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Cette Annale de SVT couvre presque

tout le programme des SVT niveau


seconde. Il comporte :

Des résumes de cours.


Un grand nombre d’exercices

SVT et leurs corriges.

AVEC :

Résumés de cours

Exercices corrigés

Auteur :
Cheikh Bécaye Diouf
Professeur de SVT
Edition 2021

0
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS :............................................................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : NOTIONS FONDAMENTALES D’ECOLOGIE......................................................... 2
PREPARATION A LA SORTIE ECOLOGIQUE .............................................................................................. 3
EXERCICES : ..................................................................................................................................................... 4
CORRECTION ................................................................................................................................................... 6
LEÇON 1 : STRUCTURE D’UN ECOSYSTEME ............................................................................................ 7
EXERCICES ..................................................................................................................................................... 10
CORRECTION : ............................................................................................................................................... 16
LEÇON 2 : LE FONCTIONNEMENT ET L’EVOLUTION DE L’ECOSYSTEME ...................................... 23
PREMIERE PARTIE : LES FACTEURS CLIMATIQUES ET LEURS INFLUENCES ................................ 24
EXERCICES ..................................................................................................................................................... 31
CORRECTION ................................................................................................................................................. 37
DEUXIEME PARTIE : LES FACTEURS EDAPHIQUES ET LEURS INFLUENCES ................................. 42
EXERICICES .................................................................................................................................................... 48
CORRECTION : ............................................................................................................................................... 58
TROISIEME PARTIE : LES FACTEURS BIOTIQUES ET EVOLUTION DES ECOSYSTEMES ............. 64
EXERCICES ..................................................................................................................................................... 68
CORRECTION ................................................................................................................................................. 82

AVANT-PROPOS :
Cet ouvrage est destiné aux élèves de seconde L et S. c’est un outil de travail
utilisable en classe mais aussi à la maison pour les cours et autres. C’est aussi
un auxiliaire pédagogique pour les professeurs.
Il contient des résumés de leçons. Chaque résumé est suivi d’une série
d’exercices. La plupart des exercices sont corrigés.
Chers collègues, il n’y a pas de travail parfait, c’est pourquoi je serais toujours
attentif à toutes vos remarques et suggestions.

Bon usage à tous

1
PREMIERE PARTIE : NOTIONS FONDAMENTALES
D’ECOLOGIE
INTRODUCTION A L’ECOLOGIE
I°/ Définition :
Le mot « écologie » a été créé en 1866, par le biologiste allemand Ernst Haeckel, à partir de deux
mots grecs : oikos qui veut dire : maison, habitat, demeure et logos qui signifie science.
Cependant, il existe plusieurs définitions de l’écologie. Ainsi l’écologie est définit comme la
science de l’habitat, étudiant les conditions d'existence des êtres vivants et les interactions de
toute nature qui existent entre ces êtres vivants et leurs milieux.
II°/ Subdivisions ou approche de l’écologie :
- l’autoécologie (Schroter 1896) : c’est la science qui étudie les rapports d’une seule espèce avec
son milieu. Elle définit les limites de tolérances et les préférences de l’espèce étudiée vis-à-vis
des divers facteurs écologiques et examine l’action du milieu sur la morphologie, la physiologie
et l’éthologie.
- l’écologie des populations ou la dynamique des populations ou démécologie ou
démoécologie (Schwertfeger 1963) : c’est la science qui étudie les relations entre une population
d’individus d’une même espèce et son habitat.
- la synécologie (Schroter 1902) : c’est la science qui étudie les relations entre une communauté
d’individus d’espèces différentes et l’environnement ; le global des relations réciproques de
l’organisme et du milieu.
III°/ Notion de système écologique : Ecosystème
Un écosystème par (Tansey 1935) est par définition un système, c’est-à-dire un ensemble
d’éléments en interaction les uns avec les autres. C’est un système biologique formé par deux
éléments indissociables, la biocénose et le biotique.
Donc Ecosystème= Biotope + Biocénose
La biocénose (du grec bio = vie, koino = commun) est l’ensemble des organismes qui vivent
ensemble (zoocénose, phytocénose, microbiocénose, mycocénose…).
Le biotope (écotope) est le fragment de la biosphère qui fournit à la biocénose le milieu abiotique
indispensable. Il se définit également comme étant l’ensemble des facteurs écologiques abiotiques
qui caractérisent le milieu où vit une biocénose déterminée.
La biosphère est la partie de l’écorce terrestre où la vie est possible. La biosphère comprend une
partie de la lithosphère (partie solide de l’écorce terrestre), une partie de l’atmosphère (la couche
gazeuse entourant la Terre) et une partie de l’hydrosphère (partie du système terrestre constituée
d'eau). La biosphère désigne l’ensemble de ces milieux et tous les êtres vivants qui y vivent.
Exemple : une forêt constituée d’arbres, de plantes herbacées, d’animaux et d’un sol.
Ecosystème : forêt. Biocénose : phytocénose (arbres, plantes herbacées) et zoocénose (animaux) et
Biotope : sol
IV°/ Différences de concept :
► Un écologue est un spécialiste de l'écologie ;
► Un écologiste est un défenseur de la nature et des équilibres biologiques.
► Le terme « écologisme » est souvent utilisé de manière erronée pour désigner l'écologie
politique, l'environnementalisme (ou l'écologisme : mouvement ou doctrine philosophico-politique
ascientifique et inspiré de l’Ecologie) et l'écologie sociale
V°/ L’écologie, science interdisciplinaire :
Toujours en partant de la définition « large » du terme écologie, celle-ci joue un rôle important en
tant que générateur d'interactions interdisciplinaires en reliant des domaines tels que l'économie, la
sociologie, l'urbanisme, la santé individuelle et la santé publique, l'agriculture, le design,
l'éducation, la technologie, le travail, le bien-être, la production industrielle et l'organisation sociale.

2
PREPARATION A LA SORTIE ECOLOGIQUE
Les êtres vivants sont nombreux et vivent dans différents milieux. Pour mieux les connaitre, il est
nécessaire de faire des sortes écologiques.
I° / But de la sortie
La sortie écologique permet :
- d'observer les êtres vivants ans leurs milieux ;
- de connaitre les relations entre les êtres vivants ;
- déceler les relations entre les êtres vivants et leur milieu de vie ;
- recenser les espèces végétales et animales du milieu.
- de comprendre comment évolue les milieux naturels et l'effet des impacts négatifs de l'Homme sur
ces milieux
II°/ Choix du site
Pour faire un bon relevé floristique, il faut choisir un milieu homogène qui va nous donner une vraie
idée sur le site étudié.
III°/ Les outils et les appareils utilisés dans la sortie écologique.
La sortie écologique nécessite des outils et des appareils appropriés pour faire des études écologiques
sur le terrain. Le tableau suivant montre quelques outils utilisés en sortie écologique avec leurs
utilités
OUTILS UTILITES
Carte et boussole Localiser et orienter le milieu de la sortie
Thermomètre, girouette, luxmètre… Mesurer les éléments du climat
Carnet, crayon, stylo… Prendre note et réaliser des dessins
Appareil photo, jumelle Prendre des photos et observer les animaux…
Cordes, piquets, marteau Délimiter l’espace d’inventaire
Décamètre, triangle rectangle isocèle Mesurer la hauteur des arbres…
Filets Récolter des insectes
pH mètre Mesurer du sol ou de l’eau
Bocaux Conserver les espèces animales
IV°/ Quelques techniques de terrain pour l'étude d'un milieu
1- La technique de quadrillage : détermination de l’aire minimale
Pour recenser les plantes dans un milieu, on utilise la technique de quadrillage. Pour cela :
- On délimiter, à l’aide des piquets et des cordes, une surface S1 de 1m2 et on recense les espèces
végétales rencontrées dans cette superficie.
- Ensuite on doubler cette première surface et on obtient la surface s2 on y recense les nouvelles
espèces seulement puis on double également la surface s2 et on obtient s3. Dans s3, on n’y recense
aussi que les nouvelles espèces.
- On procédera ainsi jusqu’à ce qu’aucune nouvelle espèce ne soit rencontrée.
L’aire minimale correspond dans ce cas à la surface où l’on a trouvé les dernières espèces nouvelles.

Document 1 : Technique du quadrillage


2- La technique de mesure de la hauteur des arbres
Pour calculer la hauteur de l'arbre on utilise un triangle rectangle isocèle et on le mettre en face de
l'un de nos yeux à condition que l'un des côtés plats devrait être horizontal puis on recule et on

3
éloigne de l'arbre jusqu'à ce que le sommet de l'arbre s'aligne avec le sommet le plus haut du triangle,
enfin on note ce point et on utilise la règle montrée dans le document ci-dessous.
Donc la hauteur de l’arbre H = D + h
D : distance entre l’arbre et l’observateur
H : distance entre le sol et l’œil de l’observateur

Document 2 : Technique de mesure de la hauteur des arbres

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

EXERCICES :
Exercice 1:
Définir les mots suivants : biotope, synécologie et démoécologie
Exercice 2:
A°/ Répondre par vrai ou faux
1. On utilise le filet pour faire le relevé des espèces végétales.
2. La sortie écologique permet d'observer directement les êtres vivants dans leurs milieux de vie
3. Dans les sorties écologiques, il faut toujours faire un seul relevé.
4. Pour faire le relevé des espèces végétales on doit premièrement délimiter la surface.
5. On peut reconnaitre les microorganismes sur le terrain lors de la sortie écologique.
6. Une plante à hauteur de 3 mètre appartient à la strate arbustive.
7. La technique de quadrat est utilisée pour relever les végétaux et les animaux
8. Pour classer les végétaux en strates, on mesure le poids de chaque plante
9. Le milieu forestier est caractérisé par une répartition verticale des différentes plantes.
10. Pour localiser et orienter le lieu de la sortie écologique, on utilise un thermomètre.
B°/ Compléter le texte par les termes suivants : écosystème, biotope, biocénose, équilibre,
biosphère, relations.
La………………………………….est constituée de plusieurs milieux écologiques.
La…………………………….et le ……………………………… constituent un
…………..……………… qui se caractérise par plusieurs ……………………… entre ses différentes
composantes ce qui garantit l’……………….……. de cet écosystème.
C°/ Répondre aux questions suivante :
a. Citer deux outils de mesure utilisés lors de la sortie écologique et le paramètre mesuré pour chaque
outil.
b. Comment déterminer l’aire minimale d’inventaire sur le terrain ?
c. Quelles sont les composants d’un écosystème ?
d. Quels sont les facteurs de l’évolution de l’écosystème ?
D°/ Parmi les affirmations suivantes, choisis la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1) Lorsqu’on parle de macro écosystème, micro écosystème et méso écosystème on tient compte :

4
-Du nombre d’espèces présentes dans le milieu
-De la taille du biotope
-Du nombre de chaines alimentaires répertoriées
-De la taille des végétaux du milieu
2) Sous un rocher, dans une flaque d’eau, on a trouvé des êtres vivants. Cet ensemble constitue :
- Un macro écosystème
-Un micro écosystème
-Un méso écosystème
Exercice 3:
Cette année vous avez abordé une notion scientifique appelée Ecologie.
1. Donner sa définition selon Ernest Haeckel.
2. Donner les différentes approches de l’écologie.
Exercice 4 :
Reliez le mot ou expression sur la liste 1 à la définition correspondante sur la liste 2.

Liste 1 Liste 2

1- Ecosystème a- ensemble des éléments physiques et chimiques (éléments non


vivants) qui servent d’habitat aux êtres vivants dans un écosystème.
2- Biome
b- ensemble formé par la zoocénose et phytocénose d’un écosystème
3- Communauté donné.
c- ensemble d'écosystèmes caractéristiques d'une aire
4- Biosphère
biogéographique donné.
5- Biocénose d- ensemble formé par tous les êtres vivants sur terre et les
composantes physico-chimiques de la terre qui servent d’habitat à
6- Biotope
ces êtres vivants.
7- Végétaux e- ensemble d’individus appartenant à une même espèce et occupant
une même fraction de biotope.
8- Population
f- ensemble des populations occupant le même habitat ou biotope

Exercice 5:
Désirant étudier le comportement d’une grenouille dans son milieu naturel, un élève écologiste
introduit un têtard (une petite larve de grenouille) dans un grand bocal rempli d’eau avec la
nourriture de l’animal. Il suit l’animal jusqu’à l’âge adulte.
1) Quelle approche écologique a réalisée cet élève ?
2) Définir cette approche.
Exercice 6:
A partir des définitions proposées, remplis la grille ci-dessous :
1- Animaux à corps couvert de poils.
2- Etres vivants dans un milieu.
3- Une particularité des végétaux verts.
4- Milieu de vie.
5- Cette partie sombre cache un mot : trouve le mot
et donne sa définition.
(Les numéros des réponses proposées corresp-
ondent à ceux de la grille)

5
CORRECTION
Exercice 1:
Définir les mots suivants confère cahier de cours.
Exercice 2:
A°/ 1. Faux ; 2. Vrai ; 3. Faux ; 4. Vrai ; 5. Vrai ; 6. Vrai ; 7. Faux ; 8. Faux ; 9. Vrai ; 10. Faux.
B°/ Ordre normal : biosphère - biocénose - biotope - écosystème - relations - équilibre
C°/ Voir cours
Exercice 3:
1. définition de l’écologie selon Ernest Haeckel : l’écologie est définit comme la science de
l’habitat, étudiant les conditions d'existence des êtres vivants et les interactions de toute
nature qui existent entre ces êtres vivants et leurs milieux.
2. les différentes approches de l’écologie sont : l’autoécologie, la synécologie et la
démoécologie.
Exercice 4 :
Liste 1 1 2 3 5 6 8
Liste 2 d c f b a e
Exercice 5 :
1. C’est l’autoécologie
2. Définition :
L’autoécologie (Schroter 1896) : c’est la science qui étudie les rapports d’une seule espèce avec son
milieu.
Exercice 6 :
1°/ Mammifères
2°/ Biocénose
3°/ Chlorophylles
4°/ Biotope
5°/ Insectes
Définition : un insecte est un invertébré qui a 3 paires de pattes et une paire d’antenne

6
LEÇON 1 : STRUCTURE D’UN ECOSYSTEME
I°/ Peuplement végétal : stratification verticale et horizontale
Le peuplement végétal peut être étudié selon le plan vertical mais aussi au niveau horizontal
1. Organisation verticale :
La stratification verticale montre :
La strate arborée : Elle regroupe toutes les plantes dont la hauteur est supérieure à 7m. Leur
tige est protégée par une écorce et ramifiée à une certaine hauteur. Ex : chêne, cèdre, pin….
La strate arbustive : Elle regroupe l’ensemble des plantes comprise entre 1m et 7m avec une
tige protégée par une écorce et ramifiée à la base. Ex : olivier, pommier….
La strate herbacée : Elle regroupe les plantes relativement basses ne dépassant pas 1m. Ces
herbes peuvent disparaître pendant la saison sèche ou persister durant toute l’année. Ex :
Fraisier...
La strate muscinale : Constituée de plantes qui poussent sur les troncs des arbres et sur les
rochers. Ex : les mousses, les champignons, les lichens…
La strate hypogée ou souterraine: C’est le prolongement des végétaux dans le sol, elle est
constituée de racines, rhizomes, bulbes…
2. Organisation horizontale :
Elle permet de déterminer le mode de distribution des individus à la surface du sol
Détermination de l’aire minimale :
Choisir une surface petite et à recenser les différentes espèces qui s’y trouvent. A multiplier
cette surface par 2 et à recenser les nouvelles espèces rencontrées.
Cette dernière surface sera également multipliée par 2 et les nouvelles espèces rencontrées
seront recensées. Ainsi de suite jusqu’à ce qu’aucune nouvelle espèce ne soit rencontrée.
L’aire minimale est définie comme la plus petite surface renfermant le plus grand nombre
d’espèce du milieu étudié.
3. Calcul de paramètres écologiques :
a) Calcul de la fréquence :
La fréquence d’une espèce dans un site, est le nombre de fois que l’espèce est rencontrée dans
ce site. Elle peut être déterminée à partir de la formule suivante :

Nombre de relevés où l’espèce est présente x 100


Fréquence =
Nombre total de relevés
La fréquence d’une espèce est exprimée en pourcentage (%).
Le chercheur Du Rietz a divise les fréquences en 5 classes, chacun correspond à un indice de
fréquence et caractérise le type végétal.

Indices de
Fréquences (F) Type de plante
fréquence (IF)
F<20% Accidentel I
20%≤ F<40% Accessoire II
40%≤F<60% Assez fréquent III
60%≤F<80% Fréquent IV
80%≤F≤100% Très fréquent V

Pour caractériser un milieu donné, on réalise l'histogramme des fréquences. On représente


su l’axe des abscisses les indice de fréquences et sur l’axe des ordonnée le nombre d’espèces
ayant le même indice de fréquence. Et à partir de l’histogramme de fréquence, on trace la
courbe de fréquence.

7
Deux cas sont possibles :
Si la courbe de fréquence est unimodale (figure a); cela indique que la station
étudiée est homogène ce qui reflète un milieu relativement stable du point de vue des
conditions climatiques
Si la courbe de fréquence est bi ou multimodale (figure b), la station est hétérogène et reflète
un milieu où les conditions écologiques sont en évolution.
A noter que dans un milieu donne :

- Les espèces végétales dont l’indice de fréquence est de V ou IV sont des végétaux
indicateurs d’un site où les conditions écologiques leurs sont très favorables : ce sont des
plantes caractéristiques du milieu.
- Les espèces végétales dont l’indice de fréquence est de II et III sont des végétaux
accompagnateurs, ils reflètent le changement ou l’évolution du milieu ou l’interférence de
deux milieux différents.
b) Abondance et dominance :
- L’abondance ou la densité d’une espèce est le nombre d’individus de la même espèce par
unité de surface.
- La dominance d’une espèce : elle représente le recouvrement de l’ensemble des individus
d’une espèce donnée, comme la projection verticale de leur appareil végétatif aérien sur le sol.
- L’abondance ou densité relative (d) exprime le nombre d’individus d’une espèce par
rapport au nombre total d’individus rencontrés dans le milieu.
nombre d individusde l espéce x 100
nombre total d′individus

La densité relative est exprimée en pourcentage (%)


On divise la densité relative en plusieurs catégories selon le tableau suivant :

La valeur de la densité relative L'espèce est considérée


d≥ 75% Très abondante
50% ≤ d < 75% Abondante
25% ≤ d < 50% Commune
5% ≤ d < 25% Rare
d < 5% Très rare

L’abondance relative peut être exprimée sous forme d’un diagramme circulaire ou semi-
circulaire appelé spectre d’abondance
Pour un diagramme circulaire
La valeur de l’angle (VA) correspondant Abondance relative se calcule par la formule
suivante
° !
ou 3,6° x A
"
Pour un diagramme semi-circulaire
"# ° !
ou 1,6°x A
"

8
Exemple de spectre d’abondance
R1 R2 R3 R4 R5
A 73 50 80 96 107
B 16 10 2 6 11
C 3 19 0 4 6
D 4 7 0 0 13
E 4 16 0 0 8
Construis le spectre d’abondance
34564748 9 5::
$%&'()'*+ ,+-)./0+ 1$*2 ;3;
= 6%
<34 ;: 4=: 4684 5:< 9 5>>
$) ;3;
= 77%
58 45: 4?4 84 55 @ 5::
$% = 8%
;3;
7 458 4= 9 5::
$+ = 5%
;3;
74<453 9 5::
$( = 4%
;3;
Calcul de la valeur de chaque angle (VA)

VA a= 3,6° x 77 = 277,2°
VA c= 3,6° x 6 = 21,6°
VA e= 3,6° x 77 = 18°
VA b= 3,6° x 8 = 28,8°
VA d= 3,6° x 4 = 14,4°
II. Peuplement animal :
Les animaux sont des êtres vivants capables de se déplacer, d’où la difficulté de les étudier.
Ceci nécessite donc l’utilisation de techniques spécifiques comme :
- Utilisation de jumelles pour les observer ou des appareils d’enregistrement pour écouter
les chants, les cris et les sons des animaux.
- Rechercher des traces d’animaux comme les nids, les excréments, les plumes...
- Capture d’animaux avec des filets et des aspirateurs.
Ils ont une organisation verticale et horizontale.
1. Organisation verticale :
Suivants leur répartition dans le plan vertical, on distingue : les animaux aériens qui vivent dans
les airs ou sur les arbres (singes, oiseaux, insectes ailés…), les animaux terrestres qui sont
constamment sur le sol (lion, biche, vache…) et les animaux souterraines qui vivent dans des
trous (rats, vers de terre, …).
2. Organisation horizontale :
La répartition dans le plan horizontal des animaux est instable à cause de leur aptitude à se
déplacer et à parcourir des kilomètres par jour à la recherche de nourriture, de partenaires
sexuels, d’habitats ou fuir un danger.

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EXERCICES
Exercice 1:
A°/ Définir les mots suivants : stratification, abondance aire minimale et dominance.
B°/ répondre par vrai ou faux
1) La strate arbustive est formée de végétaux ligneux dont la hauteur dépasse 5m.
2) la strate muscinale est composée de mousse et de lichens.
3) Le quadrillage est une technique réalisée pour l’inventaire des végétaux, il exige le
choix d’une zone hétérogène.
4) L’aire minimale est fixe dans toutes les associations végétatives.
5) La dominance ou le recouvrement traduit le nombre de pieds de végétaux dans une
station donnée.
6) La densité représente le nombre d’individus de la même espèce par unité de surface.
Exercice 2:
Le tableau ci-dessous montre le nombre d’espèces en fonction de l’aire.
Surface (en m2) 1 2 4 8 16 32
Nombre total d’espèces 7 10 12 13 13 13
1. Détermine le nombre d’espèces nouvelles dans chaque surface.
2. Trace la courbe du nombre total d’espèces en fonction de l’’aire.
3. Détermine graphiquement l’aire minimale. Justifiez votre choix.
Exercice 3:
A°/ Lors d’une sortie, des élèves en seconde So ont eu à réaliser les relevés suivants :
Relevés 1 2 3 4 5 6
Espèces ABCD AB ABE AB AC AD
1. Calculer la fréquence de chaque espèce.
2. Donner un indice de fréquence à chaque espèce.
3. Tracer l’histogramme de variation du nombre d’espèces en fonction de l’indice de
fréquence.
Exercice 4:
Lors d’une sortie écologique un élève explique la technique de la détermination de l’aire
minimale à son camarade. Il lui expose la technique suivante :
« On délimite une surface S1 d’1 m2 ou on recense toutes les espèces puis on double la surface
S1, on obtient une surface S2 de 2 m2. Dans cette dernière on recense toutes les espèces. La
surface S2 est doublée, on obtient une surface S3 de 4 m2 ou on recense toutes les espèces.
Ainsi on répète l’opération jusqu’à ne plus trouver d’espèces nouvelles au moins sur deux
surface successives. La dernière surface est considérée comme l’aire minimale ».
1) Cette technique fournie par l’élève vous parait-elle juste ? Justifiez en se basant sur le texte.
2) Exposez à l’aide d’un schéma la vraie technique de détermination de l’aire minimale.
Exercice 5
Le tableau suivant a été réalisé par des élèves après une sortie écologique :
R1 R2 R3 R4 R5 R6 F% IF
Fougère aigle + + + + + +
Bouleau blanc + + + + +
Bouleau pubescent - + + + + +
Châtaigner - - + - + +
Chêne + - + + -
Saule + - - - - +
Aulne - - - + - +
Jonc - - - - + -
Pin sylvestre + - - - + -
Bryene tetralix - - - - + -
Rumex - + - - + -

10
(+) : Présence de l’espèce ; (-) : Absence de l’espèce
1. Complète le tableau ci-dessus en calculant la fréquence (%F) et l'indice de fréquence I de
chaque espèce végétale.
2. Réalise l'histogramme et la courbe de fréquence. Que pouvez-vous déduire à propos de
l'homogénéité des associations végétales des relevés.
Exercice 6:
Au cours d’une sortie écologique des élèves d’une classe de seconde ont obtenu les résultats
suivants.
Espèces A B C D E F G H I J
Individus 16 02 08 75 10 17 07 05 99 11
Nombre de relèves
04 05 05 05 06 03 02 17 01 18
contenant l’espèce
1. sachant que la fréquence de E est de 30%, tracer l’histogramme de fréquence du
peuplement.
2. Déduisez de l’histogramme les caractéristiques de ce peuplement.
Exercice 7:
Le tableau suivant indique les résultats de recensement des plantes dans un milieu aquatique,
après l’utilisation de la technique du quadrillage
1°/ Représenter sous forme de tableau la variation du nombre d’espèces végétales trouvées en
fonction des surfaces.
2°/ A partir du tableau réalisé, déterminer l’aire minimale.
1m² 2m² 4m² 8m² 16m² 32m² 64m²
Lycopus europen + + + + + + +
Phalaris arundinacea + + + + + + +
Iris pseudacorus + + + + +
Rorripa amphibia + + + + + + +
Ranunculus peltatus - - + + + + +
Alisma plantago - - - + + + +
Callitriche sp - - - - - + +
Oenanthe crocata - - + + + + +
Salix sp - - - - + + +
Menthe aquatica - - + + + + +
Lythrum saliciria - + + + + + +
Lemna minor - + + + + + +
Juncus effusus - + + + + + +
Esp.ind. + + + + + + +
Carex sp - - - + + + +

(+) : Présence de l’espèce ; (-) : Absence de l’espèce


Exercice 8:
En écologie, le peuplement végétal est étudié à partir de relevés floristiques. Ces relevés sont
réalisés à différentes saisons afin d’avoir une idée plus complète des peuplements. Pour une
forêt par exemple :
Nombre de relevés
Espèces
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7
Opuntia tuna 8 12 22 5 11 22 17
Cenchrus biflorus - 2 11 2 - - -
Momordica charantia - 2 - - - - -
Ziziphus mauritiana 9 4 - 5 - - -
11
Casuarina equisetifolia 8 4 - - - - -
Prosopis chilensis - 6 - - 1 - -
Azadirachta indica 8 - - 8 - - -
Mangifera indica - - 17 - - - -
Datura metel - - 25 - - - -
Cocos nucifera - - - 1 - - 3
1. Calculer la fréquence de chaque espèce.
2. Déterminez l’indice de fréquence de chaque espèce
3. Tracez l’histogramme des indices de fréquence
4. En déduire la nature du groupement végétal.
5. Donnez le nombre d’espèces nouvelles dans chaque relevé du tableau.
6. Tracez la courbe de variation du nombre d’espèces en fonction de la surface des relevés
sachant qu’au départ la surface d’un relevé est égale à 1 m2.
7. Analysez et interprétez le graphique obtenu.
Exercice 9:
Pour identifier les plantes caractéristiques d’un milieu X, des élèves au cours de la sortie
écologique ont pu, grâce à l’aire minimale, délimiter plusieurs parcelles et fait l’inventaire
floristique de chacune d’elles. Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous :
N° des relevés
1 2 3 4 5
Espèces
A 12 10 4 8 22
B 8 9 3 6 11
C 4 3 - 3 6
D 2 1 - - 3
E 8 - 4 - 3
F - 8 - - -
1°/ Après avoir définis l’aire minimale, dites comment elle est déterminer sur le terrain.
2°/ Compléter le tableau suivant :
Espèces Fréquences Indices de fréquence Caractéristiques
A
B
C
D
E
F
3°/ Construire l’histogramme de fréquence du peuplement végétal.
4°/ Comment peut-on qualifier ce groupement végétal ?
5°/ Dans une station de 200 individus, les dominances des espèces suivantes ont été trouvées :
A (10%) ; B (12%) ; C (50%) ; E (25%) et D. Sachant que sur ce terrain il n’y a que ces
espèces.
a) Construire le spectre d’abondance des espèces dans un cercle de 8 cm de diamètre.
b) Calculer le nombre d’individus de chaque espèce.
c) Quelle est l’espèce rare ? justifiez.
Exercice 10:
Le tableau suivant représente les donnes collectées grâce à l’inventaire de la végétation d’un
cours d’eau.

12
RELEVES
ESPECES F% IF
R1 R2 R3 R4 R5 R6
1. Patamot crépu - - + + + + 66,67 IV
2. Patamot perfolié + + + + + + 100 V
3. Patamot nageant - + + + - + 66,67 IV
4. Numphea blanc - - - + + + 50 III
5. Nénuphar jaune + - + + + + 83,33 V
6. Hippuris vulgare - - + - + + 50 III
7. Patamot serré - + + + + 66,67 IV
8. Hydrochairis des grenouilles - - + + + - 50 III
9. Elodée du canada + + - - - + 50 III
10. Sparaganier rameux - - - + - + …… …..
11. Alisma plautin - + - - - - …… …..
12. Patamot sagitaire + - - + - - …... ……
13. Lemna minor + - + + + + 83,33 V
14. Myriophulle épi - - - + + + 50 III
15. Patamot flottant - - + - + + 50 III
16. Vallisnérie spiralis - + - + - + 50 III
17. Sparaganier Simple + + + - - + 66,67 IV
(+) : Présence de l’espèce ; (-) : Absence de l’espèce
1°/Calculer la fréquence et déterminer l’indice de fréquence des espèces 10, 11 et 12.
2°/ Déterminer les espèces indicatrices du milieu.
3°/ Réaliser sur le même graphe l’histogramme et la courbe de fréquence représentant
l’association végétale étudiée.
4°/ Que peut-on en conclure à propos de l’association végétale étudiée ? Justifier en utilisant la
courbe de fréquence.
Exercice 11:
Pour mettre en évidence les relations entre les êtres vivants et leur milieu, on propose l’étude
des résultats de 14 relevés faunistiques réalisés dans un milieu aquatique. Le tableau suivant
(tableau 1) présente, en plus des résultats des recensements, des mesures de différents facteurs
du milieu étudie tel que la vitesse du courant, la profondeur et la température.
Les tableaux 2 et 3 représentent respectivement le classement des espèces selon la valeur de
leurs densités relatives et le classement des espèces selon la valeur de leurs fréquences.
Tableau 1
Espèces Relèves Densité Fréquence
animales Relative
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10 R11 R12 R13 R14 (d) F% IF
Planaires 6 18 2 2 46 14 54 24 36 18
Camares 2 4 13 18 3 2 8 32 27 41 19 34
plécoptères 1 4 1 1 12 6 13 7 5 1
Trichoptères
sans fourreau 2 1 1 1 1 1
Trichoptères
avec fourreau 1 4 3 7
Ephémères 1 1 1 7 1 4 1 11
Chironomes 25 27 13 5 18 19 6 3 7 5 4
Phylidres 3 7 3 8 1 11
Hélophones 7 11 18 6 2 19
Agabes 5 3 3 1 1 1
Vélia 3 2
Gerris 1 2
Nombre Total des individus des
d’individus relèves……..
dans le relève

13
A l’aide des trois tableaux :
1- Complétez le tableau 1. (Calculer d ; F et IF)
2- Y a-t-il d’espèces très abondantes dans le milieu étudié ? Justifier votre réponse.
3- Réalisez sur votre feuille de rédaction l’histogramme et la courbe de fréquence. Puis
analyse la courbe, que pouvez-vous en déduire à propos du milieu étudié ?
4- En vous aidant du tableau 1 et de vos réponses précédentes, propose une hypothèse
concernant les facteurs qui agissent sur la répartition des espèces animales dans ce milieu.
Exercice 12:
A˚/ Les relevés floristiques d’un milieu visité sont recueillis dans le tableau ci-dessous.
Relevé 1 Relevé 2 Relevé 3
A, K, D, Q, M, C, B E, K, A, C, P, I, F, M A, K, C, Q, F, D
Relevé 4 Relevé 5 Relevé 6
I, F, Q, G, P, A, D, C, H, L, K A, D, L, I, G, F G, B, D, C, L, K, Q

1) Calculer les fréquences de chaque espèce puis tracez l’histogramme des fréquences.
B˚/ Au cours d’une sortie écologique ; après avoir déterminé l’aire minimale ; les élèves ont
procédé à l’établissement de relevés floristiques. Les données recueillies ont permis de
constater sur l’ensemble des relevés, 15 espèces (A,B,C,D,E,F,G,H,I,J,K,L,M,N et O) et ont été
rencontrées et que :
- Les espèces A et G sont présentes dans tous les relevés.
- Les espèces B et H sont présentes dans 03 des relevés.
- L’espèce C se trouve dans 04 relevés ne comportant pas l’espèce B.
- Les espèces D et K sont présentes dans les 03 relevés comportant l’espèce B et dans 04
relevés comportant l’espèce C.
- L’espèce E est présente dans 01 relevé ne comportant ni l’espèce B ni l’espèce C.
- Les espèces F et O sont présentes dans les 08 relevés où l’espèce A est rencontrée.
- Les espèces I et N sont présentes dans tous les relevés comportant l’espèce C et dans celui
comportant l’espèce E.
- Les espèces J et M sont présentes dans tous les relevés où l’espèce D est rencontrée excepté
un seul.
- L’espèce L est présente dans tous les relevés où l’espèce H est rencontrée.
1. Calculer la fréquence de chaque espèce.
2. Construire l’histogramme des fréquences.
3. Analyser l’histogramme des fréquences. Déduire de votre analyse une caractéristique du
peuplement végétal étudié.
Exercice 13:
Durant une sortie écologique, des élèves ont réalisé une étude statistique de la faune qui vie le
long d’un cours d’eau, et ils ont aussi déterminé les caractéristiques de chaque station de
recensement.
Le tableau 1 suivant représente les résultats obtenus.
1. Comparez la densité relative entre Gammare et Gerris.
2. Réalisez l’histogramme et la courbe de fréquences.
3. Interprétez la courbe obtenue.
14
4. Déterminez la station qui ne contient aucune espèce, et spécifiez la cause de l’absence de la
faune dans cette station.
5. Déterminez les caractéristiques du milieu les plus convenables pour : Gerris et Gammare.
Nombre du recensement 1 2 3 4 5 6 7 9
Vitesse du
5 20 140 120 15 30 70 60
Caractéristiques des courant (cm/s)
stations de Sol S S-Gp Gp Gi S-Gp Gp Gg Gi
recensement Profondeur 30 30 25 10 40 20 20 15
Température (°C) 6.4 6.4 6.2 6.2 6.4 6.4 6.3 6.3
Planaire — 18 — 2 — 54 24 18
Gammare 4 18 — 2 8 27 41 34
Plécoptères 4 — — 1 1 13 7 1
Faune Chironomes 27 — — 18 3 7 4
Gerris 2 — — — — — — —
— : absence de l’espèce
S : sable ; Gp : petit gravier ; Gg : Gros gravier ; Gi : grand gravier sinueux.
Exercice 14:
Le tableau ci-dessous a été réalisé par un groupe d’élèves après une sortie écologique.

ABCD AFG ACI


E I H K D B L H
J A K D F E ABIJ
H B F MG PTFG H
E G C O C S E K
N U D
B R L
N R U M D K
S Q
A O P
C T

1°/ Tracer la courbe représentative du nombre d’espèces en fonction de la surface des relevés.
2°/ Analyser et interpréter cette courbe.
3°/ Déterminer graphiquement l’aire minimale puis donner sa définition.

15
CORRECTION :
Exercice 1:
A°/ Définir les mots suivants : stratification, abondance, aire minimale et dominance. Voir
cours
B°/ Répondre par vrai ou faux :
1° Faux ; 2°/ Vrai ; 3°/ Faux ; 4°/ Faux ; 5°/ Faux ; 6°/ Vrai
Exercice 2:
1. le nombre d’espèces nouvelles dans chaque surface (confère tableau)
Surface (en m2) 1 2 4 8 16 32
Nombre total d’espèces 7 10 12 13 13 13
Nombre d’espèces nouvelles 7 3 2 1 0 0
2. Trace la courbe du nombre total d’espèces en fonction de l’’aire.
14

12
nombre d'especes

10

0
1 2 4 8 16 32
surface en m2

Le nombre d’espèces relevées augmente avec l’augmentation de la surface du relevé, et se


stabilise à partir de 8m².
3. Pour déterminer graphiquement l’aire minimale, on projette le point d’inflexion de la
courbe sur l’axe des abscisses donc ici c’est égale à 8m². V. figure
Exercice 3:
1°/ Fréquence et Indice de Fréquence de chaque espèce

Espèces Fréquence Indice de fréquence (IF)


A F : (6/6) x100 = 100% V
B F : (4/6) x100 = 67% IV
C F : (2/6) x100 = 33% II
D F : (2/6) x100 = 33% II
E F : (1/6) x100 = 16% I
2. Histogramme de fréquence:

2,5

2
nombre d'especes

1,5

0,5

0
I II III IV V
indice de frequence IF

16
Exercice 6:
1. traçons l’histogramme de fréquence :
- nombre total de relevés :
A A
F=B x 100 ↔ N = D x 100 ↔N = E x 100 ↔ N : 20 relevés
- Calculons la fréquence et donnons l’indice de fréquence de chaque espèce
F
FA = x 100 : 20% ↔ IF: II FE = x 100 : 30% ↔ IF: II
E E
G
FB = x 100 : 25% ↔ IF: II FF = x 100 : 15% ↔ IF: I
E E
G E
FC = x 100 : 25% ↔ IF: II FG = x 100 : 10% ↔ IF: I
E E
G "H
FD = x 100 : 25% ↔ IF: II FH = x 100 : 85% ↔ IF: V
E E
" "#
FI = x 100 : 5% ↔ IF: I FH = x 100 : 90% ↔ IF: V
E E
Indices de fréquence I II III IV V
Nombre d’espèces 3 5 0 0 2

2. Le groupement végétal étudié est hétérogène car la courbe est bimodale et que les espèces
à indices I et II sont plus importantes
Exercice 7:
1°/ Tableau obtenu

Surface en m2 1 2 4 8 16 32 64
Nbre d’espèces 3 7 11 12 14 15 15
2
2°/ L’aire minimale est de 32m .
Exercice 8:
1°/ et 2°/
Espèces Fréquence Indice de fréquence (IF)
Opuntia tuna F : (6/7) x100 = 100% V
Cenchrus biflorus F : (3/7) x100 = 43% III
Momordica charantia F : (1/7) x100 = 14% I
Ziziphus mauritiana F : (3/7) x100 = 43% III
Casuarina equisetifolia F : (2/7) x100 = 29% II
Prosopis chilensis F : (2/7) x100 = 29% II
Azadirachta indica F : (2/7) x100 = 29% II
Mangifera indica F : (1/7) x100 = 14% I
Datura metel F : (1/7) x100 = 14% I
Cocos nucifera F : (2/7) x100 = 29% II

17
3°/ Histogramme
Indices de fréquence I II III IV V
Nombre d’espèces 3 4 2 0 1
4,5
4

nombre d'especes
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
I II III IV V
indice de frequence IF

4°/ Le groupement végétal étudié est hétérogène car la courbe est bimodale et que les espèces
à indices I et II sont plus importantes.
5°/ Nombre d’espèces nouvelles dans chaque relevé et le nombre total d’espèces
Relèves R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7
Nombre d’espèces nouvelles 4 3 2 1 0 0 0
Nombre total d’espèces 4 7 9 10 10 10 10
6°/ Courbe de variation
12
Nbre total d’espèces

10

0
1 2 4 8 16 32 64
Surface en m2

6°/ Analyse de la courbe


On constate que le nombre d’espèces augmente jusqu'à atteindre une valeur maximale de 10 à
8m² puis il reste constant.
Exercice 9:
1°/ Tableau obtenu :

Espèces Fréquences Indices de fréquence Caractéristiques


A 100% V Très fréquent
B 100% V Très fréquent
C 80% V Très fréquent
D 60% IV Fréquent
E 60% IV Fréquent
F 20% II Accessoire
2°/ Histogramme de fréquence et polygone :

Indices de fréquence I II III IV V


Nombre d’espèces 0 1 0 2 3

18
3,5
3

nombre d'especes
2,5
2
1,5
1
0,5
0
I II III IV V
indice de frequence IF

4°/ La courbe de fréquence est bimodale donc la population étudiée est hétérogène.
5°/ a- Construire le spectre d’abondance des espèces dans un demi-cercle de 8 cm de
diamètre.
- Calcul de l’abondance de D
AD= 100% - (10%+12%+50%+25%) = 3%
° !
- Calcul de la valeur angulaire : IJ "
VA A: 3,6° x 10 = 36° ; VA D: 3,6° x 3 = 10,8°
VA E: 3,6° x 25= 90° ; VA B : 3,6° x 12= 43,2° ; VA C : 3,6° x 50 = 180°

a°/ Calculer le nombre d’individus de chaque espèce.


d = n / N x 100 donc n = d x N/100
Avec n : nombre d’individus de l’espèce ; N : nombre total d’espèces et d : densité relative
" E
nA= = 20 individus
"
E
nD= = 6 individus
"
"E E
nB= = 24 individus
"
EG E
nE= = 50 individus
"
G E
nC= = 100 individus
"
b°/ L’espèce rare est l’espèce D car d=3% est inférieur à 5%
Exercice 10:
1) Fréquence :
F10 : (2/6)*100= 33% donc IF= II
F11 : (1/6)*100= 16% donc IF= I
F12 : (2/6)*100= 33% donc IF= II
2) Les espèces indicatrices sont les espèces qui ont IF IV et V.
3) Histogramme et polygone de fréquence

19
Indices de fréquence I II III IV V
Nombre d’espèces 1 2 7 4 3
8
7
6

nombre d'especes
5
4
3
2
1
0
I II III IV V
indice de frequence IF

4) La courbe obtenue est unimodale donc l’association végétale étudiée est homogène et les
conditions écologiques sont stables.
Exercice 11:
1. Complétons le tableau
Densité
Relèves Fréquence
Relative
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10 R11 R12 R13 R14 (d) F% IF
IV
Planaires 6 18 2 2 46 14 54 24 36 18 28,46 71,4%
Camares 2 4 13 18 3 2 8 32 27 41 19 34 26,26 92,8% V
IV
plécoptères 1 4 1 1 12 6 13 7 5 1 6,60 71,4%
Trichoptères
2 1 1 1 1 1 0,91 42,8% III
sans fourreau
Trichoptères
1 4 3 7 1,94 28,5% II
avec fourreau
III
Ephémères 1 1 1 7 1 4 1 11 3,49 57,1%
IV
Chironomes 25 27 13 5 18 19 6 3 7 5 4 17,08 78,6%
Phylidres 3 7 3 8 1 11 4,27 42,8% III
Hélophones 7 11 18 6 2 19 8,15 42,8% III
Agabes 5 3 3 1 1 1 1,81 42,8% III
Vélia 3 2 0,65 14,3% I
Gerris 1 2 0,39 14,3% I
Nombre
d’individus 34 39 33 56 6 0 5 33 99 90 117 83 78 100 Nombre total : 773
dans le relève

2. il n’y a pas d’espèces très abondantes car d est inférieur à 75%.


3. Histogramme de fréquences :
Indices de fréquence I II III IV V
Nombre d’espèces 2 1 5 2 1

20
4. La courbe de fréquence est bimodale donc la population étudiée est hétérogène.
Exercice 12 :
B°/ 1- Calculer la fréquence pour chaque espèce

R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8
A;G; A;G; A;G; A ; G, A;G; A;G; A;G; A;G;
B;H; B;H; B;H; C ;D ; I; C ;D ; I; C ;D ; I; C ;D ; I; E ; I;
L ;D ; L ;D ; L ;D ; N; K ;F ; N; K ;F ; N; K ;F ; N; K ;F ; N ;F ;
K ;F ; K ;F ; K ;F ; O ;J ; M O ;J ; M O ;J ; M O ;J ; M O
O ;J ; M O ;J ; M O ;J ; M

# "
FA= FG = FF = FO = = 100% → IF: V
#
"
FB= FH= FL = = 37,5% → IF: II
#
H " " "
FD= FK = #
= 87,5% → IF: V ; FE = #
= 12,5% → IF: I
G " F "
FI= FN = = 62,5% → IF: IV ; FC = = 50% → IF: III
# #
"
FJ = FM = = 75% → IF: IV
#
2- Construction de l’histogramme
IF I II III IV V
Nombre 1 3 1 4 6
d’espèces

3. La courbe de fréquence est bimodale donc la population étudiée est hétérogène


Exercice 13:
1- d = (134/343) x 100 = 39.06 % ; d = (2/343) x 100 = 0.58 %.
On constate que la densité de Gammare est plus grande que la densité de Gerris.
2- Planaire : (5/8) x 100 = 62.5 %.
Gammare : (7/8) x 100 = 87.5 %.
Plécoptère : (6/8) x 100 = 75 %.
Gerris : (1/8) x 100 = 12.5 %.
Chironomes : (6/8) x 100 = 75 %.
Planaire : IV.
Gammare : V.
Plécoptère : IV.
Gerris : I.
Chironomes : IV.
Réalisation de l’histogramme et la courbe de fréquence :
21
Indices de fréquence I II III IV V
Nombre d’espèces 1 0 0 4 0

3- On constate que la courbe réalisée est plurimodale, donc la faune recensée appartient a des
stations non homogènes.
4- La station qui ne contient aucune espèce est la station 3.
La cause de l’absence des espèces dans la station 3 est la grande vitesse du courant.
5- Les caractéristiques du milieu les plus convenables pour :
Espèce Vitesse du courant Sol Profondeur
Gerris 5 Sable 15
Gammare 70 Gros gravier 30

22
LEÇON 2 : LE FONCTIONNEMENT ET L’EVOLUTION DE
L’ECOSYSTEME
********
Introduction :
Dans les écosystèmes, il existe des éléments écologiques qui agissent entre eux et avec les
êtres vivants. Ces éléments sont à l’origine de la diversité des écosystèmes. Ils sont appelés
facteurs écologiques.
1. Définition :
On appelle facteur écologique tout élément du milieu capable d’agir directement sur tous les
êtres vivants pendant une phase de leur développement.
2. Exemples de facteurs écologiques :
- La lumière qui agit sur le développement des végétaux
- Le vent qui agit sur le déplacement de certains animaux et modifie le port de quelques
plantes.
- Le sol : selon sa nature on distingue différents types de végétation.
- L’eau : qui agit sur la disposition des certains espèces végétales au tour de d’elle.
- La température qui influence l’activité des végétaux, entre autres la photosynthèse.
3. La classification des facteurs écologiques
Les facteurs écologiques sont classés en deux grands groupes que sont :
- Les facteurs abiotiques liés aux non vivants ;
- Les facteurs biotiques liés aux vivants
a- Les facteurs abiotiques
Selon les composants du milieu auxquels ils sont liés, les facteurs abiotiques sont répartis en
deux catégories. Il s’agit des facteurs climatiques et des facteurs édaphiques.
Les facteurs climatiques
Les facteurs climatiques sont les facteurs liés au climat. Il s’agit :
- du vent
- de la lumière ou éclairement
- de la pluviométrie
- de la température
- de l’humidité relative de l’air
Les facteurs édaphiques
Les facteurs édaphiques sont des facteurs qui sont liés aux propriétés physiques (structure,
texture, la capacité de rétention en eau, la porosité, la perméabilité), aux propriétés
chimiques (pH, salinité, teneur en calcaire) et aux propriétés biologiques du sol (êtres
vivants).
b- Les facteurs biotiques :
Ce sont des facteurs liés à la vie et au comportement des êtres vivants entre. Ces derniers
entretiennent des relations qui peuvent exister entre individus d’espèces différentes (relations
interspécifiques) ou entre individus de même espèces (relations intraspécifiques).
Les relations interspécifiques ou interactions hétérotypiques
Ce sont des relations qui se tiennent entre des individus d’espèces différentes. Parmi ces
relations on peut retenir : la prédation, la symbiose, le parasitisme, le mutualisme……
Les relations intraspécifiques ou interactions homotypiques
Ce sont des relations qui se tiennent entre des individus de la même espèce. Parmi elles on
peut citer : la compétition spécifique, la coopération, effet de masse…….

23
PREMIERE PARTIE : LES FACTEURS CLIMATIQUES ET
LEURS INFLUENCES
**********
I°/ Les éléments du climat :
Le climat est essentiellement constitué par la température la pluviométrie le vent la luminosité
ou lumière et l'humidité relative.
La température se mesure avec un thermomètre ou thermographe et est exprimée en
degré Celsius (°C) ou kelvin (°K).
La lumière ou l’ensoleillement se mesure avec un luxmètre et s'exprime en lux
La pluviométrie se mesure avec un pluviomètre ou hydrographe et s'exprime en millimètre
(mm)
L'humidité relative est mesurée avec un hygromètre et est exprimée en pourcentage (%).
La direction du vent s'apprécie à l'aide de girouette alors que sa vitesse se mesure avec un
anémomètre.
II°/ les expressions numériques du climat :
Ce sont essentiellement l'indice d’aridité (Ia) et le quotien pluviométrie d'Emberger Q
Indice d’aridité de De Martonne (1926)
Cet indice se calcule à partir de la formule suivante
R
PQ =
S + 5:
P: Précipitations annuelles en (mm)
T: température moyenne annuelle en (°C)
Ia n’a pas d’unité.
Connaissance l’indice d’aridité, il est possible de déterminer la nature du climat à partir du
tableau suivant:
Indice d’aridité (Ia) Climat
Si Ia ∈ 0-5 Hyperaride
Si Ia ∈ 5-10 Aride
Si Ia ∈ 10-20 Semi-aride
Si Ia ∈ 20-30 Semi humide
Si Ia > 30 Humide
Pour tenir compte de certaines particularités, on peut calculer d’un mois par exemple le mois
le plus chaud à partir de la formule :
5?R
PVWXY =
S + 5:
P: Précipitations du mois en (mm)
T: température moyenne du mois en (°C)
Le quotient pluviométrique d'Emberger (Q)

Il a été développé par le Botaniste louis Emberger en 1930 puis modifié en 1955.
Le quotient pluviométrique ou indice climatique d'Emberger sert à définir les cinq différents
types de climats méditerranéens, depuis le plus aride, jusqu'à celui de haute montagne, climats
que seul le Maroc dans la région méditerranéenne, possède en totalité.

?:::[
Z = 1\4V21\]V2 ou Q=1000 P / (M-m) (M+m)/2
P : pluviosité annuelle en mm
M : moyen des températures maximales du mois plus chaud (°K)
m : moyen des température minimale du mois plus froid (°K)
(m °K) = m (°C) + 273
24
Connaissant la valeur de Q, on peut déterminer la nature du climat d’une localité donnée à
partir du tableau suivant.
Valeur de Q Climat
Si Q < 20 Saharien
Si Q ∈ 20-30 Aride
Si Q ∈ 30-50 semi-aride
Si Q ∈ 50-90 Sub-humide
Si Q > 90 Humide
III°/ Représentation graphique du climat
1) Le diagramme ombrothermique
Le diagramme ombrothermique (du grec ombros = pluies et thermé= chaleur) est une
représentation graphique dans un même repère de la température et des précipitations.
Il permet de comparer l’évolution des valeurs des Températures et des précipitations à l’aide
de deux courbes respectives et de définir la période de sécheresse (P ˂ 2T) ; et la période
d’humidité (P ≥ 2T).
Pour le réaliser on trace deux axes des ordonnées qui représentent les précipitations (P) à
gauche et les températures moyennes mensuelles (T) à droite de telle sorte que P = 2T et sur
l’axe des abscisses, on représente les mois de l’année.
Exercice d’application :
Le tableau ci-dessous présente les données climatiques de la station météorologiques de la
région d’Afrique du Nord en 1989.
Mois Janv. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec.
T °C 21,5 22,2 23 25 30 26,1 27,3 27,4 28 28,2 23 23
P mm 0 4 5 15 40 140 5 30 95 10 0 0
1. Tracer le diagramme ombrothermique de la station.
Solution :
160 100
Température en °C
Pluviométrie en mm

140
80
120
100 60
80
60 40
40
20
20
0 0
Janv. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec.
Mois de l'année

P (mm) T °C

2) Le climatogramme et écoclimatogramme :
Le climatogramme est aussi une représentation graphique du climat. Il est obtenu à partir des
températures moyennes mensuelles et des précipitations moyennes mensuelles ou l’humidité
relative. Il a été établi de la manière suivante : pour le mois de janvier par exemple, la
température moyenne a été de 8° C et la hauteur des précipitations a été de 90 millimètres de
pluie : on marque le point J (comme Janvier) sur le graphique avec les coordonnées (P=90mm
et 8° C). On procède de même pour chaque mois de l’année : F, M, A, Ma, J, J, A, S, O, N, D.
Le climatogramme comporte ainsi 12 points.

25
NB : Apres avoir tracé le climatogramme, on peut calculer la température moyenne annuelle
et la pluviométrie moyenne annuelle ou humidité moyenne annuelle.
On place ensuite ces deux valeurs respectivement sur l’axe des températures et sur l’axe des
précipitations. On trace enfin les deux droites passant par ces points qui sont respectivement
parallèle à l’axe des ordonnées et à l’axe des abscisses.
A partir du climatogramme, on peut réaliser l’écoclimatogramme qui est tableau représentant
les intervalles de températures et d’humidité relative dans lesquels une espace trouve des
conditions de développement optimal, favorable ou de tolérance. L’écoclimatogramme peut
être associe au climatogramme. Ce qui permet de déterminer les zones de répartitions d’une
espèce en fonction des conditions climatiques. L’écoclimatogramme est représenté sous forme
de rectangle dont les sommets sont les combinaisons des valeurs extrêmes de chaque facteur
climatique. Ainsi on obtient deux rectangles dont l’un représente la zone optimale et l’autre la
zone de tolérance.
Exercice d’application :
Le tableau suivant représente les données climatiques mensuelles des stations de Tanger et de
Midelt au Maroc.
J F M A M J Jt A S O N D
H en % 72,5 70 72 67 66 67 68 70 71,5 73 73 75
Tanger
T en °C 12 12,5 14 15,5 17 21 22 23 21 20 16 13
H en % 55 46 45 44,5 44,5 40 28,5 27 38,5 44,5 53,5 55,5
Midelt
T en °C 5 6,2 10 12,5 16 20 25 24 18 14 10,5 6,5
1) Trace le climatogramme des deux stations.
2) Le tableau ci-dessous montre les conditions climatiques nécessaires pour la survie de la
Coccinelle.
Zone de tolérance Zone optimale
Humidité en (%) Limite minimale 40 60
Limite maximale 100 85
Température en Limite minimale 13 16
(°C) Limite maximale 24 20
a) Place sur le graphique obtenu, les conditions de vie de la coccinelle pour obtenir
l’éco-climatogramme de la coccinelle.
b) Déduis-en les possibilités et les conditions de vie de la coccinelle dans ces deux stations.
Solution :
1) voir figure

Titre : Climatogramme et écoclimatogramme


2) D’après le diagramme réalisé, la coccinelle peut survivre et se reproduire dans la région de
Tanger, et elle ne peut pas vivre dans la région de Midelt, car elle ne peut pas supporter la

26
température basse des mois de novembre jusqu’au mois de mars, ni l’humidité faible des mois
de juillet, août et septembre.
IV°/ Influence des facteurs climatiques sur les êtres vivants
Les facteurs climatiques sont des éléments très importants qui influent sur la répartition, la
reproduction, le mode de vie etc. des êtres vivants (animaux et végétaux). Lorsque les
conditions climatiques sont défavorables, les êtres vivants adoptent différents comportements.
Quelle est l’influence des facteurs climatiques sur les êtres vivants ?
Quels comportements les êtres vivants adoptent-ils pour faire face aux mauvaises conditions
climatiques ?
1) Influence de la Température
- Sur les animaux :
Le tableau ci-dessous donne la répartition de quelques espèces de poisson dans une rivière à
des niveaux de températures différentes.
Poissons Truite Ombre Barbeau Brème
T° maximale 24,5 26 27 29
Analysez le tableau puis tirez une conclusion.
Réponse :
Le tableau ci-dessous donne la répartition de quelques espèces de poisson dans une rivière à
des niveaux de températures différentes. On constate que la répartition des poissons dans la
rivière ne se fait pas au hasard. Chaque espèce de poisson occupe un niveau avec une
température précise.
La répartition des poissons dans la rivière est influencée par la température.
- Sur les végétaux :
Le suivi de la germination de 16 graines de maïs au bout de quatre jours après les semis a
permis de réaliser le tableau ci-contre.
Température (° C) 0 15 25 35 45
Nombre de graines germées au jour 4 0 10 16 10 0
Analyser le tableau puis conclure
Réponse :
On constate que’il n’y a pas de germination pour les températures égales à 0°C et 45°C. Le
nombre de grains germés est maximal à 25°C et diminue lorsqu’on s’éloigne de cette
température. On conclut qu’il existe des températures qui favorisent la germination, et des
températures qui ne permettent pas la germination. Donc la température influence également
les activités des végétaux comme la germination, la photosynthèse…
Remarque :
En fonction des variations de la température, on distingue deux groupes d’animaux :
- Les poïkilothermes (dits à « sang-froid » ou encore pœcilotherme) sont des animaux
ayant une température corporelle qui varie avec celle de leur milieu. Exemple : le criquet,
les reptiles…La plupart homéothermes sont des ectothermes.
- Les homéothermes (dits à « sang chaud ») sont des animaux dont la température
corporelle reste constante quel que soit le milieu dans lequel ils se trouvent. Exemple :
l’homme, les oiseaux…La plupart homéothermes sont des endothermes.
- Une espèce sténotherme se dit d’un organisme incapable de supporter de grandes
variations de température de son milieu. Autrement dit un organisme qui ne peut vivre et
se développer que sous une température à peu près constante.
- Une espèce eurytherme se dit d’un organisme supporter de fortes variations de
température de son milieu, y compris de son milieu intérieur.
- Une espèce euryèce est une espèce ayant une grande valence écologique, c’est à dire
pouvant coloniser de nombreux habitats ou de milieu très divers. Si la valence ne concerne
que la salinité, on dit que l’espèce est euryhaline.

27
- Le contraire d’euryèce est sténoèce, avec sténo qui signifie « réduit »
2) Influence de la lumière
- Sur les animaux :
Activité :
Des insectes sont introduits dans d’une boite avec trois compartiments par 10 à la fois, à mi-
distance des extrémités. Quinze minutes plus tard, on compte le nombre d’individus présents
dans chacun des trois compartiments (obscurité O, pénombre P, clarté O).
L’expérience est réalisée successivement avec des blattes et des pyrrhocores (insectes se
nourrissant de sève ou de petits insectes). Les résultats sur 100 individus sont présentés ci-
contre:

1°/ analysez ces résultat.


2°/ Que peut-on dire de chaque type d’animal face à la lumière ?
3°/ D’après ces résultats, sur résultats, sur quel aspect de la vie de ces animaux agit la lumière.
A retenir :
Les animaux comme les pyrrhocores qui aiment la lumière sont des lucicoles et ceux comme
les blattes qui ne la supportent pas la lumière sont des lucifuges.
Chez animaux les activités sont rythmées par l’alternance des cycles jour/nuit.
Les animaux dont les activités sont plus importantes pendant le jour que pendant la nuit
(homme) on les appelle des animaux diurnes, et les animaux dont les activités est beaucoup
plus importante que pendant la nuit (rat, chauve-souris…) ce sont des animaux nocturnes.
- Sur les végétaux :
Activité :
Tableau de variation de l’intensité photosynthétique en fonction de l’éclairement chez deux
plantes A et B.
Eclairement (en lux) 0 5000 10000 20000 30000 40000
Intensité photo- Plante A 2 5 9 12 15 12
synthétique (IP) Plante B 2 6 10 9 8 6
Consigne :
1°/ Tracez les courbes de variation de IP de la plante A et de la plante B en fonction de
l’éclairement.
2°/ Analyser les courbes et tirer une conclusion.
3°/ Proposer un nom à chaque plante.
A retenir :
La lumière est indispensable à la photosynthèse. L’intensité de la lumière permet de
distinguer :
- des plantes d’ombres, les sciaphiles qui ont besoin d’une faible quantité de lumière pour
atteindre développement maximal ;
- des plantes de lumière, les héliophiles qui ont besoin d’une forte quantité de lumière pour
atteindre un développement maximal.
- des plantes photomésophiles ce sont des plantes intermédiaires, ces plantes peuvent vivre
quel que soit l’intensité lumineuses, on peut les rencontrer dans le sous-bois (ombre) ou

28
exposées au soleil. Ex : le lierre rencontré en forêt et sur un tronc d’arbre (ombre) ou sur les
façades des maisons exposé à la lumière.
3) Influence du vent
- Sur les végétaux
Le vent a un effet sur la pollinisation de certains végétaux (anémogamie), la dispersion des
graines et également sur la forme du port de certaines plantes de zones très ventées. Cette
action est marquée en bordure de mer ou au sommet des montagnes avec des végétaux
présentant une forme « en drapeau ». Cette modification de la forme des plantes est
l’anémomorphose.
- Sur les animaux
Activité :
Le tableau suivant montre le déplacement d’un Pigeon dans la région de Kaolack du 13 au 21
Février 2022. Cette région est orientée (nord-est) NE-SO (sud-ouest).
Dans la région de Kaolack, le Pigeon migre du NE vers le SO.
Temps D L M M J V S
Vent venant SO SO SO NE NE SO SO SO
Vitesse du vent en km/h 30 35 25 15 5 15 30 40
Nombre de pigeon ayant passé
0 0 200 3500 1500 500 0 0
la région de Kaolack
1°/ Construire le graphique représentant les variations du nombre de passages et ceux
exprimant la vitesse du vent en fonction du temps.
2°/ Quelles conclusions peut-on tirer de l’analyse des courbes obtenues ?
Solution :
1°/ Le graphique représentant les variations du nombre de passages et ceux exprimant la vitesse
du vent en fonction du temps.

Nombre de pigeon ayant……


Vitesse du vent

2°/On constate que le nombre de Pigeon ayant traversé est nul le dimanche et le lundi puis il
augmente pour atteindre une valeur maximale de 3500 lorsque la vitesse du vent de 15km/h. Il
diminue pour s’annuler à partir du vendredi.
On peut en conclure que :
- la vitesse du vent la plus adéquate pour la migration NE des Pigeons est de 15km/h.
- le vent influence sur l’activité des Pigeons.
A retenir :
Ainsi, le vent ralentit ou facilite le déplacement et l’activité de certains oiseaux, insectes…
4) Influence de l’eau sur les êtres vivants :
- sur les végétaux :
L’eau est le constituant essentiel de la matière vivante, les organismes vivants (animal ou
végétal) sont classés en fonction de leur besoin en eau en :
Les hydrophytes ou plantes hydrophiles : plantes aquatiques entièrement immergées
(Myriophylle) ou dont les feuilles sont flottantes (nénuphars).

29
Les hygrophytes ou plantes hygrophiles : plantes dont la base est immergée (Phragmites,
Typha).
Les mésophytes ou plantes mésophiles : plantes souvent entièrement émergées qui sont
poussent sur des sols très spongieux (Cladium).
Les xérophytes ou plantes xérophiles : plantes constamment émergées et supportant des
périodes de sécheresse plus ou moins longues (cactus, de baobabs).

- sur les animaux :


Activité : Exemple des tiques
Evolution annuelle des populations de tiques et de la pluviométrie dans une ville du Sud.
Mois J F M A M J J A S O N D
Nombre de tiques 100 30 70 100 200 350 400 550 180 150 50 30
Pluviométrie (mm) 0 0 0 0 5 250 300 350 150 25 10 0
Consigne :
1) Tracer dans un même repère les courbes de variation du nombre de tiques et de la
pluviométrie en fonction du temps.
2) Analyser les courbes et tirer une conclusion.
A retenir :
Les nombres de tiques les plus importants ont été obtenus aux mois de juin, juillet août et
septembre, période correspondant aux mois à pluviométrie élevée.
Donc il existe une étroite relation entre l’abondance des tiques et la variation de la
pluviométrie.
5) Adaptations des êtres vivants aux facteurs climatiques
Certains animaux changent de milieu de vie lorsque les conditions climatiques sont
défavorables. Par contre, d’autres ne changent pas de milieu, mais manifestent des
comportements spécifiques qui leur permettent de s’adapter.
Les stratégies développées par les organismes animaux et végétaux pour échapper à la
mauvaise saison sont nombreuses :
- la migration vers d’autres zones où les conditions climatiques sont favorables.
- Il existe une relation entre la résistance d’un organe végétal au froid et son degré de
déshydratation comme les graines, les bulbes, tubercules etc. dans ce cas il n’y a pas gel des
composés cellulaires.
- Les espèces végétales réduisent leur période végétale en perdant les feuilles ou en
disparaissant presque complètement en hiver (il n’y a que la graine ou le bulbe qui reste dans le
sol)
- Les feuilles peuvent être épaisses d’une épaisse cuticule pour réduire l’évapotranspiration
- L’hibernation des espèces animales en hiver comme le cas de l’écureuil…
- Présence de couches de graisse sous cutanée de certains mammifères pour se protéger contre
le froids.
- Chez les animaux des pays froids, les pattes, la queue, les oreilles et le nez sont de petite taille
afin de perdre le minimum de chaleur et réduire le contact avec le froid.

30
EXERCICES
A°/ Définir les termes suivants :
Une période sèche, euryèce, facteur climatique, climatogramme, héliophyte, xérophyte ;
climat
B°/ Relier chaque facteur climatique à son instrument de mesure
a) La pression de l’air 1- l’hygromètre
b) La vitesse du vent 2- le pluviomètre
c) Les précipitations 3- le baromètre
d) L’humidité 4- l’anémomètre
C°/ Compléter le tableau suivant :
Facteur climatique Température ………….. ………….. Vitesse du vent
Outil de mesure ………….. Thermomètre Hygromètre …………..
D°/ Répondre par vrai ou faux puis corrige les affirmations fausses
a) Dans le diagramme ombrothermique, l’échelle de la pluviométrie est le double de celle de
la température.
b) L’Indice d’aridité de Martonne est une expression graphique du climat.
c) Le climat d’un milieu est d’autant plus aride que l’indice d’aridité est élevé.
d) Le climatogramme est la représentation simultanée de la variation de la température et de
l’humidité relative.
e) Les organismes hydrophiles vivent dans des milieux très humides.
f) Le climatogramme est la représentation simultanée de la variation de la température et de
l’humidité relative
g) Les organismes hydrophiles vivent dans des milieux très humides.
E°/ Compléter le texte par les groupes de mots suivant: adaptation comportementale,
adaptation physiologique et adaptation morphologique.
- l’hibernation et l’estivation constituent une……………………
- Les oiseaux limitent la déperdition thermique de leur corps en gonflant leur plumage : c’est
une ………………
- En se regroupant et en vivant serrés les uns contre les autres, les manchots arrivent à
maintenir la température de leur corps à 38°C : c’est une……………….
Exercice 2:
Les mots croisés suivants utilisent un vocabulaire propre aux écologistes et aux climatologues.
Remplis la grille de la page suivante à partir des définitions ci-après.
Horizontalement :
1- Appareil servant à mesurer l’humidité relative.
2- Facteur climatique fortement influencé par les rayons solaires.
3- Appareil servant à mesurer la pression atmosphérique.
4- Zone climatique caractérisant une latitude.
5- Forme de précipitation
6- Facteur climatique
7- Caractéristique du globe terrestre qui influence les zones climatiques.
Verticalement :
A. Appareil servant à mesurer la vitesse du vent.
B. Appareil servant à faire une mesure directe d’un facteur climatique
C. Appareil servant à faire une mesure directe d’une forme de précipitation.
D. Ils caractérisent la nébulosité.
E. Forme de précipitation des climats tempérés ou polaires.
F. Elle affecte l’atmosphère
G. Appareil servant à identifier la direction du vent.

31
Exercice 3 :
A°/ Le tableau ci-dessus présente quelques facteurs écologiques. En face de chaque facteur,
donnez les types d’organismes selon leur comportement en réponse aux influences de ces
facteurs
Facteurs
organismes
écologiques
Lumière
Eau
température
B°/ La figure 1 est une représentation graphique des données climatiques d’une station B et
les exigences d’une espèce (a) d’insectes.
1) Donner un titre à la figure.
2) Nommer les deux domaines 1 et 2 du graphe.
3) Répondre par vrai ou faux :
a- L’espèce (a) peut vivre toute l’année dans la station B.
b- L’espèce (a) peut vivre dans la station B sauf pendant les mois suivants : 1-2-3-4-5-6-9-
10-11-12.
c- L’espèce (a) peut vivre dans la station B sauf pendant les mois 7 et 8
d- L’espèce (a) ne peut pas t vivre dans la station B pendant certains mois, car elle ne
supporte pas la température élevée de ces mois.

e- L’espèce (a) ne peut pas t vivre dans la station B pendant certains mois, car elle ne
supporte pas la très faible humidité de ces mois.
f- L’espèce (a) peut trouver dans la station B les conditions de vie idéales.

32
Exercice 4 :
Dans le cadre d’étudier l’action des facteurs climatiques sur la croissance du cèdre dans
certaine station, deux études ont été effectué.
Etude 1 : le tableau ci-dessous regroupe les résultats de calcul des moyennes mensuelles des
précipitations P, et des températures T de la station d’Ifrane, qui se situe à une altitude de
1635m, et qui se caractérise par m = 0.1°C.
Mois Janv. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec.
T °C 2 3 6 9 11 17 21 21 16 12 7 3
P (mm) 180 141 121 118 74 35 9 11 30 82 134 168

1. Calculer la moyenne des précipitations annuelle Pa de la station d’Ifrane.


2. En utilisant les données du tableau ci-dessous, tracer le diagramme ombrothermique de la
station d’Ifrane, puis déterminez la période de sècheresse de cette station.
Exercice 5 :
Les données climatiques de la région de Kaolack en 2009 sont consignées dans le tableau 1
ci-dessous.
1. A l’aide des températures maximales (Tx) et des températures minimales (Tn), construisez
le climatogramme des températures de la station de Kaolack.
2. Quelles sont les différentes zones de ce climatogramme ?
3. A partir des températures moyennes et de la pluviométrie, construisez le diagramme
ombrothermique de cette même station.
4. Analysez et interprétez ce diagramme ombrothermique
5. Calculez l’indice d’aridité de De Martonne?
6. A quel climat appartient la station de Kaolack ?
7. Avec le tableau du tableau 1 qui montre les valences écologiques d’un animal X,
construisez l’écoclimatogramme de cet animal dans la station de Kaolack.
8. Cet animal peut-il vivre à Kaolack ?
Tableau 1 :
Mois Janv. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec.
Tn °C 16,3 18,2 20,7 21,5 22,9 24,9 25,7 24,6 25,3 25,4 25,4 19,4
Tx °C 32,5 37,7 41,1 40,3 37,8 35 33,4 33,2 33,2 37,2 36,9 36,1
P (mm) 0 0 0 0 0 39,9 174 299 207 20,4 0 0
Tableau 2 :
Zone T en °C HR en %
Optimale 25-26 75-80
Favorable 24-28 70-85
Tolérance 20-30 50-90
NB : Pour la construction de l’écoclimatogramme, considérez les valeurs des précipitations
comme celles de l’humidité relative (HR)
Exercice 6 :
Le tableau ci-dessous présente les données climatiques de la station météorologiques de la
région d’Afrique du Nord en 1989.
Mois Janv. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec.
T °C 21,5 22,2 23 25 30 26,1 27,3 27,4 28 28,2 23 23
P (mm) 0 4 5 15 40 140 5 30 95 10 0 0
2. Calculer l’indice d’aridité de Martonne (Ia) puis le quotient pluviométrique d’Emberger (Q)
et caractériser le climat de la station en utilisant uniquement l’indice d’aridité.
3. Tracer le diagramme ombrothermique de la station.
4. Déterminer les différentes saisons et donner les mois qui composent chaque saison.

33
Exercice 7 :
Des écologistes ont mesuré les variations de la température de l’air d’une forêt et les variations
de la température de l’air d’une clairière pendant 24 heures. Les résultats obtenus ont permis de
tracer les deux courbes du graphe 1 ci-dessous :
Nota bene : Clairière = espace sans arbres au milieu d'un bois ou d'une forêt.
1) Décris les variations de température qui affectent ces deux milieux. Compare-les.
2) Explique les valeurs minimales obtenues.
3) Explique les valeurs maximales obtenues.
4) Explique les différences de température obtenues entre les deux milieux.
5) Explique le fait que les maximums de température ne sont pas obtenus au même moment.

Graphe 1
Exercice 8 :
Trois plantes A, B et C ont été enfermées dans une enceinte où on fait varier l’intensité
lumineuse. On évalue l’intensité de la photosynthèse de ces plantes en mesurant la quantité de
dioxygène dégagé (O2) et les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau suivant.
Intensité de l’éclairement (lux) 14 37 80 100 150 250 300 400 650 900
Intensité de la Plante A 6 14 25 30 35 50 62 22 11 4
photosynthèse Plante B 14 23 40 55 30 10 5 0 0 0
(IP) des plantes Plante C 2 8 15 30 45 58 67 80 95 29
1°/ Proposer une autre méthode permettant d’évaluer l’intensité photosynthétique. Justifier.
2°/ Tracer les courbes de variations de l’intensité photosynthétique en fonction de l’intensité de
l’éclairement.
3°/ Analyser et interpréter les courbes obtenues.
4°/ Tirer une conclusion quant aux comportements de ces deux espèces en rapport avec la
lumière.
5°/ Les plantes A, B et C utilisent la lumière pour effectuer un phénomène indispensable à leur
développement.
Quel est ce phénomène ? Définissez-le.
6°/ le vent comme la lumière influence fortement la végétation.
Quels sont les effets négatifs et positifs du vent sur cette dernière ?
Exercice 9 :
On soumet un lézard à des températures extérieures différentes, et on note les températures de
l’air, du sol et du corps de l’animal. Les résultats sont cochés sur le tableau ci-dessous :
Air 5 10 15 20 25 30
Lézard 4 8 18 26 30 33
Sol 0 5 20 28 35 40

34
1. Compare la température interne du lézard à celle du sol en contact avec son corps, puis à
celle de l’air. Conclure.
Au cours d’une journée, le lézard dispose de deux périodes d’intense activité (voir figure 7)

2. A quels moments de la journée ces deux périodes se situent-elles ?


Exercice 10:
Le tableau suivant montre quelques données météorologiques d’une station de Kolda.
Mois Janv. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec.
T °C 21,5 22,2 23 25 30 26,1 27,3 27,4 28 28,2 23 23
P (mm) 0 0 0 1 40 50 140 180 80 10 0 0
1) Trace le diagramme ombrothermique de cette région
2) Analyse le diagramme obtenu.
Exercice 11:
Le tableau suivant représente les données climatiques mensuelles des stations de Ziguinchor et
de Kaolack au Sénégal.
J F M A M J Jt A S O N D
Ziguinc H en % 72,5 70 72 67 66 67 68 70 71,5 73 73 75
hor T en °C 12 12,5 14 15,5 17 21 22 23 21 20 16 13
Kaolac H en % 55 46 45 44,5 44,5 40 28,5 27 38,5 44,5 53,5 55,5
k T en °C 5 6,2 10 12,5 16 20 25 24 18 14 10,5 6,5
1) Trace le climatogramme des deux stations.
2) Le tableau ci-dessous montre les conditions climatiques nécessaires pour la survie de la
mouche blanche (ceratitis cosyra) insecte ravageur de mangue.
Zone de tolérance Zone optimale
Limite minimale 40 60
Humidité en (%)
Limite maximale 100 85
Limite minimale 13 16
Température en (°C)
Limite maximale 24 20
a) Place sur le graphique obtenu, les conditions de vie de la mouche blanche pour obtenir l’éco-
climatogramme de l’insecte ravageur.
b) Déduis-en les possibilités et les conditions de vie de l’insecte ravageur dans ces deux stations.
Exercice 12:
Pour étudier quelques facteurs sur la germination on réalise les montages suivants :
Les graines de mil sont réparties en 4 lots : les lots 1 et 2 sont déposés dans les boites de pétri
(A et B) contenant du coton imbibé d’eau. La boite de pétri A est placée à l’obscurité alors que
la boite de pétri B est maintenue à la lumière. On mesure les pourcentages de germination,
toutes les 6 heures, durant 3 jours et les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau suivant.

35
Temps (heure) 0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60 66 72
Germination des graines en % (A) 0 0 0 4 15 25 44 60 72 77 80 82 85
Germination des graines en % (B) 0 0 0 0 2 8 20 32 45 58 60 65 67
1. Tracer les courbes de variation du pourcentage de germination en fonction du temps.
2. Analyser et interpréter les courbes.
3. Déduisez le facteur responsable de la variation du taux de germination.
4. les lots 3 et 4 sont déposés dans les boites de pétri (C et D) contenant du coton sec. La boite
de pétri C est placé à la lumière alors que B est maintenue à l’obscurité. Au bout de 3 jours on
constate qu’il n’y’a pas de germination.
a) Quel est le facteur indispensable à la germination ? justifier votre réponse.
b) Donner les modalités d’adaptation des plantes par rapport à ce facteur si ce dernier est
limité.
Exercice 13 :
Une étude sur l’influence de la température, sur la durée de développement et la ponte d’œufs
chez l’anophèle femelle a donné les résultats consignés dans le tableau 1 et tableau 2.
Tableau 1 :
Température en °C -15 22 25 30
Durée de
Pas de développement 3semaines 2semaines 1semaine
développement
Tableau 2 :
Température en °C 10 12 15 30 35 46 57 61 65
Nombre d’œufs pondus 0 20 28 50 58 22 18 10 0
1/Quelles informations relatives à l’influence de la température chacun des tableaux apporte-t-il?
2°) Tire des conclusions quant à l’influence de la température sur la durée du développement et
la ponte d’œufs chez l’anophèle.
3°) Trace la courbe de variation du nombre d’œufs en fonction de la température.
4°) Indique sur le graphe la température optimale puis définis le groupe de mots « Température
optimale ».
Exercice 14 :
La cochenille, insecte parasite, attaque les feuilles et les fruits de certains arbres (oranger),
provoquant des dégâts considérables. Cet insecte se rencontre dans certaines régions du Maroc.
Il absorbe la sève et injecte une substance toxique qui empêche la croissance normale de la
plante. Afin de connaître les périodes au cours desquelles des stratégies préventives doivent être
prises pour réduire les dégâts causés par la cochenille on vous propose les données suivantes :

Document 1 :

Tableau 1 :
36
Température en °C Humidité relative
Limite max Limite min Limite max Limite min
Zone de tolérance 40 2 100 10
Zone optimale 35 20 75 55
En utilisant le tableau 1 et le document 2, Déduire les périodes au cours desquelles des
stratégies préventives doivent être prises pour réduire les dégâts causés par la cochenille pour
les deux stations.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

CORRECTION
Exercice 1 :
A°/ Définition voir cahier :
B°/ 2-c; 1-d; 3-a et 4-b
D°/ a) vrai; b) faux; c) faux; d) vrai; e) vrai
E°/ - adaptation comportementale ; - adaptation morphologique ; - adaptation morphologique.
Exercice 2:
1 = hygromètre. A = Anémomètre
2 = Température B = thermomètre
3 = baromètre C = Pluviomètre
4 = toundra D = Nuages
5 = Neige G = Girouette
6 = Vent
7 = latitude
Exercice 3 :
A°/ Complétons le tableau suivante :
Facteurs
Organismes
écologiques
Lumière Héliophile Sciaphile
Eau Hydrophyte Hygrophyte Mésophyte Xérophyte
Température Diurne Nocturne
B°/1- titre écoclimatogramme
2- domaine 1: limites de tolérance et domaine 2: zone optimale
3-a) faux; b) faux; c) vrai; d) vrai; e) faux et f) vrai
Exercice 4 :
1. Calculer la moyenne des précipitations annuelle Pa de la station d’Ifrane.
Pm= (180+141+121+118+74+35+9+11+30+82+134+168) / 12= 91,91mm

200 100
T en °C
P en mm

180 90
160 80
140 70
120 60
100 50 P en mm

80 40 Ten °C

60 30
40 20
20 10
0 0
J F M A M J J A S O N D

37
2. diagramme ombrothermique de la station d’Ifrane, puis déterminez la période de sècheresse
de cette station. Le diagramme ombrothermique montre deux saisons :
- une saison des pluies qui dure 9 mois et elle va du mois d’Octobre au mois de juin.
- une saison sèche qui dure 3 mois et regroupe les autres mois.
Exercice 5:
1. Construction du climatogramme

Exercice 6:
1. Calcul de l’indice d’aridité
- Calcul de l’indice d’aridité
P
Ia =
T + 10
P = 4+5+15+40+140+5+30+95+10 = 344mm
EHH,F
T= (21,5+22,2+23+25+30+26,1+27,3+27,4+28+28,2+23+23) / 12 = "E = 23,11°C
Ia = 344/23,11 +10 = 10,08 ; Ia appartient à l’intervalle 10-20 donc le climat est semi-aride.
- Calcul de Q
2000P
Q=
1M + m21M e m2
M : 28,2+273 = 301,2°K ; m : 21,5+273 = 294,5°K
P = 4+5+15+40+140+5+30+95+10 = 344mm
E FF
Q = 1 ",E4EfF,G21 ",E]EfF,G2 Donc Q =688000/ (90721,44 – 86730,25)= 170,38
2. Construction du diagramme ombrothermique
160 100
Température en °C
Pluviométrie en mm

140
80
120
100 60
80
60 40
40
20
20
0 0
Janv. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec.
Mois de l'année

P (mm) T °C

3. Analyse : Le diagramme montre :


- 2 saisons des pluies : la 1e va de Mai à Juin et la 2e septembre et octobre

38
- 2 saisons sèches dont la 1ere va de Novembre à d'avril et la 2eme va de juillet à Août.
Exercice 7 :
1. Les températures diminuent de 18h à 6h et au-delà de 6h elles augmentent pour atteindre
des valeurs max vers13h puis diminuent.
2. Les valeurs minimales s'expliquent par le fait ces heures sont sans soleil.
3. Et les valeurs maximales s'obtiennent lorsque le soleil est au zénith.
4. La différence des valeurs max s’expliquent par le fait que la forêt a beaucoup d'arbres qui
diminuent la température alors qu’en clairière il ya souvent beaucoup de parties où le soleil
atteint directement le sol.
5. dans la forêt la valeur maximum est obtenue à 14h et dans la prairie elle obtenue à 12h. En
effet dans la journée, le réchauffement est plus lent sous les arbres ce qui explique que la
température la plus élevée est atteint à 12h dans la clairière et à 14h dans la forêt.
Exercice 8 :
1°/ Mesurer la croissance de la plante ou quantité de O2 rejetée par la plante.
2°/ Construction de la courbe :
100
Intensite photosynthétique IP

90
80
70
60
50 Plante A
40 Plante B
30
Plante C
20
10
0
14 37 80 100 150 250 300 400 650 900
Intensité de l'éclairement en lux

3°/ on constate que:


- la plante A atteint IP max de 62 à 300lux;
- la plante B, son IP max est atteint à 100lux
Et la plante C atteint son IP max de 95 à 650lux.
4°/ les 3 plantes n'ont pas les mêmes exigences en lumière.
5°/ Ce phénomène est la photosynthèse.
La photosynthèse est le processus par lequel les plantes vertes convertissent l’énergie solaire
en énergie chimique pour fabriquer la matière organique.
6°/ les effets positifs du vent :
- Dissémination des graines et fruits
- Pollinisation
Les effets négatifs du vent :
- Déracine les arbres et fait tomber des branches et feuilles ;
- Modifie la forme des arbres.
- Augmente l’évapotranspiration.
Exercice 9 :
1) La température corporelle du lézard augmente lorsque la température du sol augmente par
contre elle est toujours proche de la Température de l'air. Donc le lézard est un poikilotherme.
2) 1e période entre 13h et 14h et 2e période entre 16 et 17h.
Exercice 10:
1) voir figure 1

39
2) L’analyse du diagramme ombrothermique : Donc d’après le diagramme, on a deux saisons:
la saison sèche qui dure 8 mois qui va du mois de Octobre jusqu’au mois de Mai et une saison
des pluies de durée de 4 mois allant du mois de Juin au mois de Septembre.
200 100

Température en °C
Pluviométrie en mm
180 90
160 80
140 70
120 60
100 50
80 40
60 30
40 20
20 10 P (mm)
0 0
T °C

Mois de l'année

Fig.1: diagramme ombrothermique


Exercice 11 :
1) voir figure

Kaolack Ziguinchor

Titre : Climatogramme et écoclimatogramme


2) a) Voir figure
b) D’après le diagramme réalisé, la mouche blanche peut survivre et se reproduire dans la
région de Ziguinchor, et elle ne peut pas vivre dans la région de Kaolack, car elle ne peut pas
supporter la température basse des mois de novembre jusqu’au mois de mars, ni l’humidité
faible des mois de juillet, août et septembre
Exercice 12 :
1°/ les courbes de variation du pourcentage de germination en fonction du temps
Pourcentage de germination

90
80
70
60
50 Germination des graines en
40 % (A)
30 Germination des graines en
20 % (B)
10
0
0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60 66 72

Temps en heure

40
2°/ On constate que le % de germination est nul de 0 à 12h pour les graines du lot A et de 0 à
19 pour les graines du lot B. Puis les pourcentages de germination augmentent progressivement
en fonction du temps.
3°/ C’est l’éclairement ou la lumière ou l’ensoleillement.
5°/ a- c’est l’eau car le coton est sec donc pas d’eau indispensable à la germination.
b- Modalités d’adaptations des plantes en cas de manque d’eau :
- réduire leur période végétale en perdant les feuilles ou en disparaissant presque
complètement en hiver (il n’y a que la graine ou le bulbe qui reste dans le sol)
- réduire l’évapotranspiration.
- avoir un système racinaire développé
Exercice 13 :
1°/ Informations relatives à l’influence de la température chacun des tableaux :
Tableau 1 :
Pas de développement pour la température de -20°C. La durée de développement diminue
lorsque la température augmente.
Tableau 2 :
Le nombre d’œufs pondus est nul pour les températures de 10°C et de 60°C correspondant
respectivement aux températures létale inférieure et létale supérieurs. A 35°C, le nombre
d’œufs pondus est maximal, cette température correspond à la température optimale.
L’intervalle 12°C - 61°C correspond aux températures de tolérance.
2°/ Tableau 1 : la température influence sur la durée de développement.
Tableau 2 : la température influence sur le nombre d’œufs pondus par l’anophèle.
3. La courbe

La température optimale (T. op) est une température pour laquelle l’activité de l’animal atteint
le maximal.

41
DEUXIEME PARTIE : LES FACTEURS EDAPHIQUES ET LEURS
INFLUENCES
*******
1. Formation du sol
Le sol est la partie superficielle de l’écorce terrestre explorée par les racines. Son épaisseur
varie de quelques cm à quelques mètres. La formation du sol se fait par les étapes suivantes :
En A, les fragments de roches ayant subi l’influence du climat, de l’humidité, des types de
roches et l’érosion ont des fissures où l’air et l’eau pénètrent.
En B, des végétaux se fixent dans la roche et attirent des insectes et des petits animaux. La
matière organique s’accumule sur le sol pauvre. Les bactéries et les champignons
commencent le processus de décomposition de cette matière organique. La matière organique
décomposée forme une couche sur la roche fragmentée.
En C, le sol devient une couche arable contenant de la matière organique décomposée, des
racines et des végétaux vivants. L’eau transporte les minéraux de la matière organique sous le
sol et forme de l’argile. Les roches fragmentées au début forment la troisième couche du sol,
juste avant la roche. Ce processus prend des milliers d’années.
En D, une fois formé, les propriétés du sol continuent à évoluer (structure du sol, porosité,
activité biologique, teneurs en certains éléments nutritifs..).

A B C D
Etapes de la formation du sol

A l’étape D, on constate que le sol est formé différents horizons ou couches :


La surface ou horizon O ou (litière) est composée de feuilles mortes formant la litière
plus ou moins dégradée.
La couche superficielle ou horizon A ou (horizon humifère) est à peu près épaisse,
de couleur foncée. On y voit de nombreuses racines. Elle constitue l’humus.
La couche moyenne ou horizon B ou (horizon d’accumulation) de couleur brune et
d’épaisseur variable. On y voit aussi des racines.
En fin la roche mère ou horizon C.
2. les constituants du sol
Dans une éprouvette graduée contenant de l’eau, on ajoute un échantillon de sol puis on agite
et on laisse se reposer pendant quelques heures (fig 1). Cette technique est la sédimentation.
On constate que les constituants se déposent en fonction de leur poids.
Légende de la figure 1 : 1= restes d’animaux et de végétaux ; 2= eau ; 3= argile et limon ; 4=
sables fins ; 2= sables grossier ; 6= graviers
Donc le sol constitué d’une partie minérale et d’une partie organique
Observation des bulles qui s’échappent dans le tube 1 et des gouttelettes d’eau qui se forment
sur la paroi du tube 2 dans la figure 2 montre que le sol contient de l’eau et des gaz.
Conclusion : le sol est constitué de :
Une partie solide : formée d’éléments minéraux et organiques.

42
Une partie liquide : formée de l’eau et des substances dissoutes.
Une partie gazeuse.
Une partie vivante : les êtres vivants du sol.

3) Les propriétés physiques du sol


a) La texture :
La texture dépend en grande partie de sa composition granulométrique c'est-à-dire de la
proportion des particules présentes classées par tailles.
En fonction du diamètre des graines, nous avons :
2 mm > Ф ≥ 0,05 mm Sable
0,05 mm > Ф ≥ 0,002 mm Limon
0,002 mm > Ф. Argile
Elle peut être étudiée à partir de la technique du tamisage et de la sédimentation.
La détermination de la texture d’un sol se fait à l’aide du diagramme des textures. Le point
caractérisant la texture d’un sol est le point de concours de trois droites parallèles aux côtés du
diagramme, obtenues en portant sur chaque côté les valeurs en % de l’argile, des limons et
des sables. L'intersection des trois droites se situera dans l'une des aires des textures.
Exemple : Après une analyse granulométrique, on obtient le tableau suivant :
Limons Limons Sable
Argiles Sable fin gravier cailloux
fins grossiers grossier
28g 60g 30g 25g 40g 100g 150g
Calculer le du sable, limon et argile puis déterminer la texture du sol
Solution :
Masse totale : 28+60+25+30+40=180g Constituants Sable Limon Argile
Sable: (25g +40g) x100 /180g =36% % 36% 49% 15%
Limon: (60g +30g) x100 /180g =49%
Argile: 28g x100 /180g =15%

43
b) La structure du sol : c'est le mode d'assemblage des particules minérales et organiques du
sol. On distingue trois types de structures :

- Structure particulaire :
Les particules de sable sont de dimensions différentes et non liées. Ce sol est filtrant donc il
est impropre à la culture.
- Structure compacte :
Les particules de sable sont noyées dans une masse d'argile dispersée. Imperméable à l'eau est
à l'air donc il est impropre à la culture.
- Structure glomérulaire ou grumeleuse :
Le glomérule des particules de sable et de limon sont regroupés en agrégats par complexe
argilo-humique.
La structure grumeleuse comporte des potentiels pour les cultures :
• Une bonne rétention d’eau et d’éléments nutritifs pour les plantes
• Une bonne aération
• Un travail facile du sol
• Et une bonne activité biologique du sol
D’autres avantages comme la résistance à l’érosion et à la compaction s’offrent ces sols
L’obtention d’une structure grumeleuse pour des sols ayant des structures particulaire ou
compacte est possible et nécessite moins de temps. En à croire que le compostage suivi
d’alternance de culture pourraient être une solution.
c) La perméabilité et la capacité de rétention en eau
On verse un volume V de 100ml dans chaque tube puis on
prend pour chaque tube temps t1 correspondant à l’écoulement
de la première goutte dans l’éprouvette. On mesure le volume
Vg obtenu et le temps t2 à l’arrêt de l’écoulement d’eau.
La perméabilité : est la quantité d’eau qui traverse le sol par
filtration. On peut l’exprimer par la vitesse de filtration d’eau
pendant un temps donné en cm3/mn. Sa formule est
P=Vg / (t2-t1).
La capacité de rétention en eau : est le volume d’eau retenue
par le sol après filtration ou égouttage. Elle se calcule par la
formule suivante : CRE=V-Vg.

d) L’eau dans le sol


Lorsque l’on verse de l’eau en abondance dans un sac en plastique rempli de terre et présentant
des trous, nous constatons après un court instant que l’eau s’écoule en partie à travers les trous
du sac. L’écoulement est essentiellement dû à la pesanteur : cet eau est appelée eau de gravité.
Après quelques minutes l’eau ne s’écoule plus, alors que la terre reste humide : le sol retient
une partie de l’eau. La plante continue à vivre après 24h sans arrosage : elle utilise l’eau
absorbable appelée, eau de capillarité ou utilisable.
Quelques jours après, la plante commence à se faner alors que le sol n’est pas tout à fait sec, on
dit qu’elle a atteint son point de flétrissement. Elle ne peut plus utiliser le peu d’eau qui reste

44
parce que cette eau est associée par des liaisons chimiques aux particules du sol. Cet eau est
appelée eau de non utilisable ou l’eau fixée
4) Les propriétés chimiques du sol
a) Les éléments minéraux du sol
- Le calcaire
L’action de l’acide chlorhydrique sur le calcaire produit un dégagement du CO2.
(Effervescence). Donc le sol contient du calcaire.
- Le chlorure de sodium
Lorsqu’on chauffe un filtrat de sol jusqu’à évaporation totale de l’eau. On constate la formation
de cristaux de NaCl. Donc le sol contient le chlorure de sodium.
b) Le pH (potentiel hydrogène) du sol : Le pH exprime le degré d'acidité ou d'alcalinité d'un
sol sur une échelle de 1 à 14. Il existe des tests spécialement dédiés à cette analyse comme le
pH mètre ou le papier pH. Un sol neutre et bien équilibré présentera un pH de 7, alors qu'un pH
inférieur à 7 caractérisera un sol à tendance acide, au contraire, un pH supérieur à 7 attestera
d'une terre basique et donc contenant du calcaire.
La majorité des sols ont un pH situé entre 4 et 9, l'idéal étant une terre légèrement acide (les
6,5) qui convient à la majorité des plantes.
5) Les propriétés biologiques : les êtres vivants du sol
Les figures 1 et 2 montrent la mise en évidence de la présence des animaux dans le sol.

- Expérience
On dispose 2 récipients contenant :
Le 1er de l’eau de chaux limpide et un échantillon de sol frais
Le 2e de l’eau de chaux un échantillon de sol stérile
Ces récipients sont rattachés chacun par tube à un récipient rempli d’un liquide coloré.
- Observations
Quelques jours après on constate que seule l’eau de chaux du récipient 1 devient trouble. Le
liquide coloré monte uniquement dans ce tube.
- Conclusion
Le sol du récipient 1 contient des êtres vivants qui en respirant dégagent du CO2 rendant
trouble l’eau de chaux et absorbent de l’oxygène.
Ils aspirent ainsi l’air contenu dans le tube ce qui entraine la montée du liquide coloré.
III° INFLUENCES DES FACTEURS EDAPHIQUES SUR LES ETRES VIVANTS
A°/ Influence des propriétés physiques du sol sur les êtres vivants :
La granulométrie intervient dans la répartition de certains animaux.
Le document suivant montre la répartition de deux espèces de carabes en fonction de la taille
des particules du sol. Comparons-les. La courbe 1 montre cette espèce a une nette préférence
pour les sols à granulométrie fine ou très fine. Par contre pour l’espèce 2, bien que la courbe
soit irrégulière, elle montre que les carabes se répartissent sur l’ensemble des six sols étudiés.
On peut observer trois sommets correspondants aux sables grossiers, sables fins et aux argiles.
Cette espèce est indifférente à la granulométrie du sol.

45
D’autres études ont montré que de nombreux organismes tels que les vers de terre préfèrent
les sols limoneux ou argilo-sableux, tout comme quelques espèces de coléoptères qui
préfèrent les sols argileux et ou limoneux.
B°/ Influence des propriétés chimiques du sol sur les êtres vivants :
Les propriétés du sol (pH ou acidité, teneur en calcaire, salinité) influencent directement la
croissance et le développement des végétaux et leur répartition dans les écosystèmes.
a- Le calcaire : Le calcaire est un constituant important du sol, qui participe à sa bonne
structure physico-chimique et en fonction de leur préférence pour le calcaire, les végétaux
peuvent être classés en :
-Végétaux calcicoles : espèces capables de supporter des concentrations élevées en calcaire
rencontrés sur des sols riches en calcaires.
Exemple de plantes calcicoles : arbousier
-Végétaux calcifuges: espèce qui ne tolère pas des concentrations élevées en calcium actif.
Il existe une différence très nette entre la végétation des sols calcaires et celle des sols
siliceux.
b- Acidité du sol ou pH :
• Sur les animaux :
pH
Le document ci-contre montre la répartition des vers de
terre en fonction du pH. Analyser le document.
Réponse :
Le document montre la répartition de trois espèces de vers
de terre en fonction du pH du sol. On constate que l’espèce
2 est indifférente au pH, l’espèce 1 préfère les sols acides,
alors l’espèce 3 est plutôt intolérante aux pH très acides.

• Sur les végétaux :


Critère de sélection des espèces végétales, le pH d’un sol peut avoir des valeurs allant de 3 à
9,5. On distingue ainsi:
-Les Plantes acidiphiles sont des plantes des sols acides dont le pH varie entre 3,5 et 6.
Exemple de plantes : La fougère aigle pH varie entre 4 et 4,5.
-Les plantes basiphiles préfèrent les sols alcalins dont le pH varie entre 7,5 à 9. Ex. le Noyer.
-Les plantes neutrophiles : qui sont les plus nombreuses, elles poussent sur des sols à pH

46
entre 6,5 et 7,5.
c- La salinité d’un sol : les plantes des sols salés sont appelées plantes halophytes, ce sont
des plantes qui nécessitent des concentrations élevées en sel (Na+) indispensable à leur
métabolisme pour terminer leur cycle biologique.
C°/ Rôle de la faune sur le sol :
La faune a un rôle mécanique de fragmentation de la matière organique et un rôle chimique,
grâce à une succession de transits digestifs à travers beaucoup d’animaux. Il se forme ainsi
des complexes organo-minéraux.
D°/ Rôle de la flore sur le sol :
Les effets des racines sur le sol sont:
-Favoriser la dégradation de la roche mère,
-Augmenter la porosité du sol ce qui permet une bonne filtration et une meilleure aération du
sol.

47
EXERICICES
Exercice 1:
1-Donner la définition des mots suivants : Structure du sol ; point de flétrissement ; texture ;
calcicole ; le sol ; la perméabilité ;
2- Choisir pour chaque question la ou les propositions exactes :
1°/ le sol : 2°/ la capacité de rétention d’eau augmente
a-est une ressource répartie de manière égale à quand :
la surface de la terre. a)-la texture du sol est croissante.
b)-sous forme uniquement sous l’action de b)-la texture du sol est décroissante.
micro-organismes. c)-le sol est pauvre en humus.
c)-se forme très lentement. d)-en présence du complexe argilo-humique
d)-est utilisé uniquement pour la production
agricole.
3°/ un horizon correspond à : 4°/ le point de flétrissement augmente
a)-l’ensemble des couches qui forment le sol. quand:
b)-la roche mère du sol. a)-la texture du sol est croissante.
c)-une couche ayant une couleur b)-la texture du sol est décroissante.
c)-le sol est argileux.
d)-le sol est sableux.

3- A°/ 2- Repérer les affirmations correctes et corriger celles qui sont fausses :
a. La structure du sol la plus favorable au développement des plantes est la structure
compacte.
b. La capacité de rétention en eau d’un sol augmente avec l’augmentation du diamètre de ses
graines.
c. Les vers de terre participent à l’enrichissement du sol en sels minéraux.
d. L’Eau hygroscopique est l’Eau utilisable par la plante.
B°/ le document ci-dessous représente les formes de l’eau dans le sol, déterminer le nom
approprie pour chaque lettre A, B et C.

C°/ Le document ci-dessous représente les différents types de structures :

Identifiez chaque structure en justifiant votre réponse et dites la structure la plus propice pour
l’agriculture.

48
D°/ Le document suivant représente une coupe schématique d’n profil du sol. Légender ce
document.

E°/ Compléter le paragraphe ci-dessous par les mots de la liste suivante : perméabilité,
compacte, la structure, éléments, glomérulaire, la porosité, particulaire, organique.
…..(1)…..du sol présente la manière de regroupement des différente …..(2)…..minéraux et
…..(3)…..du sol, l’assemblage de ces constituants détermine …..(4)…..et la …..(5)…..Ainsi on
peut distinguer différentes structures : …..(6)….. , …..(7)…..et…..(8)…..Cette dernière
constitue la plus fertile et adéquat à l’agriculture.
F°/ Il existe trois types de vers de terre : ceux qui vivent en surface, dits épigés (EP), ceux qui
vivent dans le sol, dits endogés (E) et ceux qui creusent des galeries verticales dans le sol
appelés anéciques (A). Le tableau ci-dessous montre la répartition de ces trois types de vers en
pourcentage (%) dans deux sols différents.
Type de sols E (%) A (%) EP (%)
Limono argileux 24 75,5 0,3
limoneux 13,1 82,8 3,3
1) Analysez les résultats de ce tableau.
2) Quel est le facteur édaphique qui intervient dans la répartition de ces trois types de vers ?
3) Donnez une explication du mode de répartition des vers dans ces différents sols.
Exercice 2:
A partir des définitions proposées, remplis la grille ci-après et propose une définition pour le
mot caché. (Les numéros des réponses proposées correspondent à ceux de la grille)
Elle représente l’ensemble des êtres vivants animaux et végétaux qui peuplent un
1-
biotope.
2- Elle désigne le mode d’assemblage des particules minérales du sol.
3- Volume total des espaces libres occupés par l’eau et l’air.
4- Particules minérales de diamètre inférieur à 0,02 mm.
5- L’ensemble formé par le cadre de vie et les êtres vivants qui peuplent un habitat.
Caractéristique d’une espèce végétale qui produit des éléments qui empêchent le
6-
développement d’autres espèces.
7- Famille de Cenchrusbiflorus.
8- Elle désigne l’aptitude du sol à laisser (passer) circuler l’eau.

49
Exercice 3:
On peut déterminer le pourcentage du sable, limon et l’argile on utilisant le diagramme
triangulaire document (1).
1-Déterminer les pourcentages des constituants des échantillons A, B et C (document 1).
2-quel est le constituant principal de chaque échantillon du sol.

Document 1 :
L’étude granulométrique de deux types de sol X et Y a donné les résultats représentés par le
tableau suivant :
3-Calculer les pourcentages de chaque constituant des deux types de sol X et Y.
4-déterminer la texture des deux sols X et Y, en utilisant le diagramme des textures.
5-Préciser, en se basant sur vos connaissances, le sol qui a la capacité de rétention d’eau la
plus élevée. Justifier la réponse.
Sol
X Y
constituants
Sable 10g 140g
Limon 10g 40g
Argile 180g 20g
Exercice 4:
A°/ Pour le document suivant représente la répartition de 3 types de vers de terre 1, 2 et 3, en
fonction du pH du sol. Que pouvez-vous déduire de l’analyse de ce document ?

B°/ Voici les caractéristiques de deux types de sol :


* Sol 1 : masse sèche : ms=120g ; masse humide mh=150g et volume du récipient
Vr=100cm3.
* Sol 2 : masse sèche : ms=90g ; masse humide mh=150g et volume du récipient Vr=100cm3.
a) Calculer la porosité de chacun de ces types de sol.
b) Lequel de ces deux types de sol est plus imperméable ? Justifiez votre réponse.
C°/ Un propriété terrien dispose d’un sol avec les propriétés physiques suivantes :
Constituants Pourcentage
Sable 6%
Limon 23%
Argile 71%

50
a) Déterminer la texture du sol à l’aide du diagramme des textures.
b) Donner sa structure.
c) Donner les caractéristiques de cette structures.
Exercice 5:
Par ses propriétés physico-chimiques, le sol affecte (ou agit sur) le comportement de certaines
plantes.
Le document 1 (ci-dessous) montre la relation entre la texture du sol et la capacité de
rétention en eau.

1/ Déterminer à partir du document 1 la valeur de la capacité de rétention en eau (CRE) pour :


a) Le sable fin
b) Le limon +argile
2/ En utilisant le document 1, déterminer la relation entre la texture du sol et la capacité de
rétention en eau.
Le tableau du document 2 présente le point de flétrissement pour 2 types de plantes (le blé et
le riz), en fonction du type de sol.
Document 2
Texture du sol Sable fin Sable + limon limon Limon + argile
Le point de
Le blé 3.1 6.5 9.9 15.5
flétrissement
Le riz 2.7 5.6 10.5 13
3/ Décrire la variation du point de flétrissement (PF) en fonction de la texture du sol à partir
de la courbe que vous allez tracer.
4/ a) En utilisant les données du document 2 et votre réponse sur la question 1 (a, b),
déterminez le pourcentage d’eau absorbable par le riz dans les 2 types de sol (sable fin) et
(limon + argile).
b) Sachant que le riz exige une grande quantité d’eau, quel est le sol qui conviendrait le mieux
à sa culture. Justifier votre réponse.
Exercice 6:
Pour dégager certains propriétés physiques du sol, des chercheurs ont réalisé une expérience
sur trois sols montre que le document 1.

51
1. Quelle propriété physique du sol montre cette expérience ?
2. Calculez cette propriété pour les trois sols.
3. Comparer les valeurs calculées.
Le document 2 représente l’évolution de la capacité de rétention en eau selon la texture de sol.
4. Comment varie la capacité de rétention en eau selon la texture de sol.
5. En utilisant les documents 1 et 2, préciser la texture de chacun des trois sols.
Exercice 7:
Afin de mettre en évidence la quantité d’eau disponible dans des sols de textures différentes, on
mesure sur différents sols la capacité de rétention en eau et le point de flétrissement ; les
résultats sont exprimés en pourcentage du volume total.
Sable Limon sableux Limon Limon argileux Argile
Rétention 5 15 24 31 33
Flétrissement 3 8 13 16 17
1) construisez sur un même graphe les courbes de variation de la capacité de rétention et du
point de flétrissement en fonction des textures.
2) Indiquez la relation existant entre texture et disponibilité en eau pour la plante.
3) A partir de ces résultats, pouvez-vous expliquer pourquoi une pelouse sur sol argileux résiste
mieux à la sècheresse qu’une pelouse sur sol sableux ?
Exercice 8:
A- Un groupe d’élèves de seconde (groupe 1) se propose de déterminer les textures de 3
échantillons de sol. Les élèves ont tamisé les sols et ont pesé les fractions obtenues.
Les résultats des pesages sont consignés dans le tableau ci-dessous :
Taille des Masse des fractions en grammes
particules
en mm
0,001 0,0015 0,0022 0,003 0,04 0,045 0,06 0,075 0,1 0,458
Sols
Sol 1 80 g 5g 23 g 8g 21 g 7g 12 g 8g 5g 12 g
Sol 2 23 g 5g 8g 7g 8g 8g 4g 8g 7g 9g
Sol 3 6g 4g 11 g 8g 4g 7g 5g 10 g 2g 33 g
En utilisant le diagramme de textures ci-dessous, trouve la classe de textures à laquelle
appartient chaque sol.
B- Un second groupe d’élèves (groupe 2) étudie la perméabilité de ces mêmes sols. Le même
volume de chaque type de sol est versé dans un entonnoir. Ensuite, la même quantité d’eau est
versée sur chaque sol. Puis, les élèves chronomètrent le temps mis par l’eau pour s’infiltrer
dans chaque sol.
Le groupe 2 obtient les résultats ci-dessous :
Sol A B C
Temps 30 secondes 3 minutes 1 minute
En utilisant les résultats de la durée d’infiltration de l’eau dans les différents sols, établis un
lien entre les résultats des deux expériences en répondant à la question suivante : quel sol de
l’expérience A- correspond à quel sol de l’expérience B- ?
Pour y répondre, recopie le tableau ci-dessous et relie par une flèche chaque lettre au chiffre
correspondant.

Sol Sol
1 A
2 B
3 C

52
Exercice 9:
On réalise par décantation, la séparation des constituants d’un sol dans une éprouvette. Les
résultats obtenus sont schématisés dans le document ci-dessous.
Nomme chacun des éléments numérotés 1, 2, 3, 4, 5 et 6 (mets ta
réponse devant chaque numéro). Rappelle le protocole expérimental
qui a abouti aux résultats ci-dessus.
Les résultats ci-dessous correspondent à la distribution
granulométrique de trois sols (A, B, C) Sol A contient 25% d'argile,
65% de limon et 10% de sable ;
Sol B contient 25% de sable, 50% de limon et 25% d'argile ;
Sol C contient 25% de sable, 35% de limon et 40% d'argile ;
1) Représente sous la forme d’un histogramme les proportions des différents constituants de
chacun de ces sols.
2) Détermine approximativement la texture de chacun de ces trois sols.
Exercice 10:
Quatre échantillons (E, F, G et H) de sol prélevés lors d’une visite sur le terrain ont été séchés à
l’étuve pendant 72 heures. On tamise l’échantillon E sur une colonne de tamis dont les mailles
sont décroissantes. Ce qui reste sur chaque tamis est ensuite pesé et les résultats sont indiqués
dans le tableau suivant :
Numéro des tamis 1 2 3 4 5 6 7 8
Taille des mailles des tamis (mm) 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2
Masse restant sur chaque tamis (g) 110 90 56 13 69 34 27 4
1. Indiquer la taille des grains contenus dans chaque tamis.
2. Calculer en pourcentage la masse retenue dans chaque tamis.
3. Représenter sous forme d’histogramme le résultat obtenu.
4. Indiquer la texture de l’échantillon E, justifier votre réponse.
Une étude plus approfondie a permis de déterminer la granulométrie des échantillons F, G et
H. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant.
Taille des grains en mm Echantillon
F G H
Comprise entre 0,003 et 0,01 38 12 8
Comprise entre 0,001 et 0,0019 8 21 6
Comprise entre 0,2 et 2 17 5 32
Comprise entre 0,0021 et 0,004 12 2 8
Inférieur à 0,002 5 17 9
Comprise entre 0,05 et 0,1 9 4 5
5- Calculer les pourcentages en sable, limon et argile des échantillons F, G et H.
6- Déterminer, à l’aide du triangle des textures ci-dessous, la classe texturale et la texture de
ces échantillons de sol.
Exercice 11:
La mesure du temps d’infiltration d’une même quantité d’eau dans deux sols A et B
de volume égal donne les résultats suivants :
-Sol A : 5 minutes pour que 100 cm3 d’eau s’infiltrent
-Sol B : 9 minutes pour que 100 cm3 d’eau s’infiltrent
1°) Que déduire de ce résultat ?
2°) L’étude de la composition minéralogique du sol A et du sol B a donné les résultats du
tableau ci-après :
a) Explique la vitesse d’infiltration de l’eau dans les sols A et B à partir des informations
apportées par le tableau.

53
b) Explique ce qui adviendrait si on déposait une couche de 5 cm d’argile au-dessus du sol A.

Sol A Sol B
Sable très perméable 70 % 40%
Limon peu perméable 15% 25%
Argile (mouillé) imperméable 15% 35%
Exercice 12:
Pour étudier les relations entre les propriétés hydriques d’un sol et sa texture, on constitue des
sols artificiels formes de particules de mêmes dimensions. On mesure la capacité de rétention
de ces sols ainsi que le point de flétrissement pour différents végétaux. Les résultats obtenus
sont indiqués dans le tableau suivant :
Sable Sable Limon Limon +
Type de sol Limon + sable
grossier fin Argile
Diamètre des particules 2 mm 200µm 200 à 20µm 20µm à 2µm 2 µm
Humidité équivalente (%) 1,55 5,5 12 18,9 27,4
Point de flétrissement (%)
pour :
- Tomate 1,11 3,3 6,9 11,7 15,3
- Riz 0,96 2,7 5,6 10,5 13
1°/ Construis la courbe représentant l’humidité équitante en fonction de la taille des
particules.
2°/ Quelle information peut-on tirer de l’exploitation de cette courbe ?
3°/ Donne une explication sur le phénomène observe.
4°/ Construis sur le graphe précédant, les courbes correspondant au point de flétrissement de
la Tomate et du riz.
5°/ Compare ces deux courbes pour dégager une conclusion sur la capacité d’extraction d’eau
pour les deux plantes.
Exercice 13:
Les facteurs édaphiques sont des facteurs écologiques lies aux constituants et aux
caractéristiques physiques et chimiques du sol. Une analyse d’un échantillon du sol A et des
études ont permis de déterminer ses constituants et de découvrir une partie de ses
caractéristiques.
Le document 1 présente le résultat de la première étude sur le sol A.
Le document 2 résume les résultats d’une deuxième étude sur cet échantillon du sol.
Le document 3 donne les résultats d’une expérience sur l’activité respiratoire dans ce sol.

Constituants Air du sol Atmosphère


( %) extérieur (%)
Dioxygène 10 à 25 21
Azote 78 78
Gaz carbonique 0,2 à 3,5 0,03
Vapeur d’eau Saturée variable
Gaz divers 1 traces
Document 2

54
Deux échantillons du sol A prélevés ont permis de réaliser les expériences document 3
suivantes :

1°/ Montrer comment se fait la réalisation de l’expérience qui a donné le résultat du doc. 1.
2°/ a- A quoi sert l’eau de chaux dans l’expérience du document 3 ?
b- Qu’indique une montée de liquide dans le tube capillaire ?
c- Montrer comment les données du tableau (document 2) peuvent-elles confirmer les
résultats de l’expérience du document 3 ?
3°/ A partir des documents 1, 2 et 3, préciser les différents constituants du sol.
Une analyse granulométrique de 110g du sol A a permis d’aboutir aux résultats indiqués sur le
triangle des textures du document 4.
4°/ En s’appuyant sur le triangle des textures :
a- Identifier la texture du sol A.
b- Déterminer la composition granulométrique du sol A en gramme.
5°/ En se basant sur les résultats de l’étude granulométrique du sol A, établir une relation
entre les constituants du sol et sa texture

Exercice 14:
Pour essayer de comprendre la cause de différence d’abondance de deux espèces végétales A et
B dans deux zones 1 et 2 d’une prairie naturelle (l’espèce A est très abondante dans la zone 1 et
l’espèce B est très abondante dans la zone 2), on a cultivé séparément chacune des deux
espèces A et B dans des sols à pH différents :), on propose les données suivantes : on a cultivé
cette espèce dans des sols à pH différents. Les résultats obtenus sont présentés par le tableau
suivant :

55
Sol 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
pH du sol 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5
Abondance de l’espèce A 0 0 0 5 13 57 92 57 13 0
Abondance de l’espèce B 0 5 26 89 13 0 0 0 0 0

1- Déterminer comment peut-on mesurer le pH du sol.


2- Déterminer les limites de tolérance et la valeur optimale (idéale) de pH pour ces deux plantes
A et B.
3- Proposer une explication à la différence d’abondance des 2 espèces A et B dans les zones 1 et 2.
4- Comment peux-tu vérifier l’exactitude de l’exp-
lication proposée.
Pour tester ton explication, on propose l’étude
suivante faite sur la répartition des lombrics dans
deux sols différents.
Le document 2 ci-contre montre les résultats obtenus.
5-a- Comparer l’activité des lombrics dans les deux
sols.
b- Que peut-on conclure
Exercice 15:
Dans le but de déterminer les rôles joués par les êtres vivants dans l’évolution des sols, plus-
ieurs études et expériences écologiques ont été réalisées :
I°/ une étude de la densité de la faune sur le sol d’une brousse naturelle et des terres cultivées a
donné les résultats indiqués dans le tableau suivant :
Insectes et
Vers Acariens Collemboles
larves
Sol de brousse 4,5.103/m2 598.104/m2 4.104/m2 2.104/m2
Sol cultivé 1,1.103/m2 450.104/m2 104/m2 104/m2

1) Que représente le sol pour ces êtres vivants ?


2) Proposer une expérience pour récolter quelques échantillons de ces organismes.
3) A partir de la comparaison de la densité des organismes dans les deux sols, proposer une
hypothèse concernant le sol le plus fertile?
II°/ Expérience : on remplit des sacs avec des feuilles de manguier et on les ferme, les
sacs n°1 ont des macropores (diamètre 7mm) et les sacs n°2 ont des micropores
(diamètre 0,5mm) ; on place ces sacs sur le sol de la prairie et on les laisse pour
une durée d’une année.
4) a- Quel phénomène vont subir les feuilles de chêne dans les sacs ?
b- Comparer son importance dans les deux types de sac. Justifier
Exercice 16:
I°/ Maerua crassifolia est un arbuste très appété par les animaux domestiques, avec un fourrage
d’extrême qualité et ses feuilles sont aussi utilisées dans l’alimentation des populations de la
zone du Ferlo, raison pour laquelle l’écologiste Sénégalais Sékouna Diatta s’intéresse à l’étude
de la nature du sol sur lequel se développe cet arbuste. L’analyse granulométrique de deux

56
échantillons de sol 1 et de sol 2 prélevés dans la zone du Ferlo révèle les résultats consignés
dans le tableau ci-dessous.
Sable Limon Argile
Grossier Fin Grossier Fin
Sol 1 10
60 20 8 2
Sol 2 6 4 20 15 55
NB: le sol 1 est prélevé près de l’arbuste et le sol 2 dans une zone où on a remarqué l’absence
de Maerua.
1°/ Proposer une simple expérience pour éliminer le calcaire des sols étudiés.
2°/ Calculer le pourcentage des différents constituants de chaque échantillon.
3°/ En utilisant le diagramme triangulaire de la texture (document I), déterminer la texture des
deux sols S1 et S2 et déduire la texture du sol compatible avec cet arbuste.
II°/ Le document II montre l’observation microscopique réalisée au laboratoire de deux
échantillons des sols S1 et S2.
En vous basant sur les données du document II et vos connaissances sur les types de structures,
déterminer la structure des deux sols étudiés S1 et S2.

Document I Document II

57
CORRECTION :
Exercice 1:
3°/ A°/ identification des lettres :
A: eau de capillaire
B: eau hygroscopique
C: eau de gravité
C°/ Identification des structures :
Structure 1: structure grumeleuse.
Structure 2: structure compacte.
Structure 3: structure particulière.
4°/ Légende du document :
1 : Roche mère ; 2 : horizon d’accumulation ; 3 : horizon mixte et 4 : horizon organique.
C°/ 1- On constate que les vers E sont plus nombreux dans les sols limono-argileux que les
sols les sols limoneux contrairement aux vers EP qui sont nombreux dans les sols argileux et
faibles dans les sols limono- argileux. Les vers dits A sont nombreux dans les deux types de
sols.
2- c'est le sol (texture du sol).
3- les vers E sont exigeants aux sols limono- argileux et les vers EP aux sols limoneux. Les
vers EP sont différents aux types de sols.
Exercice 2:
1) Sol
Les sols Sable Limon Argile
Sol A 10% 10% 80%
Sol B 60% 30% 10%
Sol C 10% 70% 20
Le sol A a comme constituant principal : Argile
Le sol B a comme constituant principal : Sable
Le sol C a comme constituant principal : Limon
2) pour les sols X et Y
- Masse total pour :
Sol X: 10g+10g+180g= 200 grammes
Sol Y: 140g+20g+40= 200g
Sols X Y
Sable 10gx100/200g = 5% 140gx100/200g = 70%
Limon 10gx100/200g = 5% 40gx100/200g = 20%
Argile 180gx100/200g = 90% 20gx100/200g = 10%
3) Le sol X a comme structure : argileuse
Le sol Y a comme structure: limono argileuse
4) le sol X a la capacité de rétention plus élevé car il a plus de particules fines qui constituent
l'argile ce qui augmente la rétention d'eau.
Exercice 3 :
1°/ Analyse :
L’espèce 1 se repartie dans un sol à pH compris entre 4 et 5,2 donc à pH acide.
L’espèce 2 se repartie dans un sol à pH compris entre 4 et 13 donc à pH acide et basique.
L’espèce 3 se repartie dans un sol à pH compris entre 7 et 13 donc à pH basique.
2°/ Déduction :
L’espèce 1 préfère les sols acides et fuient les sols basiques, contrairement à l’espèce 3 qui
préfère les sols basiques et fuie les sols acides, par contre l’espèce 2 reste indifférente à la
nature du pH.

58
Donc le pH est un facteur limitant pour l’espèce 1, qui peut survivre que dans un sol à pH
bien déterminé compris entre 4 et 5,2.
Exercice 4:
1) a) CRE pour:
- sable fin: 5%
- limon + argile: 25%
2) Plus la texture a des grains fins plus la capacité de rétention est élevée.
3) Le point de flétrissement (IF) augmente sur la taille des grains diminue. Il est plus élevé
chez le Blé.
18
16
Le point de flétrissement

14
12
10
8 Ble
6 Riz
4
2
0
Sable fin Sable+ limon limon Limon+argile

texture

4) Le pourcentage d'eau absorbable pour :


- Le sable fin: 100%-2,7%=97,3%
- Limon-argile: 100%-13%= 87%
5) Le sol argileux car sa capacité de rétention est élevée.
Exercice 5:
1°/ C’est la capacité de rétention en eau CRE.
2°/ La capacité de rétention en eau pour :
Le sol 3 : CRE=100ml - 88 ml = 12ml
Le sol 2 : CRE=100ml - 70 ml = 30ml
Le sol 1 : CRE=100ml - 80 ml = 20ml
3°/ Comparaison :
La capacité de rétention est plus importante pour le sol 2 et plus faible pour le sol 3.
4°/ La capacité de rétention augmente lorsque la taille des particules est petite.
5°/ le sol 3 a une texture sableuse, le sol 2 une texture argileuse et le sol 1, limoneuse.
Exercice 6:
1°/ Construction

2°/ On constante que plus la taille des particules est petite plus la quantité d’eau disponible
pour la plante est élevée.
3°/ Par ce que le sol argileux présente une forte capacité de rétention ce qui entraine une
augmentation d’eau disponible pour les herbes.

59
Exercice 7:
A°/ Avant de commencer, il faut rappeler :
Argile : diamètre des grains inférieur à 0,002mm
Limon: diamètre entre 0,002 - 0,02mm
Sable: diamètre entre 0,02mm - 2mm
Calculons:
- Masse total du sol 1: 80+5+23+8+21+7+12+8+5+12 = 181grammes
- Masse total du sol 2: 23+5+8+7+8+8+4+8+7+9 = 87grammes
- Masse total du sol 3: 6+4+11+8+4+7+5+5+10+2+33 = 90grmmes
Calculons le pourcentage de chaque particule:
Argile Limon Sable
Sol 1 (80+5)x100/181 = 46,5% (23+8)x100/181 = 17,12% (21+7+12+8+5+12)x100/181 = 35,91%
Sol 2 (23+5)x100/87 = 32,18% (8+7)x100/87 = 17,24% (8+8+4+8+7+9)x100/87 = 50,57%
Sol 3 (6+4)x100/90 = 11,11% (11+8)x100/90 = 21,11% (4+7+5+10+2+33)x100/90 = 67,78%
Classe texturale :
- Sol 1 : sol argileux
- Sol 2 : sol limono-argilo-sableux
- Sol 3 : sol limono- sableux
B/ d’après les deux expériences, on obtient en fonction de la durée d’infiltration:
- Sol 1 = Sol C
- Sol 2 = Sol B
- Sol 3 = Sol A
Exercice 9:
1) taille des grains dans chaque tamis
2) Le pourcentage dans chaque tamis
Tamis 1: > à 0,9
Masse totale du sol E: 110+90+56+13+69+34+24+4 = 403g
Tamis 2: [0,9-0,8[
Tamis 1: 110x100/403 = 27,29%
Tamis 3: [0,8-0,7[
Tamis 2: 90x100/403 = 22,33%
Tamis 4: [0,7-0,6[
Tamis 3: 56x100/403 = 13,89%
Tamis 5: [0,6-0,5[
Tamis 4: 13x100/403 = 3,22%
Tamis 6: [0,5-0,4[
Tamis 5: 69x100/403 = 17,12%
Tamis 7: [0,4-0,3[
Tamis 6: 34x100/403 = 8,43%
Tamis 8: [0,3-0,2[
Tamis 7: 27x100/403 = 6,7%
3) Histogramme
Tamis 8: 4x100/403 = 1%
30,00%

25,00%

20,00%

15,00%

10,00%

5,00%

0,00%
Tamis 1 Tamis 2 Tamis 3 Tamis 4 Tamis 5 Tamis 6 Tamis 7 Tamis 8

4) La texture du sol E est sableuse car la taille des particules est de 0,2mm dans le tamis 8.
5) Calcul le pourcentage (%) de sable, de limon et d'argile :
- Masse totale pour :
* Sol F: (38+8+17+12+5+9)g = 89 grammes

60
* Sol G: (12+21+5+2+17+4)g = 61 grammes
* Sol H: (8+6+32+8+9+5)g = 68 grammes
Sol F Sol G Sol H
Sable (17+9) x100/89 = 29,21% (5+4) x100/61 = 14,75% (32+5) x100/68 = 54,41%
Limon (38+12) x100/89 = 56% (12+2) x100/61= 23% (8+8) x100/68 = 23,5%
Argile (8+5) x100/89 = 14,6% (21+17) x100/61= 62,29% (6+9) x100/68 = 22%
6) La texture des sols
Sols Sol F Sol G Sol H
Textures Limoneux-fine argileuse Limono-argilo-sableuse
Exercice 10:
1°/ Voir figure
2°/ L’humidité équivalente augmente lorsque le diamètre des particules diminue. Elle est plus
élevée au niveau des sols limono-argileux.
3°/ Cela s’explique par le fait les sols argileux retiennent plus d’eau.
4°/ Voir figure
5°/ On constate que le point de flétrissement de la Tomate est plus important que celui du Riz
dans tous les types de sol. Donc la capacité d’extraction d’eau pour la Tomate est plus élevée
que celle du Riz.
30
Pourcentage

25

20

15
Humidité équivalente (%)

10 Tomate
Riz
5

0
2 mm 200µm 200 à 20µm à 2 µm
20µm 2µm
Diametre des particules

Exercice 11:
1. Le sol A est plus perméable que le sol B.
2. a) La vitesse d’infiltration de l’eau dans les sols A est plus grande cela peut être expliqué par
la composition granulométrique de ce sol. En effet, le sol A est constitué de 70% de sable très
perméable contre 40% pour le sol B.
b) Cela diminuera fortement la perméabilité du sol A.
Exercice 13:
1. Mettre un échantillon de sol dans une éprouvette, ajouter de l’eau puis remuer fortement le
mélange et le laisser se reposer pendant quelques heures.
2.a) L’eau de chaux met en évidence le CO2.
b) La montée du liquide montre que l’oxygène contenue dans bécher est inspirer.
c) Diminution de l’oxygène et augmentation du CO2 de l’air du sol.
3. Les différents constituants du sol sont :
- Eléments minéraux. – Eléments organique ; - gaz et d’êtres vivants.
4. a) Texture du sol A : limoneux
b) Composition granulométrique du sol A en gramme:
- Sable : 30%
- Limon : 60%
- Argile : 10%
Masse sol A : 110 grammes

61
* Exemple : Masse sable : ms = % sable x masse sol A /100

Masse sable 30x110


Ms = = 33 grammes
100
Masse argile 10x110
Ma = = 11 grammes
100
Masse limon 60x110
Ml = = 66 grammes
100

5. la texture du sol dépendant du constituant dont la masse est plus grande.


Exercice 14:
1. La mesure du pH d’un sol se fait avec un instrument appelé pH-mètre. Dans un bécher,
mélanger un échantillon de sol puis ajouter de l’eau distillée et remuer le mélange. Laisser le
mélange se reposer. Utiliser le pH-mètre pour mesurer.
2. Limite de tolérance de pH pour la plante est 4,5 – 8 et pH optimale est de 7,5.
3. Cette forte abondance de l’espèce dans cette zone pourrait être expliqué par le fait que
l’espèce est basophile.
4. Faire des expériences
5.a) comparaison :
L’activité des lombrics est plus importante dans le sol 1 dont le pH = 7,5 (sol alcalin) que dans
le sol 2 (sol acide).
b) Conclusion : les lombrics sont des basiphiles.
Exercice 15:
I°/ 1. Le sol représente le milieu de vie de ces êtres vivants.
2. L’expérience de Berléze.
3. La densité de la faune est plus élevée dans le sol de brousse que dans le sol cultivé.
Hypothèse : Le sol le plus fertile est le sol le plus riche en faune.
II°/ 4.a) Le phénomène est humification.
b) L’humus permet de nourrir les plantes en leur apportant les nutriments dont elles ont besoin.
Ainsi l’humification est plus importante dans Le sol de brousse que dans le sol cultivé car dans
ce dernier, il ya peu d’arbres donc peu de litière.
Exercice 16:
I- 1°/ Attaquer le calcaire avec de l’acide chlorhydrique.
2°/ Calcul du pourcentage des différents constituants :
Masse total du sol 1 : 60+20+8+2+10 = 100 grammes
Masse total du sol 2 : 6+4+20+15+55 = 100 grammes

Sol 1 Sol 2
60 + 20 6+4
% de sable %S = x 100 = 80% %S = x 100 = 10%
100 100
8+2 20 + 15
% d’argile %A = x 100 = 10% %A = x 100 = 35%
100 100
% de 10 55
%L = x100 = 10 % %L = x 100 = 55%
limon 100 100

3°/ La texture de chaque sol


Sol 1 : texture sablo-limoneux
Sol 2 : texture limono-argileux fin
La texture du sol compatible avec cet arbuste est celle sablo-limoneux.

62
II°/ le sol 1 a la structure particulaire car il est constitué à majorité de sable.
Le sol 2 a une structure compacte car les grains de sables sont noyés dans une masse
d’argiles.

63
TROISIEME PARTIE : LES FACTEURS
BIOTIQUES ET EVOLUTION DES ECOSYSTEMES
*******
A°/ Les relations interspécifiques :
1. La compétition interspécifiques : se déclenche lorsqu’une ressource de l’environnement
vient à manquer pour deux espèces ayant les même besoins et les exploitent de la même
manière. Exemple 1 : la moutarde et le ray grass, ce dernier est gêné par la moutarde qui le
prive de lumière grâce à ses feuilles larges. Exemple 2 : le blé et le radis, Lorsque le radis et le
blé sont cultivés ensemble, la moyenne de la masse du radis augmente tandis que celle du blé
diminue. C’est le principe de l’exclusion réciproque : les populations d’espèces différentes
ayant les mêmes exigences écologiques ne peuvent coexister, l’une éliminant l’autre à plus ou
moins brève échéance. Exemple 3: le renard d’Australie entré en compétition alimentaire avec
les marsupiaux comme le kangourou.
2. L’amensalisme ou antagonisme: est une association dans laquelle une espèce est inhibée
dans sa croissance ou dans sa reproduction par une autre espèce inhibitrice (amensale) qui
secrète dans le milieu des substances toxiques. Exemple : Exemple : les parties aériennes
(feuilles) du Noyer sécrètent une substance chimique qui bloque le développement des plants
de tomates. La toxine du Noyer peut empêcher la germination de certaines plantes et les
inhiber durant une année. Laisser un tas de feuilles de noyer peut jouer un véritable rôle de
désherbant
3. Le commensalisme : association d’une espèce commensale qui tire profit d’une autre
espèce qui n’en tire aucun avantage ni préjudice.
Les deux espèces exercent l’une sur l’autre des coactions de tolérance réciproque.
Exemple 1: le poisson-pilote et le requin.
Exemple 2 : animaux partageant le même habitat ou utilisant les restes de l’alimentation
d’autres animaux.
4. La prédation : (consommation de nourriture) c’est une relation où l’espèce prédatrice se
nourrit à partir d’autres espèces appelées proies. La prédation est favorable au prédateur et à
la population proie car elle permet de maintenir l’équilibre et la santé de cette dernière.
Exemple : le chat (prédateur) et la souris (proie)
5. Le parasitisme : est une relation biologique dont un des protagonistes (le parasite) tire
profit (en se nourrissant, en s'abritant ou en se reproduisant) aux dépens d'un ou plusieurs
spécimens d'une espèce tiers. Les parasités sont appelés hôtes.
- les ectoparasites : les poux et l’homme.
- les endoparasites : le Mildiou de la pommer de terre et de la vigne ; les larves d’insectes qui
vivent dans les galles du plante infectée.
6. Le mutualisme : Le mutualisme est une interaction entre deux ou plusieurs espèces, dans
laquelle le symbiote et l’hôte tirent tous les deux profits de cette relation qui est obligatoire
pour les deux espèces.
Exemple :
1) Association symbiotique entre des végétaux avec les bactéries fixatrices l’azote, Les
bactéries associées aux légumineuses produisent plus d'azote assimilable, en revanche, les
bactéries bénéficier des plantes,
2) La pollinisation des Angiospermes par des Insectes ou d’autres animaux.
7. La symbiose :
La symbiose est une interaction biologique dans laquelle les deux partenaires ne peuvent pas
vivre l'un sans l'autre. Elle est donc obligatoire.

64
Exemple 1 : les lichens sont une association entre une algue photosynthétique et un
champignon: le champignon fournit à l'algue un support, les sels minéraux et une réserve
d'humidité. En échange de quoi, l'algue fournit au champignon les nutriments issus de la
photosynthèse.
Exemple 2 : Termites et protozoaires
Les termites mangent et réduisent le bois en fragments qui sont digérés par les protozoaires.
La cellulose contenue dans le bois est dégradée par les protozoaires en sucres simples
(glucose). Les termites, en retour, confèrent aux protozoaires un abri et une grande quantité
d’aliments déjà fragmente.
8. La notion de niche écologique :
Le concept niche écologique est aujourd’hui sujet à polémique mais nous retiendrons la
définition d’Odum pour qui la niche écologique d’une espèce est son rôle dans l’écosystème.
Ainsi la niche écologique d’une espèce représente l’ensemble des conditions permettant le
développement et la survie de l’espèce. La niche écologie inclut : l’habitat de l’espèce, son
régime alimentaire et sa période d’activité.
9. L’indépendance ou le neutralisme :
Le neutralisme c’est la cohabitation entre deux ou plusieurs espèces qui n’ont aucune
influence les unes sur les autres.
Exemple 1 : les mésanges
Dans la nature, le neutralisme entre deux espèces végétales ou animales n’existe que si elles
occupent des niches écologiques différentes.
Exemple 2 : c’est le cas du cerf et l’écureuil ; deux végétaux qui s’ignorent.
Type de relation Espèce réunie Espèce séparée
A B A B
Neutralisme 0 0 0 0
Exploitation + - - 0
Compétition - - 0 0
Commensalisme + 0 0 0
Mutualisme + + 0 0
Symbiose + + - -
Antagonisme - 0 0 0
+ (favorable) ; - (défavorable) ou 0 (indifférent)
A°/ Les relations intraspécifiques :
1°/ Effet de groupe :
Les femelles grégaires ont un corps plus sombre, pond moins d’œufs et accuse un pourcentage
de stérilité plus fort que la femelle solitaire.
Toutes ces modifications correspondent à un effet de groupe.
P.P Grassé définit un effet de groupe comme l’ensemble des réactions anatomiques,
physiologiques ou éthologiques que l’individu manifeste à la suite d’une stimulation
sensorielle émanant de ses congénères, agissant en tant que source d’excitation spécifique.
2°/ Effet de masse :
L’effet de masse : caractérisé, à l’inverse de l’effet de groupe, par des effets négatifs qui se
manifestent quand le milieu est surpeuplé. Il entraine la réduction de la fécondité suite à des
sécrétions diverses, cannibalisme, augmentation de la mortalité, diminution du nombre de
survivants, déplacement etc. exemple : les Goéland argentés certains colonies à fort densité
qui apparaissent le phénomène de cannibalisme.
3°/ Compétition intraspécifiques : c’est un ensemble de phénomènes comportementaux que
manifestent entre eux les individus d’une population en surpeuplement, dans le cas où une
ressource de l’environnement devient insuffisante pour tous. La compétition intraspécifique,
particulièrement visible durant la période de reproduction,
65
- Comportement territorial : vise souvent à défendre son territoire contre des concurrents.
- La compétition pour l’alimentation : peut aussi avoir pour objet la lutte pour la nourriture ou
un autre élément important pour la survie de l'espèce (lumière, par exemple, dans le cas des
végétaux, la compétition intraspécifique étant un déterminant essentiel pour les arbres des
forêts).
B°/ Les relations trophiques
1°/ Une chaine alimentaire :
C’est une succession d’êtres vivants dans laquelle chacun mange celui qui le précède avant
d’être mangé par celui qui le suit.
Exemple : Végétaux → Criquets → Grenouilles → Serpents → Rapaces.
Chaque chaine alimentaire se forme de plusieurs maillons ou niveau trophique, de sorte que
chaque être vivant occupe une position déterminée dans le groupe, ainsi on trouve :
Des producteurs :
Les plantes chlorophylliennes, qui produisent de la matière organique à partir de la matière
minérale grâce à la photosynthèse, on les appelle des êtres vivants autotrophes.
Des consommateurs :
Ce sont des êtres vivants hétérotrophes et sont constitués par les animaux herbivores et
carnivores, qui dépendent directement ou indirectement des producteurs. Ils produisent leur
matière organique à partir de la matière organique consommée : ce sont des producteurs
secondaires. Les consommateurs se classent en plusieurs niveaux :
Consommateurs primaires ou Consommateurs de 1er ordre (C1) : Ce sont les herbivores
Consommateurs secondaires ou Consommateurs de 2ème ordre (C2) : les carnivores
primaires ; Ce sont les mangeurs de C1
Consommateurs tertiaires ou Consommateurs de 3ème ordre (C3) : les carnivores
secondaires ; Ce sont les mangeurs de C2
Des décomposeurs :
Ce sont les champignons et les bactéries du sol qui transforment la matière organique morte
en substances minérales utilisées pour les végétaux photosynthétiques.
N.B : Les végétaux sont appelés producteurs primaires car ils sont les premiers à fabriquer de
la matière organique. Ils sont placés en début de chaine alimentaire.
2°/ Un réseau alimentaire :
C’est un ensemble de chaines alimentaires reliées entre elles.
C°/ Production et productivité dans un écosystème
La biomasse : Terme désignant la masse totale de matière vivante présente à un niveau
trophique donné dans un écosystème. On peut parler de biomasse d’un hectare de mil par
exemple.
La production primaire est l’accroissement de la biomasse végétale pendant une unité de
temps choisie (un mois, un an par exemple). Elle s’exprime en masse de carbone assimilé par
unité de temps. On distingue cependant la production primaire brute (PPB) et production
primaire nette (PPN).
La Production Primaire Brute : énergie totale assimilée par les producteurs primaires
(plantes, algues...) par le biais de la photosynthèse ;
La Production Primaire Nette : quantité d'énergie accumulée dans la biomasse de la plante
(croissance et reproduction).
La Production Primaire Nette (PPN) correspond donc à l'énergie accumulée par la plante par
le biais de la photosynthèse moins l'énergie utilisée par la plante pour la respiration (R). En
d'autres termes, la différence entre la Production Primaire Brute (PPB) et la Production
Primaire Nette (PPN) correspond à l'énergie utilisée lors de la respiration cellulaire.
PPN = PPB - R

66
- La production secondaire s’applique sur toute biomasse produite par unité de temps par
des organismes appelés consommateurs.
- La productivité primaire : est la quantité de carbone incorporée par les végétaux
chlorophylliens en un lieu donné pendant un an (unité = tonnes de carbone par hectare et par
an, tC.ha-1.an-1). La mesure de la productivité primaire permet de déterminer la vitesse de la
production dans un écosystème.
- La productivité secondaire correspond à la quantité de biomasse synthétisée par les
organismes hétérotrophes (consommateurs, détritivores, décomposeurs, parasites) d'un
écosystème à partir de la production primaire.
Calcul de rendement :
Le fonctionnement des organismes dans un écosystème dépend donc des quantités de matière
(ou d’énergie : ingérée (I), assimilée (A), non assimilée (NA), fabriquée par l’organisme lui-
même ou production secondaire (PS).
- Le rendement de productivité de la biomasse = (La valeur de la biomasse du maillon
supérieur/ La valeur de la biomasse du maillon inférieur) x 100.
- Le rendement total de la productivité de la biomasse = (La biomasse du producteur/ La
biomasse du dernier consommateur) x 100.
- Le rendement d’assimilation (RA) traduit la capacité d’un organisme à digérer les aliments
qu’il ingère puis à les assimiler. On le calcule en utilisant la formule :
!p"
RA= q
- Le rendement de production (RP) traduit l’efficacité de la fixation, sous forme de
biomasse, de la matière et de l’énergie présentes dans les aliments assimilés. On le calcule en
utilisant la formule :
r!p"
RA= !
- Le rendement écologique de croissance (RC) démontre les possibilités d’un organisme à
fabriquer sa propre matière, en partant de ses aliments. On le calcule en utilisant la formule :
rsp"
RC= q

67
EXERCICES
Exercice 1 :
A°/ Quelle différence existe-il entre ces mots ou groupes de mots suivants :
- Effet de groupe et effet de masse,
- Symbiose et mutualisme,
- Prédation et parasitisme.
B°/ Etablis une relation fléchée entre les éléments de la liste A à leur définition dans la
liste B
Liste B
Liste A
1. biomasse a. ensemble des relations alimentaires dans un écosystème.
2. réseau trophique b. suite d’êtres vivants ou chacun est à la fois mangeur et/ ou mangé
3. producteur c. maillon qui, au départ d’une chaine, fabrique la matière organique
4. chaine d. masse totale de tous les êtres vivants présents dans un milieu pendant
alimentaire une période donnée.

C°/ Ce tableau présente quelques combinaisons possibles d'interactions entre deux


espèces X et Y. Remplissez les cases vides par la ou les type(s) de relation qui conviennent.
Espèce X
Nuisible Neutre Bénéfique
Nuisible
Espèce Y Neutre
Bénéfique
D°/ Souligner la bonne réponse et corriger celle (s) qui est (sont) incorrecte (s)
a- Les producteurs ne sont pas toujours le premier maillon de la chaine alimentaire.
b- Le réseau alimentaire est un ensemble de chaines reliées entre elles.
c- La productivité secondaire représente la quantité de biomasse produite par les producteurs.
E°/ Répondre par vrai ou faux
1. Un parasite cause des dégâts à son hôte.
2. Les animaux peuvent avoir des parasites, les végétaux n’en ont jamais.
3. Les parasites des végétaux peuvent être des animaux.
4. Dans la symbiose, un être vivant vit aux dépens d’un autre être vivant que ce dernier en tire
profit.
5. La symbiose est une association qui n’est pas toujours obligatoire.
6. les décomposeurs sont à la fois des autotrophes et des hétérotrophes.
7. Les parasites sont des consommateurs du second ordre.
8. Les plantes chlorophylliennes sont des hétérotrophes.
F°/ Recopiez le paragraphe ci-après en les complétant avec les mots qui conviennent,
choisis dans la liste suivante (attention, certains mots peuvent être utilisés deux fois, d’autres
peuvent pas être employés).
Liste : prédateurs, producteurs primaires, eau, sels minéraux, êtres vivants, lumière,
producteurs secondaires, sol, dioxyde de carbone, végétaux, matières organiques.
Le paragraphe :
« Les végétaux qui prélèvent du…………, de l’………….et des……….sont des …………. ».
« Les animaux qui se nourrissent de …………. ou de …………..….sont des ….…………. ».
G°/ Répondre aux questions suivantes :
1. Qu’appelle-t-on pyramide écologique ?
2. Combien de types de pyramides écologiques distingue-t-on ?
3. Quel est l’intérêt des pyramides écologiques ?

68
H°/ Dans la brousse cheikh observe les relations entre deux espèces A et B. Compléter le
tableau suivant en utilisant :
(O) : action nulle d’une espèce sur l’autre.
(+) : action favorable d’une espèce sur l’autre.
(-) : action défavorable d’une espèce sur l’autre.
Espèce A Espèce B Type de relation Explication
0 0
- -
- 0
- +
+ 0
+ +
I°/ Questions à choix multiples
Parmi les affirmations ci-dessous, choisis la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1- La vie en groupe peut influencer :
a- la physiologie.
b- le comportement.
c- la morphologie.
d- l’anatomie.
2- L’effet de masse entraine :
a- une accélération de la croissance.
b- une stimulation de la reproduction.
c- une augmentation du taux de mortalité.
d- une augmentation du poids des individus.
3- La compétition se manifeste lorsque :
a- la nourriture fait défaut.
b- le territoire est exigu.
c- la densité de la population est faible.
d- la population est très élevée
J°/ La cuscute, plante à fleurs dépourvue de racines et de feuilles, se rencontre toujours dans
la nature, fixée par les tiges de différentes plantes vertes : trèfle, ortie,……
Questions:
1°) Formule une hypothèse précisant les relations écologiques qui existent entre la cuscute et
la plante support.
2°) Nomme chez la cuscute des organes qui facilitent ces relations avec la plante support.
Comment fonctionnent ces organes ?
3°) Drosera est une plante carnivore des marais et des tourbières acides. Dès qu’un
insecte touche les poils irritables d’une feuille, il se trouve emprisonné et disparait peu
à peu digéré par les sucs digestifs de la feuille.
a. De quel type de relation s’agit-il?
b. Compare cette relation à la précédente.
Exercice 2 :
Le Girafe (A), le Gérénuk (B) et la Madoqua
(C) vivent dans le même biotope, la steppe
arbustive, et se nourrissent tous les trois de
feuilles et de bourgeons. A
B
1. Pourquoi ces 3 animaux n’entrent pas en
concurrence ?
2. Comment appelle-t-on ce genre de
Exercice 3: C
coexistence ?
69
Compléter la grille ci-dessous à l’aide des mots correspondants aux définitions suivantes :
1°/ Organisme qui se nourris aux dépens d’un autre être vivant.
2°/ Association trophique à bénéfice réciproque.
3°/ Organisme capable de produire sa matière
organique à partir de matière minérale.
4°/ Incapacité à produire des matières
organiques à partir de matières uniquement
minérales.
5°/ Capture de proie.
6°/ Ensemble des relations alimentaire dans un
écosystème.

Exercice 4:
A°/ Toutes les associations représentées ci-dessous sont fréquentes dans la nature.
Les signes f et d indiquent respectivement une association facultative ou durable.
Le signe (+) précise que l’espèce tire un avantage de l’association ; le signe (–) montre que
l’association est nuisible pour l’espèce considérée et le signe (0) signifie une influence nulle
pour l’espèce envisagée.
1°/ Dressez un tableau récapitulant les noms et les caractéristiques de ces associations.
2°/ Rechercher d’autres exemples en précisant leur nature.

B°/ Trois terrines remplies de la même terre sont


ensemencées de radis et placées dans les mêmes
conditions. Seuls varient les écarts entre les
graines, 3cm dans la première, 2 cm dans la
seconde et 1 cm dans la dernière. Chaque
semaine, on note la taille et le nombre de feuilles
des plantes de chaque terrine.

70
Au bout d’un mois, les radis sont arrachés et pesées. On calcul ensuite le poids moyen des
plantes de chaque lot, on pourra ainsi établir les courbes de productivité et de poids moyen de
l’individu en fonction de la densité. Interpréter les courbes.
Quelles sont les conséquences pratiques dans la mise en place d’une culture.
Exercice 5:
On introduit dans un tube à essai, contenant une Jours Paramécies Didinum
solution nutritive, une dizaine de paramécies. A nasutum
la fin du deuxième jour une autre espèce de 0 10 0
protozoaires (Didinum nasutum) est introduite à 1 30 0
son tour dans la solution. On compte tous les 2 120 10(introduction)
jours, d’une part le nombre total de paramécies, 3 40 20
d’autre part celui des protozoaires. Les résultats 4 4 30
obtenus sont les suivants: 5 3 25
6 1 5
1. Construisez sur un même graphique les courbes relatives aux variations du nombre de
paramécies et de protozoaires en fonction du temps.
2. Décrivez l’évolution des effectifs de ces animaux.
3. Quelles hypothèses peut-on émettre par rapport à ce type de relation (se limiter à trois
hypothèses au maximum, deux au minimum) ?
4.a) En considérant l’évolution du protozoaire (Didinum nasutum) à partir du cinquième jour,
valide l’une des hypothèses.
b) Quelle serait la conséquence de l’introduction de 20 nouvelles paramécies dans le milieu.
Exercice 6:
I°/ Lorsque les conditions climatiques sont favorables, des colonies de pucerons (petits
insectes) envahissent les jeunes pousses des Rosiers (petits arbustes épineux à fleurs odorants)
et se nourrissent de la sève riche en sucre. Leur multiplication est rapide. Ils constituent alors
un danger pour la plante dont les bourgeons s’atrophient.
Ils arrivent qu’on voie apparaitre des larves de coccinelles (insectes) lesquelles sont friandes de
pucerons. Si les coccinelles sont nombreuses, on observe une régression de la population des
pucerons. Souvent aussi, les fourmis envahissent le rameau de Rosier. A l’aide de leurs
antennes, elles caressent les pucerons et récoltent la sécrétion sucrée appelée miellat qui sort de
leur abdomen. Or les fourmis ne se contentent pas d’exploiter les pucerons, elles les défendent
au besoin contre les larves de coccinelles. Cependant, les deux espèces n’ont pas besoin l’une
de l’autre pour vivre.
1-A l’aide de flèches, représentez les relations existantes entre ces différentes espèces citées
dans le texte ; placez sur ces flèches les signes :
+ Si la relation est favorable à l’espèce
- si la relation est défavorable à l’espèce
0 si l’espèce est indifférente.
2-Nommez chacune de ces relations entre ces espèces en la justifiant.
3. Quelle différence y’a-t-il, entre la 1ère et la 2ème association ?
II°/ Dans un tunnel d’un ver A creusé dans du sable au bord de la mer vivent, à part le vert A :
• Un petit Gobie qui se nourrit à l’extérieur du terrier et y retourne pour s’abriter ;
• Un petit ver B couvert d’écailles qui demeure constamment sur le corps du ver A, se
déplace avec lui, se nourrit non seulement des particules qui tombent sur le filet du ver
A mais aussi de la matière même de l’être qui l’héberge ;
• Un petit crabe qui ne quitte jamais le tunnel, qui se nourrit des particules qui tombent
sur le filet du ver A et quand ces derniers font défaut, il s’attaque au ver lui-même ;
• Un petit mollusque qui répand à la surface du sol une poudre blanche qui empêche le
développement du ver A afin d’occuper l’habitat.

71
Analyser sommairement chacune des relations et déduire le type de relation entre :
- Le ver A et le Gobie
- Le ver A et le ver B
- Le ver A et le crabe
- Le ver A et le mollusque
Exercice 7:
On met en culture des graines d’arachide (légumineuse) sur 3 milieux comme c’est indiqué ci-
après. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
Milieu de culture des graines sur…. Résultats
Plante à développement complet,
Culture 1 Sable + liquide de KNOP sans azote
présence de nodosités
Arrêt de développement complet,
Culture 2 Sable stérile+ liquide de KNOP sans azote
pas de nodosités.
Sable stérile+broyat de nodosité + liquide de
Culture 3 Développement normal, nodosités.
KNOP sans azote.
1. Interpréter les résultats obtenus.
2. Quelle onclusion en tirez-vous ?
3. Quelle application agronimque peut-on faire ?
Exercice 8:
A°/ Voici des tableaux des chasses dans une forêt

1. Pour chacune de ces 4 animaux (A, B, C


et D) indiquez s’il est consommateurs
primaire (C1) ou secondaire (C2) ou tertiaire
(C3). Justifiez.
2. Faites un croquis du réseau alimentaire
dans cette forêt.

B°/ On réalise une expérience chez des têtards du genre « Alites ». Ils ont tous le même âge et
le même poids.
On constitue trois lots de têtards :
- Lot 1 : un seul têtard isolé
- Lot 2 : deux têtards élevés ensemble dans un même bocal
- Lot 3 : trois têtards élevés ensemble dans un même bocal
Tous les quinze jours on va peser les têtards pour les trois lots, les résultats obtenus sont ceux
du tableau ci-dessous :
Age en jrs 15 30 45 60
200 400 600 600 Lot 1
Poids en mg 400 600 800 1000 Lot 2
800 1200 1400 1500 Lot 3
1°) Trace sur le même graphique les trois courbes exprimant le poids des têtards en fonction de
l’âge. Echelle : abscisse 2 cm pour 15 j ordonnée 1 cm pour 200 mg.
2°) Fais une lecture des courbes obtenues.
3°) Quelle explication donnes tu de cette lecture faite ?
4°) Quelle conclusion importante peut-on tirer quant au mode de vie de ces têtards ?
Exercice 9:
Les cerfs sont de grands herbivores qui mangent l’herbe jusqu’à la racine, mais ils constituent
la nourriture de nombreux carnivores. Quelque part dans une région d’Amérique du nord où
leur nombre avait fortement diminué (il n’en restait qu’environ 4000 têtes en 1900), les

72
autorités décidèrent alors de les protéger en éliminant tous les carnivores. On constata alors
l’évolution du nombre de cerfs dans les proportions suivantes :
4000 cerfs en 1900 sur 100 000 ha.
60 000 cerfs en 1920 sur 100 000 ha.
100 000 cerfs en 1924 sur 100 000 ha.
30 000 cerfs en 1929 sur 100 000 ha.
10 000 cerfs en 1939 sur 100 000 ha.
1°) Dis ce que tu constates à propos du nombre de cerfs.
2°) Identifie à partir des données ci-dessus deux périodes essentielles dans l’évolution des cerfs.
3°) Nomme la relation intra spécifique illustrée dans la deuxième période.
4°) Formule pour chacune des deux périodes une hypothèse pour expliquer cette évolution.
Dans une région où les carnivores ne sont pas éliminés, le nombre de cerfs continue de dimin-
uer fortement et passe de 4000 têtes en 1900 à 580 en 1910. Par ailleurs on a constaté que si la
quantité d’herbes disponible n’est pas suffisante la multiplication et le développement des cerfs
sont compromis.
5°) Ces informations infirment-elles tes hypothèses ?
Exercice 10:
Dans une région européenne, on a constaté que la multiplication excessive des lapins a entrainé
des dégâts importants sur les récoltes des cultures. Afin d’éviter ces dégâts, on a décidé
d’éliminer un grand nombre de ces lapins en leur inoculant un virus dangereux. Ce virus atteint
tous les lapins et cause la mort de 90% en une seule année. Apres un certain temps il y a
amélioration de la productivité des cultures. Mais suite à la disparition des lapins, les renards
ont changé de régime alimentaire en se nourrissant des oiseaux qui sont des prédateurs
d’insectes parasite des plantes, et il s’ensuit une lourde perte des récoltes agricoles.
1- En utilisant les informations fournis par le texte ci-dessus, réalisé le réseau trophique de cet
écosystème.
2- Préciser pour chacun des maillons présentés dans ce réseau trophique le niveau ou les
niveaux trophiques correspondants.
Le tableau suivant présent la quantité d’énergie correspondante à chaque maillon d’une chaine
alimentaire tirée du réseau trophique précède.
Les cultures Les lapins Les renards
66.106 Kj 21,6.103 Kj 1032 Kj
3- Calculer le rendement de productivité d’énergie entre :
a- le producteur et le premier consommateur : R1
b- le producteur et le deuxième consommateur : R2
4- a- Que constatez –vous concernant le rendement énergétique dans cette chaine alimentaire.
b- Comment expliquez-vous les résultats obtenus.
5- Est-ce que le comportement de l’homme vis à vis des lapins vous parait logique. Justifier.
Exercice 11 :
Le document suivant représente un étang et son voisin immédiat. On veut connaitre les
relations trophiques qui existent entre les individus de cet écosystème.

73
1. Retrouve les noms des producteurs.
2. Retrouve les noms des animaux phytophages. Quel est leur niveau trophique ?
3. Retrouve les noms des zoophages. Quel est leur niveau trophique ?
4. Quels ont les décomposeurs ? Quel est leur rôle ?
5. Schématise deux chaines alimentaires l’une à 3 maillons et l’autre à 4 maillons.
6. Pourquoi parle-t-on de réseau alimentaire ?
Exercice 12 :
On étudie deux populations dans un écosystème : Le lynx du canada est un magnifique félin
vivant dans la forêt boréale, où il se nourrit principalement de lièvres. Les fluctuations des
populations de ces deux espèces ont pu être évaluées dans la région de la baie d’Hudson,
d’après le commerce de peaux de ces deux animaux (document 1).
1. Donnez le nombre maximum de lièvres et de lynx observés sur la période étudiée :
2. En utilisant vos connaissances, expliquez cette observation. Argumentez en représentant le
flux de matière chez le lièvre (sans échelle) et en calculant le rendement écologique
On a pu montrer que sur 100g de matière végétale consommée par un lièvre, 36 g sont perdus
dans les excréments, et sur la matière assimilée, 63 g sont utilisés pour produire de l’énergie par
respiration.
3. Décrivez l’évolution des 2 populations.
4. Expliquez cette évolution ; Quel type de relation est mis en évidence ?
5. Quelle serait la conséquence d’un prélèvement trop important de peaux de lièvre par les
trappeurs.

Document 1

74
Exercice 13 :
On observe dans la nature le spectacle suivant dans un même milieu : des Pucerons qui sucent
la sève de pieds de Fève pour se nourrir, des fourmis qui « nettoient » les Pucerons en suçant
les excréments sucrés rejetés par ces derniers.
À la suite de cette observation l’expérience suivante est réalisée : des pieds de Fève porteurs
de pucerons sont séparés en deux (2) lots A et B.
-Le lot A est isolé à l’abri des Fourmis;
-Le lot B est laissé à la portée des fourmis.
Au bout d’un bref délai, les constats suivants sont faits :
-dans le lot A, le nombre de Pucerons est plus faible que dans la situation normale, et la
récolte de Fève est plus importante;
-dans le lot B, le nombre de Pucerons est plus important, de même que celui des fourmis, mais
la récolte de Fève est très réduite.
1) Quel type de relation existe-t-il entre :
a- les Pucerons et les pieds de Fève ?
b- les pieds de Fève et les Fourmis ?
c- les Pucerons et les fourmis ?
2) Quelle espèce peut être considérée ici, comme un ennemi de l’agriculteur ? Justifie ta
réponse. Pour lutter biologiquement contre cet ennemi, l’agriculteur décide d’introduire une
quatrième espèce dans le milieu.
3) Quelle devrait être la relation entre cette quatrième espèce et :
- les Pucerons ?
- les Fourmis ?
Justifie tes réponses.
Exercice 14:
La descendance de six populations d’une mouche de densités différentes est figurée dans le
tableau ci-dessous. (Les populations sont pourvues d’une nourriture abondante afin d’éviter la
compétition alimentaire).
Couple de mouches par flacon 1 2 4 8 16 64
Œufs pondus par les femelles les dix premiers jours 102 121 148 204 158 100
1) Décris ces résultats.
2) Quelles explications peut-on proposer en ce qui concerne le taux de reproduction ?
3) Rapproche ces faits des observations suivantes : « un troupeau d’éléphants d’Afrique doit
comporter au moins 25 sujets et un troupeau d’antilopes 300 à 400 têtes pour survivre ».
Tire une conclusion.
Exercice 15:
La coupe ci-dessous montre les différents
horizons d’un sol, indiqués numérotés de 1 à 4.
1. Roche mère et un peu de roche altérée
2. Humus et un peu de roche altérée
3. Roche altérée et un peu d’humus
4. Matières organiques en décomposition
Annote cette coupe de sol en associant à chaque
lettre (O, A, B et C), le chiffre approprié
correspondant à l’horizon indiqué.

75
Exercice 16:
Soit le réseau trophique suivant :

1- Identifiez les espèces qui mangent le krill.


2- Identifiez le (ou les) producteur (s).
3- Donner les consommateurs de premier ordre et ceux du dernier ordre ?
4- Qu’arriverait-il aux autres organismes si la population de Léopard de mer venait à
disparaitre.
5- A partir du réseau ci-dessus, tracer la chaine alimentaire à 7 niveaux trophiques.
6- Tracer une pyramide des énergies de chaine à 7 niveaux trophiques sachant qu’il ya 70000
KJ d’énergie dans le phytoplancton.
Exercice 17 :
Les données du tableau concernent le flux d’énergie dans un agrosystème : une pairie
normande pâturée par les bovins. Le troupeau exploitant cette prairie correspond à une
moyenne théorique de 3,2 animaux par hectare. Les valeurs énergétiques du tableau sont
exprimées en kilojoules/ hectare/an.
Energie solaire reçue 4163280
Production primaire nette 30160 (dont 21247 pour la partie aérienne)
Energie consommée par :
- les bovins 13890
- invertébrés phytophages 1266
Production secondaire des
- bovins 2168
- invertébrés phytophages 115
- consommateurs des invertébrés 31
1. Construis la pyramide des énergies en expliquant ta démarche.
2. Décris l’évolution de l’énergie en passant d’un niveau à un autre.
3. Interprète l’évolution notée.
Exercice 18:
Voici quelques relations alimentaires pouvant exister entre les êtres vivants d’un écosystème.
76
Animal Nourriture Animal Nourriture
1. Campagnol Racines 8. Lombric Feuilles morte
2. Chevreuil Herbes 9. Martre Ecureuil
3. Rapace Mésange – Campagnol 10. Mésange Semence de hêtre, Capricorne
4. Ecureuil Cônes d’épicéa 11. Pic Noir Capricorne
5. Epervier Mésange 12. Puce Renard
6. Hérisson Lombric 13. Renard Mésange, fruits
7. Homme Chevreuil 14. Capricorne Branches d’épicéa
A partir des données précédentes, remplir le tableau suivant, formant 7 chaines alimentaires.
Producteurs Consommate Consommateurs Consommateurs Consommateurs
ur primaire ……………….. ……………….. ………………..
Végétaux verts
Niveau trophique 1
Exercice 19:
Dans la nature, on observe le spectacle suivant :
Les Pucerons ravagent les cultures végétales (Rosiers, Fèves,..) en suçant la sève de ces
végétaux tandis que des Fourmis (Lasius niger) caressent le dos des Pucerons qui émettent en
réponse une goutte de miellat (= liquide sucré) aussitôt aspirée par les fourmis. En échange de
cet apport alimentaire, les fourmis élaborent des nids pour enfermer les Pucerons les mettant à
l’abri des coccinelles (Coccinella magnifica), qui les dévorent préférentiellement .En
conséquence, les populations de Pucerons prospèrent à la faveur de cette action protectrice et la
culture végétale est perdue.
Certaines espèces de Pucerons ne peuvent vivre sans leurs fourmis qui les débarrassent de leurs
excréments collant. Isolés ils meurent rapidement rongés par des parasites tel Paralipsis
enervis.
1- A partir du texte, complétez le tableau ci-dessous
2- Construisez une chaîne alimentaire de cet écosystème.
Associations Types de relation trophique Justifications

Exercice 20:
« Moi, dit l’agouti, je sais faire de la viande avec les graines et les fruits que je mange.
-et moi, dit l’antilope, je sais faire de la viande d’antilope avec l’herbe de la savane que je
broute. -Moi, rugit le lion, je sais faire du lion avec l’agouti et l’antilope. » C’est alors que
montant du sol, le mycélium tout en rampant déclare de sa petite voix : « Et moi j’utiliserai non
seulement les restes des graines et des fruits mais aussi les restes de l’agouti, de l’antilope et
même du lion pour restituer au sol des sels minéraux, ce sont les plantes de la savane qui seront
contentes ! »
1. Retrouvez dans ce texte les producteurs primaires, les producteurs secondaires phytophages,
les producteurs secondaires zoophages.
2. Dessinez le cycle correspondant à ce texte
3. Pourquoi le champignon dit qu’il va utiliser les restes des végétaux et des animaux ?
4. Quelle sera pour les plantes la conséquence de la nutrition du champignon
Exercice 21:
A partir du texte suivant, construit un schéma des relations trophiques dans la haie.
Camouflé dans une haie, un naturalisme patient et silencieux fait les observations suivantes :
« - des chenilles dévorent des feuilles du Manguier ;
- Un campagnol mange des mangues mûres ;
- Un rouge-gorge capture des chenilles ainsi que des larves de coccinelles et une araignée ;

77
- Les feuilles du manguier sont envahies par des pucerons qui qui pompe leur sève, des
coccinelles et leurs larves s’en nourrissent ;
- Piégé dans sa toile, un puceron de fait mangé par une araignée ;
- La capture d’un campagnol par une couleuvre (serpent) constitue l’observation la plus
spectaculaire ;
- Les pelotes de réjection d’une chouette ayant été découvertes, l’une ouverte montre trois
crânes de campagnol ;
- Un rapace abat sur la couleuvre qui vient d’avaler sa proie »
Exercice 22:
Des bœufs paissent (broutent l’Herbre) dans le ranch de Dolly. Ce pré reçoit annuellement
1672000 Kilojoules/m2 d’énergie solaire. Cette énergie sert à élaborer 10450 Kilojoules
d’herbes sèches, dont un bœuf n’utilise que 3050 Kilojoules pour synthétiser 125 Kilojoules
de sa propre biomasse ; 1020 Kilojoules sont en effet utilisées pour la respiration et 1905
Kilojoules sont rejetés sous forme de fèces et d’urine. 3510 Kilojoules de cette herbe sont
ingérés par les autres herbivores du ranch.
1. Schématiser le flux de matière et d’énergie à travers ce ranch.
2. Calculer le rendement du bœuf par rapport à la valeur énergétique de l’herbe mise à sa
disposition.
3. Que vous inspire ce résultat ? Comment peut-on l’améliorer ?
Exercice 23:
Le document 1 est une représentation des relations trophiques d’un écosystème marin.
1°/ Déduire un titre pour cette représentation
2°/ Déterminer les constituants de ce biotope et les facteurs biotiques influençant
3°/ Déterminer le niveau trophique pour chaque groupe des êtres vivants suivants :
-groupe 1 : algue + phytoplancton
-groupe 2 : crabe + vers + lamellibranches + bactéries
-groupe 3 : zooplancton + sardine + poissons + littorines + pieuvre + étoiles

Le document 2 est une représentation simplifiée de l’écosystème marin et le document 3


schématise la quantité d’énergie estimée dans chaque niveau trophique.

78
4°/ Que représente le rayonnement solaire pour cet écosystème ?
5°/ Calculer le rendement final de ce réseau.
6°/ Que peut-on conclure ?
Exercice 24:
L’étude de populations de charançons du blé donne les résultats consignés dans le tableau
suivant:
NB : Dans chaque population, la température est de 25°C et l’humidité relative 90%.
1. Analysez ces résultats. Quels phénomènes mettent-ils en évidence ?
2. Décrivez les phénomènes biologiques qui se déroulent en comparant les résultats obtenus
pour les six populations.
Nombre de charançons 4 8 32 128 128 128
Nombre de grains de blé 800 400 400 200 50 25
Nombre d’œufs pondus par jour et par femelle 6,6 3,5 3,02 1,6 0,9 0,5
Nombre d’œufs par grain 0,08 0,17 0,60 2,56 6,14 7,55
Nombre d’adultes éclos par jour et par femelle 4 3,5 2,2 0,7 0,2 0,08
Exercice 25:
Afin d’expliquer le flux de l’énergie, au sein d’un écosystème, des chercheurs ont déterminé le
bilan énergétique de quelques animaux vivant dans cette forêt ; chenille et salamandre. Le
document suivant représente ce bilan énergétique.

1°/ Calculer la valeur de la production secondaire (PS) pour la chenille.


2°/ Pour calculer le rendement énergétique, on utilise la formule suivante : n=PS/Ix100
a) Calculer le rendement (n) pour la chenille et la salamandre.

79
b) En se basant sur les données du document, donne une explication à la différence entre
ces deux rendements.
3°/ Sachant que la quantité de l’énergie que contient la matière consommée par l’écureuil
représente 129kj/m²/an et que la quantité d’énergie non assimilée représente 23kj/m²/an. Alors
que la quantité nécessaire à la respiration est de 104,5kj/m²/an.
a) Faite un schéma représentant le flux de l’énergie chez l’écureuil.
b) Que peut-on en conclure ?
Exercice 26:
Le tableau ci-dessous récence les régimes alimentaires des espèces peuplant l’océan atlantique.
1. Ecris les noms de tous les êtres vivants et Espèces Aliments
reliez les par des flèches pour constituer un Zooplancton herbivore Phytoplancton
réseau alimentaire de l’océan. Zooplancton carnivore Zooplancton herbivore
Krill Phyto et Zooplancton
2. Indiquer l’effet que la chasse et la forte
Poissons Krill et Calmars
chute du nombre de rorquals ont sur le Calmar Zooplancton
réseau trophique. Manchot Krill
3. Depuis quelques années, le krill est pêché Phoque Krill et Poissons
en vue de fabriquer des aliments. Quelle Rorqual (baleine bleue) Krill
conséquence entraine cette pêche ? Orque Phoque

Exercice 27:
A partir du texte suivant, répondez aux questions suivantes :
De nombreux végétaux verts servent de nourriture aux pucerons et aux hannetons. Les
coccinelles se nourrissent de pucerons. Tous ces insectes sont consommés par la musaraigne.
La chouette effraie se nourrit de musaraigne et de campagnols, mais elle capture parfois
quelques insectes comme des hannetons. Le campagnol est phytophage.
1. A l’aide de tes connaissances, retrouve quels sont les consommateurs cités dans ce réseau
alimentaire simplifié.
2. Pourquoi peut-on affirmer que la musaraigne est un producteur secondaire ?
3. Ecrivez les noms de tous les êtres vivants et reliez-les par des flèches pour reconstituer le
réseau alimentaire.
Exercice 28:
La masse moyenne d’une chouette effraie est de 320 grammes. Elle rejette 2 pelotes par jour
dans lesquelles on trouve 4 proies en moyenne par pelote. Les ¾ des proies sont constituées de
campagnols.
1. Combien de campagnols sont consommés en un an par le rapace ?
2. Un couple de campagnols a 5 portées de 6 petits chacune, en moyenne, par an. Combien
faut-il de couples pour produire une population capable de nourrir une chouette ?
3. pour atteindre une masse de 20 grammes, le campagnol consomme 900 grammes de
végétaux verts chaque année. Quelle productivité primaire sera nécessaire pour entretenir la
population de proies nécessaires à l’oiseau ?
4. En conclusion, donnez les éléments indispensables dont dépend la survie de la chouette dans
un certain biotope.
Remarque : ici on ne tient pas compte des autres proies consommées par la chouette ni du fait
que les campagnols sont chassés par d’autres prédateurs.
Exercice 29:
Aliou Ndiaye élève 1500 lapins qui ont consommé 2530Kg de végétaux pendant les 30
premiers jours de leur vie. La masse corporelle de chacun d’eux passe de 200 grammes à la
naissance à 920 grammes après 30 jours.
1°/ Quelles sont les catégories de matière animale, fabriquées par un lapin ?
80
2°/ Calculer le rendement moyenne d’un jeune lapin c’est-à-dire le % d’aliment transformé en
biomasse animale.
3°/ Expliquer pourquoi ce rendement est différent de 100%.

81
CORRECTION
Exercice 1:
A°/ L’effet de groupe est bénéfique pour le groupe tandis que l'effet de masse est néfaste. La
symbiose est une association obligatoire tandis que le mutualisme n'est pas obligatoire. La
prédation entraine la mort immédiate de la proie alors que le parasitisme n'entraîne pas la
mort immédiate.
B°/ 1= d ; 2 = a ; 3 = c ; 4 = b
C°/ complétons le tableau suivant :
Espèce X
Nuisible Neutre Bénéfique
Nuisible Compétition Amensalisme Prédation
Espèce Y Neutre Amensalisme Indépendance Commensalisme
Mutualisme et
Bénéfique Prédation Commensalisme
symbiose

D°/ Réponses correctes et incorrectes :


a: correcte ; b : correcte et c : incorrecte
E°/ Par vrai ou faux :
1. Vrai ; 2. Faux ; 3. Vrai, 4. Faux ; 5. Faux ; 6. Vrai ; 7. Faux et 8. Faux.
F°/ Complétons le paragraphe :
« Les végétaux qui prélèvent du dioxyde de carbone, de l’eau et des sels minéraux sont des
producteurs primaires. »
« Les animaux qui se nourrissent de matières organiques ou de producteurs primaires sont
des producteurs secondaires».
G°/ Réponses aux questions :
1. Définition de la pyramide écologique (confère cours).
2. Trois types de pyramides écologiques : la pyramide des nombres, la pyramide de biomasse
et la pyramide de l’énergie.
3. L’intérêt des pyramides : est de montrer que la matière consommée par les animaux d’un
niveau trophique n’est pas entièrement transformée en matière consommateur, une partie de
cette matière est dégradé au cours de la respiration ou des fermentations pour fournir l’énergie
nécessaire au fonctionnement de l’organisme consommateur.
H°/ Complétons le tableau :
Espèce A Espèce B Type de relations
Le développement de A n’intervient pas sur celui de B et
0 0
réciproquement : c’est la relation d’indépendance.
Le développement de A et B sont affecté par ce rapprochement :
- -
c’est la relation de compétition.
Le développement de A est réprimé par B, sans que B en soit
- 0
affecté : c’est la relation d’antagoniste.
Le développement de A est réprimé par B qui en tire tout le
- +
bénéfice : ce sont les relations de prédation et de parasitisme.
Le développement de A est favorisé par B qui demeure
+ 0
indifférent : c’est la relation de commensalisme.
Les développements de A et B sont favorisés par ce
+ + rapprochement : ce sont les relations de coopération et de
symbiose ou mutualisme.

82
I°/ La ou les bonne (s) réponse (s)
1. – a ; 2 – c ; 3 – a et b.
J°/ Réponses aux questions :
1. Hypothèse : les relations pourraient être le parasitisme.
2. Les organes qui facilitent ces relations avec la plante support sont des «suçoirs » ;
Fonctionnement :
La cuscute présente une organisation très particulière car elle n’a pas de feuilles pour faire la
photosynthèse, phénomène important chez les plantes. Grâce à ses suçoirs, elle récupère la sève
élaborée par les plantes supports pour se procurer de la matière organique dont elle a besoin.
Exercice 2:
1. Les 3 animaux (la girafe A, le Gérénuk B et le Madoqua C) n’entrent pas en concurrence, car
ils n’ont pas la même taille (chacun trouve son compte à son niveau) et peuvent des ressources
différentes de nourriture.
2. Ces 3 animaux ne se favorisent pas mutuellement mais ne se gênent pas non plus : c’est le
neutralisme ou l’indépendance.

Exercice 3:
1 : parasite ; 2 : symbiose ; 3 : autotrophe ; 4 : hétérotrophe ; 5 : prédateur ; 6 : réseau
Exercice 4:
Au début de la culture, la vitesse de croissance est la même pour toutes les plantes que soit la
terrine, puis la croissance ralentit dans celle qui est à forte densité et enfin les autres.
Conclusion :
Lorsque les végétaux sont trop nombreux sur un espace déterminé ils entrent en concurrence.
La productivité augmente avec la densité et inversement le poids moyen des individus diminue.
Lorsque les ressources du milieu sont insuffisantes, il ya compétition intraspécifique entre les
individus.
Conséquence pratique :
La mise en place d’une culture doit tenir compte de la compétition intraspécifique, les plantes
bien espacés sont plus belles ais la production par unité de surface est faible, raison pour
laquelle, il est nécessaire d’adapter une densité optimale des semences.
Exercice 5:
1°/ Construction du graphique

Courbe de variation du nombre d’individus de P caudatum et P nasatum en fonction du temps.


2°/ analyse :
Le nombre de paramécie pour atteindre une valeur maximale au 2e jour puis il diminue. Le
nombre de D nasatum commence à augmenter à partir du 1e jour pour atteindre une valeur
maximale au 4e jour puis il diminue.

83
3°/ les hypothèses émises :
Hypothèse 1 : les protozoaires D nasatum se nourriraient des paramécies.
Hypothèse 2 : les protozoaires D nasatum inhiberaient le développement des paramécies.
Hypothèse 3 : les protozoaires D nasatum seraient plus compétitifs que paramécie.
4°/ a) c’est la 1e hypothèse.
b) l’introduction des nouvelles paramécies entraine l’augmentation de la population des
protozoaires.
Exercice 6:
I°/ 1- Représentation des relations existantes entre ces différentes espèces citées
dans le texte :
(+) Si la relation est favorable à l’espèce
(-) si la relation est défavorable à l’espèce
(0) si l’espèce est indifférente.

2- Rosier et Puceron : parasitisme


Puceron et Coccinelle : prédation
Fourmis et Puceron : le mutualisme
Fourmis et Coccinelle : le neutralisme
3- Le parasitisme n'entraîne pas la mort immédiate de l'hôte tandis que la prédation l'entraîne.
Exercice 7:
1. La culture n°1 : est faite sur un sol avec KNOP sans azote. Les bactéries de ce sol sont
capables de s’infiltrer dans les racines du l’arachide pour former des nodosités. Elles vont
fixer l’azote atmosphérique et la rendre utilisable par la plante.
La culture n°2 : elle est faite sur un sol stérilisé par chauffage. L’absence des bactéries
empêche la formation des nodosités et par conséquence la fixation de l’azote atmosphérique.
Donc la plante sera incapable de fixer l’azote atmosphérique ce qui entraine un
développement très lent par carence en azote.
La culture n°3 : le broyat des nodosités renferme des bactéries fixatrices d’azote. Leur
présence dans un sol stérile va favoriser la formation des nodosités. La plante, en digérant les
vieilles bactéries profitent des protéines que celle-ci ont synthétisé, et se développent
normalement même sur un sol sans azote.
2. Conclusion :
L’association bactéries – légumineuse (arachide) est indispensable à la bactérie et favorable à
la légumineuse : c’est la symbiose. En effet, la bactérie étant hétérotrophe utilise les sucres
fabriqués par la légumineuse pour sa nutrition ; en contre partie la légumineuse utilise les
substances azotées fabriquées par les bactéries présentes dans les nodosités.
3. Les agriculteurs peuvent inoculer des bactéries fixatrices d’azote aux semences de
légumineuses (arachide, niébé…) surtout lorsque le sol est pauvre en azote.
La présence de légumineuses enrichit le sol en azote car les vieilles nodosités se détachent et
sont minéralisées, les racines laissées dans le sol assurent ainsi un apport azoté
supplémentaire. De cette façon, beaucoup d’espèces végétales (les légumineuses par exemple)
peuvent être associées aux légumineuses et profiter de leur azote.
Exercice 8:
A°- 1. Le pic-vert se nourrit essentiellement de hannetons qui ont des consommateurs du 1er
ordre ou (CI) puisqu’ils mangent des végétaux. Donc le pic-vert est un CII. Le renard se
nourrit de pic-vert, il est donc un CIII. Lorsqu’il se nourrit d’un lapin ou d’un campagnol tous
les deux des CI, il est donc un CII. La buse est un CIII lorsqu’il se nourrit de pic-vert et un CII

84
quand elle mange des lapins et des écureuils tous les deux des phytophages. Le hibou c’est la
même chose que la buse.
2. Réseau

B°- 1) voir figure :


1600
2) on constate que le poids des têtards 1400

Poids des tetards en mg


augmente en fonction des jours mais 1200
l'augmentation est plus importante lorsqu'ils 1000
sont groupés en trois. 800 Lot1

3) cela montre que pour qu’ils se 600 Lot2


400 Lot3
développent plus ils doivent vivre en groupe.
200
4) C'est l'effet de groupe. 0
15 30 45 60

Age en jours

Exercice 10 :
1) Le réseau trophique
Cultures→ lapins→ virus
→Insectes→oiseaux→renard
2)
Producteurs CI CII CII
Lapins Virus
Cultures Renard
Insectes Oiseaux

3) Rendements de productivité d'énergie :


a) entre producteurs et CI: R1= (21, 6.10e3/66.10e6)*100 = 12,19.10e-6 %
b) entre producteurs et CII: R2= (1032/66.10e6)*100 = 1,2 .10e-6 %
4-a) Le rendement énergétique diminue d'un niveau vers le niveau supérieur.
b) En passant d’un maillon vers le suivant, les valeurs de la productivité d'énergie diminuent.
Cela peut être expliqué par :
- La perte de l’énergie sous forme de matière rejetée dans le milieu externe (Déchets, os,
plumes…) car l’animal ne dévore pas sa proie entièrement.
- La perte de l’énergie par les fonctions physiologiques (Respiration, digestion,…)
5) Non car les lapins interviennent dans l'équilibre écologique.
Exercice 11:
1. Les producteurs sont l’arbre et les algues unicellulaires chlorophylliennes.
2. Les phytophages sont des animaux qui se nourrissent des producteurs ou de leurs dérivés.
Exemples : papillon, daphnie, amibe, limnée et gammare. Ce sont des consommateurs du 1er
ordre (CI).
3. Les animaux zoophages sont des carnivores. Les uns sont des CII comme la libellule, les
gardons, les perches, le martin pêcheur, la larve de libellule. Les autres sont des CIII et des CIV
tels que les poissons, le martin pêcheur, le rapace, la puce.
85
4. Les décomposeurs sont les vers de terre, le cloporte, les bactéries, les champignons…. Ils
sont tous des hététrophes et se nourrissent de la matière organique morte (cadavre, déchet)
qu’ils dégradent peu à peu et qu’ils transforment en matières minérales.
5. - Chaine à 3 maillons :
Algues unicellulaires → limnée → perche.
- Chaine à 5 maillons :
Plante verte → papillon → gardon → martin pécheur → rapace.
6. On parle de réseau alimentaire car des nombreuses chaines alimentaires existant dans
l’écosystème s’entrecroisent et se recoupent de telle façon qu’un individu quelconque peut être
commun à plusieurs chaînes.
Exercice 12:
1) Nombre max de lièvre = 85 milles individus et nombre max de Lynx = 8 individus.
2) Flux de matière chez le lièvre.

Calcul du rendement écologique


rsp"
RE= q PS : c’est la productivité secondaire
3) Description de l'évolution des 2 espèces :
On constate que l'augmentation du nombre de lynx est proportionnelle à celle des lièvres.
4) Explication :
Lorsque le lièvre est abondant, le lynx ne mange presque rien d’autre et attrape environ deux
lièvres tous les trois jours ce qui augmente leur nombre. Par contre lorsque les lièvres sont
rares, de nombreux lynx quittent leur domaine vital à la recherche de nourriture d’où la
diminution de sa population. La relation entre le lynx et le lièvre est la prédation.
5) La conséquence est la disparition des lynx.
Exercice 13 :
1. Les types de relations entre:
a- les Pucerons et les pieds de Fève: parasitisme
b- les pieds de Fève et les Fourmis: neutralisme
c- les Pucerons et les fourmis: mutualisme
2. Ce sont les Pucerons.
3. - 4e espèce et puceron: Prédation car les Pucerons sont les ravageurs des plantes.
- 4e espèce et fourmis: neutralisme car il n'y a aucune entre les 2 espèces.
Exercice 14 :
1. On constate que le nombre d’œufs pondus est plus important lorsque que le nombre de
couple est de 8. Ce nombre est plus faible quand le nombre de couple atteint 64.
2. Explication :
Les faibles densités favorisent une augmentation du taux de reproduction.
Lorsque le milieu est surpeuplé, le taux de reproduction devient faible, c’est effet de masse. En
effet l’augmentation de la densité des mouches rende difficile l’exploitation de leur milieu.
Exercice 16:
1) Les espèces qui mangent le krill sont: phoque crabier et rorqual.
2) Le producteur est le phytoplancton.

86
3) Les CI sont : krill et zooplancton herbivore.
Consommateurs dernier ordre: baleine bleu et orque.
4) Conséquences :
- L'augmentation nombreux des populations de manchot, phoque crabier, poisson et calmar.
- La disparition totale des orques.
5) Chaine alimentaire à 7 niveaux
Phytoplancton → zooplancton herbivore → zooplancton carnivore → krill poisson → léopard
de mer → orque.
6) Pyramide de l'énergie
10% de l'énergie est perdu en passant d'un niveau vers un autre :
Niveaux trophiques Producteurs CI CII CIII CIV CV
Quantité d'énergie 70000 7000 700 70 7 0,7

NB : l’échelle de construction n’est pas


respectée.

5. Analyse et interprétation
La pyramide montre que l’énergie diminue des producteurs aux consommateurs de dernier
ordre selon la règle 10%. Ceci s’explique par le fait que :
- Les êtres vivants utilisent une partie de leur production d’énergie pour leur propre activité,
- Toute la matière organique ingérée par le niveau trophique n’est pas transformée en énergie.
Exercice 18:
Producteurs Consommateur Consommateurs Consommateurs Consommateurs
primaire secondaires tertiaires quaternaires
Végétaux verts Animaux Animaux Animaux Animaux
phytophages carnivores carnivores carnivores
Niveau trophique Niveau trophique Niveau trophique Niveau trophique Niveau trophique
I II III IV V

Cône d’épices → écureuil → martre

Végétaux → chevreuil → homme

Fruits → renard → puce renard → puce

Semence de hêtre → mésange mésange → Epervier

Branches d’épicéa → capricorne → pic-noir → rapace

Racines → campagnol → rapace

Feuilles mortes → vers de terre → hérisson → est mangé par

Exercice 20:
1. - Les producteurs primaires: les graines et les fruits
- Les producteurs secondaires phytophages: antilope et l'agouti
- Les producteurs secondaires zoophages: le lion

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2. C’est le réseau alimentaire :

3. Parce qu'il est un décomposeur


4. Développement ou accélération de la croissance des plantes
Exercice 22:
Schéma des relations trophiques dans la haie.

Exercice 22 :
1°/ Schémas du flux de matière et d’énergie à travers le ranch.

"EGp"
2°/ Le rendement du bœuf : " FG
= 1,19%
3°/ Le rendement est très faible parce que les pertes sont élevées, notamment en matière non utilisée. Il
faut donc limiter la quantité d’herbe mise à la disposition du bœuf pour éviter le gaspillage.
Exercice 23:

88
1. C'est un réseau alimentaire.
2. Les constituants sont le biotope et la biocénose et les facteurs biotiques sont les relations
trophiques entre les êtres vivants.
3. Niveaux trophiques :
Groupe 1: Producteurs
Groupe 2: Décomposeurs
Groupe 3: CI
4. Le rayonnement solaire joue un rôle important dans la régulation de la croissance et du
développement du phytoplancton et de l'algue.
5. Le rendement énergétique final:
Exercice 24:
1. Analyse du tableau :
Lorsque le nombre de Charançons augmente, le nombre de grains de blé, le nombre d’œufs
pondus par jour et le nombre d’adultes éclos par jour et par femelle par femelle diminuent,
tandis que le nombre d’œufs par grain augmente. Ce phénomène est l’effet de masse.
2. L’effet de masse : caractérisé par des effets négatifs qui se manifestent quand le milieu est
surpeuplé. Il entraine la réduction de la fécondité suite à des sécrétions diverses,
cannibalisme, augmentation de la mortalité, diminution du nombre de survivants,
Exercice 25:
1°/ Calcul de la productivité secondaire (PS)
PS= I - (NA+R) = 2408 - (2065+213) = 130kj/m²/an
2°/ a- Calculer le rendement énergétique n = PS/Ix100
- Pour la chenille : 130/2408x100 = 5,39%
- Pour la salamander : 2,53/4,43x100 = 57,11%
b- Explication des différences de rendements:
Le rendement énergétique de la Salamandre est largement supérieur à celui de la Chenille.
Cela pourrait être expliqué par le fait que chez la Salamandre, la matière ingérée augmente en
même temps que la diminution de la matière non assimilée. C’est l’inverse chez la Chenille.
3°/ a) voir figure

Exercice 26:
1. Ecris les noms de tous les êtres vivants et reliez les par des flèches pour constituer un
réseau alimentaire de l’océan :

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2. La chasse des poissons et des animaux tels que les phoques, les manchots et surtout les
rorquals, se nourrissant préférentiellement de krill va entraîner la multiplication du nombre de
petites crevettes et par conséquent la diminution considérable du phytoplancton ce qui menacé
la vie du zooplancton et perturber tout le réseau alimentaire de l’océan.
3. La pêche abusive du Krill va diminuer considérablement la nourriture des animaux qui s’en
nourrissent. Conséquences disparition des rorquals, des manchots….et abondance du
phytoplancton.
Exercice 26:
1. Les consommateurs cités dans ce réseau sont : pucerons, hannetons, coccinelles, musaraigne,
chouette effraie, campagnols.
2. La musaraigne est un producteur secondaire puisqu’elle peut se nourrir de pucerons et de
hannetons qui sont des consommateurs primaires, se nourrissent de végétaux verts (ou de leur
sève).

Exercice 27:
1. Nombre de campagnol consommés en un an par la chouette.
1F 2
x 365 = 1095 campagnols
F
2. un couple peut donner : 6 x 5 = 30 campagnol par an.
" fG
Pour nourrir une chouette, il faut : = 36 couples = 72 individus
3. La production primaire nécessaire est : 72 x 900 = 64800 g = 64,8Kg.
4. Il faut de l’herbe et des proies (campagnols).

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