Facteurs Ecologique Finaal

Les facteurs
écologiques
Élaboré par :
- Jdaini Rajae
- Naimi Wafae
- Bouizaguen Maryem
Les facteurs écologiques
les facteurs écologiques sont les éléments d’un milieu qui ont des
impacts sur les populations animales et végétales
Les
Les
facteurs
Les facteurs facteur
s
biotiques écologiques abiotiq
ues
Facteurs climatiques
 Le climat est l'ensemble des conditions atmosphériques et

météorologiques propres à une région du globe.
-quel sont le paramètres atmosphériques qui déterminent le climat d'une région?

-Comment peut-on mesuré ces paramètres?
Les facteurs climatiques
La température :représente un facteur limitant important car elle
contrôle l'ensemble Des phénomènes métaboliques et conditionne de ce
fait la répartition de la totalité des espèces
La lumière: Son intensité conditionne l'activité

photosynthétique ; plantes héliophytes/sciaphytes
Animaux nocturnes lucifuges / espèces diurnes luciphiles.
Les précipitations: Elles se font sous forme de pluie, de

neiges ou de grêles ; il y’a des espèces aquatiques /hygrophiles
/mésophiles /xérophiles
L’hygrométrie :caractérise l'humidité de l'air, à savoir la

quantité d'eau sous forme gazeuse présente dans l'air humide
ombrophiles les espèces qui recherchent des milieux très
humides.
Le vent :II à une forte influence sur l'évaporation de l’eau,

notamment du sol, Il exerce aussi une action mécanique : érosion,
transport , action sur la croissance des plantes
Outils de mesure de climat
Le thermomètre
L’unité de mesure de la température est le degré Celsius (°C), et l’unité
internationale est le degré Kelvin (°K)
 On mesure la température maximale M en cours d’après-midi.
 On mesure la température minimale m vers le lever des jours.
La moyenne mensuelle ou annuelle de la température T est calculée ainsi :
T = (M+m) /2
 (M-m) est l’amplitude thermique.
Hygromètre
il sert à mesurer l’humidité de l’air, c'est-à-dire, la quantité d’eau sous forme de
vapeur, contenue dans un mètre cube d’air (g/m3). C’est l’humidité absolue (Ha).
L'humidité relative (Hr)
H1 = La masse de la vapeur d’eau dans un temps t.
H2 = La masse de la vapeur d’eau dans l’air en
saturation
L’héliographe
est un instrument qui permet de mesurer la durée de l'ensoleillement sur un lieu
donné, dans une journée.
Pluviomètre
il sert à collecter la quantité de pluie précipitée en un lieu donné pendant une journée
(24h). L’unité pluviométrique est le mm, ce qui représente les précipitations d’un litre
de pluie sur une surface d’un mètre carré (1mm=1l/m2).
Anémomètre
il sert à mesurer la vitesse du vent. Les unités de mesure sont : le Km/h, le
m/s
Luxmètre
Il sert à mesurer l’intensité de la lumière. L’unité de mesure est le lux
(symbole lx). Il caractérise le flux lumineux reçu par unité de surface.
Comment pouvons-nous représenter les données climatiques

obtenues ?
Les synthèses bioclimatiques
Le quotient
Diagramme
L’indice d’aridité pluviométrique ou
ombrothermique de
de De Martonne indice climatique
Gaussen
d’Emerger
Diagramme ombrothermique de Gaussen
Le diagramme ombrothermique est un type particulier de diagramme climatique représentant les

variations mensuelles sur une année des températures et des précipitations selon des gradations
standardisées, sachant que pour l’échelle « P= 2T
Ces diagrammes permettent de comparer facilement les climats de différents endroits
 Activité : Etudes des précipitations des zones de cédraies
 Calculer les précipitations annuelles pour chaque station (IFRANE et TANGER)? Conclure
Le Pa ifrane > Pa Tanger

•Sachant que Pa Ain Kehla l’une des stations du cèdre du grand Atlas oriental, ne dépasse pas 750 mm . L’absence
du cèdre à Tanger est donc due à un autre facteur climatique, qui peut être la température.
 Donner la valeur de la moyenne mensuelle de température pour le mois Juillet
IFRANE (M= 30.6°c pour le mois juillet / m= 11.8°c) donc : Moyenne mensuelle de température :
T=(M+m)/2 = (30.6 + 11.8°c)/2 = 21.2°c
 Calculer la température annuelle T
Température annuelle : pour IFRANE T’=M’+m’/2 = 30.6+0.1/2 = 15.3°c

Pour Tanger : T’=M’+m’/2 = 26.8+9.6/2 = 18°c
 Réaliser le diagramme ombrothermique pour IFRANE et TANGER
 interpréter pourquoi le cèdre existe seulement dans la région d’Ifrane ?

D’après les diagrammes on remarque que les précipitations annuelles pour les deux stations IFRANE
et TANGER sont élevées (1104.4 et 751.5 mm) et dépassent la valeur nécessaire pour l’existence de
cèdre, alors qu’il est absent à Tanger !
On observe sur le diagramme ombrothermique que la période de sécheresse à Ifrane est courte sur
trois mois (moitié du juin vers la moitié de septembre) alors que à Tanger il dure de 4.5 jusqu’à 5
mois.
L’absence de cèdre à Tanger revient à la période de sécheresse qui est longue.
L’indice d’aridité de De Martonne
II est noté I, cet indice permet de déterminer le degré d'aridité d'une région.
Pour le calculer, on utilise la formule : I = P/(T+10)
Où P désigne les précipitations totales annuelles et T la température moyenne annuelle ;
et pour un mois : I=12p/t+10
où p désigne les précipitations totales mensuelles et t la température moyenne mensuelles.
Exemples :
 I=0 à 5 (hyper aride)
 I=5 à 10 (Régions arides)
 I=10 à 20 (régions semi-arides)
 I=20 à 30 (régions semi-humides)
 I>30 (régions humides)
Le quotient pluviométrique ou indice climatique d’Emberger
Le quotient pluviométrique ou indice climatique d’Emberger sert a déterminé l’étage climatique d’un
endroit donné a partir de climagramme d’Emberger
climagramme d’Emberger est un diagramme sert a définir les différents types de climats
méditerranéens (depuis l’étage saharien à l’étage humide)
Q : quotient pluviométrique d’Emberger

- Pa : moyenne des précipitations annuelles (mm).
- M’: moyenne des températures maximales du moi le plus chaud
(°K)
- m': moyenne des températures minimales du moi le plus froid (°K)
Le quotient pluviométrique a permis à Emberger de proposer une classification des climats

méditerranéens en étages appelées étages bioclimatiques : étage humide/étage subhumide/étage semi-
aride/étage aride/ étage saharien
chaque bioclimat est subdivisée en 4 variantes ou sous-étages
thermiques.
• -3<m< 0 : Hiver froid : gelée fréquente de longue durée
• 0<m<3 : Hiver frais : gelée rare de courte durée
• 3<m<7 : Hiver tempéré : pas de gelée
• m>7: Hiver chaud : jamais de gelée
 Climagramme d’Emberger
 Activité
En se basant sur les données climatiques suivantes, et sur le climagramme d’Emberger, déterminer l’étage
bioclimatique de Ifrane et d’Errachidia.
 Solution :
Pour déterminer l’étage bioclimatique de Ifrane et d’Errachidia Q =Pa x 1000/[[(M + m)/2]. (M − m)]
, on calcule le quotient pluviothermique de chaque ville , et =1055 x 1000/[(303.6 + 273.1 )(303.6 − 273.1)/2]= 120
on détermine l’étage bioclimatique de - Pour Errachidia :
M = 273 + 40.1 = 313.1 °K
chaque ville sur le climagramme d’Emberger : m = 273 + 2.4= 275.4 °K
- Pour Ifrane : Q =Pa x 1000/[[(M + m)/2].(M − m)]
M = 273 + 30.6 = 303.6 °K =112.5 x 1000/[(313.6 + 275.4 )(313.6 − 275.4)/.2]= 10.14
m = 273 + 0.1 = 273.1 °K

Ifrane appartient à l’étage bioclimatique humide à hiver frais

Errachidia appartient à l’étage bioclimatique saharien à hiver frais
 Climagramme d’Emberger
Les facteurs
climatiques
Les facteurs
climatiques
Les facteurs climatiques à l’échelle nationale
a. Variation de précipitations à l’échelle du Maroc :
Activité 1
Tableau1 : variations de la moyenne des précipitations annuelles (Pa) le long du littoral atlantique.
 Le tableau montre la variation des moyennes de précipitations annuelles le long du littoral, on remarque que les
précipitations diminuent tout en passant du nord vers le sud même si les valeurs d’altitude soient équivalentes.
Conclusion1 : le facteur responsable de changement des précipitations est la position de la station par rapport à
la ligne de latitude
Les facteurs
climatiques
Activité 2
Tableau 2 : variation de la moyenne des précipitations annuelles (Pa) selon l’océanité.

 Le tableau 2 montre la variation des précipitations dans des stations se situent sur le même axe de latitude
 On observe que les précipitations diminuent tout en passant du l’ouest vers l’est sur la même latitude
Conclusion 2: on conclut que le rapprochement ou l’éloignement de l’océan influence sur la quantité des
précipitations, plus on s’éloigne de l’océan plus les précipitations diminuent
Les facteurs
climatiques
Activité 3
Figure : Variation des moyennes de précipitations annuelles en fonction de l’altitude

 En passant du Rabat vers Midelt, on observe que l’altitude augmente, en parallèle les précipitations augmentent.
Conclusion3 : Plus la hauteur est élevée plus les précipitations augmentent.
Les facteurs
climatiques
Bilan:
Les précipitations à l'échelle nationale varient selon plusieurs facteurs comme :
 l'altitude (la topographie)
 l'éloignement de la mer (l'océanité ou la continentalité)
 la position de latitude.
• A partir des précipitations annuelles, on peut diviser le Maroc en 3 domaines

climatiques :
- climat humide : 700 mm ≤ Pa < 2000 mm
- climat aride : 100 mm ≤ Pa < 700 mm
- climat désertique : Pa < 100 mm
Les facteurs
climatiques
Les facteurs
climatiques
b. Variation des températures à l’échelle du Maroc :
On remarque que la valeur maximale des températures mensuelles M’ se réalise pendant la

période de sécheresse (les mois juillet et aout) pour toutes les stations du Maroc, c’est une
caractéristique du climat méditerranéen. Les valeurs de température minimale m’ sont toujours
inférieures à 10°c pendant le mois le plus froid. Selon les valeurs de m’ , on distingue 4
domaines climatiques :
 Domaine à hiver très froid : m < 0°
 Domaine à hiver froid : 0° ≤ m ≤ 3°
 Domaine à hiver tempéré : 3° < m ≤ 7°
 Domaine à hiver chaud : m > 7°
Les étages de végétation au Maroc
Forêts
Zones végétation Matorrals

humides
au Maroc
Steppes
a. Les forêts
 C’est une formation végétale constituée d’arbres de plus de 5 à 7 m de hauteur
 Les écosystèmes forestiers au Maroc sont situés en majeure partie dans les étages semi-aride, subhumide et
humide, ils couvrent une surface de 5.719.000 ha.
d’essences feuillues (Angiospermes)

• EX: Argania spinosa, Quercus pyrenaica, Quercus
 Constitués de faginea
d’essences résineuses (Gymnospermes)

• EX: Abies maroccana, Pinus pinaster, Cedrus atlantica
 Distribution des Forets au Maroc
b. Les Matorrals
- Matorral (terme d’origine espagnol) considérée comme forme typique de la

végétation Méditerranéenne, expliqué comme résultante de la régression de
formations forestières suite à différentes perturbations, parfois il peut être
climacique.
- Les Matorrals, se trouvent dans toutes les zones forestières dégradées des
plaines et basses montagnes à bioclimat semi-aride et subhumide à hivers frais,
tempéré et chaud
c. Steppes
-Formations végétales climaciques très clairsemés et très irrégulières

-C’est un écosystème ou s’intensifient le déficit hydrique et devient une contrainte permanente sous
un bioclimat aride, soit aride trop froid (bioclimat de haute montagne) ou aride chaud
-Au Maroc Il s'agit notamment des steppes arides de l'oriental et des zones méridionales, et des
steppes froides des hautes montagnes
steppes à Stipa tenacissima (Alfa)
Occupent d'immenses étendues du Maroc oriental aride et recouvrent une superficie estimée à
plus de 2.000.000ha.
steppes à Artemisia herba alba (armoise)
occupent les plateaux du Maroc oriental, d’autres formations s’observent dans l’atlas
constituent
d. Zones humides
Les zones humides comprennent une grande diversité d’habitats : marais, tourbières, plaines
d’inondation, cours d’eau et lacs, zones côtières telles que les marais salés, les mangroves et les lits
de zostères, mais aussi récifs coralliens
-Les zones humides du Maroc offrent une biodiversité remarquable, ils abritent des cortèges
floristiques et faunistiques
Les
végétaux
Rôle des
facteurs
climatiques
dans la
répartition
des êtres
Réactions des vivants
êtres vivants
aux Les
changements animaux
des conditions
climatiques
quel est Rôle des facteurs climatiques dans la
répartition des végétaux ?
Rôle des facteurs climatiques dans la répartition des végétaux
a. Répartition des végétaux sur les versants des montagnes

Le document suivant représente la répartition horizontale des végétaux sur deux versants de deux montagnes avec le
même sol :
Rôle des facteurs climatiques dans la répartition des végétaux Les facteurs climatiques
a. Répartition des végétaux sur les versants des montagnes
 La description de la répartition des végétations dans le vallée

•Sur le versant sud, on trouve du haut en bas les plantes suivantes : les plantes en coussinet (entre 2000 et
2300m), les buissons (entre 1800 et 2100m) et le cèdre (entre 1550 et 1800m).
•Sur le versant nord : on trouve de haut en bas les plantes suivantes : le genévrier (entre 2000 et 2200), et
chêne vert (entre 1600 et 2000).
•puisque les deux versants ont le même sol , les différences observées seraient dues à des variations
climatiques entre les deux versants .
Conclusion
 Le cèdre se localise en bas du versant sud (Exposé au nord) qui est moins ensoleillé (15000 Lux) et
disparait en haut car la température est très faible. Alors dans le versant nord on note la présence de
chêne vert à la place du cèdre, et cela est dû à l’ensoleillement très élevé qui provoque l’évaporation des
eaux superficielles utilisées par le cèdre.
 sur le versant exposé au nord on passe d’un climat froid en aval à un climat hyper froid en amant
 sur le versant exposé au sud on passe d’un climat froid en aval à un climat très froid en amant
 le versant exposé au sud est chaud que le versant exposé au nord ces variations climatiques entre les
deux versants sont dues :
 - au facteur de la topographie / plus l’altitude augmente plus la température diminue .
 - au facteur de l’exposition au soleil : le versant exposé au sud est plus ensoleillé que le versant
exposé au nord, donc plus chaud .
b. Arganier
 L'arganier se retrouve dans le Maroc à Souss sur le territoire des préfectures et provinces d'Agadir-Ida Outanane,
d'Inezgane-Aït Melloul, de Chtouka Aït Baha, de Taroudant, de Tiznit, à Essaouira, l'oued Tensift, l'oued Grou, la Basse-
Moulouya dans les monts Beni-Snassen dans le Rif oriental au nord du pays et en lisière du Sahara, dans le Draa
 L'arganier se trouve dans des zones où la pluviométrie est très variable
 Il pousse depuis le niveau de la mer jusqu'aux environs de 1 500 m d'altitude
 l'actuelle arganeraie concerne plusieurs unités et étages bioclimatiques zones semi-arides /zones sub-humides /zones
tempérées
les arbres de l’arganier

c. Armoise “ Artemisia vulgaris”
une espèce de plantes herbacées vivaces Commune dans les régions tempérées
arbres de l’armoise
d. Alfa « Stipa tenacissima »
Stipa tenacissima , l'alfa, est une espèce originaire de l'ouest du bassin méditerranéen. C'est une plante herbacée vivace
qui pousse dans des régions arides.
alfa Stipa tenacissima

d. Alfa « Stipa tenacissima »
la répartition géographique d’alfa Stipa tenacissima

e. Le Chêne-liège (Quercus suber L.)

Le Chêne-liège (Quercus suber L.) est Originaire du sud-ouest de l'Europe et du nord-ouest de l'Afrique, le chêne-liège a
été naturalisé dans les régions de climat méditerranéen.
généralement le chêne liège, Quercus suber, un arbre persistant adapté aux climats doux et aux étés secs.
Maâmora est la plus grande forêt de chêne-liège du Maroc (130 000 ha).
Le Chêne-liège (Quercus suber L.)

e. Le Chêne-liège (Quercus suber L.)
la répartition géographique du Chêne-liège

Rôle des facteurs climatiques dans la répartition des animaux
a. Influence de la température :
a. Influence de la température :
 Les fourmis survivent dans une température de 10°C à 42°C , cet intervalle de température de survie est
appelé domaine de tolérance les fourmis ne peuvent survivre à 10 °C et à 47°C , ces deux valeurs sont
appelées successivement température létale minimale et température létale maximale .à 27°C le nombre de
fourmis est maximal , on qualifie 27°C de température optimale .
 La température influence la répartition des Fourmies car ces derniers ne peuvent pas survivre qu’entre 10 et
44 °C.
b. Influence de la température et l’humidité :
Le tableau suivant montre les conditions de vie de la coccinelle qu’on voulait intégrer dans la région de Midelt pour
exterminer un insecte nuisible (la cochenille) qui se nourrit des fruits des pommiers et des orangers.
Le tableau suivant présente les données relatives à la station de Midelt et Tanger :

1)A partir des données du tableau 1 et 2, tracer le climatogramme de Midelt et Tanger, puis l’écoclimatogramme de la
coccinelle.
2)D’après les résultats obtenus peut-on introduire la coccinelle dans la région de Midelt et Tanger ? Justifier votre réponse.
 Réponses
1)Traçons le climatogramme de Midelt et Tanger, et l’écoclimatogramme.
2) D’après le diagramme réalisé, la coccinelle peut survivre et se reproduire dans la région de Tanger, et elle ne peut pas
survivre dans la région de Midelt, car elle ne peut pas supporter la température basse des mois de novembre jusqu’au mars,
ni l’humidité faible des mois de juillet, aout et septembre.
Donc la réalisation du diagramme climatogramme d’une région donnée, puis

l’écoclimatogramme d’un être vivant pourra nous informer sur les possibilités
que possède l’être vivant pour supporter la vie dans une telle région, dans le but
de l’introduire dans un nouvel écosystème.
Réactions des êtres vivants aux changements des conditions climatiques
Grace à leur déplacement les animaux cherchent les conditions climatiques optimales ou tolérables pour s’installer dans un
milieu, quand ces conditions deviennent intolérables pendant certaines périodes de l’année, les animaux présentent des
comportements divers:
 migration collective
 hibernation
Pour les végétaux fixés à leurs milieux, ils passent la mauvaise saison sous
forme:
 - De graines contenant un embryon qui mène une vie ralentie dans
l’attente de l’amélioration des conditions climatiques , une fois favorable
, les graines germent et donnent de nouvelles plantes .
 De tubercules qui restent dans le sol, et germent quand les conditions
 climatiques redeviennent favorables
Importance de maitrise des facteurs climatiques dans le domaine agricole
Toute plante a des exigences et des besoins climatiques vis-à-vis du milieu au sein duquel elle pousse:
- besoins en rayonnement solaire.
- besoins thermiques.
- besoins en eau.
Exercice :
Pour améliorer la production agricole, il faut contrôler les facteurs climatiques limitant selon les exigences
des plantes par des méthodes spécifiques :
La serriculture : est la pratique de plantation des plantes dans des serres afin de réunir des conditions
climatiques optimales pour leur croissance (la portion de C02 / Intensité de lumière / humidité).
LES FACTEURS ÉDAPHIQUE
Le sol :
Les constituants du sol :
Restes des animaux et végétaux

Dans une éprouvette
graduée contenant de
Eaux trouble
l’eau on ajoute un
Argiles échantillon de sol, on
Sables fins agite quelques instants
Sables grossiers
Graviers puis on laisse décanter
Résultats attendus
Les composants du sol se déposent alors au

fond de l’éprouvette en fonction de leur densité
Les matériaux mise en évidence sont Caillaux,
gravier, sable, limons, argile, les racines et les
branches flottant eu surface et forme le litière
Les caractéristiques du sol:
1. Les caractéristiques physiques du sol:
La texture du sol:
iti on
éf in
D La texture d'un sol est la répartition granulométrique de ses
constituants.
Sol Gravier
Donc la texture du sol se défini par les proportions relatives en
argile, limon et le sable obtenu dans l’analyse granulométrique du
sol. On détermine la texture du sol par le diagramme
triangulaire de la texture du sol
Pourcentage
Sable 32
Limon 38
Argile 30
A partir du triangle des textures :

1. Porter les pourcentages des particules
(Sable, Limon et L argile)sur le triangle.
2. Tracer pour chaque particule une droite
parallèle à l’un des axes du triangle
3. L’intersection des trois se situera dans
l’une des aires des textures
Pourcentage
Sable 32
Limon 38
Argile 30
La structure du sol
iti on
éf in
D La structure du sol est la façon dont les particules de sable, de limon et
d’argile sont disposées les unes par rapport aux autres.
Structure glomérulaire
Structure particulaire Structure compacte

Structure particulaire Structure glomérulaire Structure compacte
Il n’y a pas d’argile, Les petits agrégats Les éléments fins

les éléments fins ne d’argiles maintiennent sont liés par l’argile.
les éléments fins. Le sol
sont donc pas liés reste aéré grâce aux
entre eux espaces lacunaires.
La structure la plus favorable au développement des êtres vivants est la

structure grumeleuse par ce qu’elle présente plusieurs avantages:
 Une meilleure rétention de l’eau et des éléments nutritifs.
 Une bonne aération et un bon développement du système racinaire des
végétaux.
La perméabilité et la capacité de rétention d’eau:
Résultats :
iti on
éf in
D
 La perméabilité s'exprime par la quantité d'eau qui traverse le sol par filtration.
On peut l'exprimer par la vitesse de filtration d'eau dans un temps donné en
Cm3/min : P = Vg/(t2-t1)
 La capacité de rétention d'eau est le volume d'eau retenu par le sol après filtration (drainage d'eau par la
gravité) : Vr =V-Vg
 Pour le sol sableux, les grains sont
relativement grossiers et de structure
particulaire, ce qui permet
l'écoulement facile de l'eau, et diminue
la capacite de rétention d'eau. Le type de sol le plus intéressant pour
 Pour le sol argileux, les grains sont les plantes est le sol argileux-humique,
très fins et de texture compacte, ce qui car sa capacité de rétention d'eau est
empêche l'écoulement de l'eau et moyenne, ce qui favorise le
augmente la capacité de rétention développement idéal des plantes
d'eau.
 Pour le sol argileux riche en humus, il
est caractérisé par une structure
grumeleuse, les grains sont très fins
formant avec l‘humus des grumeaux,
et contient de nombreuses lacunes
permettant l'écoulement de l'excès
d'eau.
La répartition de l’eau dans le sol: L’eau hygroscopique :
retenus sous forme de films
très minces autour des
particules terreuse, cette
eau n’est pas absorbable
L’eau capillaire : retenus sous par les racines des plantes.
L’eau gravitaire : circule
forme de films assez épais
librement dans la
autour des particules terreuses,
macroporosité du sol, se
cette eau est facilement
déplace essentiellement
utilisable par la plante.
vers le bas sous l’effet de
la gravité, jusqu’à
rencontrer un niveau
imperméable.
La variation de la capacité de rétention en eau du
sol et du point de flétrissements
• La réserve utile (RU) : en eau d’un

sol, exprimée en millimètre d’eau,
correspond à la quantité d’eau que le
sol peut absorber et restituer à la
plante.
• Le point de flétrissement : c’est l’état
de la plante quand la force de la
capacité de rétention en eau du sol
s’égalise avec la force de la succion
par les racines, et la plante flétrit.
• La capacité de rétention en eau : c’est
le volume d’eau retenu par le sol
après écoulement de l’eau de gravité.
o Plus la taille des grains diminue, plus la
capacité de rétention d’eau et le point
de flétrissement augmentent.
o En présence de l’humus, on constate
une amélioration de la capacité de
rétention d’eau pour les différents types
de sol.
2. Les caractéristiques chimiques du sol :
L’acidité du sol :
Manipulation:
On verse une quantité d'eau
distillée sur deux échantillons du
sol mis dans deux récipients.
Ensuite on filtre le mélange à
l'aide d'un papier filtre pour
obtenir un filtrat du sol dans
lequel on mesure l'acidité du sol à
l'aide du papier pH.
Donc les caractéristiques chimiques du sol
dépendent de sa concentration en
composants minéraux.
Le sol siliceux acide est riche en silicium
et pauvre en calcium, par contre le sol
calcaire est riche en calcium pauvre en
silicium.
On constate que le pH du sol varie
en fonction de la nature de la roche-
mère. Un granit provoquera un sol
de pH acide, à l'inverse, une roche-
mère calcaire provoquera un pH
plus élevé (basique).
Rôle du sol dans la répartition des êtres
vivants :
L’influence de la composition chimique du sol sur la répartition du chêne
liège :
le chêne-liège se
développe sur les sols de
nature siliceuse (Granite,
sable, sable + argile,
schiste). Alors qu'il ne
pousse pas dans les sols de
nature calcaire.
1. Influence de pH sur la croissance végétale :
Pour connaitre l'influence du
pH du sol sur la croissance et la
répartition végétale, on cultive
deux espèces de légumineuses
(Le lupin jaune ou lupinus
luteus qui est calcifuge, et la
féverole ou Vicia faba qui est
calcicole) dans des conditions
de pH du sol différentes. Puis
on mesure la quantité de
calcium absorbée par des
racines isolées de ces deux
espèces végétales.
Les résultats obtenus sont
représentés sur la figure ci-
contre :
Les ions K+ sont essentiels pour la croissance des
plantes, ils ont également un rôle dans l'absorption de
conclusion l'eau. Comme les ions Ca++ empêchent l'absorption du
lupin jaune pour K+, ils empêchent le développement de
la plante, ce qui explique l'absence de Lupin jaune sur un
terrain calcaire.
L’influence de la capacité de rétention d’eau du sol sur la répartition du chêne
liège :
L’influence de la composition chimique du sol sur la répartition de l’arganier :
Les caractéristiques physiologiques et écologiques de l'arganier en font

l'arbre idéal pour lutter contre l’érosion et la désertification.
Dans les régions arides et semi-arides où il pousse, l'arganier est quasiment
irremplaçable dans la conservation des sols et des pâturages et pour la lutte
contre l'érosion et la désertification. Cet arbre joue un rôle capital dans la
fertilisation des sols. L'arganier constitue ainsi le dernier rempart contre la
désertification qui affecte le sud du Maroc.
Cette plante ligneuse protège le sol par l'ombre portée de sa
cime dense dans les régions subdésertiques où l'ennemi
principal de la végétation est la sécheresse et la dessiccation
solaire. L'arganeraie assure la protection du sol contre l’érosion
éolienne et contre le ruissellement favorisant ainsi l’infiltration
des eaux de pluies qui alimentent les nappes phréatiques.
L'arganier est considéré dans les régions de l’extrême sud
comme une ceinture verte contre la désertification. De ce fait, la
destruction de cet écosystème entraînerait une désertification
accrue et une forte pauvreté dans ces régions
Le rôle des êtres vivants dans l’évolution du sol :
Pour mettre en évidence l'existence des êtres vivants dans le sol, on réalise
le montage expérimenta de Berlèse :
La technique de Berlèse
se base sur le principe
que les animaux vivant
dans le sol fuient la
lumière et la chaleur de
la lampe, et tombent
dans le flacon qui
contient de l'alcool,
permettant leurs
conservations.
Et aussi par l’activité respiratoire des êtres vivants dans le sol on
réalise la manipulation suivante :
Pour le sol frais, l'eau de chaux devient trouble

et l'eau colorée monte dans le tube ; par contre
pour le sol stérilisé on n'observe aucun
changement.
La montée de l’eau colorée est due à
l'absorption de l'oxygène existant dans ce
milieu.
Le trouble de l'eau de chaux est dû au
dégagement du dioxyde de carbone CO2
On déduit que le sol contient des micro-organismes qui respirent, le sol
est donc un milieu vivant.
On peut classer la faune du sol en 3 classes :
La microfaune Le macrofaune
La mésofaune
Mettre en évidence la microflore du sol
On prépare deux boites de pétri :

Une contenant du sol stérilisé (sol chauffé à
100°C pendant 30 mn) sur un sol humidifié
sur lequel est déposé un papier filtre (Le
papier filtre est composé de cellulose). L'autre
identique mais avec du sol non stérilisé,
humidifié, à température de 30°C.
Le résultat de l'observation microscopique des
taches et des filaments présents sur la boite de
pétri à la fin de l'expérience est donnée sur la
figure ci-contre.
Action des êtres vivants sur le sol :
Action mécanique des êtres vivants sue le sol :
L'action mécanique des animaux sur le sol.
L’action chimique des êtres vivants sur le sol
L'action chimique de la microflore sur le sol
Humification
Minéralisation
Le complexe argilo-humique :
II) les facteurs biotiques :
II) lEs fACTEURS biotiques :
 Sous le nom de facteurs biotiques en traites ici :
 Des interactions qui se manifeste entre divers
organismes peuplant un milieu détermine.
 Ces interactions sont nommées : Coaction
 Elles sont de deux types :

II) lEs fACTEURS biotiques :
Coaction
Homotypique ou Hétérotypique ou
intraspécifique interspécifique
• Lorsqu’elles se • Lorsqu’elles se
produisent entre produisent entre
individus de la individus d’espèces
même espèce. différentes.
1) - Coaction homotypique ou intraspécifique
 Coaction homotypique ou intraspécifique:
Effets de groupe Effets de masse
• Compétition intraspécifique
1) - Coaction homotypique ou intraspécifique
1-1) Les effets de groupe:

 On connait actuellement l’existence de l’effet de groupe chez de nombreuses espèces.
 Qui ne peuvent se reproduire normalement et survivre que lorsqu’elles sont:
Représentées par des population assez Nombreuses.
 La recherche de la nourriture et la lutte contre les ennemis sont:
Facilitées par la vie en commun des individus.
L’effet de groupe est considéré comme favorable à l’ensemble de la population.

Il augmente la vitesse de croissance et la fécondation.
1-1) Les effets de groupe:
Chez les
D’insectes vertèbres:
Abeilles Oiseaux
Fourmis Eléphants
Par exemple: Les loups peuvent tuer des proies de grande taille quand ils sont: bandes
Alors qu’ ils sont incapables quand ils sont isolés.
1-2) Les effets de masse :
1-2) Les effets de masse :

 A l’inverse de l’effet de groupe, l’effet de masse se produit quand le milieu souvent surpeuplé,
provoque une compétition néfastes pour l’individus.
 Les effets néfastes de ces compétition ont des conséquences sur:
 Le métabolisme et la physiologie des individus.
L’effet de masse se traduisent par des perturbations comme:

La diminution de la fécondation.
La baisse de la natalité.
L’augmentation de la mortalité.
1- 3) Compétition intraspécifique:
 Une compétition intraspécifique est une concurrence au sein d’une même population pour la
même ressource.
 La compétition pour la même ressource provient du fait que:
La ressource est limitée ou les compétiteurs infèrent pour obtenir la ressource
La compétition se traduit toujours par des effets négatifs sur la population
Exemple : Une compétition intraspécifique d’une même population pour la même ressource.
.
1-2) Les effets de masse :
 Les facteurs dépendant de la densité :l’ effet de groupe et l’effet de masse

 L’effet de groupe: c’est un effet bénéfique liée à La densité.
 L’effet de masse: c’est un effet néfaste sur la population.
2 ) - Coaction hétérotypique ou interspécifique:
•1 •2
•3
Neutralisme Symbiose Mutailisme

• 4
• 5 •6
Commensalisme
Amensalisme Cannibalise
•7 • 6
Prédation
Parasitisme
2 ) - Coaction hétérotypique ou interspécifique:
Espèce A Espèce B
Neutralisme 0 0
Symbiose (A symbiose B + +
hôte)
Mutualisme + +
Commensalisme (A + 0
commensale de B)
Amensalisme 0 -
Parasitisme (A parasite B + -
hôte)
Prédation (A prédateur B + -
proie)
Cannibalisme + -
Compétition - -
III) Notion de facteur limitant, notion de valence écologique
d’une espèce.
1) Loi du minimum:

 La loi du minimum est une loi fondamentale d’écologie végétale de Justus von Liebig depuis
1940. La croissance des végétaux est limitée par l’élément dont la concentration est inférieure à
une valeur minimum en dessous de laquelle les synthèses organiques ne peuvent plus s’effectuer.
2) Facteur limitant:
 Un facteur limitant est un facteur écologique dont l’absence ou la faible intensité, mais aussi
l’excès , empêche l’un croissance ou le développent d’un organisme de la population. Un facteur
de limitation limite la croissance ou le développement d’un organisme , de la population , ou
d’un processus.
3) Notion de facteur limitant:
Valence écologique:
 La valence écologique d’une espèce représente sa capacité à supporter des variations plus ou
moins grandes d’un facteur écologique.
 Les espèces Euryèces ,sont capables de supporter de grande variations des facteurs
écologiques , elles ont une grande valence écologique
 Les espèces Sténosées,.ne supportent que de faibles variations des facteurs écologiques, elles
ont une faible valence écologique

Adaptation
Adaptation Apparition des

. adaptation
Adaptation morphologique,
Adaptation physiologiques
ou métabolique

Facteurs Ecologique Finaal

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