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INTRODUCTION
1. Définition
Le mot « écologie » a été crée partir de deux mots grecs : oikos qui veut dire : maison, habitat, et logos
qui signifie science.
L’écologie apparaît donc comme la science de l’habitat, étudiant les conditions d'existence des êtres
vivants et les interactions de toute nature qui existent entre ces êtres vivants et leurs milieux.
Un écosystème est par définition un système, c’est-à-dire un ensemble d’éléments en interaction les uns
avec les autres. C’est un système biologique formé par deux éléments indissociables, la biocénose et le
biotope.
La biocénose est l’ensemble des organismes qui vivent ensemble (zoocénose, phytocénose)
Le biotope (écotope) est le fragment de la biosphère qui fournit à la biocénose le milieu abiotique
indispensable.
La biosphère est la partie de l’écorce terrestre où la vie est possible. La biosphère comprend une partie
de la lithosphère ; une partie de l’atmosphère.
Exemple : une forêt constituée d’arbres, de plantes herbacées, d’animaux et d’un sol.
Ecosystème : forêt.
Biocénose : phytocénose (arbres, plantes herbacées) et zoocénose (animaux).
Biotope : sol.
Suivant l’échelle de l’écosystème nous avons :
- un micro-écosystème : exemple un arbre ;
- un méso-écosystème : exemple une forêt ;
- un macro-écosystème : exemple une région.
Un individu est un spécimen d’une espèce donnée.
Une population est un groupe d’individus de la même espèce occupant un territoire particulier à une
période donnée.
Une communauté ou biocénose est l’ensemble des populations d’un même milieu, peuplement animal
(zoocénose) et peuplement végétal (phytocénose) qui vivent dans les mêmes conditions de milieu et au
voisinage les uns des autres.
On appelle « facteur écologique » tout élément du milieu pouvant agir directement sur les êtres vivants au
moins durant une phase de leur cycle de vie.
Les facteurs écologiques sont de deux types :
Facteurs abiotiques : ensemble des caractéristiques physico-chimiques du milieu tel que les facteurs
climatiques et édaphiques.
Facteurs biotiques : ensemble des interactions qui existent entre des individus de la même espèce ou
d’espèces différentes.
Fragmentaire : où les éléments sont liés par des matières organiques et forment des agrégats de
tailles plus ou moins importantes. Cette structure est la plus favorable à la vie des êtres vivants, car
elle favorise l’activité biologique en général, en permettant la circulation de l’air et de l’eau.
1.3. L’eau du sol
L’eau hygroscopique : provient de l’humidité atmosphérique et forme une mince pellicule autour des
particules du sol. Elle est retenue très énergiquement et ne peut être utilisée par les organismes
vivants.
L’eau capillaire non absorbable : occupe les pores d’un diamètre inférieur à 0,2 mm. Elle est
également retenue trop énergiquement pour être utilisée par les organismes vivants.
L’eau capillaire absorbable : située dans les pores dont les dimensions sont comprises entre 0,2 et
0,8mm. Elle est absorbée par les végétaux et elle permet l’activité des bactéries et des petits
Protozoaires comme les flagellés.
L’eau de gravité : occupe de façon temporaire les plus grands pores du sol.
1.4. Le pH du sol
Les organismes vivants tels que les Protozoaires supportent des variations de pH de 3,9 à 9,7 suivant les
espèces : certaines sont plutôt acidophiles alors que d’autres sont basophiles. Les neutrophiles sont les
plus représentées dans la nature.
1.5. La composition chimique
Les éléments les plus étudiés en ce qui concerne leur action sur la faune et la flore sont les chlorures et le
calcium.
Les sols salés, ayant des teneurs importantes en chlorure de sodium, ont une flore et une faune très
particulière. Les plantes des sols salés sont des halophytes.
En fonction de leurs préférences, les plantes sont classées en calcicoles (espèces capables de supporter
des teneurs élevées en calcaire), et calcifuges (espèces qui ne supportent que de faibles traces de
calcium).
Les sols dits anormaux renferment de fortes concentrations d’éléments plus ou moins toxiques : soufre,
magnésium…etc.
I. 2. Facteurs biotiques
Les facteurs biotiques sont l’ensemble des actions que les organismes vivants exercent directement les
uns sur les autres. Ces interactions, appelées coactions, sont de deux types :
Homotypiques ou intraspécifiques, lorsqu’elles se produisent entre individus de la même espèce.
Hétérotypiques ou interspécifiques, lorsqu’elles ont lieu entre individus d’espèces différentes.
1. Coactions homotypiques
1.1. L’effet de groupe
On parle d’effet de groupe lorsque des modifications ont lieu chez des animaux de la même espèce.
L’effet de groupe est connu chez de nombreuses espèces d’insectes ou de vertébrés, qui ne peuvent se
reproduire normalement et survivre que lorsqu’elles sont représentées par des populations assez
nombreuses.
Exemple : On estime qu’un troupeau d’éléphants d’Afrique doit renfermer au moins 25 individus pour
pouvoir survivre.
L’effet de masse
L’effet de masse se produit, quand le milieu, souvent surpeuplé, provoque une compétition sévère aux
conséquences néfastes pour les individus. Les effets néfastes de ces compétitions ont des conséquences
sur le métabolisme et la physiologie des individus qui se traduisent par des perturbations, comme la
baisse du taux de fécondité, la diminution de la natalité, l’augmentation de la mortalité.
La compétition intraspécifique
Apparaît dans les comportements territoriaux, c’est-à-dire lorsque l’animal défend une certaine
surface contre les incursions des autres individus.
Le maintien d’une hiérarchie sociale avec des individus dominants et des individus dominés.
La compétition alimentaire entre individus de la même espèce est intense quand la densité de la
population devient élevée.
Chez les végétaux, la compétition intraspécifique, liée aux fortes densités se fait surtout pour l’eau et la
lumière.
2. Coactions hétérotypiques
2.1. Le neutralisme
On parle de neutralisme lorsque les deux espèces sont indépendantes : elles cohabitent sans avoir aucune
influence l’une sur l’autre.
2.2. La compétition interspécifique
La compétition interspécifique peut être définit comme étant la recherche active d’une même ressource du
milieu (nourriture, abri, lieu de ponte, etc…).
Cependant, deux espèces ayant exactement les mêmes besoins ne peuvent cohabiter, l’une d’elle étant
forcément éliminée au bout d’un certain temps. C’est le principe de Gause ou principe d’exclusion
compétitive.
2.3. La prédation
Le prédateur est tout organisme libre qui se nourrit aux dépend d’un autre. Il tue sa proie pour la manger.
2.4. Le parasitisme
Le parasite est un organisme qui ne mène pas une vie libre : il est au moins, à un stade de son
développement, lié à la surface (ectoparasite) ou à l’intérieur (endoparasite) de son hôte.
2.5. Le commensalisme
Interaction entre une espèce, dite commensale, qui en tire profit de l’association et une espèce hôte qui
n’en tire ni avantage ni nuisance.
2.6. Le mutualisme
C’est une interaction dans laquelle les deux partenaires trouvent un avantage.
Exemple : Les graines des arbres doivent être dispersées au loin pour survivre et germer. Cette dispersion
est l’œuvre d’oiseaux, de singes…qui en tirent profit de l’arbre (alimentation, abri…).
L’association obligatoire et indispensable entre deux espèces est une forme de mutualisme à laquelle on
réserve le nom de symbiose. Dans cette association, chaque espèce ne peut survivre, croitre et se
développer qu’en présence de l’autre.
Exemple : Les lichens sont formés par l’association d’une algue et d’un champignon.
2.3. L’amensalisme
C’est une interaction dans laquelle une espèce est éliminée par une autre espèce qui secrète une substance
toxique.
I.3. Interaction des milieux et des êtres vivants
Les êtres vivants sont éliminés totalement, ou bien leurs effectifs sont fortement réduits lorsque l’intensité
des facteurs écologiques est proche des limites de tolérance ou les dépasse.
LIMITES DE TOLERANCE DE
L’ESPECE
ZONE OPTIMALE
(Conditions létales)
(Conditions létales)
(conditions défavorables)
(conditions défavorables)
Espèce absente
Espèce absente
Espèce rare
Espèce rare
Espèce abondante
(Conditions optimales)
Figure 01 : Limites de tolérance d’une espèce en fonction de l’intensité du facteur écologique étudié.
(L’abondance de l’espèce est maximale au voisinage de l’optimum écologique).
II.1.1. Définition
Une chaîne trophique ou chaîne alimentaire est une succession d’organismes dont chacun vit au dépend
du précédent. Tout écosystème comporte un ensemble d’espèces animales et végétales qui peuvent êtres
réparties en trois groupes : les producteurs, les consommateurs et les décomposeurs.
c) La pyramide d’énergie
Ni la pyramide des nombres, ni la pyramide des biomasses ne renseignent sur l’aspect énergétique associé
à un aliment bien que cet aspect soit important à considérer dans une chaîne alimentaire.
Exemple : 500 g d’herbes n’a pas la même importance énergétique que 500 g de viande.
III.1. Définition
Productivité brute (PB): Quantité de matière vivante produite pendant une unité de temps, par un
niveau trophique donné.
Productivité nette (PN): Productivité brute moins la quantité de matière vivante dégradée par la
respiration. PN = PB – R.
Productivité primaire : Productivité nette des autotrophes chlorophylliens.
Productivité secondaire : Productivité nette des herbivores, des carnivores et des décomposeurs.
Ce milieu déséquilibré est dit dystrophe et peut devenir hypertrophe. Les variations de conditions du
milieu abiotique (oxydo-réduction) ou biotique (sous l'influence de l'activité bactérienne et des racines,
ainsi que du métabolisme végétal, fongique et animal) peuvent faire passer l'azote, le carbone et le
phosphore de l'une de leurs formes à une autre. Or ces formes sont plus ou moins toxiques ou
écotoxiques.
Les pluies acides se forment lorsque les oxydes de soufre et d'azote s'associent à l'humidité de l'air pour
libérer de l'acide sulfurique et de l'acide nitrique qui sont ensuite transportés très loin de leur source avant
d'être précipités par la pluie sous forme de PLUIES ACIDES.
Le dioxyde de soufre : SO2. C'est l'un des plus dangereux gaz et il provient surtout des sources
industrielles et d'électricité mais aussi des combustibles, usines à charbon…etc.
Le dioxyde de carbone : CO2. Ce gaz provient des transports en tout genre, des feux de forêts…etc.
Oxyde d'azote : NOx. Provient essentiellement des combustions de carburants de véhicules automobiles,
des combustibles d'appareils de chauffage domestiques et de l'alimentation des centrales thermiques.
- Les conséquences sur l'eau et la vie des lacs : L'eau parait plus transparente car le plancton a
disparu. Les poissons respirent mal. Les différentes espèces disparaissent.
- Les conséquences sur les matériaux : Lorsque les précipitations lavent l'atmosphère de ses
polluants, pratiquement tout l'ensemble des différents matériaux ou monuments est susceptible
d'être dégradé. L'acidification des précipitations entraîne une corrosion des surfaces métalliques
- Les conséquences sur les plantes et les forêts : Les pluies acides participent au dépérissement des
forêts. Sous l'action des polluants la perméabilité de la cuticule des feuilles et des aiguilles est
modifiée.
- Les conséquences sur les sols : Les précipitations acides modifient la composition chimique de
certains sols en les acidifiant. Ces effets se traduisent par une perte d'éléments minéraux nutritifs
pour les arbres et la végétation.
Les gaz à effet de serre sont des composants gazeux de l'atmosphère qui contribuent à l'effet de serre. Ces
gaz ont pour caractéristique commune d'absorber une partie des infrarouges émis par la surface de la
Terre. Sous l'effet des gaz à effet de serre, l'atmosphère terrestre se comporte en partie comme la vitre
d'une serre, laissant entrer une grosse partie du rayonnement solaire, mais retenant le rayonnement
infrarouge réémis.
La plupart des gaz à effet de serre (GES) sont d'origine naturelle. Mais certains d'entre eux sont
uniquement dus à l'activité humaine ou bien voient leur concentration dans l'atmosphère augmenter en
raison de cette activité. C'est le cas en particulier de l'ozone (O3), du dioxyde de carbone (CO2) et
du méthane (CH4). La combustion des carbones fossiles comme le charbon, le lignite, le pétrole ou le gaz
naturel (méthane) rejette du CO2 en grande quantité dans l'atmosphère. La seconde cause d'émission de
gaz à effet de serre est la déforestation, qui est responsable à elle seule de 20 % des émissions mondiales.
L'effet de serre n'est pas en soi nocif aux écosystèmes ; sans lui, la Terre ne serait qu'une boule de
glace où la vie ne serait pas possible, car il n'y aurait pas d'eau liquide. Le danger pour les écosystèmes
réside plutôt dans la variation trop rapide et trop importante des conditions climatiques pour que la
plupart des espèces dites évoluées puissent s'adapter en cas de changements de température et de
pluviométrie. Des écosystèmes marins et littoraux pourraient également être touchés par une hausse
du niveau de la mer et des modifications des courants marins et des conditions physico-chimiques de l'eau
de mer (acidité, taux de gaz dissous…). Les populations humaines seraient évidemment touchées par le
réchauffement climatique. En effet, une hausse des températures aide à la prolifération des maladies
infectieuses puisque celles-ci survivent mieux dans des milieux chauds et humides.