflement et dégonflement alternatif des vacuoles pulsatiles assurant la respiration de la paramécie
3. Remaniement intracellulaire provoquant des variations et déformations au niveau de différents
organites cellulaires Des observations microscopiques montrent que les structures d’une cellule
différenciée ne sont pas figées (sauf la paroi pectocellulosique) et que son organisation interne est
constamment remaniée
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1-Notion d’aliments
Plan du cours :
Préalable : notion d’aliment, composition des aliments (aliment simple et aliment composés)
Descriptifs du cours :
1-définition
2-types d’aliments
3-composition
.Mise en évidence
Objectifs :
-général : ce cours vise la compréhension de la notion d’aliments
-spécifiques : à la fin du cours, l’élève doit être capable de :
-définir un aliment ;
-d’identifier et classer les types d’aliments
Activités : ce cours se donnera à travers des utilisations de documents.
Analyse et interprétation de résultats d’expériences.
Résumé :
Les aliments sont des substances qui, ingérés dans l’organisme sont nécessaires pour l’entretien (renouvellement) et le
développement du corps.
Les différents groupes d’aliments :
Les aliments peuvent être classés selon des critères bien définit :
a)- selon la nature on distingue :
1. -Les aliments minéraux : eau et sels minéraux
2. -Les aliments organiques : sucre, orange, riz (glucides, lipides, protides, vitamines…)
b)- selon l’origine, on distingue :
1. -Les aliments d’origines animales : viande, œuf...
2. -Les aliments d’origines végétales : manioc, maïs…
c)- selon la composition, on distingue :
1. -Les aliments simples : glucose, albumine, gluten, caséine…
2. -Les aliments composés : pain, riz, viandes…
d)- selon la fonction, on distingue :
1. -les aliments énergétiques : lipides, glucides…
2. -les aliments plastiques (bâtisseurs) : protides, glucides, lipides…
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Aliments Compositions
Farine Eau, gluten, amidon, sels minéraux, vitamines
Viande Eau, protides, glucides, graisses, sels minéraux
Pain Eau, farine, levure, sels minéraux
Petit lait (eau, lactose, sels minéraux, vitamines), crème, caséine
Lait
Consolidation :
1)-définir un aliment
2)-identifier et classer les types d’aliments
3)-faites une classification des aliments selon la fonction dans l’organisme
NB : citer à titre d’exemples cinq (5) aliments pour chaque type.
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L’hydrolyse est une décomposition de grosses molécules en molécules de masse molaire plus petite avec intégration de
molécules d’eau (hydro =eau et lyse=destruction).
Conclusion :
Avec le contenu des autres tubes, le précipité est réduit :
-En tube1 : sans l’amylase, la réaction n’a pas lieu ;
-En tube3 : l’amylase, comme la plupart des enzymes est activité par ébullition ;
-En tube4 : l’amylase salivaire n’agit pas en milieu acide.
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1-
Composants de l'appareil digestif
Chez un adulte de sexe masculin, le tube digestif mesure environ 8 m de long. Il a un diamètre variable. Son mouvement
est appelé péristaltisme. Il a quatre tuniques qui sont en partant de la lumière vers l'extérieur : la muqueuse (rôle
sécrétoire et d'absorption), la sous-muqueuse (on y trouve tous les éléments de vascularisation et d'innervation), une
tunique musculeuse et enfin une couche externe appelée séreuse lorsqu'on se trouve dans le péritoine et adventice qu'on se
trouve en dehors du péritoine. La tunique musculeuse peut être constituée de deux ou trois couches musculaires dont la
dénomination est relative à leur orientation. Dans le cas de l'estomac, celles-ci sont au nombre de trois :
La couche musculaire oblique (dite inférieure) présentant des cellules musculaires appareillées de façon oblique
par rapport au tube. Elle est la couche la plus interne du tube et par conséquent la plus externe de l'organisme par
définition (L'intérieur du tube digestif étant en contact permanent avec l'environnement).
La couche musculaire circulaire (dite moyenne) présentant des cellules musculaires appareillées de façon
circulaire par rapport au tube et conséquemment l'entourant.
La couche musculaire longitudinale (dite supérieure) présentant des cellules musculaires positionnées
longitudinalement, et constituant la couche de la musculeuse la plus interne du corps (plus fragile).
La suite de l'appareil digestif (donc intestin grêle et colon) quant à lui n'est composé que de deux couches différenciées au
sein de la musculeuse qui sont pour la plus externe à l'organisme la circulaire et pour la plus interne la longitudinale.
L'appareil digestif se compose des éléments suivants.
2-Éléments du tube digestif
Le tube digestif comprend, de haut en bas :
la bouche, composée des lèvres, des dents, de la langue et du palais, permettant ensemble la préhension et la
préparation du bol alimentaire, en particulier la mastication ;
le pharynx, au croisement des voies digestives et respiratoires, siège des amygdales qui participent au système
immunitaire de l'appareil digestif ;
l'œsophage, terminé par le cardia ;
l'estomac, qui inclut le fundus, le corps et l'antre du pylore ;
les intestins :
o l'intestin grêle, en trois parties : le duodénum, le jéjunum et l'iléon,
o le gros intestin, en trois parties : le cæcum (auquel est appendu l’appendice), le côlon (lui-même
composé de plusieurs segments : le côlon ascendant, le côlon transverse, le côlon descendant et le côlon
sigmoïde) et le rectum (se terminant par l'anus).
3-Glandes annexes
Glandes salivaires (sécrétant la salive)
Foie (sécrétant la bile) et vésicule biliaire (stockant la bile)
Pancréas (sécrétant le suc pancréatique)
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Le foie a pour fonction principale de détoxifier ce que l'appareil digestif a ingéré. Il se situe dans la cavité péritonéale et
plus précisément dans l'hypocondre droit, sous le diaphragme. Sa face inférieure repose sur les autres viscères. Sa
vascularisation est double (une vascularisation pour le nourrir, dite nourricière et une vascularisation fonctionnelle qui lui
permet de remplir sa fonction de nettoyage). Le foie est par son rôle un organe vital. Un de ses produits est la bile qu'il
sécrète dans l'intestin grêle via les canaux biliaires. La bile, lorsqu'elle arrive dans l'intestin grêle, rejoint le duodénum. Le
sang est purifié par les lobules hépatiques.
Le pancréas est un organe rétropéritonéal. Il est traversé par la terminaison de la voie biliaire. La voie biliaire
extrahépatique (à l'extérieur du foie) est constituée du cholédoque.
Tous ces organes sécréteurs assistent la digestion.
4-Processus de la digestion et de l'excrétion
Après avoir été mastiquée, la nourriture est avalée et dirigée vers l'estomac via l'œsophage. Grâce à l'action de brassage
des muscles de l'estomac et des sucs gastriques, elle est transformée en pâte liquide qui passe ensuite à travers l'intestin
grêle, où les molécules nutritives sont dégradées en leur composants de base (les protéines en acides aminés, les lipides en
acides gras et en glycérol et les glucides en glucose), puis sont absorbées par l'organisme en passant dans le sang et la
lymphe. Les glucides et les protéines seront absorbées par les vaisseaux sanguins et les lipides seront absorbés par les
vaisseaux lymphatiques. Le reste chemine vers le côlon et est rejeté en tant que fèces.
a-Mode d'action
Le système digestif est constitué d'une suite d'organes creux, reliés entre eux pour former un tube qui va de la bouche
jusqu'à l'anus. À l'intérieur, ce tube est tapissé d'une muqueuse. Dans la bouche, l'estomac et l'intestin grêle, cette
muqueuse renferme des petites glandes qui produisent des sucs favorisant la digestion.
Deux autres organes, le foie et le pancréas, sécrètent des sucs digestifs qui sont déversés dans l'intestin grêle. Bien
d'autres facteurs (ex.: nerfs et sang) jouent également un rôle important dans le processus de digestion des aliments.
b-Importance de la digestion
Pour être absorbée par l'organisme, la nourriture doit être traitée, c'est-à-dire brisée en petites molécules capables de
passer dans la circulation sanguine pour ensuite être distribuée à toutes les cellules du corps. La digestion est ce processus
de fractionnement et d'absorption des aliments qui serviront par la suite de nutriments et de source d'énergie à
l'organisme.
c-Comment la nourriture est digérée
La digestion implique le brassage des aliments, leur progression à travers le système digestif et le fractionnement des
grosses molécules en plus petites. Elle débute dans la bouche, avec la mastication et la déglutition et se termine dans
l'intestin. Le procédé chimique en cause est quelque peu différent selon le type de nourriture ingérée. Les bactéries
normalement présentes dans le système digestif sont responsables de plusieurs transformations chimiques utiles à la
digestion.
d-Mouvements de nourriture à travers le système digestif
Les organes creux du système digestif sont pourvus de muscles qui permettent aux parois de faire des mouvements qui
poussent la nourriture ou la brassent. Le mouvement typique de l'œsophage, de l'estomac et de l'intestin est le
péristaltisme. L'action du péristaltisme ressemble à une vague traversant le muscle, ayant pour effet de diminuer le
diamètre du tube digestif. Ces rétrécissements se déplacent lentement d'un bout à l'autre de l'organe, toujours dans le
même sens, avec pour effet d'en pousser le contenu à travers tout le canal alimentaire.
Les premiers mouvements de ces muscles surviennent lorsque la nourriture ou un liquide est ingurgité. Bien que le fait
d'avaler soit au départ un geste volontaire, une fois commencé, il devient involontaire et se poursuit sous le contrôle des
nerfs.
L'œsophage est l'organe dans lequel la nourriture (bol alimentaire) est poussée une fois déglutie. Il connecte la gorge avec
l'estomac. À sa jonction avec l'estomac, se trouve le sphincter du cardia qui ferme le passage entre les deux organes.
Toutefois, à l'approche du bol alimentaire, le sphincter se relâche et permet à la nourriture de passer.
La nourriture pénètre dans l'estomac qui a alors trois tâches mécaniques à effectuer. Premièrement, il doit contenir tous
les aliments et liquides avalés, ce qui requiert que le sphincter supérieur (cardia) reste relâché et accepte une grande
quantité de matière. Deuxièmement, il doit malaxer la nourriture avec les sucs gastriques qu'il produit (HCl, enzymes...).
Ceci est fait par l'action des muscles de la base de l'estomac. Finalement, il doit vider son contenu en direction de
l'intestin grêle.
5-Production de sucs digestifs
Les premières glandes qui entrent en action sont les glandes salivaires. La salive qu'elles produisent contient une enzyme,
l'amylase, qui entame la digestion de l'amidon.
Ensuite, les cellules tapissant la paroi interne de l'estomac sécrètent les sucs gastriques composés d'acide chlorhydrique et
d'enzymes peptidiques qui digèrent les protéines. Curieusement, l'acide produit par l'estomac ne le détruit pas lui-même.
Le mucus qu'il produit réussit à le protéger et l'action de l'acide se concentre uniquement sur les aliments.
Après que l'estomac s'est vidé de son contenu dans l'intestin grêle (duodénum), en passant par le sphincter du pylore, les
sucs digestifs du pancréas et du foie sont ajoutés aux aliments afin de poursuivre la digestion. Le pancréas produit de
nombreuses enzymes capables de dégrader les glucides, les lipides et les protéines. D'autres enzymes sont sécrétées
également par les parois de l'intestin.
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Le foie produit la bile. Celle-ci est mise en réserve dans la vésicule biliaire. Au moment de la prise d'aliments, la vésicule
se contracte pour libérer la bile dans l'intestin via le cholédoque. La bile dissout les lipides, un peu comme les détergents
agissent sur la graisse d'une poêle à frire. Les molécules ainsi obtenues sont digérées par les enzymes du pancréas et de
l'intestin.
5-a. Protéines
La nourriture (comme les céréales, les légumineuses, la viande, les noix, les amandes, les noisettes... et les œufs) contient
des molécules géantes appelées protéines. Ces molécules doivent tout d'abord être digérées par les enzymes pour ensuite
être absorbées par le sang. Ces molécules sont utilisées pour réparer les tissus cellulaires. La plus grosse part de la
digestion est située dans l'intestin grêle.
5-b. Lipides (graisses)
Les molécules de gras constituent une importante source d'énergie pour le corps. La première étape de la digestion d'un
corps gras comme le beurre par exemple, est de le dissoudre dans le milieu aqueux de la cavité intestinale. Les acides de
la bile réduisent ces grosses molécules en de plus petites comme les acides gras et le cholestérol. Ces molécules peuvent
ensuite être absorbées par les cellules de la paroi intestinale où elles sont transformées en molécules plus grosses qui sont
déversées dans les vaisseaux lymphatiques. De là elles passent ensuite dans le sang qui les dirige vers les réserves de
graisse de l'organisme.
5-c. Vitamines
D'autres éléments très importants puisés dans la nourriture sont les vitamines. Elles sont classées en deux grands groupes
selon leurs solubilité: dans l'eau (toutes les vitamines B et la vitamine C) ou dans les lipides (vitamines A, D, E, K).
5-d. Eau et sels
La plupart du matériel absorbé par les parois de l'intestin est composé d'eau dans laquelle des sels sont dissous. Cette eau
et ces sels proviennent de la nourriture et liquides absorbés, mais aussi des sucs gastriques sécrétés par l'organisme.
5-e. Contrôle des processus digestifs
6-Régulateurs hormonaux
Le système digestif produit ses propres régulateurs :
la gastrine entraîne l'estomac à produire un acide permettant de dissoudre et digérer certains aliments. Il est
également nécessaire pour la croissance normale de la paroi de l'estomac, l'intestin grêle et le côlon.
la sécrétine permet au pancréas de produire un suc riche en bicarbonate. Elle stimule l'estomac pour produire de
la pepsine, une enzyme qui digère les protéines, et elle stimule également le foie pour produire la bile.
la cholécystokinine (CCK) permet au pancréas de croître et de produire les enzymes des sucs pancréatiques, et
elle permet à la vésicule de se vider.
7-Régulateurs nerveux.
La digestion est en grande partie régulée par le système nerveux autonome, le système sympathique l'inhibant, le système
parasympathique la favorisant. En effet, une stimulation sympathique (noradrénaline) entraîne : une diminution de la
motricité, une contraction des sphincters, une inhibition des sécrétions digestives, notamment pancréatiques. À l'inverse,
une stimulation parasympathique (acétylcholine) entraîne : une augmentation de la motricité, un relâchement des
sphincters, une stimulation des sécrétions digestives. Deux types de nerfs permettent de contrôler l’action du système
digestif. Des nerfs extrinsèques (para- et ortho-sympathiques), utilisant deux neurotransmetteur, l'acetylcholine et
l'adrenaline.
B-CATALYSE ENZYMATIQUE
-Mode d’action des enzymes :
Un catalyseur, augmente la vitesse d’une réaction chimique, mais n’intervient pas dans le bilan de la réaction et se
retrouve intact après la réaction.
Les enzymes sont des catalyseurs de nature protéique, synthétisés par l’organisme, agissant en petite quantité et sont
opérationnelles autour de 37°c.
Chaque enzyme ne catalyse qu’un type de réaction chimique (ex : une hydrolyse) : les enzymes ont une spécificité
d’action.
Chaque enzyme digestive n’hydrolyse qu’une seule espèce chimique (amidon ou protéine) : elles ont une spécificité de
substrat (molécule à transformer).
Les facteurs agissant sur l’activité enzymatique :
-La température :
Alors que la vitesse des réactions catalytiques croit indéfiniment lorsque la température s’élève, la vitesse des
réactions enzymatiques elle, ne s’accroit que dans la limite des températures biologiques et ne dépasse pas généralement
les 40°c.
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Au de là de ce chiffre, l’activité enzymatique décroit brusquement. La plupart des enzymes sont inactives vers les 80°c :
l’enzyme est une protéine dont la structure est définitivement altérée après passage à haute température, elle est dite
dénaturée.
-Le pH :
Les enzymes sont généralement très sensibles à la réaction acido-basique du milieu.
A chaque enzyme correspondent deux valeurs limites du pH, au de là desquelles sont active est nulle, et un pH optimal
pour lequel elle atteint son maximum d’efficacité :
-La pepsine (suc gastrique) agit en milieu acide pH=2 ;
-L’amylase salivaire agit en milieu neutre pH=6,8
-La trypsine (suc pancréatique) agit en milieu basique pH=8
Consolidation :
1)-définir la digestion et expliquer le mécanisme de la digestion des aliments ;
2)-définir un catalyseur, une enzyme puis déterminer les conditions d’action des enzymes ;
3)-quelles différences faite-vous entre une enzyme digestive et un substrat.
C -SIMPLIFICATION MOLECULAIRE :
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Présent
er les voies d’absorption. Utiliser le vocabulaire proposé et
les informations fournies dans la trace écrite pour annoter
le schéma de la villosité intestinale :
-capillaire sanguin – veinule – artériole – chylifère –
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Capillaires Chylifère
sanguins
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La respiration est le moyen chimique le plus souvent utilisé par les êtres vivants pour récupérer l’énergie des nutriments.
Les échanges avec le milieu de vie, absorption d’oxygène, rejet de dioxyde de carbone, en sont les manifestations les plus
évidentes.
L’oxygène absorbé est conduit jusqu’aux cellules. Ils interviennent dans les réactions d’oxydation de nutriment.
L’ensemble des réactions, qui constitue la respiration cellulaire, libère de l’énergie.
1-Définition : l’appareil respiratoire est l’ensemble des organes qui assurent le renouvellement constant de l’air dans
notre organisme.
2-Description : l’appareil respiration est constitué des voies respiration et des poumons.
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a) -Les voies respiratoires : elles comprennent : les fosses nasales, le pharynx, le larynx, la trachée artère, les bronches,
les bronchioles et les alvéoles pulmonaires.
b) - Les poumons : les poumons sont deux masses roses, spongieuses, élastiques, situées dans la cage thoracique. Le
poumon droit est le plus développé, il présente trois lobes délimité par deux sillons, tandis que le poumon gauche n’a que
deux lobes.
Les bronches et les vaisseaux sanguins pénètrent dans chaque poumon par une zone déprimée, le hile. Chaque poumon
est enveloppé par une plèvre formée par deux feuillets.
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Notre organisme absorbe quotidiennement de l'air qui se fait de deux sortes : la respiration pulmonaire et la respiration
tissulaire ou cellulaire
a) - respiration pulmonaire : cela correspond à la respiration au niveau des poumons
- l'oxygène est absorbé
- le dioxyde de carbone et la vapeur d'eau sont rejetés.
Les échanges pulmonaires se font entre l'atmosphère et sang dans les poumons
b) – Les échanges cellulaire : c'est l'échange entre le sang et les tissus de l'organisme, chaque cellule participe. Cette
respiration qui déroule dans tous les organes est oxydation des nutriments surtout le glucose (C 6H12O6) qui fournit à
l'organisme l'énergie dont il a besoin.
C6H12O6 + 6O2 6CO2 + 6H2O + E (2860Kcal)
Transport des gaz respiratoires par le sang
Le sang transporte les gaz respiratoires
- l'oxygène O2 depuis les poumons vers les tissus ;
- le dioxyde de carbone CO2 depuis les tissus vers les poumons.
L'oxygène : est fixé réversible par l'hémoglobine des hématies sous d'oxyhémoglobine, et le devient rouge vif.
Hb + O2 HbO2 (oxyhémoglobine)
Le gaz carbonique : est transporté sous forme dissoute, dans le plasma et les hématies
- Sous forme combinée à l'hémoglobine dans les hématies.
Hb + CO2 HbCO2 (carboxyhémoglobine)
La dégradation des nutriments débute toujours dans le hyaloplasme de la cellule par une glycolyse (=(= dégradation du
glucose). C'est une suite complexe de réactions qui dégradent une molécule de glucose (( à 66 atomes de carbone)) en
deux molécules d'acide pyruvique (( à 33 atomes de carbone)) :
Retenons-en quelques caractéristiques :
La signification biochimique fondamentale est une déshydrogénation, correspondant à une oxydoréduction qui
nécessite un accepteur ou transporteur de protons et d'électrons symbolisé R′R′ (étatoxydé).
Le bilan de la glycolyse se traduit par la synthèse de 22 molécules d′ATPd′ATP par mole de glucose oxydé.
C'est un phénomène anaérobie, c'est-à-dire qui ne consomme pas de dioxygène.
▶ ▸ Deuxième étape : dans la matrice des mitochondries
La dégradation des métabolites amorcée dans le cytoplasme, se poursuit dans les mitochondries : dans la matrice, l'acide
pyruvique est totalement dégradé sous l'action d'enzymes (décarboxylases et déshydrogénases) : du dioxyde de carbone
est libéré, les transporteurs de protons et d'électrons sont réduits (R′H2)(R′H2) et de l′ATPl′ATP est produit.
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Ainsi, les échanges gazeux respiratoires, d'une part en assurant une série de déshydrogénations et de décarboxylations et
d'autre part en ne libérant pas d'emblée, d'un seul coup leur énergie, mais par fractions, permettent-ils une suite
d'oxydoréductions cellulaires productrices d′ATPd′ATP ? Si l'on prend en compte la glycolyse, la respiration cellulaire
produit ainsi 3636 moles d′ATPd′ATP par mole de glucose oxydé.
Conclusion
La source fondamentale d'énergie directement utilisable est l′ATP. Son stock dans la cellule est très limité. Sa
régénération est assurée par deux processus parmi lesquels la respiration cellulaire. L'énergie résultant de la respiration
est utilisée par les cellules vivantes. Cette énergie va être dépensée pour le travail mécanique, les transports actifs d'ions
ou de molécules et les biosynthèses.
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-Un transfert d’énergie, indispensable pour que la cellule exploite l’énergie des nutriments.
2-Les fermentations
On appelle fermentation, l’ensemble des transformations que subissent les matières organiques sous l’action d’un
ferment (le plus souvent sous l’action d’enzymes sécrétées par des micro-organismes).
Types de fermentation :
1. .Fermentation aérobie :
Au cours de la fermentation acétique : des bactéries spécifiques transforment l’alcool éthylique en acide acétique
selon la réaction
CH3CH2OH + O2 CH3COOH + H2O + énergie
2. .Fermentation anaérobie :
Au cours de la fermentation lactique : des bactéries contenant dans le lait se développent à partir du sucre (lactose) selon
la réaction
C12H22O11 C6H12O6 + C6H12O6
Lactose galactose glucose puis
C6H12O6 2C3H6O3 + énergie
Comparaison respiration- fermentation:
.L’action des levures : selon les conditions du milieu, les levures peuvent oxyder le glucose de deux manières :
Avec O2 CO2 + H2O
( respiration ) + beaucoup d’énergie
Glucose
Sans O2 C2H5OH + CO2
( fermentation ) + Impe d’énergie
Tableau de comparaison :
Dégradation d’une Fermentation alcoolique
molécule de glucose/ Respiration
L’oxygène Intervient N’intervient pas
Produits résiduels CO2 + H2O CO2 + C2H5OH
Oxydation est : Complète (O2 ; H2O) Incomplète (éthanol molécules organiques)
molécules simples
La quantité d’énergie
libérée est : Importante Peu important
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- A l’intérieur des cellules, la plupart des molécules sont également le siège d’un perpétuel renouvellement.
De nombreuses observations et expériences permettent de mettre en évidence la destruction et la reconstitution
permanente des molécules à l’intérieur des cellules. Prenons l’exemple de protéine : Un homme adulte, en bonne santé,
perd chaque jour de l’azote dans l’urée et l’urine ; cet azote provient de la dégradation de molécules protidiques ; sa perte
est normalement compensée par l’apport de protéine alimentaire. L’utilisation d’isotopes radioactifs permet de suivre le
devenir des molécules.
b) Construction de la matière : une synthèse de molécules spécifiques
Certaines molécules organiques comme glucides et lipides sont les mêmes chez tous les individus d’une même espèce.
Par contre, les protéines sont des molécules extrêmement variées qui caractérisent chaque être vivant : deux individus de
même espèce ont en commun un certain nombre de protéines identiques mais en possèdent d’autres qui leur sont propres :
la spécificité de celle-ci contribue à faire l’unicité de chaque être vivant.
Ainsi, un bœuf, en consommant des protéines végétales, fabrique des protéines bovines ; de même, un homme, en
mangeant de la viande de bœuf, synthétise des protéines humaines
A partir des mêmes acides aminés, chaque être vivant d’une espèce fabrique de protéine spécifique dans laquelle l’ordre
de succession ou séquence d’acides aminés constitutifs est imposé par l’information génétique de sa propre cellule,
véritable plan de fabrication de protéine.
2-la Mise en réserve
Dans l’organisme vivant, les besoins énergétiques et les phénomènes de synthèse sont permanents. Or, l’arrivée de
nutriments au niveau des cellules est intermittente :
- La prise alimentaire des animaux est discontinue
- la photosynthèse chez les végétaux chlorophylliens ne s’effectue que durant la journée et les belles Saisons En fait, les
organismes animaux et végétaux possèdent des lieux de stockage leur permettant de mettre en réserve des nutriments
mobilisables en cas de besoin.
a)-Mise en réserve chez les animaux
Il existe d’une part une mise en réserve de molécules glucidiques et lipidiques après apport massif de nutriments, d’autre
part, la remise en circulation de ces réserves chaque fois que l’organisme a besoin pour assurer ses différentes fonctions.
Les réserves glucidiques sont des polymères du glucose : glycogène stocké principalement dans le foie et le muscle. Seul
ce dernier est capable de libérer du glucose dans le sang lorsque la glycémie s’abaisse en dessous de la valeur normale
(1gramme par litre)
Les réserves lipidiques sont constituées par des triglycérides stockés dans le tissu adipeux. Selon le besoin de
l’organisme, les cellule adipocytes synthétisent des triglycérides à partir des acides gras alimentaires ou libèrent des
acides gras dans le sang en hydrolysant les triglycérides stockés.
Les acides aminés ne sont pas mis en réserve : il existe un véritable pool d’acides aminés libres dans l’organisme,
caractérisé par un équilibre entre apports (acides aminés d’origine alimentaire ou résultant de l’hydrolyse des protéines
tissulaires) et pertes (acides aminés oxydés au cours de la respiration cellulaire ou utilisés pour la synthèse de nouvelles
protéines)
b) Mise en réserve chez les végétaux
Les substances non utilisées immédiatement pour les dépenses de maintenance du végétal peuvent être mise en réserve
dans des organes spécialisés souvent liés à la reproduction de l’espèce :
- Graines dans le cas de reproduction sexuée
- Tubercules, bulbes, rhizomes … dans le cas de reproduction végétative
Les réserves sont des réserves énergétiques essentiellement de nature glucidiques (amidon) et rarement lipidique
(certaines graines)
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S=MC (t1-t2)
M = Masse d’eau en kg ayant circulée dans la chambre ;
C = Chaleur massique de l’eau ;
t1= température de l’eau à l’entrée de la chambre ;
t2= température de l’eau à la sortie.
-La chaleur latente :
C’est la chaleur de vaporisation de l’eau perdue par évaporation pulmonaire et cutanée. Elle s’exprime par la relation
L= 0,58kcal x m
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G, L et P désignent respectivement les quantités de glucides, de lipides et de protides ingérées par l’organisme.
4-2-Les variations de la dépense énergétique :
A-Les dépenses habituelles
1. DER (dépense énergétique de repos) ou MB (métabolisme de base)
Le MB correspond à la DE minimale pour le fonctionnement et l’entretien de l’organisme
(pompes ioniques, turnover de substrats, maintien de la température, fonctionnement du cœur…) .
Il est mesuré grâce à plusieurs techniques (dont la calorimétrie indirecte : nous reviendrons sur cette
technique plus tard) dans des conditions standardisées :
A jeun (minimum 12h)
Le matin (8-10h ou éventuellement plus tard mais après un temps de repos)
A température neutre (19-24°C)
Au repos (décubitus, silence, yeux fermés)
Il n’est pas mesuré pendant le sommeil car pendant le sommeil, la DE diminue de environ 5% par rapport à la
DER.
Contribution des différents organes au MB :
a) Foie : 25%
b) Muscles : 25%
c) Cerveau : 20%
d) Cœur : 9%
e) Reins : 7%
Le MB dépend :
du poids et de la masse maigre (MM ) de façon proportionnelle
de l’âge (avec l’âge, la MM diminue et la MG augmente) et du sexe (la femme a plus de MG que l’homme
donc la DER de la femme est inférieure à la DER de l’homme à poids égal d’où des apports recommandés
plus faibles pour la femme) : essentiellement par le biais de la MM
La MM explique 80% de la variabilité de la DER.
Avec la mesure de la MM, on peut estimer la DER mais de façon peu satisfaisante : DER= 30
Kcal/kg MM/h ou DER= 21MM+ 50
- facteurs génétiques (environ 20% de la variabilité de la DER ce qui représente peu mais peut s’avérer conséquent sur le
long terme)
- facteurs hormonaux (sympathiques, cycle menstruel, thyroïde : l’hypothyroïdie diminue les dépenses énergétiques donc
favorise la prise de poids et inversement pour l’hyperthyroïdie,
- température, apports alimentaires antérieurs, stress…
Tous ces facteurs de variation posent problème avec les patients en surpoids : leur surpoids est-il un
problème de dépense énergétique diminuée ou d’alimentation augmentée
2. L’effet thermique des aliments : la thermogenèse post-prandiale/alimentaire
L’énergie chimique des aliments doit être convertie en énergie utilisable, ces aliments doivent donc être digérés
(transformés en substances plus simples) puis stockés (dans le foie ou le muscle sous forme de glycogène ou dans le tissu
adipeux sous forme de triglycérides).
Le coût énergétique de ce processus varie selon les voies biochimiques utilisées et représente environ (en % de la valeur
calorique ingérée) :
5 à 10% pour les glucides
20 à 30% pour les protéines (ce qui explique en partie les régimes protéinés)
<5% pour les lipides
Le coût énergétique varie avec les aliments.
3. Exercice physique
L’exercice physique est très variable : 15 à 30 % dans les pays développés (peut atteindre 70% chez
les sportifs de haut niveau ou chez les travailleurs mais cela reste exceptionnel).
B) Les dépenses inhabituelles
En plus des dépenses habituelles, il faut rajouter des dépenses inhabituelles qui peuvent, dans certaines
circonstances, constituer un coût important :
- La croissance (coût faible)
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- Respiration et cicatrisation (les grands brûlés ont une DE qui augmente beaucoup)
- Réactions de défense contre les infections, réactions inflammatoires (augmentent de façon
très importante la DE donc il y a un risque de dénutrition et de perte de masse musculaire).
- L’allaitemen
Les besoins énergétiques varient selon l’âge, l’activité physique, la température extérieure.
Un sujet allongé, immobilisé et moyennement vêtu, à la température de 20 °c et à jeûne, à une dépense énergétique
minimale appelé « métabolisme de base » que l’on exprime en kcal et que l’on calcul par la relation :
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*Les oligo-éléments (Ca, Fe, Co, Zn, Mn…) dont les besoins quantitatifs sont faibles.
Une carence en sels minéraux provoque des troubles graves. Exemples : le goitre (manque d’iode), la carie dentaire
(carence en fluor)…
4-2-3-les besoins en vitamines : Les vitamines sont des substances organiques indispensables, agissant à faible dose, et
ne pouvant être synthétisées par l’organisme. Une vitamine est une substance organique, nécessaire en quantité
mineure (moins de 100 mg/jour - voir tableau ci-dessous) au métabolisme d'un organisme vivant, qui ne peut être
synthétisée en quantité suffisante par cet organisme. Chaque organisme a des besoins spécifiques : une molécule peut
être une vitamine pour une espèce et ne pas l'être pour une autre. C'est par exemple le cas de la vitamine C
indispensable aux primates mais pas à la plupart des autres mammifères. Molécules organiques, les vitamines B et C
sont majoritairement des précurseurs de coenzymes, molécules qui participent au site actif d'une enzyme, activent des
substrats ou sont des substrats particuliers. Elles doivent être apportées régulièrement et en quantité suffisante par
l'alimentation. Chez l'être humain, deux vitamines sont synthétisées par des bactéries intestinales : les vitamines K et B8.
La vitamine D est un dérivé de stéroïde qui peut être synthétisé par la peau exposée au Soleil chez l'homme, et qui
possède un rôle hormonal. Elles sont :
nécessaire au fonctionnement et à la croissance ;
efficace à faible dose ;
dépourvue de valeur calorifique (énergétique) apportée par l’alimentation.
Leur absence ou insuffisance provoque des troubles graves parfois mortelles.
Ils se répartissent en deux grands groupes :
.Les vitamines liposolubles (A, D, E, K)
.Les vitamines hydrosolubles (B, C, PP).
A-Classification des vitamines :
Vitamines hydrosolubles
Vitamine Nom Rôle Conséquence de la carence
polynévrites
Vitamine Thiamine, ou métabolisme énergétique (notamment dans le œdèmes
B1 aneurine complexe Pyruvate déshydrogénase) myocardites
béribéri
lésions des lèvres et
métabolisme énergétique (en particulier dans la
des muqueuses
Vitamine chaine respiratoire)
Riboflavine buccales,
B2 participe à la formation des flavines
lésions de la langue
(FAD/FMN)
lésions des yeux
métabolisme énergétique (participe à la maladie du cuir
Vitamine Nicotinamide ou
formation du NAD+/NADH) chevelu
B3 (ou PP) niacine
anti-pellagreuse pellagre
métabolisme énergétique (un des constituants
Vitamine Acide lésions cutanées
du Coenzyme A)
B5 pantothénique arrêt de la croissance
synthèse de certaines hormones
Lésions cutanées
métabolisme des acides aminés troubles
Vitamine
Pyridoxine (décarboxylases, aminotransférases) neurologiques
B6
synthèse de la vitamine B3 (convulsions)
polynévrites
troubles digestifs
métabolisme des acides gras, glucides et acides
Vitamine ataxie
Biotine aminés (coenzyme de carboxylation)
B8 (ou H) signes cutanés
synthèse des vitamines B9 et B12
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-Ration de convalescence ;
d)-Ration en fonction de l’activité ;
e)-Ration en fonction de la température ;
3-Les erreurs alimentaires.
Objectifs :
-général : ce cours vise la compréhension de la notion de ration alimentaire, c'est-à-dire du besoin quotidien d’un sujet.
-spécifiques : à la fin de ce cours ; l’élève doit être capable de :
-définir la ration alimentaire ;
-citer les différents types de rations ;
-connaître les principales erreurs alimentaires (malnutrition).
Activités : ce cours se donnera à travers des analyses et exploitations de documents. Exploitations de résultats
expérimentaux (facteur limitant/loi du minimum).
Résume :
La ration alimentaire est l’apport journalier d’aliments indispensables qualitativement et quantitativement aux besoins
de l’organisme. Elle doit couvrir ses dépenses énergétiques et apporter des substances indispensables à son bon
fonctionnement.
Chaque jour, il faut un apport :
- Ration alimentaire.
La première pyramide alimentaire proposée en 1992 aux États-Unis schématise la ration alimentaire quotidienne.
La ration alimentaire est la quantité et la nature d'aliments qu'une personne doit consommer en un jour afin de subvenir
aux besoins de son corps. Elle correspond à l'ensemble des repas et des collations d'une journée. La répartition des
apports énergétiques et des nutriments fait référence à la fragmentation de cette ration en différentes prises alimentaires.
Ces recommandations doivent être utilisées avec précaution du fait d'une grande variabilité des données. De plus,
l'équilibre alimentaire peut s'établir sur la semaine plutôt que sur une journée 1.
Unité de mesure
Pour mesurer la valeur énergétique d'un aliment, on utilise généralement la grande calorie (Cal), la calorie (cal) ou le
joule (J). 1 kcal équivaut à 4,186 6 kJ.
4,18 kJ = 1 kcal = 1 000 cal.
En fonction de l'âge
La ration alimentaire varie en fonction de l'âge, de l'activité physique, de la taille…
Voila quelques apports de référence, ils peuvent varier d'un individu a l'autre :
pour un enfant : environ 1 600 kcal
pour un adolescent/une adolescente : de 1 700 kcal à 2 400 kcal
pour un homme entre 18 et 40 ans (peu-actif) : 2 300 kcal
pour un homme entre 18 et 40 ans (actif) : 2 700 kcal
pour une femme entre 18 et 40 ans (peu-active) : 1 900 kcal
pour une femme entre 18 et 40 ans (active) : 2 200 kcal
pour une personne de plus de 40 ans : 1 900 kcal pour les femmes et 2 300 kcal pour les hommes
pour une femme enceinte : de 2 200 kcal +150 au premier trimestre et +250 au deuxième et troisième trimestre.
pour une personne avec une activité physique intense : de 200 à 1 000 kcal de plus que la ration normale (en
fonction du sport, de l'intensité...).
Selon J.-P. Charvet, la ration alimentaire moyenne nécessaire est de 2 500 kcal/personne/jour. La moyenne de la ration
alimentaire mondiale est en 2002 de 2 800 kcal2, mais ces chiffres cachent de grandes disparités. Les pays d'Europe et
d'Amérique du Nord peuvent avoir une moyenne à plus de 3 200 kcal/jour/personne, contre moins de 2 200 kcal en
Afrique subsaharienne3 (et même à moins de 1 900 kcal au Burundi, en Éthiopie, Somalie…).
Répartition des apports énergétiques au cours des repas de la journée
Les apports énergétiques sont répartis différemment Enfant, adolescent, femme enceinte, femme
4
durant la journée, car le public n'est pas le même : allaitante, personne âgée,
Homme et femme, o Petit déjeuner: 25%,
o Petit déjeuner: 25 %, o Déjeuner: 35%,
o Déjeuner: 40%, o Gouter: 10%,
o Diner: 35% ; o Diner: 30%
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Portions journalières sur la roue des aliments (pt) selon la règle du « 421 GPL ».
Pour cette répartition, Albert-François Creff (nutritionniste français auteur de plusieurs ouvrages dans les années 1960 5)
a établi dans les années 1980 la règle du « 421 GPL », formule approximative mais qui a le mérite d'être simple et 421
GPL, permettant une bonne diversification de l'alimentation à travers.
En faisant correspondre l'ordre des lettres des, on lit « 4G », « 2P » et « 1L ». Cela correspond aux nombres de parts
qu'il est conseillé de consommer : 4 portions de glucide pour 2 portions de protéine pour 1 portion de lipide7. Il faut
entendre "portions" comme des masses égales - cela découle directement du rapport des quantités d'énergie produite par
l'assimilation des différents types de nutriments, à quantité de matière (masse) égale. Plus précisément, la journée se
décompose, pour la part glucidique, d'1 portion de crudité (fruits, légumes crus), 1 portion de légumes cuits, 1 portion
d'amylacés (céréales, pain, pâtes, riz…), en évitant les portions de produits au sucre raffiné (pâtisseries, chocolat,
confiture…). Pour la part protéique, d'une portion de produit lactés (yaourt, fromage), 1 portion de produits non lactés
(viande, poisson, œufs…). Et enfin pour la part lipidique éviter les portions de graisses d'origine animale (beurre,
crème..), et privilégier les portions de graisses d'origine végétale (huile).
Selon Lorentz : P=T-100-(-150/n), p=poids, T=taille, n=2 pour femme, n=4 pour Homme
Selon Perrault : P=T-100+(A/10x9/10) A=âge
Ainsi la ration alimentaire moyenne quotidienne conseillée doit être constituée (par rapport à l'apport énergétique et en
fonction des calories apportées par les différents nutriments) d'environ 45-50 % de glucides, 10-15 % de protides (soit
1.2 à 1.5 g/kg/j) et 30-35 % de lipides.
2-Les principaux types de rations :
a)-La ration en fonction de l’âge :
-La ration de croissance :
Chez l’enfant et l’adolescent, la ration doit être plus riche que celle de l’adulte en protide, en substance minérale et
vitamines. Elle doit être supérieure aux pertes.
-La ration d’entretien :
Elle est valable pour un adulte au repos relatif (vie sédentaire) dans un milieu de température moyenne. L’apport doit
être égal aux pertes.
-La ration de vieillesse :
Elle ne doit pas de celle d’un adulte. Le vieillard doit s’abstenir de tout excès alimentaire, éviter les aliments indigestes
et s’en tenir au minimum indispensable en ce qui concerne les protides.
b)-La ration en fonction du sexe :
Les besoins nutritifs de la femme sont un peu %M§/inférieurs à ceux de l’homme.
Exemples : homme sédentaire : 2500kcals ;
Femme sédentaire : 2000kcal.
c)-La ration en fonction de l’état :
-La ration de grossesse :
Pendant la grossesse, la ration doit comporter des protides ; du phosphore du calcium et des vitamines. Elle doit être
renforcée par un compliment de glucide et de lipide pendant l’allaitement.
-La ration de convalescence :
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Pendant la convalescence, il faut fournir à l’organisme affaibli un complément alimentaire fait de glucide, de protide et
de vitamines.
d)-La ration en fonction de l’activité :
Elle doit comporter un complément d’aliments énergétiques correspondant au travail fourni et un complément d’eau et
de sels pour la sudation.
e)-La ration en fonction de la température :
En temps de froid, les lipides sont recommandés comme sources d’énergie alors qu’en temps de chaleur, ce sont les
légumes verts pour leurs sels minéraux et les fruits aqueux pour leur eau qui sont conseillés.
3-Les erreurs alimentaires :
Elles se caractérisent :
-d’une part par l’excès global d’aliments et la surabondance de certaines catégories alimentaires, très rependus dans les
pays riches, elles sont à la base de troubles graves telles : le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires…
-d’autre part par des carences alimentaires fréquentes dans les pays sous-développés. Ces carences alimentaires ont
deux aspects différents :
. L’alimentation peut être quantitativement insuffisante (sous-nutrition).
. Ou qualitativement inadaptée (malnutrition).
Les carences alimentaires provoquent des maladies graves comme le marasme, la kwashiorkor…
Consolidation :
1)- déterminer les besoins matériels de l’homme
2)- définir la ration alimentaire et citer les divers types de rations
3)- quelles différences faites-vous entre la ration chez un enfant, un adolescent, un adulte et un vieillard ?
4)- déterminer la ration alimentaire d’un individu en fonction de la température extérieur.
5)- quelles sont les erreurs alimentaires que vous connaissez ? Préciser pour chaque type le ou les troubles causées.
1- Définition : l'amibiase est une maladie parasitaire intestinale provoquée par l'amibe .
2- agent pathogène : l'amibe pathogène de l'homme est antamoeba histolytica, est un protozoaire qui se déplace grâce à
ses pseudopodes. Elle se présente sous trois formes différentes : la forme (histolytica, minuta, kystique).
3- La contamination de l'homme : l'homme se contamine, en avalant la forme kystique présente dans les excréments,
par la consommation des aliments et d'eaux souillés. 4-
Manifestation de l'amibiase : la dysenterie amibienne s'annonce par une diarrhée apparente banale accompagnée de
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douleurs abdominales. La diarrhée se poursuit accompagnée de contractures au niveau de l'anus, la selle contient alors
de glaires et du sang. -
Traitée correctement l'amibiase guérit rapidement et définitivement sans séquelles.
-Non ou mal traitée toujours évolue défavorablement par perforations intestinales, des occlusions, des atteintes du foie
par fois des poumons et de l'encéphale. Ces complications non traitées conduisent à la mort.
5- La propagation de l'amibe : l'amibiase se contracte par ingestion de kystes répandus par les déjections. La
transmission l'homme à l'homme peut se faire dans les collectivités à l'hygiène rudimentaire, toute fois la contagion
indirecte est la plus fréquente. Elle se fait par la consommation d'eau souillée , de légumes, de fruits ou de salades mal
lavés sur les quels sont déposés les kystes vivants. De nombreux facteurs favorisent la transmission et en particulier
l'absence d'hygiène fécale, l'absence d'hygiène individuelle (mains sales) 6-
Développement du parasite : L'homme s'infeste en avalant des kystes présents dans l'eau ou sur les aliments. Le kyste
s'ouvre dans l'intestin et libère quatre amibes de forme minuta. Celle-ci se multiplient puis s'enkystent sans léser les
parois de l'intestin. Dans certains cas les amibes de forme minuta se transforment en amibes pathogènes de forme
histolytica hématophage. Elles pénètrent dans la paroi du gros intestin où elles se nourrissent des hématies et provoque
des hémorragies intestinales.
7- La lutte contre la maladie : Prophylaxie : précaution propre à entreprendre pout préserver une maladie
- Prophylaxie individuelle : Elle est essentiellement préventive et consiste à respecter les règles d'hygiène alimentaire :
propreté des mains, filtration ou ébullition de l'eau de boisson, nettoyage soigneusement des fruits et des légumes..
- Prophylaxie collective : Elle peut se faire par : dépistage et traitelent des porteurs sains se kystes, aménagement de
latrines, réglementation stricte de l'usage agricole de l'engrais humain, lutte contre les mouches, épuration des eaux de
boisson./.
Questions de consolidation :
1- après avoir cité dix maladies du péri fécal, faite une étude de l'amibiase ?
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2- L'agent vecteur : l'agent vecteur du paludisme est l'anophèle femelle.
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- Étape hépatique ou schizogonie expert theory taire(hors des érythrocytes ou hématies) : Au cours d'une
piqûre, l'anophèle injecte sa salive qui contient les sporozoïtes. Ces parasites arrivent dans le foie, y
subissent la schizogonie produisant les schizontes géantes vont évoluer en mérozoïtes.
- Étape sanguine ou schizogonie endoérythrocytaire ( à l'intérieur des érythrocytes) : passé dans le sang,
chaque mérozoïte attaque une hématie, se transforme en trophozoïte qui, par schizogonie, produit des
schizontes pigmentées engendrant la rosace qui mûrit en mérozoïte, entraînant l'éclatement des hématies
qui correspond à l'accès de fièvres.
6.Le mode de transmission du paludisme : le paludisme est transmis à l'homme principalement par la
piqûre de l'anophèle femelle, accessoirement par la transfusion sanguine, par des seringues souillées
ou de façon congénitale.
7.Les moyens de lutte contre le paludisme : on distingue deux moyens de lutte contre le paludisme :
a- La prévention : elle consiste à : éviter la piqûre des moustiques en utilisant les moustiquaires, des climatiseurs
et des produits répulsifs ;
- détruite l'insecte vecteur par l'utilisation d'insecticides ;
- éliminer leurs larves paor l'usage de l'huile ou le drainage des eaux stagnantes ;
- lutter contre en prenant des médicaments à titre préventif.
b- Le traitement : il fait appel à la quinine et ses dérivés, sous contrôle médical.
Questions de consolidation :
1- Après avoir défini le paludisme expliquer son étude intégrale ?
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La maladie du sommeil menace des millions de personnes dans 36 pays d’Afrique subsaharienne. Une grande
partie des personnes touchées vivent dans des régions reculées et n’ont qu’un accès limité aux services de santé
appropriés, ce qui complique les efforts de surveillance et par conséquent le diagnostic et le traitement des cas.
En Guinée, après des efforts de lutte incessants, le nombre des cas notifiés à baissé. on a recensé 335 et 163 cas
chez les patients respectivement en 2004 et 2006, soit le nombre le plus faible jamais enregistré depuis que la collecte
systématique des données à l’échelle mondiale a été mise en place il y a 80 ans.
1-Définition : La maladie du sommeil ou trypanosomiase est causée par des parasites du genre Trypanosoma et
transmise par les mouches tsé-tsé infectées, et est endémique dans 36 pays d’Afrique subsaharienne où vivent des
mouches tsé-tsé vecteurs de la maladie. Sans traitement, la maladie est considérée comme mortelle.
2-Decrption de l’agent causal
Les trypanosomes (genre Trypanosoma), du grec trypanon, « tarière ; forer, creuser », et sōma, « corps », sont des
organismes parasites de la classe des kinétoplastidés, de l'ordre des Trypanosomatida, de la famille des
Trypanosomatidae.. La plupart de ces espèces sont transmises par des invertébrés hématophages comme des insectes ou
des sangsues. Par exemple, Trypanosoma gambiense est transmis à l'humain par la mouche tsé-tsé (ou glossine) et
entraîne la maladie du sommeil. Il y a deux types de trypanosomes connus en afrique
a) Le T. b. rhodesiense est trouvé dans l’est et le sud de l’Afrique. La plupart des cas d’infection par le T. b.
rhodesiense se produisent au Malawi, en Ouganda, en Tanzanie, et en Zambie.
b) Le T. b. gambiense est trouvé en Afrique centrale et dans certaines régions de l’ouest de l’Afrique. La plupart des
cas d’infection par le T. b. gambiense se produisent en Angola, en Ouganda, en République centrafricaine, en
République démocratique du Congo, au Soudan et au Tchad
D’autres espèces et sous-espèces parasitaires du genre Trypanosoma sont pathogènes pour l’animal et provoquent une
trypanosomiase animale chez les espèces animales sauvages ou domestiques. La forme qui touche le bétail est appelée
Nagana.
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Les complications incluent l’anémie ainsi que des dysfonctionnements au niveau du système endocrinien, des reins et
du cœur.
b) La seconde phase nommée « phase neurologique », débute lorsque le parasite envahit le système nerveux central
en diffusant à travers la barrière hémato-encéphalique.
La perturbation du cycle du sommeil est le symptôme qui a donné à cette maladie le nom de « maladie du sommeil. Le
malade est sujet à une confusion mentale et à des troubles de la coordination. Non traitée, cette phase peut être suivie
par le coma, puis la mort.
Les symptômes de la maladie du sommeil diffèrent aussi en fonction de la cause de l’infection du parasite infectant.
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6-Prophylaxie :
a. Prévention : la prévention se fait par l’utilisation des insecticides, par le débrousseillage des gites larvaires.
b. Prise en charge de la maladie : La prise en charge de la maladie comprend 3 étapes :
Le dépistage pour rechercher l’infection potentielle. Il s’effectue par des tests sérologiques
(disponibles uniquement pour T. b. gambiense) et par la recherche de signes cliniques – généralement la
présence de ganglions lymphatiques cervicaux enflés.
Le diagnostic, en établissant la présence ou non du parasite dans les liquides biologiques.
L’établissement du stade de la maladie pour déterminer son degré de progression. Cette étape
comporte un examen clinique et, dans certains cas, un examen du liquide céphalorachidien après
ponction lombaire.
c. Traitement
Le type de traitement est fonction de la forme et du stade de la maladie. Plus le diagnostic est précoce, plus les
perspectives de guérison sont bonnes. L’évaluation des résultats du traitement nécessite 24 mois.
Médicaments utilisés dans le cadre du traitement du premier stade de la maladie :
Pentamidine : découverte en 1940, la pentamidine est utilisée pour le traitement du premier stade de la
trypanosomiase à T. b. gambiense.
Suramine : découverte en 1920, la suramine est utilisée pour le traitement du premier stade de la
trypanosomiase à T. b. rhodesiense. Elle provoque certains effets indésirables, notamment
néphrotoxiques, ainsi que des réactions allergiques.
Médicaments utilisés dans le cadre du traitement du deuxième stade de la maladie :
Mélarsoprol : découvert en 1949, le mélarsoprol est utilisé contre les deux formes de l’infection,
T. b. gambiense et T. b. rhodesiense.
Éflornithine : moins toxique que le mélarsoprol, et homologué en
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À savoir ! Les œufs d’Ascaris éliminés dans les selles n’étant pas fécondé, l’auto-infestation est donc impossible.
Pour que les œufs deviennent infestants, il faut qu’ils restent quelques semaines en milieu extérieur. La
maturation des œufs est favorisée par la chaleur et l’humidité
Quels symptômes ?
Les symptômes de la parasitose dépendent de sa localisation dans l’organisme. Ainsi, lors de la phase de
migration de la larve, on parle de syndrome de Löffler (terme désignant l’association de diverses manifestations
pulmonaires : toux avec fièvre et gêne respiratoire principalement). Une fois la larve dans le tube digestif, les
symptômes sont digestifs : diarrhée, douleurs abdominales. Des démangeaisons et des troubles nerveux
(irritation et des troubles du sommeil) peuvent également être observés.
Dans les cas de contamination massive et prolongée, des complications résultant de l’accumulation
des vers adultes peuvent être décrites :
Appendicite ;
Occlusion intestinale ;
Perforation intestinale ;
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6- Les moyens de lutte contre l'ascaridiose : on distingue deux moyens de lutte contre l'ascaridiase :
a- La prévention : elle consiste à :
Observer la propriété personnelle, de fruit et des légumes;
protéger les aliments pour éviter le dépôt des œufs par le vent, les mouches dans le repas;
éviter l'ingestion des aliments souillés ou de l'eau sale;
utiliser les latrines pour éviter la dissémination des œufs.
b- Le traitement : il fait appel à des vermifuges, sous contrôle médical Pour traiter l’ascaridiase digestive, les
médicaments utilisés sont des antiparasitaires très efficaces, à savoir :
L’albendazole ou le mébendazole, disponible en comprimé ou en suspension en prise unique ;
Le flubendazole, sous forme comprimé ou en suspension, en 2 prises (matin et soir) pendant 3 jours.
L’ivermectine parfois, en dose unique.
A noter ! Les vers peuvent également être retirés chirurgicalement ou par endoscopie (sonde insérée par la
bouche).
Dans les cas où l’ascaridiase est à l’origine de troubles pulmonaires, la prise en charge est symptomatique.
Le médecin prescrit des corticoïdes et des bronchodilatateurs pour soulager le patient.
On distingue 2 types de prévention :
Individuelle, qui repose principalement sur l’hygiène (lavage des mains, nettoyage des aliments, etc.) ;
Collective, qui implique diverses mesures comme l’installation de latrines et d’égouts, le traitement des
eaux usées, l’interdiction de l’utilisation des excréments humains comme engrais, etc.
Dans les régions chaudes et humides du globe, il est conseillé aux voyageurs de porter une attention particulière
à l’hygiène alimentaire :
Se laver les mains très régulièrement (particulièrement avant un repas et après être allé aux toilettes) ;
Penser à toujours avoir un gel hydro-alcoolique pour les cas où l’accès à de l’eau propre et du savon
n’est pas possible ;
Ne boire que de l’eau en bouteille ou rendue potable (par ébullition ou filtration) ;
Ne pas consommer tout aliment à base d’eau comme les glaçons, sorbets, etc. ;
Bien cuire œufs, viandes, poissons et crustacés ;
Peler les fruits ;
Ne boire du lait que bouilli ou pasteurisé ;
Eviter les crudités, coquillages, jus de fruits artisanaux.
./.
Questions de consolidation :
1- Après avoir défini l'ascaridiase faite son étude générale ?
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Alternance diarrhée-constipation ;
Douleurs abdominales ;
Fatigue.
Il peut également y avoir une démangeaison anale lors de l’expulsion des anneaux.
Cysticercose
Les larves cysticerques sont essentiellement retrouvées dans les tissus sous-cutanés, les muscles de la langue,
du cou, de l’œil ou du thorax ainsi que dans le cerveau. Les symptômes (majoritairement des nodules visibles et
palpables sous la peau) apparaissent au minimum 60 jours après la contamination, le temps que la larve se
développe. Ils dépendent du nombre et de la localisation des larves. Cependant, des individus peuvent rester sans
aucun symptôme pendant de nombreuses années. A terme, la larve finit par s’enkyster (calcification).
La neurocysticercose (présence de cysticerques dans le cerveau) est généralement découverte suite à une crise
convulsive ou à une radio. Les signes cliniques sont divers et variables en fonction du nombre de parasites, de
leur localisation, de leur agressivité et de la réponse immunitaire de l’hôte : maux de tête, convulsions, cécité,
démence, etc. Cette affection constitue la première cause d’épilepsie évitable, impliquée dans 30% des épilepsies
dans les zones où le parasite sévit.
La cysticercose oculaire est rare mais peut entraîner, lorsque les larves sont proches de la rétine, un décollement
rétinien, des hémorragies ou plus rarement un glaucome.
Diagnostic
Le diagnostic du Téniasis repose essentiellement sur la découverte d’anneaux, soit dans les selles soit dans les
sous-vêtements ou la literie. Une analyse des selles permet de mettre en évidence la présence d’œufs. Le
« Scotch-test » anal (ruban adhésif transparent appliqué à la marge de l’anus, puis collé sur une lame de verre
afin d’être analysé au microscope) peut également être utilisé pour déterminer la présence d’œufs au niveau de la
marge anale.
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Le diagnostic de Cysticercose repose sur la description des signes cliniques et l’imagerie. La biopsie
(prélèvement d’un bout de tissu ou d’organe pour l’analyser), bien que peu réalisée, reste le seul moyen d’être
sûre du diagnostic.
Traitement
Téniasis
Le traitement de référence est le Praziquantel (Biltricide®), un anti-helminthe (traitement efficace sur les vers)
en prise unique. Le Niclosamide (Trédémine ®) peut aussi être prescrit, en prise unique également. Cependant,
quelques précautions sont nécessaires : il doit être pris après un repas léger et doit être suivi par la prise d’un
laxatif 2 h après.
Cysticercose
Le traitement repose sur des cures plus ou moins longues d’Albendazole et/ou de Praziquantel selon la
localisation du parasite et les symptômes. Dans les cas de Neurocysticercose, des corticoïdes peuvent être
prescrits en parallèle pour limiter le risque inflammatoire associé à la destruction du parasite. La chirurgie est
employée dans les formes oculaires ne pouvant pas être traitées par thérapie médicamenteuse ou dans les formes
neurologiques graves (hydrocéphalie, hypertension intracrânienne).
Prévention
La prévention de Taeniasis et de la Cysticercose repose sur l’application de mesures d’hygiène basiques et sur
la modification de certaines habitudes alimentaires.
Téniasis T.saginata
Deux types de prévention ;
Collective (pour les pays dans lesquels ces mesures ne sont pas déjà appliquées) : l’éducation sanitaire
(lavage des mains), construction de latrines, le traitement des personnes infectées, l’installation de tout-
à-l’égout, etc. ;
Individuelle : ne pas consommer de viande bovine crue ou pas assez cuite.
Téniasis et Cysticercose à T. solium
Deux types de prévention ;
Collective (pour les pays dans lesquels ces mesures ne sont pas déjà appliquées), par la mise en place
d’un contrôle vétérinaire strict des porcs, l’éducation sanitaire (lavage des mains), le traitement des
personnes infectées, construction de latrines, l’installation de tout-à-l’égout, etc. ;
Individuelle, en évitant de consommer de la viande de porc crue ou pas assez cuite.
6- Les moyens de lutte contre la Téniase : on distingue deux moyens de lutte contre le ténia :
a- La prévention : elle consiste à manger de la viande bien cuite.
b- Le traitement : il fait appel à des vermifuges, sous contrôle médical. /.
Questions de consolidation :
1- Après avoir défini la bilharziose faite son étude générale ?
6-III-L'ONCHOCERCOSE
II- Étude de quelques maladies
I- Introduction :
l'onchocercose est une parasitose qui atteint en Afrique au moins 25 millions d'individus. C'est une maladie
grave par les complications qu'elle provoque, en particulier au niveau des yeux, elle rend aveugle. Elle constitue
en Afrique noire un obstacle important au développement des zones rurales.
B- L'onchocercose :
1-Définition : l'onchocercose ou la cécité des rivières : est une maladie qui rend aveugle provoquée par des vers
rond.
2- l'agent pathogène l'onchocercose est causé par un ver rond (nématode) appelé onchocerca valvulus d'ou le
nom de la maladie.
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3- contamination de l'homme : la transmission de l'homme à l'homme se fait par les piqûres d'un diptère (
mouches) appelée la simulie.
4- La manifestation de l'onchocercose : après l'inoculation, l'incubation dure de 3 à 10 mois. L'onchocercose
souvent peu apparente se manifeste sous trois formes :
a- Manifestation cutanées : les lésions cutanées prédominent au niveau de la partie basse du tronc, les fesses,
les cuisses.
b-Apparition de kystes : les onchocercomes. Ils traduisent l'enkystement de certaines foliaires adultes. Ces
kystes de tailles variables sont indolores et fibreux. Il est facile de les extraire chirurgicalement.
c- manifestations oculaires : elles sont dues à la mort des microfilaires dans l'œil et à la réaction du tissu hôte.
Elles apparaissent après 10 ou 15 ans d'évolution. Légères au début, ces lésions deviennent progressivement
irréversibles et aboutissent à une cécité inéluctable.
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conjointement par le Bénin, la côte d'Ivoire, le Ghana, le Mali, le Togo, et le Burkina-faso avec l'aide des
Nations Unies.
- Les personnes qui vivent dans les zones d'endémie( barrage le long des cours d'eau) en général et les pêcheurs
en particulier doivent porter les vêtements qui les mettent à l'abri de la piqûre des simulies.
- Le traitement : il est dirigé contre les microfilaires responsables des troubles cutanés et des lésions oculaires et
contre les filaires adultes. Les médicaments sont très onéreux et peuvent être administrés que sous contrôle
médical car ils sont toxiques. /.
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1- Faite une étude générale de l'onchocercose ?
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