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Monsieur BADJI
Lycée Aline S.Diatta
OUSSOUYE

Monsieur SONKO
Lycée Mouhamadou M.
Mbacké (DIOURBEL)

Monsieur SALL
Lycée Djibidione (BIGNONA)

Monsieur DIEDHIOU
Lycée Ndiagne (LOUGA)

Monsieur BAYO
Lycée Colobane (GOSSAS)

L’expérience au service de l’enseignement

Nom : -------------------------------------------------------------
Prénom (s): -----------------------------------------------------
Classe : ----------------------------------------------------------
Etablissement : -----------------------------------------------
Année Scolaire : ----------------------------------------------
-

Conception : papemoctar.sall1@education.sn Tel : 77 990 51 08


2nde
L&S
Géographie

Programme de Géographie

PREMIERE PARTIE : La Terre dans le système solaire ..................................................................................


Leçon 1 : Les Moyens de connaissance de l’univers.........................................................................................................
Leçon 2 : Les Mouvements de la Terre .................................................................................................................................
Leçon 3 : Travaux Pratiques .....................................................................................................................................................
A : Les Planètes du Système solaire ....................................................................................................................
B : Les Formes de représentation de la Terre .................................................................................................
DEUXIEME PARTIE : La planète Terre ..................................................................................................................
Chapitre 1 : Continents, Océans et Mers .............................................................................................................
Leçon 4 : La répartition des continents et des Océans ...................................................................................................
Leçon 5 : Les Eaux Marines ........................................................................................................................................................
Leçon 6 : Planisphère schématique de la répartition des océans, mers et courants marins.
Chapitre 2 : Les Climats de la Terre .....................................................................................................................
Leçon 7 : L’atmosphère : structure et composition .....................................................................................................
Leçon 8 : Les facteurs du climat ...............................................................................................................................................
Leçon 9 : Les Eléments du climat .............................................................................................................................................
Leçon 10 : Travaux Pratiques .................................................................................................................................................
A : Carte de la répartition des climats de la Terre ........................................................................
B : Constructions des diagrammes .............................................................................................
Chapitre 3 : Les Reliefs de la Terre .......................................................................................................................
Leçon 11 : La tectonique des plaques et l’Isostasie .....................................................................................................
Leçon 12 : Les Roches .................................................................................................................................................................
Leçon 13 : Les grands types de structures et leurs répartitions ..........................................................................
Leçon 14 : L’érosion .....................................................................................................................................................................
Leçon 15 : Les Formes de reliefs terrestre et leurs répartitions ..........................................................................
Leçon 16 : Travaux Pratiques .................................................................................................................................................
A : Carte de localisation des formes de relief………………………………………………..………..
B : Initiation à la coupe topographique…………………………………………………………………
Chapitre 2 : Les Régions naturelles du globe et leurs potentialités .........................................................
Leçon 17 : Les Régions Intertropicales………………………………………………………………………………………
Leçon 18 : Les Régions Tempérées ......................................................................................................................................
Leçon 19 : Les Régions Polaires .............................................................................................................................................
Leçon 20 : L’originalité des montagnes et des littoraux………………………………………………………………

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REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’EDUCATION
INSPECTION GENERALE DE L’EDUCATION
COMMISSION NATIONALE D'HISTOIRE ET DE GEOGRAPHIE

Programme consolidé de Géographie – Septembre 2004.


CLASSE DE SECONDE
Note de présentation
La seconde est une classe de consolidation et d’approfondissement des acquis présumés de
formation dans le premier cycle en géographie physique générale, aussi bien au niveau des processus que
des produits. C’est aussi une classe d’initiation à l’élargissement de ces acquis dans des contextes
géographiques étendus et à l’application différenciée des notions, des concepts, des méthodes et des
procédés géographiques en fonction des échelles spatiales (zonale, régionale et locale). Jusqu’ici les
programmes juxtaposaient deux parties : une partie « physique générale » et une partie « étude des milieux
» ; la seconde venant en illustration des généralités étudiées dans la première.
Cette manière de faire posait un double problème, aux plans pédagogique et disciplinaire.
Pédagogiquement, les apprentissages étaient rendus difficiles par le caractère on ne peut plus « abstrait »
des questions étudiées dans la première partie, très décalées par rapport aux phénomènes censés les
illustrer, les concrétiser.
Au plan disciplinaire, cette disposition sous-tendait une vision déterministe en fondant la
configuration et la dynamique des milieux sur des lois physiques générales. La réalité est beaucoup plus
complexe, aujourd’hui encore plus que par le passé. Le présent programme se démarque des précédents
sur deux points :
 L’étude des milieux est désormais intégrée dans la partie générale à laquelle elle servira
tantôt de point de départ pour une redécouverte, tantôt d’illustration dans des situations
enseignement/apprentissage alternées et complémentaires fondées sur des
inductions/déductions.
 Les aspects humains qui accompagnaient l’étude des milieux ont été extirpés pour ne retenir
que les aspects physiques. En effet l’étude des particularités humaines de chaque milieu,
outre la vision déterministe qu’elle charriait, faisait double emploi avec certains thèmes du
programme de première. L’option de clarté a prévalu avec un ancrage physique en classe de
seconde et le renvoi des problèmes de géographie humaine générale en classe de première.

Objectifs généraux
1. Objectifs de savoir :
 Connaître les principaux concepts et notions de géographie physique générale ;
 Connaître les méthodes générales et particulières de production des savoirs et savoir-faire
en géographie physique générale ;
 Analyser les mécanismes des phénomènes naturels ;
 Connaître les potentialités des diverses régions naturelles du globe ;
 Connaître les codes et conventions en matière de protection de la nature ;

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 Connaitre les causes naturelles de la dégradation des milieux ;
 Connaître les principales zones de réserve et de production des ressources naturelles.

2. Objectifs de savoir-faire :
 Savoir lire un espace géographique à travers des paramètres naturels ;
 Appréhender l’évolution d’un espace géographique à travers des paramètres naturels ;
 Savoir mettre en relation des facteurs physiques avec les autres déterminants des
phénomènes spatiaux ;
 Savoir discriminer des espaces en fonction de variables naturelles ;
 Savoir identifier les révélateurs physiques de dégradation d’un espace géographique ;
 Savoir décrire les révélateurs physiques de dégradation d’un espace géographique ;
 Savoir analyser les ressources en fonction de leurs origines et de leurs destinations ;
 Savoir relativiser le rôle des facteurs physiques dans l’appréhension des phénomènes
géographiques
 Savoir évaluer les potentialités et les limites d’un milieu.

3. Objectifs de savoir-être et de savoir-devenir :


 Savoir valoriser les potentialités d’un espace géographique ;
 Prendre conscience de la nécessité de protéger son milieu ;
 Savoir répondre à un besoin de protection et d’harmonie d’un espace géographique.

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Géographie
2nde
1ere Partie

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Leçon 1 : Les moyens de connaissance de l’Univers
Objectifs de la leçon
Objectif Général : Connaitre les moyens de connaissance de l’Univers
OS1 : définir l’Univers
OS2 : citer les sciences de l’Univers et leurs rôles
OS3 : identifier les moyens de connaissance de l’Univers

Introduction :
Depuis l’Antiquité, l’Homme s’est toujours intéressé à la connaissance de l’Univers.
Plusieurs moyens sont utilisés pour connaître l’origine, la composition, la forme, les
dimensions et l’évolution du Cosmos.
Quelles sont ces instruments de connaissances du cosmos ?
Comment sont-ils évolués au cours des siècles ?
I) L’univers : un gigantesque mystérieux
La connaissance de l’univers a toujours suscité une grande curiosité chez les hommes. Depuis
l’antiquité, des cosmogonies ont essayé d’expliquer les origines de l’univers à travers des mythologies et
légendes. Les civilisations Egyptiennes et Grecques, de l’Afrique noire entre autres ont toutes, à travers
des contes, donné une explication mythique de l’origine de l’univers.
Selon les traditions orales de l’Afrique subsaharienne les plus répandues; l’univers est le domaine
exclusif des dieux et êtres surnaturels qui ont une grande influence sur la vie terrestre. Ces explications,
sans doute imaginaires, furent les seuls arguments valables dont l’homme pouvait se servir pour calmer ses
inquiétudes, jusqu’au moment où les innovations techniques et découvertes scientifiques ont fait savoir,
qu’il est possible d’accéder dans l’espace. Et depuis lors des opérations cosmiques ont été élaborées par
le biais de fusées spatiales, satellites artificiels, sondes spatiales, navettes entre autres construites et
lancées dans l’espace afin de percer le secret de ce gigantesque mystérieux qu’est l’univers.
Lancé le 4 octobre 1957 par l'URSS, Spoutnik 1 est le premier satellite artificiel de l'histoire à être
envoyé dans l’espace par l’homme. Bien que petite de taille (60 cm de diamètre et 83 kg), le lancement de
Spoutnik 1 ouvrit le début de la conquête spatiale.
II) Définition et formation de l’Univers :
L’Univers est par définition le contenant de tout ce qui existe, tout ce que l’homme peut percevoir
par ses sens et sa technologie. Il est autrement appelé le cosmos.
Les scientifiques estiment que l’Univers aurait commencé à être il y’a 15 milliards d’années suite
à une explosion appelée le « Big-bang », élaboré par George Gamow (1904-1968), physicien américain
d'origine russe dans les années 1940.
L’Univers est constitué de galaxies.
Les galaxies forment un vaste ensemble formé par le Soleil et des milliards de corps célestes : des
étoiles, des planètes, des comètes, des astéroïdes, des gaz (hydrogène, azote, etc.) et par des gaz et des
poussières interstellaires dont la cohésion est maintenue par la gravitation. Les astronomes estiment
qu’il y a entre 100 et 200 milliards de galaxies connues dans l’Univers.

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La voie lactée est la galaxie dans laquelle se situe le système solaire. Elle compte près de 234
milliards d’étoiles. En effet, notre galaxie (la Voie lactée) fait partie d’un amas appelé le Groupe local, qui
regroupe une trentaine d’autres galaxies.
III) Les sciences de l’Univers :
L’étude des astres dans l’Univers est prise en charge par l’astronomie. Cette science est divisée en plusieurs
branches :
- L’astrométrie : elle est l’une des branches de l’astronomie spécialement orientée dans l’étude des
positions et les mouvements des astres.
- La mécanique céleste qui fournit une explication mathématique de ces mouvements par la théorie
de la gravitation,
- L’astrophysique qui étudie la composition chimique des astres et leurs propriétés physiques par
analyse spectrale,
- La cosmologie qui s’intéresse à la structure et à l’évolution de l’Univers.
IV) Les moyens de connaissance de l’Univers
Les recherches pour une meilleure connaissance de l’Univers remontent depuis l’Antiquité. Il s’agit de :
 L’œil humain moyen d’observation des astres le plus ancien.
 La lunette astronomique inventée par l’opticien hollandais Hans Lippershey vers 1608 (XVIIeme
siècle). Mais c’est l’astronome italien Galilée qui, le premier, l’utilise pour l’observation
astronomique en 1609. Elle permet d’améliorer la capacité de vision de l’œil.
 Le télescope inventé par le mathématicien et physicien anglais Isaac Newton en 1671. Cet
appareil équipé de miroirs permet d’agrandir la taille d’un objet distant. Le plus grand télescope du
monde est le télescope Keck de l’observatoire de Mauna Kea à Hawaii (9,82 m de diamètre et 36
miroirs).
 Les radiotélescopes servent à capter et à analyser les ondes radioélectriques émises par les
astres. Le plus grand radiotélescope fixe est celui d’Arecibo (diamètre 305m), à Porto Rico.
 Les engins spatiaux sont lancés dans le ciel dès la deuxième moitié du XXe siècle pour avoir des
informations précises de l’Univers. Ils sont équipés de caméras et d’émetteurs qui transmettent
l’information au niveau des Stations Terriennes de Réception (LUT). On distingue d’abord des
télescopes spatiaux comme Hubble qui est le plus connu ensuite, des sondes spatiales comme
Galileo, Ulysses, enfin les satellites artificiels comme spoutnik1, explorer1 etc.

Conclusion
En somme, malgré les divers moyens mobilisés pour mieux comprendre
l’Univers, la connaissance du Cosmos reste encore très mince. Selon le
modèle standard, on ne connaît au plus que 5 % de la matière de l'Univers.
Toutefois, d’importants efforts ont été fournis pour la compréhension des
mouvements de la Terre.

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UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
B2SD CONFECTION
ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020
DISCIPLINE : GEOGRAPHIE
REPUBLIQUE DU SENEGAL RECUEIL DE COURS MIN.EDU.NATIONALE

Support de la leçon 1 : Les moyens de connaissance de l’univers


Document 1 : Les lunettes astronomiques, Télescope, Radiotélescope et Satellite
A : Lunette Astronomique de Hans
artificiel. B : Lunette astronomique
Lippershey conçu vers 1608
B
A

C : Télescope de Newton D : (Square Kilometer Array (SKA)), le plus


grand réseau de radiotélescopes au monde

C D

E (Sonde spatiale) F (Satellite de télécommunication Russe Molnya


sur orbite excentrique (Doc RKA 2000)).
E

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Document 2 : Les sondes spatiales
Sonde Pays Date Particularités
Luna 3 URSS 4 oct. 1959 Premières photos de la face cachée de la Lune
Ranger 6 Etats-Unis 28 juil. 1964 Premières vues télévisées de la surface lunaire de près
Mars 2 et 3 URSS Mai 1971 Ces sondes se sont écrasées sur Mars après nous avoir transmis des données
Placé en orbite martienne pendant près d’un pour rassembler des informations
Mariner 9 Etats-Unis Mai 1971
qui ont permis de tracer une carte presque complète de la planète
Pioneer 10 Ces deux sondes ont traversé la ceinture d’astéroïdes qui se trouve entre Mars
et Pioneer Etats-Unis 1972, 1973 et Jupiter et ont survolé Jupiter. Pioneer 10 a continuité dans l’interstellaire ;
11 Pioneer 11 s’est dirigé vers Saturne
Premières vues de la surface de Mercure ; détection d’un champ magnétique
Mariner 10 Etats-Unis Oct. 1973
inattendu.
Venera 11 et Atterrissage sur Vénus ; enregistrement et transmission de données sur la basse
URSS déc. 1978
12 atmosphère.
Sonde destinée à étudier la comète de Halley, qu’elle survola en mars 1986. En
Giotto Europe Juillet 1985
juillet 1992, elle a survolé la comète Grigg-Skjellerup.
Sonde automatique pour l’exploration de Jupiter. Galileo a largué en juillet 1995
Galileo Etats-Unis Oct. 1989
une capsule qui a pénétré dans l’atmosphère jovienne.
Cassini- Etats-Unis/ Sonde spatiale ayant pour mission principale l’étude de Saturne et de ses
15 oct. 1997
Hyugens Europe satellites (en particulier l’atmosphère de Titan).
Source : Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Document 3 : Quelques satellites artificiels


Satellites Missions Date
Communication Intelsat 2b Premier d'une série de satellites géostationnaires utilisés pour la télévision, le 1967
téléphone et les transmissions de données
Thaïcom 4- Plus gros satellite de télécommunications au monde (6,5 tonnes) à sa date de 2005
Ipstar lancement, dédié à des services Internet à haut débit (services large bande).
Premier satellite du système de navigation radio américain GPS (Global 1978
Navigation Navstar Positioning System), destiné à fournir des positions de navigation en temps
continu.
Premier satellite expérimental du système Galileo, concurrent européen du 2005
Giove-A
GPS américain et du Glonass russe.
Explorer 17 Premier satellite d'étude de l'atmosphère 1963
Scientifique Lageos Premier satellite destiné aux mesures géographiques de haute précision. 1976
Nimbus 7 Collecte de données pour l'étude des océans et de l'atmosphère terrestre. 1978
GEOS D Destiné à suivre l'évolution des perturbations 1980
Météorologique MSG 1 Premier d'une série de quatre satellites Meteosat de seconde génération 2002
ou Meteosat (MSG), conçus par l'Agence spatiale européenne (ESA) et exploités par
8 Eumetsat.
Source : Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés

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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple- Un But- Une Foi

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Séries : L & S


Durée : 2 heures
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Exercice d’application
Exercice 1 : La Voie lactée
L’étude des galaxies est difficile du fait de leur éloignement. En revanche, on connaît relativement
bien notre galaxie, la Voie lactée. Sa nature a été révélée, pour la première fois, par Galilée en 1610. Peu à
peu, on a découvert qu’elle est aplatie en forme de disque regroupant environ 100 milliards d’étoiles. Des
bras s’enroulent en spirale autour du centre. La Voie lactée appartient à l’amas de galaxies appelé Groupe
local, qui regroupe également la galaxie d’Andromède, la galaxie Triangulum (M33) et la galaxie elliptique
du Grand Nuage de Magellan. Encyclopédie Encarta 2009

Consignes :
a) Définir les mots suivants : Galaxie, Univers, Voie lactée, soleil, Planètes. (5 pts)
b) Qu’est-ce que le système solaire ? (2 pts)
c) Donner le nombre puis citer les noms des planètes qui le (système solaire) composent. (3 pts)

Exercice 2 : Dites qui suis-je ? (5 pts)


- Je suis la partie de l’univers la plus connue des hommes.
- J’ai inventé la théorie de la gravitation.
- Je roule à une vitesse de 1667km/h autour de moi-même en 24h.
- Je suis à l’origine des décalages horaires.
- Je suis à la troisième place du rang des planètes en partant du soleil

Exercice 3 : Relier par des flèches les mots et définitions qui vont ensemble (5 pts)
Mots Explications et définitions
Véhicule mu par un moteur-fusée de grande puissance qui lui permet de se
Satellite artificiel déplacer dans l'espace proche, et notamment de placer en orbite une charge utile
instrument utilisé pour l’observation d’objets lointains, dans lequel l’image se
Soleil forme par réfraction une lentille ou une combinaison de lentilles ; en particulier,
longue vue ou lunette constituée de tubes qui se replient par emboitage
Instrument optique composé de lentilles et permettant d'augmenter la luminosité
Lunette
Astronomique et la taille apparente des objets du ciel lors de leur observation.
Etoile semblable à des milliers d’autres étoiles du ciel, mais c’est la plus proche de
Télescope la Terre à qui elle fournit une quantité assez importante en énergie solaire.
Objet fabriqué par l’homme et envoyé dans l'espace à l'aide d'un lanceur et
Fusée
Astronomique gravitant autour d'une planète ou d'un satellite naturel comme la Lune.

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Leçon 2 : Les mouvements de la Terre
Objectifs de la leçon :
OG : Comprendre les mouvements de Terre
OS1 : expliquer la rotation et ses conséquences,
OS2 : expliquer la révolution et ses conséquences

Introduction :
La Terre a longtemps été considérée comme le centre immobile de l’Univers autour
duquel gravitait le Soleil (théorie géocentrique, défendue par les grecs Aristote et
Ptolémée). C’est seulement au XVIe siècle que Galilée et Copernic (astronome
polonais) prouvent la terre n’est pas immobile (théorie héliocentrique). Elle est
aminée deux mouvements : un mouvement de rotation sur elle-même en un jour
sidéral et un mouvement de révolution autour du soleil en une année sidérale. Ces
mouvements de la Terre ont des conséquences multiples.
I) Présentation de la terre
La terre est la troisième planète du système solaire en partant du soleil. Elle est constituée
d’oxygène, de carbone, d’azote etc. La Terre est une sphère de forme ellipsoïdale, avec un aplanissement
aux pôles. La terre tourne autour du soleil, entraînant avec elle en satellite naturel : la lune.
distance moyenne terre-soleil 150 millions de km
distance maximale 153 millions de km au solstice d’hiver
distance minimale 147 millions de km au solstice d’été
diamètre aux pôles 12 713 km soit un rayon de 6356 km
diamètre à l’équateur 12 756 km, soit un rayon de 6378 km
superficie totale 510 millions de km2
volume 1083.10 9 km3
densité 5,52
circonférence 40 000 km.
II) La Rotation et ses Conséquences
La rotation désigne le mouvement diurne (quotidien) que la terre effectue sur elle-même et d’Ouest
vers l’Est (sens contraire des aiguilles d’une montre) sur l’axe des pôles en 23h 56 mn 4 s. La vitesse de
rotation est de 1676 km/h à l’équateur et nulle aux pôles car c’est un point. La rotation a des conséquences
sur la vie des hommes :
 L’alternance du jour et de la nuit : tous les points situés à la surface de la terre se trouvent
successivement exposer et cacher aux rayons solaires, d’où l’existence du jour de réchauffement et de
la nuit de refroidissement.
 Le décalage horaire : chaque point du globe parcourt 360° en 24 heures, soit 15° par heure. Dès lors,
seuls les points situés sur un même méridien voient le soleil au même moment : ils ont la même heure
vraie ou heure solaire. L’heure légale est par convention définie à l’intérieur d’un fuseau horaire. Chacun
des 24 fuseaux horaires est compris entre deux méridiens distants de 15° (1° = 111 km). L’heure de
référence internationale est l’heure de Greenwich qu’on désigne depuis 1914 par GMT (Greenwich
Mean Time) ou TU (Temps Universel).

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 La force de Coriolis : La rotation explique la déviation des courants marins et les vents grâce à la
force de Coriolis. Ce phénomène a été mis en évidence au XIXe siècle par le mathématicien et ingénieur
français Gaspard Coriolis. Dans l’hémisphère Nord, les mouvements sont déviés vers la droite tandis
que dans l’hémisphère Sud, ils sont déviés vers la gauche. La force de Coriolis est nulle à l’équateur et
maximale aux pôles : c’est une force centrifuge.
 La rotation explique aussi l’aplanissement des pôles sous l’action des forces centrifuges. Les régions
équatoriales sont bombées de sorte que la terre n’est pas une sphère parfaite.
II) Le mouvement de révolution et ses conséquences
Tout en tournant sur elle-même, la terre tourne autour du soleil suivant une trajectoire en forme
d’ellipse (ovale) appelé orbite terrestre. Le trajet dure 365 jours ¼ : c’est l’année civile. Mais tous les quatre
ans, l’année est de 366 jours : c’est l’année bissextile. Comme l’axe des pôles est incliné à 66°33’ sur le plan
de l’écliptique, l’ensoleillement de la surface de la terre varie en durée et en intensité selon la latitude et la
position de la terre par rapport au soleil : c’est l’origine des saisons et des zones climatiques.

1) La succession des saisons


Dans son mouvement, la terre occupe quatre positions : deux solstices et deux équinoxes.
Aux solstices, le soleil est au zénith sur un tropique.
Au solstice d’été (21 juin), le pôle Nord est plus incliné vers le Soleil. L’hémisphère Nord reçoit
donc plus d’énergie solaire que l’hémisphère Sud. L’éclairement solaire est maximal au tropique du Cancer,
où le Soleil est au zénith à midi. La durée du jour est maximale pour l’hémisphère Nord. La situation est
inversée durant le solstice d’hiver (21 décembre), où l’hémisphère Sud reçoit plus d’énergie solaire que
l’hémisphère Nord.
Aux équinoxes de printemps (21 mars) et d’automne (21 septembre), le Soleil se trouve au zénith
à midi au niveau de l’équateur. L’énergie solaire est alors également répartie dans les deux hémisphères. La
durée du jour (12 h) est égale à la durée de la nuit (12 h) sur tout le globe.
2) L’inégale répartition de la chaleur
La lumière et la chaleur sont inégalement distribuées à la surface de la terre. On distingue trois zones
climatiques qui sont délimitées par des tropiques et des cercles polaires :
 Dans la zone intertropicale (basses latitudes), la durée du jour est différente de celle de la nuit. Les
températures sont élevées car on a le maximum de concentration de chaleur.
 Entre le cercle polaire (66°33’) et le pôle (90°), se trouvent les régions polaires (hautes latitudes). Le
froid y règne en raison de l’obliquité des rayons solaires par rapport au sol, mais également l’albédo
élevé dans les surfaces couvertes de neige et de glace qui réfléchissent une partie de l’énergie reçue.
 Entre les tropiques (23°27’) et les cercles polaires, se trouvent les régions tempérées (latitudes
moyennes). On y remarque les saisons aux forts contrastes thermiques : hiver, printemps, été,
automne.

Conclusion : La Terre, planète vivante, est animée de mouvements externes et


internes. La vie quotidienne des hommes est rythmée par les mouvements de la Terre
qui déterminent l’heure, les saisons, le jour et la nuit, la direction des vents et des
courants marins, la répartition de la lumière, de la chaleur et des zones climatiques.

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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
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ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020
DISCIPLINE : GEOGRAPHIE
REPUBLIQUE DU SENEGAL RECUEIL DE COURS MIN.EDU.NATIONALE

Document 1 : Mouvement de la terre sur elle-même


La rotation de la Terre est
le mouvement que la Terre effectue en
tournant sur elle-même autour de
l'axe des pôles géographiques qui relie le pôle
Nord au pôle Sud en une journée.
La rotation de la Terre autour de son axe est
un mouvement complexe dont la composante
principale est une rotation effectuée en
moyenne en 23 h 56 min 4,1 s. L'axe de
rotation est incliné sur l'écliptique en
moyenne de 23° 27′ ; cette inclinaison est la
cause des saisons. Source : http://www.geomag.fr

Document 2 : Mouvement de la Terre autour du Soleil


La révolution de la terre est
le mouvement que la Terre effectue
en tournant autour du soleil. Il se
fait suivant la forme d’une ellipse
presque circulaire durant une
année sidérale (365 jours et 1/4),
soit un peu plus de 365 jours.
Conjuguée avec l’inclinaison de
l’axe de rotation terrestre, l’orbite
de la terre entraine le cycle annuel
des saisons : deux solstices et deux
équinoxes

Vitesse nulle aux Source : Wikipedia et Edidoc.


pôles Document 3 : La force de Coriolis :
La rotation explique la déviation, pour des raisons
mécaniques, les courants marins et les vents grâce à la
force de Coriolis. Dans l’hémisphère Nord, les
mouvements sont déviés vers la droite tandis que dans
l’hémisphère Sud, ils sont déviés vers la gauche. La force
Vitesse à de Coriolis est nulle à l’équateur et maximale aux
Déviation l’Equateur :
des corps 1676km.h pôles : c’est une force centrifuge.

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Document 4 : Les fuseaux horaires

Chaque point du globe parcourt 360° en 24 heures, soit 15° par heure. Dès lors, seuls les points
situés sur un même méridien voient le soleil au même moment : ils ont la même heure vraie ou heure solaire.
L’heure légale est par convention définie à l’intérieur d’un fuseau horaire. Chacun des 24 fuseaux horaires
est compris entre deux méridiens distants de 15° (1° = 111 km). L’heure de référence internationale est
l’heure de Greenwich qu’on désigne depuis 1914 par GMT (Greenwich Mean Time) ou TU (Temps
Universel).

Document 5 : Position de la terre par rapport au soleil au solstice d’été (21 juin)
La rotation de la terre
sur elle-même se passe
sur un axe qui passe
par les deux pôles
appelé le plan de
l’éclectique. Le soleil
est au zénith au
tropique Nord, toute la
zone polaire Nord est
éclairée 24 h/jour alors
que la zone polaire Sud
est dans l’obscurité
pendant 24 h.

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Durée : 2 heures
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Exercice d’application
A/ Complète le texte suivant en vous servant de la panoplie des mots et expressions suivantes :
Fuseaux horaires ; ¼ ; Le jour ; Rotation, solstices; 365 ; elle- même ; révolution ; soleil ; la nuit ; heures ;
autour ; 23 h 56mn 04 secondes ; régions ; équinoxes.
La Terre tourne sur -------------------- en --------------------. Mais en même temps, elle tourne -------------------
du Soleil. Les principaux mouvements de la terre sont : -------------------------- et -----------------------------.
la planète terre met ------------------- jours et ------------ à faire un ----------------------------- autour----------------.
Lorsque la Terre tourne, une partie est à l’ombre : c’est -------------------.
L’autre partie est à la lumière c’est -------------------. C’est donc la révolution de la Terre qui crée les -----------
et les -----------------------. Comme l’axe de rotation de la Terre est incliné, les ----------------------- du soleil ne
nous parviennent pas tout le temps de la même manière. Au moment où la planète terre tourne sur elle-
même, les ----------------- de la planète connaissent des----------------- différentes parce qu’elles ne se situent
pas sur les mêmes----------------------------------.
1) Associe chaque mot à sa définition : Solstice ; Équinoxe ; Hémisphère ; Saison
________________ : Un des deux jours de l’année où la durée du jour est égale à la durée de la nuit.
________________ : Chacune des deux moitiés du globe terrestre séparées par l’équateur.
________________ : Un des deux jours le plus long ou le plus court de l’année.
________________ : Une des quatre périodes de l’année situées entre un équinoxe et un solstice.
B/ Calcul sur les fuseaux horaires
Les dix meilleurs élèves de la seconde L 2 A du lycée Djibidione de Bignona doivent quitter l’aéroport
Blaise Diagne de Dakar (même fuseau horaire que le méridien d’origine, 0˚) le 22 Mars 2019 à 6 heures du
matin pour se rendre à Ottawa 75˚(Canada) situé à l’ouest du méridien Greenwich Meridian Time.
1) Quelle heure fera-t-il à Ottawa (Canada, 75˚ Ouest) (2 pts)
2) Calculer l’heure d’atterrissage et la date d’arrivée de l’avion à l’aéroport d’Ottawa, après 6 heures
et 45 minutes de vol (3 pts)
C/ Choisir et encercler la bonne réponse
Dans l’hémisphère nord, lors du solstice d’hiver, la durée du jour
a- Diminue du pôle nord à l’équateur
b- S’allonge de plus en plus du pôle nord à l’équateur
c- Est égale à celle de la nuit du pôle nord au pôle sud
D/ Répondre par Vrai ou Faux
a- Un radiotélescope est un satellite artificiel qui permet d’observer dans les détails l’univers
b- Depuis le Big Bang, les galaxies se rapprochent davantage de plus en plus les unes des autres

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15
Leçon 3/b : Travaux Pratiques : les planètes du système solaire.
Objectifs de la leçon :
OG : Connaitre les planètes du système solaire
OS1 : Définir une planète,
OS2 : Citer et classer les planètes du système solaire

Introduction :
Le système solaire est l’ensemble formé par le soleil et les corps célestes* qui
gravitent autour de lui. Parmi les astres de ce système, s’identifient les planètes.
Toutefois, en 2005 la découverte par l’astronome américain Michael E. Brown de
l’astre Éris situé aux confins du Système solaire avec un diamètre supérieur à celui
de Pluton d’environ 100 km, a contraint l’Union astronomique internationale (UAI)
à revoir la définition de la notion de planète. La nouvelle définition adoptée le 24
aout 2006 rétrograde Pluton, Eris et Cérès de la catégorie des planètes naines du
système solaire.
I) Qu’est-ce qu’une planète ?
Le système solaire est un ensemble formé de huit planètes qui gravitent autour d’une orbite.
Etymologiquement le mot « planète » vient du latin « planetus » ou grec « planeta » qui signifie « astres
en mouvement ». Selon la nouvelle définition de l’UAI (Union astronomique internationale) :
- Une planète est un corps non lumineux par lui-même : elle est en orbite autour du soleil ;
- Elle a une forme à peu près sphérique ;
- Elle a éliminé tout corps susceptible de se déplacer sur une orbite proche.
Pour l’UAI les planètes qui répondent ces conditions sont aux nombres de huit (8) : Mercure,
Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Le soleil centre du système est composé d’hydrogène (92%) et d’hélium (7,2%). Sa distance par
rapport à la terre : 150 millions de km. Le soleil joue un rôle important dans la vie des êtres vivants. C’est
la principale source d’énergie et de lumière. Il réchauffe l’atmosphère et les eaux terrestres, anime les vents
et les courants marins, et permet la photosynthèse. Sa lumière met 8 mn 18s pour parvenir jusqu’au sol.
II) Classification des planètes du solaire :
L’étude planètes, de leurs formations, leurs structures, leurs propriétés physico-chimiques et leur
évolution, est l’objet de la planétologie. Physiquement, les planètes se divisent en deux groupes :
1. Les planètes telluriques (du latin tellus, « la terre ») :
Une planète tellurique est une planète composée de roches et de métaux. Sa surface est solide et
elle est composée principalement des roches silicatées, du métal et du fer. Sa densité (masse volumique)
est donc relativement importante et comprise entre 3,9 et 5,5. Les planètes telluriques sont les plus proches
du soleil et ont des dimensions (tailles) modestes. Elles tournent lentement sur elles-mêmes. Il s’agit de
Mercure, Venus, Terre et Mars.
- Mercure : Première planète en partant du soleil. Elle fait partie de la catégorie des planètes dites
telluriques. Elle est cependant la planète la plus rapide du Système solaire. Sa révolution atour du

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soleil se fait en 88 jours. En revanche, elle tourne très lentement sur elle-même : sa période de
rotation est de 58,65 jours.
- Venus : elle est la deuxième planète en partant du soleil. Elle est la planète la plus proche de la
Terre. Elle fait un tour complet du Soleil (période de révolution) en 225 jours. Par ailleurs, elle
met quasiment le même temps pour tourner sur elle-même (période de rotation) : 243 jours. De
plus, Vénus tourne sur elle-même dans le sens inverse (ou sens rétrograde) de celui des autres
planètes du Système solaire, ce qui constitue encore une énigme pour les astronomes
- Terre : elle est la troisième planète du système solaire et la seule à posséder de l’eau liquide en
abondance, ainsi qu’une atmosphère riche en oxygène. Elle tourne autour du Soleil en 365,25 ou
365 jours et 1/4 et sur elle-même en 1 jour. C’est la seule planète où l’eau se trouve sous ses trois
états : solide (glace), liquide (eau) et gaz (vapeur d’eau).
- Mars : Derrière planète de la catégorie des planètes telluriques, Mars est devenu l’objet d’une
grande attraction scientifique. Elle tourne autour du Soleil (période de révolution) en 687 jours.
Par ailleurs, elle met 24 h 37mn pour tourner sur elle-même (période de rotation).
Nb : La ceinture d’astéroïdes est une ligne constituée d’astéroïdes qui sépare
les planètes rocheuses et joviennes.

2. Les planètes joviennes :


On les appelle également planètes géantes ou gazeuses. Elles sont composées d’hydrogène (H) et
d’hélium (He). Elles ont une faible densité (de 0,7 à 1,7) et elles tournent rapidement sur elles-mêmes. Ces
planètes sont les plus éloignées du soleil. Il s’agit de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
- Jupiter : Première planète de la catégorie des planète joviennes et cinquième en partant du soleil,
Jupiter est la plus grande des planètes du Système solaire. Elle fait plus de onze fois la taille de la
Terre. Elle se caractérise par un système de trois anneaux fins et la présence de plus de 60
satellites, dont les 4 plus importants sont Io, Europe, Ganymede et Callisto. Jupiter tourne autour
du Soleil en un peu moins de 12 ans, et sur elle-même en un peu moins de 10 heures
- Saturne : Elle est aussi gigantesque et rivalise avec Jupiter de par sa taille. Saturne est la sixième
planète du système solaire ; elle possède plus de 50 satellites naturels dont 35 ont été
officiellement répertoriés et nommés (le plus connu étant Titan, qui possède une atmosphère).
Saturne tourne autour du Soleil en près de 30 ans, et sur elle-même en un peu plus de 10 heures.
- Uranus : Septième planète du système solaire. Son atmosphère est comparable à celle de Jupiter
et de Saturne, avec une teneur plus faible en hydrogène. Elle possède treize anneaux principaux,
minces et peu brillants, et 27 petites lunes. Elle tourne autour du Soleil en 84 ans, et sur elle-même
en près de 17 heures.
- Neptune : huitième planète du système solaire, Neptune comme les autres planètes du système
solaire, elle possède des anneaux et des satellites (au nombre de huit, avec notamment Triton).
Neptune tourne autour du Soleil en 165 ans et sur elle-même en un peu plus de 16 heures
3. Les petits corps du système solaire
Les planètes naines :

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Une planète naine est un corps céleste en orbite autour du Soleil, qui a une masse suffisante pour
que sa gravité l’emporte sur les forces de cohésion du corps solide et le maintienne en équilibre
hydrostatique sous une forme presque sphérique, qui n’a pas éliminé tout corps susceptible de se déplacer
sur une orbite proche, et qui n’est pas un satellite naturel ».
Les trois premières planètes naines sont : Pluton, Eris, Cérès
On distingue, aussi dans le système solaire, des corps particuliers :
- les astéroïdes sont de petits corps célestes, de forme généralement irrégulière, de diamètre
inférieur à 1 500 km et tournant autour d’une étoile contrairement aux planètes.
- les comètes sont des astres constitués d’un noyau solide et qui, éjecte des gaz et des poussières
- les météores sont des fragments d’astéroïdes ou de comètes qui atteignent la surface de la
Terre ou d'un autre astre sans être complètement désintégré.
-Les Satellites qui sont des corps célestes en orbite autour d’un autre corps céleste de masse plus
importante, selon les lois de la gravitation.
Ainsi, la Lune est le satellite naturel de la Terre, qui est elle-même l’un des satellites naturels du Soleil.

Conclusion :
Le système solaire fonctionne grâce à l’énergie fournie par le Soleil. Malgré
l’avancée de la technologie, le système solaire garde toujours des mystères
du fait de la distance et des conditions atmosphériques qui rendent difficile
la recherche. Ainsi, parmi les différents corps célestes qui le composent, la
Terre est à ce jour la seule planète où la vie est présente. Elle a fait l’objet de
diverses formes de représentation.

Définition des concepts :


Les astronomes utilisent l’Unité Astronomique (UA) pour mesurer les distances dans le Système
solaire. Une UA vaut 149.598.262 km ou 150.000.000; elle correspond donc à la distance
moyenne de la Terre au Soleil (Aphélie + Périhélie : 2).
Chaque année, les corps célestes connaissent deux positions par rapport au Soleil : l’Aphélie
(lorsque l’astre se trouve à une plus grande distance du Soleil) ; la Périhélie (lorsque l’astre est
plus proche du Soleil).

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UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
B2SD CONFECTION
ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020
DISCIPLINE : GEOGRAPHIE
REPUBLIQUE DU SENEGAL RECUEIL DE COURS MIN.EDU.NATIONALE

Support Leçon 3 : Travaux Pratiques : Les planètes du système solaire


Document 1 : Caractéristiques des planètes du système solaire
Planète Diamètre Distance avec le Durée de sa Durée de sa densité Température à la Epaisseur de Particularités Principaux composants de son
( km) Soleil (millions km2) rotation révolution surface en C° l’atmosphère remarquables Atmosphère
Mercure 5100 58 58 j 16h 88 j 5,43 + 400° /– 200° inexistante Absence d’eau Pas d’atmosphère
Venus 12600 108 243 j 224 j 5,24 + 460° 350 km vapeur d’eau Gaz carbonique
Terre 12.756 150 23h 56mn 04 s 355 j ¼ 5,51 + 15 500 km Eau à la surface Azote, Oxygène
Mars 6.800 228 24h 36mn 686 j 3,94 - 25° 120 m Gaz carbonique azote
Jupiter 143 000 778 9h 50mn 11 ans 315 j 1,33 - 110° 1000 km Hydrogène, hélium
Saturne 120 000 1 426 10h 14mn 29 ans 166 j 0,69 - 160° 1000 km Hydrogène, hélium
Uranus 53 400 2 870 17h 12mn 84 ans 1,30 - 200° 6500 km Hydrogène, hélium, méthane
Neptune 49 700 4 500 16h 6mn 165 ans 1,76 - 200° 4500 km Hydrogène, hélium, méthane

Source : http://medias.editions-hatier.fr/hatier/flipnew/94422/index.html
Document 2 : Pluton n’est plus une planète
Les manuels scolaires et les astrologues vont devoir s’adapter. Depuis le 24 août 2006, Pluton n’est plus une planète. C’est ce qu’ont décidé quelque 2 500
scientifiques réunis à Prague, en République tchèque, à l’occasion de la 26e Assemblée générale de l’Union astronomique internationale. A l’issue d’âpres débats
pour définir la notion de « planète », ils se sont finalement accordés sur le fait que l’astre le plus petit et le plus lointain du système solaire ne répondait pas aux
critères. Ils ont décidé de le classer dans une nouvelle catégorie d’objets célestes : les planètes naines. Conséquence : le système solaire ne compte plus que huit
planètes.
Elise Colette et Marianne Mounier, Jeune Afrique/L’Intelligent, n° 2381, du 27 août au 2 septembre 2006, p. 5.

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Document 3 : Ordre de disposition galactique des planètes dans le système solaire

La Terre appartient au système solaire, communauté ordonnée qui comprend 8


planètes, 44 satellites, plusieurs milliers d’astéroïdes et quelques centaines de comètes.
Le système solaire occupe dans l’univers une bien petite place.
Soleil
Le soleil est l’une des 100 milliards d’étoiles de notre galaxie.
Les astrophysiciens ont mis en évidence plus d’un milliard de galaxies dans l’Univers.

Ceinture d’Astéroïdes :
La ceinture d'astéroïdes se
MERCURE
situe entre les orbites de
Mars et Jupiter. Elle abrite
VENUS
plusieurs centaines de
milliers d'objets dont la taille
Le Soleil est une étoile semblable à TERRE
varie du grain de poussière
(La Lune)
des milliers d’autres étoiles du ciel,
au planétoïde de quelques
mais c’est la plus proche de nous. centaines de kilomètres.
MARS
En tant qu’étoile, le Soleil n’est pas
très cgros ; mais comparé aux
planètes, il est gigantesque. JUPITER
Io, Europe, Ganymède,
Son diamètre est à peu près 100 Callisto
fois plus grand que celui de la
Terre.

Sur ce schéma,
SATURNE
 Les planètes sont représentées dans l’ordre
Titan
dans lequel elles sont disposées par rapport au
soleil
 Le diamètre relatif des différentes planètes est
approximativement respecté.
 Les distances entre le soleil et les planètes sont URANUS

beaucoup trop grandes pour être figurées à la


même échelle que leur diamètre
 Pour chaque planète, ont indiqués (entre NEPTUNE
parenthèses) les satellites les plus connus. (Triton)

Image collectées sur le net.


Réalisé par M. Sall Lycée Djibidione

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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple- Un But- Une Foi

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Séries : L & S


Durée : 2 heures
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Exercice d’application
Exercice 1 : Observez le document et remplissez les cases vides par les noms des planètes

Exercice 2 : Complétez le texte avec les mots suivants :


Rocheuses ; révolution ; système solaire ; le soleil ; la terre ; satellite ; saturne ; rotation ; gazeuses, soleil.
Le système solaire est composé de huit (8) planètes : Mercure, venus, Terre, Mars, Jupiter………………
Uranus et Neptune. ………………….. est la troisième planète du ……………………………. en partant du
……………………. Toutes les planètes du système solaire tournent autour du soleil. Le fait que toutes les
planètes tournent autour du soleil est appelé la…………………… Egalement elles tournent sur elles-mêmes :
c’est la ……………………. Parmi les huit planètes du système solaire ; quatre d’entre elles possèdent des terres.
Ce sont les plantes……………………… : Mercure, Venus, Terre et Mars. Celles qui ne possèdent pas de sol sont
appelées les planètes……………………………. La lune n’est pas considérée comme une planète mais comme un
……………………. tournant autour de la terre.
Texte adapté à partir du cours sur les planètes du système solaire

Exercice 3 : Définir les concepts suivants


Système solaire :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………..………..
Planète :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………...…………………………………………………………………………………………………………………………………
Comètes :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Année lumière :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Soleil :
…………………………………………………………………………….…………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………..

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Leçon 3/b : Travaux Pratiques : Les formes de représentation de la Terre.
Objectif de la leçon :
OG : Comprendre les formes de représentation de la Terre
OS1 : identifier les différentes projections de la Terre,
OS2 : citer les règles d’une représentation cartographique

Introduction :
La projection cartographique est un ensemble de techniques géodésiques (étude de la forme
de la terre, de ses dimensions et de son champ de gravitation) permettant de représenter la
surface de la terre dans son ensemble ou en partie sur la surface plane d'une carte. La
difficulté est comment peut-on représenter la forme sphérique ou ellipsoïdale (Terre) sur une
forme plane (carte). Pour ce faire, une fois un ellipsoïde fixé, on peut choisir le type projection
à appliquer pour obtenir une carte. Toute représentation cartographique de la surface
terrestre entraîne une déformation. On distingue trois grandes familles de projection,
chacune représentant des avantages et des inconvénients

I) Les différentes projections de la Terre


1. La projection cylindrique (Mercator)
La surface de projection est
un cylindre enveloppant la sphère,
dont les bords sont tangents à
l’équateur. On l’appelle aussi
projection de Mercator, du nom du
géographe flamand Gerardus
Kremer Mercator (1512-1594) qui
l’a inventé en 1568. Elle respecte les
angles (méridiens et parallèles sont
des droites perpendiculaires) et non les surfaces. Les régions intertropicales sont bien représentées (basses
latitudes), alors que les régions tempérées et polaires subissent des déformations ou modifications. En effet,
les surfaces sont exagérées au fur et à mesure qu’on s’éloigne de l’équateur. Exemples : l’Amérique du Sud
semble plus petite que le Groenland ; en réalité, elle est huit fois plus grande : 17,84 millions de km2 contre
2,16 millions.
L'Alaska apparaît aussi grand que le Brésil qui est pourtant 5 fois plus étendu.

2. La projection conique (Lambert)


La surface de projection est un cône qui
coiffe le globe terrestre et qui est tangente aux
latitudes moyennes (zone tempérée). On l’appelle
projection de Lambert (Jean-Henri Lambert
(1728-1777) mathématicien, géographe et
philosophe français du XVIIIe siècle qui a inventé
cette projection cartographique en 1772. La

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projection conique est efficace pour conserver les rapports de surface. Les méridiens sont par des droites
concourantes au somment du cône, et les parallèles par des cercles concentriques. La projection conique
donne une nette représentation des régions tempérées, mais les régions intertropicales (exagérées) et celles
polaires (réduites) ont subi des modifications ou déformations.

3. La projection polaire, plane ou azimutale


Elle est utilisée pour représenter des zones
polaires. La surface de projection est un plan tangent aux
pôles. Dans ce type de représentation, les méridiens sont
des droites rayonnantes autour du pôle et les parallèles
des cercles concentriques. Cette projection donne une
nette représentation des hautes latitudes, mais les
régions intertropicales et tempérées vont subir des
modifications ou déformations Au total, la combinaison
de ces trois projections permet d’établir un planisphère
avec le maximum de précision.

II) Comment se repérer sur le globe ?


Les coordonnées géographiques permettent de se repérer sur le globe. Méridiens et parallèles permettent
de calculer les coordonnées astronomiques de tout point à la surface
terrestre : la latitude et la longitude.
a) La latitude : C’est la distance angulaire exprimée en degrés, minutes et
secondes qui sépare un point quelconque du globe à l’équateur. Elle
s’exprime de 0 à 90° vers chaque pôle. On parle de latitude Nord
(hémisphère Nord) et de latitude Sud (hémisphère Sud).

b) La longitude : C’est la distance angulaire exprimée en degrés,


minutes et secondes que forme le plan du méridien d’un lieu et le méridien
0. Elle s’exprime de 0 à 180° d’Est en Ouest.
Pour situer un lieu, on indique sa latitude et sa longitude précisées par les
directions fondamentales.

NB : Parallèles : cercle imaginaire de la surface terrestre perpendiculaire à l’axe des pôles.


Méridiens : demi-cercles qui joignent les deux pôles
III) Les éléments nécessaires que doit comporter la carte
Une carte est une représentation réduite en partie ou en totalité de la surface terrestre sur une surface
plane. Ainsi, établir des cartes nécessite des règles. Une carte doit :
4. Avoir un titre qui détermine le nom du lieu représenté et l’objet de la représentation ;
5. Comporter des coordonnées géographiques permettent de la située ;
6. Une orientation en se référant aux points cardinaux.

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7. Une légende qui indique la signification des signes ou symboles conventionnels et des
couleurs utilisés pour la lecture de la carte. Une carte sans légende est une carte muette.
8. Une échelle : elle est le rapport de réduction des distances qui permet de représenter un
territoire (Terre) sur une carte. L’échelle est représentée sous 2 formes :
Échelle numérique qui est une fraction dont le numérateur, toujours égal à l’unité (1) représente
la distance sur la carte et le dénominateur représente la distance correspondante sur la Terre. Exemple
1/10.000 signifie 1cm sur correspond à 10.000cm sur le terrain soit (100m) NB : On parle de grande échelle
quand le dénominateur est petit et de petite échelle quand le dénominateur est grand.
Échelle graphique qui est un segment de droite dont les graduations représentent les distances
sur la carte et les nombres représentent les distances sur la Terre. Exemple 0…100…200…300m signifie
1cm sur la carte correspond à 100m sur le terrain.

Conclusion :
En somme, les géographes ont représenté la Terre de différentes manières.
Mais ces diverses œuvres cartographiques réalisées jusque-là ne reflètent
pas exactement la réalité de la surface terrestre. Par ailleurs, les photos
prises de l’espace (images satellites) permettent d’élaborer une
représentation fidèle et très précise de la surface des continents,
océans et mers.

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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Séries : L & S


Durée : 2 heures
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Exercice d’application sur les formes de représentation de la Terre


Exercice 1 : Présentation des différentes façons de représenter la Terre
1) Donne le nom de cette forme de représentation de la terre.
Réponse : …………………………………...
2) Quels sont les avantages et inconvénients de cette forme
de représentation de la Terre ?
Réponse :(forme) inconvénients …………………..……………………
Avantages : …………………………………...………………….……………….
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
……………………………………..………..
Inconvénients : …………………………..………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Exercice 2 : Les différentes projections de la Terre
………………………………
a) Lisez et répondez aux questions suivantes :
1) Donner le nom de cette forme
de représentation de la Terre
………………………………………………..…
…………………………………………………..
2) Quels sont ses avantages et ses
inconvénients
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
……………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

3) Sur la forme de représentation de la Terre de Mercator, 1568), l’Afrique occupe une grande partie
(30 millions de km2), le Groenland (2 millions de km 2) et l’Amérique latine (17,8 millions).
Que déduisez-vous ?
4) Quelles latitudes Mercator a privilégié, minimisé et surdimensionné ?

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Les latitudes privilégiées (…………………………………), les latitudes minimisées (………………………………………) et
les latitudes surdimensionnées (………………………………)

b)

1) Donner le nom de cette forme ci-haut de représentation de la Terre ……………………………………………………….


2) Quels sont ses avantages et ses inconvénients.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
3) Quelles latitudes Lambert a privilégié, minimisé et surdimensionné ? Les latitudes privilégiées
(…………………………………..), les latitudes minimisées (……………………………………….) et les latitudes
surdimensionnées (………………………………)

c)

1) Donne le nom de cette forme ci-haut de représentation de la Terre


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
2) Quels sont ses avantages et ses inconvénients.
…………………………………………………………………………………………………………………………………….…………………………
3) Quelles sont latitudes privilégiées, minimisées et surdimensionnées ? Les latitudes privilégiées
(…………………………………), les latitudes minimisées (………………………………………) et les latitudes
surdimensionnées (………………………………)

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26
Exercice 3 : se repérer dans l’espace

Titre du planisphère
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………
………………….…………………………………..…
…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………

Indiquer les A B C D E
coordonnées
géographiques
des points
suivants
Situer les points R 35°N 10°E S 50° N 20°E T 45°N 15°E U 55°N 20°E F
suivants sur la
carte

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27
Géographie
2nde
2eme Partie
Chapitre 1

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28
Chapitre I : Continents, océans et mers.
L4 : La répartition des continents et des océans.
Objectifs de la leçon :
OG : Comprendre la répartition des continents et des océans
Os1 : définir les concepts de continents et océans
Os2 : Citer les continents et océans
Os3 : Expliquer leur importance sur la vie des hommes

Introduction :
Surnommée la « planète bleue » parce qu’elle est recouverte (71%) de toutes parts
par des étendues d’eaux (océans, lacs, fleuves et mers) au moment où les terres
émergées (continents) ne représentent qu’une infime partie avec seulement (29%).
Ces deux entités complémentaires qui forment le globe terrestre sont inégalement
réparties. Les océans, tout comme les continents, offrent à l’homme d’importantes
ressources intarissables aussi importantes les unes des autres.
I) La Répartition des continents
1. Qu’est-ce qu’un continent ?
Définition : Un continent, c’est une vaste étendue de terre émergée, considérée comme une partie
du monde et à laquelle on rattache les îles proches. Autrement dit, un continent est une partie dure et
tangible de la planète terre composée de plusieurs pays. Les continents sont généralement bordés par des
océans (importantes masses d’eaux océaniques).
Un continent ne se distingue pas seulement d’une île ou d’une presqu’île par sa taille plus importante, mais
aussi par son développement et sa structure géologique.
Les continents ou terres émergées (toutes les terres au-dessus du niveau de la mer) ne
constituent que 29 % de la surface totale du globe. Plus des deux tiers des terres émergées se situent au
Nord de l’Equateur. La terre est composée de 5 grands continents : l’Europe, l’Asie (les 2 forment
l’Eurasie) l’Amérique, l’Afrique et l’Océanie. Et par ordre étendue, nous avons :
 L’Eurasie : c’est l’ensemble géographique constitué des continents :
- Europe, située à l’Ouest et dont la superficie est estimée à environ 10 millions de km2 et
- Asie, située à l’est et dont la superficie est estimée à environ 44 millions2 de km.
Nb : L’Eurasie forme donc un bloc unique dans l’hémisphère Nord. Et puisqu’il n’y a pas de séparation
physique entre l’Europe et l’Asie, cette partie du monde constituée par ces deux entités géographiques est
souvent appelée l’Eurasie.
 L’Amérique : grand continent constitué de deux entités géographiques : Amérique du Nord et
Amérique du Sud. Ces deux Amériques sont reliées par l’Amérique centrale ou isthme de
Tehuantepec. Elle couvre une superficie de 42millions de km2. Elle s’étire du pôle Nord au pôle
Sud.
 L’Afrique : elle est isolée et est rattachée à l’Europe par l’isthme de Suez. Elle est à cheval sur
l’équateur. Elle se situe dans la zone chaude. Elle a une superficie de 30 millions de km2

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29
 L’Océanie : elle est constituée par une grande ile l’Australie et de plusieurs archipels. Sa superficie
est de 9 millions de km2.
 L’Antarctique est un continent entièrement recouvert par une énorme calotte glaciaire portant le
pôle Sud avec une superficie de 14 millions de km2
2. Les continents, terres des hommes
Les continents sont occupés par les hommes qui pratiquent des activités socioéconomiques :
habitations, agricultures, élevages, commerce etc. Aussi, ils disposent une diversité de richesses naturelles
que l’homme a appris à exploiter.
 La répartition des océans et des mers
1. La Terre, planète océanique :
Seule planète à disposer d’eau dans ses trois états (liquide, gazeux et solide), la Terre est
autrement appelée la « planète bleue ou planète océan » parce que l’eau de mer recouvre 71 % de sa
superficie. Ces soixante-onze pour cent représentent les cinq océans mondiaux.
Les continents sont plus représentés dans l’hémisphère nord (hémisphère continental). L’hémisphère Sud
quant à lui est recouvert à plus de 80 % par la masse océanique (hémisphère océanique).
Les cinq principaux océans sont :
- L’Océan Pacifique : Il est le plus grand (170 millions de km2) et le plus profond (4300 m) des
océans que compte la planète terre. Il est délimité à l’Est par l’Amérique, au Nord par le détroit de
Béring, à l’Ouest par l’Asie et l’Australie et au Sud par l’océan Antarctique.
- L’Océan Atlantique : Deuxième plus grand océan de la planète (104 millions de km2), il s’étend
de l’Arctique au Nord à l’Antarctique au Sud, et situé entre la côte orientale de l’Amérique et les côtes
occidentales de l’Europe et de l’Afrique.
- L’Océan Indien : Bordé à l'Ouest par l'Afrique, au Nord par l'Asie, à l'est par l'Australie et
l'Indonésie et au Sud par le continent Antarctique, il est le troisième océan du monde par sa
superficie (74 millions de km2). Il compte de nombreuses îles, surtout dans sa partie sud :
Madagascar, Maurice, Comores, ...
- L’Océan Arctique : Quatrième continent du monde, il est limité par les côtes septentrionales de
l’Asie, de l’Europe, de l’Amérique et par le cercle polaire Arctique. Avec une superficie moyenne de
12 millions de km2, l’océan glacial Arctique est recouvert en grande partie par la banquise).
- L’Océan Antarctique : Il est le cinquième océan du monde. L’Antarctique couvre une superficie
d’environ 1 000 000 km2 et entoure le continent Antarctique au sud des océans Atlantique, Indien
et Pacifique.
2. Les différents types de mers :
Compte tenu de leur configuration à la surface de la Terre, on peut dégager la typologie suivante :
- Les mers bordières ou épicontinentales qui longent les façades continentales (mer du Nord, mer
de Corail, mer d’Arabie, la Manche, etc.) ;
- Les mers intérieures qui se prolongent soit sur un autre océan (mer des Caraïbes, mer de Chine,
etc.), soit sur une autre mer (mer Baltique, mer Adriatique, mer Noire, etc.) ;

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- Les mers fermées qui ne communiquent pas avec l’océan mondial (mer d’Aral, mer Morte, etc.).

3. Océans et mers offrent des ressources aux hommes


Les océans et les mers recèlent d’immenses ressources.
- L’eau de mer cache aussi des minerais, du pétrole et du gaz naturel (offshore), des nodules
métalliques enfouis dans les roches des fonds marins. L’homme rencontre cependant d’énormes
difficultés pour les extraire.
- Les transports maritimes sont longs et lents mais bon marché. Ils jouent un grand rôle dans les
échanges. Les espaces côtiers sont densément peuplés (2 hommes sur 3). La moitié des grandes
villes du monde sont des ports (Londres, Amsterdam, Singapour, Bombay, New York, Buenos Aires,
Rio de Janeiro, Tokyo, etc.).
- Le tourisme balnéaire anime la vie de nombreux littoraux. La forte densité et les nombreuses
activités humaines augmentent malheureusement les risques de pollution des espaces marins. Le
milieu marin est fragile. Ainsi, il doit être protégé.

Conclusion :
Les mers et les océans sont une importante source de vie. Les
continents se situent en majorité dans l’hémisphère Nord. A la
surface de la Terre, océans et continents changent de forme et de
place : la Terre est une planète vivante.

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UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
B2SD CONFECTION
ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020
DISCIPLINE : GEOGRAPHIE
REPUBLIQUE DU SENEGAL RECUEIL DE COURS MIN.EDU.NATIONALE

SUPPORT L4 : LA REPARTITION DES CONTINENTS ET DES OCEANS


OCEAN ARCTIQUE

Afrique

Océanie

OCEAN ANTARCTIQUE

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Définition des concepts :
Les mers : ce sont de vastes étendues d’eau salée qui pénètrent à l’intérieur des continents. Les mers sont
moins étendues et moins profondes que les océans. On distingue trois types de mers :
 Les mers bordières ou épicontinentales qui prolongent un océan en bordure d’un continent
(mer du Nord, mer de Chine...) ;
 Les mers méditerranées profondément engagées dans le continent et qui communiquent avec
les océans par des détroits peu profonds (mer méditerranée, mer du Japon, ...) ;
 Les mers intérieures comme la mer Caspienne qui n’ont aucune communication avec les autres
espaces marins.
 Les mers fermées qui ne communiquent pas avec l’océan mondial (mer d’Aral, mer Morte, etc.).
 Le détroit : c’est un passage maritime resserré entre deux terres (détroit de Gibraltar).
 La presqu’île : c’est une partie de terre avancée sur l’océan et reliée au continent par une
bande de terre (presqu’île du Cap-Vert).
 La péninsule : c’est une grande presqu’île (péninsule Ibérique).
 L’isthme : étroite bande de terre entre deux mers (isthme de Suez).
 Le golfe : partie de la mer avancée dans le continent (golfe de Guinée).
 La baie : partie rentrante d’une côte occupée par la mer (baie de Soumbédioune).
 Le cap : partie d’une côte, souvent élevée, qui s’avance sur la mer (Cap de Bonne Espérance).
 Le bras de mer : étendue de mer entre deux terres rapprochées.
 L’île : portion de terre entourée d’eau de tous les côtés (île de Gorée).

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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple- Un But- Une Foi

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Séries : L & S


Durée : 2 heures
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Exercice d’application
Les Océans et Continents en Chiffres
Répartition des Continents Répartition des Océans
Continents Superficie en km2 Océans Superficie en km2
Asie 44 000 000 Pacifique 170 000 000
Amérique 42 000 000 Atlantique 104 000 000
Afrique 30 000 000 Indien 74 000 000
Antarctique + Océanie 23 000 000 Arctique 12 000 000
Europe 10 000 000 Antarctique 1 000 000
Totale 149 000 000 Totale 361 000 0000
Source : fascicule HG Mr Gueye, lycée Ahmadou Ndack Seck de Thies

Consignes :
Construire les digrammes circulaires, semi-circulaires, à barres (verticales et horizontales) et à
bâtons de la répartition des continents et des océan.

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L5 : Les Eaux Marines
OG : Comprendre les eaux marines
Os1 : étudier le relief océanique
Os2 : identifier les propriétés des eaux marines
Os3 : citer les principaux mouvements océaniques

Introduction :
Sur les 510 millions de km2 de la surface globe terrestre, les Eaux (fleuves, lacs,
océans…) y occupent 71% de la surface du globe. Les Eaux marines représentent
97% de l’hydrosphère (l’ensemble des eaux du globe sous forme solide, liquide et
gazeuse : eaux marines, continentales, de l’atmosphère, des nappes phréatiques et
des calottes glaciaires)
Elles se caractérisent par un relief sous-marin contrasté, une composition variable,
des températures inégales et des mouvements complexes.
I) Un Relief Contrasté
Le relief océanique est formé de vastes unités géomorphologiques dont les dénivellations sont supérieures
à celles des continents (-10 000 m de profondeur). Les formes de relief les plus importantes sont :
 Plateau continental (plate-forme continental) : c’est un vaste plateau, situé à une profondeur
moyenne de 200 m, qui s’étend en bordure des continents. Il est délimité par un talus continental.
 Talus continental : brusque rupture de pente.
 Plaine abyssale : plaine sous-marine profonde (4000 à 6000 m), à pente faible.
 Fosse sous-marine : c’est une dépression du fond de l’océan, étroite, allongée et de grande
profondeur.
 Bassin océanique : c’est un territoire marin dont la profondeur varie entre 3000 et 6000 m. C’est
un lieu de concentration des eaux de ruissellement.
 Monts sous-marins (dorsales) : ce sont des chaînes de montagne au niveau desquelles règne une
intense activité volcanique.

II) composition et densité des eaux marines


1. La salinité
L’eau de mer est fortement salée. La salinité est le teneur en sel contenu dans l’eau marine.
Autrement dit, elle est la résultante de la composition chimique de l’eau marine. Ce sont les sels dissous
dans les eaux marines Elle est mesurée en litre d’eau (le degré de concentration de sels dissous dans un litre
d’eau). La salinité moyenne des eaux marines est de 35‰. C’est-à-dire pour chaque litre d’eau de mer il y
a 35 grammes de sel. La salinité des eaux marines est variable fonction de la température et de l’apport en
eau douce (pluviale et fluviale). Ainsi elle peut s’élever à 43 ‰ dans les mers à forte évaporation (mer
Rouge) et descendre à 4 ‰ dans les secteurs recevant de forts apports en eau douce (mer Baltique ou mer
Noire). Les plus forts taux de salinité sont observables dans les mers continentales ou fermées. Pour
connaître la salinité de l’océan ou des masses océaniques, il suffit de doser la teneur en chlore et en sodium.
2. La densité

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La densité, c’est le rapport de la masse volumique d’un autre corps sur la masse volumique d’un
corps pris comme référence. La densité de l’eau de mer est de 1,026. Elle dépend de la salinité et de la
pression, mais surtout de la température. L’eau de mer est d’autant plus dense qu’elle est froide.
Deux masses d’eau de densités différentes ne se mélangent pas, mais ont tendance à se superposer.
Les eaux marines sont donc stratifiées. Les eaux froides issues des régions polaires occupent le fond des
océans alors que les eaux de surface sont plus tièdes et moins denses.
II) Les températures des eaux marines
La surface des océans est chauffée par le soleil. Par suite des brassages, cette chaleur est sensible
jusqu’à une centaine de mètres de profondeur. Les océans s’échauffent et se refroidissent plus lentement
que les continents. Leurs températures de surface ne varient que de quelques degrés dans l’année.
La température moyenne des eaux varie de -1 °C pour les océans polaires à 30 °C pour les mers plus
chaudes. En profondeur, elle est partout stabilisée vers 1 ou 2 °C. Les variations de température entre la
surface et le fond ne sont pas régulières. On passe souvent rapidement d’une couche chaude à une couche
plus froide.

III) Les Mouvements Océaniques


1. Les vagues :
Les vagues sont des déplacements à la surface des océans d'ondes périodiques (oscillations)
générées par le vent. Les vagues marines ont une grande variété de formes, de dimensions et de vitesses de
propagation. Il existe plusieurs types de vagues : les vagues à la côte, la houle et les tsunamis.
 Les vagues à la côte : elles sont le produit du vent et du relief sous-marin. En effet, à l’approche
de la côte, les ondulations provoquées par le vent changent radicalement de nature en fonction de
la profondeur. Quand une vague se brise, roule sur elle-même et vient s’écraser sur le rivage : c’est
le déferlement (la vague arrive sur le rivage sous la forme d’un rouleau).
Quand les eaux des vagues qui s’étaient déferlées sur le rivage, retournent vers la mer : on parle de
ressac (retour impérieux des vagues vers le large après qu’elles ont frappé une côte ou un rocher).
 La houle : il s’agit d’ondulations calmes régulières déformant la surface de la mer. Elles se
propagent sur de longues distances bien loin de leur aire de formation.
 Les ondes tempêtes : ce sont des mouvements provoqués par des vents violents et persistants.
Elles surviennent sous une dépression ou un cyclone tropical
 Les tsunamis : le mot tsunami est un terme japonais qui signifie littéralement « vague de port ».
Il s’agit d’une succession de vagues de grande amplitude créées par l’onde de choc d’un séisme ou
d’une éruption volcanique sous-marin. Au moment où les vagues atteignent le littoral, c’est un mur
d’eau pouvant mesurer plusieurs dizaines de mètres de hauteur qui déferle et dévaste tout sur son
passage.
2. Les courants marins :
Les courants marins sont des phénomènes naturels observables sur les étendues océaniques. Ce
sont des mouvements d'eau de mer réguliers, continus et cycliques. Ils sont dus à l’action des vents
responsables des courants de surface et aux différences de densité des eaux marines qui sont à l’origine des

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mouvements de profondeur. Les courants marins sont donc des déplacements d’eau en surface et en
profondeur. Les deux mécanismes (vent et densité) sont liés de manière complexe, mais pour la plupart du
temps, c’est le vent qui rythme leur déplacement.
On parle de courant quand la vitesse de déplacement est supérieure ou égale à 20 km/h et de dérive
quand la vitesse est inférieure à 20 km/h.
On distingue plusieurs courants parmi lesquels nous avons :
- Les courants marins chauds (Guinée, Gulf Stream, Brésil, Kuro-Shivo) et,
- Les courants marins froids (Benguela, Labrador, Oya-Shivo).

3. L’importance des courants marins :


Les courants marins jouent un grand rôle dans les cycles biogéochimiques océaniques et dans le
transport des calories et des nutriments.
Au niveau des zones dites upwelling, où on observe une remontée d’eau froide profonde
(convergence ou de divergence de courants marins), les richesses halieutiques sont plus abondantes à
cause de la richesse en plancton. Ces zones d’upwelling couvrent 1 % des surfaces océaniques, mais assurent
environ 50 % des captures de pêcherie mondiale.
Ils jouent également un grand rôle dans le climat mondial, notamment en régulant et dispersant la chaleur
des continents qu’ils bordent et en entretenant l'humidité de l'air (cycle de l'eau). En effet, les courants
chauds originaires des basses latitudes transportent de la chaleur vers les latitudes plus élevées alors que
les courants marins froids réalisent le phénomène inverse. Ils assurent 10 % des échanges d’énergie entre
zones chaudes et zones froides.

4. Les marées océaniques


La marée est le processus de variation des hauteurs d'eau des mers et des océans, accompagnée
d'un mouvement montant (flux ou flot) puis descendant (reflux ou jusant). Elle est causée par l'effet
conjugué des forces de gravitation dues à la lune, au soleil et à la rotation de la terre. Par suite des variations
de la position de la lune et du soleil par rapport aux masses océaniques, les marées interviennent deux fois
par jour avec un intervalle de 12 h 25 mn : deux périodes de pleine mer (marée haute) et deux périodes
de basse mer (marée basse).
La différence de niveau entre le flux et le reflux est appelée marnage (différence verticale de
niveau). L’estran est la surface couverte et découverte entre le flot et le jusant (différence horizontale du
niveau).

Conclusion :
Les eaux marines couvrent 71 % de la surface du globe. Leur forte
prédominance sur les continents fait dire aux spécialistes que la
« terre est une plante océan ». Les eaux marines se caractérisent
par un relief sous-marin contrasté, une composition variable, des
températures inégales et des mouvements complexes. Elles influent
grandement sur la vie sur terre et offrent cependant à l’homme
d’importantes possibilités économiques.

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UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
B2SD CONFECTION
ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020
DISCIPLINE : GEOGRAPHIE
REPUBLIQUE DU SENEGAL RECUEIL DE COURS MIN.EDU.NATIONALE

SUPPORT L5: LES EAUX MARINES


Document 1 : Eaux marines : Propriétés (Salinité, stratification et température)
L’eau marine, eau des mers et des océans, est caractérisée par sa salinité. La salinité (S) exprime la
teneur en sel, mesurée en grammes de sels (chlorures de sodium, de magnésium, sulfates, carbonates) pour
un kilogramme d’eau de mer. Sa moyenne est de 35‰. La salinité est variable : forte dans les mers
continentales ou fermées à forte évaporation, faible dans les mers continentales à forts apports d’eau douce.
En partant du fond, on distingue :
- Une masse d’eau de fond dite antarctique très froide (-1°C à + 0,5°C) et assez peu salée ;
- Une masse d’eau arctique dite circumpolaire (+3 à + 4°C) assez salée ;
- Une masse d’eau intermédiaire assez froide (1,5°C) mais moins salée que l’arctique ;
- Au-dessus de ces eaux profondes, une masse d’eau dite centrale, salée du fait de la forte
évaporation notamment dans la zone intertropicale et de température variables (8 à 25°C), d’une
épaisseur comprise entre 500 et 1000 mètres.
Source : B. Denis et D. Murousset, « Dictionnaire thématique histoire géographie », page 378.

Document 2 : Composants des eaux marines :


Constituants Teneur
Constituants primaires ou « conservatifs »
Eau 965 g
Constituants dont les
chlore 19,353 g
proportions par rapport à
Sodium 10,760 g
l’ensemble sont constantes,
Sulfates (soufre et manganèse) 2,712 g
quelle que soit la valeur
Magnésium 1,294 g
absolue de cette teneur.
Calcium, Potasse, Bicarbonates, Strontium, Bore, Fluor Des traces
Constituants secondaires ou « non conservatifs »
constituants dont la teneur Nitrates, sels ammoniacaux, phosphates, silice, métaux Faibles
varie dans le temps et dans lourds (fer, cuivre, manganèse), substances organiques, concentrations
l’espace iode, fer, baryum, phosphore, azote, silice, fluor.
Source : diverses

Document 2 a : Structure intérieure des Mers

Source : Pierre André Bourque ; futura-sciences.com

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Document 3 : Les mouvements des Mers
La vague et ses étapes avant son déferlement sur les cotes

www.energies2demain.com

1. Vagues et marées
Les vagues, ce sont des ondulations provoquées par le vent. Loin du littoral, les ondulations sont régulières :
c’est la houle. Lorsqu’on s’approche du littoral, les vagues (…) basculent en avant on parle ainsi de
déferlement ou de vagues déferlantes. Les vagues se caractérisent par :
- Leur longueur d’onde (distance entre deux crêtes) ;
- Leur hauteur (distance verticale entre la crête et le creux) ;
- Leur période (temps qui s’écoule entre le passage de deux crêtes en un point donné).
On distingue :
- Les lames qui sont des vagues de grande hauteur provoquées par les tempêtes ;
- Le raz de marée correspondant à une surélévation du niveau de la mer par des ondes de tempêtes
(vents violents) ou par des glissements de terrains ;
Les tsunamis, qui se manifestent à la suite d’un séisme sous-marin. Source :
B. Denis et D. Murousset, « Dictionnaire thématique histoire géographie », 6e edition. Page 380-38.

L’influence du Soleil sur les marées :

Les marées, ce sont des variations périodiques des niveaux de la mer dues principalement aux attractions
combinées de la lune et du soleil. On distingue, la marée montante (ou flux) ; la marée descendante (reflux
ou jusant) (…). Selon les régions on a :
Source : B. Denis et D. Murousset, « Dictionnaire thématique histoire géographie », 6e edition. Page 380-38.

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Document 3 a : La vie et les ressources des mers et des océans
L’écosystème marin est particulièrement riche et varié. En effet, les eaux des mers et des océans
regorgent de vie, à la fois végétale (le plancton végétal et les algues) et animale (le plancton animal, de
nombreux invertébrés, les poissons, les mammifères marins). Elles possèdent des ressources biologiques
considérables, mais également énergétiques (l’énergie des vagues et des marées par exemple, utilisée pour
produire de l’électricité) et minérales (le pétrole et le gaz).
Depuis longtemps, l’homme exploite largement ces ressources : ce sont par exemple les activités de
pêche (devenue industrielle au XXe siècle), de commerce intensif ou d’exploitation de gisements de pétrole
(en mer du Nord notamment), etc. Toutefois, cette exploitation n’est pas sans dangers : de nombreuses
espèces de poissons sont menacées, sont en voie d’extinction ou ont disparu des mers et des océans, et la
pollution des eaux marines est devenue à certains endroits de la planète un véritable fléau.
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Définition des Concepts :


1) Vague : elle est un mouvement de la mer, une déformation de la surface d'une masse d'eau le plus
souvent sous l'effet du vent qui provoque une agitation de la surface de l'eau, comportant une crête
régulière qui se propage à peu près dans la même direction que les autres.
Elle est donc une onde mécanique qui se propage à l'interface entre la surface de l'eau et l'air. Celle-ci
se caractérise par sa longueur d'onde, son amplitude, sa période et sa vitesse. Il existe trois types de
vagues : les vagues à la côte, la houle et les tsunamis.
2) Les vagues à la côte : elles sont le produit du vent et du relief sous-marin. En effet, à l’approche de la
côte, les ondulations provoquées par le vent changent radicalement de nature en fonction de la
profondeur.
3) La houle : il s’agit d’ondulations régulières déformant la surface de la mer. Elles se propagent sur de
longues distances bien loin de leur aire de génération.
4) Les tsunamis : Il s’agit d’une succession de vagues de grande amplitude créées par l’onde de choc d’un
séisme ou d’une éruption volcanique sous-marin. Au moment où les vagues atteignent le littoral, c’est
un mur d’eau pouvant mesurer plusieurs dizaines de mètres de hauteur qui déferle et dévaste tout sur
son passage.
5) Les courants marins : Les courants marins sont des mouvements d'eau de mer réguliers, continus et
cycliques. Ils sont dus à l’action des vents responsables des courants de surface et aux différences de
densité des eaux marines qui sont à l’origine des mouvements de profondeur.
6) Les marées océaniques La marée est le processus de variation des hauteurs d'eau des mers et des
océans, accompagnée d'un mouvement montant (flux ou flot) puis descendant (reflux ou jusant). Elle
est causée par l'effet conjugué des forces de gravitation dues à la lune, au soleil et à la rotation de la
terre.

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Durée : 2 heures
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SUPPORT L6: PLANISPHERE SCHEMATIQUE DE LA REPARTITION DES OCEANS, DES MERS ET DES COURANTS MARINS

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42
L’océan reste rarement calme, l’eau en surface tout comme les eaux profondes sont en perpétuel
mouvement. Il existe des courants marins de surface, liés à la présence de vents constants et réguliers
(exemple les alizés) qui agitent les eaux superficielles (eaux de surface).

Les grands courants de surface peuvent se développer sur des milliers de kilomètres à l’exemple du Gulf
Stream. Ils ont alors tendance à s’affaiblir et se transforment en simple courant de dérive (exemple la dérive
nord atlantique). Les masses d’eau entrainées par les courants de surface sont remplacées par la remontée
d’eaux profondes et froides qu’on appelle upwelling en anglais.
Parmi les courants marins on distingue :
Les courants chauds qui circulent des basses latitudes (zone intertropicale) vers les hautes latitudes et
amènent des eaux plus chaudes que les eaux environnantes (exemples le Gulf Stream, le Kouro Shivo…) ;
Les courants froids qui circulent des hautes latitudes vers les basses latitudes (exemple le courant des
Canaries qui longent les cotes de l’Afrique de l’Ouest et celui de Labarador qui intéressent les cotes Est des
Etats –Unis.
Source : B. Denis et D. Murousset, « Dictionnaire thématique histoire géographie » 6e édition, page 37

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43
Géographie
2nde
Chapitre 2

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44
Leçon 7 : L’atmosphère : structure et composition
Objectifs de la leçon
OG : comprendre la structure et la composition de l’atmosphère
OS1 : expliquer la composition de l’atmosphère,
OS2 : expliquer la structure de l’atmosphère

Introduction :
L’atmosphère est la fine couche gazeuse qui entoure notre planète. Bien que très
mince en comparaison au rayon terrestre, son rôle de filtre du rayonnement solaire
est essentiel à la présence de la vie sur Terre. Elle possède un champ de gravitation
suffisamment fort pour empêcher ses constituants de s’échapper. Son état détermine
le temps qu’il fait. Elle est composée à 78,09% d’azote, 20,95% d’oxygène, 0,93%
d’argon et d’une variété de gaz en traces. Suite à différents mécanismes
d’échauffement et de refroidissement, la température de l’atmosphère évolue en
fonction de l’altitude.
I) Composition de l’atmosphère terrestre
L’atmosphère terrestre est composée principalement de trois constituants : Azote (N2, 78,1 %),
Oxygène (O2, 20,9 %) et Argon (Ar, 0,9%). Les autres constituants étant présents en quantités minimes.
Leur concentration est généralement exprimée en parties par million (ppm). Il s’agit principalement du
dioxyde de carbone (CO2, 350 ppm) et du néon (Ne, 18 ppm). Des traces de nombreux autres gaz sont
aussi présentes : Hélium (He), Krypton (Kr), Hydrogène (H2), Xénon (Xe) et Ozone (O3).
À ces concentrations dans l’air sec, s’ajoute un fort taux en Vapeur d’eau (H2O), variant de 1 %
dans les régions polaires à 4 % dans les régions équatoriales. Dans la basse atmosphère se concentrent une
proportion variable de gaz polluants et de très faibles quantités d’aérosols (poussières d’origine volcanique
ou industrielle, grains de sable et de sel, pollens, etc.). Il s’agit du monoxyde de carbone (CO), méthane
(CH4), oxydes d’azote (N2O, NO, NO2), ammoniac (NH3), dioxyde de soufre (SO2),
chlorofluorocarbures (CFC), etc.

II) Structure verticale de l’atmosphère


L’atmosphère terrestre s’étend sur une épaisseur de l’ordre de 10 000 km. Cependant 99% de sa
masse se concentrent dans les 50 premiers kilomètres. Ceci est dû au fait qu'au fur et à mesure que l'on
s'élève dans l'atmosphère, la pression diminue fortement. Elle est divisée en quatre (4) couches
superposées. Chacune d’entre elles a des propriétés bien différentes (température, composition, pression,
épaisseur).
a. La troposphère :
Elle est la première couche rencontrée à partir du sol. L’épaisseur est variable : 18 km à l’équateur,
12 km aux latitudes moyennes et 6 km aux pôles. La troposphère contient 80% de la masse de
l’atmosphère. La température y décroit en moyenne de 6.5° C par kilomètre (croissance verticale des
températures ou gradient thermique vertical). Elle est la couche où ont lieu la plupart des phénomènes
météorologiques accessibles à l’expérience humaine par exemple, les nuages. La densité de l’air y est élevée.

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45
Cette mince couche gazeuse est le siège des phénomènes météorologiques intéressant la vie sur terre. Elle
est limitée par la tropopause
b. La stratosphère :
La stratosphère est située au-dessus de la troposphère. Elle s’étend de la tropopause jusqu’à 50 km
d’altitude. La température reste constante dans la stratosphère inférieure. C’est une couche assez calme
dont les phénomènes météorologiques sont rares. Contrairement à la troposphère, la stratosphère contient
très peu de vapeur d’eau (à cause des températures très basses rencontrées à la tropopause) mais la
majorité de l’ozone O3 se concentre entre 20 et 30 km. L’ozone filtre les rayons ultraviolets solaires nocifs
à la vie, entraîne une augmentation de la température au sein de la troposphère supérieure. Dans cette
couche, le gradient thermique y est donc globalement positif. La stratosphère est limitée par la stratopause

c. La mésosphère :
Elle est située entre 50 et 85 km d’altitude. Elle voit sa température décroître selon la verticale. Le
gradient thermique y redevient négatif avec une température de l’ordre de – 110 à – 140 °C au niveau de
sa limite supérieure (mésopause). Contrairement aux deux (2) premières couches (troposphères et
stratosphère), la mésosphère ne contient pas de vapeur d’eau elle ne contient que peu d’ozone. On note une
absence de gaz qui absorbe la chaleur. La densité de l’air y est très faible, mais reste cependant suffisante
pour brûler les météores extraterrestres (étoiles filantes).
d. La thermosphère :
Elle s’étende au-delà de 80 km et jusqu’à une altitude de 800 km. L’air se fait extrêmement rare
(proche du vide physique). Des températures élevées y règnent (jusqu’à 1 200 °C au maximum). La
propagation et l’absorption du rayonnement solaire dans cette couche atmosphérique entraînent son
ionisation. Ce phénomène d’ionisation est à l’origine des aurores polaires (phénomène lumineux de la haute
atmosphère, dû à l'interaction des molécules de gaz avec le vent solaire)

III) Rôle de l'atmosphère dans la vie des hommes :


L’atmosphère a joué un rôle essentiel dans la protection et le maintien de la vie sur Terre. Elle
nous protège des météorites, filtre les rayons nocifs à l’homme, maintient une température idéale. Son
rôle est primordial pour le maintien de la vie terrestre
1. La protection contre les météorites :
L’atmosphère nous protège des météorites qui sont des blocs de glace et de roche provenant de
l’espace dans lequel ils se déplacent à des vitesses souvent très élevées. En rentrant dans l’atmosphère elles
subissent des frottements très importants qui les portent à haute température et finissent par les faire
exploser et les réduire en poussières. Les météorites de grandes tailles peuvent cependant atteindre le sol
et provoquer des dégâts qui dépendent de leur taille de leur vitesse.
2. Filtre les rayons nocifs :
Située dans la stratosphère, la couche d’ozone nous protège de rayonnements dangereux car elle se
charge d’arrêter les rayons ultraviolets nocifs.
3. Le maintien d’une température idéale pour la vie :

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En l’absence de l'atmosphère les températures seraient extrêmes: une centaine de degrés Celsius
au-dessus de zéro le jour et une centaine de degrés Celsius au-dessous de zéro la nuit. L’atmosphère réduit
ces écarts de température. Elle nous permet également de bénéficier de températures plus élevées grâce à
l’effet de serre. Sans lui, les températures sur Terre seraient trop basses. Il permet de piéger une partie de
la chaleur reçue du rayonnement solaire, qui sera maintenue dans l’atmosphère.
L'atmosphère protège donc la terre et ses habitants de la chute de la plupart des météorites, du
bombardement des particules cosmiques et de l'incidence des dangereux rayonnements solaires
ultraviolets. Elle atténue les variations climatiques au niveau global par le déplacement des masses d'air.
Elle participe à l'équilibre thermique de la terre par l'effet de serre. Elle apporte les éléments gazeux
nécessaires à la vie. Enfin, elle participe aux échanges de matière et d'énergie entre les différents milieux
terrestres (lithosphère, biosphère, océans, ruissellements de surface).

Conclusion :
L’atmosphère est importante dans le fonctionnement du globe. Elle assure
l’essentiel des échanges énergétiques entre les zones climatiques. C’est dans
cette enveloppe gazeuse que s’élaborent les phénomènes qui produisent le
temps par conséquent, le climat.

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UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
B2SD CONFECTION
ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020
DISCIPLINE : GEOGRAPHIE
REPUBLIQUE DU SENEGAL RECUEIL DE COURS MIN.EDU.NATIONALE

Support L7 : L’atmosphère : structure et composition


Document 1 : Schéma de la structure de l’atmosphère

Source : http://mouren.beaussier.free.fr/ballon/pression/pression.htm

Document 2 : Les constituants de l’atmosphère


L’atmosphère est constituée principalement d’un mélange gazeux : l’air. Il comprend 78% d’azote
(N2), 21% d’oxygène (O2), près de 1% d’argon (Ar), de l’ordre de 0,03% de dioxyde de carbone ou de gaz
carbonique (CO2), et des quantités proportionnellement infimes d’hélium, d’hydrogène, de krypton, de
méthane, de monoxyde de carbone, de néon, d’ozone et xénon. Le mélange reste à peu près constant, sauf
vers 30 à 40 km d’altitude où se concentre l’ozone dans ce qu’on appelle « la couche d’ozone ».
Dans l’atmosphère, l’eau est le seul corps que l’on rencontre sous les trois états de la matière :
gazeuse (la vapeur d’eau), liquide (les gouttelettes des nuages), solide (les cristaux des nuages).

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D’autres corps solides, comme les poussières, les cendres, les cristaux de sel marin, sont présents
en quantité variable selon leurs sources. Ils jouent un rôle important dans la condensation et l’absorption
du rayonnement solaire.
TABEAUD. M : « La climatologie générale » ; éd : Armand Colin, Paris, 2000

Document 3 : Schéma de la répartition des gaz dans l’atmosphère en valeurs relatives

Source: www.ffme.fr/technique/meteorologie/theorie/atmosphere/composition.

Document 4 : Importance de l’atmosphère sur la vie des hommes :


La composition de l’atmosphère terrestre est une conséquence de l’apparition de la vie, de la même
manière que la vie la vie ne peut exister sans la présence de l’atmosphère. L’oxygène, sous forme d’ozone
O3, protège les êtres vivants des rayons ultraviolets. Avec une abondance respective de 78 % et de 21 %,
l’azote moléculaireN2 et l’oxygène moléculaire O2 sont les principaux constituants de l’atmosphère terrestre.
Avec respectivement 0,93 et 0,034 %, l’argon Ar et le dioxyde de carbone CO2 sont les deux autres principaux
constituants de l’air sec. De plus, l’atmosphère terrestre contient de grandes quantités de vapeur d’eau H2O.
Son abondance varie de 3 % à moins de 1 % entre les régions chaudes et humides et les régions froides et
sèches… les organismes vivants prélèvent un peu d’azote dans l’atmosphère tandis que l’argon s’est
accumulé dans l’atmosphère au cours de l’histoire de la terre. Par contre l’oxygène et le dioxyde de carbone
sont très actifs chimiquement et jouent un grand rôle dans le développement et l’évolution de la vie sur la
Terre. Leur abondance est le résultat de l’équilibre actuel entre les réactions qui les produisent et celles qui
les détruisent.
Lucette Gouguenheim, La Terre et l’Univers, Paris, Hachette, 1993.

Quelques mots clés :


Couche d’Ozone : La couche d'ozone est une couche de la stratosphère terrestre qui se trouve entre 20 et
50 km d'altitude. Elle a la particularité d'absorber la plupart des rayonnements ultraviolets en provenance
du Soleil qui sont nocifs pour la vie (comme les UVB, qui peuvent altérer l'ADN).
Trou d’ozone : Terme utilisé pour désigner la destruction de la couche d’ozone lorsque le niveau décelé
dépasse 50 %.

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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple- Un But- Une Foi

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE


Séries : L & S
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Exercice d’application
Document 1 : Effet de Serre et ses mécanismes

Document 2 :
Le rayonnement solaire traverse l’atmosphère et chauffe le sol terrestre. Celui-ci émet alors des
rayons infrarouges invisibles. Une partie de ces rayons traverse l’atmosphère vers l’espace. Une autre partie
reste piégée par les gaz atmosphériques. Il en résulte un échauffement de l’atmosphère : c’est l’effet de
serre. Ce phénomène est naturel : c’est grâce à lui que notre atmosphère joue le rôle d’une véritable serre
de jardin et permet ainsi de conserver des températures favorables au développement de la vie (environ
15° C sur terre en moyenne). Son atmosphère et son effet de serre, la température serait (environ 18° C)
pour permettre la vie.
Source

Document 3 : Importance de l’atmosphère


Chaque année des milliers de météorites se dirigent vers la terre mais beaucoup se consument dans
la haute atmosphère et ne touchent pas le sol. Les météorites de petite taille qui arrivent dans l'atmosphère
à très grande vitesse s’échauffent énormément, par les frottements de l'air, et deviennent alors
incandescentes : on parle "d'étoiles filantes", elles se consument entièrement. Les météorites de plus grande
taille subissent le même phénomène mais elles pénètrent plus bas dans l'atmosphère. Etant soumises à de
très grandes tensions, elles se fragmentent en milliers d'éléments qui se consument s'ils sont petits ou qui
s'éteignent et tombent sur la terre.
Source :

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Consignes :

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Leçon 8 : Les facteurs du climat
Objectifs de la leçon
OG : comprendre les facteurs du climat
OS1 : expliquer les facteurs cosmiques du climat
OS2 : expliquer les facteurs géographiques du climat

Introduction
Le climat se définit comme l'ensemble des phénomènes météorologiques terrestres
caractéristiques d’une région. Il varie selon l’espace, modifie l’environnement et
influence les activités de l’Homme. Les types de climats dépendent de plusieurs
facteurs qui peuvent être cosmiques ou géographiques.

I) Les facteurs cosmiques


Ce sont des facteurs générateurs du climat à l’échelle planétaire.
1. L’action du Soleil
Le climat d’une région est déterminé par l’apport énergétique du Soleil. Cet apport, varie
considérablement selon la latitude. Les variations sont dues à l’angle d’incidence des rayons solaires et à
l’action de l’atmosphère.

2. L’angle d’incidence des rayons solaires


C’est l'angle formé par la verticale au sol et les rayons incidents du Soleil. Ainsi, les régions
intertropicales, frappées par les rayons verticaux du Soleil, reçoivent un excédent d’énergie par rapport aux
régions polaires frappées par les rayons obliques. Plus l’angle d’incidence est grand, plus il fait froid car la
surface chauffée est plus grande ; la réflexion est plus forte ; l’absorption est plus forte ; les nuits sont plus
longues.

3. L’action de l’atmosphère sur le climat


Elle se perçoit surtout à travers :
L’effet de serre: c’est l’effet naturel de la basse atmosphère (troposphère), qui contribue à retenir
une partie de la chaleur solaire à la surface de la Terre, par le biais du pouvoir absorbant de certains gaz. Il
est donc un phénomène utile sans lequel la vie sur terre serait impossible, car les variations entre les
températures diurnes et nocturnes seraient extrêmes.
La pression atmosphérique: correspond aux variations du poids de l’air en un lieu et une
altitude donnés. On la mesure avec un baromètre à mercure. Le poids de l’air s’exprime en hectopascals
(hPa) ou en millibar (mb) ou en millimètre de mercure ou mmHg.
A l’altitude 0, donc au niveau de la mer, la pression atmosphérique moyenne est égale à 760 mmHg
à la température de 0°C. Sa valeur est fixée à 1013,25 hPa ≈ 1015 hPa, soit un poids d’à peu près 1kg pour
chaque carré d’un cm (pression qu’exerce un corps de 1 kg sur une surface de 1 cm2). La pression
atmosphérique décroît donc avec l’altitude. Elle diminue de moitié à environ 5500 m. Aussi, elle diminue en
moyenne de 1 hPa tous les 8 mètres. Elle est un indicateur de l’évolution du temps : au-dessous de 1 013

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hPa, il s’agit d’une dépression ou Basse pression, le temps est humide ; au-dessus de 1 013 hPa, il s’agit d’un
anticyclone ou Haute pression, le temps est beau et sec.
La circulation atmosphérique générale des masses d’air : elle caractérise l'ensemble de la
circulation des masses d'air (les vents) dans la troposphère à l'échelle de la planète. Elle permet de
redistribuer la chaleur provenant du Soleil . Cette circulation est liée aux transferts d'énergie entre
les océans et l'atmosphère, entre les continents et l'atmosphère, et enfin entre les différentes couches de
l'atmosphère et à l’influence du mouvement de rotation de la Terre (force de Coriolis) qui conditionne le
cheminement suivi par les masses d'air. On distingue trois zones de circulation des vents entre l'équateur
et les pôles :
- Dans la zone tropicale (cellule de Hadley): entre l'équateur et 30 degrés N et S, on retrouve
des vents réguliers soufflant du nord-est dans l'hémisphère nord et du sud-est dans celui du
sud : les alizés
- Dans les latitudes moyennes (cellule de Ferrel) : les vents dominants et les perturbations du
Front polaire viennent de l’Ouest. En hiver, cette circulation se rapproche des marges de la zone
tropicale, mais elle est bloquée ou déviée dans les intérieurs continentaux où règnent des
anticyclones froids.
- Dans les zones polaires (cellule polaire) : l’air froid entretient des anticyclones (air de haute
pression) qui émettent un vent glacial. Des arrivées d’air humide provoquent parfois des chutes
de neige. Les vents qui divergent de ces anticyclones soufflent de l’Est au sol et sont parmi les
plus violents du monde (plus de 300 km/h). En altitude, existe une circulation d’Ouest avec des
passages de perturbation.
4. Les mouvements de la terre
La rotation de la terre entraîne une succession des jours et des nuits. Sur le plan climatique, elle est
à l’origine de la différence de température entre le jour et la nuit.
La révolution de la Terre : son influence sur le climat s’explique à travers les saisons. Par exemple,
l’été se caractérise par la forte chaleur contrairement à l’hiver qui est une période froide. Au printemps et
en automne, le Soleil est au zénith à l’équateur ; de ce fait, les régions proches de l’équateur sont fortement
marquées par la chaleur.
II) Les facteurs géographiques
Ils agissent sur une région bien précise de la planète.
1. Le relief
Il explique aussi le dispositif climatique. Les hauts massifs peuvent constituer des obstacles à la
circulation atmosphérique. Avec l’altitude, la température et la pression diminuent, alors que les
précipitations augmentent. Les montagnes élevées sont donc des régions plus fraîches et plus humides que
la zone climatique dans laquelle elles se situent. Les hauts sommets des chaînes tropicales portent même
des neiges persistantes. Le relief multiplie aussi les oppositions de versants : Adrets exposés aux flux
humides très arrosés et Ubacs abrités, parfois très secs en raison du Foehn.
2. La végétation

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En protégeant le sol de l’insolation (action de la lumière solaire sur le sol), la végétation abaisse les
températures. Egalement, l’humidité dégagée par les plantes à travers l’évapotranspiration permet
d’accroître les précipitations.
3. L’influence maritime et continentale
La disposition des continents et des océans modifie profondément la distribution des températures
et des précipitations. Du fait de la proximité de la mer, les températures sur les côtes sont très agréables
tandis que les régions les plus éloignées sont caractérisées par la chaleur. De même, grâce aux courants
marins chauds, l’océan favorise des précipitations sur les régions côtières.
À ces facteurs du climat, on peut ajouter la nature du sol qui détermine l’albédo, l’importance de la
végétation, le rôle des pollutions industrielles et urbaines qui influent largement sur les climats régionaux.

Conclusion
Le climat est donc lié à plusieurs facteurs aux influences inégales. Certains
s’exercent à grande échelle, d’autres sont locaux. La multiplicité de ces
facteurs permet de parler de l’existence de plusieurs climats à la surface de
la Terre. On peut les caractériser à travers les températures et les
précipitations qui sont des éléments du climat.

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Support L8 : Les facteurs du climat


Document 1 : L’angle d’incidence des rayons solaires
L'angle d'incidence est l'angle
que fait un rayon incident
avec la normale à la surface
au point d'incidence. Cet
angle d’incidence détermine
l'importance du rayonnement
direct intercepté par la paroi.
La terre étant une sphère,
toutes les latitudes ne
reçoivent pas la même
quantité de chaleur. L’énergie
reçue est maximale entre les
tropiques, mais décroît aux latitudes supérieures. Dans les régions polaires, le soleil est bas sur l’horizon :
le rayonnement rasant n’apporte que peu d’énergie
Source : https://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=16759

Document 2 : Mécanisme de fonctionnement de l’effet de Serre :


Rayonnement renvoyé vers l’espace

Rayonnement
réfléchi par les
nuages et
l’atmosphère

L'effet de serre est un phénomène naturel provoquant une élévation de la température à la


surface de notre planète. Indispensable à notre survie, ce fragile équilibre est menacé. Les activités
humaines affectent la composition chimique de l'atmosphère et entraînent l'apparition d'un effet de serre
additionnel, responsable en grande partie du changement climatique actuel
www.ac-nancy-metz.fr

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Document 3 : Circulation générale de l’atmosphère terrestre

Source : https://www.meteocontact.fr/pour-aller-plus-loin/la-circulation-generale-de-l-atmosphere

Document 4 : L’effet de fœhn

Source : http://precipitationgeo.weebly.com/pluies-orographiques.html

Mécanisme de l’effet de fœhn :


Lorsqu’un vent doit franchir une montagne ou une haute colline, il force l’air chaud et humide à se
soulever, provoquant des précipitations abondantes. Sur le versant opposé au vent, l’air redescend, se
réchauffe et s’assèche, entraînant peu de précipitations.

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Leçon 9 : Les Eléments du climat
Objectifs de la leçon
OG : Comprendre les éléments du climat
OS1 : citer les éléments du climat ;
OS2 : expliquer les éléments du climat

Introduction
Les éléments du climat sont des grandeurs physiques mesurables ou des phénomènes
repérables qui caractérisent la basse atmosphère. Ses éléments sont pris en compte
par les climatologues. Chaque zone climatique présente des spécificités qui découlent
de la combinaison de plusieurs éléments. Les principaux sont la température, de
l’humidité de l’air, de la pression atmosphérique, du vent, des précipitations.
I) L’atmosphère
La température est grandeur physique qui mesure le degré de chaleur d'un corps ou d'un milieu
avec un thermomètre (appareil qui sert à mesurer et à afficher la valeur de la température). L’unité de
mesure est le degré centigrade Celsius. Les prélèvements se font toutes les trois heures au niveau de la
station météorologique.

II) L’humidité atmosphérique


C’est la quantité de vapeur d’eau contenue dans un certain volume d’air. On distingue l’humidité
absolue et l’humidité relative.
- l’humidité absolue est la masse d’eau contenue dans l’air sous forme de vapeur d’eau, exprimée
en g/m3.
- l’humidité relative ou degré hygrométrique (humidité de l’air) est le rapport exprimé en % entre
la masse d’eau contenue dans l’air et celle que contiendrait le même volume s’il était saturé (degré de
concentration maximale). L’humidité atmosphérique est mesurée à l’aide d’un hygromètre.

III) La pression atmosphérique :


C’est la force exercée au sol par le poids de l’atmosphère mesurée en hectopascals (hPa) ou en
millibars (mbar), en moyenne 1013 mbar au niveau de la mer (0 m). La pression atmosphérique diminue
avec l’altitude. Cette diminution n’est pas linéaire puisque la concentration gazeuse est plus importante
dans les basses couches de l’atmosphère. En effet, 90 % de la pression atmosphérique se concentre
approximativement dans les 15 premiers km de l’atmosphère terrestre. La pression atmosphérique est
mesurée par un baromètre. Les prélèvements se font toutes les heures.
IV) Le vent :
Le vent est un mouvement naturel d’une masse d’air qui se déplace suivant une direction
déterminée. Il est constitué par de l’air en mouvement. Le vent est apprécié selon sa vitesse et sa direction.
La vitesse est mesurée à l’aide d’un anémomètre. Elle est exprimée en m/s, en km/h ou en nœuds : 1 nœud
= 1 mile marin/h, soit 0,5144 m/s ; 1 mile marin = 1609 m. La direction du vent est donnée à partir d’un
point d’observation. Elle est exprimée en degré. Toutes les directions du vent se retrouvent dans la rose des
vents.

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V) Les précipitations
Elles constituent une étape du cycle de l’eau : stockage, évaporation, précipitation et
ruissellement. Des précipitations se produisent lorsque la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère se
condense en nuages et retombe sur terre sous diverses formes de pluie, de neige ou de grêle. Les
précipitations sont mesurées toutes les 24 heures ou toutes les 12 heures à l’aide d’un pluviomètre.
Toutefois, on peut ajouter aux éléments du climat la durée d’insolation, la nébulosité, l’évaporation,
l’ionisation de l’air, la composition chimique, le champ électrique de l’atmosphère.

Conclusion :
Les principaux types d’éléments du climat sont les éléments climatiques
météorologiques. Ils influent les activités de l’homme, déterminent aussi les
zones climatiques sur la Terre.

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Support L9 : Les éléments du climat


Document 1 : Des instruments pour mesurer la direction et la vitesse du vent
a. Un anémomètre
un appareil permettant de mesurer la vitesse ou la pression du vent. La
vitesse dest exprimée en m/s, km/h ou en nœuds.
1 nœud = 1 mile marin/h, soit 0,5144 m/s. 1 mile marin = 1609 m.
Associé à une girouette, il peut également apporter des précisions
concernant sa direction, les informations qu'il fournit peuvent aussi
servir au transport aérien, à la navigation ou à estimer les effets de
retombées radioactives et les poussières industrielles.

b. Une rose des vents


Une rose des vents : On définit 8 directions de vent : les 4 points
cardinaux et 4 points intermédiaires, en tournant dans le sens des
aiguilles d’une montre : Nord, Nord-Est, Est, Sud-Est, Sud, Sud-Ouest,
Ouest, Nord-Ouest. En divisant encore en deux chacun des secteurs,
on peut préciser les directions intermédiaires : Nord-Nord-Est
(entre Nord et Nord-Est) ou Sud-Sud-Ouest (entre Sud et Sud-Ouest).
Pour simplifier, on écrit N (pour Nord), E pour Est, S (pour Sud)
et W (pour Ouest- West en anglais pour éviter d’employer la lettre O
qui se confond avec le zéro).

Document 2 : Les vitesses du vent en nœud et en km

Source : http://www.icem-freinet.net/~btj/513vent/vent04.htm
Pour mesurer la température, on utilise un thermomètre. Cet
instrument, le plus souvent gradué en degrés, contient un liquide qui
« monte » et « descend » selon la température : il suffit alors de repérer la
graduation sur laquelle il s'est arrêté. En été, lorsque le soleil brille, il fait
chaud et la température est élevée. Par temps nuageux, il fait plus froid et
la température baisse. Lorsqu'il neige, la température est encore plus basse.

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Quelques instruments de mesures de la température :

Thermomètre

Pluviomètre
Baromètre

Baromètre Thermomètre Pluviomètre


Instrument qui sert à mesurer Instrument meteorlogique destiné à
la pression atmosphérique. Le Appareil utilisé en météorologie afin mesurer la quantité de precipitation
baromètre est important pour de mesurer la température. (pluie) tombée sur une region. Le
les météorologues. En effet, il L’utilisation du thermomètre se fait mesure s’exprime en millimetre
permet de mesurer la pression également dans des domaines variés : d’epaisseur ou en litre par m2, mais
atmosphérique et aide à faire météorologie médecine etc… parfois en dizaines de metres3 par
des prévisions météo. hectare.

Document 3 : Circulation atmosphérique et ceintures climatiques actuelles


L’atmosphère terrestre est une
mince couche de gaz retenue par la
gravité puisque 90 % de sa masse
se trouve en dessous de 16 km
d’altitude. Cette enveloppe dite
fluide est animée de mouvements
verticaux et horizontaux du fait de
l’inégale répartition de l’énergie
solaire à la surface du globe. Sa
richesse en O2 et la présence d’eau
en font une enveloppe originale
dont la composition est unique
dans le système solaire.
Le Soleil est donc le moteur de la
dynamique de l’atmosphère, du
cycle de l’eau et d’une zonation
climatique

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Leçon 10 : Travaux Pratiques
A : Carte de la répartition des climats de la Terre

Geoconfluences.ens-lyon.fr

I) Qu’est-ce que le climat ?


Définition : Le climat correspond au temps qu’il fait en général dans une région. Il se définit grâce
à différentes données météorologiques. Les températures et les précipitations sont déterminantes en la
matière car elles permettent de définir de grandes zones climatiques. Le climat influence la vie de la
végétation, des animaux et des populations. Certaines régions, qui connaissent tout au long de l’année des
températures extrêmes, ne sont pas favorables à la vie humaine. Il existe 6 grands types de climat : le climat
polaire, le climat tempéré, le climat désertique le climat équatorial, le climat tropical et le climat
montagnard.

II) Les Caractéristiques spécifiques des grands domaines bioclimatiques


1. Le Climat Polaire :
C’est un type de climat caractérisé par des températures extrêmement froides toute l’année, sans
chaleur estivale (à l’été). Il est marqué par des hivers glaciaux. Ce climat est caractéristique des côtes nord
de l’Amérique du nord, de l’Europe et de l’Asie ainsi que le Groenland, de l’arctique et de l’antarctique.
2. Le Climat Tempéré :
Le terme de « climat tempéré » désigne, dans le langage courant, les climats contrastés des régions
comprises entre les 30° et les 60° de latitude. Le climat tempéré se trouve généralement au bord des océans,
entre les tropiques et les cercles polaires. Les températures y sont douces en hiver et chaudes en été. Ces
conditions sont agréables pour l’homme et rendent les terres fertiles. C’est pourquoi beaucoup de
civilisations s’y sont développées

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3. Le Climat désertique :
Le climat désertique est présent sur les tropiques. Ces régions sont caractérisées par la sècheresse,
car y il a peu de pluie et d’humidité. La végétation y est donc très faible, voire absente. Si beaucoup de
déserts, comme le Sahara, sont connus pour être extrêmement chauds, d’autres sont pourtant froids, comme
en Mongolie. Le manque d’eau rend les cultures très difficiles, l’homme s’est donc très peu installé dans ces
régions.
4. Le Climat Tropical :
Le climat tropical est situé entre les tropiques, près de l’équateur. Il est caractérisé par des
températures très chaudes qui ne descendent jamais sous 18°C. Dans certaines régions les pluies sont
abondantes toute l’année. Le climat tropical se rencontre essentiellement entre les deux tropiques (Cancer
et Capricorne) plus exactement environ entre 15 et 25 degrés de latitude nord et sud. La végétation y est
très développée et forme des jungles. Dans d’autres régions, plus sèches, la végétation est moins présente :
c’est la savane Pour les régions plus proches de l’équateur, on parle de climat tropical équatorial.
5. Le Climat Equatorial :
Le climat équatorial est un type de climat de la zone chaude intertropicale. Il concerne les régions
voisines de l’équateur terrestre. Il est humide et chaud toute l’année. C’est un climat de très basses latitudes
caractérisé par une chaleur humide constante et de fortes précipitations toute l’année. La moyenne des
températures maximales oscille seulement entre 30 et 31,6°c tandis que les minimums varient encore entre
24,4 et 25°c.
6. Le Climat Montagnard :
Il se caractérise par des hivers froids et des étés frais et humides. Du fait de la diminution de la
densité de l’air avec l’augmentation de l’altitude, l’absorption du rayonnement solaire est moindre en haute
montagne qu’en plaine. Par conséquent, la raréfaction de l'air limite l'absorption des radiations infrarouges
et, la température baisse d'une valeur d'environ 0.6 °C pour 100 m 1. Concernant les précipitations, celles-
ci augmentent en fréquence et en intensité. En effet, les reliefs imposent une ascendance des masses d'air
qui se traduit par un refroidissement, par la condensation de la vapeur d'eau et donc par la création de
nuages. Les versants exposés aux masses d'air humide et aux perturbations venant de l'ouest sont
nettement plus arrosés que les versants exposés à l'est, abrités par la chaîne montagneuse.

B : Constructions des diagrammes


Le diagramme ombrothermique est une représentation graphique des températures et quantités de
précipitations moyennes mensuelles en un lieu donné.
1. Méthodologie de construction :
Il comporte un axe horizontal où sont placés les 12 mois de l’année et deux axes verticaux, un à
gauche pour les précipitations et l’autre à droite pour les températures. Les précipitations mensuelles sont
représentées par un histogramme bleu et les températures mensuelles par une courbe rouge.
L’intérêt du diagramme ombrothermique est qu’il permet d’un seul coup d’œil de caractériser un climat.
Les températures doivent être à gauche sur le diagramme et graduées en rouge : 10° = 1 cm sur le papier
Les précipitations doivent être à droite sur le diagramme et graduées en bleu : 20 mm = 1 cm sur le papier

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62
Les mois doivent être placés en bas du graphique tous les cm.
Il faut respecter la règle suivante : on représente par la même longueur 10 °C et 20 mm de précipitations.
Lorsque vous avez tracez les cadres du graphique, reportez les chiffres du tableau :
 Reliez en rouge les chiffres des températures
 Tracez des barres bleues pour les précipitations. Coloriez-les au crayon de couleur bleu.
 Coloriez en jaune la période de sécheresse (lorsque la courbe des températures est supérieure aux
barres de précipitations.
2. Interprétation du diagramme
a) Dresser la moyenne annuelle des précipitations.
Pour cela, on additionne les températures de chaque mois et on divise le total par 12.
- Si la moyenne obtenue est comprise entre 0 et 20 °C, le climat appartient à la zone tempérée.
- Si elle est supérieure à 20 °C, le climat dépend de la zone chaude.
- Si elle est inférieure à 0°c, le climat dépend de la zone froide.

b) Calculer le total annuel des précipitations en additionnant les précipitations des mois.
- S’il est inférieur à 100 mm, le climat est aride.
- S’il est compris entre 200 et 500 mm, le climat est sec.
- S’il est compris entre 500 et 1000 mm, le climat est tempéré.
- S’il est supérieur à 1000 mm, le climat est humide.
c) Observer le rythme des précipitations
S’il y a une saison bien nette de pluie, le rythme est saisonnier.
Si la courbe des températures est au-dessus des barres de précipitations, cela correspond à une période
de sécheresse. Cette phase de sécheresse est souvent indiquée en jaune.
Exemple : Voici un exemple de diagramme Ombrothermique et Climogramme
Données climatiques de la Ville Fantôme
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aou Sep Oct Nov Dec
Précipitations en L/m² 35 25 40 50 65 35 25 15 45 70 55 45
Températures en °C 4 2 8 12 16 18 20 22 20 17 9 5
1. Traçons le diagramme Ombrothermique avec ses données
Précipitations Températures
80

70

60
PRECIPITATIONS

TEMPERATURES

50

40

30

20

10

0
Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sep Oct Nov Déc
MOIS DE L'ANNEE
Diagramme Ombrothermique

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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple- Un But- Une Foi

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Séries : L & S


Durée : 2 heures
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Exercice d’application : le diagramme ombrothermique


1) Station de Brest (France)
Mois Janv Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sept Oct Nov Déc
Températures (degré C) 7° 6° 8° 10° 12° 13° 16° 17° 15° 12° 9° 8°
Précipitations (en mm) 135 95 85 74 73 40 63 80 88 105 137 150
a) Construire le diagramme ombrothermique de la station de Brest.
b) Calculer le total des précipitations
c) Calculer la température moyenne mensuelle.
2) Températures de Nome (Alaska) et Nairobi (Kenya)
mois Janv Fev Mar Avt Mai Juin Juil Aou Sept Oct Nov Dec
Nome -15 -15 -13 -6 2 8 10 9 6 -1 -9 -14
Nairobi 18 18 19 20 18 16 15 16 17 19 18 18
a) Encadrer le mois le plus chaud en rouge et en bleu le mois le plus froid pour chaque station.
b) Calculer les amplitudes thermiques de chaque station (Nome, Naïrobi)
c) Déterminer les températures extrêmes absolues de chaque station.

3) Données climatiques de la ville X


Mois Jan Fev Mar Avr Mai jui juil Aou Sep Oct Nov Déc
Températures(degré) 18 20 30 35 35 30 25 27 25 20 20 20
Précipitations (mm) 0 0 0 0 1 10 30 120 180 90 0 0

a) Calculer la température moyenne annuelle.


b) Calculer le total des précipitations.
c) Calculer l’amplitude thermique annuelle de la station de la ville X
d) Identifier le type de climat de la ville X.

4) Données climatiques de la station de Marseille


Mois Jan Fev Mar Avr Mai jui juil Aou Sep Oct Nov Déc
Températures(degré) +5° +7 +10 +13 +17 +21 +23 +22 +20 +15 +10 +7
Précipitations (mm) 43 32 43 42 46 24 11 34 60 76 69 68
1. Construire le diagramme ombrothermique.
2. Sur votre graphique, représenter par un trait rouge l’amplitude thermique annuelle de la station
de Marseille.

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64
Géographie
2nde
Chapitre 3

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65
Leçon 11 : La tectonique des plaques et l’Isostasie
Objectifs de la leçon :
OG : Comprendre les mouvements internes de la terre et leurs conséquences
Os1 : définir les concepts : tectoniques des plaques et isostasie
Os2 : différencier les composants de la structure interne de la Terre
Os3 : Expliquer la théorie de la tectonique des plaques et l’isostasie

Introduction :
L’architecture actuel du relief terrestre s’est configurée sur une très longue durée.
Constituée d’enveloppes concentriques appelées plaques qui participent au
mouvement perpétuel de la Terre, qui tendent vers un équilibre : l’isostasie.
Le fonctionnement (convergences et divergences) des plaques influe grandement sur
l’équilibre terrestre qui est parfois menacé par des phénomènes tels que les séismes
et les volcans. Ce qui amène les hommes à s’interroger sur l’activité interne de la
Terre et à formuler des hypothèses sur la mobilité de notre planète.
I) Historique des Continents
A l’origine, il y avait un super continent : la Pangée entouré d’un océan mondial le Téthys. Il y a 160
millions d’années, avec l’apparition du Téthys (paléo-océan), l’unique continent se scinde en deux parties :
- Une partie nord appelée Laurasie ou Eurasie (Amérique du nord Europe et Asie)
- Une partie sud, le Gondwana (Afrique, Amérique du sud Australie, Antarctique et Inde).
La partie sud va éclater par la suite pour donner naissance à l’Afrique et à l’Amérique du sud. L’Inde
va dériver vers le Nord et se rapproche de l’Asie. L’Australie se sépare de l’Antarctique. L’Amérique du nord
va se séparer de Laurasie pour dériver vers l’ouest en direction de la plaque sud-américaine. Les continents
actuels sont nés de la fragmentation progressive du continent initial, la Pangée.

II) La structure interne du globe terrestre


a) La composition interne de la Terre
La Terre, dans sa structure interne ou intérieure, est constituée de couches successives ayant des
températures et des compositions chimiques différentes séparées par des surfaces de discontinuités qui
sont au nombre de trois : discontinuité de Mohorovicic, de Gutenberg, de Lehmann. Elles sont
superposées de l’intérieur vers l’extérieur et vice versa. La structure interne de la terre peut être divisée en
trois grandes catégories : la lithosphère, l’asthénosphère et le noyau.
 La lithosphère :
Elle est composée de la croûte terrestre et du manteau supérieur. La lithosphère est constituée de
plaques au nombre seize (16) de compositions et de dimensions variables. Deux types de lithosphère sont
identifiables :
- La lithosphère continentale constituée de la croute continentale ou écorce terrestre et du
manteau supérieur. Elle est la partie lithosphérique dont l’épaisseur varie entre 35 et 50 km sous
les continents à 12 km sous les océans), est essentiellement constituée de silice et d’aluminium
d’où son nom de sial. Le manteau supérieur ou manteau externe, solide, est séparé de la croûte par

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la discontinuité sismique de Mohorovicic qui est essentiellement constitué de silice et de
magnésium (sima).
- La lithosphère océanique constituée de la croute océanique et du manteau supérieur. Elle va
jusqu’à une profondeur de 700 km environ. La lithosphère est composée de matériaux durs. Elle
constitue les plaques qui portent les océans et les continents.

 L’asthénosphère ou le manteau inférieur:


Il va jusqu’à une profondeur d’environ 2 900 km (2 885 km). C’est une couche visqueuse (avec des
températures comprises entre 1 000 °C et 2 800 °C), sur laquelle glissent les plaques. La discontinuité de
Gutenberg sépare l’asthénosphère du noyau.
 Le noyau :
Il va jusqu’à une profondeur de 6 371 km. C’est la partie centrale, où les températures sont encore
plus élevées (entre 2 800 °C et 5 000 °C). Le noyau est constitué de deux parties : le noyau externe liquide
et la partie centrale ou graine, essentiellement constituée de nickel et de fer (nifé).
III) La tectonique des plaques
La théorie décrite par Alfred Wegener en 1968 connue sous les termes de tectonique des plaques
soutient que la croûte continentale ou SIAL (Silice+ Aluminium) dérivait ou glissait sur le SIMA (Silice +
magnésium) qui la partie supérieure du globe est formée d'une couche continue). C’est la théorie de la
tectonique des plaques.
a) Les fondements de la théorie de la dérive des continents :
Il y a 270 millions d’années, au carbonifère supérieur, tous les continents étaient soudés en un seul
bloc, un supercontinent appelé la Pangée.
 A l’éocène (il y a 50 millions d’années), la Pangée s’est rompue en deux blocs : la Laurasie au nord
et le Gondwana au sud.
 Au quaternaire ancien (il y a 3 millions d’années), on note l’ouverture complète de l’océan
Atlantique. L’Amérique dérive vers l’ouest, l’Australie vers l’est alors que l’Inde qui était solidaire à
l’Afrique va dériver vers le nord pour buter contre l’Asie.
b) La tectonique des plaques :
Elle caractérise l'ensemble des mouvements des plaques plus ou moins rigides constituant la
lithosphère terrestre. Autrement dit, les plaques lithosphériques se déplacent les unes par rapport aux
autres et changent sans cesse de superficie. En effet, selon la théorie de la tectonique des plaques, la
lithosphère est composée d’une douzaine de plaques discontinues qui flottent sur l’asthénosphère. Ces
fragments de lithosphère, mus par des courants thermiques de l’asthénosphère, s’éloignent, se télescopent
et s’enfoncent sous cette dernière.
c) Des mouvements aux frontières des plaques
Trois types de mouvements peuvent être observés aux frontières des plaques lithosphériques :
- Les mouvements de divergence : la divergence a lieu au niveau des dorsales océaniques qui
sont des reliefs caractérisés par une activité magmatique. Elle est matérialisée par l'écartement en
sens opposé de deux points situés chacun sur une plaque ;

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67
- Les mouvements de convergence : la convergence a lieu dans les zones de subduction (LO‐
LO ou LO‐LC) et les chaines de collision (LC‐LC). Elle est matérialisée par le rapprochement de deux
points situés chacun sur une plaque, elle compense au déformation près, la création de lithosphère
dans les zones de divergence.
- Les mouvements de coulissage : ils se produisent dans des zones du globe qui ne sont ni des
zones de divergence, ni des zones de convergences. Les mouvements des plaques à leur niveau se
traduisent par des coulissages horizontaux réalisés au niveau de failles.
Les mouvements des plaques (tectonique des plaques) et leurs modifications dépendent des
phénomènes intervenant aux limites (zones) entre les plaques. Les différentes limites observables entre les
plaques sont au nombre de quatre.

d) Les limites entre les plaques :


Les différentes limites observables entre les plaques sont au nombre de quatre. Nous avons :
- Les zones d’accrétion ou limites d’accrétion : ce sont des zones où les plaques s'écartent,
créant une dorsale qui peut être océanique (dorsale Atlantique) ou continentale (le rift d'Afrique
orientale).
- Les zones de subduction ou limites de subduction : ce sont des zones où la croûte terrestre
disparaît. C'est le passage d'une plaque océanique de faible densité sous une plaque continentale.
Ceci entraîne parfois la formation de massifs montagneux comme la Cordillère des Andes. Ces
régions ont souvent en plus une activité volcanique (Japon).
- Les zones d'obduction ou limites d’obduction : ce sont des zones de disparition de la plaque
continentale. Il y a formation de chaînes de montagnes (Alpes, Pyrénées, Himalaya). Lorsque des
séismes surviennent dans ces zones, ils sont très destructeurs.
- Les failles : ce sont des zones de frottement longitudinal entre deux plaques (San Andreas USA).
IV) L’isostasie
L’isostasie désigne l’état d’équilibre dans lequel se maintiennent les différentes masses constituant
la croûte terrestre. La lithosphère est constituée de deux couches : une couche granitique appelée sial et
une couche basaltique appelée sima. Selon les géophysiciens, le sial s’épaissit sous la plupart des grands
reliefs montagneux. Donc les chaînes de montagnes s’enracinent dans les profondeurs du sial jusqu’à 70
km. Elles s’enfoncent même jusque dans le sima ou le manteau supérieur. Ainsi, sous les hauts reliefs, le sial
plonge plus profondément dans le sima. C’est le contraire sous les plaines. Les mouvements verticaux de
blocs de sial entraînent en profondeur des migrations horizontales du sima vers les zones de compensation.
L’équilibre isostatique peut être rompu par différents phénomènes : la formation d’une
chaîne de montagnes, l’érosion intense entraînant l’allègement d’un bloc montagneux ou encore les
refroidissements et les réchauffements climatiques.

Conclusion :
Des observations, essentiellement réalisées dans les océans, et dont le début
a plus d'un siècle, ont permis d'élaborer la théorie de la tectonique des
plaques selon laquelle la lithosphère est découpée en plaques animées de

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68
mouvements relatifs de divergence, convergence et coulissage. Elles se
basent sur la forme des continents, la faune et la flore fossiles, des formations
géologiques continentales, les sédiments océaniques et les anomalies
magnétiques des fonds océaniques.

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DISCIPLINE : GEOGRAPHIE
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Support L11 : La tectonique des plaques et l’Isostasie


Document 1 : Schéma de la structure interne du globe terrestre

Source : slideplayer.fr

Document 2 : Les plaques tectoniques

Source : svt-biologie-premiere.bacdefrancais.netgeologie-lithosphere-tectonique

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70
Document 3 : La tectonique des plaques
La surface de la Terre comprend une quinzaine de plaques, appelées « plaques tectoniques », qui
se déplacent les unes par rapport aux autres. Ce phénomène dynamique porte le nom de « tectonique des
plaques ». Même si les mouvements des plaques sont lents, ils génèrent de très grandes forces. Ces forces
sont, entre autres, à l’origine de la formation de chaînes de montagnes.
Source : futura-sciences.com

Document 3 a : La Pangée ou Supercontinent et son évolution dans le Temps


Avant la dérive des continents Apres la dérive des continents

2
1

A l’ère primaire, il n’existait pas de contient Après une longue période d’écartement progressif, les
distinctif, comme c’est le cas aujourd’hui au 21 e
continents se sont séparés progressivement laissant
siècle. Il y avait un supercontinent surnommé :
Pangée par Wegener le théoricien de la dérive des l’océan remplir les vides entre les nouveaux continents.
continents. Ce supercontinent était entouré d’un Ainsi naquit la disposition actuelle des continents qui
océan mondial : le Panthalassa.
sont au nombre de cinq (5).

Document 3 b : Les Etapes de la dérive des continents selon Wegener :

Source : svt-biologie-premiere.bacdefrancais.netgeologie-lithosphere-tectonique

Doc 4 : Qu’est-ce que l’Isostasie ?


Isostasie, état d’équilibre dans lequel se maintiennent les différentes parties de la croûte terrestre.
La théorie de l’isostasie se fonde sur l’existence, dans la partie supérieure du manteau, d’une zone dense et
visqueuse, l’asthénosphère, capable de fluer lentement et sur laquelle flottent les blocs continentaux.
L’équilibre isostatique peut être rompu par différents phénomènes : la formation d’une chaîne de
montagnes, l’érosion intense entraînant l’allégement d’un bloc montagneux ou encore les refroidissements
ou les réchauffements climatiques.

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Durée : 2 heures
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Exercice d’application

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Leçon 12 : Les Roches
Objectifs de la leçon
OG : comprendre le processus de formation et de transformation des roches
0s1 : Définir une roche
Os2 : Distinguer les types de roches
0s3 : Montrer les spécificités entre les types roches

Introduction :
Une roche est une portion, une partie quelconque de l’écorce terrestre ayant
une homogénéité relative parce que la roche se présente comme une association de
minéraux différents. Les roches sont donc les constituants de l’écorce terrestre autre
que la glace, l’eau et les substances organiques Exemple : le granite, le basalte, le
calcaire, le pétrole (seule roche liquide). Une roche est constituée de minéraux. Un
minéral est une matière solide naturelle homogène ayant une composition chimique
fixe, définie et constante ayant les mêmes propriétés dans ses parties. Il existe trois
grandes familles de roches.

I) Le Processus de formation des roches


Une roche est un matériel qui entre dans la constitution de l’écorce terrestre quel que soit ses
propriétés et son aspect physique. Une roche correspond à un agencement de minéraux les uns par rapport
aux autres selon les lois de la cristallographie
II) Les Grandes catégories de roches
Une roche désigne donc tout matériel solide et cohésif constitué d’un assemblage de grains ou de
plusieurs minéraux en proportion variable. Chaque roche a une architecture, une forme, les dimensions et
une disposition particulière. Les roches sont classées selon leur composition, leur origine ou la modalité de
leur formation, en trois grandes catégories. Ainsi nous avons :
 Les roches endogènes : elles sont formées à l’intérieur de la terre. Elles sont autrement
appelées les roches magmatiques.
 Les roches exogènes : elles sont formées à la surface de la terre. Elles sont autrement appelées
les roches sédimentaires.
 Les roches métamorphiques : elles sont formées à la suite d’un changement (transformation)
des deux premières catégories de roches.
Ces trois catégories de roches se forment au cours d’un cycle appelé le cycle de formation et de
transformation des roches.
1. Les Roches endogènes ou roches magmatiques :
Les roches magmatiques sont formées par le refroidissement, la cristallisation du magma (élément
qui se trouve à l’intérieur de la terre). Pour qu’elle se forme une roche exogène, seuls deux processus de
formation sont possibles :

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1er cas : le magma remonte et sort complètement à la surface de la terre. On dit qu’il y a extrusion.
Cette action est généralement produite par une éruption volcanique. Le magma se refroidit très
rapidement à l’extérieur et donne naissance aux roches appelées les volcanites. Exemple : les basaltes
2eme cas : le magma peut remonter légèrement et rester dans son lieu d’origine (sous la terre). On
dit, dans ce cas, qu’il y a intrusion. Et le type de roche issue de ce processus de transformation est appelée
le plutonique. Exemple : le Granite
Nb : le magma joue un rôle déterminant dans le processus de
formation des roches endogènes. Son extrusion ou intrusion permet de
distinguer les roches magmatiques volcanique et plutonique.

2. Les roches exogènes ou roches sédimentaires :


Ce sont des roches qui se forment à la surface de la terre. Elles résultent de l'accumulation et du
compactage de débris d'origine minérale (dégradation d'autres roches), organique (restes de végétaux ou
d'animaux, fossiles), ou de précipitation chimique. Elles se forment sur la surface de la terre et résultent de
l’action des agents d’érosions, du transport et de l’activité des êtres vivants ou des phénomènes purement
physiques ou chimiques. On les appelle également les roches détritiques parce qu’elles proviennent de
débris venant d’autres éléments. Bref, les roches exogènes ou sédimentaires présentent trois caractères
essentiels :
 Elles proviennent des roches préexistantes ;
 Elles renferment des fossiles (restes d’origine minérale, organique) ;
 Elles sont stratifiées.
Nb : bien que les roches sédimentaires forment une grande famille, il existe cependant une grande variété
de roches détritiques fort différenciables. Les roches sédimentaires les plus connues sont : les
conglomérats, les grès et les calcaires.

3. Les Roches métamorphiques :


Les roches métamorphiques sont issues de la transformation de roches ignées ou sédimentaires
sous l'effet de température et/ou de pressions élevées. Les principaux facteurs d’un métamorphisme sont :
une augmentation relative de la température (variation du gradient géothermique), la pression et le temps
Deux grands types de métamorphisme produisent la majorité des roches métamorphiques :
 Le métamorphisme de contact : Le métamorphisme de contact est celui qui se produit dans la
roche encaissante au contact d'intrusifs. Lorsque le magma encore très chaud est introduit dans
une séquence de roches froides, il y a transfert de chaleur et cuisson de la roche encaissante aux
bordures.
 Le métamorphisme régional : il est celui qui affecte de grandes régions. Il est à la fois contrôlé
par des augmentations importantes de pression et de température. C'est le métamorphisme des
racines de chaînes de montagnes
Nb : Un troisième type est plus restreint : le métamorphisme de choc.

Conclusion :
D’après la pétrologie, science qui étudie la formation et
transformation d’une roche, l’observation d’une roche au

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74
microscope, montre qu’elle est faite d’un assemblage d'éléments de
différentes tailles, les minéraux. Les roches forment une masse
importante de l’écorce terrestre. En fonction des minéraux qui les
composent, les propriétés physico-chimiques des roches peuvent
être totalement différentes en termes de couleur, de dureté, de
plasticité, de forme, etc. Il existe également des roches formées d’un
seul minéral (le gypse, par exemple), ainsi que des roches liquides
(le pétrole, par exemple).

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Définition d’une roche :
Une roche est une portion, une partie quelconque de l’écorce terrestre ayant une homogénéité
relative parce que la roche se présente comme une association de minéraux différentes. Les roches sont
donc les constituants de l’écorce terrestre autre que la glace, l’eau et les substances organiques Exemple :
le granite, le basalte, le calcaire, le pétrole (seule roche liquide).
Une roche est constituée de minéraux. Un minéral est une matière solide naturelle homogène ayant
une composition chimique fixe, définie et constante ayant les mêmes propriétés dans ses parties
Source : Cours de roches, 1ere année universitaire UCAD, M. Sow, 2007-2008

Doc 1 : Les Grandes Catégories de Roches


Roches Endogènes Formées à l’intérieur de la Terre autrement appelées roches ignées ou magmatiques
Roches Exogènes Formées à la surface de la Terre autrement appelées roches sédimentaires
Roches Métamorphiques Formées à la suite d’un changement des 2 premiers catégories de roches

Ces trois catégories de roches se forment au cours d’un cycle appelé cycle de formation et de transformation
des roches.
- Les roches magmatiques sont formées par le refroidissement, la cristallisation du magma.
- Les roches sédimentaires se forment à la surface de la terre et renferment des fossiles d’où le qualificatif
de roche exogène.
- Les roches métamorphiques sont issues de la transformation de roches ignées (brûlantes) ou sédimentaires
sous l'effet de température et/ou de pressions élevées.
Source : Cours de roches, 1ere année universitaire UCAD, M. Sow, 2007-2008

Classement des grandes familles de Roches :


Roches

Roches Endogènes Roches Exogènes

Roches Sédimentaires Roches Détritiques Roches Métamorphiques Roches Eruptives

Roches Roches
Plutoniques Volcaniques

Source : Schéma du Cours de roches, 1ere année universitaire UCAD, M. Sow, 2007-2008

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76
Doc 2 : Cycle de Formation et de Transformation des Roches

Source : http://www.geologues-prospecteurs.fr/documents/cycle-roches/

Document 3 : Cycle de Transformation des roches à partir du Magma intérieur :


Volcanisme

Source : schéma du Cours de roches, 1ere année universitaire UCAD, M. Sow, 2007-2008

Interprétation du schéma
Pour mieux comprendre le cycle de formation et de transformation des Roches. Il faut partir du
magma intérieur qui est à l’origine de toutes les roches. Dans le cycle, si on part du magma intérieur avec la
compagnie des phénomènes de plissement et de volcanisme, on aboutit à une roche ignée ou magmatique
et si on poursuit le cycle de formation et de transformation. En partant des roches ignées par altération
chimique et mécanique, on aura des détritus qui par la chaleur et la pression donne des sédiments non
consolidés, qui à son tour sous la pressions et de la chaleur se transforment en roches sédimentaires. Le
même processus donnera naissance à des roches métamorphiques.
Source : Cours de roches, 1ere année universitaire UCAD, M. Sow, 2007-2008

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77
Quelques Types de roches :
Roche Magmatique Roche Sédimentaire Roches Métamorphique

Basalte Volcanique Micaschiste


Source : Diverses images collectées sur le web

a) Roches Sédimentaires : processus de sédimentation

Source : cours sur les roches 1ere année universitaire UCAD

b) Roches Métamorphiques
Facteurs de métamorphisme des roches métamorphiques
Le mémorphisme d’une roche du par
une augmentation de la température
(variation du gradient géothermique)
qui a influencé la tectonique jusqu’à
ce qu’une fissure se produit sur le
long de la faille séparant la roche en
deux parties.

Un exemple de métamorphisme
dû à l’action du poids
(influence du poids des
couches géomorphologiques)
qui a fini par déformer la
stratification des principales
couches allant d’une disposition
linéaire à une disposition
courbée ou ondulée des strates.

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Visiter ce lien ci-dessus pour plus d’informations sur ce cours
www.fossiliraptor.be/geomorphologie5.htm

Leçon 13 : Les grands types de structures et leurs répartitions


Objectifs de la leçon
OG : Connaitre les grands types de structures géologiques
OS1 : différencier les types de reliefs sur une structure tabulaire
OS2 : définir les structures : tabulaires ; plissées ; faillées

Introduction :
L’étude des grandes structures (types de structure) présente à la surface de la terre
concerne les grandes questions géologiques, c’est-à-dire des structures à l’échelle de
la croûte terrestre telles que les bassins sédimentaires, les marges continentales ou
les chaînes de montagnes. Il existe trois grands types de structures géologiques : la
structure tabulaire, monoclinale et plissée. Dans les structures tabulaire et
monoclinale, les limites de couches sont planes. Contrairement aux couches en
terrain tabulaire, les couches en terrain monoclinal présentent un pendage, le même
pour toutes les couches.
I) Relief et structure
La structure correspond à l'organisation des roches dans l'écorce terrestre. Nous avons
généralement deux types de structures : les structures massives et les structures sédimentaires. Les
déformations qui concernent les structures de l'écorce terrestre sont classées en deux types :
- Les déformations souples : elles sont observées dans les roches sédimentaires et sont à l'origine
des structures plissées ;
- Les déformations brisantes : elles sont présentes dans toutes les roches et elles donnent les
structures faillées.
A la surface de la terre existe trois grands types de structures : tabulaire, monoclinale et plissée.

II) Les structures tabulaires (voir support) :


Les sédiments déposés dans les mers ou dans les lacs se présentent selon des couches le plus
souvent horizontales si aucune déformation n'est venue les affecter. Sur ces couches, l'érosion se fait à partir
du réseau fluvial, qui s'encaisse dans les roches dures ou s'élargit dans les roches tendres. Le profil
longitudinal d'un cours d'eau présente ainsi une série de ressauts correspondant aux couches dures et une
série de biefs calmes liés aux couches tendres. Le profil des versants montre une succession de corniches
(couches dures) et de banquettes (couches tendres) quand les couches sont épaisses. Il est plus rectiligne
quand les bancs sont plus minces. Le réseau hydrographique est inséquent : il ne présente pas de direction
particulière puisque les couches sont horizontales. Une déformation de grande ampleur ou un basculement
entraînent l'inclinaison des couches. L'érosion est à l'origine d'un relief dissymétrique : le relief de cuesta.
- Relief de Cuesta (voir support) :
Il comprend un front formé par un abrupt lié à la couche dure, une dépression située au pied de
l'abrupt appelée dépression subséquente, et un revers qui correspond généralement à la couche dure. Le
front présente un profil latéral différencié : la partie supérieure est une corniche, tandis que la partie
inférieure est un talus concave. Le profil longitudinal est généralement régulier, interrompu par endroits
par les percées des cours d'eau conséquents, qui suivent le pendage général des couches. Le front est

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fréquemment précédé de buttes (restes de l'ancienne extension de la cuesta). Couronnées de couche dure,
il s'agit de buttes témoins. Il faut noter qu’il existe plusieurs types de cuesta : simple, double et dédoublée.
1. Les structures plissées (voir support) :
Les déformations les plus courantes affectant les couches sédimentaires sont les plis qui sont des
ondulations d'une couche de forme et d'ampleur variables. Lorsque ce sont les couches les plus anciennes
qui se trouvent au cœur du pli (noyau), le pli est un anticlinal; quand ce sont les couches les plus récentes,
le pli est synclinal.
Le plan axial du pli est le plan de symétrie qui le divise en deux parties égales. La charnière est
l'intersection du pli avec le plan axial : si elle se trouve au point le plus élevé du pli, elle forme sa crête
(cependant, charnière et crête ne coïncident pas toujours). Le pli coffré offre une crête plane et des flancs
verticaux. Si le plan axial est dissymétrique, les plis sont déjetés, en genou, déversés ou couchés. L'érosion
attaque les plis. Si l'anticlinal est conservé, il correspond à des voûtes appelées monts. Si le synclinal reste
intact, il donne naissance à des berceaux appelés vaux.
- Les plissements et l’érosion :
L'attaque peu avancée de l'érosion est à l'origine d'un type particulier de relief, le relief jurassien.
Ce relief est caractérisé par la combe, dépression formée au sommet de l'anticlinal, le crêt, qui représente
la couche dure de l'anticlinal de chaque côté de la combe, et la cluse, passage d'un cours d'eau
perpendiculaire au mont. L'attaque plus avancée de l'érosion entraîne l'inversion du relief plissé : en effet,
les anticlinaux, par élargissement des combes, sont évidés et dominés par les synclinaux qui se trouvent
ainsi perchés. L'érosion finit par mettre sur un même plan anticlinal et synclinal qui sont alors arasés.
Si l'érosion reprend, elle donne naissance au relief appalachien : les roches dures situées à une
même altitude constituent les sommets de ce relief, tandis que les roches tendres sont creusées en sillons.
Le réseau hydrographique des régions plissées présente un tracé en baïonnette : les sections adaptées des
cours d'eau coulent dans les vaux, les secteurs inadaptés parcourant les cluses.

2. Les structures faillées.


Les régions faillées sont affectées par trois types d'accidents structuraux : la flexure, brusque
ployage avec étirement des couches, la fracture, correspondant à une cassure sans dénivellation tectonique,
et la faille, cassure à laquelle est liée une dénivellation tectonique. La faille est le plus caractéristique des
accidents. Elle est définie par son rejet, mesure de la dénivellation, son regard, côté vers lequel est situé le
bloc affaissé, sa direction et son tracé.
Les lignes de failles, qui présentent généralement des formes géométriques, se groupent parfois
pour donner une mosaïque de blocs et se relaient plus ou moins en enfilades. Dans le paysage, la faille
engendre un relief ou ne donne pas d'abrupt. L'absence d'abrupt s'explique soit par le nivellement du bloc
soulevé, surtout s'il est formé de roches tendres, soit par le remblaiement du bloc affaissé jusqu'au niveau
du compartiment surélevé. Les failles donnent naissance à des escarpements : si ceux-ci résultent
directement de la dislocation verticale, l'érosion n'intervenant que pour les abaisser ou pour les faire
reculer sans jamais les faire disparaître, ils sont appelés escarpements de faille. Quand l'escarpement est dû
à l'action exclusive de l'érosion le long de la ligne de faille, il est appelé escarpement de ligne de faille

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Leçon 13 : Les grands types de structures et leurs répartitions
Objectifs de la leçon
OG : Connaitre les grands types de structures géologiques
OS1 : différencier les types de reliefs sur une structure tabulaire
OS2 : définir les structures : tabulaires ; plissées ; faillées

Introduction :
Les mouvements des plaques lithosphériques se traduisent par des contraintes
(cassures ou failles) qui modifient la forme des roches et permet de donner une
disposition aux couches géologiques ou structure. Les contraintes exercées par les
mouvements lithosphériques permettent donc la mise en place des différentes
couches de terrain. Ces couches peuvent alors être horizontales, inclinées, plissées,
faillées ou résulter d’une construction volcanique.
I) Les Formes de relief en structure horizontale (Tabulaire)
Au fond des mers, les couches de terrain se déposent horizontalement, les plus récentes
superposées aux plus anciennes. Les bancs ou strates sont de nature différente (calcaires, marnes, argiles,
sables) et de résistance inégale (dures ou tendres). Si les déformations, qui ont soulevé la région au-dessus
du niveau de la mer, n’ont pas brisé la disposition originelle des couches, on parlera de structure
concordante parce que les strates restent parallèles entre elles et se suivent dans l’ordre de leur dépôt.
Mais ces bancs peuvent être horizontaux ou inclinés. En structure concordante horizontale (très faiblement
inclinée) les formes de relief sont faciles à reconnaitre. On y trouve généralement :
- Des plateaux horizontaux : ils correspondent généralement à l’affleurement d’une couche dure,
déblayée des couches tendres qui la surmontaient ; c’est l’œuvre de l’érosion différentielle. On les
qualifie de plateaux structuraux ou de relief tabulaire structural.
- Des vallées1 symétriques car les mêmes bancs ou strates (roche homogène composant un
terrain) apparaissent de part et d’autre du talweg2 (des couches dures forment des corniches),
les couches tendres constituent un talus3 en pente douce.
Si la vallée se creuse dans un grand nombre de couches, il y a autant de corniches que de bancs durs séparés
par des couches tendres ; les couches anciennes se trouvent au fond de la vallée (vallée en corniche).
- Un réseau hydrographique régulier : il est en forme de feuille de fougère, sauf cassures ou
ondulations locales affectant les couches de terrain.
- Des buttes-témoins symétriques : elles sont à la même altitude que les plateaux correspondants.
- Les corniches reculent et sont tournées vers l’aval : l’érosion différentielle déblaie facilement
les terrains tendres ; les bancs durs, mis en porte-à-faux, forment des surplombs qui s’éboulent.
Ainsi, les vallées s’élargissent, les bords des plateaux reculent.
Ces reliefs tabulaires ne disparaissent que lorsque les bancs ont été détruits par recul des escarpements.
A. Les formes de relief en structure inclinée (plissée)

1
Vallées : formes de relief creusée par un cours d'eau et limitée par des versants qui s'inclinent l'un vers l'autre
2 Talweg : ligne joignant les points les plus profonds d'une vallée ou du lit d'un cours d'eau
3 Talus : terrain en forte pente

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L’épeirogenèse4 qui se traduit principalement par des mouvements de montée ou de descente à
partir desquels se forment plateaux et bassins affecte de grands domaines continentaux et océaniques. Ces
ondulations à grand rayon de courbure engendrent des structures monoclinales. Dans ce type de domaine,
les reliefs sont :
- Des plateaux inclinés : ils dégagent eux aussi des couches tendres qui les surmontent, ce sont des
plateaux structuraux généralement mais certains d’entre eux sont parfois tranchés en biseau par
la surface topographique : on parle de plateau d’érosion.
- Des vallées dissymétriques5 : elles sont bordées par un escarpement raide appelé cuesta ou côte
et par un versant en pente faible. Celui-ci est le revers6. Parfois, sur un même versant, on observe
deux escarpements successifs : on dit que la cuesta est double.
- Une cuesta comprend trois parties : un talus ou front de cuesta, en pente plus ou moins raide ; un
revers, qui est soit un plateau structural, soit un plateau d’érosion ; une plaine, la dépression, qui
s’étend au pied du talus. Il y a plusieurs types de cuesta : le cuesta simple, double ou dédoublée.
- Trois conditions sont cependant nécessaires pour définir une cuesta : la concordance des strates
; la superposition d’une couche dure (calcaire, grès ou meulière) sur une couche tendre (argile,
marne ou sable) ; le pendage (pentes des couches), qui doit être inférieur à 10° et contraire à la
pente topographique.
- La formation d’une cuesta dépend de l’érosion différentielle qui affouille les roches tendres en
laissant les roches dures en position haute. Elle est fonction de l’enfoncement du réseau
hydrographique installé à l’origine sur une topographie plane, une plaine littorale ou une surface
d’aplanissement.
- Un réseau hydrographique dissymétrique avec plusieurs types de rivières.
Les cours d’eau associés au relief de cuesta sont désignés en fonction de leur position par rapport au
pendage des couches. Nous avons ainsi :
Les rivières coulant dans le sens du pendage des couches, c’est-à-dire de la périphérie vers le centre
du bassin, sont dites cataclinales ou conséquentes ;
Lorsqu’elles percent le front de cuesta, elles déterminent un entonnoir de percée cataclinale. Celles
qui suivent le pied de la cuesta (terrains tendres) sont dites orthoclinales ou subséquentes, tandis
que les cours d’eau qui descendent du talus et qui s’écoulent dans le sens contraire du pendage (du
haut vers le bas d’un front de cuesta) sont dits anaclinaux ou obséquents.
Sous l’action conjuguée du découpage par le réseau hydrographique et des agents météoriques, le front de
cuesta est disséqué et recule ; il laisse en avant de lui des buttes qui témoignent de son ancienne position :
ce sont des buttes témoins.

B. Les formes de relief en structure plissée

4 Epeirogenèse : mouvement vertical de l’écorce terrestre, ascendant ou descendant, à grand rayon de courbure,
affectant les domaines continentaux et susceptible de provoquer régressions ou transgressions marines.
5 Dissymétrique : structure présentant ou caractérisant par un manque ou une absence de symétrie

6 Revers : versant opposé au front, en pente plus douce, conforme au pendage (cataclinal on conséquent) et

correspondant en général au toit de la couche dure inclinée. Caractéristiques : pente et pendage.

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Lorsque les mouvements de l'écorce terrestre (géodynamique interne) sont plus importants que
dans le cas de la structure monoclinale, les roches et les terrains subissent des déformations souples ou
cassantes (diastrophisme : l'ensemble des déformations de l'écorce terrestre). Lorsque ces déformations
sont intenses, localisées et relativement rapides, elles créent des accidents tectoniques engendrant : des
flexures, plis et failles sur les structures monoclinales.
1. Origine du relief plissé
Le pli est un accident de style souple développé dans un matériau sédimentaire par une
tectogenèse en compression. Il se matérialise par une ondulation de la couverture sédimentaire
anticlinale (quand le pli se ferme vers le haut) et synclinale (lorsqu'il se ferme vers le bas).
Le relief plissé est donc le résultat de contraintes (une force appliquée à une certaine unité de
volume) latérales provoquant un raccourcissement de l'écorce terrestre.
Ce type de structure est caractéristique des zones externes des chaînes de montagne. La structure
n’est plus concordante, mais disloquée. Il y a fondamentalement deux types de contraintes qui déforment
les roches: les contraintes de compression et celles de tension.

2. Les différents types de plis


En profil transversal, un pli présente deux charnières, anticlinale et synclinale, à partir desquelles
le pendage change de sens. La distance horizontale entre deux charnières successives constitue la longueur
d'onde du plissement, la distance verticale sa hauteur relative ou élévation structurale.
Dans le sens transversal, un pli se caractérise par son axe qui est la bissectrice des deux flancs de
l'anticlinal. L'orientation de cet axe définit le type de plis :
- Si l'axe est vertical et les affleurements symétriques, le pli est droit
- Si l'axe est oblique, le pli est déjeté (0-45°), déversé (45-89°) ou couché (90°)
Les plis sont dits droits lorsque le plan axial est vertical. Il est dit plis couchés, lorsque le plan axial est
horizontal. Entre les deux, il y a les plis déjetés et les plis déversés.

3. Les plissements
En géologie, la formation de plis des roches de l'écorce terrestre est due aux mouvements tectoniques
comme la flexion. La plupart des plissements résultent donc des pressions qui s'exercent sur la croûte
terrestre. Deux principaux plissements existent : les anticlinaux et synclinaux.
1. Les formes dégagées dans les anticlinaux :
Mont : relief allongé coïncidant avec une voûte anticlinale
Mont dérivé : mont dégagé par une érosion différentielle qui a enlevé une ou des couches de roches dures
Combe : dépression évidée dans les couches tendres d'un anticlinal après érosion des couches dures
supérieures. Forme d'inversion du relief. Une combe est encadrée par des crêts qui se font face.
Combe de flanc : combe dissymétrique ouverte dans un pli en genou ou déversé.
Chevrons : petits reliefs monoclinaux présents sur les flancs d'un anticlinal et dégagés dans la couche dure
Escarpement de chevauchement : relief dissymétrique associé au pli-faille composer d'un flanc normal
en pente plus ou moins forte et d'un abrupt dû au chevauchement
2. Les formes dégagées dans les synclinaux :
Val : dépression topographique en berceau coïncidant avec un fond de synclinal

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Val perché : synclinal mis en relief par l'enfoncement des anticlinaux voisins (combes). Il se trouve en
position topographique dominante et est limité par des crêts à regards divergents.
C. Les formes de relief en structure faillée
Une faille est un accident de style cassant affectant tous types de roches. Elle consiste en une cassure
accompagnée d'un déplacement relatif des compartiments qu'elle détermine.
On peut décrire la faille en utilisant une terminologie adaptée:
- Le plan de faille : c’est la surface le long de laquelle les deux compartiments ont glissé, soit à
l’oblique, soit à la verticale. Lorsque ce plan présente une surface régulière résultant du frottement
des deux compartiments, on parle alors d’un miroir de faille. On peut décrire ce plan de faille en
mesurant son inclinaison ou son angle de pendage (inclinaison) par rapport à la verticale.
- Le rejet : elle est la distance qui mesure la dénivellation crée entre les deux compartiments par la
faille. On peut aussi décrire le rejet de la faille :
Le rejet vertical : c’est la différence d’altitude entre les deux blocs.
Le rejet horizontal latéral: mesure du glissement des blocs l’un conte l’autre.
Le rejet horizontal transversal: mesure l’écartement entre les blocs.
1. Origine de la faille
La faille est une ligne de cassure le long de laquelle un compartiment de roche, ou une section de la
croûte terrestre, a été déplacé par rapport au compartiment voisin. Le mouvement responsable de cette
dislocation peut être vertical ou horizontal, ou les deux à la fois. En effet, la faille résulte soit d’une
contrainte de compression, soit d’une contrainte de tension.
Les contraintes de compression produisent des failles inverses ou de chevauchement. Dans ces
deux cas, le toit monte par rapport au mur. Les contraintes de tension produisent des failles normales et
listriques; le toit descend par rapport au mur.
Les failles de décrochement (ou de coulissage) constituent un cas particulier; elles se produisent
par le déplacement de deux compartiments l'un par rapport à l'autre dans un plan horizontal.
2. Quelques types de failles :
Faille normale: correspond à un mouvement d’extension dans l’espace entre les deux blocs et de
l’effondrement d’un bloc par rapport à un autre. Plan de faille incliné vers le bloc affaissé.
Faille inverse: correspond à un mouvement de compression ou de rapprochement entre deux blocs avec
un rejet vertical pour l’un des deux blocs.

CONCLUSION :
C'est l'ensemble des déformations qui affectent la croûte qui est responsable
des différents reliefs que l'on peut y observer. La répartition de ces
déformations provient de l'activité profonde du globe et a permis de mieux
comprendre l'origine des grands ensembles géologiques au rang desquels les
reliefs volcaniques.

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Support L13 : Les grands types de structures et leurs répartitions


Document 1 : Les Types de Structures Géologiques :
a. La structure tabulaire :
Les structures tabulaires
correspondent à des
topographies planes (plaines
et plateaux) ou des formes
verticales (abrupt) des talus
ou escarpements, des
rebords de plateaux ou
falaises littorales.
Nb : On distingue deux types de structures tabulaires. Il s’agit de la structure horizontale ou aclinale et de la structure
inclinée ou monoclinale qui s’associent fréquemment dans les bassins sédimentaires et donnent des formes semblables
d’où leur regroupement sous l’appellation de structures tabulaires.

- Le Relief de Cuesta

Source : www.fossiliraptor.be/geomorphologie5.htm

Les structures monoclinales :


On appelle structures monoclinales,
les formations géologiques dont les
couches sont inclinées dans le même
sens sur de vastes étendues et qui ne
sont pas affectées par des plis couchés.
C’est le cas des bordures des bassins
sédimentaires.

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b. Structure plissée :
Un relief de plissement est un relief
structural d'amplitude régionale
caractérisé par une structure formée
de plis réguliers à flancs peu inclinés.
Les différents types de relief de
plissement sont régis par l'érosion
des structures plissées. Un plissement
est un mécanisme de déformation
continue (on dit aussi ductile), hétérogène, qui favorise un raccourcissement horizontal au détriment d'un
allongement vertical (direction d'élévation des plis). C'est le mécanisme de déformation le plus fréquent
dans les roches sédimentaires mais il peut affecter aussi des matériaux non stratifiés.
L’Anticlinal : le Synclinal

Un anticlinal est un pli d'une couche géologique de En géologie, un synclinal est un pli dont la concavité
forme convexe, c'est-à-dire en forme de dôme. est tournée vers le haut, en forme de cuvette.
- Les types de plis

Quelques Formes structurales élémentaires en structure plissée. Types d’escarpement résultant de la rupture d’un pli

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c. Structure Faillée :
On appelle faille une cassure, une rupture de
la continuité de terrains primitivement situés au
même niveau et qui s’accompagne d'un déplacement
relatif des compartiments qu'elle détermine. Une
faille va donc décaler deux blocs dans l’écorce
terrestre sur une longueur et une hauteur variables
(quelques mètres). La faille résulte généralement de
la mauvaise transmission d’une poussée ou d’un effet tectonique dans un matériel rigide et inapte à la
déformation souple ou au plissement.

- Quelques Types de Failles :

Définitions conceptuelles :
 Horst : En géologie, géomorphologie et
géographie physique, un horst désigne tout
simplement un compartiment soulevé. Ce
soulèvement résulte de la combinaison de
failles normales conjuguées. Il est bordé d’un
graben.
 Graben : En géologie tout comme en Géo, un graben est un fossé tectonique et un bloc de terrain
géologique affaissé tel qu'un fossé d'effondrement Escarpement.
 Escarpement : est un versant en pente raide qui limite une surface topographique plane
(plateau, terrasse alluviale) ou inclinée (flanc de massif montagneux). En géomorphologie, cette
pente est supérieure à 35°, ce qui distingue l'escarpement du talus.
 Un talus, en géomorphologie est un terrain en pente modérée (20 à 35°, ce qui le distingue de
l'escarpement) qui limite une plaine, un glacis, un plateau, une banquette, une terrasse, un fossé.

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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple- Un But- Une Foi

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Durée : 2 heures
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Exercice d’application

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Leçon 14 : L’érosion
OG : comprendre l’érosion
Os1 : expliquer les causes de l’érosion
Os2 : expliquer les conséquences de l’érosion

Introduction :
L’érosion est un processus de dislocation des matériels rocheux ; c’est le détachement
de fragment ou de particule de roche de leur position initiale. Elle peut être lente et
progressive. Elle est, en réalité, une chaine de phénomène physique et chimique qui
aboutit à la formation de nouveaux reliefs. En détruisant les reliefs préexistants,
l’érosion contribue à façonner des formes nouvelles originales appelées modelés. Elle
se déroule suivant trois phases : un creusement, un transport et une accumulation.
Il existe plusieurs types d’érosions : hydrique, des sols, glaciaire, hydrographique,
éolienne et marine.
I) Causes ou facteurs de l'érosion
L’érosion est un processus complexe : il concerne l’arrachement, le transfert et la sédimentation
de particules par l’eau, le vent, la glace (les agents de l’érosion).
1. Les agents d’érosion
Le phénomène de l'érosion dépend de nombreux facteurs connus sous l’expression : agents
d’érosion. Leurs dynamismes font que les actions de l’érosion soient perceptibles sur toute surface d’où est
présent ce phénomène (érosion). Ces principaux agents sont : l’eau, la glace, le vent et la gravité. Chacun
d’entre eux agit de plusieurs façons.

a. L'érosion par l’eau ou érosion hydrique


Il s'agit de la forme d'érosion la plus complexe. Elle agit par l’impact des gouttes de pluie sur le sol,
par l'écoulement en nappe continue ou en rigoles, par le déplacement du chenal des rivières ou l'érosion de
ravins, par l'écoulement des eaux dans les matériaux de surface, par les marées, les courants marins et les
vagues dans les zones peu profondes des lacs et océans. Ce type d’érosion intervient surtout lorsque
l’infiltration de l’eau dans le sol est faible : par exemple quand les pluies sont intenses et que le sol est saturé
d’eau...
Sur le littoral par exemple, l’énergie des vagues érode le rivage, qu’il s’agisse de falaises ou de
plages. Cette érosion s’accompagne de la production de sédiments : sables, galets, etc., qui vont offrir en
retour une résistance aux vagues. Lorsque la quantité de sédiments est suffisante pour dissiper toute
l’énergie des vagues, le rivage ne subit plus d’érosion. Si ces sédiments sont emportés par les courants
littoraux, l’érosion redémarre. C’est aussi le cas lorsque le niveau de la mer augmente.
b. L’érosion éolienne ou érosion par le vent :
Elle est provoquée par le vent, lorsque des particules de sol ou de roche se détachent et sont
emportées. L’ampleur de ce processus dépend de la force du vent, mais aussi de l’exposition du sol ou de la
roche, de sa cohésion, ou de la présence éventuelle de végétation. L’érosion éolienne ne provoque pas de
phénomène violent et dangereux, mais elle participe à la perte de sols - notamment agricoles - et peut

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accentuer les autres formes d’érosion. L'érosion éolienne se limite donc presque entièrement aux zones
côtières, aux plaines d'épandage fluvio-glaciaire et aux terres cultivées, où il y a très peu de végétation.
c. L'érosion glaciaire ou érosion par la glace
En avançant dans une vallée, un glacier arrache les aspérités rocheuses et les matériaux meubles
et les entraîne en son intérieur ou à sa surface. Ces matériaux s'ajoutent à ceux qui tombent sur le glacier et
dans les crevasses pour former une moraine (amas de roches, de débris entraînés par un glacier) intra-
glaciaire, qui fait de la glace un agent abrasif extrêmement efficace, capable d'aplanir de grandes surfaces et
de sur-creuser des vallées.
d. La gravité
Elle est un agent d'érosion important parce qu'elle se manifeste continuellement sur toute surface
inclinée. La tension gravitationnelle est partout la même, mais la résistance des matériaux varie,
particulièrement en réaction à l'humidité. Les plus grands déplacements de matériaux ont donc tendance à
survenir à la suite de longues périodes de pluie.
II) Les processus ou mécanismes de l’érosion
A la surface des continents, les principaux volumes, reliefs sont mis en place par les processus de la
géodynamique externe. Ces reliefs ainsi que les roches qui les constituent subissent l’action de l’érosion. Ce
détachement de fragment ou de particules de roche de leur position initiale est suivi d’un processus d’un
transport des débris et enfin d’un dépôt des éléments (débris).
1. La météorisation :
Elle est l’ensemble des processus mécaniques, physico-chimiques ou biologiques de réduction
élémentaire des roches et des minéraux à la surface de la terre. Elle se divise en deux grandes catégories :
- Les processus mécaniques : ces processus entraînent un débitage ou une désagrégation de la
roche en matériaux de taille plus réduite sans changement appréciable dans sa composition
chimique ou minéralogique.
- Les processus physico-chimiques ou altération : ils provoquent une transformation de la roche
saine en produits secondaires par une modification des propriétés physiques et chimiques.
2. Le transport :
Il correspond au mouvement des sédiments vers l’aval, que ce soit sur un versant ou dans un cours
d’eau. Le transport peut s’effectuer dans l’air (splash) ou dans l’eau (ruissellement).
Le dépôt :
Tôt ou tard, les sédiments transportés par le ruissellement se déposent. Le dépôt peut se faire à
l’intérieur d’une parcelle sur le même versant, dans le fossé en limite de parcelle, sur la route, dans le
ruisseau, une rivière, la mer, ... Les sédiments sont déposés en fonction de leur granulométrie et de la vitesse
d’écoulement. Les particules très fines, les argiles, sont transportées le plus loin.
III) Les conséquences de l'érosion
L’érosion des sols produit des conséquences désastreuses et participe à alimenter les plus grands
problèmes environnementaux qui ne cessent de perturber la planète. Parmi ces problèmes, on peut citer :

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 La biodiversité le sol est un milieu vivant où des milliards de bactéries, champignons et insectes
de tous genres habitent. Sa dégradation provoque une perte de grands d'espèces.
 La désertification : la perte du sol dans les milieux semi-arides conduit à la création de vastes
zones « stériles » et des conditions de sécheresse aggravée par une augmentation du
ruissellement et par la diminution de la réserve hydrique du sol.
 La pollution des eaux : l'eau peut s'infiltrer et percoler vers la nappe phréatique et les cours
d'eau. Dans ce cas, elle lessive une partie de ce qui est soluble dans le sol (nitrates, pesticides, ...).
Elle peut également ruisseler à la surface et transporter vers les cours d'eau les sédiments et tout
ce qui y sont associés : pesticides, engrais, matières organiques, ...

Conclusion :
L’érosion du sol reste l’un des principaux défis qu’il faut
impérativement relever surtout celle des sols. La prise de conscience
survient ordinairement une fois que la terre a subi des dommages
et affiche des pertes de sol arable.

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Support L14 : Erosion


Document 1 : Erosion : processus et conséquences
Processus physique et chimique naturel par lequel le sol et les roches de la croûte terrestre sont
continuellement soumis à une abrasion et à une corrosion. La majeure partie de l'érosion provient des
actions combinées de différents facteurs, comme la chaleur, le froid, les gaz, le vent, la gravité et la vie
végétale.

Cours Svt sur www.le livrescolaire.fr

Document 2 : Les mécanismes de l’érosion


L’érosion est un processus
complexe de durée variable.
Elle passe par trois phases :
une phase de détachement de
fragment ou de particule de
roche de leur position initiale
suivi d’une phase de transport
des débris et enfin d’une
phase de dépôt des éléments
arrachés.
Source : mémoire de Master

Document 3 : Les formes d’érosion en Images (Hydrique, Eolienne, Glaciaire

Erosion Eolienne Erosion Hydrique Erosion Glaciaire

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93
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple- Un But- Une Foi

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Séries : L & S


Durée : 2 heures
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Exercice d’application : L’érosion


Questionnaire à choix multiples
Pour chaque proposition, choisissez la bonne réponse
1. L’érosion est le processus :
 A. de dissolution des roches uniquement
 B. d’altération, d’ablation et de transport
 C. d’ablation seulement
 D. de transport des produits d’altération uniquement
2. Un cours d’eau transporte les produits de l’érosion sous forme :
 A. Solide uniquement
 B. dissoute uniquement
 C. gazeuse uniquement
 D. solide et dissoute
3. Trois facteurs qui contrôlent l’érosion d’un paysage sont :
 A. le climat, la météo et la nature des roches
 B. le climat, la nature des roches et la végétation
 C. la végétation, la faune et la météo
 D. le climat, la végétation et les précipitations
4. Lorsque le débit d’un cours d’eau diminue :
 A. le transport des particules ne change pas
 B. il transporte plus facilement de grosses particules
 C. Il dépose en premier les particules les plus petites
 D. il dépose en premier les particules les plus grosses
5. De l’amont à l’aval, les galets de ce cours d’eau devraient être dans l’ordre

 A, B, C.
 C, B, A.
 A, C, B.
 B. A, C.

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6. Toujours à propos de ce schéma :
 A. le transport des particules se fait de l’aval vers l’amont
 B. l’érosion a lieu uniquement dans les montagnes représentées en amont
 C. la végétation (en vert) permet d’accélérer l’érosion du sol
 D. le cours d’eau érode de la matière sur son parcours
7. Vrai ou faux ? Parmi les propositions suivantes, identifiez la proposition fausse et corrigez-la
 A. L’érosion affecte tous les paysages
 B. les produits de l’érosion modifient à leur tour les paysages
 C. les produits de l’érosion finissent par se déposer
 D. selon les conditions, un paysage peut être totalement épargné par l’érosion

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Leçon 15 : Les Formes de reliefs terrestre et leurs répartitions
OG : Connaitre les formes de reliefs et leurs répartitions
OS1 : citer les formes de relief
OS2 : expliquer leurs répartitions

Introduction :
Le relief est constitué des irrégularités (creux et bosses) de la surface de la
Terre créés par des mouvements de la croûte terrestre sur plusieurs millions
d’années. Il existe trois grands types d’éléments de relief (les montagnes,
plateaux et plaines). Sur la Terre, les grandes chaînes de montagne et les
grands bassins fluviaux sont répartis sur tous les continents.
I) Le relief des continents et des Océans :
La surface des cinq continents (l'Europe, l'Afrique, l'Amérique, l'Asie et l'Océanie) présente de
grandes irrégularités : les chaînes de montagnes, les plaines et les plateaux sont les formes de relief
principales. Toutes résultent de la longue histoire géologique de la Terre.
Le fond des océans est creusé de fosses profondes et parcouru par des montagnes. Si nous
connaissons aujourd’hui presque toute la surface de la Terre, les fonds sous-marins restent encore à
explorer.
II) Les grands ensembles de relief
1. Les montagnes
Les montagnes sont de vastes ensembles de relief aux fortes dénivellations (aux fortes pentes) qui
serpentent les continents. Située en altitude, on reconnaît la montagne à ses pentes importantes. Les cours
d’eau y creusent des vallées profondes. Les montagnes jeunes ont des sommets aigus (pointus) et élevés
(dent, pic, aiguille). Les montagnes vieilles ou anciennes ont des sommets rabotés, usés par l'érosion.
De même, plus on monte, plus les précipitations augmentent. Le relief et le climat se conjuguent
pour donner naissance à de nombreux cours d'eaux. La végétation s'étage sur les versants : elle change de
nature en fonction de l'altitude, mais aussi en fonction de l'exposition (au soleil, aux pluies, aux vents).
Selon les conventions européennes, son altitude, plus haute qu'une colline, doit être d'au moins 700
mètres au-dessus du niveau de la mer et son apparence doit être au moins partiellement indépendante.
- Les grandes chaines de montagne
Les principales chaînes de montagne sont l’Atlas (Afrique), les Alpes (Europe), l’Himalaya (Asie),
ainsi que les montagnes Rocheuses (Amérique du Nord) et la Cordillère des Andes (Amérique du Sud).
2. Les plateaux :
C’est une vaste étendue plane d’altitude moyenne ou élevée où les cours d’eau ont creusé des vallées
profondes. Autrement dit, les plateaux sont de grandes surfaces planes, limités par des talus. Ils ne sont pas
parfaitement plats : leurs altitudes sont généralement comprises entre 100 et 1500 m. ils présentent
souvent une opposition entre des sommets aux formes peu marquée, souvent lourdes, aux faibles pentes et
dénivellations, et des vallées profondément encaissées souvent difficiles à franchir. La construction de
ponts ou de viaducs est alors indispensable.

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3. Les plaines :
Ce sont des surfaces planes, ou légèrement vallonnées, que traverse généralement une rivière ou
un grand fleuve (comme le Mississippi, l'Amazone, le Gange, etc.). Elles sont entourées de reliefs plus élevés.
Leur altitude est variable. Il existe de hautes plaines dans les régions de montagne mais la plupart se
trouvent à basse altitude, souvent au bord de la mer : ce sont les plaines littorales.
- Les grandes plaines
Les principales activités humaines se développent dans les plaines : 60 % des hommes sont ainsi
concentrés sur des terres « basses », à moins de 200 mètres d'altitude. La circulation des hommes et les
transports sont facilités dans les plaines. Elles sont traversées par des fleuves ou des rivières et offrent une
terre riche pour l’agriculture et l’élevage ainsi que des grands espaces plats propices à la construction de
villes comme la plaine d’Amazonie ou d’Europe du Nord. Certaines sont moins accueillantes comme la plaine
de Sibérie.

Conclusion :

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97
UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
B2SD CONFECTION
ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020
DISCIPLINE : GEOGRAPHIE
REPUBLIQUE DU SENEGAL RECUEIL DE COURS MIN.EDU.NATIONALE

Support L15 : Les Formes de reliefs terrestre et leurs répartitions


Document 1 : Les types de relief
1) La montagne
Elle est située en altitude, on la
reconnaît à ses pentes importantes. Les
cours d’eau y creusent des vallées
profondes. On peut faire la différence
entre les montagnes anciennes
(ou moyenne montagne) qui ont été
usées par l’érosion (vent, pluie) et des
montagnes jeunes (ou haute
montagne), plus hautes, aux pentes
plus raides.
2) Le plateau
C’est une vaste étendue plane
d’altitude moyenne ou élevée où les
cours d’eau ont creusé des vallées
profondes.
3) La plaine
Les plaines sont des surfaces planes de
faible altitude où les cours d’eau n’ont
pas creusé de vallées. Elles sont parfois
bosselées par des collines
Source : superprof.fr
Lexique de la leçon
Relief : forme de la surface de la terre (bosses et creux).
Altitude : élévation d’un lieu par rapport au niveau de la mer.
Erosion : ensemble des phénomènes (eau, glaciers, neige, vent...) qui dégradent la surface de la Terre au
cours du temps.
Sommet : c'est l'endroit le plus haut de la montagne.

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Leçon 16 : Travaux Pratiques
A : Carte de localisation des formes de relief

Source : cancandre.eklablog.com/relief et climats mondiaux


Définition des concepts :
1. Plaines : elle est une surface topographique plane sans obstacles liés au relief dont l’ondulation est
inférieure à 150 mètres d’altitude par rapport au niveau de la mer. Elles représentent environ 55%
de la surface continentale. Les plaines sont le résultat de millions d’années d’érosion. Il existe
différents types de plaines, comme les pédiplaines, les pénéplaines, les plaines de corrosion, les
pan plaines et les plates-formes côtières (ou littorales).
2. Plateaux : ce sont des surfaces planes (ou une plaine) située à une altitude (hauteur) considérables
par rapport au niveau de la mer. Ces surfaces élevées peuvent surgir par l’action des forces
tectoniques ou par l’érosion du terrain.
3. Montagnes : elle est un grand relief qui s'étend au-dessus des terres environnantes dans une zone
limitée. Selon les conventions européennes, son altitude, plus haute qu'une colline, doit être d'au
moins 700 mètres au-dessus du niveau de la mer et son apparence doit être au moins partiellement
indépendante.
4. Inlandsis : c’est une grande masse de glace et neige d'une épaisseur considérable, une calotte
glaciaire recouvrant de vastes étendues, formant une banquise continentale. Le glacier est à
considérer de taille inférieure. Un inlandsis est donc une vaste étendue de terres recouvert d'une
plaque de glace, d'une superficie de plus de 50 000 km2.

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B : Initiation à la coupe topographique
1. Une Carte topographique :
La carte est une représentation conventionnelle généralement plane mais en position relative des
phénomènes concrets ou abstraits localisables en espace.
2. Les éléments d’une Carte topographique :
- Les signes conventionnels :
L’échelle ; c’est le rapport entre les longueurs mesurées sur la carte et les longueurs mesurées sur la surface.
Une échelle s’écrit de deux façons. Elle peut être :
3. Sous forme de fraction 1/500.000 : c’est l’échelle numérique. Ici le numérateur indique la longueur
de la carte et le dénominateur sa valeur correspondante sur le terrain.
4. Sous forme de segment : c’est l’échelle graphique.

5. Différentes échelles des cartes :


La qualification de grande et de petite échelle est sans cesse l’objet de confusion. Les définitions adaptées
par l’institut géographique national de France sont les suivantes :
- Lorsque le rapport est petit, c’est une grande échelle Exemple 1/50.000
- Lorsque le rapport est grand, l’échelle est petite Exemple 1/500.000
Pour permettre une facilitation dans la lecture des échelles, une proposition est émise par l’IGN de France,
elle est la suivante, on considère :
- Carte à grande échelle, si l’échelle est supérieure ou égale à : 1/1000 jusqu’à 1/25000
- Carte à moyenne échelle : 1/25000 (exclue) jusqu’à 1/100.000
- Carte à petite échelle : 1/100.000 (exclue) jusqu’à 1/500.000
- Carte à très petite échelle : 1/500.000 et plus
6. La Légende :
Elle comporte trois catégories de renseignements :
- Les renseignements d’ordre altimétrique : ils concernent les données altitudinales ou du relief
comme les courbe de niveau (ligne qui joint les altitudes d’égales niveaux) ; les points
remarquables (sommet, col, vallée ou fond de vallée) ; l’équidistance (valeur entre deux courbes
de niveau).
- Les renseignement d’ordre planimétrique : il s’agit ici de symboles ou signes conventionnels
qui peuvent être classer en quatre catégories : les signes de l’hydrographie, les signes de la
couverture végétale, les signes de l’occupation humaine et les signes ou symboles
conventionnels apportant des renseignements administratifs.
7. Le cadre de la carte
Il apporte essentiellement des renseignements permettant de localiser les points de la carte comme le
titre, les coordonnées géographiques, la direction du nord qui peut être :
- Un nord géographique : la direction méridienne vers le pole géographique est indiquée.
- Un nord magnétique : c’est la direction donnée par l’aiguille d’une boussole.
- Le nord Lambert : indiqué par des chiffres qui indiquent le nord de la projection.

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Initiation à la coupe topographique
Pour bien tracer une coupe topographique, il formellement conseiller :
- Utiliser du papier mini métré
- Le tracé de la coupe

1. La technique de construction d’une coupe topographique


Pour bien faire une coupe topographique, il faut :
- Tracer un axe horizontal qui symbole le niveau de la mer altitude 0
- Tracer deux axes aux extrémités de la coupe et ses axes vont porter les altitudes
- Choisir une échelle : il est préférable de garder l’échelle de la carte
- Choix des hauteurs : elle demande un choix personnel. Il s’agit d’exagérer l’échelle des hauteurs
par rapport à l’échelle de la carte. Cette exagération doit en principe être déterminer par la valeur
des pentes mais un raccourci comme l’indique le tableau ci-après permet de trouver l’échelle des
hauteurs selon la règle suivante.
Dénivelée maximale du terrain le long de la coupe Echelle des hauteurs Rapport des échelles
Autour de 100 mètres 1/10.000 1 cm = 100 mètres 5 fois
200 mètres 1/20.000 1 cm = 200 mètres 2, 5 fois
500 mètres 1/25.000 1 cm = 250 mètres 2 fois
1000 mètres 1/50.000 1cm = 500 mètres 0 fois

1. Présentation de la Coupe
- Il est nécessaire d’indiquer le nom de la coupe.
- L’orientation en général de la coupe indique les points cardinaux.
- Les points principaux par où passent la coupe : le point de départ, le point d’arrivée et les divers
points de repère comme les cours d’eaux, reliefs présents le long de la coupe.
- Les échelles des hauteurs et de longueurs utilisées.
- Les échelles utilisées sont également indiquées dans le cadre numériquement à droite
A ce propos, il faut indiquer l’échelle des longueurs d’une façon graphique, il faut en faire autant pour
l’échelle des hauteurs en ordonnées

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101
2. Le commentaire de la carte topographique :
Il comprend deux parties :
- L’analyse des faits physiques : il s’agit d’étudier des ensembles orohydrographiques (reliefs,
montagnes) et d’examiner la végétation naturelle.
- L’analyse des faits humains : il s’agit ici d’étudier l’habitat rural et urbain l’utilisation agricole du
sol mais également les autres fonctions et activités. En résumé, il s’agit d’analyser la mise en valeur
de l’espace.
A) L’analyse des faits physiques :
Elle est une démarche utile dans la démarche d’explication du relief. D’une manière générale, elle
suppose l’analyse de la carte dans son ensemble ou seulement l’analyse du modelé traversé par la coupe
topographique.
Analyse des formes élémentaires et du modelé du relief
On distingue deux types de définitions topographiques :
- Celle qui s’applique à des formes élémentaires du relief et ;
- Celle qui concerne les types de reliefs formés par la combinaison des formes élémentaires

Les formes élémentaires des reliefs :


 La butte : forme élémentaire de relief dont les pentes divergent de tous coté à partir du sommet
 Croupe : relief convexe vers le ciel formé de deux versants
 Vallée : c’est une dépression étroite et allongée, drainée par un cours d’eau permanent ou temporaire.
Elle se compose de Talweg ou fond de vallée et de deux versants qui peuvent être de formes convexe,
concave ou rectiligne.
 Abrupt : pente très raide se rapprochant de la verticale
 Col : point ou ligne de passage entre deux montagnes.
 Falaise : relief dominant le littoral d’une nappe d’eau de mer ou lac.
 Ligne de faite : une ligne joignant les culminants déterminées par l’intersection de deux versants
 Ligne de partage : ligne qui sépare deux bassins hydrauliques
 Pente : surface de terrain inclinée. Il existe cependant plusieurs types de pentes : rectiligne ou
régulière ; concave ; convexe ; convexe-concave.
 Pic : sommet rocheux très aigu.
 Replat : partie d’un versant en pente plus douce entre deux parties plus fortes.
 Talus : Pente d’un terrain
 Talweg : ligne au fond d’une vallée, suivant laquelle se dirigent les eaux.
 Versant : pente d’un des côtes d’une montagne.
 Plateau : vaste étendue de terrain pratiquement haute, plane ou faiblement incliné dans un seul sens
 Plaine : surface continentale étendue plane, peu élevée ou les interfluves sont réduits à des reliefs
très faibles.
Source : Cours de cartographie, TD, UCAD, 2008-2009, M. Ba

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102
REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple- Un But- Une Foi

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Séries : L & S


Durée : 2 heures
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Exercice d’application

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103
Géographie
2nde
3eme Partie

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104
Leçon 17 : Les Régions Intertropicales
OG : connaitre les régions polaires
OS1 : expliquer les caractéristiques physiques du milieu
OS2 : expliquer les difficultés humaines dans cette zone

Introduction
Les régions intertropicales correspondent aux régions situées entre les tropiques du
Cancer et Capricorne. On s'accorde généralement pour fixer les limites de cette zone
aux régions dont la température moyenne du mois le plus frais ne descend pas en-
dessous de 1 7 ou 18° C (Celsius), voire 20° C. Le monde tropical se définit par des
climats chauds, localisés de part et d'autre de l'équateur entre les deux tropiques (23°
27' N et S), selon une bande plus ou moins régulière qui fait le tour de la terre, d'où
le terme de "zone" tropicale ou intertropicale.
I) Caractéristiques générales des régions intertropicales :
La zone intertropicale se situe entre les tropiques qui sont les parallèles de 23°27 sud et nord. Au
sud il s’agit du tropique du capricorne, au nord du tropique du cancer. Entre ces deux tropiques se trouvent
des régions dont la température moyenne du mois le plus froid (moyenne mensuelle) ne descend jamais
au-dessous de 18°C.
1. Le climat des régions intertropicales :
L’étude climatologique des régions intertropicales nous apprend, en effet que ladite zone présente
un climat qui se caractérise par deux saisons : la saison sèche et la saison humide dont la durée et la
période varient selon les régions tropicales. Il fait une chaleur assez constante toute l’année et le taux
d’humidité dû à la pluviosité détermine donc les saisons précitées. La mousson peut être une des
caractéristiques du climat tropical.
Il existe cependant trois grands types de climat tropicaux : le climat tropical humide ou sec, le
climat tropical équatorial, le climat tropical désertique.

a. Le climat tropical humide ou sec


Il est caractérisé par des précipitations abondantes sur plusieurs mois consécutifs. Durant cette
saison des pluies, les différences de températures diurnes sont faibles. Après la saison plus sèche s’installe
plus ou moins selon les zones, et les températures se font aussi un peu plus froides. Les alizés influencent le
climat tropical humide (une grande partie de l’Amérique du Sud, le cœur du continent africain).
b. Le climat tropical équatorial
C’est le climat présent dans les régions situées de part et d’autre de l’équateur. La pluviosité est très
importante et il n’y a pas de saison sèche. Les forêts absorbent et rejettent des quantités importantes
d’humidité provoquant ainsi des précipitations constantes. C’est le cas de pays ou de régions par exemple
en Amazonie, en Colombie, au Brésil, dans le bassin du Congo, les Philippines, et pour quelques îles des
caraïbes.
c. Le climat tropical désertique
C’est le climat des zones arides qu’elles soient équatoriales ou aux latitudes plus élevées. Les précipitations

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105
sont le plus souvent très faibles, voire nulles (Patagonie). Le sol comme dans certaines régions du Sahara
ou d’Australie ne peut absorber les pluies torrentielles. L’amplitude thermique est très importante. Les
journées sont très chaudes et les nuits assez froides du fait nuages .

2. La pluviométrie des zones intertropicales :


Les niveaux annuels des précipitations des régions tropicales permettent en effet de définir cinq
(5) grands types de zones bioclimatiques entre les deux tropiques, à savoir :
- Le climat équatorial avec des précipitations annuelles supérieures à 2 000 mm ;
- Le climat subéquatorial avec des précipitations annuelles comprises entre 1500 et 2000 mm ;
- Le climat guinéen avec des précipitations annuelles comprises entre 1100 et 1500 mm ;
- Le climat soudanien avec des précipitations annuelles comprises entre 1 100 et 600 mm ;
- Le climat sahélien avec des précipitations annuelles comprises entre 200 et 600 mm
Suivant le niveau des précipitations, le couvert arboré arbustif est plus ou moins dense et les
essences ne sont pas tout à fait les mêmes. Ce sont les feux de brousse qui marquent de façon concrète la
limite savane-forêt. Une savane guinéenne protégée des feux de brousse évolue vers la forêt. Une forêt
mésophile ou sèche soumise aux feux de brousse évolue vers la savane.
3. Végétation des régions intertropicales :
Les différentes zones climatiques modèlent des paysages différents, avec la flore et la faune qui
leurs sont propres. Deux types de végétation principalement poussent sous le climat tropical :
- il y a d'abord la savane, vaste étendue de hautes herbes parsemée d'arbres, également appelée
brousse.
- Viennent ensuite les steppes, des plaines parsemées de touffes d'herbes courtes et espacées. Les
arbres, peu nombreux, perdent leurs feuilles la saison sèche venue. Les quelques sortes d'arbres
que l'on peut y trouver sont, par exemple, les palmiers, les cocotiers, les baobabs, les cèdres
aromatiques, etc. La faune est très abondante dans les régions à climat tropical : girafes, zèbres,
lions, tigres, éléphants, crocodiles, etc. Les habitants de ces régions pratiquent certaines activités
particulières relatives à leur climat : le défrichage de la forêt par brûlis, la culture du manioc (sorte
de céréale que l'on broie pour faire de la farine), la culture du riz ainsi que l'exploitation de
plantations de coton.
En s’écartant de l’équateur, on passe des paysages forestiers aux paysages de savanes soudaniennes et
sahéliennes puis aux zones subdésertiques.

Conclusion :
Le climat tropical est situé entre les tropiques, près de l’équateur. Il est
caractérisé par des températures très chaudes qui ne descendent jamais
sous 18°C. Dans certaines régions les pluies sont abondantes toute l’année.
La végétation y est très développée et forme des jungles. Dans d’autres
régions, plus sèches, la végétation est moins présente : c’est la savane.

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Support L17 : Les régions intertropicales


Document 1 : Carte des régions intertropicales

Source : meteoblue.com
Document 2 : Caractéristiques physiques des régions intertropicales
Situation Températures précipitations végétation climat
‘coordonnées’ maximale Minimale moyenne Liquide Rare : zone polaire 2 types
Jusqu’à Pluie-par les Forets Humide-chaud
23,5°LN à 23,5° LS
40°c 0°C >20 à 30° alizés et leur sempervirentes Amplitude
Zone située autour
(rarement pas de gel changement savane thermique
de l’équateur
plus) saisonnier
Source : meteoblue.com/fr ; données mises sous forme de tableau par M. Sall
Document 3 : Sols, précipitations et les influences du climat en zone intertropicale
Type de sols dominant Formations végétales Climat Nombre : mois secs Précipitations

Foret ombrophile Equatorial 0-2 Plus de 2000mm


Ferralitiques rouges
Foret mésophile Subéquatorial 2-3
profonds
Trop humide 3-5
Ferralitiques et
ferrugineux à pisolites et Savanes boisées et forets Tropical contrasté 4-7 1500 mm
cuirasses sèches
Brousses à épineux et
Ferrugineux ocres et 1000 mm
steppes tropicales Tropical sec 6-9
beiges
arbustives
400 mm
Sols subarides Steppes tropicales Tropical sec 8-10
Source : P. Peltre, In agriculture tropicale, bulletin d’information, 100379381, Avril
Juin, ministère de l’Agriculture Paris,1983
Document 4 : Diversité climatique dans la zone intertropicale

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107
Source : GAUSSEN H. et LEGRIS : La délimitation des zones tropicales humides. in :Les annales de Géographie, 1963.
Document 5 : Une fabuleuse diversité
La zone intertropicale contient le plus grand réservoir de diversité biologique de notre planète.
Cette diversité s’exprime différemment selon les régions et les continents. Les forêts tropicales abritent
ainsi une grande majorité d’espèces animales et végétales de la planète : près des deux tiers des 250 000
espèces de plantes à fleurs. A elles seules, les forêts tropicales humides comptent 80 % des insectes, 84 %
des reptiles, 91 % des amphibiens, 90 % des primates, mais ces forêts abritent aussi de nombreuses espèces
encore inconnues et les inventaires sont loin d’y être terminés.
Source : CIRAD au salon international de l’agriculture, Ferrier 2001, Paris, porte de Versailles, magazine les
forêts tropicales dans la vie des hommes, page 5

Quelques types de forets des régions tropicales


Il existe autant de différences entre les forêts tropicales qu’entre la jungle et les forêts tempérées.
Mangroves, forêts sèches, forêts humides, savanes arborées, les forêts tropicales se conjuguent au pluriel!
Mangroves Savanes Arborées Forets sèches ou claires

Ce sont des forêts qui vivent entre eau Les savanes ne sont pas des forêts, Elles sont installées dans les zones à

de mer et eau douce dans la zone puisque, comme les steppes, elles sont pluviosité comprise entre 1 000 et 1 500

couverte et découverte par les marées. essentiellement constituées d’herbes. mm par an, avec une période sèche bien

Les arbres qui poussent dans ces forêts, Cependant, toutes deux peuvent aussi marquée. Elles sont situées en Afrique,

généralement des palétuviers : longues accueillir des arbres ou des arbustes, au dans les zones soudano-guinéenne et

racines qui descendent des branches et port souvent tortueux. On parle alors zambienne, sur la côte ouest de

s’ancrent dans la vase, racines aériennes de savanes arborées, arbustives, Madagascar, en Inde, dans la péninsule

dirigées en oblique vers le haut qui, en boisées, difficilement distinguables de indochinoise ou en Amérique tropicale.

grandissant, s’alourdissent et certaines forêts claires, comme les « Il existe deux sortes de forêts sèches : les

redescendent vers le sol. cerradãos » brésiliens. forêts denses, et les forêts claires.

Source : CIRAD au salon international de l’agriculture, Ferrier 2001, Paris, porte de Versailles, magazine les
forêts tropicales dans la vie des hommes, pages 2 et 3.

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Durée : 2 heures
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Exercice d’application
Document 1 :

Consigne :
1. Colorie la zone chaude ou espace intertropicale en rouge puis dégagez sa situation
géographique.

Document 2 : Données générales sur la zone intertropicale


La zone intertropicale est géographiquement définie comme étant la zone située entre les parallèles
23’27’ Nord et Sud qui correspondent aux limites de culmination au zénith du soleil dans les deux
hémisphères. C’est dans cette zone que les rayons du soleil sont les plus voisins de la normale, que la
longueur du jour et celle de la nuit sont les plus proches, bref que la quantité de chaleur reçue au sol est la
plus élevée. Elle est donc caractérisée avant tout par une chaleur plus forte qu’ailleurs.
Le climat est toujours chaud et l’ensemble de la zone jouit d’une faible température moyenne
annuelle comprise entre 23 et 28’. Les amplitudes diurnes et annuelles à l’équateur deviennent de plus en
plus fortes au fur et à mesure que l’on se rapproche des tropiques. Seule, l’altitude provoque une diminution
sensible de la température moyenne. A l’intérieur de la zone, les distinctions seront fondées essentiellement
sur la pluviométrie et le mode de répartition de celle-ci. L’alternance saisonnière se produit, sauf, sur les
limites nord et sud, avec une très grande régularité.
P. Segalen, Les produits alumineux dans les sols de la zone tropicale humide, page 180, 1957

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Mots difficiles :
Culmination : (nom féminin) La plus grande hauteur d'un astre au-dessus de l'horizon.
Zénith : (nom masculin) Point du ciel situé à la verticale de l'observateur.
Consignes :
2. En vous appuyant du texte et de vos connaissances, dégagez les caractéristiques générales de
l’espace intertropical
3. Comparer la zone intertropicale et la zone polaire.

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Leçon 18 : Les Régions Tempérées
OG : connaitre les régions polaires
OS1 : expliquer les caractéristiques physiques du milieu
OS2 : expliquer les difficultés humaines dans cette zone

Introduction
Les régions tempérées s'étendent dans les latitudes moyennes (entre le 30° et le 60°
parallèle). Dans les hautes latitudes de ces régions, l'hiver envahit l'année entière:
C'est le domaine du climat polaire. La zone climatique tempérée comprend trois
milieux distincts : le milieu océanique, le milieu continental et le milieu
méditerranéen. Dans ces trois zones, c'est par les températures que se définissent
les saisons. on distingue l'hiver, l'été, l'automne et le printemps.

I) Les zones tempérées


Les régions tempérées sont des zones situées de part et d’autre des tropiques cancer et capricorne.
Elles se trouvent à cheval entre les tropiques et cercles polaires (arctique au nord et antarctique au sud). Ce
sont des régions aux latitudes moyennes, à des altitudes faibles et soumises aux influences océaniques. Ce
qui leur procure un climat marqué par quatre saisons distinctes. Différentes certes, les saisons du monde
tempéré ne se différencient pas vraiment par de grand excès thermiques, c'est-à-dire sans écarts importants
entre les périodes les plus froides et les périodes les plus chaudes, les périodes les plus sèches des périodes
les plus humides, etc.
S'appuyant sur des arguments biogéographiques, Wladimir Köppen a proposé de considérer
comme tempérées les régions où la moyenne du mois le plus froid demeure supérieure à − 3°C. Cela ne veut
évidemment pas dire que les températures sont toujours supérieures à cette valeur.
II) Le climat des régions ou zones tempérées
Les climats tempérés sont dans l'ensemble humides, avec des saisons thermiques, mais l'opposition
entre celles-ci reste modérée. En raison de certains facteurs, toutes les régions tempérées ne connaissent
pas un climat dit tempéré, même si elles ont toutes certains points en commun : le soleil n'y brille jamais au
zénith et l'angle d'incidence de ses rayons varie beaucoup selon les endroits.
Quant aux précipitations, elles restent modérées tout au long de l'année. Les quatre saisons y sont
très marquées : été ; automne ; hiver et printemps. L'été peut être chaud, avec des températures
moyennes nettement supérieures à 20°C ; toutefois l'hiver reste doux. Les zones tempérées regroupent
donc un grand ensemble de pays aux caractéristiques climatiques assez proches mais le climat de cette zone
n’est pas aussi homogène.

1. Les différents types de climat tempérées :


En effet, il existe des différences climatiques notables entre les pays de la zone tempérée. Nous
avons trois (3) grands ensembles climatiques fort différenciables ; il s’agit :
a. Le climat méditerranéen:
Il est dur et capricieux. Les étés sont chauds et secs (20°C) et les hivers doux et pluvieux (9°C à Marseille).
Les pluies sont brutales et tombent en un petit nombre de jour: C'est le climat tempéré chaud ou subtropical

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Exemple: (Marseille, Madrid, Californie.)
b. Le climat tempéré océanique:
Il règne sur les façades occidentales des continents. Les températures sont modérément froides en
hivers et modérément chaudes en été. La moyenne annuelle est 11°C. Cependant, l'amplitude thermique
annuelle est de 8°C. Les pluies se répartissent sur toute l'année. Le climat présente des nuances régionales
dû à la latitude (exemple: Bretagne) et à l'éloignement de la mer (Exemple: Paris).
c. Le climat tempéré continental :
Il règne à l'intérieur des continents. Les climats sont rudes: hivers rigoureux avec des températures
inférieures à 0°C (Exemple: Moscou -10°C). L'été est chaud et pluvieux (exemple: Varsovie 19°C). Ces
températures vont parfois à -40° en hiver et 40° en été. L'amplitude moyenne annuelle est très marquée
(environ 50°C).
III) La végétation des zones ou régions tempérées :
Elle est fonction des variétés climatiques:
 Dans la zone méditerranéenne on note des forêts clairsemées (chênes verts, chêne liège au moyen
orient, cèdre au Maroc). On note également des oliviers sauvages. La dégradation de cette forêt fait
place aux garrigues et aux maquis.
 Dans la zone tempérée océanique, on note la forêt à feuille caduques océaniques: des chênes, des
hêtres. La dégradation de cette forêt fait place à la lande. Le froid hivernal provoque dans cette zone
la chute des feuilles des arbres. Les sols bruns forestiers sont de bonne qualité et se reconstituent
facilement. L’allongement de la période froide rend difficile la vie des arbres à feuilles caduques.
 Dans la zone tempérée continentale, on note des forêts de conifères, les prairies et les steppes:
la taïga (formée d’arbre à aiguilles et de conifères toujours verts, couvre les immenses espaces du
domaine continental), le tsuga, les séquoias.
1. Les sols
Dans la zone tempérée méditerranéenne, on a des argiles rouges.
Dans la zone tempérée proprement dite on a: dans les pays humides et tempérés les sols bruns épais
et fertiles; dans les pays humides et froids on a des sols cendreux gris et pauvres (exemple: des podzol
russes); dans les prairies (formation herbeuse adaptée à la raréfaction de l’eau, remplace la forêt) les sols
sont noirs et très fertiles appelés chernozems.
2. La faune
Dans la zone méditerranéenne les animaux ont été pour la plupart domestiqués (exemple: mouton,
chèvre, dromadaires), d'autres vivent en montagne (exemple: les chamois).
En Europe tempéré, on a des bisons, des sangliers, des cerfs, des chevreuils, des renards...
IV) Les activités des hommes
Les paysages de la zone tempérée ont été profondément modelés par l'action humaine. Dans ses
régions tempérées, les climats et sols sont favorables à l'agriculture. Les sous-sols sont riches. Et les
hommes y pratiquent une agriculture intensive et très mécanisée (utilisation des engrais, emploi des
tracteurs, rendements élevés). C'est la prédominance des grandes exploitations qui sont comparables à des

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véritables usines, avec la transformation des produits sur place: agro-industrie. On cultive du blé, de la
canne à sucre, la vigne, des fruits, les légumes... On note également un élevage intensif et moderne avec
la sélection des races de bœufs, des moutons, des chevaux et la volaille.
Après l'activité agricole, ces régions ont connu le commerce, l'artisanat et les révolutions
industrielles. Les activités se sont modernisées. Mais c'est surtout le niveau de civilisation permettant le
contrôle et la mise en valeur des espaces qui expliquent les réussites des sociétés des milieux tempérés.
Aujourd'hui, la principale préoccupation des habitants est de concilier progrès économique et
environnement car l'occupation humaine a profondément transformé les milieux.

Conclusion :
L’humidité de l’air est le seul trait prévisible de la grande majorité des
climats tempérés. Tout y est nuancé, fugace et incertain. La situation
géographique de la zone tempérée aux latitudes moyennes implique que les
quatre saisons, d’origine thermique, soient contrastées.
Les atouts d’un tel milieu sont pourtant loin d’être négligeable : l’humidité
constante de l’air et la répartition sur toute l’année d’une quantité d’eau en
général suffisante le rendent propice à la végétation, aux hommes et à leurs
activités. Ainsi, près de 50 % de la population mondiale vivent dans les
régions tempérées.

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Support L18 : Les régions tempérées


Document 1 : Carte des régions tempérées

Source : meteoblue.com
Document 2 : Caractéristiques physiques des régions tempérées
Situation Températures précipitations végétation climat
‘coordonnées’ maximale Minimale moyenne Liquide Rare : zone polaire 2 types
40° à 60° De 300 à Forets
Zone située entre Entre 0 et -40°C +40° C 2000mm. caducifoliées, Tempéré chaud et
les zones froides et 20°C Moyenne : tempérées chaude, froid
subtropicales 800mm savane
Source : meteoblue.com/fr ; données mises sous forme de tableau par M. Sall
Document 3 : Diversité climatique en zone tempérée

Climat Continental Climat Océanique Climat Méditerranéen


Source : fascicule Assane Gueye, professeur HG, lycée Ahmadou Ndack Seck, Thies

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Document 4 : Climat et végétation
Les régions tempérées océaniques, aux hivers doux et aux étés frais, sont favorables à la foret
d’arbres à feuilles caduques, vers en été et dénudé en hiver.
Lorsqu’on pénètre à l’intérieur des continents où il pleut moins et où les températures sont les plus
basses (climat continental), c’est la prairie qui domine. Les milieux tempérés sont très favorables aux
aménagements humains.
Plus au sud, le domaine méditerranéen a des hivers doux et des étés chauds et ensoleillés. Le foret,
sous l’effet des défrichements et des incendies, a été remplacée par la garrigue ou le maquis. La mer et le
climat méditerranéen ont de tout temps attiré les hommes, notamment les touristes.
www.pass-education.fr

Document 5 : Diversité végétale de l’espace tempéré


Prairie tempéré Taïga Forets clairsemées

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Leçon 19 : Les Régions Polaires
OG : connaitre les régions polaires
OS1 : expliquer les caractéristiques physiques du milieu
OS2 : expliquer les difficultés humaines dans cette zone

Introduction :
Les régions polaires sont les plus froides régions sur Terre, situées entre les pôles et
les respectifs cercles polaires. Elles sont aussi appelées "glaces éternelles". Le cercle
polaire au nord inclut l'Arctique, qui lui-même inclut le nord de la mer polaire (les
côtes septentrionales du Canada, de l’Alaska et de ka Sibérie, Groenland). Le cercle
polaire au sud inclut la région d’antarctique, constitué principalement du continent
Antarctique.
I) Les climats des régions polaires :
Le climat polaire est le climat qui règne à proximité des pôles sur les régions arctique et antarctique.
En effet, on parle de climat polaire quand la température ne dépasse jamais 10°C. Les principales
caractéristiques du climat polaire sont la rigueur du froid (neige et glace) et la durée de l’hiver et les
aurores boréales. Dans ces régions, les saisons sont réduites à un long hiver glacial et à trois mois d’un été
frais. Suivant la latitude, le soleil peut briller pendant près de trois mois en été sans discontinuer. C’est le «
soleil de minuit du jour polaire », alors que la nuit dure trois mois pendant l’hiver.
Les vents soufflent fréquemment et ceux nommés vents catabatiques peuvent atteindre des records
de vitesse et aggraver l’intensité du froid (record mesuré en antarctique : 320 km/h). Ce sont les blizzards.
1. En arctique :
En réalité on ne peut pas réellement parler d’un climat totalement glacial puisqu’on y trouve de
nombreux climats différents, en fonction de la latitude, de l’altitude, de la distance par rapport aux côtes.
L’apport des courants marins en provenance des régions chaudes y joue un grand rôle dans cette
différenciation climatique.
2. En antarctique :
L’antarctique est un continent très sec : au cœur de l’inlandsis. Il tombe seulement 2 à 5 cm de
précipitations par année (sous forme de neige), presque tout le continent antarctique possède une
température moyenne annuelle inférieure à -25°c. Les températures sont un peu plus clémentes sur les
côtes du continent et sur la péninsule qu’à l’intérieur des terres.

II) Les précipitations polaires :


Dans les régions polaires, les principales précipitations se font sur les côtes.
Sur les inlandsis (terre qui gèle et se constitue sous forme de plaques de glaces) ou sur la banquise
du pôle nord, les précipitations sont très réduites et essentiellement sous forme de paillettes de glace qui
scintillent au soleil : la vapeur d’eau y est quasiment inexistante.
III) La Végétation des régions polaires :
Les animaux et les végétaux des régions polaires ont dû s’adapter à des conditions extrêmes : températures
très basses, vents violents, sol pauvre et souvent gelé, alternance d’une longue nuit hivernale et d’un long

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jour estival.
a. La flore des régions polaires
Les plantes sont de petite taille et poussent en touffe pour échapper au froid :
- Dans la zone subpolaire se trouve la plus grande forêt de conifères du monde: C'est la taïga formée
d'espèces variées (exemple: pins sylvestre, épicéa).
- Dans la zone polaire, on a essentiellement la toundra formée de mousse et de lichens.
b. La Faune des régions polaires :
Les animaux, eux, sont couverts de fourrure, de plumage épais ou d’impressionnantes couches de graisse
pour résister au froid. Leurs oreilles et leurs queues sont petites, de manière à diminuer les pertes de
chaleur.
c. Les sols
D’une manière générale, les sols des régions polaires sont très pauvres. En effet, l’absence de
matières organiques et de chaleur entrave la formation d’humus. Le sol est gelé pendant la plus grande
partie de l’année sur toute son épaisseur. Les glaciers occupent de larges surfaces.
Dans la zone subpolaire, on a des podzols (sol blanchâtre et cendreux prédominant en Russie).
Dans la zone polaire, les sols sont perpétuellement gelés (permafrost, pergélisol). Les conditions
climatiques déterminent donc les formes de sols très particulières.

IV) Les activités des hommes


Dans les régions polaires, c'est le froid durable et intense qui empêche la vie de se développer. Les
précipitations y sont faibles et gèlent instantanément. Les blizzards glacés détruisent tout. Une banquise
empêche la vie maritime en hiver, tandis qu'en été, un brouillard masque les terres. Le règne végétal est
restreint et aucune agriculture n'est envisageable (sauf sous serre : Islande qui exploite la géothermie).
La chasse et la pêche sont les seules ressources et les réserves sont faites durant le bref été.
L'apparition de l'économie de marché a bouleversé la vie arctique. Les hommes ont été
sédentarisés. Ils se déplacent en scooter des neiges et habitent des bâtiments préfabriqués. Des pôles de
développement se sont formés autour des richesses minières à exploiter. Le travail n'y est pas qualifié
tandis que les cultures locales disparaissent. Les territoires deviennent des périphéries assistées.
Les conditions climatiques étant particulièrement inhospitalières les quelques groupes
d'esquimaux qui y vivent non pratiquement pas d'activités permanentes. En somme, on note qu'en dehors
des zones froides hostiles, les zones tempérées ont un climat favorable à la vie et à l'épanouissement des
hommes.
Conclusion :
L’arctique et l’antarctique ont de nombreux points communs : les
basses températures, une nuit qui dure plusieurs semaines ou mois
en hiver et la glace qui forme ces magnifiques étendues blanches...
il y a plusieurs types de glace1, parmi lesquelles on peut distinguer
la banquise (ou glace de mer), dont la glace contient du sel, des
calottes glaciaires et icebergs, faits uniquement de glace d’eau
douce. Cependant, une fois passées ces premières similitudes, on

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réalise vite que l’arctique et l’antarctique sont deux régions
totalement différentes l’une de l’autre.

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Support L19 : Les régions polaires


Document 1 : Carte des régions polaires

Le continent antarctique peut être divisé en trois parties L’océan arctique, bordé de larges plateaux continentaux
: une partie orientale, massive et continue, est séparée peu profonds, est composé de deux bassins principaux
par une chaîne de montagne (chaîne transantarctique) (4 km de profondeur en moyenne) séparés par une
de la partie occidentale, de superficie plus réduite et chaîne de montagnes sous-marines : la dorsale de
composée d’une série d’archipels que la glace soude les Lomonosov qui rejoint le nord du Groenland aux iles de
uns aux autres. Mis à part le continent lui-même, de nouvelle Sibérie en passant près du pôle nord. L’océan
nombreuses petites îles parsèment l’océan austral : ce communique avec l’atlantique nord d’un côté et avec le
sont les îles subantarctiques. pacifique nord de l’autre.
Dossier pédagogique 1, les régions polaires, dossier CZE N° 1
Document 2 : Etude comparative des régions polaires
Antarctique Arctique
- Continent gelé entouré par l’océan austral - océan gelé entouré de terres
- Pôle sud : situé plus ou moins au centre du continent - pôle nord : situé à peu près au centre l’océan arctique
antarctique à 2850 m d’altitude - océan recouvert en grande partie de banquise
- continent recouvert d’une épaisse calotte glaciaire permanente
(jusqu’à ~5 km d’épaisseur de glace) - abrite près de 10% des glaces continentales de la
- abrite 90% des glaces continentales de la planète (plus planète (7% des réserves d’eau douce sur terre)
de 60% des réserves d’eau douce) - Limite : zone où la température ne dépasse jamais 10°c
- Limite : la « convergence antarctique » pendant le mois le plus chaud (juillet)
superficie : 14 millions de km2 (auxquels s’ajoutent - superficie : 21 millions de km2 (dont 14 millions de
plus de 10 millions de km2 de banquise en hiver) km2 d’océan arctique)
Dossier pédagogique 1, les régions polaires, dossier CZE N° 1

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Document 3 : Caractéristiques des régions polaires
Situation Températures précipitations végétation climat
‘coordonnées’ maximale Minimale moyenne variables Rare : zone polaire 2 types
60° à 90° -89°c +25°c -47 à 0°C Sous forme de Toundra : Climat glacial
latitude Nord et Antarctique Toundra neige le plus mousse ; foret Climat toundra
Sud souvent boréal ; herbe
Source : meteoblue.com/fr ; données mises sous forme de tableau par M. Sall

Document 3 a : Quelques types d’environnements polaires

1 2 3

Calotte Glaciaire Toundra Mer et banquise

4 5 6
4
Iceberg Inlandsis Désert de glace
Dossier pédagogique 1, les régions polaires, dossier CZE N° 1

Définitions des termes :


Calotte glaciaire: masse de glace qui recouvre tout ou partie d’un continent. allant jusqu’à plusieurs
kilomètres d’épaisseur, les calottes glaciaires sont constituées par des dizaines de milliers d’années
d’accumulation de neige.
Toundra – Type d’écosystème où dominent lichens, mousses, herbes et plantes ligneuses. La toundra est
présente à haute latitude (toundra arctique) et en haute altitude (toundra alpine).
Banquise : La banquise est une étendue de mer gelée, que l’on trouve dans l’Arctique et l’Antarctique et qui
peut recouvrir de larges étendues d’eau. Elle se forme durant les mois d’hiver et fond pendant les mois d’été,
mais une partie de la banquise persiste toute l’année dans certaines régions. Environ 15% des océans de la
planète sont recouverts par la banquise pendant une partie de l’année.
Inlandsis : On parle d’inlandsis lorsque la superficie d’une calotte dépasse 50 000 km2.

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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple- Un But- Une Foi

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE Séries : L & S


Durée : 2 heures
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Exercice d’application
Exercice 1 : Planisphère muette du globe terrestre

Consignes :
1. Indique au bon endroit sur la carte les grandes zones climatiques.
2. Pour cela, colorie en bleu les zones où le climat est froid, en vert les zones où le climat est
tempéré et en rouge les zones où le climat est chaud ou très chaud.
N’oublie pas de compléter la légende !
Exercice 2 : Répondez par vrai ou faux en cochant sur la case contenant votre réponse
Vrai Faux
a) La zone tempérée se caractérise par l’existence de quatre saisons bien marquées.
b) Les climats équatorial, tropical et désertique sont des climats froids.
c) La toundra est le nom que l’on donne au milieu de vie que l’on trouve dans la zone polaire.
d) Aujourd’hui, l’homme ne sait pas encore vivre là où le climat est hostile.
e) Dans la zone équatoriale, on trouve la savane, toujours verte.
f) Le Sénégal se trouve dans la zone intertropicale
g) Des banquises existent dans les zones polaires
h) Dans les zones dites tempérées, les précipitations se présentent parfois sous forme de neige
i)

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Climats et peuplement
Le froid est redoutable pour l’homme. La principale difficulté est moins le risque de gel de certaines
parties du corps que la disparition de la végétation pendant de longs mois. En fait, la limite du peuplement
correspond à la limite de l’agriculture.
La chaleur humide a souvent été considérée comme un autre obstacle pour l’homme : de fait, le
milieu tropical pluvieux est difficile en raison de l’exubérance de la forêt, de la pauvreté des sols et de la
fréquence de certaines maladies. Cependant, le milieu chaud et humide n’empêche pas l’agriculture à
condition d’utiliser des techniques appropriées et de choisir des plantes adaptées au climat.
D’après D.Noin, Géographie de la population, Armand Colin, Paris, 2002.

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Leçon 20 : L’originalité des montagnes et des littoraux
OG : Comprendre l’originalité des montagnes et des littoraux
Os1 : Expliquer l’originalité des montagnes
Os2 : Expliquer l’importance des littoraux et leurs impacts

Introduction :
Le problème de la genèse des grands reliefs terrestres a depuis l'antiquité classique
préoccupé philosophes et hommes de sciences, mais ce n'est guère qu'au XIXe siècle,
c'est-à-dire à partir du moment où la Géologie fut enfin constituée en un corps de
doctrine cohérent, que les idées sur la structure et l'origine des montagnes
commencèrent à s'orienter vers une solution positive.
Tout comme les montagnes, les littoraux constituent des espaces originaux. Très
prisés par les populations les littoraux concentrent de nos jours la moitié de la
population mondiale alors que les montagnes se présentent généralement comme
des zones inhospitalières à l’exception de quelques-unes.
I) L’apport de la géologie sur l’origine des montagnes
Les progrès des sciences géologiques ont permis de présenter l’historiographie des montagnes. En
effet, avec les descriptions régionales se multipliant et s'amplifiant sur des bases solides, la géologie a fini
de décortiquer la complexité que renfermait jadis l’étude des montagnes (formations, évolutions et le rôle
primordial qu’il joue dans l’équilibre terrestre). C’est grâce à cette science, qu’on a pu arriver aujourd’hui à
établir de véritables « films » permettant de décrire la formation des montagnes.
La géologie considère ainsi les montagnes comme les résultats de phénomènes volcaniques, car
elles sont d’une manière générale toutes formées de roches plissées.

1. Formation des montagnes :


Ce n’est que dans les années soixante-dix que l’on a commencé à comprendre au mieux la formation
des reliefs grâce aux acquis de la tectonique des plaques. En effet, cette théorie a démontré que les
montagnes résultent d’un ensemble de mouvements de la croûte terrestre. On établit aujourd’hui, d’après
les connaissances acquises de la tectonique des plaques, que la couche la plus externe du globe ou
lithosphère est formée par une douzaine de grandes plaques hémisphériques, qui se déplacent les unes
par rapport aux autres de quelques centimètres par an. Ces plaques, séparées par des zones plus ou moins
étroites où se concentrent les déformations occasionnées par leurs mouvements. Quand celles-ci se
rapprochent et convergent, elles créent une zone de contact, en compression (rétrécissement). Ses bords
se déforment et se soulèvent. Ainsi, une chaîne de montagnes se forme au terme de ce processus.
2. Morphologie des montagnes
Toutes les montagnes du globe ne se ressemblent pas. Elles n'ont pas la même orientation, ni la
même étendue et encore moins les mêmes reliefs. Cependant on constate que les montagnes jeunes ont
des reliefs plus importants que les montagnes plus anciennes.
a. Les montagnes jeunes sont caractérisées par :
• Des reliefs élevés, suite à un épaississement récent de la croûte continentale par collision;

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• Une croûte terrestre profonde et d'une importante épaisseur, appelée racine crustale ;
• Un Moho (limite entre la croûte terrestre et le manteau) beaucoup plus profond que la
moyenne qui est le résultat immédiat de l’épaississement et de l'enfoncement joints de la
croûte terrestre. Exemples en France : Les Alpes et les Pyrénées
b. Les montagnes anciennes se caractérisent par :
• Des reliefs peu élevés, des monts très aplanis et beaucoup moins de pics abrupts ;
• La racine crustale a disparu, la profondeur du Moho est donc moindre.
La plus grande chaine de montagne au monde se localise sur la dorsale Médio-océanique, témoins de
phénomènes volcaniques (Islande).
3. Le rôle des montagnes :
Obstacles naturels rarement infranchissables et moins peuplées que les régions les plus basses, les
montagnes sont souvent considérées comme des régions hostiles à l’homme.
En pays tempéré, l’altitude introduit des conditions de vie plus sévères que dans les plaines.
En revanche, dans les zones tropicales ou équatoriales, elles sont un milieu plus favorable que les
basses terres environnantes. Elles sont parfois le siège des peuplements les plus denses (Rwanda-Burundi,
Bolivie...) et des civilisations (Mayas, Incas...).
Elles jouent également un rôle de barrières climatiques lorsqu’elles s’opposent de front aux
perturbations, en accusant les contrastes entre le versant au vent, humide et fertile et, le versant sous le
vent, aride. La vigueur du relief modifie la répartition des températures et renforce les effets du vent et de
la turbulence. Riches en ressources naturelles telles que les minerais, le bois et l’eau, elles constituent les
principaux réservoirs d’énergie hydraulique. Elles suscitent un attrait considérable depuis le début du
XXe siècle dans certaines régions du globe, notamment en Europe et en Amérique du Nord

II) Les littoraux


Situés au contact des terres émergées et des espaces maritimes, les littoraux (côtes) constituent
un milieu prisé parce que situé à l'interface des influences terrestres, marines. Zone de transition entre
continent et océan. Il est soumis à deux ensembles de processus, les processus continentaux et les processus
marins. Il est le lieu d'arrivée de tout le matériel érodé sur le continent, mais il est aussi le lieu de transit de
ces matériaux qui seront redistribués dans l'océan. Ce sont des zones qui subissent directement les actions
de la mer. L'action des vagues, de la marée et de ses courants ainsi que l'activité des êtres vivants façonnent
les rivages et les reliefs côtiers.

1. Les littoraux : des espaces naturellement attractifs :


A l’heure actuelle, près de la moitié de la population mondiale vit dans les régions côtières qui sont
devenues de véritables fourmilières humaines. Ces zones sont des lieux très attractifs où se développent
et se concentrent de multiples activités allant des plus anciennes comme la pêche. Le commerce y demeure
aussi avec d’autres plus récentes comme l’industrie et le tourisme. C’est le domaine des grandes
installations portuaires, des hôtels luxueux. Ils facilitent les circulations transversales (flux humains ou de
marchandises), mais aussi longitudinales par le cabotage (circulation de bateaux le long des côtes). Même
si tous les littoraux ne sont pas des espaces moteurs, beaucoup d’entre eux attirent les hommes qui s’y
installent. On parle de littoralisation des populations et des activités.

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2. Les Impacts de la forte littoralisation sur les littoraux
Les littoraux dans le monde sont les habitats privilégiés des populations. Si à l’origine, l’idée de
s’implanter dans ces endroits permettait de trouver plus facilement les moyens de subvenir à ses besoins
élémentaires, avec le temps le but premier s’est modifié et s’est tourné soit vers l’économie tertiaire comme
le tourisme ou soit vers l’économie secondaire : l’industrie.
Mais la restructuration de ces littoraux implique des transformations de paysage qui modifient à
jamais la structure du littoral. Cette restructuration ne s’est pas faite sans dommage même si l’apport
économique n’est pas négligeable car elle permet aux Hommes de vivre. Au cas où l’atout économique est
largement privilégié, les conséquences environnementales commencent à soulever des interrogations sur
l’avenir des littoraux.
Le littoral est donc l’écotone (espace entre deux écosystèmes), ou l’espace de transition entre la
mer et la terre. Dans cette bande côtière, les formes, les réalités naturelles physiques ou biologiques,
l’économie et jusqu’aux mentalités des habitants sont modelés par la proximité de l’océan, par le jeu des
relations entre la mer, l’atmosphère et la terre.

Conclusion :
Les montagnes et les littoraux sont deux domaines aux caractéristiques
physiques différentes. La première constitue souvent un frein à l’homme,
empêchant à fortiori son exploitation et sa facile mise en valeur parce que
présentant de fortes dénivellations et des altitudes presque indomptables.
Les littoraux quant à eux se présentent comme étant des lieux attractifs, aux
énormes possibilités économiques, aux climats agréables. Aux delà des
disparités physiques ; les littoraux tout comme les montagnes présentent
simultanément des hauts et des bas.

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Support L20 : L’originalité des montagnes et des littoraux


Document 1 : Caractéristiques générales d’une montagne
Les montagnes occupent un quart de la surface des continents, Elles sont
regroupées dans des chaines qui sont parfois très étirées et forment alors
une cordillère. On caractérise toujours le relief par l’altitude et
par la pente. Le terrain des montagnes est souvent accidenté,
a des altitudes élevées avec une forte pente. Les
montagnes recouvrent plus de la moitié du
continent asiatique. L’Himalaya
est la plus vaste, la plus
haute et la plus longue chaîne
de montagnes du monde. Son
point le plus élevé culmine à plus de
8850 mètres d’altitude.
Source :

Document 2 : Carte de répartition des montagnes et des points les plus culminants
du monde

Source :

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126
Quelques photos de montagnes

Mont Everest (Himalaya) Kilimandjaro


Egalement appelé pic Uhuru, il est le plus haut
Avec ses 8 850 m, la plus haute montagne du monde.
sommet d'Afrique avec ses 5 895 m d'altitude. Il est
Il est situé dans la chaîne de l'Himalaya, le long de la
situé dans le nord-est de la Tanzanie, à la frontière
frontière entre le Népal et le Tibet.
avec le Kenya
Source : Microsoft encarta 2009
Document 3 : Listes de quelques s montagnes les plus élevées selon les continents
Montagnes Altitudes Localisations
Europe
Elbrouz 5 642 Caucase, Russie (volcan)
Mont blanc 4 808 Alpes, France
Afrique
Pic Uhuru 5 895 Kilimandjaro, Tanzanie (volcan)
Mont Kenya 5 199 Kenya
Asie
Everest 8 850 Himalaya, à la frontière du Népal et du Tibet
K2 8 611 Karakoram, à la frontière du Pakistan et de la Chine
Océanie
Wilhem, mont 4 694 Papouasie
Mauna kea 4 205 Îles Hawaii
Amérique
Aconcagua 6 960 Andes, Argentine (volcan)
Chimborazo 6 267 Andes, Équateur (volcan)
Source : Microsoft encarta 2009
Document 4 : Formation des Montagnes

Les « chaînes de subduction » : elles correspondent à l’enfoncement d’une plaque sous une autre,
jusqu’à son absorption éventuelle dans le manteau inférieur visqueux. Elles forment de grandes unités qui
se caractérisent par une architecture en éventail et des plis amples, associés à des failles inverses, dues à
des compressions modérées. Exemple : la cordillère des Andes.

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Les « chaînes de collision »
Elles sont fréquentes, et comme leur nom l’indique,
résultent de la collision des plaques, qu’il s’agisse de la
collision de vastes continents ou qu’il s’agisse de la
collision d’un continent avec un arc insulaire. L’une des
plaques, la plus active, chevauche l’autre et de cette
rencontre naît une chaîne de collision qui se caractérise
par une architecture formée de grands cisaillements,
accompagnés de chevauchements et de nappes de charriage de grande ampleur vers la plaque plongeante.
Source :
Document 5 : Le littoral sénégalais face à un péril écologique
Le littoral du Sénégal s’étend sur 700 km et correspond à la façade maritime de six régions
administratives. Il est constitué d'écosystèmes diversifiés et riches mais il est menacé par la combinaison
de l'action naturelle exacerbée par le changement climatique et les effets de la pression anthropique: forte
concentration économique et démographique.
Les problèmes du littoral sénégalais sont généralement :
L’érosion côtière qui se traduit par un recul du trait de côte, estimé en moyenne entre 0,5 et 2m par an. Ce
problème constitue l’une des priorités nationales dans la lutte contre les effets des changements
climatiques.
Les causes de l’érosion sont à la fois naturelle ou anthropique.
- Parmi les causes naturelles on citera le relèvement du niveau de la mer, le déficit sédimentaire,
l'instabilité des pentes, et les écoulements de surface.
- parmi les causes anthropiques on peut citer : l’extraction de sable, les constructions sur les plages et
les ouvrages de protection mal conçus.
La pollution marine et côtière : l’environnement marin et côtier est aujourd’hui menacé par la pollution
industrielle et domestique qui se manifeste avec acuité sur l’état des différents écosystèmes.
L’intrusion saline est particulièrement visible dans les estuaires et se manifeste par la présence des sols
sulfatés acides. On estimait en 1991 que la salinisation des sols avait atteint 30 000 ha dans le delta du
Sénégal, 90 000 ha dans l’estuaire du Saloum et 400 000 ha dans le bassin de la Casamance. Cette
dégradation chimique constitue un frein à l’agriculture.
La dégradation des mangroves : l’effet des changements climatiques combiné à l’action de l’homme (coupe
abusive) entraine la dégradation de l’écosystème de mangrove (diminution de la taille des palétuviers avant
une disparition totale) qui joue un rôle important dans la conservation de la biodiversité (nurserie) et
constitue une barrière contre l’avancée de la langue salée. Cet écosystème est progressivement remplacé
par des surfaces nues appelées tannes à sols sulfatés acides. Si l’occupation anarchique de la côte et l’érosion
sont souvent cités, de même que l’invasion saline, on note aussi le manque de salubrité du littoral avec la
question des déchets en tout genre qui polluent les plages et se retrouvent dans les eaux côtières.
Ministre de l’environnement et du développement durable, centre de gestion de la qualité de l’air 20/05/2019

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B2SD Atelier de confection
FASCICULE SECONDE GEOGRAPHIE
L’expérience au service de l’enseignement
B2SD Confection 2020
Recueil de cours
Année Académique 2019-2020
77 990 51 08 papemoctar.sall@education.sn
77 215 41 36 aladji.badji@yahoo.fr
77 270 29 44 samsdinsonko@gmail.com
77 308 23 04 ananiasdiedhiou@hotmail.fr
SENEGAL
11/06/2020

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Lexicographie :
Astre : corps céleste naturel lumineux ou non représentant une réalité physique.
Année-lumière : unité de longueur correspondant à la distance parcourue par la lumière en une
année astronomique, soit 9461 milliards de km.
Banquise: couche de glace constituée d’eau de mer gelée, permanente ou saisonnière, épaisse de
1 à 4 mètres.
Biodiversité: Diversité biologique d’un milieu, estimée par le nombre d’espèces animales ou
végétales peuplant celui-ci.
Biomasse: quantité totale de matière vivante contenu dans un milieu donné.
Calotte glaciaire: masse de glace qui recouvre tout ou partie d’un continent. Allant jusqu’à
plusieurs kilomètres d’épaisseur.
Inlandsis : une calotte glaciaire dont la superficie dépasse 50 000 km2.
Couche d’ozone: couche de la stratosphère où la concentration en ozone (o3) est plus élevée
qu’ailleurs dans l’atmosphère, avec un pic de concentration d’ozone vers 25 à 30 km.
Courants d’upwelling: courant d’eau océanique profonde qui remonte vers les eaux de surface
(souvent proche des côtes).
Permafrost: (syn. pergélisol) couche de sol gelé en permanence dans les régions froides de la
planète. Elle peut atteindre des épaisseurs considérables (plusieurs centaines de mètres).
Plancton: ensemble des organismes aquatiques qui flottent dans l’eau sans nager. Ils sont en
général microscopiques ou de petite taille.
Vents catabatiques: vents puissants produits, sous l’effet de la gravité, par le poids d’une masse
d’air froid dévalant le long d’un relief topographique.

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Ressources Webographiques :
www.institut-polaire.fr/ipev/les_regions_polaires (fr)......................……………………………...…….....
www.geomag.fr.....................................................................................................................................................
www.Wikipedia et Edidoc……………………………………..…….………………………………………….…………….
Source : http://medias.editions-hatier.fr/hatier/flipnew/94422/index.html..............................
www.energies2demain.com.............................................................................................................................
www.pierre André Bourque ; www.futura-sciences.com…........................................................…….…
www.http://mouren.beaussier.free.fr/ballon/pression/pression.htm...........................................
www.ffme.fr/technique/meteorologie/theorie/atmosphere/composition...................................
www.energieplus-lesite.be/index.php?id=16759...................................................................................
www.ac-nancy-metz.fr......................................................................................................................................
www.meteocontact.fr/la-circulation-generale-de-l-atmosphere......................................................
www.precipitationgeo.weebly.com/pluies-orographiques.html.......................................................
www.icem-freinet.net/~btj/513vent/vent04.htm..................................................................................
www.geoconfluences.ens-lyon.fr...................................................................................................................
www.slideplayer.fr..............................................................................................................................................
www.svt-biologie-premiere.bacdefrancais.netgeologie-lithosphere-tectonique.........................
www.futura-sciences.com.................................................................................................................................
www.geologues-prospecteurs.fr/documents/cycle-roches/...............................................................
www.fossiliraptor.be/geomorphologie5.htm............................................................................................
www.le livrescolaire.fr/cours svt...................................................................................................................
www.superprof.fr................................................................................................................................................
www.cancandre.eklablog.com/relief et climats mondiaux..................................................................
www.meteoblue.com..........................................................................................................................................
www.pass-education.fr......................................................................................................................................

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Références :
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés
Elise Colette et Marianne Mounier, Jeune Afrique/L’Intelligent, n° 2381, du 27 août au 2 septembre
2006, p. 5. Source : fascicule HG Mr Gueye, lycée Ahmadou Ndack Seck de Thies
Source : B. Denis et D. Murousset, « Dictionnaire thématique histoire géographie », page 378.
B. Denis et D. Murousset, « Dictionnaire thématique histoire géographie », 6e edition. Page 380-38.
Source : B. Denis et D. Murousset, « Dictionnaire thématique histoire géographie », 6e edition. Page
380-38.
Microsoft ® Encarta ® 2007. © 1993-2006 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
Source : B. Denis et D. Murousset, « Dictionnaire thématique histoire géographie » 6e édition, page 379.
TABEAUD. M : « La climatologie générale » ; éd : Armand Colin, Paris, 2000
Lucette Gouguenheim, La Terre et l’Univers, Paris, Hachette, 1993 .
Source : Cours de roches, 1ere année universitaire UCAD, M. Sow, 2007-2008
Source : schéma du Cours de roches, 1ere année universitaire UCAD, M. Sow, 2007-2008
Source : cours sur les roches 1ere année universitaire UCAD
Source : Cours de cartographie, TD, UCAD, 2008-2009, M. Ba
Source : P. Peltre, In agriculture tropicale, bulletin d’information, 100379381, Avril Juin, ministère de
l’Agriculture Paris,1983
Source : GAUSSEN H. et LEGRIS : La délimitation des zones tropicales humides. in :Les annales de
Géographie, 1963.
Source : CIRAD au salon international de l’agriculture, Ferrier 2001, Paris, porte de Versailles,
magazine les forêts tropicales dans la vie des hommes, page 5
Source : CIRAD au salon international de l’agriculture, Ferrier 2001, Paris, porte de Versailles,
magazine les forêts tropicales dans la vie des hommes, pages 2 et 3.
P. Segalen, Les produits alumineux dans les sols de la zone tropicale humide, page 180, 1957
Source : fascicule Assane Gueye, professeur HG, lycée Ahmadou Ndack Seck, Thies

Dossier pédagogique 1, les régions polaires, dossier CZE N° 1

Léon. MORET, Idées nouvelles sur l'origine des montagnes, page 1, 3et 4

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Ce recueil de cours de Géographie Seconde est le fruit d’un travail
longuement muri, une collaboration minutieuse de quatre collègues de la même
promotion, unis par le désir de « bien enseigner ». Tout le programme en
géographie y est traité ; les leçons sont toutes accompagnées de supports et
exercices d’applications.
En tant qu’acteur de l’éducation, il devient un impératif, une obligation
pour tout enseignant de se prémunir d’outils disciplinaires indispensables pour
la réussite de la mission phare qui lui est confié. Paraphrasant Mariam Ba « on
ne badine pas avec l’enseignement ».
Sachant que l’enseignement du couple disciplinaire d’histoire et de
Géographie est une lourde tâche qui demande au-delà de l’abnégation de
l’enseignant, une parfaite maitrise des concepts fondamentaux (historiques et
géographiques). Une discipline comme la géographie demande une mise à jour
continue des connaissances. Et, au vu du manque flagrant de livres dédies
spécialement à l’enseignement des programmes HG dans le niveau secondaire,
une production commune de recueil de cours s’avère être une nécessité. Ceci
étant dit, nous a amené à cette co-production.
Ce travail se veut donc une contribution, il peut contenir des erreurs car
une œuvre humaine n’est jamais parfaite. En effet, nous considérons ce travail
comme un projet à pérenniser au fil du temps. Par ce travail, nous voulons
apporter notre contribution à la formation du bon citoyen que l’école
sénégalaise envisage de bâtir.
Chers collègues, sachez que nous sommes ouverts aux suggestions,
contributions et critiques. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos remarques.

Rédigé par des professeurs de


l’éducation nationale©
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