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L’origine du spin dans l’Univers

Une des propositions fondamentales de la physique actuelle est que les objets gravitent et tournent
sur eux-mêmes par le fait qu’ils sont dans un environnement sans frottement. Ce qui veut dire que si
vous demandez à un physicien : « qu’est ce qui fait que la Terre tourne ? », il vous répondra
surement que c’est parce qu’elle est dans le système solaire qui, lui aussi, tourne. Mais qu’est ce qui
fait que le système solaire tourne ? Il vous répondra que c’est parce que la galaxie tourne. Et qu’est
ce qui fait tourner la galaxie ? Le superamas de galaxies, etc.

Mais alors, demanderez-vous, qu’est ce qui fait tourner tout cela en fin de compte. Et le physicien
vous répondra qu’eh bien, c’est parce qu’à l’origine, le big bang a imprimé un mouvement de
rotation à l’ensemble de la création et que depuis, ce mouvement de rotation perdure dans un
environnement spatial qui est, selon lui, un environnement sans frottement. Il ajoutera que, au
niveau atomique, les électrons sont sensés tourner perpétuellement du fait de la même force de
départ qui se meut là encore dans un environnement sans frottement. Ils étaient en train de tourner
durant le big bang et ils le sont toujours aujourd’hui, à la vitesse de 99,99999% de la lumière.

Il n’y a donc pas de question à se poser. CQFD ?

Eh bien non, car premièrement cette explication n’explique pas d’où vient l’énergie du big bang qui
fait tourner tout dans l’univers. Mais c’est surtout une grande généralisation que de dire que tout
notre environnement est sans frottements, car lorsque l’on regarde autour de nous, nous nous
rendons bien compte que cela est faux. Car la théorie du mouvement perpétuel dans un
environnement sans friction serait vraie s’il n’y avait qu’un seul atome dans l’univers, mais dès que
l’on en considère plusieurs il y a alors des champs électromagnétiques en interaction, il y a des
frictions, il y a des collisions, et toutes sortes de choses qui peuvent se passer comme les champs
gravitationnels agissants sur chaque atome. De plus, pour que la théorie soit vraie, il faudrait que
tous les objets soient solides de part en part, sans hétérogénéité. Or ce n’est pas le cas. Pour s’en
convaincre on peut d’ailleurs faire l’expérience de faire tourner sur lui-même un œuf cuit,
homogène, et comparer son mouvement avec celui d’un œuf frais, constitué de plusieurs couches
hétérogènes en son sein ! On constate alors que l’œuf frais s’arrête très vite de tourner, alors que
l’œuf cuit tourne bien plus longtemps. La plus grande partie du moment angulaire du mouvement est
absorbé par le noyau central de l’œuf frais, ce qui le fait s’arrêter de tourner !

A l’échelle cosmique, les galaxies sont comme des œufs frais ! Elles ont toutes sortes de variations de
densité de plasma en leurs seins, toutes sortes de frictions et toutes sortes de différents niveaux de
viscosité. Et ainsi est aussi le centre du soleil qui est constitué de plusieurs couches qui gravitent à
des vitesses différentes et il y a des frictions impressionnantes entre elles. On peut aussi penser à
l’intérieur de la Terre : est-ce que ces différentes couchent gravitent dans un environnement sans
frottement ? Certainement pas ! Elles gravitent à différentes vitesses et il en résulte d’ailleurs un
champ magnétique qui fait fonctionner nos boussoles. Il y a donc un effet dynamo intérieur à la Terre
qui est dû au frottement des couches terrestres les unes contre les autres. Il y a actuellement aucune
description géologique appropriée qui expliquerait comment le moment d’inertie interne du noyau
de la Terre se produit. Comment arrivons-nous à expérimenter un champ magnétique et qu’est ce
qui est à l’origine du mouvement de dynamo.

Qu’est ce qui fait donc tourner cette dynamo géante contre le manteau terrestre ? Si l’on se souvient
des vélos à dynamo que nous avions étant enfants, nous pouvons nous souvenir que lorsque nous ne
pédalions plus, le mouvement de la dynamo ne créait plus de courant et qu’il n’y avait plus de
lumière devant le vélo : celle-ci s’arrêtait et il fallait rester dans le noir ! Eh bien, pour faire tourner la
dynamo, il fallait donc toujours pédaler ! Il doit donc y avoir au centre de la Terre quelque chose qui
pédale, quelque chose qui force les objets à tourner.

La solution que Nassim Haramein et Elizabeth Rauscher apportent à ce problème est révolutionnaire.

Avec un nouveau modèle du mouvement interne de l’espace et du vide, ils peuvent appliquer l’effet
Coriolis et la torsion à la matrice espace-temps. En d’autres termes, l’espace-temps n’est plus selon
eux un simple trampoline qui se courbe par la masse des objets qu’on y pose, c’est une sorte de
tourbillon qui aspire et expulse du matériel en permanence. Selon eux, lorsque l’espace-temps se
courbe, il ne fait pas que se courber mais il ondule aussi, de la même façon que de l’eau qui s’écoule
au fond d’un trou. Et c’est ce mouvement qui génère le spin, la rotation ou moment angulaire.

C’est donc ce mouvement qui est à la source de la rotation de toute chose dans l’univers. Et cela est
la seule façon appropriée de décrire la physique des moments angulaires dans l’univers, car le
résultat en est une sorte de double structure torique qui rend parfaitement compte à la fois de la
forme et du mouvement de tous les objets de l’univers.

Concrètement, il s’agit d’une sphère avec un trou au milieu, du pôle nord jusqu’au pôle sud. Et parce
que cette sphère intègre l’effet de Coriolis, il en résulte une structure de l’espace-temps en double
tore, qui a une dynamique qui, visualisée depuis le dessus, ressemble au signe du Ying et du Yang.

Cela nous apporte donc une autre vision de l’Univers, car à présent l’espace-temps est la source du
spin, la source de l’effet Coriolis, du champ magnétique… et à présent nous pouvons diriger les
équations de la Création en intégrant la gravité et la radiation électromagnétique. Car il y a un
équilibre entre la quantité d’espace qui se torsionne dans le système et combien de radiation le
système génère. Nous avons donc à présent un feedback, une rétroaction entre le champ
gravitationnel et la torsion de l’espace-temps.

De plus, si l’on regarde au centre de la dynamique du double tore, on se rend compte qu’il y a du
vide. C’est donc le vide qui se trouve au centre de toute la dynamique. C’est précisément à cet
endroit que la singularité se trouverait au centre d’un trou noir ! Donc, au centre de la matrice
espace-temps, là où l’on s’attendrait à trouver la distance de Planck (1.616x10-33 cm), nous trouvons
l’état polarisé du vide, c’est-à-dire que l’espace-temps a un moment angulaire qui gravite ce qui
engendre la structure de tout objet en gravitation.

En fait, à mesure que l’on se rapproche du centre du double tore vers la distance de Planck, on se
rapproche du Vector Equilibrium puisque c’est lui qui est la source de l’équilibre du Vide.

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