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Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de sixième la référence du professeur

PROGARMME DE LA SIXIEME

Chapitre introductif : généralités et notions sur l’environnement

PREMIERE PARTIE : Botanique

CHAPITRE I : Organisation générale des plantes à fleurs


CHAPITRE II : Vie des plantes à fleurs
CHAPITRE III : Quelques rôles des végétaux supérieurs

DEUXIEME PARTIE : Zoologie : Etude des vertébrés


CHAPITRE I : organisation générale du corps des vertébrés
CHAPITRE II : Quelques aspects de la vie des vertébrés
CHAPITRE III : Classification générale simple des vertébrés
CHAPITRE IV : Importance des vertébrés et protection de la faune

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Chapitre introductif : Généralités et notions sur l’environnement


I. Généralités
1. Définition des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT)
Le terme SVT : Signifie sciences de la vie et de la terre. La science est un ensemble de
connaissances, de savoirs considérés comme justes et qu’on peut acquérir et vérifier par
l’étude, l’expérience, l’observation…

Les SVT étudient tous les éléments qui nous entourent à savoir les êtres vivant et leur mode
de vie et la terre où nous vivons. Elles sont divisées en deux branches qui sont . : la biologie
et la géologie

2. Définitions : Biologie, Botanique, Zoologie, Géologie et Ecologie


a. Biologie, botanique et zoologie
La biologie est la science qui étudie les êtres vivants. C’est donc la science de la vie. Le mot
biologie vient du grec « bios » qui veut dire « vie » et « logos » qui veut dire discours ou
science.

La biologie est à son tour divisée en deux branches à savoir la zoologie et la botanique

La botanique est la partie de la biologie qui étudie les plantes (plantes sans fleurs et plantes à
fleurs).

La zoologie est la partie de la biologie qui étudie les animaux (vertébrés et invertébrés)

b. Géologie
La géologie est la science qui étudie la terre : son origine, son histoire, sa forme, les
matériaux qui la composent et les processus qui influent ou qui ont influé sur elle. Le mot
géologie vient du grec géo, qui veut dire terre et logos qui veut dire science ou discours.

c. Ecologie
L’écologie est la science qui étudie les conditions d’existence des êtres vivants et leurs
relations avec le milieu. Le mot écologie vient du grec « oïkos» qui signifie habitat et logos
qui signie science ou discours.

Zoologie (Etude des animaux)


Biologie

SVT (Étude des êtres vivants)


Botanique (Etude des végétaux)
Géologie

(Étude de la terre)

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3. Subdivision du monde vivant : le règne végétal et le règne animal


Le monde vivant est subdivisé en deux grands groupes appelés règnes. On distingue
seulement deux règnes qui sont : le règne animal et le règne végétal.

 Le règne animal regroupe tout les animaux à savoir les vertébrés ou animaux
supérieurs et les invertébrés ou animaux inférieurs.
 Le règne végétal regroupe tous les végétaux ou plantes à savoir les plantes inférieure
ou plante sans fleurs et les végétaux supérieurs ou plantes à fleurs.
Cette année nous allons étudier les plantes à fleurs en botanique et les vertébrés en zoologie.

Vertébrés

Règne animal

Invertébrés
Monde
vivant
Végétaux supérieurs
Règne végétal Plantes à fleurs

Végétaux inférieurs
Plantes sans fleurs

II. Notion d’environnement

1. Définition de l’environnement
L’environnement est l’ensemble des éléments vivants et des éléments inertes qui nous
entourent. C’est donc l’ensemble formé par les êtres vivants et leur milieu de vie. On
distingue principalement deux composantes de l’environnement : les êtres vivants qui
constituent la composante biologique et leurs milieux de vie qui constituent la composante
physique.

2. Les composantes de l’environnement (physiques et biologiques)


a. La composante biologique
Il s’agit des êtres vivants constitués de la faune (animaux) y compris l’homme et de la flore
(végétaux). Ces êtres vivants naissent, vivent, tissent des relations, se nourrissent, se
reproduisent et meurent. Autrement dit ces êtres vivant possèdent des fonctions de relation,
de nutrition, et de reproduction.

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b. La composante physique
Elle est constituée par les éléments physique tels que l’eau, l’air, le sol. Ces éléments
peuvent être regroupé en deux parties : la partie minérale (oxygène, azote, gaz rares…) et
la partie organique (matière organique en décomposition, sachets plastiques).

3. Quelques problèmes de l’environnement (désertification, pollutions, prélèvement


abusif de ressources naturelles …).
a. Les problèmes environnementaux

Les principaux problèmes de l’environnement sont entre autres : la désertification, la


pollution (de l’eau, du sol, de l’air), le prélèvement abusif des ressources naturelles (la
coupe abusive du bois, l’exploitation minière…).

b. Problèmes de l’environnement : Causes – solutions


Les causes des principaux problèmes de l’environnement sont résumés dans le tableau ci-
dessous :

Problèmes Causes solutions


Pollution de l’eau, de l’air et du - Gaz rejetés par les moteurs - Produire des combustibles de
sol des voitures, des motos, des meilleure qualité pauvres en
centrales thermiques souffre
- Déchets industrielles - Utiliser le biocarburant,
- Engrais chimiques l’hydroélectricité, l’énergie
- Pesticide solaire ou l’énergie éolienne
- Produits chimiques - Retirer les vieux véhicules
de la circulation
- Imposer des amendes aux
pollueurs
Déforestation et désertification - Coupe abusive du bois - Utiliser des foyers améliorés,
- Feux de brousse de l’énergie solaire pour la
- Diminution de la cuisson des aliments
pluviométrie - Lutter contre la coupe
abusive du bois et les feux
de brousse
- reboiser
Disparition des espèces - perfectionner les méthodes - promouvoir les parcs et les
de pèches et de chasse réserves naturelles
- lutter contre le braconnage

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PREMIERE PARTIE : LA BOTANIQUE

CHAPITRE I : organisation générale des plantes à fleurs

Il existe deux grands groupes de végétaux : les plantes à fleurs et les plantes sans fleurs.
Les plantes à fleurs sont des plantes qui possèdent des fleurs en plus des racines, des tiges et
des feuilles. Les fleurs apparaissent pendant une période de leur cycle de vie et aboutissent à
la formation des fruits et des gains lorsque les conditions sont favorables.
Une plante à fleur est formée de deux appareils : l’appareil végétatif et l’appareil reproducteur

I. L’appareil végétatif
1. Définition de l’appareil végétatif
L’appareil végétatif d’une plante est l’ensemble de ses racines, de sa tige et de ses feuilles. Il
permet à la plante d’assurer sa croissance et son maintien mais ne participe pas directement à
la reproduction.
2. Description de l’appareil végétatif
Une plante à fleur est constituée d’une partie aérienne (tige, feuille, fleurs et parfois racines)
et d’une partie souterraine (racine et parfois tiges)
a. Les racines
a.1. Description de la racine
Une racine comprend trois parties :
- Une extrémité enflée appelée coiffe
- Une zone intermédiaire ou zone de croissance
- Une zone pilifère qui est la zone de poils absorbant qui porte les poils absorbants
Schema

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a.2. Les différentes sortes de racines


Selon le mode de disposition, on distingue : le système radiculaire pivotant, le système
radiculaire fasciculé, le système radiculaire tubérisé et le système radiculaire adventif ou
racines adventives.

- Le système radiculaire pivotant ou racines pivotantes


Il comprend une racine robuste qui s’enfonce verticalement dans le sol : c’est la racine
principale ou racine-pivot. Tout au long de la racine principale, se forme des racines plus
petites qui sont les racines secondaires ou racines latérales
Exemples : racines de plante d’arachide, de haricot, de manguier, de Nimier, d’oseille....

- Le système radiculaire fasciculé ou racines fasciculées


Il comprend des racines de même taille d’à peu près, se présentant en faisceau où on ne
distingue pas de racine principale.
Exemples : racines de mil, se sorgho, de maïs….

- Le système radiculaire tubérisé ou racines tubérisées ou tubéreuses


Ce sont des grosses racines qui sont épaisses et se gorgeant de substances nutritives.
Exemples : racines de carotte, de manioc…

- Les racines adventives : ce sont des racines qui poussent sur la tige ou sur les feuilles.
Exemples : sur certaines tiges de mil, de maïs, de calebassier, sur les feuilles du
phyllanthus…
Schémas :

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NB : les racines permettent à la plante de se fixer au sol ou à un autre support. Elles assurent
généralement la nutrition minérale grâce aux poils absorbant.

b. Les tiges
Ces sont généralement les prolongements des racines qui portent les feuilles, les fleurs et les
fruits. Selon la position au sol, on distingue trois sortes de tiges : les tiges aériennes, les tiges
souterraines et les tiges aquatiques.

b.1 les tiges aériennes

Ce sont des tiges qui se trouvent au dessus de la surface du sol. La tige aérienne peut être
dressée, rampante ou grimpante selon les plantes.

 Les tiges dressées : on distingue


- le tronc qui porte les branches et les rameaux (cas des tiges de manguiers, de Neem ou
de caïlcédrat...).
- le stipe qui est une tige parfois non ramifiée (cas des tiges de palmiers à huile, du
rônier ou du dattier).
- le chaume qui est une tige avec entrenœuds creux ou à moelle (cas des tiges de mil, de
maïs, de la canne à sucre…).
- La tige herbacée qui es une tige verte et souple (cas de la tige d’arachide..)
 Les stolons ou tiges rampantes : ce sont des longues tiges qui s’étalent à travers le sol.
(cas de la tige de patate, de la pastèque ou du fraisier).
 Les tiges grimpantes : on y distingue les tiges volubiles (tiges d’igname, de haricot
vert…). Et les tiges avec vrilles (tiges de la vigne, des courges, du calebassier…).
b.2. Les tiges souterraines

Ils sont également appelés rhizomes et sont situées sous le sol. C’est l’exemple de la tige du
nénuphar, et du bananier, des tubercules (pomme de terre, igname) et des bulbes (oignon, ail)

b.3. les tiges aquatiques

Ce sont des tiges qui se trouvent entièrement dans l’eau. C’est l’exemple de la tige de la
jacinthe d’eau et du ceratophyllum

c. Les feuilles
c.1. description de la feuille

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Les feuilles sont des organes fixés sur la tige et sur ses ramifications. Elles sont de couleur
verte. Une feuille comprend généralement trois parties

- Une lame verte aplatie formée d’une ou plusieurs pièces : c’est le limbe
- Un axe qui divise la feuille en deux parties : c’est la nervure principale.la nervure
principale est divisée en petites nervures appelée nervures secondaires
- Le prolongement de la nervure principale vers le bas aboutit à au pétiole qui se
termine par une gaine. Le pétiole fixe la feuille à la tige.
Schema de la feuille

c.2. Les différents types de feuilles

Selon le nombre de pièce de limbe, on peut distinguer deux types de feuilles : les feuilles
simples et les feuilles composées

 Les feuilles simples


La feuille simple possède un limbe formé d’une seule pièce. C’est l’exemple de la feuille de
manguier.

 Les feuilles composées


Une feuille composée possède un pétiole prolongé par un limbe formée de plusieurs pièces
appelées folioles. Une feuille composée peut être : pennée, palmée ou digitée :

- Les feuilles composées pennées


Dans ce cas les folioles sont disposées de part et d’autre de la nervure principale. Parmi
les feuilles composées pennées, on distingue les feuilles composées paripennées (les
folioles sont en nombre pair), les feuilles composées imparipennées (les folioles sont en
nombre impaire

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- Les feuilles composées palmées : Dans ce cas, les folioles se rattachent à un nœud par
le pétiole.
- Les feuilles composées digitées : dans ce cas, les folioles sont disposés comme les
doigts de la main.
Schémas

Selon le mode de disposition des feuilles sur la tige, on distingue : les feuilles alternes, les
feuilles opposées, les verticillées.

- Les feuilles alternes ou alternées : dans ce cas, les feuilles sont disposées départ et
d’autre de la tige à raison d’une feuille par nœud et de façon verticale.
- Les feuilles opposées : dans ce cas, il ya deux feuilles par nœud disposées de par et
d’autre de la tige mais au même niveau.
- Les feuilles verticillées : dans ce cas les feuilles sont disposées en cercle à chaque
nœud.
Schémas

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Remarque

Une feuille sessile est une feuille qui n’a pas de pétiole et qui s’attache à la tige par la base de
son limbe.
Une feuille engainante est une feuille attachée à la tige par une gaine (feuille de mil)

II. L’appareil reproducteur


L’appareil reproducteur est la partie de la plante qui réalise la reproduction. La reproduction
est une fonction des êtres vivant qui leur permet de former de nouveau individu. Les fleurs
deviendront des fruits qui contiennent des grains. Les graines donneront de nouvelles plantes
dans des conditions favorables.
- Organisation de la fleur
En observant une fleur complète, on peut distinguer les éléments suivants : le pédoncule
floral, le réceptacle floral, les organes protecteurs, les organes reproducteurs
- Le pédoncule florale : il est vert, cylindrique et ressemble à une tige. Son sommet
devient plus large et forme le réceptacle floral sur lequel s’attachent d’autres pièces.
- Les organes protecteurs : ce sont les pétales et les sépales. Ils protègent les organes
reproducteurs. Les sépales sont des pièces épaisses vertes jaunes séparées les unes des
autres. L’ensemble des sépales forment le calice. Les pétales sont des pièces en forme
d’éventail. L’ensemble des pétales forment la corolle. Le calice et la corolle forment le
périanthe. Les sépales et les pétales sont les organes protecteurs de la fleur.
- Les organes reproducteurs : ce sont les pièces les plus au centre de la fleur. Il s’agit de
l’androcée et du gynécée.
La corolle entoure les étamines ou organes reproducteurs mâles qui sont des éléments
semblables composés chacune d’un filet qui porte une anthère. L’ensemble des
étamines forment l’androcée. L’anthère est un sac renfermant une poudre jaune appelée
grains de pollen.
Au milieu des étamines, on distingue une dernière pièce, le pistil qui comprend
une base renflée appelée ovaire qui renferme des ovules. L’ovaire se prolonge vers le
haut par le style qui se termine par un stigmate. Le stigmate permet de retenir les grains
de pollen grâce à une substance onctueuse appelée nectar.
NB : le nombre de sépales et de pétales, et d’étamines ainsi que leurs aspects varient selon les
plantes.
Schémas : étamine, pistil et fleur complète

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- Les différents types de fleurs


Selon la présence de toutes les pièces de la fleur ou l’absence de certaines pièces on
distingue : les fleurs complètes et les fleurs incomplètes

a. Les fleurs complètes


Une fleur complète est une fleur qui possède à la fois des organes protecteurs (calice et
corolle), des organes reproducteurs mâles (étamines) et femelles (pistil).

b. Les fleurs incomplètes


Une fleur incomplète est une fleur qui ne possède pas certaines pièces. On distingue :

- Les fleurs asépales qui sont des fleurs qui ne possèdent pas de sépale
- Les fleurs apétales qui sont des fleurs qui ne possèdent pas de pétale
- Les fleurs unisexuées mâles ou monogames mâles qui sont des fleurs qui ne possèdent
pas d’organe reproducteur femelle (pistil) ou qui possèdent seulement des organes
reproducteurs mâles (étamines)
- Les fleurs unisexuées femelles ou monogame femelles qui sont des fleurs qui ne
possèdent pas d’organe reproducteur mâle (étamine) ou qui possèdent seulement
l’organe reproducteur femelle (pistil)
NB : l’inflorescence est le mode de disposition ou de regroupement de plusieurs fleurs sur un
rameau. Exemple : inflorescence en épi, en grappe.

- Le fruit
a. Description d’un fruit 

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Après la fécondation, certaine pièces de la fleur se fanent et tombent. Il ne reste que le pistil
qui se retrouve seul sur le pédoncule floral. A partir de ce moment, l’ovaire fécondé se
développe pour donner le fruit.
Le fruit est donc le résultat de la transformation de l’ovaire après la fécondation des ovules.
La paroi du fruit ou péricarpe est constituée de trois couches : l’épicarpe, le mésocarpe et
l’endocarpe. Le mésocarpe et l’endocarpe sont différents et leur importance varie d’un fruit à
l’autre.
b. Les différents types de fruits
On distingue deux grandes catégories de fruits : les fruits charnus et les fruits secs.

b.1. les fruits sec

Dans ce cas, après sa transformation, l’ovaire perd de l’eau et devient un fruit sec qui n’a pas
de chair. Il existe deux types de fruits secs : les fruits secs déhiscents et les fruits secs
indéhiscents.

 Les fruits secs déhiscents : ce sont des fruits secs qui s’ouvrent à maturité par une ou
plusieurs fentes pour libérer les grains. On distingue : les follicules, les gousses et les
capsules.
- les follicules sont des fruits secs déhiscents qui s’ouvrent à maturité par une seule fente
longitudinale (la pervenche de Madagascar)

- les gousses sont des fruits secs déhiscents qui s’ouvrent à maturité par deux fentes
longitudinales (arachide, le haricot, le fruit du cassia et du flamboyant)

- les capsules sont des fruits secs déhiscents qui s’ouvrent à maturité par plus de deux
fentes longitudinales (fruit de l’oseille, du gombo et du cotonnier)

 Les fruits secs indéhiscents : ce sont des fruits secs qui ne s’ouvrent pas à maturité. On
distingue les akènes et les caryopses ou grains de paddy
- les akènes : ce sont des fruits secs indéhiscents dont la graine n’est pas soudée leur paroi
(fruit du pomme cajou)

- les caryopses ou grains de céréales ou paddy : dans ce cas la graine est soudée au fruit et
on ne fait pas la distinction entre les deux.

Schémas

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b.2. les fruits charnus

Dans ce cas, l’ovaire accumule de l’eau et des substances nutritives pour donner un fruit
charnu qui contient la chair. On distingue deux types de fruits charnus : les drupes et les baies

- Les drupes : ce sont des fruits charnus à noyau (mangue, karité…)


- Les baies : ce sont des fruits charnus qui contiennent plusieurs graines ( orange, tomate,
papaye…)
Schémas

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4. La graine
a. Description de la graine : exemple de la graine de haricot
La graine est un organe végétal résultant du développement de l’ovule après sa fécondation.
La graine de haricot est couverte d’une peau rigide qu’on appelle téguments. Sous cette peau,
se trouvent deux masses à chair appelées cotylédons. Entre les deux cotylédons se trouve le
germe ou plantule qui comprend :

- Une petite racine ou radicule


- Une courte tige ou tigelle
- Un petit bourgeon encadré par deux minuscules feuilles : c’est la gemmule
Schema

b. Les différents types de grains


Selon le nombre de cotylédons, on distingue :

- Les graines à un seul cotylédon (graines des graminées)


- Les graines à deux cotylédons (graines des légumineuses, du manguier, du sésame…)

c. Notion de plantes monocotylédones et de plantes dicotylédones


- Les monocotylédones sont des plantes à fleurs dont la graine est constituée d’un seul
cotylédon.
- Les dicotylédones sont des plantes à fleurs dont la graine est constituée de deux
cotylédons.

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CHAPITRE II : Vie des plantes à fleurs

I. La germination
1. Les étapes de la germination
Les graines d’arachide ou de maïs maintenues dans des conditions humides dans des pots de
terres permettent d’observer les étapes suivantes :

- La graines se gonfle, se ramollit et provoque la déchirure du tégument puisqu’elle a


absorbé de l’eau ;
- Après la déchirure du tégument, la radicule sort et s’allonge progressivement pour
donner la future racine ;
- Les cotylédons deviennent verts et s’écartent progressivement dans le sol l’un de l’autre
et sont soulevés par la croissance de la tigelle : on dit que la graine « lève ». les
cotylédons laissent voire une jeune tige issue de la tigelle.
- Le gemmule se développe et donne les premières feuilles
Par la suite, les cotylédons flétrissent et tombent pendant que la jeune plante née du
développement de la plantule continue son développement.

2. Définition de la germination
La germination est le passage du germe ou plantule de l’état de vie ralentie à l’état de vie
active. Autrement dit c’est la transformation du germe contenu dans la graine en une plante
avec racines, tige et feuilles.

3. Etude expérimentale des conditions de la germination.


a. Les conditions internes à la graine ou qualité de la graine
Pour qu’une graine germe elle doit avoir une certaines qualités qu’on appelle conditions
internes de la graine : les conditions internes de germination d’une graine sont :

- Elle doit être bien mûre car les graines récoltées avant la maturité ne germent pas ;
- Elle doit être en bon état et intègre car les graines abimées ne germent pas :
- Elle ne doit pas être trop veille car les graines trop âgées ne germent pas.
La maturité de la graine, son intégrité et son âge sont les conditions internes de germination
qui lui est propre.

 Définitions

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- le pouvoir germinatif d’une graine est sa capacité de passer de l’état de vie ralentie à
l’état de vie active ;
- une semence est une graine bien conservée (à l’abri de l’humidité et des insectes) et qui
possède un bon pouvoir germinatif.

b. Les conditions externes à la graine ou facteurs de germination


Ce sont les conditions qu’il faut dans le milieu pour que la graine puisse germer. On peut
mettre ces conditions en évidence par des expériences simples. Il s’agit du besoin en eau, du
besoin en air et du besoin en chaleur.

b.1. Le besoin en eau

Expérience

Pour qu’une graine germe, il faut qu’elle soit dans un milieu moyennement humide c'est-à-
dire moyennement arrosé. Si non elle pourrit ou ne germe pas

b.2. Le besoin en air

Expérience

Pour qu’une graine germe bien, il faut qu’elle soit dans un milieu riche en oxygène.

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b.3. Le besoin en chaleur

Expérience

Pour qu’une graine germe il ne faut pas que la température du milieu soit trop basse ou trop
élevée si non elle sera grillée ou pourri. La température doit être comprise entre 20° et 30°C.

Conclusion : l’humidité, la température et l’air sont les facteurs externes à la germination

c. Croissance des plantes à fleurs


c.1. Croissance en longueur et en épaisseur

Après la germination d’une graine d’arachide, on procède à la mesure de la longueur et de


l’épaisseur de la tige chaque jour. On constate que la longueur et l’épaisseur de la tige
augmentent.
On conclut que les plantes croissent aussi bien en longueur qu’en épaisseur. Cette
croissance est observée au niveau de la tige et des racines. C’est la nutrition qui leur permet
d’assurer ces deux types de croissance.

c.2. Etude expérimentale des conditions de la croissance des plantes à fleurs (besoins en
eau, sels minéraux, lumière, chaleur, gaz carbonique).

 Besoin en eau

La plante a besoin d’eau pour assurer sa croissance en longueur et en épaisseur. Mais la


quantité ne doit pas être trop faible ou trop élevée. Il faut que la quantité d’eau soit
moyennement suffisante pour la plante.
Expérience

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 Besoin en sels minéraux


Pour assure sa croissance, la plante a besoin des sels minéraux. Ces sels minéraux sont
apportés par les engrais.
Expérience

 Besoin en lumière
Les plantes ont besoin de la lumière pour rester en vie et pour croitre normalement
Expérience

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 Besoin en gaz carbonique et en chaleur


Des plante dans un milieu sans gaz carbonique ou dans un milieu à très basse température
ne se développent pas et finissent par mourir. La plante a donc besoin du gaz carbonique
et de la chaleur pour se développer.

II. Nutrition des plantes a fleurs


1. Nutrition minérale
a. Mise en évidence de l’absorption de l’eau et des sels minéraux
Des plantes sont placées dans des tubes à essai contenant de l’eau et des sels minéraux. Les
tubes sont ensuite bien bouchés. Quelque temps après, on constate que le niveau de l’eau a
diminué dans tous les tubes. L’eau a donc été absorbée par les plantes.
On conclut que les plantes absorbent l’eau et les sels minéraux. Cette absorption se fait au
niveau des poils absorbants.
Expérience ou pas

b. La sève minérale et son trajet dans la plante


L’eau et les sels minéraux absorbés par la plante constituent la sève brute ou sève minérale.
Cette sève brute circule des racines vers la tige jusqu’aux feuilles à travers les vaisseaux
conducteurs de sève.

c. La transpiration des plantes à fleurs


Des plantes vertes feuillées et des plantes vertes effeuillées sont enfermées dans des sachets
plastiques bien secs et transparents. Au bout de quelque temps, la buée (gouttelette d’eau)
apparait seulement sur la paroi interne des sachets renfermant les plantes vertes feuillées.
Les plantes rejettent l’eau sous forme de vapeur d’eau par leurs feuilles : c’est la
transpiration.
Schema

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2. Nutrition carbonée des plantes à fleurs (production d’amidon)


a. Mise en évidence de l’amidon dans la feuille
L’amidon est substance nutritive présent dans les farines des céréales. Il se reconnait par la
couleur bleue violacée qu’il prend en contact avec l’eau iodée.
Expérience : Si on prélève des feuilles vertes des plantes exposées à la lumière du soleil et à
l’air libre qu’on fait bouillir dans de l’alcool, elles se décolorent. Lorsqu’on les trempe ensuite
dans l’eau iodée, on observe des taches bleues violacées qui prouvent la présence de l’amidon
dans ces feuilles.

b. Conditions de l’élaboration de l’amidon


Pour connaitre les conditions d’élaboration de l’amidon, on réalise les expériences suivantes :
- Les feuilles d’une plante étiolées ayant séjournées pendant longtemps à l’obscurité sont
trempées dans de l’alcool bouillant puis dans de l’eau iodée. Aucune coloration bleu
violacé n’est observé. Ce qui prouve l’absence de l’amidon dans ces feuilles.
- On colle ensuite des caches noirs sur des feuilles panachées des plantes ayant séjourné
au préalable à la l’obscurité. Les plantes sont ensuite placées à la lumière et au bout de
quelques heures, on arrache les feuilles à caches ; on enlève les caches, puis on les traite
à l’alcool et l’eau iodée.
On n’observe aucune coloration bleu violacé dans les zones non chlorophylliennes et
dans la zone chlorophyllienne cachée. En revanche toute la zone chlorophyllienne qui n’a pas
été cachée se colore en bleu violacé.
Schémas

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On conclut que les conditions d’élaboration de l’amidon sont : la présence de la lumière, de


la chlorophylle, mais aussi de la présence du gaz carbonique prouvée par d’autres
expériences.
On appelle photosynthèse ou synthèse chlorophyllienne ou assimilation chlorophyllienne,
l’élaboration de l’amidon par les feuilles en présence de la chlorophylle, de lumière et du gaz
carbonique. Au cours de la photosynthèse la plante absorbe du gaz carbonique et rejette de
l’oxygène.

c. La sève élaborée et son trajet dans les plantes à fleurs


Lorsque la sève brute arrive au niveau des feuilles et sous l’effet de la lumière du soleil et
grâce au gaz carbonique, elle est transformée en sève nourricière ou sève élaborée. Ainsi, la
sève nourricière est l’ensemble des substances élaborées par la plante au cours de la
photosynthèse. Elle circule des feuilles vers les autres parties de la plante pour les nourrir ;
c’est pourquoi on l’appelle sève nourricière.
 Définitions
- Les plantes autotrophes sont des plantes vertes capables de fabriquer elles même leurs
propres substances nutritives à partir de l’eau et du gaz carbonique en présence de la
lumière
- Les plantes hétérotrophes sont des plantes qui ne peuvent pas fabriquer elle-même leur
propre substance nutritive.
- Les plantes vasculaires sont des plantes qui possèdent des vaisseaux conducteurs de
sève.

3. Schéma d’ensemble des principaux phénomènes de la nutrition des plantes à fleurs


Schéma

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4. La respiration
On place dans un bocal, une plante, de l’eau de chaux et on ferme hermétiquement. On le
maintien à l’obscurité pendant quelques heures à l’aide d’une cache. L’eau de chaux se
trouble. Ce qui indique la présence du gaz carbonique dégagé par la plante. On conclut que la
plante respire l’obscurité, c’est à dire absorbe le gaz carbonique et rejette de l’oxygène.

Schéma

III. Reproduction des plantes à fleurs


1. Reproduction sexuée
a. Pollinisation
La pollinisation est le transport des grains de pollen depuis l’anthère des étamines et leur
dépôt sur le stigmate du pistil.
On parle de pollinisation directe ou autopollinisation lorsqu’elle a lieu entre les organes
reproducteurs de la même fleur. Lorsque la pollinisation se fait entre les organes
reproducteurs des fleurs différentes on parle de pollinisation indirecte ou pollinisation
croisée. (Cas du manguier)
La pollinisation se fait grâce à des agents de pollinisation tels que le vent, l’eau, les animaux
(insectes ; oiseaux, homme).

b. Fécondation
Après leur dépôt sur le stigmate du pistil, les grains de pollen vont cheminer à travers le tube
pollinique jusqu’à l’ovaire contenant les ovules. La fécondation est l’union entre une cellule
sexuelle mâle (grain de pollen) et une cellule sexuelle femelle (ovule).

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c. Formation du fruit ou fructification


Après la fécondation et au bout d’un certain temps, la fleur se fane et ses organes protecteurs
tombent. Les étamines flétrissent et tombent sur le stigmate ne laissant que le pistil sur le
pédoncule floral. Le pistil se développe par la suite et se transforme en fruit tandis que les
ovules fécondées se transforment en graines.

2- Reproduction asexuée chez les plantes à fleurs


- Multiplication végétative naturelle.
a.1. A partir de la tige (drageon, rejet…)

 Tige rampante ou stolon


Le stolon est une longue rampante capable de développer au niveau de ses nœuds des racines
souterraines et des tiges nouvelles tiges rampantes lorsqu’il entre en contact avec le sol
humide. De nombreux pieds peuvent ainsi se former à partir de la plante mère.

 Tige souterraine ou rhizome


Certaines plantes possèdent des tiges semblables à des racines appelées rhizomes. Ces
rhizomes possèdent des nœuds pourvus de bourgeons à partir desquels naissent des racines et
des tiges qui vont constituer de nouvelles plantes. Ainsi une nouvelle plante indépendante de
la première se forme lorsque les rhizomes qui les relient meurent. C’est l’exemple du lamier
blanc.
Chez le bananier, la véritable tige est une masse portant des bourgeons et des racines.
Certain bourgeons se développent et donnent des rejets qui évoluer en nouvelles plantes.
Les tubercules d’igname et de pomme de terre sont des tiges souterraines portant des
bourgeons capables de donner de nouvelles plantes.
Schémas

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a.2. A partir des bourgeons


Chez l’igname, l’ananas, l’ail…, il se forme à l’aisselle des feuilles ou au sommet du fruit des
bourgeons globuleux appelés bulbilles. Lors que ces bulbilles tombent sur le sol, elles
donnent de nouvelles plantes.
Schémas

a.3. A partir des racines


Certaines plantes comme le framboisier ont des racines allongées horizontalement dans le sol
appelées racines traçantes. Des bourgeons se développent sur ces racines et forment des
tiges aériennes. Quand les racines reliant ces nouvelles tiges à la plante mère meurent, on
obtient des nouveaux pieds indépendants.
Schéma

a.4. A partir des feuilles


Certaines plantes comme le Kalanchoe peuvent se multiplier à partir de leurs feuilles. En
effet, lorsque ces feuilles tombent sur un sol humide, il se développe sur celle-ci des nouvelles
plantes avec racines, tige te feuilles. Les racines de ces jeunes plantes arrivent au contact avec
le sol et s’enracinent directement donnant de nouvelles plantes.
Schéma

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a.5. Définition de la multiplication végétative naturelle


La multiplication végétative naturelle est la formation de nouvelles plantes à partir de
fragments de l’appareil végétatif (racines, tige, feuilles, bourgeons). C’est une reproduction
asexuée car elle ne fait pas intervenir les organes reproducteurs mâles et femelles.

- Multiplication végétative artificielle 


b.1. Par bouturage
Le bouturage est méthode de multiplication végétative artificielle consistant à prélever des
fragments de tige saines ou boutures et à les planter. De ces fragments se développent des
racines, tiges, et feuilles donnant naissance à des nouvelles plantes identiques aux premières.
Cette méthode est applicable à certaines plantes seulement (manioc, pomme de terre, canne à
sucre, …)

b.2. Par marcottage


Le marcottage est méthode de multiplication végétative artificielle consistant à coucher en
terre une tige ou une branche aérienne ou à sectionner une tige et à enterrer afin qu’elle
produise des racines. On distingue ainsi le marcottage par couchage ou marcottage en
archet et le marcottage en butte ou en cépée.
- Le marcottage par couchage ou marcottage en archet : Dans ce cas on maintient
couchée et enterrée une tige aérienne sur une partie de sa longueur. Des racines et des
tiges se développent au bout d’un certain temps au niveau des nœuds. Par la suite, on
peut isoler les nouvelles plantes de la plante mère.
- Le marcottage en butte ou en cépée : elle consiste à sectionner le tronc de la plante
mère en épargnant quelques bourgeons. On laisse ces derniers se développer, puis on
enterre leur base par buttage. Après la formation des racines, on coupe les rejets au ras
du tronc et on transplante.
Schémas

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b.3. par greffage


Le greffage est méthode de multiplication végétative artificielle qui consiste à fixer sur une
plante déjà développée (sujet ou porte-greffe), un rameau (greffon) prélevé sur une autre
plante que l’on veut reproduire. Si l’opération réussit, le greffon se soude et on coupe alors
toutes les autres feuilles ou tiges du porte-greffe. Cette méthode est appliquée par l’homme
pour la multiplication des arbres fruitiers. Elle comporte plusieurs techniques qui sont : le
greffage par approche, le greffage en fente et le greffage en écusson

- Le greffage par approche : il se fait sur deux plantes voisines. On enlève une lame
d’écorce sur le porte-greffe et aussi sur le rameau qu’on veut greffer. On approche les
deux surfaces ainsi opérées, on ligature et on protège. Une fois que la soudure est
effectuée, on sectionne les parties appropriées.

- Le greffage en fente : Dans ce cas ; on sectionne le porte-greffe au niveau de son tronc,


puis on fend ce tronc sur quelques centimètres de profondeurs. On introduit entre les
deux lèvres de cette fente, la base taillée du rameau qu’on veut reproduire. On ligature et
on protège comme précédemment.

- Le greffage en écusson : dans ce cas, on détache un bourgeon avec un peu d’écorce sur
la plante qu’on veut reproduire : c’est le greffon ou écusson. Sur le rameau du sujet, on
fait une coupure en T ; on glisse l’écusson dans la coupure. On lie et on supprime les
autres bourgeons et rameaux du sujet.
Schémas

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b.4. Définition de la multiplication végétative artificielle


La multiplication végétative artificielle est une multiplication végétative pratiquée par
l’homme pour produire des plantes qui lui sont utiles.

- Définition de la reproduction asexuée


La reproduction asexuée ou multiplication végétative est un mode de reproduction dans
lequel, un individu engendre de nouveaux individus sans qu’il y ait fécondation mais
seulement à partir d’un fragment de son appareil végétatif.

- Intérêts et domaines d’application de la multiplication végétative

d.1. Intérêts de la multiplication végétative


La multiplication végétative présente beaucoup d’intérêts parmi lesquels on a :
 la multiplication ou l’accroissement rapide des effectifs d’une variété :
Dans la multiplication végétative, les nouvelles plantes sont identiques à celles dont elles sont
issues. On utilise donc la multiplication végétative pour avoir un grand nombre des plantes
d’une variété donné qui possède des qualités que les autres ne possèdent pas.
Exemples : les manguiers greffés donnent des grosses mangues ;; les ignames, patates,
manioc… choisis et multipliés pour la qualité et la quantité de leur tubercules.
 Rapidité de développement
Des plantes bouturées ou greffées se développent plus rapidement que les plantes issues de la
germination. Par exemple, un manguier greffé donne des fruits au bout de 4 ans seulement
tandis que le manguier sauvage ne donne des fruits que vers l’âge de 8 ans.
 Amélioration d’une variété
 Création de nouvelles variétés
 conservation des espèces

d.2. domaines d’application de la multiplication végétative


- Dans la foresterie

La multiplication végétative permet de reboiser très vite de grandes surfaces avec des espèces
adaptées.
- Dans l’agriculture

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La multiplication végétative permet de développer la culture de plantes industrielles telles que


la canne à sucre, le caféier, le cacaoyer…

CHAPITRE III : Quelques rôles des végétaux supérieurs


Les plantes à fleurs jouent des rôles très importants dans la vie de l’homme et dans la
nature. Parmi ces rôles, on peut citer : le rôle alimentaire, le rôle ornemental, le rôle
médicinal, le rôle énergétique, le rôle industriel, le rôle de maintien de l’équilibre de
l’environnement.

1. Le rôle alimentaire
Toutes les parties des plantes à fleurs ainsi leurs produits sont consommables. Voici quelques
exemples résumés dans le tableau ci-dessous.

Parties consommables Plantes


Racines Manioc, carotte…
Tiges Igname, pomme de terre…
Feuilles Haricot, oseille, baobab, épinard…
Fleurs Oseille, faux kapokier
Fruits Manguier, goyavier, oranger…
Grains Mil ; maïs, riz, sorgho…

2. Le rôle médicinal
Les plantes à fleurs sont utilisées pour soigner certaines maladies ou pour soulager
certains maux. Les exemples sont résumés dans le tableau ci-dessous.

Parties utilisées Plantes Maladies traitées


Racines Jujubier Douleurs gastriques
Tiges (écorces) karité Maux de ventre, diarrhée
Caïlcédrat dysenterie
Feuilles Quinquélibat, Neem paludisme

3. Rôle énergétique
Les plantes à fleurs fournissent du bois de chauffe et du charbon de bois. On peut également
extraire du biocarburant chez certaines plantes telles que le Jatropha. Les combustibles
fossiles tels que l’essence, la houille proviennent de la décomposition des planes.

4. Rôle dans l’industrie

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Le papier est obtenu à partir de la pâte de bois. Le bois d’œuvre (meubles, charpentes de
maisons, pirogues…) est obtenu à partir des troncs d’arbres débités en planche te traités dans
les scieries. Le caoutchouc naturel est obtenu à partir de la sève d’hévéa.

Au Burkina Faso, le coton, l’arachide, la canne à sucre, le sésame sont des exemples de
plantes qui jouent un rôle important dans l’industrie :

- L’industrie textile : le coton fournie des fibres transformées en tissus, tapis…


- L’industrie alimentaire : les grains d’arachides, de coton et de sésame sont transformés
en huile, et les résidus en aliment pour bétail. Le jus de la canne à sucre est transformé
en sucre en poudre.
- Industrie énergétique : les grains de Jatropha et les résidus de canne à sucre permettent
d’extraire du biocarburant.

5. Le rôle ornemental
Certaines plantes à fleurs sont entretenues pour embellir les cadres ou les milieux de vie
tels que les habitations, les espaces verts dans les villes. C’est l’exemple du thevetia, du
flamboyant, de l’hibiscus…

6. Rôle dans le maintien de l’équilibre de l’environnement


Les plantes à fleurs interviennent dans les cas suivants pour assurer le maintien de l’équilibre
de l’environnement :

- Elles absorbent du gaz carbonique et rejettent de l’oxygène indispensable à la vie

- Leur décomposition produit des substances qui enrichissent le sol

- Elles produisent de la vapeur d’eau, source de pluie

- Elles protègent le sol contre l’érosion

- Elles sont la principale source d’alimentation de plusieurs êtres vivants.

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DEUXIEME PARTIE : LA ZOOLOGIE : étude des vertébrés

CHAPITRE I : Organisation générale du corps des Vertébrés: exemple de l’homme

Les vertébrés encore appelés animaux supérieurs se distinguent des autres animaux par la
présence dans leur corps d’une charpente osseuse appelée squelette dont l’axe dorsal est
formé de vertèbres. Il existe 5 classes de vertébrés à savoir : les poissons, les batraciens ou
amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères.
I. Organisation externe du corps de l’homme
Le corps humain comprend trois parties : la tête, le tronc et les membres

 La tête
Elle comprend deux parties :

- Le crâne qui est recouvert de cheveux et renferme le cerveau ;

- La face qui porte la bouche et les organes de sens (yeux, nez, langue, oreille).

La tête est reliée au tronc par le cou.


 Le tronc
Le tronc comprend deux faces :

- Une face antérieure comportant une partie supérieure appelée thorax ou poitrine et une
partie inférieure appelée abdomen ou ventre

- Une face postérieure comportant une partie supérieure appelée dos et une partie
inférieure appelée région lombaire
 Les membres

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Il ya quatre membres : deux membres inférieurs et deux membres supérieurs. Les membres
sont chacune reliés au tronc par une partie fixe : les épaules pour les membres supérieures et
la hanche pour les membres inférieures.
Partie du membre Membre supérieure Membre inférieure
Partie fixe épaule hanche
bras Cuisse
Avant-bras jambe
Partie mobiles Main Pied
- Poignet - Cou-de-pied
- Paume - Plante du pied
5 doigts - 5 orteils -
Remarque : on dit que le corps humain présente une symétrie bilatérale car il comporte une
partie droite et une partie gauche. Les membres supérieurs de l’homme correspondent aux
membres antérieurs des autres vertébrés et les membres inférieurs à leurs membres
postérieurs.

II. Organisation interne


1. Le squelette, les os et les articulations
a)Le squelette
Le corps humain est recouvert par une membrane souple appelée la peau sous laquelle se
trouvent les organes mous soutenus par des pièces dures (les os).
a.1. Nomenclature
Le squelette ou charpente osseuse est l’ensemble formé par les os du corps. Il comprend : les
os de la tête, les os du tronc et les os des membres

 Le squelette de la tête
Il comprend :

- Les os du crâne : ce sont essentiellement des os plat soudés entre eux en dents de scie.
L’ensemble des os du crâne forment la boite crânienne.

- Les os de la face comportant les os du nez, les orbites, le maxillaire supérieur, le


maxillaire inférieur ou mâchoire inférieure. La mâchoire inférieure est mobile et est lié
au crâne par les condyles.

 Le squelette du tronc
Il comprend deux groupes d’os :

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- Les os de la colonne vertébrale constituée de 33 vertèbres : 7 vertèbres cervicales (cou),


12 vertèbres dorsales (dos), 12 paires de côtes, 5 vertèbres lombaires, 5 vertèbres sacrées
soudés qui forment le sacrum, 4 vertèbres coccygiennes qui forment le coccyx. Tous les
vertèbres qui ne sont pas soudés sont séparés par un disque élastique et du cartilage. Les
vertèbres sont percées d’un trou qui forme le canal rachidien.

- Les os de la cage thoracique formée de 12 paire de côtes qui s’attachent à l’avant au


sternum et s’articulent à l’arrière sur les vertèbres dorsales.

 Le squelette des membres


Il comprend les os des membres inférieurs et les os des membres supérieurs.

Partie du membre Membre Membre inférieure


supérieure
Squelette de la partie fixe omoplate Os du bassin
- Humérus - Fémur
Squelette des parties mobiles
- Cubitus + radius - Tibia péroné, rotule

- Carpes (8 carpiens) - Tarses (7 tarsiens

- 5 métacarpes - 5 métatarsiens

- 14 phalanges - 14 phalanges

a.2. Rôles du squelettes


Le squelette sert de support aux organes mous et assure le maintien en station debout ou assis.
Il assure également la rigidité du corps et intervient dans la locomotion.

a.3. hygiène
Pour éviter les déformations et pour une bonne hygiène du squelette il faut :

- Eviter les charges trop lourdes

- Eviter les mauvaises postures prolongées

- Avoir une alimentation riche en sels minéraux et en vitamine

- Adopter de bonnes positions en station assis ou débout

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b. Les os 
b.1. Les différents types d’os

On distingue plusieurs types d’os selon la forme :

- Les os plats (sternum, omoplate, côtes...)

- Les os courts (rotule, vertèbres…)

- Les os longs (humérus, fémur, cubitus…)

b.2. Structure d’un os long


Un os long comprend une partie médiane ou corps de l’os ou diaphyse et deux extrémités
renflées ou têtes de l’os ou épiphyses. Un os frais comprend les éléments suivants :

 Au niveau de la diaphyse :

4. Le périoste qui est une membrane fibreuse et adhérente qui enveloppe toute la diaphyse

5. L’os compact qui est une matière dure sous le périoste. En son centre se trouve un creux
appelé canal médullaire occupée par la moelle jaune
 Au niveau des épiphyses

6. L’os spongieux qui est substance osseuse creusée de petites cavités remplies de moelle
rouge.

7. Les cartilages articulaires qui coiffent les épiphyses.


Schéma

c. Les articulations :
c.1. Définition
On appelle articulation, la jonction de deux ou plusieurs os.

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c.2. Différents types d’articulations


Selon le mode d’union des os, on distingue : les articulations mobiles (articulation du coude,
du genou, de la hanche, du poignet…), les articulations semi-mobiles (articulation des
vertèbres) et les articulations fixes ou sutures (articulation des os du crâne).
c.3. Description d’une articulation mobile
Une articulation permet des mouvements de grandes amplitudes. Dans ce type d’articulation,
un os présente une cavité dans laquelle s’emboite l’extrémité renflée de l’autre os. Les deux
surfaces en contact sont recouvertes de cartilage articulaire et lubrifiées par un liquide appelé
synovie. La synovie est secrétée par la membrane synoviale. Les deux os sont attachés l’un de
l’autre par des cordons solides appelés ligaments.
Schéma

d. Déformation du squelette, accidents des os et des articulations


d.1. déformation du squelette

La déformation du squelette affecte essentiellement la colonne vertébrale te les os des


membres.

8. Chez certaines personnes qui restent longtemps courbés sur leurs outils de travail
(élèves, tailleurs…), la colonne subie une déformation dorsale exagérée : c’est la
cyphose ou dos rond.

9. Chez d’autres personnes qui portent des charges lourdes, la colonne vertébrale subie une
déformation lombaire exagérée : c’est la lordose.

10. La scoliose ou déviation latérale de la colonne vertébrale s’observe surtout chez les
élèves qui aiment s’asseoir sur une fesse pour écrire.

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11. les déformations des membres inférieurs en X ou en parenthèse s’observent surtout


chez les enfants malnutris.

d.2. Les accidents des os et des articulations

Les os et les articulations peuvent subir des accidents qui sont de plusieurs sortes : les
fractures ou accident des os, les luxations et entorses.

12. Il ya fracture lorsqu’un os se brise ou se casse. Cette fracture peut être complète (os
rompu en deux ou plusieurs fragments) ou incomplète (toute l’épaisseur de l’os n’est pas
atteinte).

13. La luxation survient quand l’un des os en contact quitte la cavité articulaire suite à
une chute ou à un choc. Dans ce cas l’os est déboité et les ligaments sont étirés ou
rompus.

14. L’entorse est un déplacement anormal des os d’une articulation suite à un faux
mouvement. Dans ce cas les os reprennent leur position de départ par le suite ; les
ligaments sont étirés ou rompus.

e. Hygiène des os et des articulations


Pour une bonne hygiène des os et des articulations ; il faut :

15. Avoir une alimentation riche en sels minéraux (calcium, phosphore) et en vitamine A
et D

16. Adopter des bonnes attitudes en station assis ou debout

17. Pratique une bonne éducation physique et sportive

18. Eviter les chutes brutales.

19. Eviter les charges lourdes….

2. Les dents et l’hygiène dentaire


Les dents sont des organes durs fixés dans la gencive des maxillaires et permettant la
mastication et le broyage des aliments.
a. Les différentes sortes de dents chez l’Homme
Chez un homme adulte, on distingue quatre sortes de dents :

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20. Les incisives : elles sont situés en avant, taillées en biseau, à bord tranchant et servent
à couper certains aliments.

21. Les canines : elles sont de forme pointue et situées de part et d’autre des incisives.
Elles servent à déchirer certains aliments.

22. Les prémolaires : elles sont de surface plate et situées en arrière des canines. Elles
servent à broyer les aliments.

23. Les molaires : elles sont plus grosses que les prémolaires et servent aussi à broyer les
aliments.

b. Structure de la dent
Une dent comprend :

24. Une partie visible appelée couronne


25. Une partie enfoncée dans le maxillaire appelée racine
Du point de vue structure, on distingue de l’extérieur vers l’intérieur :

26. L’émail qui recouvre la couronne

27. Le cément qui recouvre la racine

28. L’ivoire qui forme une couche épaisse sous l’émail et le cément

29. La pulpe dentaire qui est située au centre de l’ivoire et renferme les vaisseaux
sanguins et le nerf.
Schéma

c. Notions de dentition et de denture

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30. La dentition est l’apparition des dents de l’enfance jusqu’à l’adolescence

31. La denture est l’ensemble des dents portées par les maxillaires. Chez l’homme adulte,
la denture est de 32 grosses dents appelées dents définitives. Chez l’enfant, il n’existe
pas encore de molaires, la denture est de 20 petites dents appelées dents de lait. Elles
seront complétées et remplacées plus tard par les dents définitives

d. Formule dentaire de l’Homme


La formule dentaire est établie par la somme des rapports des dents d’une demi-mâchoire
supérieure à une demi-mâchoire inférieure. Chez l’homme adulte, elle est la suivante :
2 1 2 3
I + C + PM + M .
2 1 2 3

e. Hygiène dentaire.
Pour avoir des dents solides et éviter la carie dentaire, il faut :

32. Consommer des aliments riches en sels minéraux et en vitamines

33. Se brocher les dents après chaque repas

34. Eviter de consommer trop de sucreries et des bonbons

35. Se faire examiner les dents, au moins deux fois par an par un dentiste.

3. Les muscles
a. Les différentes sortes de muscles
Il ya plusieurs sortes de muscles.

Selon leur forme, on distingue : les muscles en fuseau (biceps, triceps…), les muscles en
éventail (les muscles des pectoraux), les muscles en ruban (le couturier de la cuisse)

Selon leur couleur on distingue :

_ Les muscles rouges : il s’agit des muscles squelettiques fixés aux os, des muscles
peauciers fixés sur les couches profondes de la peau et le muscle cardiaque ou myocarde.

36. Les muscles blancs ou muscles viscéraux de la paroi des viscères.


b. Description d’un muscle en fuseau

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Les muscles en fuseau comprennent une partie médiane renflée appelée ventre et deux
extrémités effilées appelées tendons qui les fixent aux os.

4. Rôle des os, des muscles et des articulations dans la réalisation des mouvements
a. Flexion de l’avant-bras sur la bras
Quand on fléchit l’avant-bras sur le bras, le biceps se raccourcit, se gonfle et durcit : on dit
qu’il se contracte. Le biceps est fixé au radius par un tendon et à l’omoplate par deux tendons.
En se raccourcissant lors de sa contraction, il tire sur le radius et l’omoplate. L’omoplate reste
fixe ; c’est le radius qui monte grâce à l’articulation du coude et entraine tout l’avant-bras sur
le bras. C’est ainsi que s’explique le mouvement de flexion de l’avant-bras. Ce mouvement
est déterminé par la contraction du biceps.

b. Extension de l’avant-bras
Quand on étend l’avant-bras sur la ligne du bras, le triceps se contracte. Le triceps est attaché
au cubitus par un tendon, puis à l’humérus et à l’omoplate par trois tendons. En se
raccourcissant lors de sa contraction, il tire sur ces os. L’humérus et l’omoplate restent fixes ;
c’est le cubitus qui, grâce à l’articulation du coude, s’abaisse en entrainant tout l’avant-bras.
La contraction du triceps a donc entrainé l’extension de l’avant bras.

Schémas

c. Conclusion

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Ces deux exemples montrent que les mouvements de notre corps sont dus à la contraction
d’un ou de plusieurs muscles. C’est pourquoi, les muscles sont appelés organes actif du
mouvement. Les os qui subissent l’effet de la contraction des muscles sont appelés organes
passifs du mouvement. Les articulations sont nécessaires à l’accomplissement de ces
mouvements. Les éléments mis en jeu dans les mouvements sont donc les muscles, les os et
les articulations.

Dans les mouvements de flexion et d’extension, le biceps et le triceps travaillent en sens


contraire : on dit que ce sont des muscles antagonistes.

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CHAPITRE II : quelques aspects de la vie des vertébrés

I. Reproduction chez l’homme


1. Reproduction chez l’Homme
a. Les caractères sexuels secondaires chez l’Homme
Les caractères sexuels secondaires sont les particularités corporelles (taille, forme,
musculature…) et de comportements propres à l’homme et à la femme. Il s’observe chez
l’adolescent à partir de l’âge de la puberté. La puberté est la période pendant laquelle le corps
des enfants se transforment et devient sexuellement mature. L’adolescence est le passage de
l’enfance à l’âge adulte. Les caractères sexuels secondaires sont donc les transformations qui
ont lieu à la puberté.

a.1) Chez le jeune garçon

La puberté se produit entre 12 et 17 ans et est cratérisée par :

- Le développement de la musculature et de la pilosité 


- La transformation de la voix qui devient grave
- La maturation des organes génitaux qui deviennent fonctionnels (première émission de
sperme)
- L’installation du comportement masculin.
a.2) Chez la jeune fille

La puberté se produit entre 1 et 16 ans et se caractérise par :

- Le développement des seins et de la pilosité au niveau du pubis et des aisselles


- L’élargissement du bassin
- La transformation de la voix qui devient fine
- La maturation des organes génitaux qui deviennent fonctionnels (première apparition des
règles)
- L’installation du comportement féminin.
b. Les organes génitaux et leurs rôles chez l’Homme
b.1) L’appareil génital de l’homme

Il comprend :

- l’organe copulateur ou organe d’accouplement constitué par le pénis ou verge

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- Les glandes reproductrices ou gonades mâles constituées par les deux testicules de forme
ovoïde. Les testicules sont logés dans la bourse ou scrotum et produisent les gamètes mâles
ou cellules sexuelles mâles ou spermatozoïdes et d’autres substances.
- les voies génitales qui sont des conduits dans lesquels cheminent les spermatozoïdes. Elles
sont constituées par les deux épididymes, les deux canaux déférents et l’urètre ou canal
urogénital.
- les glandes annexes constituées par les deux vésicules séminales et la prostate. Les
secrétions de ces glandes s’ajoutent aux spermatozoïdes pour donner le sperme

b.2) L’appareil génital de la femme


Il comprend :
- l’organe copulateur ou organe d’accouplement constitué par le vagin. La vulve est la partie
visible de l’appareil génital féminin ; elle comprend les grandes lèvres, les petites lèvres, le
clitoris et le vestibule dans lequel s’ouvrent l’orifice urinaire et l’orifice vaginal
- les glandes reproductrices femelles ou gonades femelles constituées par les deux ovaires.
Les ovaires produisent des gamètes femelles ou cellules sexuelles femelles ou ovules et
d’autres substances.
- les voies génitales constituées par les deux trompes et l’utérus.
- les glandes annexes qui sont de très petites glandes logées au niveau du vagin et de la vulve.
NB : chez la fille vierge, l’orifice vaginal est partiellement fermée par une fine membrane
appelée hymen.
Schémas

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c. Accouplement et fécondation
c.1) Accouplement
L’accouplement ou coït ou rapport sexuel est l’union sexuelle d’un homme et d’une femme
pour le plaisir ou dans le but de se reproduire.
c.2) Fécondation
La fécondation est la fusion de l’ovule et du spermatozoïde dans les voies génitales femelles
lorsque le rapport sexuel a lieu pendant la période féconde de la femme.
d. Notion d’œuf ou zygote
La fusion de l’ovule et du spermatozoïde donne une nouvelle cellule appelée cellule-œuf ou
zygote. Cette cellule-œuf va se développer et grossir pour former un nouvel individu constitué
de milliards de cellules

2. Hygiène de la reproduction et quelques IST chez l’Homme


a. Quelques règles d’hygiène de la reproduction
Pour une bonne hygiène de la reproduction, il faut :

- Se laver au savon au moins une fois par jour


- Porter des vêtements et des sous-vêtements propres
- Pratiquer la toilette intime de façon quotidienne (pour les filles)
Le manque d’hygiène peut être source de maladies, notamment certaines infections qui
affectent l’appareil génital.

b. Etude de quelques infections sexuellement transmissibles (IST)


b.1) L’infection à VIH et le SIDA

- Le terme SIDA signifie Syndrome Immuno-Déficitaire Acquise ou Syndrome


d’Immunodéficience Acquise.
- VIH signifie Virus de l’Immunodéficitaire Humaine
- Un séropositif est une personne ayant le virus du sida dans son organisme main qui ne
développe pas encore la maladie. on dit c’est un porteur saint il peut transmettre le
virus du sida à une autre personne saine
- Un séronégatif est une personne qui n’a pas le virus du sida dans organisme
 Mode de transmission du SIDA
- Il ya trois voies de transmission qui sont :

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- La voie sexuelle : dont la transmission se fait lors des rapports sexuels non protégés
avec une personne porteuse du VIH : c’est pourquoi on dit que le SIDA est une
maladie sexuellement transmissible.
- La voie sanguine : la transmission se fait soit par la transfusion de sang contaminé,
soit par piqûre d’objets souillés (seringue, rasoir, aiguille, lame...).
- De la mère à l’enfant : la transmission se fait pendant la grossesse ou au moment de
l’accouchement ou encore pendant l’allaitement.
 Quelques maladies liées à l’infection à VIH.
Une fois dans l’organisme, le VIH attaque et détruit le système de défense du sujet. La
personne attrape toute sorte de maladies contres lesquelles son organisme ne peut plus
lutter. Il s’agit des maladies telles que : le zona, l’herpès, la toux, la diarrhée etc. Ces
maladies peuvent à la longue tuer la personne.

 Lutte contre le SIDA


Le SIDA est une maladie incurable et mortelle. Le seul moyen de l’éviter est la
prévention. Pour cela, il faut :

- S’abstenir de tout rapport sexuel avant le mariage


- Etre fidèle à son ou sa partenaire
- Bien stériliser les instruments médicaux et autres objets utilisés pour intervenir sur le
corps humain.
- Bien contrôlé le sang avant toute transfusion sanguine
- Si une femme est séropositive, toute grossesse doit être envisagée avec un suivi
médical.
 Type de prise en charge
En cas d’accident comportant un risque de contamination, il faut nettoyer immédiatement
la plaie et appliquer un antiseptique (eau de javel, alcoolé à 70°…)

En cas de séropositivité, la prise en charge permettra surtout de surveiller l’évolution de


l’infection, de prévenir ou traiter les maladies opportunistes et de prévenir la
contamination de l’entourage.

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b.2) la gonococcie

 les manifestations de la maladie


- Chez l’homme, on observe des écoulements de pus à travers l’orifice urinaire et des
vives douleurs au moment d’uriner (miction) d’où le nom de chaude pisse donné à la
maladie. A partir de ces signes l’homme sait qu’il est malade.
- Chez la femme, les signes sont plus discrètes et les douleurs sont souvent réduites à
des simples picotements. Dans ces conditions, la femme ignore qu’elle est malade.
 Agent causal
Le microbe responsable de la gonococcie est le gonocoque.
 Mode de transmission
La transmission se fait presque exclusivement lors des rapports sexuels avec une personne
atteinte de la maladie.

 Mesures préventives
Pour éviter la gonococcie, il faut :

- Avoir un partenaire fixe


- Se protéger lors des rapports sexuels occasionnels
- Dépister, surveiller et soigner les personnes atteintes de cette maladie.

3. Reproduction chez d’autres vertébrés


a. Caractères sexuels secondaires chez des vertébrés autres que l’Homme
Chez les autres vertébrés, il ya les caractères sexuels primaires que sont les organes génitaux
et les caractères sexuels secondaires qui varient selon les animaux. Chez le mouton par
exemple, le bélier possède des cornes alors que chez le coq, la crête et les ergots sont
développés etc.

b. Mode de reproduction chez les autres vertébrés


b.1) Notions de fécondation interne et de fécondation externe
- La fécondation est dite interne lorsqu’elle a lieu dans les voies génitales de la femelle ;
c’est l’exemple de la fécondation chez les mammifères, les oiseaux et les reptiles
- La fécondation est dite externe lorsqu’elle a lieu hors des voies génitales de la femelle.
C’est l’exemple des poissons et des grenouilles où l’individu mâle arrose les ovules
libérées dans l’eau de spermatozoïdes.

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b.2) Notion d’oviparité et de viviparité


Selon l’espèce, l’œuf issu de la fécondation et peu continuer son développement à l’intérieur
ou hors de l’organisme. Ainsi on distingue :

- Les espèces ovipares : ce sont des espèces qui pondent leurs œufs au bout d’un certain
stade et l’embryon se développe hors de l’organisme maternel. C’est le cas des oiseau et
les reptiles
- Les espèces vivipares : ce sont des espèces ayant leurs œufs se développant dans
l’organisme maternel pour forme l’embryon : on parle de gestation. C’est le cas de la
plus part des mammifères (homme, mouton, chèvre, vache…)
- Les espèces ovovivipares : ce sont des espèces ayant leurs œufs qui se développent dans
l’organisme maternel et libèrent l’individu par la suite qui continue son développement
hors de l’organisme maternel. C’est le cas des vipères, des orvets.

II. La locomotion chez les vertébrés 

1. Définition et importance de la locomotion dans la vie des vertébrés


a. Définition de la locomotion
La locomotion d’un animal est son déplacement d’un endroit vers un autre endroit soit sur le
sol, soit dans l’eau, soit dans l’air.

b. Importance dans la vie des vertébrés


La locomotion est importante pour les vertébrés car elle leur permet de chercher la nourriture,
de chercher des partenaires sexuels pour la reproduction et de fuir en cas de danger…

2. Les modes de locomotion chez les vertébrés


On distingue plusieurs modes de locomotion chez les vertébrés : la marche, la reptation, le vol
pour la plus part des vertébrés terrestres et la nage pour les animaux aquatiques.

a. La marche
 Description de la marche
Pour marcher, l’homme prend appui sur un pied puis soulève l’autre pied et le projette en
avant. On dit que c’est un bipède car il utilise ses deux membres inférieurs pour marcher.
Quant au chien ou au mouton, il prend appui sur trois pattes puis soulève l’autre et le projette
en avant. Chaque patte sera successivement avancée toujours dans le même ordre. On dit que
ces animaux sont des quadrupèdes car ils utilisent leurs quatre pattes pour marcher.

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- Un plantigrade est animal qui prend appui sur le sol par toute sa plante du pied
- Un digitigrade est un animal qui dans sa marche, touche le sol par ses doigts
- Un onguligrade est un animal qui dans sa marche, touche le sol par ses ongles
- Un onguiculé est un animal qui dans sa marche, touche le sol par ses griffes

 Les organes mis en jeu dans la marche


Les organes mis en jeu dans la marche sont les muscles qui permettent le déplacement des os
autour des articulations. La contraction des muscles est recommandée par le cerveau.

 Les modifications de la marche


Les modifications de la marche observées chez certains vertébrés sont : le trot, le galop, la
course (qui résultent le plus souvent de l’allure (vitesse) de la marche) et le saut (qui est une
succession de bonds).

b. La reptation
C’est un mode de déplacement par ondulation dans lequel le ventre touche le sol.

 Reptation du margouillat
Pour se déplacer lentement, le corps du margouillat ondule chaque fois qu’il avance une patte.
Son ventre et l’extrémité de sa queue touchent le sol alors que ses griffes s’accrochent aux
aspérités du sol. Lorsqu’il cout vite, sa queue est relevée et son corps reste rectiligne et
soulevé au-dessus du sol.

 Reptation du serpent
Contrairement au margouillat, le serpent est apode (sans patte). La reptation se fait par une
série d’ondulations latérales du corps, produites par des contractions et des relâchements qui
vont de la tête à la queue. Les écailles ventrales servent d points d’appui en s’accrochant aux
aspérités du sol. Le serpent est incapable de se déplacer sur une surface lisse.

 Les caractères de la reptation


Chez le serpent par exemple, la colonne est constituée de la tête à la queue de côtes libres, ce
qui lui donne une grande souplesse dans la reptation. De puissants muscles latéraux
permettent les ondulations du corps. Des écailles ventrales permettent de s’accrocher aux
aspérités du sol.

c. La nage : exemple du tilapia


 Les organes de la nage et leurs rôles

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Sur le corps du tilapia, on observe des membranes tendues sur des baguettes osseuses : ce sont
les nageoires. On distingue : Une paire de nageoires pectorales, une paire de nageoires
abdominales, une nageoire dorsale, ou nageoire caudale ou queue, et une nageoire anale
en arrière de l’anus.

Pour se déplacer rapidement dans l’eau, le tilapia donne de violents coups de queue à droite et
à gauche : on dit que la nageoire est donc l’organe essentiel de la nage rapide.

Les nageoires pectorales sont des organes de la nage lente. Les autres nageoires sont des
nageoires d’équilibre dans l’immobilité et de direction dans la nage.

 Les caractères d’adaptation à la nage chez les poissons et chez d’autres


mammifères
Le déplacement des vertébrés nageurs dans l’eau est facilité par la présence des caractères
suivants :

- Une forme hydrodynamique c'est-à-dire un corps en forme de fuseau offrant ainsi une
moindre résistance à l’eau pendant le déplacement
- Des pattes palmées ou des membres transformés en nageoires.
- Des écailles et du mucus qui les recouvrent et qui facilite la progression dans l’eau.

d. Le vol
 Les étapes du vol chez les oiseaux : exemple du pigeon
On distingue trois phases dans le vol du pigeon :

- L’envol ou l’essor : il résulte de deux actions conjuguées : la détente des membres


postérieurs qui projette vers le haut suivi des battements des ailes qui frappent l’air à
coups rapides.
- Le vol proprement dit : l’oiseau prend de l’altitude et se déplace dans l’air
- L’atterrissage : l’oiseau freine son vol par des battements d’ailes rapides, les pattes
tendues en avant amortissant la brutalité du contact avec le sol en se repliant.
 Le vol chez la chauve-souris
Le vol chez la chauve-souris est un vol battu, silencieux et rapide. On ne distingue pas les
trois phases de vol comme chez le pigeon. Elle prend son envol en se laissant tomber soit d’un
arbre sur lequel elle est accrochée, soit après avoir grimpé les parois rugueuses grâce aux
griffes des pouces des membres antérieurs.

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 Les différents types de vols


On distingue deux types de vol : le vol ramé ou battu et le vol plané.

- Le vol ramé dans lequel les ailes se déploient comme des mouvements de rame pour
permettre le déplacement dans l’air.
- Le vol plané dans lequel les ailes ne battent pas mais restent longtemps étalées et
immobiles pendant que l’oiseau se déplace en utilisant les courants de l’air.

 Les caractères d’adaptation au vol chez les oiseaux


On distingue :

- La forme aérodynamique du corps qui offre une moindre résistance à l’air


- Le repli en Z des pattes qui favorise le saut au moment de l’envol
- Les caractères particuliers du squelette communiquant avec des sacs en aériens : os
contenant de l’air permettant à l’ensemble du squelette d’être léger ; squelette du tronc
très résistante ; ailes solidement fixés au épaules robustes ; sternum très développé et une
musculature puissante.
 Les caractères d’adaptation au vol chez la chauve-souris
L’ail de la chauve-souris est une membrane très fine tendue entre le corps, le bras et de long
doigts semblables à des baleines de parapluie. Ainsi :

- Les articulations permettent de régler l’ouverture et l’orientation de l’aile ;


- La membrane est à la fois légère et imperméable
- Les muscles puissants s’insèrent sur un bréchet semblable à celui des oiseaux.
Schémas

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III. La nutrition : les régimes alimentaires


1. Notion de régime alimentaire
- Se nourrir c’est consommer des aliments variés pour vivre et pour assurer son
développement.
- Le régime alimentaire est le type d’aliment que consomme un animal donné pour
satisfaire ses besoins nutritionnels.
2. Les différents types de régimes alimentaires
Selon que l’animal se nourrit de végétaux, de chair ou des deux à la fois, on distingue
respectivement : le régime végétarien, le régime carnivore et le régime omnivore.

a. Le régime végétarien
Dans ce cas, l’animal se nourrit d’aliments à base de matière végétale. Le régime est parfois
très spécialisé et se subdivisé en :

- Herbivores : dans ce cas, l’animal consomme des herbes (chèvre, mouton, vache…)
- Granivore : dans ce cas, l’animal consomme des grains (pigeon, pintade, poule…)
- Frugivore : dans ce cas, l’animal consomme des fruits (roussette, oiseau bleu…)
b. Le régime carnivore 
Dans ce cas l’animal se nourrit d’aliments soit à base de chair, soit à base de viande ou à base
d’insectes. On distingue :

- Les carnassiers (le chat, le lion, la panthère, le guépard…)


- Les insectivores (lézard, hérisson, musaraigne…)
c. Le régime omnivore
Dans ce cas, l’animal se nourrit de toutes sortes d’aliments : végétaux, viande, insectes. C’est
l’exemple de l’homme, du porc, du sanglier, du canard…

3. Adaptations aux régimes alimentaires


a. Adaptations au régime végétarien
a.1) chez les ruminants

Les ruminant sont des animaux qui avalent l’herbe qu’ils coupent sans la mâcher et qui après
par régurgitation font monter dans leur bouche, une à une les boulettes d’herbe qu’ils mâchent
lentement avant de ravaler. Pour s’adapter, ces animaux présentent les caractères suivants :

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 Au niveau de la denture
- Une mâchoire supérieure sans incisives, mais à leur place un bourrelet de peau dur et
cornu. La mâchoire inférieure présente des longues incisives.
- Des molaires larges et plates à croissance continue dont la couronne présente des replis
d’émail permettant de bien broyer l’herbe
- Un espace sans dents appelé barre
- Un déplacement latéral de la mâchoire inférieure qui permet de broyer l’herbe grâce
aux mâchoires qui se frottent les uns contre les autres.
 Au niveau de l’estomac
Il ya quatre poches au niveau de l’estomac :

- La panse qui est la poche la plus volumineuse et où s’accumule l’herbe avalé


- Le bonnet qui est la poche où transite l’herbe venant de la panse avant de remonter dans
la bouche pour la mastication
- Le feuillet et la caillette qui sont des poches où l’herbe transformée en bouillie fine
passe avant d’atteindre l’intestin.
a.2) chez les rongeurs

Ce sont des animaux végétariens (lapin, porc-épic) possédant une denture adaptée à ronger les
aliments. Ces adaptations sont :

- Des incisives longues, arquées et taillées en biseau


- Des molaires hérissées de crêtes transversales coupantes. Ces dents sont en croissance
continue c'est-à-dire s’usent et repoussent indéfiniment
- Une mâchoire inférieure qui peut effectuer des mouvements latéraux et horizontaux
(d’avant en arrière)
- Un tube digestif muni d’un volumineux caecum.
a.3) Chez les oiseaux (granivores, frugivores)

La plus part es oiseaux sont des granivores. Ils saisissent les grains avec leur bec et les avalent
sans mâcher car ils ne possèdent pas de dents. Leur tube digestif possède des poches
particulières pour faciliter la digestion. On distingue :

- Le jabot qui est une poche très dilatable où s’accumulent les grains avalés
- Le gésier qui est une poche à paroi musclée et contenant des petits cailloux pour broyer
les aliments.

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Schéma

b. Adaptations au régime carnivore


Les carnivores sont des animaux se nourrissant de la chaire ou des insectes. Ils possèdent une
denture et un tube digestif adaptés à leur régime alimentaire.

Leur denture fixée sur des mâchoires puissantes comprend :

- Des canines très développées, longues et pointus ou crocs pour tuer leur proie
- Des molaires puissantes et tranchantes pour cisailler la chair
Le tube digestif est très court permettant ainsi une digestion facile et rapide.

c. Adaptations au régime omnivore


Les omnivores sont des animaux qui consomment aussi bien les végétaux que les animaux.
Pour couper, déchirer et broyer leur aliment, ils possèdent trois catégories de dents :

- Des incisives tranchantes pour couper les aliments


- Des canines pointues pour déchirer les aliments
- Des molaires à tubercules arrondis et broyeurs pour broyer les aliments.
Leur estomac comporte une seule poche.

IV. La respiration chez les vertébrés


1. La respiration pulmonaire
a. Les mouvements respiratoires
 Description
La cage thoracique de l’homme se soulève et s’abaisse alternativement de la naissance à la
mort. Le soulèvement de la cage thoracique fait entrer de l’air par les narines : c’est

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l’inspiration. Son abaissement fait ressortir l’air : c’est l’expiration. L’inspiration et


l’expiration constituent les mouvements respiratoires.

Le rythme respiratoire est le nombre d’inspirations ou d’expirations ou de mouvements


respiratoires par minute

 Signification
Le sang qui arrive dans les poumons est rouge foncé, c'est-à-dire pavre en oxygène te riche en
gaz carbonique. Quand il repart, il est rouge vif, c’set à dire riche en oxygène et pauvre en gaz
carbonique : on dit que le sang abandonne son gaz carbonique dans les poumons et s’enrichie
en oxygène.

Composition de l’air Air inspiré Air expiré


Oxygène 21% 16%
Gaz carbonique 0.03% 4%
Vapeur d’eau Variable maximum

Ce tableau montre que l’air inspiré est plus riche en oxygène que l’air expiré. Au contraire ;
l’air expiré est plus riche en gaz carbonique que l’air inspiré.

b. Les organes de la respiration ou organes respiratoires


L’air inspiré qui entre par les narines passe dans la trachée artère, puis chemine dans les
bronches et les bronchioles avant de gagner les vésicules pulmonaires. L’air expiré suit le
chemin inverse.

Ainsi, les organes de la respiration sont donc : le nez (narines), la trachée artère, les
bronches, les bronchioles et les poumons. A ces organes, s’ajoutent les muscles respiratoires
dont la contraction et le relâchement permettent les mouvements respiratoires.

c. Définition de la respiration pulmonaire


La respiration pulmonaire est l’absorption d’oxygène et le rejet de gaz carbonique par les
poumons.

2. La respiration branchiale
a. Les organes de la respiration branchiale

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La respiration branchiale est l’absorption de l’oxygène dissous dans l’eau et le rejet de gaz
carbonique par les branchies. Les branchies sont des organes respiratoires logées de chaque
côté de la tête et des opercules. Elles comprennent chacune quatre lamelles rouge vif.

b. Le mécanisme de la respiration branchiale


Lorsque le tilapia se trouve dans l’eau, on observe des mouvements alternatifs de sa bouche
qui s’ouvre et des opercules qui se soulèvent : ce sont les mouvements respiratoires. Ces
mouvements correspondent à l’entrée de l’eau par la bouche et sa sortie par les opercules.
Cette eau baigne continuellement les branchies riches en vaisseaux sanguins. L’eau qui entre
par la bouche est plus riche en oxygène dissous que celle qui sort par les opercules. Par
contre, l’eau qui sort est plus riche en oxygène que celle qui entre.

Schémas

3. La respiration mixte
C’est la respiration à la fois par les poumons et les branchies (cas de la lamproie qui est un
vertébré aquatique) ou par les poumons et la peau (cas de la grenouille).

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CHAPITRE II : Classification générale simple des vertébrés

I. Quelques critères de classification


Il existe plusieurs critères de classification établis à partir de l’étude des caractères
morphologiques (aspect extérieurs), anatomiques (organisation du corps) et physiologiques
(fonctionnement des organes interne). Parmi ces critères on distingue :

- Le revêtement du corps (peau nue, corps couvert de poils, de plumes ou d’écailles)


- Le milieu de vie (terrestre, aquatique, amphibie)
- Le régime alimentaire (végétarien, carnivore, omnivore)
- Le mode de respiration (pulmonaire, branchiale, cutanée, mixte)
- Le mode de locomotion (marche, vol, nage)
Ainsi, les vertébrés ont été répartis en cinq (05) classes :

- Les poissons : exemples : le tilapia, le requin, la sardine, la morue…


- Les batraciens ou amphibiens : exemple : la grenouille, le crapaud, le triton… 
- Les reptiles : exemples : la vipère, la tortue, le margouillat, le crocodile…
- Les oiseaux : exemples : le pigeon, l’aigle, le tisserin…
- Les mammifères : exemple : l’Homme, le lapin, la vache, la chèvre…

II. Tableau de classification des vertébrés


Classe Poissons Batraciens Reptiles Oiseaux Mammifères
Caractères

Peau Avec écaille Nue Avec écailles Avec plumes Avec poils
dermiques épidermiques
Température Variable variable variable Constante constante
du corps (poïkilotherme) (homéotherme)
Respiration branchiale pulmonaire pulmonaire pulmonaire pulmonaire
Membres nageoires pattes Pattes (sauf les Pattes pattes
serpents) ailles
reproduction ovipares Ovipares (avec Ovipare ovipares vivipare (parfois
métamorphoses) (parfois ovovivipares ou
ovovivipares ou vivipares)
vivipares)
Milieu de vie aquatique aquatique terrestre terrestre Terrestre
(parfois
aquatique)
Exemple par Tilapia Grenouille Crocodile pigeon homme
classe
CHAPITRE II : Importance des vertébrés et protection de la faune
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I.
La faune présente une importance capitale non seulement pour l’Homme mais pour la nature
compte tenu des rôles qu’elle joue.

1. Rôle alimentaire des vertébrés


Une partie importante de nos aliments est d’origine végétale. Il s’agit de la viande, des œufs,
du lait, les poissons dont se procure en pratiquant la chasse ou la pèche.

2. Rôle socio-économique
L’exploitation de la faune et de ses produits dérivés constitue une source de devises et de
revenus important.

- Au Burkina Faso par exemple, après l’or et le coton, c’est l’élevage qui rapporte le plus
de revenus grâce à la vente à l’intérieur et à l’extérieur du pays, des animaux vivants
(bovins, caprins, ovins, volaille) ou de leurs produits dérivés (viande, lait, œufs)
- L’industrie laitière est un secteur économique très développé dans certains pays tels que
la Hollande, la France, l’argentine… Au Burkina, elle est en train d’installer
progressivement dans certaines villes telles que Bobo Dioulasso, Kaya, Ouagadougou,
Koubri. Elle emploie de milliers de personnes et fait vivre de nombreuses familles.
- Le tannage des peaux des animaux fourni du cuir utilisé dans la fabrication des objets de
grande valeur artisanale tels que les chaussures, les sacs, les ceintures….
- L’exploitation des cornes, des fourrures et des défenses d’animaux est également une
source de revenus important
- L’aménagement et l’entretien des parcs nationaux pour le tourisme constituent aussi une
source de revenus importants.

3. Rôle dans le maintien de l’équilibre de l’environnement


Comme les végétaux, les animaux interviennent dans le maintien de l’équilibre de
l’environnement le plusieurs façons :

- Ils rejettent des déchets transformés dans le sol en sels minéraux indispensable à la
croissance et au développement des animaux ;
- Les animaux occupent une place importantes dans la chaine alimentaire et contribue à
garder l’équilibre de l’environnement.

4. Rôle médicinal

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Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de sixième la référence du professeur

Toutes les parties des animaux et leurs produits sont utilisé dans le domaine médicinal à des
fins thérapeutiques. Il s’agit :

- Des poils, des plumes, des griffes ou des sabots calcinés… ;


- Des cornes, os (calcinés ou en décoction)
- Organes divers (foie, cœur, testicules, …) consommés tels ou associés à d’autres
substances.
Dans les domaines de la médecine moderne, la faune a un grand intérêt scientifique : tests de
vaccins sur les singes, tests de nouveaux médicaments sur des souris, des oiseaux…

II. Protection de la faune


La protection de la faune et son entretien s’imposent compte tenu de la place très importante
qu’elle occupe dans la vie de l’homme et dans l’environnement. Cette protection et cet
entretien se font de plusieurs façons : au niveau législatif et sur le terrain.

1. Réglementation er législation en matière de chasse et de pèche.


Les articles 263 à 269 du code forestier indique les infractions et les pénalités encourues en
matière de chasse et de pèche.

2. Réserves et parcs nationaux


Les parcs nationaux ou réserves biologiques sont des portions de terrain boisé où on laisse
évoluer la flore et la faune sous la seule action des facteurs écologiques (naturels) en
l’absence de toute intervention de l’homme. Ce qui permet la propagation des animaux ou
végétaux à grand intérêt biologique.

NB : il existe des réserves libres et des réserves dirigées (où l’homme intervient pour le
maintien des biocénoses (végétaux et animaux) menacées par des espèces envahissantes.

Exemples de parcs nationaux au Burkina Faso :

- Le parc national d’Arly dans la Tapoa


- Le parc national des deux balés dans le Mouhoun
- Le parc animalier de Ziniaré
- Le parc urbain Bangré Wéoogo

3. Lutte contre les feux de brousse

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Cours des sciences de la vie et de la terre en classe de sixième la référence du professeur

Les feux de brousse sont des feux incontrôlés, provoqués de façon volontaire ou involontaires
et qui détruisent tout sur leur passage (flores et faunes). Les principales méthodes de lutte
contre les feux de brousses sont entre autres :

 La réalisation de pare-feu : il s’agit de :


- L’aménagement de pare-feu qui est la réalisation de bande de terre dénudées pour
empêcher la progression des incendies ;
- L’ouverture des pare-feu qui consiste à compartimenter (diviser) la forêt en surfaces
réduites et isolées les unes des autres par des portions de terre dénudées ;
- Le nettoyage des pare-feu qui consiste à réduire la combustibilité de la forêt en isolant
les matières combustibles telles que les branches mortes, les feuilles et les herbes
sèches ;
- L’allumage des contre-feux : ce sont des feux provoqués dans certains secteurs pour
créer et arrêter l’avancé d’un incendie de brousse ;
- L’extinction des feux
- L’étouffement qui consiste à empêcher l’air d’accéder au feu en utilisant de l’eau, des
branchages de la mousse gazéifiée… ;
- L’usage d’engins aéro-feu (mousse, extincteurs…)
 La méthode biologique : elle consiste à planter des espèces d’arbres appropriées (essences
résistantes à l’action du feu).

FIN

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