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‫بسم هللا الرحمن الرحيم‬

Thème: collage
Presentè par :
 DERRAR SARAH
 BENHARIR MOHAMMED EL AMINE

Enseignant:Mr.BOUZIA
NE
Première Partie :
Recherche bibliographique
I. INTRODUCTION, DEFINITON, ET
HISTORIQUE :
II. I.1. Introduction : 
Le but de cette partie du manuscrit est de donner à l’utilisateur potentiel  quelques
références, des éléments de réflexion, quelques outils sous forme de notions 
théoriques, de conseils pratiques, d’exemples et d’informations liés au processus
d’assemblage et à la préparation, des substrats et adhésifs.  

Il a aussi comme but, l’étude des mécanismes d’adhérence, des caractéristiques des
produits, des règles générales de conception, les principaux types de colles et
adhésifs destinés à l’assemblage solide et permanent des principaux matériaux
structuraux ou semi structuraux. 

L’usage de colles et adhésifs structuraux ou semi-structuraux pour l’assemblage 


s’étend à de nombreux matériaux et intéresse par conséquent presque tous les
secteurs  industriels, de l’automobile à l’électronique en passant par le bâtiment,
entrant ainsi en  concurrence avec les autres techniques d’assemblage (assemblage
mécanique, 
thermique...).  
I.2. Définition :
Le collage est un moyen d’assembler deux matériaux, en appliquant entre ces
deux matériaux un produit chimique. Ce produit est d’abord fluide ce qui permet
l’enduction et le bon contact entre la colle et les matériaux. Puis il durcit ou se
solidifier graduellement durant le maintien du contact par différents moyens et
donne un assemblage solide et durable.
Pour que la liaison obtenue soit solide il faut satisfaire à deux conditions :
• La colle doit s’accrocher solidement sur les matériaux à assembler : elle doit
avoir une bonne adhésion sur ces matériaux.
• La colle doit durcir pour faire sa prise : on dit que la colle doit développer sa Coh
I.3. Historique :
Déjà dans l’ancienne Egypte, la caséine était employée pour coller les papyrus.
Au cours des siècles, d’autres matières surtout d’origine animale et végétale ont
été employées. La cire des cachets était faite pour assurer le secret des écrits.
Jusqu’à la première guerre mondiale, le collage était plus un art qu’une science,
et utilisait des glues d’origine animale ou végétale. Les colles de l’époque
(gélatine colles poissons, amidon) provenaient de résidus de boucherie, de
végétaux, etc.
II. NOTIONS GENERALES ET CARACTERISTIQUES DES
colles :
II.1. Caractéristiques des colles et adhésifs :
II.1.1. Compatibilité avec les matériaux à coller :
Pratiquement tous les matériaux, utilisés dans toutes les industries, peuvent être
assemblés par collage, mais à condition de sélectionner le ou les adhésifs qui
adhèrent sur le matériau considéré.
II.1.2. Caractéristiques de mise en œuvre :
 préparation éventuelle de surfaces (nettoyage des pièces, préparation
mécanique, physique ou chimique...).
 préparation éventuelle de la colle.
 encollage avec divers systèmes (rouleaux, pistolets, extrusion, buses...).
 assemblage : accostage, formage, pliage éventuel.
 pressage par divers systèmes (presses à plateaux, à rouleaux, cadreuses, serre-
joints...).
 durcissement de la colle par séchage ou «cuisson» (fours ou étuves, air chaud,
presse à plateaux chauffants autoclave...).
 enfin évacuation et entreposage des pièces.
II.1.3. Théories de l’adhésion :
1) Théorie mécanique
2) Théorie de l’adsorption thermodynamique
3) L’adhésion spécifique
4) L’adhésion chimique
II.2. Principaux adhésifs utilisés dans l’industrie :
II.2.1. Classification selon le type chimique :
• Produits naturels :
— colles animales ;
— bitumes ;
— dextrines ;
— gommes naturelles ;
— amidon.
• Thermodurcissables :
— polyesters insaturés ;
— mélamine-formol ;
— phénol-formol ;
— époxydes .
• Thermoplastiques :
— acrylates ;
— acryliques ;
— cyanoacrylates ;
— thermofusibles .
• Élastomères et caoutchoucs synthétiques :
— caoutchouc chloré ;
— latex naturel .
• Adhésifs inorganiques :
— ciments ;
— céramiques ;
— silicates.
II.3. Caractéristiques mécaniques :
II.3.1.Résistance au pelage :
Ce test ne peut être utilisé que si l’un des deux matériaux est souple ou du moins
déformable (tôle mince, films plastiques...) et supporte la force de traction.

La résistance au pelage Rp est donnée par la relation suivante :


 

Rp=
Rp s’exprime en N/cm de large (ou en kg/cm).
III. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU
COLLAGE :
III.1.1. Collage structural comparé aux autres méthodes
d’assemblage :
Nous ne parlerons ici que du collage structural, qui consiste à utiliser des colles et
adhésifs à hautes performances afin d’obtenir des assemblages durables dont la
solidité est comparable à celle des matériaux constitutifs (métaux, plastiques,
bois, verre...), et du collage semi-structural .
III.1.2. Possibilité d’assembler des matériaux différents :
Le collage permet par exemple, d’assembler métal sur plastique ou composite,
métal sur verre, toutes choses impossibles autrement. Il permet donc d’élargir les
possibilités de conception de matériaux composites à tout assemblage, aussi
inimaginable soit-il, de matériaux différents, qui peuvent alors se compléter.
III.1.3. Assemblage de très petites pièces :
Le collage est la seule méthode possible pour l’assemblage de très petites pièces telles
qu’en micromécanique, composants électroniques, bijouterie et horlogerie, seringues, pour
lesquels une goutte d’adhésif fluide suffit.
Deuxième Partie:
Etude expèrimentale et
numèrique
I. INTRODUCTION :
Ce travail, intitulé : «analyse expérimentale et numérique de la résistance des
assemblages collés», se divise et, est constitué de deux parties évoluant parallèlement : une
partie expérimentale et une partie numérique.
II. PRESENTATION DU LOGICIEL DE CALCUL PAR
LA METHODE DES ELEMENTS FINIS :
II.1. L’adhésif :
La conttangentielle dans l’adhésif est définie par la relation :

𝝉= (u1-u2) (1)
avec :
𝜏 : contrainte de cisaillement.
G : module de cisaillement de l’adhésif
h : épaisseur de l’adhésif.
u : déplacement dans les couches 1 et 2.
III. PRESENTATION DE LA METHODE
EXPERIMENTALE :
La caractérisation des assemblages collés est réalisée par des essais de traction
uniaxiale sur une machine hydraulique. Trois valeurs sont enregistrées en même
temps : la charge appliquée, la déformation dans la partie de recouvrement de
l’assemblage et l’allongement total de l’éprouvette. En traction, la mesure de
l’allongement dans la partie du recouvrement d’assemblage s’effectue à l’aide d’un
extensomètre, figure (II.2). Le déplacement dû au cisaillement dans les supports et
dans l’adhésif est enregistré.
 
III.1. Adhésif utilisé :
La courbe de traction (Contrainte/Déformation) .
Le module d’Young, calculé dans la partie linéaire de la courbe, est de 473 [MPa].
Un aussi faible module peut s’expliquer par la présence des bulles d’air dans la
résine. La contrainte moyenne à la rupture, est de 9 [MPa]. Le coefficient de
poisson, pris dans la bibliographie car difficile à tirer expérimentalement par
manque d’extensomètre, est égal à : ν = 0.277 .
 A partir de ces valeurs on peut calculer le module en cisaillement de la colle, en
appliquant la relation suivante :
G= (2)
avec :
E = 473 [MPa] : module d’Young (tiré expérimentalement d’un essai de traction);
ν = 0.277 : coefficient de Poisson
donc :
G = 185.2 [MPa] : module de cisaillement.

III.2. Réalisation de l’assemblage collé :


Les substrats utilisés pour la réalisation des éprouvettes collées sont découpées
dans une tôle en Aluminium sur une machine manuelle de découpage des tôles
minces. La structure collée réalisée est représentée sur la figure (II.5).
L : longueur du substrat;
W : largeur du substrat;
e : épaisseur du substrat;
x : longueur du recouvrement;
η : épaisseur du joint de colle.

Figure II.5 : Schématisation de la structure collée à


réaliser.
IV. ETUDE DU COMPORTEMENT DES
ASSEMBLAGES COLLES :
Selon leur configuration et leurs conditions de services, les assemblages collés sont
soumis à des contraintes de traction, de compression et de cisaillement pouvant
intervenir de façon combinée. L’analyse des contraintes est essentielle pour la
conception des assemblages collés et l’évaluation de leur résistance. Trois types de
joints sont fréquemment utilisés dans l’analyse de l’état de contraintes dans un
assemblage : le joint à simple recouvrement (1), le joint à double recouvrement (2)
et le joint collé bout à bout (3).

Figure II.6 : Exemple de joints collés.


IV.1. Assemblages à simple recouvrement :
Etude expérimentale :
La figure (II.7) présente l’éprouvette sollicitée en traction d’un assemblage collé à
simple joint de recouvrement. Un extensomètre est placé pour mesurer le
déplacement dû au cisaillement dans le joint de colle.
L’éprouvette de l’assemblage à simple recouvrement est constituée de deux plaques
rectangulaires, figure (II.8) : de largeur (W1 = W2 = W), de longueur (L1 = L2 =
L) et d’épaisseur (e1 = e2 = e). Les deux plaques sont collées sur une longueur de
recouvrement X. Elles sont constituées de matériaux de modules d’Young Es et de
coefficient de poisson νs. Le joint d’adhésif a une épaisseur η et un module de
cisaillement Ga.

Figure II.8 : Assemblage à simple recouvrement.


L = 200 [mm] : longueur du substrat.
W = 50 [mm] : largeur du substrat.
e = 2 [mm] : épaisseur du substrat.
x = 50 [mm] : longueur du recouvrement.
η = 0.4 [mm] : épaisseur du joint de colle.
Es = 67873.87 [MPa] : module d’Young du substrat.
νs = 0.33 : coefficient de poisson du substrat.
Ga = 185.2 [MPa] : module de cisaillement de l’adhésif.
IV.2. Assemblages à double joint de colle :
Le joint à double recouvrement est un assemblage symétrique, souvent encombrant
et cher à réaliser. L’éprouvette de l’assemblage à double recouvrement est
constituée de trois plaques rectangulaires, superposées l’une sur l’autre, avec un
joint de colle entre les plaques.
Elles sont identiques de largeur (W1 = W2 = W3 = W), de longueur (L1 = L2 = L3
= L) et d’épaisseur (e1 = e2 = e3 = e). les trois plaques sont collées sur une
longueur de recouvrement (X1 = X2 = X). Elles sont constituées de matériaux de
modules d’Young Es et de coefficient de poisson νs. L’adhésif a une épaisseur η et
un module de cisaillement Ga.
Figure II.18 : Assemblage à double joint de recouvrement.

L = 200 [mm] : longueur du substrat.


W = 50 [mm] : largeur du substrat.
e = 2 [mm] : épaisseur du substrat.
x = 50 :[mm] : longueur du recouvrement.
η = 0.4 [mm] : épaisseur du joint de colle.
Es = 67873.87 [MPa] : module d’Young du substrat.
νs = 0.33 : coefficient de poisson du substrat.
Ga = 185.2 [MPa] : module de cisaillement de l’adhésif.
V. INFLUENCE DES CARACTERISTIQUES DU JOINT DE
COLLE ET DES SUBSTRATS SUR LES PROPRIETES
MECANIQUES DE L’ASSEMBLAGE :
Toute modification de la géométrie ou du dimensionnement d’un assemblage influe
sur la distribution des contraintes dans le joint d’adhésif. Dans ce paragraphe nous
avons traité de l’influence des paramètres géométriques et matériels des substrats et
de l’adhésif sur les propriétés mécaniques d’un assemblage collé à simple
recouvrement.
Ces paramètres sont :
• le module de cisaillement de l’adhésif G.
• la longueur de recouvrement X.
• l’épaisseur du joint d’adhésif η.
• l’épaisseur des substrats e.
• le module de Young des substrats E.
V.1. Influence du module de cisaillement de l’adhésif :
Etude expérimentale :
Pour déterminer les caractéristiques des assemblages collés, surtout le module de
cisaillement G, qui sera utilisé dans l’analyse numérique par la méthode des
éléments finis, nous allons utiliser la relation de Volkersen qui donne la longueur de
recouvrement en fonction du module de cisaillement de la colle :
 
X=
(3)

avec :
X : longueur de recouvrement.
e : épaisseur des substrats.
E : module d’Young des substrats.
Ga : module de cisaillement de l’adhésif.
η : épaisseur du joint de colle.
σ : résistance à la rupture de l’assemblage.
σm : résistance au cisaillement de la colle.
 A partir de la relation , on a :
relation (3), on a :
Ga= (4)
La résistance à la rupture de l’assemblage σ est calculée à partir de la relation
suivante :

avec : S = X . W
Où :
F : force maximale à la rupture du joint.
S : section du joint de colle.
X : longueur de recouvrement du joint de colle.
W: largeur du joint de colle.
  La force F est tirée expérimentalement à partir d’un essai de traction, ceci nous
permet de calculer la résistance à la rupture de l’assemblage en fonction de la
relation ; par contre la résistance au cisaillement de la colle σm est déterminée en
fonction de σ à partir de la relation empirique], suivante :
(5)
Donc :
(6)
V.2. Influence de la longueur de recouvrement :
Dans ce paragraphe, on va étudier l’influence de la longueur de recouvrement sur les
caractéristiques mécaniques de l’assemblage à simple recouvrement. Le manque de moyens
pour une étude expérimentale, nous a limité à la présentation des résultats donnés par l’étude
par la méthode des éléments finis .
Le modèle utilisé est un simple recouvrement symétrique de deux tôles minces, en
Aluminium, collées par un joint de colle dont ses caractéristiques sont : l’épaisseur η = 0.4
[mm] et un module de cisaillement G = 171.51 [MPa].
La longueur optimale de recouvrement a été déterminée par Schmit et Fraisse Selon ces
auteurs, dans un assemblage de plaques métalliques il existe une longueur
d’assemblage critique qui correspond au passage d’une rupture par écoulement plastique à
une rupture par fissuration de la jonction, figure
 Cette longueur de recouvrement peut être considérée comme optimale car elle
donne une charge à la rupture maximale pour une surface collée minimale. Pour
une rupture cohésive dans le joint de colle, la longueur de recouvrement optimale
est donnée par la relation suivante :

Lopt2 = (7)
où :
Ga : module de cisaillement de l’adhésif;
E : module d’élasticité de l’adhésif;
e : épaisseur du substrat;
σm : contrainte d’écoulement en cisaillement de l’adhésif.
Lorsque la rupture du substrat se produit en traction avant la fissuration de
l’adhésif, la longueur optimale s’écrit :

Lopt = (8)
où :
σr : contrainte à la rupture en traction du substrat.
Dans notre cas, la rupture se produit au niveau du joint de colle ; ainsi, pour
calculer la longueur de recouvrement optimale pour la colle «col 1», on a recourt à
la
relation (8).
D’après le tableau (1) on a :
Ga = 171.51 [Mpa].
E = 67 873.87 [Mpa].
e = 2 [mm].
σm = 0.499 [MPa].

Le calcul nous donne la longueur de recouvrement optimale Lopt = 98.33 [mm].

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