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1. Introduction
Les individus (de différentes espèces ou non) qui vivent dans la même communauté ne sont
pas isolés les uns des autres. Ainsi, ils entrent en relation et cela peut leur apporter certains
avantages, mais aussi certains inconvénients. Plusieurs types de relations peuvent s'établir
entre les individus d'une même espèce (relations intraspécifiques) ou entre des individus
d'espèces différentes (relations interspécifiques).
Niche écologique : en écologie, une niche écologique est une place occupée par une espèce
dans un écosystème. Le terme concerne aussi bien l'habitat de cette espèce que le rôle
qu'elle joue sur le plan trophique, sur le régime alimentaire. Elle distingue également
l'ensemble des facteurs constituant le milieu qui permettent à une espèce de vivre dans un
biotope, s'y nourrir, survivre, se reproduire et ainsi assurer le maintien de l'espèce dans le
biotope.
La description d'une telle niche se fait sur la base de deux types de paramètres :
Niche fondamentale : elle réunit tous les composants et toutes les conditions
environnementales nécessaires à l'existence d'un organisme
Niche réalisée ou réelle : elle correspond à la niche réellement occupée par une
espèce sur un territoire donné, elle est équivalente à la niche fondamentale ou plus
petite, car elle est contrainte par d'autres organismes (compétition).
2. Relations intraspécifiques
2.1. Effet de groupe
On parle d’effet de groupe lorsque des modifications ont lieu chez des animaux de la même
espèce, quand ils sont regroupés en deux ou plus de deux individus. L’effet de groupe est
connu chez de nombreuses espèces d’insectes ou de vertébrés, qui ne peuvent se
reproduire normalement et survivre que lorsqu’elles sont représentées par des populations
assez nombreuses.
Exemple :
Dans une étude publiée en 2012, la relation entre le nombre d'individus d'une
meute de Loup et le succès de prédation a été étudiée. D'après celle-ci, cette
relation n'est pas linéaire et met en évidence l'effet de groupe et un effet de
masse partiel (car celui-ci n'a pas forcément de conséquence sur la fécondité
ou la survie).
Chez les végétaux, la compétition intraspécifique, liée aux fortes densités se fait surtout
pour l’eau et la lumière. Elle a pour conséquence une diminution du nombre de graines
formées et/ou une mortalité importante qui réduit fortement les effectifs.
3. Relations interspécifiques
3.1. Le neutralisme
On parle de neutralisme lorsque deux espèces sont indépendantes : elles cohabitent sans
avoir aucune influence l’une sur l’autre.
3.2. Le mutualisme
Le mutualisme est une interaction interspécifique apportant aux deux espèces concernées
un avantage dans leur coopération. Celui-ci pouvant être la protection contre les ennemis, la
dispersion, la pollinisation, l’apport de nutriments, etc. Cette interaction est facultative mais
les deux espèces y tirent un avantage certain pour leur survie.
Exemple :
3.4. La symbiose
La symbiose est une forme de mutualisme obligatoire et indispensable entre deux espèces.
Dans cette association, chaque espèce ne peut survivre, croitre et se développer qu’en
présence de l’autre.
Exemple :
3.6. Le parasitisme
Le parasite est un organisme qui ne mène pas une vie libre : il est au moins, à un stade de
son développement, lié à la surface (ectoparasite) ou à l’intérieur (endoparasite) de son
hôte. Le parasite doit s'adapter pour rencontrer l'hôte et survivre au détriment de ce dernier.
Exemple :
3.8. La compétition
La compétition interspécifique peut être définie comme étant la recherche active, par les
membres de deux ou plusieurs espèces, d’une même ressource du milieu (nourriture, abri,
lieu de ponte, etc.). Dans la compétition interspécifique, chaque espèce agit
défavorablement sur l’autre. La compétition est d’autant plus grande entre deux espèces
qu’elles sont plus voisines. Cependant, deux espèces ayant exactement les mêmes besoins
ne peuvent cohabiter, l’une d’elle étant forcément éliminée au bout d’un certain temps.
Exemple :