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Le climat joue un rôle fondamental dans la distribution et la vie des êtres vivants, il
dépend de nombreux facteurs tel que : la température, les précipitations, l’humidité,
l’évaporation, le vent, la lumière et la pression atmosphérique.
Elle a un rôle important sur les plantes verte ou les végétaux chlorophylliens, elle permet
d’assurer leur autotrophie. La photosynthèse se déroule en effet sous l’action de la
lumière avec comme équation générale
Photons (lumière)
6CO2+12H2O → C6H12O6+6H2O+6O2
Chlorophylle
a- Suivant leur exigence en lumière, les végétaux sont classés en :
-Plantes héliophile ce sont des plantes de pleine lumière, leur croissance est
maximale sous de forts éclairements.
- Plantes sciaphiles ce sont des plantes d’ombre comme les plantes de sous bois
ou de la strate herbacées d’une forêt tel que la fougère.
- Plantes photomésophilesce sont des plantes intermédiaires, ces plantes peuvent
vivre quelque soit l’intensité lumineuses, on peut les rencontrer dans le sous bois (ombre)
ou exposées au soleil. Ex. le lierre rencontré en forêt et sur un tronc d’arbre (ombre) ou
sur les façades des maisons exposé à la lumière.
-Il existe une relation entre la résistance d’un organe végétal au froid et son degré
de déshydratation comme les graines, les bulbes, tubercules etc. dans ce cas il n’y a pas
gel des composés cellulaires.
-les espèces végétales réduisent leur période végétale en perdant les feuilles ou en
disparaissant presque complètement en hiver (il n’y a que la graine ou le bulbe qui reste
dans le sol)
- les feuilles peuvent être épaisses d’une épaisse cuticule pour réduire
l’évapotranspiration
- l’hibernation des espèces animales (reptiles) en hiver
- présence de couches de graisse sous cutanée de certains mammifères pour se protéger
conte le froids.
- chez les animaux des pays froids, les pattes, la queue, les oreilles et le nez sont de petite
taille afin de perdre le minimum de chaleur et réduire le contact avec le froid.
- L’étage subalpin c’est le dernier étage contenant encore des arbres, de 1600
m à 2300 m en versant Nord et de 1900 m à 2200m en versant sud. Les
espèces sont le Mélèze, Pin à crochet.
- L’étage alpin : entre 2200 m à 2900 m au sud et 2300m à 2700m Nord, on
retrouve une végétation de pelouse (strate herbacée) et des lichens.
- L’étage nival : c’est l’étage des neiges et des glaces, l’absence d’eau et le
froid empêchent le développement de toute végétation au dessus de 2700m
(Nord) et 2900 m (Sud).
1-1-3 Action de l’humidité (eau) : l’eau est le constituant essentiel de la
matière vivante, les organismes vivants sont classés en fonction de leur
besoin en eau en :
–lesorganismes aquatiques ou hydrophiles : ce sont toutes les
espèces qui vivent dans l’eau.
–les organismes hygrophiles : ils vivent dans des milieux très humide
Ex. au voisinage des cours d’eau tel que les amphibiens adultes, les
escargots
– les organismes mésophiles : ils ont un besoin modéré (moyen) en
humidité, ils supportent les alternances des saisons sèches et des
saisons humides.
–les organismes xérophiles : ils vivent dans des milieux secs, il n y’a
pas d’humidité dans l’air et dans le sol, ce sont les espèces du désert ou
du sahara.
Q2 : le quotient pluviométrique.
P : moyenne des précipitations annuelles exprimées en millimètres.
M : moyenne des maximums thermiques du mois le plus chaud, exprimés en degrés
Kelvin.
m : moyenne des minimums thermiques du mois le plus froid, exprimée en degrés
Kelvin.
→Plus la valeur de Q2 est élevée plus le climat est humide donc les précipitations sont
importantes.
→ A partir des valeurs du Q2Emberger a classé le climat méditerranéen en :
- <
Climat saharien : Q2 10
- Climat aride : 40 <Q2<70
- Climat semi-aride : 40<Q2< 70
- Climat sub-humide : 70<Q2<100
- Climat humide : 100<Q2<170
- Climat per-humide : Q2>170
→A partir des valeurs de m du mois le plus froid, on distingue les variantes climatiques
suivantes :
- m< 3 : froide
- 3 <m< 5 : frais
- 5 < m < 7 : doux
- m>7 : chaud
P
I=
T + 10
1-2-1-2- la structure :
- Structure particulaire : les colloïdes du sol sont dispersés et les grains sont
isolés quelque soit leur taille (sable). (Les colloïdes sont les particules les plus fines)
2-1-Compétition
a-Compétition intra spécifique : c’est une interaction entre deux individus de la
même espèce, qui cherchent et exploitent la même ressource qui est présente dans le
milieu en quantité limitée.
Les ressources recherchées sont : la nourriture, un abri, un site de reproduction.
Chez les animaux, la compétition pour l’alimentation oblige l’espèce à se grouper
en plusieurs populations et s’installer dans des habitats différents ce qui permet à l’espèce
de se disperser.
b-La compétition inter spécifique :
La compétition est importante entre deux espèces voisines, deux espèces qui ont
les mêmes besoins ne peuvent pas cohabiter, l’une sera éliminée au bout de quelques
temps, c’est le principe de l’exclusion compétitive. Les espèces qui cohabitent possèdent
des mécanismes qui leur permettent de réduire ou d’éviter la compétition, elles ont
développées des mécanismes d’isolement écologique.
2-2-La prédation :
a-Définition : elle peut être définit comme la consommation de tout ou une partie
d’un individu qui est la proie par un autre individu qui est le prédateur. On distingue :
- Les vrais prédateurs : ils tuent leur proie juste après l’avoir attrapée
- Les brouteurs : ils tuent leur proie en la mangeons.
- Les parasites : ils vivent en très étroite association avec une proie individuelle
appelée l’hôte, souvent à l’intérieur des tissus en lui causant des problèmes.
Pour obtenir de la nourriture, un prédateur doit d’abord chercher ses proies et
ensuite les manipuler (attraper, préparer et manger).
- La valeur énergétique, la proie doit donner l’énergie nécessaire mais elle est
toujours de taille plus petite que le prédateur.
- Le temps de manipulation : c’est le temps entre la localisation de la proie et sa
consommation par le prédateur.
b- Influence de la proie sur le prédateur
Les réponses d’un prédateur aux variations de la densité des proies est de 02
sortes :
- La réponse fonctionnelle : c’est la variation du nombre de proies
consommées par individus et par jour.
- La réponse numérique : elle représente l’augmentation du nombre de
prédateurs en fonction du nombre de proies, lorsque les proies sont abondantes la
fécondité des prédateurs augmente.
(Ex. courbe de fluctuation du lièvre polaire et de son prédateur le linx et la
courbe de l’évolution de la population des oiseaux à guano et des captures d’anchois de
1955 à 1973).
3-1-Le facteur limitant : un facteur écologique est dit limitant lorsqu’il limite la
manifestation d’un processus biologique (ex. la croissance) conditionné par plusieurs
autres facteurs.
La notion de facteur limitant s’applique aux éléments indispensables à la vie des êtres
vivants.
Un facteur écologique joue le rôle de facteur limitant lorsqu’il est absent ou réduit au
dessous d’un minimum critique ou bien s’il dépasse le niveau maximum tolérable.
Ex. le Bore est rare dans le sol, c’est un élément indispensable aux plantes lorsqu’il
est épuisé par les plantes cultivées leur croissance s’arrête même lorsque les autres
éléments sont fournis à ces plantes.
3-2-L’optimum écologique :
Ex. Les crustacées syncarides vivent dans les eaux souterraines à températures très
basses, le stade œuf est un stade très sensible, les œufs ne peuvent supporter des
températures >13°C, ces crustacées sont retenus dans les eaux froides car ils sont
éliminés des eaux à températures élevées où ils ne peuvent pas se reproduire.
- Des espèces euryècescapables de peupler des milieux différents, ce sont des espèces
à forte valence écologique comme la mouche, le pin d’Alep ou le renard- Ces espèces
ont une large distribution géographique elles sont dites des espèceseurytopes.
-Des espèces sténoècequi ne peuvent pas supporter les grandes variations des facteurs
écologiques, ce sont des espèces à faible valence écologiques et à distribution
géographique limitées elles sont dites espèces Sténotopes comme le trématomus (poisson
de l’océan glacial antarctique ne supportant qu’une eau entre -2,5 et +2 °C) et le Sapin de
Numidie, arbre forestier limité à la forêt des Babors à sétif en Algérie.