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a. pollution de l’air et de l’eau
causes :
-gaz rejetés par les moteurs des voitures, des motos, de centrales thermiques etc.
-déchets industriels ;
-engrais chimiques ;
-pesticides etc.
solutions envisagées :
-produire des combustibles de meilleures qualités pauvres en soufre,
-équiper les véhicules de pots catalytiques produisant moins d’oxydes d’azote ;
-utiliser du biocarburant ;
-retirer les vieux véhicules ce la circulation ;
-construire des centrales hydroélectriques à la places des centrales thermiques
etc.
b. la déforestation
causes :
-la coupe abusive du bois ;
-les feux de brousses ;
-la divagation des animaux,
-diminution de la pluviométrie
solutions envisagées :
-utiliser les foyers améliorés, du gaz butane, de l’énergie solaire pour la cuisson
des aliments ;
-planter des espèces à croissance rapide pour en faire du bois de chauffe ;
-lutter contre la coupe abusive du bois, les feux de brousse et la divagation des
animaux.
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L’agriculture et l’élevage occupe une très grande place dans l’économie de
notre pays. De ce fait la protection de l’environnement devient une priorité. Elle
passe par :
1. règlementation et législation sur l’environnement.
Le code forestier au BF prévoit les dispositions suivantes :
infractions Peines encourues
Ebranchages ou mutilation des arbres ; Amende de 5 000 à 50 000f
circulation dans une forêt classée sans
autorisation
Divagation des animaux dans les forêts non Amende de 20 000f à 200 000fcfa et
ouvertes aux pâturages ; coupe de bois vert sans emprisonnement d’un mois à un an ou l’une des
autorisation ; stockage ou transport de produits deux peines seulement
forestiers sans autorisation.
Défrichement non autorisés dans les forêts Amende de 50 000 à 500 000f et
classées ; destruction d’essences forestières emprisonnement de six mois à trois ans
protégées Ou l’une de ces deux peines seulement
Destruction d’un périmètre de reboisement ou de Amende de 100 000 à 1 000 0000f et
restauration ; incendies intentionnels dans les emprisonnement de trois mois à deux ans ou
aires protégées (forêts classées, parcs nationaux, l’une de ces deux peines seulement.
réserves) ; activités d’exploitation industrielle
des produits forestiers sans autorisation au
préalable.
Les plantes à fleurs sont répandues dans les régions tropicales. Ce sont des
plantes qui possèdent des racines, des tiges et des feuilles. Elles se distinguent
des autres plantes par la présence des fleurs qui sont à l’origine des fruits et des
graines. Les plantes à fleurs sont d’une très grande importance pour l’Homme et
les autres animaux.
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I. L’appaREIL VégéTaTIf
1. définition de l’appareil végétatif.
L’appareil végétatif d’une plante à fleurs est l’ensemble de ses racines, de sa tige
et de ses feuilles.
2. description de l’appareil végétatif
a. Les racines
une racine comprend :
*la coiffe à l’extrémité ;
*la zone de croissance ;
*la zone pilifère ou des zone des poils absorbants.
b2.tiges souterraines.
Les tiges souterraines sont également appelées rhizome. Exemples : tiges de
bananier, de nénuphar…. Il existe des rhizomes renflés, ayant accumulé
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d’importantes réserves nutritives. Ce sont :
*les bulbes. Exemples : bulbes d’oignon, d’ail…
*les tubercules. Exemple : tubercule de pomme de terre, d’igname…
b3.tiges aquatiques.
Ce sont des tiges de plantes aquatique entièrement immergées. Exemples : tige
de la jacinthe d’eau, de ceratophullum…
Jacinthe d’eau
c. les feuilles
c1.description :
Les feuilles sont fixées sur la tige et sur ses rameaux. Une feuilles comprend en
général :
*un pétiole ; c’est l’axe qui fixe la feuilles à la tige ;
*le limbe : c’est la lame verte formée d’une ou de plusieurs pièces ;
*une nervure principale : c’est le prolongement du pétiole. Il, se divise en
nervures secondaires. Les feuilles jouent un rôle dans la nutrition carbonée,
l’évapotranspiration et la respiration de la plante.
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c2. Types de feuilles :
on distingue plusieurs types de feuilles.
-d’après le nombre de pièces du limbe, on a :
*les feuilles simples : elles possèdent un limbe formé d’une seule pièce.
*les feuilles composées : elles possèdent un pétiole prolongé par un limbe formé
de plusieurs pièces appelées folioles ; la feuille composée peut être :
+pennée : dans ce cas les folioles sont disposées de part et d’autres de la nervure
principale. On a des feuilles composées imparipennées (les folioles sont en
nombres impair) et des feuilles composées paripennées (les folioles sont en
nombre pair),
+palmée : toutes les nervures principales divergent à partir de la base du limbe.
+digitée : le limbe est divisé en folioles disposés comme les doigts d’une main.
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Remarques. Une feuille sessile est une feuille sans pétiole et s’attache à la
tige par la base du limbe. Une feuille engainante est attachée à la tige par une
gaine (mil, sorgho…).
Remarque : les caduques sont des feuilles qui tombent entièrement à certaines
saisons. Elles sont persistantes si elles demeurent sur la plante en toute saison.
I. L’appaREIL REpROdUcTEUR
1. Organisation de la fleur.
On observant une fleur d’oseille, de flamboyant ou d’hibiscus... on distingue
deux grandes parties :
a. Les organes protecteurs.
Ils sont formés des pièces suivantes :
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*des pièces épaisses vertes ou jaunes à l’extérieur : ce sont les sépales dits libres
parce que bien distincts les uns des autres. L’ensemble des sépales forme le
calice ;
*des pièces minces en forme d’éventail : ce sont les pétales également libres.
L’ensemble des pétales forme la corolle.
NB Le calice et la corolle forment le périanthe.
b. Les organes reproducteurs
b1. Les organes reproducteurs mâles
L’organe reproducteur male de la fleur est l’étamine. Elle est formée d’une
partie effilée appelée filet et d’une partie renflée à son extrémité appelée anthère.
L’anthère est un sac contenant une poudre jaune : les grains de pollen.
L’ensemble des étamines est appelé androcée
b2. Les organes reproducteurs femelles.
L’organe reproducteur femelle de la fleur est le pistil. Il comprend une base
renflée appelée l’ovaire contenant des ovules et prolongé par le style qui se
termine par le stigmate. Le stigmate contient une substance appelée le nectar qui
retient les grains de pollen. Le pistil est encore appelé le gynécée.
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Remarque : les organes protecteurs et reproducteurs sont logés dans le
réceptacle floral relié à la tige par un long axe appelé pédoncule floral.
2. Les différents types de fleurs
a. Les fleurs complètes.
Une fleur complète est une fleur qui possède à la fois des organes protecteurs
(calice et corolle), des organes reproducteurs mâles et femelles (étamines et
pistil).
b. les fleurs incomplètes.
Une fleur est incomplète si elle ne possède pas certaines pièces. On rencontre :
*des fleurs asépales (sans sépales),
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*des fleurs apétales (sans pétales),
*des fleurs unisexuées ou monogames mâles ou femelles.
Certaines fleurs possèdent à leur base une feuille réduite appelée bractée : ce
sont des fleurs à bractée.
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3. Le fruit
a. Description d’un fruit.
Le fruit est la partie de la plante qui résulte de la transformation de l’ovaire
après la fécondation des ovules. La paroi du fruit ou péricarpe est constituée de
trois couches que sont : l’épicarpe, le mésocarpe et l’endocarpe. Le mésocarpe et
l’endocarpe sont très différents et d’importance variable selon les types de fruits.
b. Les différents types de fruits.
On distingue deux types de fruits : les fruits secs et les fruits charnus.
b1. Les fruits secs.
Apres sa transformation, l’ovaire se déshydrate et devient un fruit sec. On a :
-les fruits sec déhiscents : ce sont des fruits secs qui s’ouvrent à maturité. Selon
le mode d’ouverture, on distingue :
*le follicule : il s’ouvre par une seule fente. Exemple : la pervenche de
Madagascar.
*la gousse : elles s’ouvrent par deux fentes. Exemple : le haricot, fruit du cassia,
du flamboyant, de l’arachide…
* la capsule : elle s’ouvre par plus de deux fentes. Exemple : fruit de l’oseille, du
gombo, du cotonnier…
-les fruits secs indéhiscents ou akènes : ce sont des fruits secs qui ne s’ouvrent
pas à maturité. On distingue :
*les akènes des graminées ou caryopses. Exemple : mil, maïs, riz…
*les akènes qui possèdent des ailes ou samares. Fruit du combretum micranthum
ou kinkéliba.
Samare
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b. Les différents types de graines.
Selon le nombre de cotylédons, on distingue :
*les graines à un seul cotylédon (graines des graminées) ;
*les graines à deux cotylédons (graines des légumineuses, du manguier, du
sésame…)
c. notion de plantes monocotylédones et de plantes dicotylédones.
Les plantes à fleurs dont la graine est constituée d’un seul cotylédon sont
appelées des Monocotylédones (mil, maïs, sorgho…). Celles dont la graine est
formée de deux cotylédons, sont des Dicotylédones (haricot, arachide…)
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I. la germination
1. Les étapes de la germination.
Exemples du haricot et de l’arachide
Des graines de Haricot sont placées dans des bacs sur du coton maintenu
humide et dans des pots de terre qu’on arrose régulièrement. En observant des
graines prélevées toutes les 24heures, on note les transformations suivantes :
*la graine se gonfle et se ramollit provoquant la déchirure du tégument. La
graine se gonfle car elle a absorbé de l’eau.
*une pointe blanche apparait par cette déchirure : c’est la radicule qui s’allonge
progressivement (s’enfonce dans le sol) donnant la future racine ;
*les cotylédons deviennent verts et s’écartent progressivement l’un de l’autre.
Ils sont soulevés par la croissance de la tigelle : on dit que la graine « lève ». Les
cotylédons laissent voir une jeune tige issue de la tigelle ;
*la gemmule se développe et donne les premières feuilles.
*par la suite les cotylédons flétrissent et tombent pendant que la jeune plante
née du développement du germe, s’accroit progressivement. Les cotylédons
flétrissent et tombent parce qu’ils se vident petit à petit de leurs réserves pour
nourrir la jeune plante.
2. Définition de la germination.
La germination est le passage du germe ou plantule de l’état de vie ralentie à
l’état de vie active ; c’est la transformation du germe contenu dans la graine en
une plante avec ses racines, tige et feuilles.
Remarque : chez les Dicotylédones, la graine au cours de la germination sort
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du sol. Par contre chez les Monocotylédones, la graine reste sous terre et
seules la tigelle et la gemmule se développent hors du sol.
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II. la CROISSANCE DES PLANTES A FLEURS
1. Croissances en longueur et en épaisseur des plantes à fleurs.
On fait germer des graines d’arachide ou de haricot dans des appropriés. Après
la germination on procède régulièrement aux mesures de la longueur et
l’épaisseur pendant une semaine environ. On constate alors une croissance en
longueur et en épaisseur de la tige et de la racine.
2. étude expérimentale des conditions de croissance des plantes à fleurs.
*experience1 : besoin en eau.
Apres la germination, on repartit des plantes à fleurs en plusieurs lots placés au
même endroit, à l’air libre, mais arrosées différemment de la façon suivante :
*lot1 : absence totale d’eau (pas d’arrosage).
*lot2 : insuffisance d’eau (arrosage faible et irrégulier).
*lot3 : suffisance d’eau.
*lot4 : excès d’eau (plantes noyées en permanence).
En absence d’eau, les plantes cessent de croitre, flétrissent et meurent.
Quand l’eau est insuffisante, la croissance est ralentie voire arrêter.
Quand il y a suffisamment d’eau la plante se développe normalement.
Quand la plante est noyée, elle meure.
Les plantent ont donc besoin d’eau pour croitre mais cette eau ne doit être ni
insuffisante, ni excessive.
*experience2 : besoin en sels minéraux.
Des jeunes plantes sont repartit en quatre lots.
* lot1 : les plantes sont placées dans des pots remplies de terre prélevée dans un
champ l’arrosage étant régulier et avec de l’eau courante.
*lot2 : les plantes sont placées dans des pots remplis de sable purifié et arrosées
régulièrement avec de l’eau pure (sans sels minéraux).
*Lot3 les plantes sont également placées dans des pots remplis de sable mais
arrosée régulièrement avec de l’eau additionnée de sels minéraux.
*lot4 : les plantes sont placées dans des pots remplis de sable purifié additionné
d’engrais. L’arrosage se fait régulièrement avec de l’eau pure.
Tous les pots sont placés au même endroit à l’air libre. Au bout de quelques jour
on constate que : toutes les plantes du lot2 cessent de croitre aussi bien en
longueur qu’en épaisseur, se fanent et meurent. Toutes les plantes des autres lots
restent vivantes et continuent à se développer.
On conclut que les plantes ont besoin de sels minéraux pour croître ; les engrais
apportent au sol des sels minéraux.
Remarque : on obtient du sable pur en calcinant du sable ordinaire et en le
lavant ensuite dans l’acide sulfurique, puis dans l’eau distillée.
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*experience3 : besoin en lumière.
On reprend les expériences précédentes avec les différences suivantes :
*les plantes du lot1 sont placées à la lumière.
*les plantes des lot3 et lot4 sont placées à l’obscurité totale. On observe toute
les plantes du lot1 se développent normalement, alors que toutes les plantes
placées à l’obscurité deviennent frêles, jaunes, flétrissent et meurent.
On conclut que les plantes à fleurs ont besoin de lumière pour rester en vie et
croitre normalement.
*experience4 : besoin en gaz carbonique et en chaleur.
Des expériences ont également montrées que les plantes à fleurs ont besoin de
gaz carbonique et de chaleur pour se développer.
*une moitié des plantes des lot1, lot3 et lot4 sont placées dans une atmosphère
dépourvue de gaz carbonique ;
*l’autre moitié est placée à une température très basse.
On constate que toutes les plantes cessent de se développer puis finissent par
mourir si on les maintient dans ces conditions.
Remarque : il y a des plantes qui peuvent vivre normalement à des
températures tes basses (plantes des zones tempérées).
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On dispose d’un autre tube ne contenant que de l’eau et des sels minéraux
(tube témoin). Les tubes sont bien bouchés avec de la cire, de la paraffine ou du
mastic. A l’aide d’un marqueur, on indique les niveaux d’eau au début de
l’expérience.
Quelques temps après, on remarque que le niveau de l’eau a diminué dans le
tube où il y a les plantes. Cette eau ne s’est ni versée, ni évaporée comme
indique le tube témoin ; elle a donc été absorbée par la plante.
La plante absorbe de l’eau et des sels minéraux. Cette absorption se fait par les
poils absorbants comme le montre l’expérience ci-après.
Quelques temps après, le niveau de l’eau baisse dans le tube1 où la zone pilifère
baigne dans l’eau et la plante se porte bien. Ce niveau de l’eau ne change pas
dans le tube 2 où la zone pilifère est hors de l’eau et la plante meurt.
Remarque : en utilisant de l’eau colorée (exemple : à l’encre rouge) et
certaines plantes, on voit par transparence l’ascension (la montée) du liquide
coloré dans la tige, les feuilles et les fleurs.
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Des plantes vertes feuillées et des plantes vertes non feuillées sont enfermées
dans des sachets plastiques bien secs et transparents. Au bout de quelques
heures, de la buée (gouttelette d’eau) apparait sur les parois internes des sachets
renfermant les plantes feuillées. Cette buée n’apparait pas dans les autres sachets
ni dans le sachet qui ne renferme pas les plantes les plantes rejettent par leurs
feuilles de l’eau sous forme de vapeur : c’est la transpiration.
Remarque le rejet d’eau par la plante produit un vide qui occasionne une
aspiration d’eau par les racines. La quantité d’eau absorbée est supérieure à
la quantité d’eau rejetée. De l’eau reste dans la plante.
2. Nutrition carbonée des plantes à fleurs (production d’amidon)
a. Mise en évidence de l’amidon dans la feuille.
L’amidon est une substance nutritive présente dans le to, le pain, dans les farines
des céréales, dans les tubercules. Il se reconnaît à la couleur bleu violacé qu’il
prend au contact de l’eau iodée (brun acajou).
Expérience : si on prélève des feuilles vertes de plantes exposées à l’aie libre et
que l’on fait bouillir dans l’alcool, elles se décolorent. Ensuite quand on les
trempe dans l’eau iodée, on observe des taches bleu violacé qui prouvent la
présence de l’amidon.
b. Conditions d’élaboration de l’amidon.
Pour les connaitre, on réalise les expériences suivantes :
*les feuilles d’une plante étiolée (ayant longtemps séjourné à l’obscurité) sont
trempés dans l’alcool bouillant, puis dans l’eau iodée. Aucune coloration bleu
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violacé n’est observé preuve de l’absence d’amidon.
*on colle des caches noirs sur des feuilles panachées des plantes ayant
séjournées au préalable à l’obscurité. Les plantes sont ensuite placées à la
lumière et au bout de quelques heures on arrache les feuilles à caches ; on enlève
les caches puis on les traite à l’alcool et à l’eau iodée. On observe :
- aucune coloration bleu violacé dans la zone non chlorophyllienne et la zone
verte qui a été cachée.
- toute la zone chlorophyllienne qui n’a pas été cachée se colore en bleu violacé.
On conclut que l’amidon ne se forme qu’à la lumière et dans les parties vertes de
la feuille, donc en présence de chlorophylle.
* d’autres expériences montrent que le gaz carbonique est aussi nécessaire à la
synthèse de l’amidon. On appelle photosynthèse ou assimilation
chlorophyllienne, l’élaboration de l’amidon par les feuilles vertes
(chlorophylliennes) des plantes en présence de la lumière du soleil, du gaz
carbonique de l’air et de l’eau.
c.la sève élaborée et son trajet dans les plantes à fleurs.
L’ensemble des substances organiques ainsi fabriquées au cours de la
photosynthèse constitue la sève élaborée. Celle-ci circule des feuilles (lieu de la
synthèse) vers les autres parties de la plantes pour les nourrir. D’où le terme de
sève nourricière. Les plantes vertes capable de fabriquer leurs substances
nutritives elles-mêmes à partir des substances minérales et du gaz carbonique
sont dites plantes autotrophes. Les racines, la tige et les feuilles renferment des
vaisseaux conducteurs de sève : on dit que les plantes à fleurs sont des plantes
vasculaires.
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Remarque : *au cours de l’assimilation chlorophyllienne, la plante rejette de
l’oxygène après absorption de gaz carbonique.
*chez certaines plantes comme le manioc, la carotte, l’oignon… une partie des
substances nutritives est mise en réserve dans les racines (manioc) et les tiges
(pomme de terre) dites tubérisées et dans les feuilles transformées (oignon).
*la graine est aussi un organe de stockage des substances nutritives.
3. La respiration.
Expérience : on place dans un bocal une plante, de l’eau de chaux et on le ferme
hermétiquement. A l’aide d’un cache on le maintien à l’obscurité pendant
quelques temps : l’eau de chaux se trouble, ce qui indique la présence de gaz
carbonique dégagé par la plante.
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II. la reproduction des plantes à fleurs
1. La reproduction sexuée.
La reproduction sexuée est la reproduction par graine.
a. La pollinisation.
Quand la fleur atteint sa maturité, les anthères des étamines libèrent les grains de
pollens. Ces grains de pollen sont transportés et déposés sur le stigmate du
pistil : c’est la pollinisation. La pollinisation est donc le transport et le dépôt des
grains de pollen sur le stigmate du pistil. On distingue deux types e
pollinisation : *on parle de pollinisation directe ou autopollisation
lorsque la pollinisation se fait entre les organes reproducteur d’une même fleur.
Exemple chez le flamboyant, l’orgueil de chine.
*lorsque la pollinisation se fait entre les organes reproducteurs de fleurs
différentes, on parle de pollinisation indirecte ou croisée. La pollinisation se fait
grâce à des agents pollinisateurs qui peuvent être :
*des animaux :
-insectes, butineurs ( abeilles, papillons,…)
-oiseaux nectarivores ;
-Homme (pollinisation artificielle) ;
*le vent ;
*l’eau.
b. La fécondation.
Les grains de pollen déposés sur le stigmate sont retenus. Ils germent pour
donnés des cellules sexuelles mâles et produisent un tube pollinique qui
s’allonge dans le style jusqu’au niveau de l’ovaire. Les cellules sexuelles mâles
encore appelées anthérozoïdes s’unissent avec les ovules : c’est la fécondation.
La fécondation est l’union entre un anthérozoïde et un ovule. Cette fécondation
aboutit à la formation d’un œuf ou zygote.
2. La reproduction asexuée chez les plantes à fleurs.
On distingue deux types de multiplication végétative ou reproduction asexuée
chez les plantes à fleurs.
a. La multiplication végétative naturelle.
a1. Multiplication à partir de la tige :
*tige rampante ou stolon.
Le Fraisier, l’Ipomée rampante et la patate ont de longues tiges rampantes
appelées stolons. Lorsque le stolon est en contact avec le sol humide, il se
développe au niveau de ses nœuds des racines souterraines (adventives) et de
nouvelles tiges rampantes. Ces nouveaux pieds même s’ils sont totalement
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isolés se développent indépendamment de la plante mère.
*tige souterraine ou rhizome.
Chez le bananier, la vraie tige est une mase souterraine portant des racines et des
bourgeons. Certains bourgeons se développent et donnent des rejets qui évoluent
en nouvelles plantes. Les tubercules d’Igname et de Pomme de terre sont des
tiges souterraines qui portent des bourgeons. Ces bourgeons peuvent donner de
nouvelles plantes. Schéma
a2. Multiplication à partir de la racine.
Certaines plantes comme le Framboisier, ont des racines allongées
horizontalement dans le sol (racines traçantes). Des bourgeons se développent
sur ces racines et forment des tiges aériennes. Quand les racines reliant ces
nouvelles tiges à la plante mère meurent, on obtient de nouveaux pieds
indépendants.
a3. Multiplication à partir des bourgeons
Chez l’ananas, l’ail, l’Igname…il se forme à l’aisselle des feuilles ou au sommet
des fruits des bourgeons globuleux appelés bulbilles. Lorsque ces bulbilles
tombent sur le sol ; elles donnent de nouvelles plantes.
e, bourgeons,
feuilles). Elle se fait sans intervention des organes reproducteurs mâles et
femelles : c’est une reproduction asexuée
b. La multiplication végétative artificielle.
b1 .Le greffage
c’est une méthode qui consiste à fixer sur une plante déjà développée (sujet) un
rameau prélevé sur une plante que l’on veut reproduire. Le sujet est appelé
porte-greffe et le rameau est appelé greffon. Si l’opération réussi, le greffon se
soude et on coupe alors toutes les branches du porte-greffe dont on ne conserve
que le tronc. Le greffage est employé pour la multiplication de plantes fruitières
qui donnent des meilleurs fruits. Elle comporte plusieurs techniques dont :
*le greffage par approche : il se fait sur deux plantes voisines. On enlève une
lame d’écorce sur le porte-greffe et aussi sur le rameau qu’on veut greffer ; on
approche les deux surfaces ainsi opérées, on ligature et on protège les parties
blessées en les recouvrant. Une fois la soudure effectuée, on sectionne les parties
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appropriées.
*le greffage en fente : on sectionne le porte-greffe au niveau de son tronc, puis
on fend ce tronc sur quelques centimètres de son profondeur. On introduit entre
ces deux lèvres la base taillée en biseau du rameau que l’on veut reproduire ; on
ligature et on protège comme précédemment.
*le greffage en écusson : sur la plante qu’on veut reproduire, on détache un
bourgeon avec un peu d’écorce, c’est le greffon ou écusson. Sur un rameau du
sujet, on fait une coupure en T ; on glisse l’écusson dans la coupure, on lie et on
supprime tous les autres bourgeons et rameau du sujet.
b2. Le bouturage.
Cette méthode applicable à certaines plantes seulement (manioc, pomme de
terre, igname, canne à sucre…) consiste à prélever des fragments de tiges saines
ou boutures et à les planter. De ces fragments se développent racines, tiges et
feuilles donnant de nouvelles plantes identiques aux premières.
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b3. Le marcottage :
*le marcottage par couchage. On maintien couchée sur une partie de sa
longueur, une tige aérienne de certaines plantes (exemple : le rosier). Au niveau
des nœuds enterrés, des racines puis des tiges aériennes se développent ; on peut
ensuite isoler les nouvelles plantes de la plante mère.
*le marcottage en butte (ou en cépée) : il consiste à sectionner le tronc de la
plante mère en épargnant quelques bourgeons. On laisse ces derniers se
développer, puis on enterre leurs bases par buttage. Apres la formation des
racines, on coupe les rejets au ras du tronc et on transplante.
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b4. Définition de la multiplication végétative artificielle.
La multiplication végétative artificielle est l’exploitation de la multiplication
végétative par l’Homme pour produire des plantes qui lui sont utiles.
c. Définition de la reproduction sexuée.
La reproduction sexuée ou multiplication végétative s’observe chez certaines
espèces végétales. Dans ce mode de reproduction, un individu engendre de
nouveaux individus sans qu’il ait eu fécondation, seulement à partir d’un
fragment (tiges, feuilles, racines…) de son appareil végétatif.
d. intérêt et domaines d’applications de la multiplication végétative
d1.interet de la multiplication végétative.
*multiplication d’une variété. Dans la multiplication végétative, les nouvelles
plantes sont identiques à celles dont elles issues (mêmes caractères). Alors,
l’Homme utilise la multiplication végétative pour avoir un grand nombre de
plantes d’une variété donnée qu’il a choisie ; parce qu’elle possède des qualités
que les autres variétés n’ont pas. Exemples : les manguiers greffés donnent de
grosses mangues, igname, patate, manioc… choisis et multipliés pour la qualité
et la quantité de tubercules qu’ils produisent.
*rapidité du développement de la plante. Des plantes bouturées ou greffées
mettent beaucoup moins de temps pour produire que les plantes issues de la
germination. Exemple : un manguier greffé fructifie au bout de 4 ans maximum
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alors qu’un manguier sauvage (issu d’un noyau) ne fructifie que vers l’âge de 8
ans.
*amélioration d’une variété.
* création de nouvelles espèces.
*conservation des espèces
d2. Domaine d’application de la multiplication végétative
*foresterie. La multiplication végétative permet de reboiser de très grandes
surfaces avec des espèces adaptées au milieu.
*agriculture. La multiplication végétative a permis le développement de la
culture de plantes industrielles : canne à sucre, caféiers, cacaoyers, ananas…
2. Rôle ornemental.
Nous entretenons certaines plantes à fleurs pour embellir notre cadre de vie :
*réalisation d’espèces vert dans les villes ;
*culture de plantes ornementales, d’appartement et d’habitation comme le
tradescantia, l’hibiscus, le thevetia, le flamboyant…
3. Rôle énergétique.
Les plantes à fleurs nous fournissent du bois de chauffe et du charbon de bois.
4. rôle médicinal.
Toutes les parties des plantes à fleurs sont également utilisées pour soigner
certaines maladies ou soulager certain maux.
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6. Rôle dans le maintien de l’équilibre de l’environnement :
les plantes à fleurs interviennent dans les cas suivant pour assurer le maintien de
l’équilibre de l’environnement :
*absorption de gaz carbonique et production d’oxygène indispensable à la vie ;
*production de substances enrichissant le sol (décomposition des débris
végétaux par les micro-organisme),
*protection des sols contre l’érosion hydrique et éolienne ;
*maintien, de la faune,
*production de vapeur d’eau atmosphérique, source de pluviométrie…
INTRODUCTION
La zoologie étudie les animaux. Dans le règne animal, il existe des Vertébrés
ou animaux supérieurs et des Invertébrés ou animaux inferieurs. Les vertèbres
se distinguent par la présence dans leurs corps d’une charpente osseuse appelés
squelette dont l’axe dorsal est formé de vertèbres .on distingue cinq (05) classes
de Vertébrés.
Classes Critères Exemples
Les Mammifères Corps couvert de poils Homme, mouton…
Les oiseaux Corps couvert de plumes Poule ; pigeon
Les reptiles Corps couvert d’écailles Cobra, lézard, tortue,…
soudées
Les batraciens ou Peau nue Crapaud, grenouille…
amphibiens
Les poissons Corps couvert d’écailles Carpe, tilapia
libres
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I. organisation externe
Le corps humain comprend trois parties : la tête, le tronc et les membres.
1. La tête.
Elle comprend deux parties :
*le crâne recouvert de cheveux ;
*la face portant la bouche et les organes de sens (yeux, nez…)
2. Le tronc.
Il est relié à la tête par le cou et comprend deux faces :
*une face antérieure comportant une partie supérieure, le thorax ou poitrine et
une partie inférieure, l’abdomen ou ventre.
*une face postérieure dont la partie supérieure est le dos et la partie inférieure, la
région lombaire.
3. Les membres.
Il y a quatre membres dont deux membres supérieurs et deux membres
inférieurs. Les membres sont bâtis sur un même plan comprennent chacun, une
partie fixe qui les rattache au tronc suivi d’une partie mobile constituée de
segments articulés les uns des autres. Ce plan d’organisation est résumé par le
tableau suivant
Parties du membre Membre supérieurs Membres inferieurs
Partie fixe Epaule Hanche
Partie mobile -bras -cuisse
-avant-bras -jambe
-main : -pied :
*poignet *cou-de-pied
*paume *plante de pied
*5doigts *5orteils
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I. organisation interne
Tout le corps de l’Homme est recouvert de la peau, une membrane souple sous
laquelle se trouvent des organes mous (chairs) soutenus par des pièces dures (les
os au nombre de 208) dont l’ensemble forme le squelette.
1. Le squelette
a1. Nomenclature.
Le squelette ou charpente osseuse est l’ensemble formé par les os du corps. Il
comprend : les os de la tête, les os du tronc et les os des membres.
*le squelette de la tête. Il comprend :
-les os du crâne : ce sont des os plats soudés en dent de scie et dont l’ensemble
forme la boite crânienne.
-les os de la face comportant les os du nez, les orbites, le maxillaire supérieur, le
maxillaire inferieur ou mâchoire inferieure qui est le seul os mobile et s’articule
au crâne par les condyles.
*le squelette du tronc : il comprend
-la colonne vertébrale constituée de 33 vertèbres ;
-la cage thoracique formée de 12 paires de côtes qui s’attache à l’avant du
sternum (os plat situé au milieu de la poitrine) et qui s’articulent à l’arrière sur
les vertèbres dorsales.
*le squelette des membres. Il comprend :
-les os des membres supérieurs ;
-les os des membres inférieurs. Il est résumé par le tableau suivant
Parties du membre Partie fixe Parties mobiles
Membre supérieur Omoplate -humérus
-cubitus+radius
-carpes (8 carpiens)
-5 métacarpiens
-14 phalanges
Membre inferieur Os du bassin -fémur
-tibia, péroné, rotule
-tarses (7tarsiens)
-5 métatarsiens
-14 phalanges
2. Rôle du squelette.
Le squelette sert de support aux organes mous. C’est la charpente qui assure le
maintien en station debout ou assise. Il assure la rigidité du corps et intervient
dans la locomotion.
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a2. Hygiène du squelette.
Bien que rigides, les os peuvent se déformer dans les cas suivants :
*charges trop lourdes ;
*mauvaises postures prolongées,
*mauvaise ossification due à un manque de sels minéraux et de vitamine dans
l’alimentation.
Ces déformations affectent surtout la colonne vertébrale et les membres
inferieurs chez les jeunes. Pour éviter, il faut adopter de bonnes positions en en
station debout ou assise. Eviter les charges trop lourdes et avoir une alimentation
riche en vitamine et en sels minéraux
b. Les os
b1. Les différents types des os.
On distingue plusieurs types des os selon la forme :
*les os plats (sternum, omoplate, côtes..) ;
*les os courts (rotule, vertèbre…) ;
*les os longs (humérus, fémur, cubitus…)
b2. Structure d’un os long.
Un os long comprend une partie médiane ; le corps de l’os ou diaphyse et deux
extrémités renflées ou têtes de l’os ou diaphyse.
Du point de vue de sa structure l’os long frais comprend les éléments suivants.
* au niveau de la diaphyse :
-le périoste, membre fibreuse qui enveloppe toute la diaphyse.
-l’os compact, matière dure sous le périoste, creusé en son centre du canal
médullaire occupé par la moelle jaune.
*au niveau des épiphyses :
-l’os spongieux, substances osseuse creusée de petites cavités remplies de
moelle rouge ;
-les cartilages articulaires qui coiffent les épiphyses
c. Les articulations
c1. Définition
on appelle articulation, la jonction de deux ou plusieurs os.
c2. Les différents types d’articulation.
Selon le mode d’union des articulations, on distingue :
*les articulations mobiles (articulation du coude, du genou, de la hanche, etc.)
*les articulations semi-mobiles (articulation des vertèbres) ;
*les articulations fixes ou sutures (articulation des os du crâne).
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c2. Description de l’articulation mobile.
Dans une articulation mobile, un os présente une cavité avec une dans laquelle
s’emboîte l’extrémité renflée de l’autre os ; les surfaces en contacte sont
recouvertes de cartilages articulaires et lubrifiées par un liquide, la synovie que
secrète la membrane synoviale. Les deux os sont attachés l’un à l’autre par des
cordons solides, les ligaments. Ce type d’articulation permet des mouvements de
grande amplitude.
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Schéma(a) flexion de l’avant-bras Schéma(b) extension de l’avant-bras
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