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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

REPUBLIQUE DE GUINEE

Travail Justice Solidarité

Ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation

e
Cours de biologie 8 Année

ELABORER PAR M. KABA 43 BARRIE TEL : 624-33-65-17/654-07-12-96 1


« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

EDITION_*SARAM*_2021

PREFACE
Soucieux des difficultés que présente l’enseignement de la biologie au collège, cette édition
« SARAM » s’adresse aux enseignants des classes du secondaire.
Vu comme support de travail, cette brochure résume toutes les leçons du programme de biologie
8eA, elle a pour objectif :
 La mise à la disposition des enseignants guinéens qui ne sont pas doté d’un diplôme
d’enseignement une brochure de qualité en tenant compte du milieu socioculturel en tant
que support, à fin de connaitre les démarches de la préparation d’une leçon. Plus que jamais
nos élèves doivent préférer « une tête bien fait e à une tête bien pleine »
 La réduction coût de la brochure pour permettre à chaque enseignant un support
En espérant que la présente brochure va contribuée à aider les enseignants voir même d’autres
élèves dans leurs processus enseignement/apprentissage pour une meilleure réussite.
Toutefois, le reste disposé à recevoir les suggestions tendant à améliorer cette brochure.

L’AUTEUR

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

PROGRAMME DE BIOLOGIE 8e ANNEE (2H/SEMAINES)


Ce programme permet d’une part, une étude des relations entre le milieu et les fonctions, d’où un
approfondissement des acquis de la 7ème et d’autre part, l’étude de quelques maladies liées à l’eau en
vue de faire la nécessité de la protection de l’environnement.
INTRODUCTION : (2 heures)
 Observation microscopique
 Notion de cellule
CHAPITRE I : REPRODUCTION ET PEUPLEMENT DES MILIEUX (18 HEURES)
1. Reproduction sexuée chez les plantes à spores
a. Chez les mousses
b. Chez les fougères
- Notion de cycles de développement.
- Signification biologique de la reproduction sexuée.
2. Reproduction asexuée chez végétaux : la multiplication végétative.
a. Multiplication végétative naturelle (utiliser des exemples locaux)
- Naissance par fragmentation.
- Naissance par tubercules, stolons, bulbes, … etc.
b. Multiplication végétative artificielle
- Bouturage – Marcottage.
- Greffage
3. Reproduction asexuée chez les animaux
a) Par division (scissiparité) : l’amibe
b) Par bourgeonnement : l’hydre
c) Par régénération : la planaire
CHAPITRE II : ETUDE DU COMPORTEMENT DE QUELQUES ETRES VIVANTS (8H)
1) La vie sociale : la société des abeilles
Les abeilles, insectes sociaux.
Organisation de la société. – Communication.
2) Le parasitisme et la symbiose
CHAPITRE III : l’EAU DANS NOTRE ENVIRONNEMENT (18 HEURES)
1°) L’importance de l’eau dans la nature
- Les différents états de l’eau dans la nature
- Le cycle de l’eau
- Les réservoirs d’eau
- Les sources d’alimentation en eau en guinée
2°) L’eau source des maladies du péril fécal :
- L’eau et l’amibiase
- L’eau et l’ankylostomiase
- L’eau et la bilharziose
3°) L’eau source des maladies par vecteurs :
- L’eau et le paludisme
- L’eau et l’onchocercose
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4°) La protection de l’eau :


- Les sources de pollution de l’eau et leurs conséquences
- Assainissement et protection de l’eau
CHAPITR IV : CLASSIFICATION DU MONDE VIVANT (6 HEURES)
La multiplicité des exemples abordés tout au long des programmes de 7ème et 8ème doit permettre la
construction d’une classification simplifiée du règne animal et du règne végétal, basée sur les clés
de détermination simple.

FIN DU PROGRAMME

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Thème : Introduction à la biologie
Titre : Observation microscopique
I- Notion de cellule
Objectif général
Connaitre les différentes parties du microscope et la notion de cellule
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir le microscope et la cellule
- Donner quelques différentes parties du microscope
- Expliquer comment utiliser le microscope
- Enumérer l’importance du microscope
Matériels didactiques
- Image du microscope avec ses différentes parties sur une planche
Stratégies
- Observation du microscope sur une planche avec ses différentes parties
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Site web Wikipédia : le microscope
Déroulement
1. Prérequis :
- Qu’est-ce-que la biologie ?
2. Mise en situation :
- Comment appelle-t-on l’appareil qui nous permet d’observer les objets ou êtres infiniment
petits à l’œil nu ?
- Qu’est-ce-que sais le microscope ?
Résumé :
1- Introduction : l’environnement de l’homme renferme des êtres minuscules longtemps
ignorés par ce dernier à cause de leur petite taille. Ces êtres vivants appelés microbes ne
sont visibles qu’au microscope.

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2- Définition : le microscope dérive du grec mikros = petit et skopein = examiner, elle


désigne étymologiquement l’observation ou l’examinassions des objets ou des êtres
invisibles à l’œil nu.
On distingue principalement deux (2) types de microscope :
- Le microscope optique ou ordinaire : qu’on peut utiliser à l’absence du courant électrique,
elle consiste à grossir l’image d’un objet de petites dimensions en utilisant les objectifs pour
former l’image en contrôlant le faisceau lumineux.
- Le microscope électronique : qui n’est utilisable qu’à la présence de la lumière
3- Les différentes parties du microscope optique ou ordinaire : nous avons
a) L’oculaire : est la partie ou l’on l’œil, elle comporte une grosse lentille qui grossit
l’image
b) Le corps optique ou tourelle ou porte objectifs : maintient la distance qui convient
entre l’oculaire et les objectifs
c) Les objectifs : contiennent des lentilles qui grossissent les objets et chaque objectif à
un pouvoir de grossissement différent des autres :
- Objectif à grossissement 10x (faibles puissances)
- Objectif à grossissement 40x (moyennes puissances)
- Objectif à grossissement 100x (hautes puissances)
d) Bouton de réglage micrométrique ou vis micrométrique : permet le réglage
précis de l’objectif à moyenne ou haute puissance,
e) Bouton de réglage macro-métrique ou vis macro-métrique : élève ou abaisse la
platine pour la mise au point sur l’objet ou l’échantillon, on l’utilise seulement avec
l’objectif à faible puissance,
f) la platine : est la partie où l’on met place la préparation microbienne ou l’objet à
observer,
g) les valets : maintiennent ou soutiennent la lame,
h) le diaphragme : règle la quantité de lumière projetée sur l’objet ou la préparation
microbienne,
i) la lampe ou l’éclairage : projette une lumière qui traverse l’objet pour faire ressortir
les détails.

STRUCTURE D’UN MICROSCOPE OPTIQUE OU ORDINAIRE

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

A- Notion de cellule :
a- Définition : la cellule est l’unité biologique structurelle et fonctionnelle, fondamentale de
tous les êtres vivants connus. C’est la plus petite unité vivante capable de se reproduire de
façon autonome.
La science qui s’occupe de l’étude des cellules est appelée la biologie cellulaire ou la
cytologie. Il existe deux (2) types de cellules : nous avons la cellule animale et la cellule
végétale.
b- Etude comparée entre la cellule animale et la cellule végétale :
La cellule animale et la cellule végétale peuvent être différenciées par la présence d’organites en
elles. Bien que les deux soient classées comme eucaryotes, la présence des chloroplastes, de la
paroi cellulaire et des vacuoles sont les composants les plus remarquables et les plus distinctifs
des cellules végétales qui sont absents dans les cellules animales. Compte tenu de la taille, les
cellules animales varie entre 10 à 30µm, que celle des cellules végétales 10 à 100µm et de
forme invariable chez les cellules animales, allongé chez les cellules végétales.

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Qu’appelle-t-on microscope ?
2- Qu’entendez-vous par cellule ?
3- Citez quelques différentes parties du microscope ?
4- Quelle différence faites-vous entre cellule animale et cellule végétale ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre I : Reproduction et peuplement des milieux
Thème : Reproduction sexuée chez les plantes à spores
Titre : la reproduction sexuée chez les mousses
Objectif général
Connaitre la reproduction sexuée chez les plantes à spores
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir la reproduction
- Expliquer la reproduction chez les mousses

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- Dégager la signification biologique de la reproduction sexuée


Matériels didactiques
Image du cycle de développement d’une mousse
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Sciences de la vie et de la Terre collection planète vivante 8e A
Déroulement
Prérequis :
Comment appelle-t-on le processus qui permet les être vivant de multiplier leurs espèces de
génération en génération ?
Mise en situation :
- Qu’est-ce-que la reproduction ?
- Il existe combien type de reproduction ?
- L’être humain se reproduit par qu’elle type de reproduction ?
Résumé :
Introduction : l’aptitude ou la propriété qu’à tout être vivant de donné naissance à un individu
qui lui est semblable est la reproduction. Les algues, les mousses, les champignons et les
fougères sont des plantes sans fleurs « plante à spores ». Ces plantes ne porte ni graine, ni
fleurs et se reproduisent par spores.
1. La reproduction sexuée chez les mousses :
Les mousses sont des plantes chlorophylliennes sans fleurs, ni racines, souvent trouver dans les
milieux humides forestiers.
Chaque pied soit mâle ou femelle porte des organes reproducteurs :
- Les uns portent à leur sommet des sacs Anthéridies qui s’ouvrent à maturité libérant des
cellules sexuelles Anthérozoïdes.
- les autres montrent des organes femelles ayant la forme d’une bouteille Archégone, qui
renferme une grosse cellule sexuelle Oosphère.
Dans la rosé ou par les agents de la nature (vent, pluie…) les mâles libérés nagent dans l’eau
jusqu’à la rencontre de la cellule femelle et fusion. Après la fécondation l’œuf formé se développe
en un organe allongé le Sporange, terminé par un renflement appelé Urne qui est surmonté d’une
coiffe. De cette urne, par temps sec s’échapperont des spores qui dans les conditions normales
peuvent germer et fournir de nouvelles tiges feuillés.

CYCLE VITAL DU DEVELOPPEMENT DE LA MOUSSE

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QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Qu’appelle-t-on reproduction ?
2- Citez quelques plantes qui se reproduisent par spores ?
3- Comment appelle-t-on les cellules sexuelles mâles chez les plantes à spores ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre I : Reproduction et peuplement des milieux
Thème : Reproduction sexuée chez les plantes à spores
Titre : la reproduction sexuée chez les fougères
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir une fougère
- Expliquer le cycle de développement des fougères

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Matériels didactiques
Image du cycle de développement d’une fougère dans le livre (Sciences de la Vie et de la Terre)
Stratégies
- Observation du cycle de développement d’une fougère avec les différentes étapes de
reproduction
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Sciences de la vie et de la Terre collection planète vivante 8e A, page : 60 - 67
Déroulement
1- Prérequis :
- Qu’est-ce-que la reproduction ?
- Il existe combien type de reproduction ?
- Comment appelle-t-on les cellules sexuelles mâles chez les plantes à spores ?
2- Mise en situation :
- La fougère est-elle une plante à spore ?
- C’est quoi le sporange ?
Résumé :
1- Mécanisme de reproduction chez les fougères :
Sur la face inférieure des feuilles de fougères, on observe à l’œil nu des taches oranges ou brunes
selon leur degré de maturité. L’examen de l’une d’elles au loup montre qu’elle contient de
nombreux Sporanges réunies en une sorte de bouquet. Chaque bouquet de sporange est appelé
Sore. Chaque sporange est un petit sac fixé à la feuille par son Pédicelle. A maturité et par temps
sec, la paroi la plus mince du sac se rompt et libère de nombreuse Spores.
Les spores qui sont minuscules et très légères sont facilement dispersées et disséminées dans
l’environnement. Dans un milieu favorable (humide et doux), les spores qui sont tombés sur le sol
peuvent germer et se développer en une sorte de plante minuscule (environ 1cm) appelé le
Prothalle.
- A Retenir :
Le Sporange : est un sac produisant les spores chez fougères, les mousses, les algues et les
moisissures,
Le Sore : est le regroupement de plusieurs sporanges,
La Spore : est une cellule reproductrice produite par le sporange qui en germant donne naissance à
un organisme producteur de gamètes,
Le pédicelle : est le pied qui porte le sporange,

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Le prothalle : est une petite lame verte (1cm) résultant de la germination d’une sorte de fougère.

QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Définir les mots ou expressions suivantes :
a- Sporange
b- Sore
c- Prothalle
2- Quelles sont les différentes étapes de la reproduction des fougères ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre I : Reproduction et peuplement des milieux
Thème : Reproduction asexuée chez les végétaux
Titre : la multiplication végétative
Objectifs spécifiques

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :


- Définir la multiplication végétative
- Donner quelques exemples de multiplication végétative
- Dégager l’utilité de la multiplication végétative
Matériels didactiques
- Quelques racines ou tiges de plantes (patate, igname, bulbes d’oignon, etc.)
Stratégies
- Observation de quelques racines ou tiges de plantes (patate, igname, bulbes d’oignon, etc.)
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Sciences de la vie et de la Terre collection planète vivante
- Site web : Google
Déroulement
Prérequis :
- Quelles sont les différentes étapes de la reproduction des fougères ?
- Qu’entendez-vous par sporange, sore, spore…
Mise en situation :
- Comment appelle-t-on la reproduction qui se déroule à l’absence des cellules sexuelles ?
Résumé
I- Introduction : certains végétaux colonisent leur milieu sans graines, ni spores, ils
utilisent des organes végétatives. Dans le cas d’une reproduction asexuée, il n’y a pas
d’intervention de cellules sexuelles, elle se fait par fragmentation de l’appareil
végétative de son rhizome, bourgeon, fragment, stolons, tubercule et d’un bulbe
d’oignon. C’est la multiplication végétative. On distingue :
A- La multiplication végétative naturelle :
a- Définition : la multiplication végétative naturelle est une multiplication qui se fait par des
organes végétatifs qui existe sur les plantes. On distingue deux (2) méthodes :
 La naissance par fragmentation : elle se fait à partir d’un fragment soit de la racine ou de
la tige. Exemple :
 La laitue d’eau par tige
 L’igname par un bourgeon
 La patate par fragment de tige

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

 La naissance par tubercule, stolons, bulbes et rhizome : elle se fait à partir des tubercules
(la pomme de terre), des stolons (la laitue d’eau), par des bulbes (l’oignon) ou par des
rhizomes (le bananier).
B- La multiplication végétative artificielle :
Ce type de multiplication végétative dérive du précédent, mais l’homme l’améliore et applique à
grande échelle dans l’agriculture. Les techniques de la multiplication végétative artificielle sont :
a- Le bouturage : c’est la multiplication qui se fait par des fragments de tiges saines portant
des nœuds plantés et généralement inclinés dans le sol. Exemple : le manioc, la canne à
sucre.
b- Le marcottage : nous avons deux (2) types de marcottage qui sont
 Le marcottage par butte : on coupe la plante au niveau du collet en lui laissant
quelques bourgeons, après la croissance des bourgeons, on enterre la base par
buttage, les racines se développeront au-dessous et les rejets se présenteront à la
surface de la butte.

 Le marcottage par archet : elle consiste à faire courber une branche que l’on
enterre dans le sol en laissant dépasser l’extrémité. Au bout de quelques semaines
des racines apparaitront sur la partie enterrée et au-dessus de l’extrémité de la
branche. On sectionne la branche entre le tronc et la partie enterré, puis on
transplante.

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c- Le greffage : ce mode de multiplication est entièrement artificiel, il n’existe aucun exemple


naturel. Pour obtenir des fruits sélectionnés, on pratique le greffage de cette variété sur
l’arbre sauvage. On distingue plusieurs techniques de greffes dont nous avons :

QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Après avoir définir la multiplication végétative, dites il existe combien type de
multiplication végétative.
2- Citez au moins trois exemples de techniques qui font partir de la multiplication végétative
artificielle ?
3- Le manioc, l’igname, la canne à sucre font partir de quel type de multiplication végétative ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

Chapitre I : Reproduction et peuplement des milieux


Titre : La reproduction asexuée chez les animaux
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir la reproduction
- Donner les différents types de reproduction asexuée chez les animaux
Matériels didactiques
- Quelques images des animaux qui se multiplient à l’absence du sexe (amibe, hydre de mère
et planaire…)
Stratégies
- Observation des images d’animaux qui se multiplient à l’absence du sexe (amibe, hydre de
mère et planaire…)
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Sciences de la vie et de la Terre collection planète vivante
- Site web : Google (dreamstime.com)
Déroulement
Prérequis :
- Comment appelle-t-on la reproduction qui se déroule à l’absence des cellules sexuelles ?
Mise en situation :
- Qu’appelle-t-on scissiparité ou division binaire, bourgeonnement et régénération ?
Résumé
Introduction : la plupart des animaux se reproduit sexuellement, mais la multiplication de certains
s’effectue par simple division, fractionnement ou par bourgeonnement, régénération sans
intervention des organes sexuels : c’est la reproduction asexuée.

1- La reproduction par division binaire ou scissiparité chez l’amibe : du latin scindo =


« scinder, diviser » ou fissiparité du fissus = « fendu », est la séparation d’un individu
pour donner deux clones. Ces termes désignent en fait deux mécanismes distincts selon qu’il
s’agit d’organismes unicellulaire (procaryotes ou protistes) ou pluricellulaires
(métazoaires). La reproduction par scissiparité ou division binaire est un mode de
multiplication asexuée qui se réalise simplement par division de l’organisme.
Quand les conditions de vie sont favorables, c’est-à-dire la présence de la nourriture,
l’amibe se multiplie par division transversale ou scissiparité, le cytoplasme et le noyau
s’allongent, se coupent en deux parties dont chacune donnera une amibe fille.
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2- La reproduction par bourgeonnement chez l’hydre : en dehors de la multiplication par


bouturage ou régénération qui exige un découpage et donc normalement une intervention
externe, l’hydre possède un mode de reproduction asexuée.
Lors de la reproduction asexuée, dont la fréquence dépendra de la température et de
l’abondance des proies, une petite excroissance (diverticule de la cavité digestive) apparait
vers le tiers du corps de l’hydre mère. Cette excroissance migre en direction du pied et
grandit en formant un bourgeon. Celui-ci va s’ouvrir au bout en formant une « bouche » qui
se garnira par la suite de tentacules. Finalement ce bourgeon possède toutes les
caractéristique d’une hydre normale, et ainsi, le bourgeon va se séparé de l’hydre mère pour
« mener sa propre vie ».

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3- La reproduction par régénération chez la planaire : certains invertébrés (les planaires,


l’hydre, les l’Ombrie…) sont capables de reconstituer la partie postérieure coupées en deux
ou plus, chaque fragment du corps peut donner un individu entier : c’est la régénération.

QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Expliquez un exemple de reproduction asexuée chez les invertébrés ?
2- C’est quoi la scissiparité ?
3- Est-ce-que peut-il se régénérer ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre II : Etude du comportement de quelques êtres vivants
Thème : La vie en société des invertébrés
Titre : La vie en société des abeilles
Objectif général
- Connaitre le comportement de la vie en société de certains invertébrés (abeilles, termites,
fourmis…)
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- D’observer et expliquer l’organisation générale du corps d’une abeille

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- Citer les différents habitants de la ruche d’une des abeilles


Matériels didactiques
- Schéma annoté d’une abeille sur une planche murale, de la cire et du miel
Stratégies
- Observation du schéma annoté d’une abeille avec ses différentes parties, du miel et de la cire
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Sciences de la vie et de la Terre collection planète vivante
Déroulement
Prérequis :
- Qu’appelle-t-on scissiparité ou division binaire, bourgeonnement et régénération ?
Mise en situation :
- De quoi se nourrissent les abeilles ?
- Qu’est-ce qu’un nectarnivore ?
Résumé
1- Introduction : parmi les invertébrés de mêmes espèces qui vivent en groupe, beaucoup se
réunissent de façon temporaire ou forment de simple rassemblement (foule animale).
D’autres ne vivent jamais isolement c’est le cas des abeilles, des fourmis et des termites
qui forme la société animale.
2- Description d’une abeille : le corps de l’abeille est organisé en trois (3) parties : la tête, le
thorax et l’abdomen.
a- La tête : elle est couverte de poils, porte deux gros yeux composés et trois yeux
simples ou ocelles. Sur le front on distingue deux antennes courtes qui servent à
palper les aliments ou autres choses et à distinguer les odeurs.
b- Le thorax : on observe deux paires d’ailes membraneuses nervurées pour le vol et
trois paires de pattes pour la marche et le travail ouvrier.

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c- L’abdomen : il est constitué de segments, à l’extrémité du dernier segment se trouve


l’aiguillon venimeux ou le dard.

3- Le nid et ses habitants : les abeilles vivent dans la ruche, dans les creux des arbres ou on
les trouve en essaim. On distingue trois (3) sortes d’individus dans une ruche : la reine, les
mâles ou faux bourdons et les ouvrières.
a- Les ouvrières : ce sont des abeilles toutes semblables avec un abdomen court et des
ailes longues. Elles sont très actives et accomplissent une suite de taches précises.
 Peu après la naissance, l’ouvrière nettoie les alvéoles, nourrit les larves âgées aux
moyens du pollen et du nectar. Aux 10 e et 17 e jours, l’ouvrière s’occupe de la
mise en réserve du pollen et nectar, de la ventilation de la ruche, du rejet à
l’extrémité des individus morts ou malformés : c’est l’ouvrière nourrisse.
 A l’âge de 18 jours l’ouvrière peut participer à l’édification des rayons, à l’aide
des lamelles de cire que produisent les glandes de son abdomen, elle peut aussi
assurer la défense de la ruche : c’est l’ouvrière cirière.
 Dès l’âge de 20 jours jusqu’à la mort l’ouvrière va et vient entre la ruche et le
lieu où elle récolte la nourriture : c’est l’ouvrière butineuse.
b- La reine : elle est unique dans la ruche et présente un abdomen plus allongé, aux ailes
coutes. Au cours de la belle saison, pendant les deux (2) à trois (3) ans qu’elle dure, la
reine ne fait que pondre des œufs.
De cette œuf sort une larve qui se transforme en nymphe, d’où éclose l’insecte parfait.
Œuf Larve Nymphe Insecte parfait
c- Les faux bourdons : ce sont les quelques individus au corps massif, se déplacent
lentement. Ils ont pour rôle de s’accouplés avec la reine lors du vol nuptial.

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

Habitants de la ruche Rôle Caractéristiques du corps


Nourrit, nettoie les alvéoles,
s’occupe de la mise en
réserve de la nourriture, de
Nourrisse la ventilation de la ruche et
Abdomen courts et ailes longues
du rejet à l’extérieur des
individus malformés ou
mots.
Ouvrières
Produit des cires à partir des
glandes de leurs abdomens
Cirière et assure la défense de la
ruche.
Recherche et Récolte le
Butineuse moyen du pollen et du
nectar.
Reine Pondre les œufs Abdomen allongé aux ailes
courtes
Faux bourdons S’accouplent avec la reine Un corps massifs
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Citez quelques animaux qui vivent en société ?
2- De quoi se nourrissent les abeilles ?
3- Le corps de l’abeille est organisé en combien de partie ?
4- Quel est le rôle de la reine et des faux bourdons ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre II : Etude du comportement de quelques êtres vivants
Thème : La vie en société des invertébrés
Titre : Comportement, communication et utilité des abeilles
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Expliquer le comportement les abeilles
- Citer les différents types de communication des abeilles

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

- Donner l’importance des abeilles dans la vie courante


Matériels didactiques
- Image des différentes danses des abeilles sur une planche murale,
Stratégies
- Observation de l’image des différentes danses des abeilles sur une planche murale
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Sciences de la vie et de la Terre collection planète vivante
- Site web : Google
Déroulement
Prérequis :
- Quelles sont les différentes parties d’une abeille ?
- Est-ce-que les abeilles piquent?
Mise en situation :
- Comment communiquent les abeilles ?
Résumé
1- Comportement des abeilles :
a- Comment les abeilles se reconnaissent ?

Des expériences ont prouvé que :

 C’est avec les antennes que les abeilles perçoivent et distinguent les odeurs,
 C’est par leurs odeurs qu’elles se reconnaissent,
 Les jeunes ouvrières apprennent à se guider et à retrouver la ruche grâce à des odeurs émises
par les ouvrières adultes.
2- Communication : la communication est l’élément qui permet de maintenir la cohésion de la
colonie et qui permet de coordonner les actions des insectes. Chez les abeilles elle revêt trois
(3) aspects : les phéromones, les contacts antennaires et la danse.
a. Les phéromones : sont des substances chimiques émises par de nombreux animaux et qui
agissent comme des messages olfactifs sur des individus de même espèces. Les abeilles les
captent grâce aux antennes, elles peuvent agir sur le comportement (phéromones
indicatrices) ou sur la biologie (phéromones modificatrices) :
 Les phéromones de territoires : ou marquages servent à délimiter l’environnement
dans lequel évolue une colonie,

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

 Les phéromones d’alarmes : sont libérés en cas d’agression et permettent de


coordonner la fuite des butineuses ou l’attaque des prédateurs,
 Les phéromones sexuelles : indiquent la disponibilité des femelles (jeunes reines) à être
fécondés
b. Les contacts antennaires : sont utilisés principalement lors des échanges de nourriture.
Une butineuse ayant collecté du nectar le conserve dans son jabot, arrivée à la ruche, elle le
régurgite et le transmet à une autre qui ira le stocker. Cet échange est appelé la
Trophallaxie.
c. Les danses : en revenant à la ruche, une butineuse qui a découvert une indique, se retourne
aux autres abeilles en dansant. Selon la proximité ou l’éloignement de la zone
d’approvisionnement, elle effectuera des chorégraphies différentes tout en battant des ailes.
Lorsque la source de la nourriture est proche, l’abeille effectue une « danse ronde », quand
la source d’alimentation est plus éloignée, elle exécute une « danse frétillante »

3- Utilité des abeilles : les abeilles produisent de la cire et du miel qui sont important pour
l’homme et participent en grande partie à la pollinisation. La piqûre des abeilles n’est pas
mortelle, mais aurait une valeur thérapeutique.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Quel est le nom du nid des abeilles ?
2- Il existe combien d’habitants dans une ruche ?
3- Quelles sont les diverses communications des abeilles que vous connaissez ?
4- Quand est-ce-que les abeilles effectue une danse ronde et frétillante ?

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre II : Etude du comportement de quelques êtres vivants
Titre : le parasitisme, la symbiose et le mutualisme
Objectifs spécifiques
A l’issu de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir le parasitisme, la symbiose et le mutualisme
- Citer les différents types de parasitisme
- Dire entre les trois types de relations, quelle est la plus avantageuse
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Sciences de la vie et de la Terre collection planète vivante
- Site web : Google (www.alloprof.qc.ca)
Déroulement
Prérequis :
- Comment communiquent les abeilles ?
- Comment appelle-t-on le nid des abeilles ?
Mise en situation :
- Quand entendez-vous par parasitisme, symbiose et mutualisme ?
- C’est quoi un parasité ?
Résumé :
I- Le parasitisme : est une relation biologique durable entre deux êtres vivants
hétérospécifiques où un des protagonistes (le parasite) tire profit d’un organisme hôte
pour se nourrir ; s’abriter ou se reproduire. Cette relation aura un effet négatif pour
l’hôte. Les organismes qui ne sont pas parasites sont qualifiés de « libre ».
a- Le parasite : est un être qui vie au dépend d’un autre être vivant, où elle puise les éléments
qui lui sont nécessaire pour sa survie.
b- Les types de parasites : certains protozoaires ou métazoaires (invertébrés) vivent au dépend
de l’homme ou d’autres animaux. Ces parasites peuvent vivres sur le corps ou à l’intérieur
du corps de leurs hôtes, nous avons :

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

 Les parasites externes ou ectoparasites : ce sont des parasites qui vivent sur le
corps de leurs hôtes. Ils sont dits temporaires, lorsqu’ils vivent sur le corps de l’hôte
pendant leur repas sanguin (la punaise des lits, le moustique…). Ils sont dits
permanents quand ils vivent constamment sur le corps de l’hôte (les poux, la tique,
la puce chique...).
 Les parasites internes ou endoparasites : ceux-ci vivent à l’intérieur du corps de
l’hôte (l’ascaris, l’amibe dysentérique, la bilharzie, le ténia…)
II- La symbiose : c’est l’association harmonieuse entre deux espèces différentes
(symbiotes) à bénéfice réciproque. Exemple : le lichen
Le lichen est une association d’algue verte microscopique et de champignon. Les
filaments de champignon retiennent l’eau nécessaire aux cellules de l’algue et l’algue
quant à elle possède de la chlorophylle ; qui effectue la synthèse des substances pour
elle-même et pour le champignon.
III- Le mutualisme : est une relation durable entre deux espèces ou deux populations
avantageuses pour toutes les deux. Exemple : les bœufs et les oiseaux garde bœufs.
IV- Mode de vie de la moisissure : les moisissures sont des plantes non chlorophylliennes
qui se présentent sous la forme de duvet filamenteux ; se développent sur les pains
humide, des confitures, des fruits trop mûres et en forêt sur les feuilles mortes ou sur les
bois morts.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Définir le parasitisme et la symbiose ?
2- Après avoir définir le parasite, quelle est la relation la plus avantageuse pour les deux
espèces associées ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
Titre : l’importance de l’eau dans la nature
Objectifs spécifiques
Au terme de ce cours l’élève devra être capable de :
- Donner l’importance de l’eau dans la vie courante des animaux et végétaux
- Expliquer le cycle de l’eau
- Citer quelques réservoirs et sources d’alimentation en eau en guinée
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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Site web : (futurasciences)
Déroulement
Prérequis :
- C’est quoi le parasitisme, la symbiose et le mutualisme ?
Mise en situation :
- Qu’appelle-t-on eau ?
- Quelle est son importance dans la vie des animaux et végétaux ?
Résumé :
I- Introduction : l’eau est omniprésente sur la Terre, sans elle la vie sur Terre serait
impossible. Elle est nécessaire dans vie des animaux, des végétaux et dans l’activité
humaine.
1. L’importance de l’eau dans la vie des animaux : l’eau à une importance capitale dans la
vie des animaux. Certains animaux ont pour milieu de vie l’eau : ce sont des aquatiques
(poissons, dauphins, tortue, grenouille…). D’autres utilise l’eau pour ce nourrir ou pour se
rafraichir le corps.
2. L’importance de l’eau dans la vie des végétaux : chez les végétaux la plupart sont
autotrophe, mais cette autotrophie ne peut pas se réalisé à l’absence de l’eau. Tout comme
les animaux, certains végétaux sont adaptés à la vie aquatiques (les algues, les nénuphars…)
3. Le cycle de l’eau : l’eu circule en permanence sur tout le globe, dans l’atmosphère, en
surface et dans le sol. Ce déplacement de l’eau sur la terre est appelé cycle de l’eau. Elle
comprend quatre (4) étapes qui sont :
- 1ère Etape : l’eau s’évapore à la surface de la Terre (transformation de l’eau liquide en
vapeur),
- 2ème Etape : l’eau se condense sous forme de nuages dans l’atmosphère, ce qui provoque les
précipitations (pluies ; neiges ; grêle…). C’est-à-dire passe de l’état vapeur à l’état liquide
ou solide,
- 3ème Etape : les précipitations ruissellent sur la surface terrestre,

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

- 4ème Etape : l’eau des précipitations peut aussi être stockée sur une courte période avant de
s’évaporer de nouveau.

4. Les réservoirs d’eau naturelle : les différents points d’eau naturels sont les eaux
courantes : les rivières ; les fleuves ; les mers ; les océans ; les lacs et les nappes d’eaux.
5. Les sources d’alimentation en eau en Guinée : le sous-sol guinéen renferme une quantité
de nappe d’eau inestimable qui fait partir des ressources importantes du pays. Les nappes
d’eaux et certains ponts d’eaux sont exploités par les services chargés de l’alimentation de la
population guinéenne en eaux potables. Exemple :
 La S.E.G : (Société des Eaux de Guinée) qui ravitaille la population en eaux potables
à partir des robinets.
 Le S.N.A.P.E : (Service National d’Aménagement des Points d’Eaux) qui alimente
la population en eau potable à partir des forages réalisés dans les villes et villages du
pays.
 La société privée d’exploitation d’eau connue sous le nom de « Eau de coyah » dont
sa production est consommée même or de nos frontières.
QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Quelle est l’importance de l’eau dans la vie des animaux et celui des végétaux ?
2- Après avoir cité quelques réservoirs d’eau, énumérer aussi les sources d’alimentation en eau
en guinée que vous connaissez ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

Thème : l’eau source des maladies du péril fécal


Titre : l’eau et l’amibiase
Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir l’amibiase et l’amibe dysentérique
- Expliquer la description et le mode de reproduction de l’amibe dysentérique
- Enumérer le mode de vie de la paramécie
Matériels didactiques
- Image d’une amibe et d’une paramécie sur une planche murale,
Stratégies
- Observation de l’image d’une amibe et d’une paramécie sur une planche murale
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Livre sciences de la vie et de la Terre (collection planète vivante) 8e A
- Site web : (futurasciences) ; www.parasite-journal.org
Déroulement
Prérequis :
- Qu’appelle-t-on eau ?
- Quelle est son importance dans la vie des animaux et végétaux ?
Mise en situation :
- Qu’est-ce-que l’amibiase ?
- L’amibe dysentérique est-elle un parasite ?
Résumé :
I- Introduction : les selles et urines peuvent contenir des œufs et des kystes de vers
parasites, ces déchets sont toujours des supports favorables au développement de
germes, ils sont dangereux pour la santé humaine : c’est ce que l’on appelle le péril
fécal.
Les maladies du péril fécal sont des maladies dont les agents responsables se trouvent au
départ dans les selles ou dans les urines et transmises à des personnes saines à causes
d’un respect des règles d’hygiènes.
II- L’amibiase :
a- Définition : l’amibiase est une maladie parasitaire due à l’amibe (agent pathogène de
la dysenterie amibienne), propagée par les selles, les eaux ou aliments souillés
d’amibes.

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

b- L’amibe dysenterie : ou Entamoeba histolytica (agent causal ou pathogène) est un


protozoaire rhizopodes parasite spécifique de l’homme qui infecte le gros intestin,
provoquant une infection amibienne, produisant l’amibiase.

c- Cycle évolutif de la maladie : le cycle évolutif est bouclé et direct, lorsque un sujet
déglutit les kystes infectieux souillant ses aliments ou boisson (par les mains sales
porteurs de germes ou par vecteur, la mouche).
Dans l’intestin, le kyste libère une petite amibe qui s’installe sur la muqueuse du
colon. Le passage à la forme histolytica peut se faire à tout moment sous l’influence
de divers facteurs. Alors plus tard, l’amibe change alors de biologie et devient
hématophage et se multiplie activement en provoquant la nécrose tissulaire.
d- Symptômes ou signes de l’amibiase : les symptômes sont divers :
- Une diarrhée (on parle de dysenterie amibienne) survenant 5 à 10 jours après contamination
(mais sans fièvre),
- Des émissions de glaires sanguinolentes avec peu de selles (4 à 6 fois par jour),
- Des douleurs abdominales, de fausses envies d’aller à la selle, avec des contractions
douloureuses de l’anus,

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

e- Mode de transmission : la transmission de la maladie se fait par voie digestive,


directement par les mains sales et indirectement par l’eau ou les aliments souillés de
matières fécales.

f- La prophylaxie ou moyens de lutte :


a- La lutte préventive : elle repose en priorité par l’application stricte ou exacte des règles
d’hygiène,
 L’élimination de la contamination fécale de l’eau ; des aliments et des mains,
 Laver les mains et les légumes avec l’eau propre désinfecter et éplucher ;
 Détruire les vecteurs par les insecticides ;
 La réglementation sévère de l’utilisation d’engrais humain
 Traiter les malades qui sont les réservoirs du germe pathogène
b- La lutte curative : le traitement de la dysenterie amibienne repose sur la prise d’un
antiparasitaire imidazole comme le métronidazole, l’ornidazole (voie injectable) ou
tinidazole par voie orale.
Ce traitement à des effets secondaires : nausées, vomissements. Il doit être suivi d’une urne
utilisant un antiamibien de contact, un contrôle de l’efficacité du traitement par examen
parasitologique des selles.
III- Mode de vie de la paramécie : la paramécie est un protozoaire de grande taille porteur
de cils vibratiles.
a- Nutrition : la paramécie n’est pas un parasite, elle vit dans l’eau, sa bouche forme un
entonnoir allongé qui s’enfonce dans le cytoplasme. Ce cytoplasme est pourvu de cils

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

vibratiles spéciaux qui produisent un courant d’eau qui attire les particules et les proies dans
son pharynx.
b- Reproduction : elle se fait par deux voies qui sont
 Voie asexuée : elle se reproduit de même que l’amibe dysentérique, par division
transversale ou scissiparité.
 Voie sexuée ou conjugaison : dans ce cas deux paramécies s’accoisent et il y aura
fécondation réciproque (échanges de substances nucléiques), chaque paramécie se
comporte comme un être hermaphrodite.

QUESTIONS DE CONSOLIDATION
1- Qu’est-ce-que l’amibiase ?
2- Qu’entendez-vous par maladie du péril fécal ?
3- Quelle différence faites-vous la paramécie et l’amibe dysentérique ?
4- Citer quelques moyens de prévention de l’amibiase ?
Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
Thème : l’eau source des maladies du péril fécal
Titre : l’eau et l’ankylostomiase

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir l’ankylostomiase
- Expliquer la description et l’ankylostome
- Citer quelques moyens de lutte pour éviter l’ankylostomiase
Matériels didactiques
- Image du cycle évolutif de l’ankylostome sur une planche murale, dans un téléphone, sur
une copie
Stratégies
- Observation de l’image du cycle évolutif de l’ankylostome sur une planche murale, dans un
téléphone, sur une copie
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Livre sciences de la vie et de la Terre (collection planète vivante) 10e A
- Site web : www.parasite-journal.org
Déroulement
Prérequis :
- Qu’est-ce-que l’amibiase ?
- Entre l’amibe et la paramécie qui se comporte comme un hématophage ?
Mise en situation :
- Qu’est-ce-que l’ankylostomiase ?
- Comment appelle-t-on l’agent pathogène de l’ankylostomiase ?
Résumé :
1. Définition et description de l’ankylostome : l’ankylostomiase est une infection parasitaire
due à des vers de la classe des nématodes (Ancylostoma duodénale ou Necator américanus).
L’ankylostome est un petit ver à sexe séparé dont la taille est comprise entre 8 à 11mm chez
le mâle, 10 à 18mm chez les femelles. Il est pourvu d’une capsule buccale située à
l’extrémité antérieure. Cette capsule est armée de deux paires de crochets et deux lames
tranchantes qui lui permettent de brouter la paroi intestinale de l’hôte.

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

2. Le cycle évolutif : l’ankylostome prospère dans la terre chaude où la température dépasse


18°c. Il vit principalement dans le sable ou les sols de terre grasse. Lorsque les œufs sont
éliminés par les selles, ils éclosent dans le sol humide en donnant des larves mobiles et
résistantes qui traversent la peau. Transportées par le sang, elles se fixent au niveau des
poumons, remontent par les bronches et la trachée artère grâce aux contractions
occasionnées par la toux. Les mouvements de déglutition leur permettent de passer dans le
tube digestif où elles se transforment en vers adultes.

3. Symptômes de la maladie : l’ankylostomiase se manifeste par les signes suivants,


 Des troubles digestifs parfois peu apparents,
 Des douleurs abdominales localisées sous l’estomac accompagné de nausées et de
vomissements,
 Une perte d’appétit, l’amaigrissement notable avec une anémie sévère qui est l’un des
symptômes le plus grave, surtout chez les jeunes enfants.
4. Mode de transmission : la transmission de l’ankylostomiase se fait par contact avec le sol
humide contenants des larves d’ankylostomes, d’où la maladie des pieds nus.

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

5. Moyen de lutte ou prophylaxie :


a- Lutte préventive : les larves infectantes se développent et survivent dans un environnement
souillé et humide, un sol particulièrement sableux et gras. Les axes principaux de la
prévention sont ceux édictés par les règles sanitaires :
 Empêcher le contact de la peau avec le sol : ne pas marcher nu-pieds,
 Ne pas déféquer à l’extérieur : installation des latrines, de toilettes…,
 Ne pas utiliser les excréments humains ou les eaux d’égout non traités comme
engrais dans l’agriculture,
b- Lutte curative : l’ankylostome peut être traité localement par cryothérapie quand il est
toujours dans la peau. L’albendazole est efficace à l’étape intestinale et pendant l’étape où
le parasite migre toujours sous la peau. Autres médicaments sont à la disposition des
médecins tels que le Flubendazole et le Pyrantel.
QUESTION DE CONSOLIDATION
1. Qu’appelle-t-on ankylostomiase ?
2. Comment peut-on éviter la maladie des pieds nus ?
3. Quels sont les quelques produits efficace pour lutter contre l’ankylostomiase ?
4. Quel est le symptôme le plus grave de l’ankylostomiase ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
Thème : l’eau source des maladies du péril fécal
Titre : l’eau et la bilharziose
Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir la bilharziose
- Expliquer la description de la bilharzie
- Citer quelques moyens de lutte pour éviter la bilharziose
Matériels didactiques
- Image du cycle évolutif de la bilharziose sur une planche murale, dans un téléphone, sur
une copie
Stratégies

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

- Observation de l’image du cycle évolutif de la bilharziose sur une planche murale, dans un
téléphone, sur une copie
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Livre sciences de la vie et de la Terre (collection planète vivante) 10e A
- Site web : (futurasciences) ; www.parasite-journal.org
Déroulement
Prérequis :
- Qu’est-ce-que l’ankylostomiase ?
- Quel est le symptôme le plus grave chez les personnes atteinte de l’ankylostomiase ?
Mise en situation :
- Qu’est-ce-que la bilharziose?
- Comment appelle-t-on l’agent pathogène de la bilharziose ?
Résumé :
1- Définition et description de la bilharzie : la bilharziose est une maladie causée par larves
de la bilharzie, qui affecte le foie, la vessie, l’intestin, les poumons et les vaisseaux sanguins
de l’être humain. Autrement appelée Schistosomiase.
La bilharzie ou schistosome est un ver plat, non segmenté, unisexué et muni de deux
ventouses. Le mâle plat mesure 10 à 15mm tandis que la femelle cyclique, est longue de 15
à 18mm.

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

2- Cycle évolutif de la maladie : la femelle pond des centaines d’œufs par jour. Ces œufs sont
rejetés dans l’eau avec l’urine. Ils éclosent et donnent des larves ciliées qui nagent à la
rencontre d’un mollusque (planorbes, escargot, bulin…). Entrée dans le mollusque, elles
se multiplient en larves infectantes qui sont rejetés aussi dans l’eau. Au contact d’un hôte
(homme), elles perforent la peau et se dirigent vers la vessie ou l’intestin pour se transformer
en un ver adulte et se nourrit du sang.

3- Symptômes de la bilharziose : les symptômes sont


 La bilharziose urinaire se manifeste d’abord par la présence de sang dans l’urine
(Hématurie), des douleurs au moment de la miction et plus tard par une insuffisance
rénale grave.
 La bilharziose intestinale et rectale provoque des diarrhées parfois glaireuses et
sanguinolentes, accompagnées de douleurs localisée au niveau du rectum.
4- Mode de transmission : la contamination se fait par voie transcutanée le travail dans l’eau
ou les bains dans les marigots ou vivent les bulins, les escargots, les planorbes… (hôtes
intermédiaires obligatoires), sont à l’origine de la contamination.
5- Prophylaxie ou moyens de lutte :
a. La lutte préventive : elle consiste à
 Traiter les eaux de boisson ;
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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

 Eviter les eaux douteuses et les marigots infestés


 Utiliser les latrines ;
 Eduquer la population sur l’hygiène de l’eau et des aliments.
b. La lutte curative : le traitement actuel repose sur le Biltricide (Praziquantel), efficace sur
toutes les espèces de bilharzioses et sûr.
QUESTION DE CONSOLIDATION
1- Que signifie bilharziose et bilharzie ?
2- Comment appelle-t-on autrement la bilharziose ?
3- Comment peut-on contracter cette maladie de schistosomiase ?
4- Quel est le produit efficace pour traiter la bilharziose ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
Thème : l’eau source des maladies par vecteurs
Titre : l’eau et le paludisme
Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir le paludisme et le plasmodium
- Expliquer la description du plasmodium
- Citer quelques moyens de lutte pour éviter le paludisme
Matériels didactiques
- Image du cycle évolutif du paludisme sur une planche murale, dans un téléphone, sur une
copie…
Stratégies
- Observation de l’image du cycle évolutif du paludisme sur une planche murale, dans un
téléphone, sur une copie…
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Livre sciences de la vie et de la Terre (collection planète vivante) 10e A
- Site web : (www.parasite-journal.org), https://solidarites-sante.gouv.fr
Déroulement
Prérequis :
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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

- Qu’est-ce-que la bilharziose ?
- Quel est le symptôme le plus fréquent de la bilharziose urinaire ?
Mise en situation :
- Qu’est-ce-que le paludisme?
- Comment appelle-t-on l’agent pathogène du paludisme?
Résumé :
1. Définition : le paludisme (ou malaria) est une maladie causée par un parasite protozoaire du
genre plasmodium essentiellement transmis à l’humain par la piqûre d’un moustique
(Anophèle femelle) l’agent vecteur du paludisme.
2. Description du plasmodium : le plasmodium est l’agent causal ou pathogène du paludisme,
c’est un protozoaire du sous embranchement des sporozoaires, son développement nécessite
deux hôte : l’homme malade (paludéen) qui est le réservoir et le vecteur (Anophèle
femelle).
3. Cycle évolutif de la maladie : le vecteur du parasite ainsi que son hôte primaire est la
femelle d’un moustique. Les jeunes moustiques ingèrent le parasite pour la première fois
lorsqu’ils se nourrissent du sang (nécessaire à cette femelle pour sa production d’œufs) d’un
sujet humain infecté. Une fois ingérés, les gamétocytes de Plasmodium se différencient en
gamètes mâles et femelles puis s’unissent pour former un zygote mobile, appelé ookinète,
qui pénètre la paroi stomacale du moustique pour devenir un oocyste sphérique, dont le
noyau va se diviser à de multiples reprises pour former des sporozoïtes. Ses sporozoïtes
migrerons dans le corps du moustique jusqu’aux glandes salivaires d’où ils peuvent, lors
d’un repas de sang, infecte un nouvel hôte humain en traversant la peau.

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

4. Symptômes du paludisme : la manifestation clinique du paludisme sont très diverses. Le


paludisme débute par une fièvre 8 à 30 jours après l’infection, qui peut s’accompagner ou
non de : maux de tête, de douleurs musculaire, d’un affaiblissement, de vomissements,
de diarrhées, de toux. Des cycles typiques alternant de fièvre, tremblements avec sueurs
froides et transpiration intense, peuvent alors survenir : c’est l’accès palustre. La périodicité
de ces cycles dépend de l’espèce de parasite en cause, et coïncide avec la multiplication des
parasites et l’éclatement des globules rouges, qui conduit également à l’anémie. Le
paludisme engendré par le P. falciparum peut être fatal s’il n’est pas traité.
5. Moyens de lutte ou prophylaxie :
a- Lutte préventive : on peut combattre le vecteur du paludisme (Anophèle femelle) par
plusieurs moyens de prévention, qui peuvent s’avérer efficaces s’ils sont bien mis
œuvre :
 Eviter la piqûre des moustiques en utilisant les moustiquaires, les climatiseurs ou
en installant des grillage moustiquaire aux fenêtres
 Détruire les vecteurs par les insecticides et leurs gites larvaires par le drainage ;
 Après le coucher du soleil : port de vêtements amples, longs et de couleur clair et
abstinence d’alcool (les anophèles sont aussi bien attirés par leurs foncées, plus
spécifiquement le noir, que par les vapeurs d’alcool ;
 Traités les malades qui sont les réservoirs du germe pathogène.
b- Lutte curative : l’utilisation des produits répulsifs ou anti-insectes et de moustiquaires
réduit les risques d’infection, mais une chimio-prophylaxie reste indispensable
(Nivaquine, Savarine, Lariam, Malarone). Il est déconseiller de boire de l’alcool en
ayant pris ces médicaments.
QUESTION DE CONSOLIDATION
1- Quel est le régime alimentaire du moustique (Anophèle femelle) ?
2- Pourquoi dit-on que le moustique est l’agent vecteur du paludisme ?
3- Citer quelques symptômes du paludisme ?
4- Comment peut-on traité le paludisme ?

Cours de biologie
Niveau : 8e A
Durée : 2 heures
Chapitre III : L’eau dans notre environnement
Thème : l’eau source des maladies par vecteurs
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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

Titre : l’eau et l’onchocercose


Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir l’onchocercose et l’onchocerque
- Expliquer la description le cycle évolutif
- Citer quelques moyens de lutte pour éviter l’onchocercose
Matériels didactiques
- Image du cycle évolutif de l’onchocercose sur une planche murale, dans un téléphone, sur
une copie…
Stratégies
- Observation de l’image du cycle évolutif de l’onchocercose sur une planche murale, dans un
téléphone, sur une copie…
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Livre sciences de la vie et de la Terre (collection planète vivante) 10e A
- Site web : (www.parasite-journal.org),
Déroulement
Prérequis :
- Qu’est-ce-que le paludisme?
- Comment appelle-t-on l’agent pathogène du paludisme?
Mise en situation :
- Quelle est la dernière maladie vectorielle du programme de biologie 8e A ?
- C’est quoi l’onchocercose ?
Résumé :
1. Définition : l’onchocercose ou cécité des rivières est une filariose cutanée, due à un ver
blanc opalin de la classe des nématodes Onchocerca volvulus, qui peut vivre jusqu’à quinze
années dans le corps humain. Le mâle très petit mesure 3 à 4cm et son extrémité postérieure
est recourbée, la femelle atteint 50cm pour un diamètre de 0,3 à 0,4mm.
2. L’agent vecteur : la Simulie
L’agent vecteur de l’onchocercose est la simulie qui est un Diptère, elle vit à proximité des rivières.
Pour se reproduire, la femelle pond des œufs sur les roches ou sur les plantes, dans les eaux
courantes bien aérés qui assurent la survie des larves et nymphe.
3. L’agent pathogène : la Filaire

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

L’agent pathogène de l’onchocercose est une filaire qui vit et se déplace dans le corps humain. La
femelle s’accouple et émet des larves : les Microfilaires en migrant dans les yeux, les rendent peu à
peu opaque : les malades deviennent aveugles.
4. Cycle évolutif de la maladie :
Le cycle évolutif est à deux hôtes : l’homme, hôte définitif et la simulie, hôte intermédiaire et
vecteur. Ce cycle parasitaire d’Onchocerca volvulus débute quand une femelle du genre simulie
infestée de parasite prend un repas de sang. La salive contenant des larves d’O.volvilus au troisième
stade passe dans le sang de l’hôte. Ensuite les larves migrent vers le tissu sous cutanée où elles
forment des nodules et deviennent mature sous la forme de vers adultes au bout de six à douze
mois. Après maturation les mâles adultes migrent à partir des nodules vers le tissu sous cutanée où
ils s’accouplent aux femelles adultes de plus grande taille, produisant entre 1000 à 3000 œufs par
jour. Les œufs subissent une maturation pour parvenir au stade de microfilaires qui sont libérées du
corps de la femelle et migrent vers les yeux.

5. Symptômes de l’Onchocercose :
Très souvent la maladie n’a pas de symptômes, mais l’infection oculaire donne toute sa gravité à la
maladie. Après l’inoculation, l’incubation dure 3 à 10 mois. Les autres manifestations sont :

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 La démangeaison, des lésions cutanées au niveau des fesses ou cuisses ;


 Dépigmentation avec aspect de « peau de léopard » habituellement sur la face antérieure de
la jambe :
 Des boules ou nodules se forment sous la peau due à l’enkystement de certaines filaires
adultes. En fin l’évolution de la maladie aboutit à une Cécité inéluctable.
6. Moyens de lutte :
a- Lutte préventive : elle consiste à détruire les larves de simulie par insecticides
spécifiques.
b- Lutte curative : le traitement de l’onchocercose consiste à la prise des personnes
infectées tous les douze mois. Il nécessite à leurs donner des Corticoïdes pour limiter les
réactions inflammatoires induite par la mort des microfilaires. Le médicament paralyse
les microfilaires et les empêches de provoquer des démangeaisons, mais ne tue pas le ver
adulte, il l’empêche de se reproduire.
QUESTIONS DE CONSOLIDATIONS
1- Où vivent les simulies ?
2- Comment peut-on traité l’onchocercose ?
3- Comment peut-on autrement appelé l’onchocercose ?
4- Quel symptôme le plus grave de l’onchocercose ?

Chapitre III : la protection de l’eau


Définition d’une eau potable : une eau potable est une eau qui peut être consommée par la
population sans porter atteinte à sa santé. Cette eau ne doit contenir ni substances chimiques, ni
agents pathogènes, elle doit être agréable à boire, limpide et fraiche.
I- Les sources de pollution de l’eau et leurs conséquences :
La pollution de l’eau à des causes multiples, parmi ces causes on peut citer :
a- Les déchets industriels : les déchets provenant des industries sont des véritables dangers
pour les êtres aquatiques…
Les détergents d’origine industrielle diminuent la capacité d’oxygénation de l’eau. Ils sont
toxiques pour les poissons et alevins. Les métaux lourds (plomb, arsénite...) ingérés par les
animaux marins s’accumulent dans leurs corps et les rendent toxiques pour leurs prédations.
b- Les déchets ménagers : les ordures ménagères engendrent une pollution par les bactéries
contenues dans la matière organique en décomposition.

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

c- Les engrais et les pesticides : sont toxiques et polluent les eaux souterraines, les eaux
courante et les rendent impropres à la consommation.
d- Les eaux dégouts : sont des eaux chargées de matières organiques et autres substances qui
ont un effet néfaste et peuvent causer des maladies.
 Le pétrole : provenant du nettoyage des cuves des pétroliers est souvent jeté dans la
mer. Le pétrole est aussi jeté accidentellement en mer lors des naufrages des bateaux
pétroliers. Tous ces cas et même les raffineries de pétrole en mer contribuent à la
pollution de l’eau.
II- Les conséquences de la pollution de l’eau : à l’échelle planétaire, la principale
conséquence de la pollution de l’eau est une diminution de la quantité et de la quantité
d’eau potable que les hommes utilisent. La destruction de la faune (animaux marins) et
de la flore (végétaux marins) sur de grande surface.
Le problème des pluies acides est devenu préoccupant dans les pays industrialisés ces
dernières années. Ces dépôts acides présents dans l’eau de pluie causent la mort de
beaucoup d’être vivants dans les lacs en Europe et en Afrique.
III- Assainissement et protection de l’eau : les mers, les lacs et les eaux douces constituent
le milieu de vie de beaucoup d’être vivants. Les eaux souterraines constituent les sources
d’approvisionnement des populations en eaux potables. Pour protéger toutes ces eaux, il
faut :
 Que les usines cessent d’être polluantes, traiter les eaux et les fumées rejetés ;
 Eviter de jetés les ordures dans les rivières
 Dans les villes, les ordures ménagères doivent être déposés dans les bassins appropriés qui
sont vidés au jour dans des endroits affectés à cet effet pour être régulièrement brulées ;
 Les eaux utilisées après les activités humaines, doivent être dépollués avant leurs rejets dans
les rivières, marigots… ;
 Pratiquer l’agriculture raisonnée en utilisant de préférence les engrais et les pesticides
biodégradables à la quantité strictement nécessaire et au moment opportun ;
 Les zones de captages des eaux de boissons doivent avoir des périmètres de protection où
les activités humaines sont limités ;
 Pour les puits, ils doivent être couverts ou entourés d’un mur pour que les animaux ne
puissent pas y tomber et polluer l’eau.

Cours de biologie
Niveau : 8e A

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

Durée : 2 heures
Chapitre IV : Classification du monde vivant
Thème : classification du règne animal et du règne végétal
Titre : les critères de classification du c
Objectifs spécifiques
A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir c’est quoi un critère de classification
- Citer les unités de classification
- Donner la classification systématique de l’homme
Matériels didactiques
- Image du tableau de classification du règne animal et du règne végétal sur une planche
murale, dans un téléphone, sur une copie…
Stratégies
- Observation du tableau de classification du règne animal et du règne végétal sur une planche
murale, dans un téléphone, sur une copie…
Documentation
- Brochure programme de biologie collège (INRAP)
- Livre sciences de la vie et de la Terre (collection planète vivante) 7e A
Déroulement
Prérequis :
- Quelle est la dernière maladie vectorielle du programme de biologie 8e A ?
- C’est quoi l’onchocercose ?
Mise en situation :
- Qu’appelle-t-on unité systématique ?
- Le monde où nous vivons est constitué de combien d’être vivant dans le monde ?
Résumé :
1. Introduction : il existe une grande diversité des êtres vivants : Virus, bactéries, plantes à
fleurs, sans fleurs, invertébrés et vertébrés. Pour connaitre ces êtres vivants et les
nommer, les scientifiques ont procédé à leur classification. Ainsi la partie de la biologie qui
s’occupe de la classification des êtres vivants est appelé la Systématique ou Taxonomie.
2. Les critères de classification : la classification des êtres vivants est basée sur un certain
nombre de critères tels que : les critères de parenté, de ressemblance ou d’affinité. Tous
les êtres vivants ont été classés selon ces critères précités et on utilise des unités
systématiques ou taxons pour désigner les différents groupes. Ces unités sont :

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

 L’espèce : une espèce est un ensemble d’individus (végétaux ou animaux)


semblables par leurs aspects, les habitas, fécondes entre eux, mais ordinairement
stériles avec tout individu d’autres espèces.
 Le genre : regroupent l’ensemble des espèces semblables
 La famille : regroupent les genres semblables
 L’ordre : regroupent les familles semblables
 La classe : regroupent les ordres semblables
 L’embranchement : regroupent les classes semblables
 Le règne : regroupent les embranchements semblables
A ces unités s’ajoutent celles intermédiaires comme : sous règne, sous embranchement, super
classe, super clade, sous ordre…
II- Utilisation de la clé de classification : pour établir une classification des êtres vivants,
les scientifiques utilisent des caractères facilement observables. Pour chacun de ces
groupes, un nouveau caractère de distinction donne une clé de classification. Pour
utiliser cette clé, il est nécessaire d’observer l’animal ou le végétal.
On part toujours du point de départ de la clé. Plusieurs choix sont proposés à chaque
étape de la clé, d’autres propositions sont faites à ce que l’animal ou le végétal soit
classé dans un ensemble. Exemple : classification systématique de l’homme et du
manguier
HOMME MANGUIER
Règne Animal Règne Végétal
Embranchement Vertébrés Embranchement Angiospermes
Classe Mammifères Classe Mangnoliopsida
Ordre Primates Ordre Sapindales
Famille Hominidés Famille Anacardiacées
Genre Homo Genre Mangiféra
Espèce Homo Sapiens Espèce Mangiféra indica
A- Classification du règne animal : le règne animal, sous règne des Métazoaires (organismes
animal formé de plusieurs cellules) qui constituent le deuxième groupe d’animaux apparus
sur Terre. Les pluricellulaires se subdivisent en Invertébrés et Vertébrés.
a. Les invertébrés : sont des animaux sans squelette interne, ils se subdivisent en cinq (6)
embranchements plus une subdivision des vers en 3. On se trouve avec 8
embranchements au total.

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

b. Les vertébrés : pourvus de squelette interne, se subdivisent en 5 classes :


B- Classification du règne végétal : le règne végétal est composé de deux sous règnes qui
sont :
 Les Protophytes ou Procaryotes, ce sont des unicellulaires ;
 Les Eucaryotes (organisme à vrai noyau), se subdivisent en Cryptogames ou
Plantes sans fleurs et Spermaphytes ou plantes à fleurs

TABLEAU DE CLASSIFICATION DU REGNE ANIMAL ET


VEGETAL

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« On se contente pas du savoir obtenu, mais plutôt de sa mise en action »

REMERCIEMENT
Louange à ALLAHOU qui m’a guidé à ceci et qui m’a donner une
santé de fer jus qu'aujourd'hui, je n’aurai pas été guidé, si ALLAHOU
ne m’avait pas guidé. Merci de ta grâce, de ton amour, de ta
miséricorde, de ta fidélité et de ta bonté.

A mes parents, vous avez semé, arrosé, cela à pousser. Vous l'avez
gardé, protégé, vous avez pris soin de cette semence jusqu'à ce qu'elle
ait commencé à donner des fleurs. Vous étiez sûr des fruits que
donneront ces fleurs, vous aviez eu raison. Voici un des beaux fruits
aujourd'hui.

De cette occasion j'adresse mes profonds remerciements et mes


profonds reconnaissances aux responsables et aux personnels de l'ISSEG, particulièrement la
section (Biologie-Géologie-Chimie), pour la richesse et la qualité de leurs enseignements et qui
déploient de grands efforts pour assurés à leurs étudiants une formation actualisées.

A mes collègues, ami(e)s, camarades, élèves…

J'exprime ma reconnaissance envers vous qui m'ont apporté un soutien moral et intellectuel tout au
cours de ma démarche

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