Présenté par 

: Mr NOURI Tayeb

CHAPITRE I : Rappel/ Evolution et formation du sol

I.1 définitions

La pédologie (du grec ____ (Pedon) : sol et ____ (Logos) : discours -- science) est la science
qui étudie les sols, leur formation, leur constitution, leur évolution et leur classification.

Les sols sont le résultat d’une évolution d’un matériel originel appelé roche mère (roche,
matériel déposée) qui, dans sa situation topographique, a évolué sous l’action du climat et
des processus chimiques, biologiques et hydrologiques.

La pédologie examine les constituants du sol (minéraux, matières organiques), leur

agencement (granulométrie, structure, porosité), leurs propriétés physiques (capacité de
rétention, conductivité hydraulique), leurs propriétés chimiques (capacité d’échange
cationique, pH).Elle étudie les sols, les classifie et les cartographie et s’intéresse à leur
utilisation.

I.2 Formation et évolution du sol

Le sol provient en général de l’altération de la roche mère sous jacente, appelée sous sol.

Figure.1 : étapes de l’évolution et la formation du sol.

I.2-1 Processus de la pédogénèse (formation et évolution du sol)

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Au  cours du temps, les roches vont être désagrégées par l'érosion, les minéraux
primaires vont se séparer  et être altérés par des réactions chimiques provoquées par l'eau
de pluie et les solutions acides des matières organiques.

a- DESAGREGATION PHYSIQUE

Due aux variations de température et l’action du gel et dégel de l’eau, l’éclatement de la

roche mère par des sels facilement hydrosolubles la roche mère se fragmente, s'altère,

b- DESAGREGATION MECANIQUE DE LA ROCHE MERE

Au contact des racines des plantes, des micro-organismes du sol (action biologique).

c- ALTERATION CHIMIQUE DE LA ROCHE MERE

Au fur et à mesure que la désagrégation physique et mécanique progresse, la superficie totale

des éléments formés augmente. Cela signifie que les possibilités de réaction chimique .Les
principaux processus d’altération chimique sont :

- La dissolution : l’eau agit comme solvant des minéraux constituants la roche.

L’eau chargé en CO2 dissout les calcaire apres avoir transformé le carbonate de calcium (CaCo3)
en Bicarbonate de calcium (Ca(HCO3)2
CaCO3 + H2O +CO2 --------------Ca (HCO3).
- L’hydratation : les particules s’attache des molécules d’eau , ce qui provoque une pression
de gonflement et relâchement des liaison des particules minérale
- L’hydrolyse : l’eau est dissociée dans un certain degré en ion H+ et OH-, l’action destructive
de ces ions sur les minéraux de la roche s’appelle « hydrolyse » (intervient dans la
formation des argiles)
- L’oxydation et la réduction : comme l’oxydation de fer , manganèse , l’oxydation des
éléments de la roche soutient leur destruction.

A la fin de ces processus, il se décompose pour donner un mélange de minéraux

primaires et secondaires que l'on trouve dans le sol sous forme granulométrique de sables,
de limons et d'argiles. Ces éléments associés à de la matière organique vont former les
différents agrégats de particules élémentaires qui composent la terre fine du sol (figure.01)

 Au cours du temps, se forment des couches homogènes, superposées, parallèles à la

surface, appelées : horizons. Selon le nombre d'horizons, .

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Horizon O : L’horizon O est l’horizon organique (ou humus)

dans lequel les débris végétaux s’accumulent à la surface du
sol.
Horizon A: L’horizon A est un horizon mixte contenant à la fois de la matière organique et de
la matière minérale. Il est, en général, le résultat d’un brassage mécanique par les
organismes vivant dans le sol (vers, insectes) ou bien matérialise l’intervention des outils de
travail du sol dans le cas des sols cultivés.
Horizon E : L’horizon E est un horizon lessivé, ce qui le rend pauvre en ions, en argiles, en
composés humiques et hydroxydes de fer et d’aluminium. Sa couleur est souvent plus claire.
Il se retrouve souvent sous l’horizon A.
Horizon B : L’horizon B est un horizon d’accumulation apparaissant dans les sols lessivés. Il
est enrichi en éléments fins et amorphes (argiles, hydroxydes de fer et d’aluminium, humus).
Horizon C : L’horizon C un horizon d’altération de la roche mère dans lequel la
transformation de celle--ci reste limitée si bien que nombre de ses caractères originels
(litage, schistosisé, minéraux) est encore très visible.

I-3 Facteurs de formation du sol

a)Facteurs actifs :

Facteur Climat :

- Variation de température (Action du gel et dégel),

- La Pluie (action physico chimique)
- Le vent : agent transporteur des particules du sol (érosion)

Facteur biologiques : l’action des végétaux et des organismes du sol, l’homme aussi est un
facteur biologique qui peut intervenir sur l’évolution des sols par les travaux culturaux et
d’amendement ou la dégradation.

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b) Facteurs passifs

La topographie : l’effet de la pente

La roche mère : c'est-à-dire la nature de matériaux maternels, est un facteur interne.

Facteur Temps : est facteur passif au sein duquel se déroulent l’évolution et la formation du
sol du sol
I.4 Définition du sol : Le sol est la couche meuble de la croute terrestre, il est le résultat
d’une évolution d’un matériel originel appelé roche mère (roche, matériel déposée) qui,
dans sa situation topographique, a évolué sous l’action du climat et des processus
d’altération chimiques, biologiques et hydrologiques.
Chapitre II : Le sol et ses constituants
Le sol comprend 4 éléments principaux : l’air, l’eau, les constituants minéraux et la matière
organique (fig.2)

Figure2 : composants principaux dans un sol.

II.1 Les constituants minéraux : ils définissent la texture du sol (% en argile, limon et sable)

Tableau.1 : Différents particules des sols (terre fine) en fonction de leur diamètre.

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II.2 La texture du sol

La texture indique l'abondance relative (en %), dans le sol, de particules de dimensions
variées: sable, limon ou argile. De la texture dépendent la facilité avec laquelle le sol pourra
être travaillé, la quantité d'eau et d'air qu'il retient, et la vitesse à laquelle l'eau peut entrer
et circuler dans le sol.

II.2.1 Le triangle textural : on peut déterminer la texture après les analyses

granulométriques par le triangle textural (fig.2)

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Figure.2 : triangle texturale du sol

II.2.3 Structure du sol

Mode d’agencement des constituants les uns par rapport à l’autre pour former d’un agrégat

II.2.4 La matière organique

La fraction solide de terre fine comprend généralement 1 à 5% de matière organique et 95 à
99% de matière minérale.
La matière organique comprend tous les constituants du sol formés d'hydrates de carbone,
d'hydrogène, d'oxygène et, le plus souvent, d'azote.
Elle donne naissance à une matière de couleur foncée, l’humus.
La quantité d’humus stable obtenu à partir d’apports organiques dépend de leur teneur en

matière sèche et de leur richesse en cellulose et lignine.

3. Les argiles : ce sont des phyllosilicates (structure en feuillet)

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II.2.5 Les Constituants organiques du sol

Le terme «matières organiques du sol» regroupe l’ensemble des constituants organiques

morts ou vivants, d’origine végétale, animale ou microbienne, transformés ou non, présents
dans le sol.

Elles représentent en général 1 à 10 % de la masse des sols

Figure. : Taux d’occupation de la matière organique dans le sol

II.2.6 Evolution de la matière organique dans le sol

Humification

La formation des produits stables « formation de l’humus,ou humification »,consiste en des

recombinaisons et polymérisations de molécules organiques plus ou moins complexes. La
nature biochimique des MO apportées au sol détermine le processus d’humification

La minéralisation

• C’est le passage du monde organique au monde minéral. Ce processus se déroule en

plusieurs étapes :

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la minéralisation primaire qui concerne les matières organiques jeunes et la minéralisation

secondaire ou minéralisation des produits stables (communément appelé « minéralisation
de l’humus »).

II..2.6 Rôle des matières organiques

Le schéma suivant résume le rôle des matières organiques dans le sol

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II.2.7 Complexe Argilo- humique

Définition

• Le complexe argilo humique possède la propriété de retenir à sa surface les cations

de la solution du sol (pouvoir adsorbant).

• L’importance du complexe adsorbant et sa saturation Le complexe adsorbant d'un sol

est saturé quand tous les ions H + (H3O + ) sont remplacés par des cations
échangeables tels que Ca 2+ , Mg 2+ , K + . La quantité maximum de cations qu'un sol
peut fixer détermine la capacité d'échange cationique (C.E.C.).

Chapitre III . L'organisation morphologique des sols

Les couvertures pédologiques

est un objet naturel2, continu et tridimensionnel, qui sera nommé couverture pédologique

Les couvertures pédologiques sont formées de constituants minéraux et organiques,

présents à l’état solide, liquide ou gazeux. Ces constituants sont organisés entre eux,
formant ainsi des structures spécifiques du milieu pédologique. Les couvertures
pédologiques sont en perpétuelles évolutions,

Horizon du sol

L’horizon de sol résulte donc de processus de différenciation physique, chimique, biologique,

et hydrique au sein même du sol en place (concept d’autochtonie).. Les horizons : ils

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résultent de la subdivision d’une couverture pédologique en volumes considérés comme

homogènes

Le profil du sol

L’ensemble des horizons reconnus dans

donné constitue son développement d
et celui-ci est un critère essentiel pour
qualifier.
Couleur du sol

La couleur d’un sol est un bon indice du régime hydrique que subit un sol et de l’état
d’oxydation des minéraux. Les sols humides et gorgés d’eau présentent des couleurs ternes
signe de réduction des minéraux et d’une absence d’air. Les sols aérés et bien drainés
présentent des couleurs plus claires caractéristiques d’une oxydation des minéraux et de la
présence d’air. La couleur est déterminée selon les codes de la charte de couleur de
Munsell.

LES GAZ DANS LE SOL (Atmosphère du sol)

La phase gazeuse est constituée d’azote gazeux (N2), d’oxygène (O2), de gaz carbonique
(CO2), de vapeur d’eau et d’autres gaz (CH4, H2S, etc.). Le tableau 2.1 présente la
composition de l’air atmosphérique et de l’air contenu dans le sol. Dans les sols bien aérés,
la proportion des différents gaz est près de celle de l’air atmosphérique alors que dans les
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sols mal aérés, l’oxygène est remplacée par le gaz carbonique (CO2) et d’autres gaz résultant
de l’activité anaérobique (CH4, H2S, etc.).

L’eau dans le sol

Rôle de l’eau dans le sol

2.Relations entre les trois phases du sol

3.Mesure des volumes occupés par les différentes phases du sol

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Les relations entre les différents volumes sont représentées par les équations suivantes :
Vt = Vs+Vv = Vs+Ve+Va [2.1]
Vv = Ve+Va [2.2]
Vt = Volume total du sol (cm3)
Vs = Volume des solides (cm3)
Vv = Volume des vides (cm3)
Ve = Volume d’eau ou de liquide (cm3)
Vt = Volume d’air ou de gaz (cm3)

II.4. Les forme de l'eau dans le sol

La réserve en eau assure la quasi totalité des besoins en eau de la plante. Elle se trouvent
sous plusieurs formes

- Eau de ruissellement en présence de la pente)

- Eau gravitaire ou libre capté par les nappes souterraines (fig.5)
- Eau sous forme gazeuse : c’est le phénomène de l’évapotranspiration
- Eau retenue (capillaire et liée)

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1.5. Les forces de rétention de l'eau par le sol

a)-Force de pesanteur : La gravité, ou force de la pesanteur terrestre, on l’a vu, n’a d’effet
que sur l’eau de la macroporosité car elle est la plus faible des forces qui agissent sur l’eau
du sol.

b)- La force de succion

Dans la microporosité, les particules du sol exercent sur l’eau des forces de succion, ou
tension superficielle, qui tendent à retenir cette eau dans les pores. Ces forces de rétention
capillaire sont d’autant plus fortes que les interstices du sol où l’eau est localisée sont petits.
Autrement dit, la force avec laquelle l’eau est retenue dans le sol dépend de la taille des
pores.

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Figure.6 : Les forces de rétention de l'eau par le sol

I-6. Les états de l'eau dans le sol

Existe sous plusieurs formes (eau de constitution, interfeuillets, liée et libre).

1. L’eau de constitution
Qui fait partie de la constitution chimique des masses minérales présentes dans la phase
solide du sol.
2-L’eau hygroscopique
C’est de l’eau adhérant fortement par adsorption à la surface des particules du sol, elle est
maintenue à la surface des particules par des forces d’attraction moléculaire. Elle provient
de l’humidité de l’atmosphère en contact avec les particules et forme autour d’elles une
pellicule adhésive dont l’épaisseur varie suivant la nature et la surface spécifique du minéral
d’une part, la tension de vapeur d’autre part.
3- L’eau pelliculaire
Entoure les particules de sol et leur eau hygroscopique. Elle est soumise à des forces
d’attraction moléculaires de la part de la couche d’eau hygroscopique qui diminuent
rapidement quand on s’éloigne de la particule. Le jeu des forces moléculaires entre
particules voisines peut permettre à cette eau de se déplacer sous forme liquide.
Les eaux hygroscopique et pelliculaire sont en quelque sorte une eau liée dont les
Propriétés physiques sont bien différentes de celles de l’eau libre à la même température.

4- L’eau capillaire
Elle est retenue dans les pores du sol par les forces de capillarité dues à la tension
superficielle qui se développe à l’interface eau-air. Elle est soumise à l’action de la pesanteur
et elle transmet les pressions.

5- L’eau libre ou gravifique

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C’est celle qui obéit uniquement à la pesanteur, s’écoule dans le sol et peut être extraite par
des techniques simples. Elle transmet la pression hydrostatique, et sous l’action de
différences de pression, elle peut circuler librement

I-7 Les humidités caractéristiques l’eau dans le sol

Les définitions des humidités caractéristiques sont :

1-Saturation (Sat) : teneur en eau à saturation du sol en condition de champ. En réalité, le
sol n’atteint jamais une saturation complète car une certaine quantité d’air y reste toujours
emprisonnée.
2-Capacité au champ (CC) : teneur en eau du sol après que l’excédent d’eau se soit drainé et
que le régime d’écoulement vers le bas soit devenu négligeable, ce qui se produit
habituellement de un à trois jours après une pluie ou une irrigation.
3-Point de flétrissement (PF) : teneur en eau du sol où la plante ne peut y puiser l’eau
nécessaire à sa survie, y subit des dégâts irréversibles et elle meure
Deux autres concepts utilisés en gestion de l’eau en découlent et ils sont :
4-Réserve utile (RU) : quantité d’eau contenue dans le sol que la plante peut utiliser pour sa
croissance. C’est la différence entre la capacité au champ et le point de flétrissement.
5-Réserve facilement utilisable (RFU) : quantité d’eau contenue dans le sol que la plante
peut utiliser facilement pour sa croissance et sans subir de stress dommageable. RFU = 2/3
RU

Chapitre V : Les propriétés physicochimiques du sol

Les principales propriétés physico-chimiques des sols qui nous intéressent sont la
capacité d’échange cationique du sol (C.E.C.) et le pH.

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Un sel minéral en dissolution dans l'eau du sol s'y trouve en partie à l'état dissocié, scindé
en deux ions : l'anion, chargé négativement et le cation, chargé positivement.

Les cations continuellement en mouvement représentent les éléments minéraux à l'état

échangeable et sont bio disponibles
pour la plante. L'hydrogène est le cation le plus énergiquement retenu par le complexe
argilo-humique.

Phénomène d’échange

La capacité d’échange cationique du sol (C.E.C.)

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La capacité d’échange cationique (CEC) d’un sol est la quantité de cations que celui--ci peut
retenir sur son complexe adsorbant à un pH donné. La CEC correspond donc au nombre de
sites négatifs dans la matrice du sol où peuvent être stockés les principaux cations : calcium,
potassium, magnésium, sodium et ammonium

FACTEURS INFLUENÇANT LA CAPACITÉ D'ÉCHANGE

• La nature de l'ion

Plus la valence d'un cation est grande et plus son pouvoir de déplacement est grand
d'une part, plus il est difficile à déplacer d'autre part

• La taille des particules

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Quand la taille des particules d'argile décroît, la capacité d'échange augmente. Ceci est dû à

- une augmentation du nombre de liaisons de bordure.

- une plus grande accessibilité des surfaces inter-lamellaires, cette cause étant beaucoup
moins importante

• La capacité d'échange d'une argile ou d'un sol dépend donc du pH.

Exemple : l’échange des cations

La capacité d'échange anionique

La fixation des anions (-) ne se fait pas dans le CAH mais:

1. Sur les hydroxyde de fer (Fe (OH)2) et Al (OH)2 (Colloïdes électropositifs liées à
l’argile, l’échange se fait contre les ion OH-

2. Par l’intermédiaire du pont calcique

Taux de saturation

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pH du sol

Chapitre IV Pédogenèse et classification (l'accent sera mis sur les sols d'Algérie)

• Le sol est le résultat de l'interaction de tous les facteurs du milieu. Les facteurs
sont ou peuvent être d'ordre physique, chimique ou biologique.

• Selon l'ampleur et l'intensité de l'action qu'ils exercent sur la surface de la terre

et plus particulièrement sur les roches (Roches mères), ces facteurs donnent
naissance à des sols plus ou moins différents.

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CLASSIFICATION DES SOLS

I - La classification française CPCS (1967):

Cette classification a été etablie en 1967 par la commission de pedologie et de classification

des sols en France

Cette classification s'appuie sur des critéres de morphologie et de pedogenese pour

classer les sols: il s'agit donc d'une classification morphopedogeètique

Critères de classes

1- Les classes: on range dans la même classe les sols qui ont en commun certains
les cractéres majeurs suivants:

- Degré de developpement du profil.

- Mode d'alteration des minéraux.

- Composition et une repartition typique de la matiére orgaique.

- Certains facteurs fondamentaux d'évolution du sol qui deviennent

prédominants ( hydromorphie, halomorphie).

2- Les sous-classes : On range dans la même sous-classe, les sols d'une classe qui ont le
même pédoclimat (ambiance physico-chimique).

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3- Les groupes :On les définie par les cractéres morphologiques du profil.( différenciation de
certains horizons, lessivage du calcaire ....).

4- Les sous-groupes: Ils se distinguent géneralement par l'intensité du

processusd'evolution du sol ou par la manifestation d'un processus secondaire.

B: Critéres de reconnaissance des unités mineures:

1- La famille : Dans un sous-groupe, tous les sols formés sur le même materiau
pétrographique constituent une famille.

2- La série : Se sont tous les sols qui presentent sur un même materiau originel de
composition lithologique définie ,et dans des même positions topographiques,le même
type de profil.

La série est dénommée d'aprés le lieu où elle a été caractérisée.

3- Le type : A l'intérieur d'une série, les sols qui ont la même texture de l'horizon de surface
appartiennent aux mêmes types.

4- La phase : Se sont les sols d'un type qui ont été modifiés par des phénoménes naturels
( érosion , colluvionnement, action des animaux...).

II Classification:

La classification française reconnait 12 classes de sols:

- Classe des sols minéraux bruts.

- classe des sols peu évolués.

- Classe des vertisols.

- Classe des andosols.

- Classe des sols calcimagnésiques.

- Classe des sols isohumiques.

- Classe des sols brunifiés.

- Classe des sols podzolisés.

- Classe des sols à sesquioxides de fer et de manganèse.

- Classe des sols ferrallitiques.

- Classe des sols hydromorphes.

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- Classe des sols sodiques.

1. Classe des sols minéraux bruts :

- Sols de profil (A) C, (A) R, ou R.

- Ont uniquement des traces de matière organique dans les 2O premiers cm.

Ex : - Lithosols

- Régosols

- Alluvions

- Colluvions

- Lave

- Dunes...

2. Classe des sols peu évolués :

- Sols de profil AC

- Contiennent peu ou des traces de matiére organique.

Ex:- Rankers

- Sols d'apports ( alluviaux, colluviaux, éoliens...).

3. Classe des vertisols:

- Sol de types A (B) C, ou A (B) g C ou A (B) Cg

- Riche en argiles gonflantes

- Fentes de retrait

- Faces de glissement.

4. Classe des andosols :

- Riches en produits amorphes, allophanes et en matière organique.

- Structure fluffry (soufflée).

5. Classe des sols calcimagnésiques :

- Profil de type AR ou AC ou A (B)R ou A (B) C

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- Riche en alcalinoterreux

- Matière organique fortement liée aux éléments minéraux

- S

- pH > 6,8.

Exemple : - Rendzines

- Sols brun calcaires

- Sols brun calciques

- Sols brun gypseux.

6. Classe des sols isohumiques :

- Profil de type A (B) C et parfois ABC

- Distribution homogène de la matire organique dans tout le profil.

Exemple : - Les brunizems

- Les chernozems

- Sols bruns isohumiques

- Sol brun sub-arides

- Les sols marrons

- Les sierozems.

7. Classe des sols brunifiés :

- Sol de type A (B) C ou ABC

Exemple : - Sols gris forestiers

- Sols bruns.

8. Classe des sols podzolisés :

- Sont caractérisé par l'horizon A2 ( E ).

- Humus de type moder

- Altération poussée des silicates.

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Exemple : -Les podzols.

9. Classe des sols à sesquioxydes de fer (ou de manganèse) :

- Sols à profils ABC ou A (B) C

- Individualisation des sesquioxydes de fer (ou de Mg) d'où la coloration rouge, ocre,
rouille, noire.

Exemple : - Les sols ferrugineux tropicaux

- Les sols fersiallitiques (algérie).

1O. Classe des sols ferrallitiques :

- Se développement dans les régions intertropicales

- Altération complète des minéraux primaires

- Profil de type ABC ou A 5B) C trés épais.

Exemple : - Sols ferrallitiques.

11. Classe des sols hydromorphes :

- Sont surtout caractérisés par l'excès d'eau.

Exemple : - Les sols hydromorphes.

12. Classe des sols sodiques :

- Leur évolution est dominée par la présence de sels solubles (chlorures, sulfates,
carbonates et bicarbonates de sodium ou de magnésium).

- Le profil est de type A (B) C ou ABC

- CE > 7 mmhos

- Na > 1O %

CEC

Exemple : - Les sols salés.

INTRODUCTION A " SOIL TAXONOMY "

La reconnaissance des sols dans " Soil Taxonomy " est basée sur :

- Horizons diagnostiques de surface : Epipédon.

- Horizon diagnostiques de profondeur.

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- Autres caractéristiques diagnostiques.

Les épipédons : Horizons diagnostiques de surface :

7 horizons diagnostiques sont formés à la surface des sols :

on les appelle EPIPEDON.

Caractéristiques : - Structure pétrographique est détruite.

- Noircis par la matière organique ou ont été éluviés.

" Soil Taxonomy " reconnait 7 épipédons :

- Anthropic épipédon

- Histic épipédon

- Mélanic épipédon

- Mollic épipédon

- Ochric épipédon

- Plaggen épipédon

- Umbric épipédon.

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