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Thème: collage
Presentè par :
DERRAR SARAH
BENHARIR MOHAMMED EL AMINE
Enseignant:Mr.BOUZIA
NE
Première Partie :
Recherche bibliographique
I. INTRODUCTION, DEFINITON, ET
HISTORIQUE :
II. I.1. Introduction :
Le but de cette partie du manuscrit est de donner à l’utilisateur potentiel quelques
références, des éléments de réflexion, quelques outils sous forme de notions
théoriques, de conseils pratiques, d’exemples et d’informations liés au processus
d’assemblage et à la préparation, des substrats et adhésifs.
Il a aussi comme but, l’étude des mécanismes d’adhérence, des caractéristiques des
produits, des règles générales de conception, les principaux types de colles et
adhésifs destinés à l’assemblage solide et permanent des principaux matériaux
structuraux ou semi structuraux.
Rp=
Rp s’exprime en N/cm de large (ou en kg/cm).
III. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU
COLLAGE :
III.1.1. Collage structural comparé aux autres méthodes
d’assemblage :
Nous ne parlerons ici que du collage structural, qui consiste à utiliser des colles et
adhésifs à hautes performances afin d’obtenir des assemblages durables dont la
solidité est comparable à celle des matériaux constitutifs (métaux, plastiques,
bois, verre...), et du collage semi-structural .
III.1.2. Possibilité d’assembler des matériaux différents :
Le collage permet par exemple, d’assembler métal sur plastique ou composite,
métal sur verre, toutes choses impossibles autrement. Il permet donc d’élargir les
possibilités de conception de matériaux composites à tout assemblage, aussi
inimaginable soit-il, de matériaux différents, qui peuvent alors se compléter.
III.1.3. Assemblage de très petites pièces :
Le collage est la seule méthode possible pour l’assemblage de très petites pièces telles
qu’en micromécanique, composants électroniques, bijouterie et horlogerie, seringues, pour
lesquels une goutte d’adhésif fluide suffit.
Deuxième Partie:
Etude expèrimentale et
numèrique
I. INTRODUCTION :
Ce travail, intitulé : «analyse expérimentale et numérique de la résistance des
assemblages collés», se divise et, est constitué de deux parties évoluant parallèlement : une
partie expérimentale et une partie numérique.
II. PRESENTATION DU LOGICIEL DE CALCUL PAR
LA METHODE DES ELEMENTS FINIS :
II.1. L’adhésif :
La conttangentielle dans l’adhésif est définie par la relation :
𝝉= (u1-u2) (1)
avec :
𝜏 : contrainte de cisaillement.
G : module de cisaillement de l’adhésif
h : épaisseur de l’adhésif.
u : déplacement dans les couches 1 et 2.
III. PRESENTATION DE LA METHODE
EXPERIMENTALE :
La caractérisation des assemblages collés est réalisée par des essais de traction
uniaxiale sur une machine hydraulique. Trois valeurs sont enregistrées en même
temps : la charge appliquée, la déformation dans la partie de recouvrement de
l’assemblage et l’allongement total de l’éprouvette. En traction, la mesure de
l’allongement dans la partie du recouvrement d’assemblage s’effectue à l’aide d’un
extensomètre, figure (II.2). Le déplacement dû au cisaillement dans les supports et
dans l’adhésif est enregistré.
III.1. Adhésif utilisé :
La courbe de traction (Contrainte/Déformation) .
Le module d’Young, calculé dans la partie linéaire de la courbe, est de 473 [MPa].
Un aussi faible module peut s’expliquer par la présence des bulles d’air dans la
résine. La contrainte moyenne à la rupture, est de 9 [MPa]. Le coefficient de
poisson, pris dans la bibliographie car difficile à tirer expérimentalement par
manque d’extensomètre, est égal à : ν = 0.277 .
A partir de ces valeurs on peut calculer le module en cisaillement de la colle, en
appliquant la relation suivante :
G= (2)
avec :
E = 473 [MPa] : module d’Young (tiré expérimentalement d’un essai de traction);
ν = 0.277 : coefficient de Poisson
donc :
G = 185.2 [MPa] : module de cisaillement.
avec :
X : longueur de recouvrement.
e : épaisseur des substrats.
E : module d’Young des substrats.
Ga : module de cisaillement de l’adhésif.
η : épaisseur du joint de colle.
σ : résistance à la rupture de l’assemblage.
σm : résistance au cisaillement de la colle.
A partir de la relation , on a :
relation (3), on a :
Ga= (4)
La résistance à la rupture de l’assemblage σ est calculée à partir de la relation
suivante :
avec : S = X . W
Où :
F : force maximale à la rupture du joint.
S : section du joint de colle.
X : longueur de recouvrement du joint de colle.
W: largeur du joint de colle.
La force F est tirée expérimentalement à partir d’un essai de traction, ceci nous
permet de calculer la résistance à la rupture de l’assemblage en fonction de la
relation ; par contre la résistance au cisaillement de la colle σm est déterminée en
fonction de σ à partir de la relation empirique], suivante :
(5)
Donc :
(6)
V.2. Influence de la longueur de recouvrement :
Dans ce paragraphe, on va étudier l’influence de la longueur de recouvrement sur les
caractéristiques mécaniques de l’assemblage à simple recouvrement. Le manque de moyens
pour une étude expérimentale, nous a limité à la présentation des résultats donnés par l’étude
par la méthode des éléments finis .
Le modèle utilisé est un simple recouvrement symétrique de deux tôles minces, en
Aluminium, collées par un joint de colle dont ses caractéristiques sont : l’épaisseur η = 0.4
[mm] et un module de cisaillement G = 171.51 [MPa].
La longueur optimale de recouvrement a été déterminée par Schmit et Fraisse Selon ces
auteurs, dans un assemblage de plaques métalliques il existe une longueur
d’assemblage critique qui correspond au passage d’une rupture par écoulement plastique à
une rupture par fissuration de la jonction, figure
Cette longueur de recouvrement peut être considérée comme optimale car elle
donne une charge à la rupture maximale pour une surface collée minimale. Pour
une rupture cohésive dans le joint de colle, la longueur de recouvrement optimale
est donnée par la relation suivante :
Lopt2 = (7)
où :
Ga : module de cisaillement de l’adhésif;
E : module d’élasticité de l’adhésif;
e : épaisseur du substrat;
σm : contrainte d’écoulement en cisaillement de l’adhésif.
Lorsque la rupture du substrat se produit en traction avant la fissuration de
l’adhésif, la longueur optimale s’écrit :
Lopt = (8)
où :
σr : contrainte à la rupture en traction du substrat.
Dans notre cas, la rupture se produit au niveau du joint de colle ; ainsi, pour
calculer la longueur de recouvrement optimale pour la colle «col 1», on a recourt à
la
relation (8).
D’après le tableau (1) on a :
Ga = 171.51 [Mpa].
E = 67 873.87 [Mpa].
e = 2 [mm].
σm = 0.499 [MPa].