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METHODOLOGIE :
Théophile Obenga, Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, Présence Africaine, 1995.
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Supports de cours N°2 : Problématique de l’histoire africaine : sources et procédés
d’investigation (tradition orale, archéologie, linguistique)
C. Coqiery, O. Gorg, S. F. Raison, B. Duquenet, L’Afrique Noire, Collection J. Dupâquier, Espace et temps, p. 9.
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Document 3 : La parole du griot Mamadou Kouyaté
…Je suis griot. C'est moi, Djeli Mamadou Kouyaté, fils de Bintou Kouyaté et de Djeli Kedian Kouyaté,
maître dans l'art de parler. Depuis des temps immémoriaux les Kouyaté sont au service des princes Kéita du
Manding : nous sommes les sacs à parole, nous sommes les sacs qui renferment des secrets plusieurs fois
séculaires. L'Art de parler n'a pas de secret pour nous ; sans nous les noms des rois tomberaient dans l'oubli,
nous sommes la mémoire des hommes ; par la parole nous donnons vie aux faits et gestes des rois devant les
jeunes générations. Je tiens ma science de mon père Djéli Kedian, qui la tient aussi de son père ; l'Histoire
n'a pas de mystère pour nous ; nous enseignons au vulgaire ce que nous voulons bien lui enseigner, c'est nous
qui détenons les clefs des douze portes du Manding. […]
Ma parole est pure et dépouillée de tout mensonge ; c'est la parole de mon père ; c'est la parole du père
de mon père. Je vous dirai la parole de mon père telle que je l'ai reçue ; les griots de roi ignorent le
mensonge. Quand une querelle éclate entre tribus, c'est nous qui tranchons le différend car nous sommes les
dépositaires des serments que les Ancêtres ont prêtés.
Djibril Tamsir Niane, Soundjata ou l'épopée mandingue, Paris. Présence africaine, 1960.
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Leçon 3 : L’Afrique berceau de l’humanité
Document 1 : L’origine de l’homme
Jusqu’au début du XIXe siècle, le créationnisme est le dogme universellement admis quant à l’apparition de la
vie sur Terre. Selon cette lecture, d’après des chronologies bibliques établies par plusieurs auteurs, tous les
animaux et les plantes auraient été créés par Dieu en six jours, ainsi que le premier homme (Adam) et la première
femme (Ève, créée à partir d’une côte d’Adam), desquels descend toute l’humanité. Cette vision est, par ailleurs,
associée à la conception fixiste du monde : chaque espèce est immuable, elle est aujourd’hui telle qu’au jour de
sa création. (…) Par contre, le biologiste britannique Charles Darwin mit en avant le mécanisme de la sélection
naturelle pour expliquer comment des espèces nouvelles pouvaient être issues d'autres espèces. Dans son
ouvrage majeur, De l'origine des espèces par voie de sélection naturelle (…), Darwin indique que les espèces
vivantes subissent des variations et que seules celles qui se révèlent favorables à la survie dans leur
environnement particulier sont conservées et transmises, celles qui se révèlent défavorables étant éliminées :
c'est ainsi qu'opère la sélection naturelle.
Source : Microsoft Encarta 2009.
Consigne :
1. Identifiez, dans le texte les différentes thèses sur l’origine de l’humanité
2. Expliquez chacune de ces thèses
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Document 3: Les ancêtres fossiles de l’homme
Document 4 :
Les recherches poursuivies en paléontologie humaine le feu docteur Leakey en particulier, ont permis de placer
le berceau de l’humanité en Afrique orientale dans la région des Grands Lacs, autour de la vallée de l’Omo.
Deux conséquences sur lesquelles on n’a pas mis l’accent jusqu’ici, découlent de cette découverte :
1. Une humanité née sous la latitude des Grands Lacs, presque sous l’Equateur est nécessairement pigmenté et
négroïde, d’après la loi de Gloger qui veut que les animaux à sang chaud soient pigmentés en climat chaud
et humide.
2. Toutes les autres races sont issues de la race noire par filiation plus ou moins directe et les autres continents
ont été peuplé à partir de l’Afrique tant au stade de l’homo « faber » qu’à celui de l’homo sapiens […] Les
premiers négroïdes, qui allèrent peupler le reste du monde, sortirent de l’Afrique par le Détroit de Gibraltar,
par l’isthme de Suez, et peut être aussi par la Sicile et l’Italie du sud.
Source : Cheikh Anta Diop, l’Antiquité égyptienne par l’image (Université de Dakar CAD/IFAN-CAD), notes africaine janvier-
avril 1975, n° 145-146 5
Document 5 :
Document 6 :
Consigne :
1-Proposez des titres aux documents 5 et 6.
2-En vous appuyant sur les documents 2, 3, 4 et 5, montrer les preuves de l’origine africaine de l’Homme.
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Leçon 4 : Les civilisations paléolithiques
Epoques Période Outils Artisans Capacité Civilisations
crânienne/ Sites
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Document 2: Phases de transition Paléolithique au Néolithique
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Leçon 5 : La révolution néolithique et ses conséquences
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Consigne :
1. Expliquer l’expression « révolution néolithique. (doc 3)
2. Quelles sont les principales activités apparues au néolithique ? (doc 3)
3. Qu’est ce qui a favorisé la naissance de ces activités ? (doc 3)
4. Montrer les conséquences de l’essor démographique en Afrique. (doc 4)
5. Comparer les outils utilisés au néolithique et ceux utilisés au paléolithique. (docs 2 et 5).
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Leçon 6 : Préhistoire et protohistoire du Sénégal
Document 1 : Le Paléolithique au Sénégal
L’installation humaine remonte au paléolithique ancien avec la civilisation de bifaces et hachereaux. On situe
cette civilisation entre -350000 et -75000 ans. (…) La vallée de la Falémé a livré les plus importants éléments.
Des bifaces et hachereaux sont également trouvés dans la presqu’ile du Cap vert (pointe de fann), de petites
haches œuvres d’homo erectus, sont recueillies dans le sud-est du Sénégal (Djita, Saré, Takutala).
Quelques racloirs, de nombreux grattoirs et des noyaux circulaires avec éclat (…) ont été découverts, dans la
presqu’ile du cap vert (cap des Biches, Fann, Diokoul) à Richard Toll, dans la Falémé à Niokolokoba etc.
Une autre industrie d’âge mal définie (…) est rattachée au néolithique archaïque évoluant vers le paléolithique
supérieur appelé tiémassacien localisé au Sud-est de Mbour. Dans ce site, on trouve quelques petits bifaces des
racloirs, des grattoirs, des tessons de poteries, des armatures bifaciales foliacées (de nature de feuille) liées aux
activités de chasse.
Source : Mandiomé Thiam, Atlas du Sénégal, les éditions Jeune Afrique, 2007.
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Document 5 : Les provinces protohistoriques dans l’espace sénégambien
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Supports de cours N°7: La Civilisation égyptienne
Document 1 : Le pays
Document 2 : La crue du Nil, source de vie
Ce très long fleuve prend sa source au cœur de
l’Afrique. La dernière partie de son cours, orientée vers
la Méditerranée, inondée périodiquement le territoire
égyptien : la crue submergeait la vallée, alimentée les
pluies tropicales et les fontes de neiges, apportant des
alluvions arrachées aux pays, seuls émergeaient les
villages construits sur les buttes. En raison de la
longueur du Nil, la crue arrivait en Egypte au début de
la période la plus chaude […], vers le 15 juillet,
Hérodote frappé de l’extraordinaire régularité de ce
rythme annuel a dit à juste titre : « l’Egypte est un don
du Nil ». Les Egyptiens ont divinisé le pouvoir du
Fleuve sous la forme du dieu nourricier « Hapy » et
développent un système performant d’irrigation des
terres autour de cet axe de communication.
Les Egyptiens exploitent toutes les richesses du Nil. Le
fleuve est une source d’approvisionnement en
poissons : dans les marais du delta poussent les
« lotus » (utilisés comme plante médicinale et le
papyrus). Le papyrus peut atteindre 4 à 5 mètres de
haut et sert à faire des voiles, des tissus, des vêtements,
des bateaux et à fabriquer du papier. Pour les Egyptiens
le Nil est donc « le commencement du monde ».
Source : Extrait du manuel d’Histoire et Géographie,
initiation économique, classe de 6ème, page 34, Hatier.
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Document 4 : Frise chronologique de l’Egypte pharaonique
-3200 -2900 -2280 -2060 -1785 -1580 -1085 -720 -658 -530 -332 J.-C.
Memphis
Thèbes Thèbes
ère
I /II ème IIIème/ XIIIème/
VIème VIIème XIème/XIIème XVIIIème/XXème
dynastie XVIIème
dynastie /Xème dynastie dynastie
dynastie XXIème à XXXème dynastie
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Document 7 : L’organisation de la société égyptienne
Les privilégiés
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Supports de cours- Leçon 9 : Axoum.
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Document 2 : Le royaume d'Aksoum (300-640)
En 300, le sud de la mer Rouge entre dans une période particulièrement florissante. La région est alors contrôlée
par deux royaumes puissants : l’empire d’Himyar centré sur l’actuel Yémen, et l’empire d’Aksoum centré sur
l’actuelle Éthiopie.
Chacun d’eux bat sa propre monnaie, signe de leur prospérité économique. Celle-ci repose notamment sur le
contrôle du commerce maritime entre l’empire romain et l’Inde. La région a aussi ses propres ressources,
notamment l’encens, très prisé dans l’empire romain. Enfin le royaume d’Aksoum exporte beaucoup d’ivoire
de l’intérieur de l’Afrique : dès le IIIe siècle, cela a poussé les Himyarites à fonder des comptoirs sur la côte
d’Afrique Orientale.
À cette époque, la civilisation égyptienne se maintient toujours au royaume de Méroé, de plus en plus affaibli
par le détournement du commerce africain vers la mer Rouge. Vers 320, l’empereur d’Aksoum Ousanas en
profite pour étendre son influence : il lance un raid contre Méroé, ce qui provoque l’éclatement du royaume en
trois parties : Nobatie, Makurie et Alodie. Ousanas étend aussi son emprise le long de la côte aux dépens de
Himyar, qui doit payer tribut.
Les deux rives de la mer Rouge, majoritairement polythéistes, sont depuis longtemps influencées par la diaspora
juive ; mais du fait de son adoption par l’empereur romain Constantin, le christianisme commence à arriver
depuis l’Égypte.
Vers 345, l’empereur d’Aksoum Ezana se convertit et l’Ethiopie devient un défenseur de la chrétienté. Ezana
affermit aussi les possessions acquises par son père : l’empire d’Aksoum est alors florissant. Il exporte de
nombreux produits, notamment de l’encens, de l’ivoire et de l’or. Aksoum est alors une ville très cosmopolite
qui mêle les cultures éthiopienne, égyptienne, gréco-romaine et indienne. De grands obélisques sont construits
à la gloire des empereurs d’Aksoum. L’alphabet guèze est mis en place, remplaçant l’alphabet sudarabique déjà
très ancien.
En 380, l’empereur d’Himyar se convertit au judaïsme, peut-être en réaction au christianisme d’Aksoum qui est
alors en pleine expansion. Peu après, l’empire himyarite retrouve une certaine vigueur et étend son emprise vers
l’intérieur de l’Arabie.
La rivalité entre Himyar et Aksoum entraîne des tensions croissantes entre juifs et chrétiens. En 519, Aksoum
soutient le coup d’état d’un chrétien sur le trône d’Himyar. Cela déchaîne les représailles contre les chrétiens
dans tout le royaume. Aksoum finit par intervenir militairement, avec le soutien de Byzance. (...)
Source : https://www.herodote.net/Le_royaume_d_Aksoum, nov 2021/
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Document 3 :
La ville d'Axoum, située à 2 100 mètres d'altitude, se trouve au cœur d'un territoire abondamment arrosé par les
pluies des moussons et pourvu de sols volcaniques très riches. Vers le VIIe siècle avant J.-C., des immigrants
venus du Yémen, colonisent ces régions, bâtissent de grands monuments de pierre comme le temple de Yéha,
au nord-est d'Axoum, introduisent leur alphabet et leur panthéon, et forment la principauté de Damat. Des rois
d'Axoum apparaissent enfin à cette époque, assez puissants pour être mentionnés dans les sources classiques.
Ces monarques étendent leur territoire jusqu'au Yémen, et leur conversion au christianisme vers l'an 333 ne
freine ni leur expansion ni les relations commerciales avec leurs voisins. Ce n'est qu'au VIe siècle que des
difficultés apparaissent, dues sans doute au coût excessif de ces conquêtes. D'autres signes se manifestent
également : déclin de la production agricole, déforestation, ralentissement des programmes de construction…
La capitale Axoum occupe un site particulièrement favorable, entre deux collines d'où s'écoulent de nombreux
cours d'eau ; son nom composé de ak et de shum signifierait « l'eau du chef ».
L'essor d'Axoum s'explique en partie par la variété de son agriculture : blé, sorgho et orge alternent avec un
élevage de bovins et d'ovins. Un artisanat local reflète cette prospérité. Des pièces de monnaie royales ont été
retrouvées dans tout le territoire axoumite mais aussi au-delà de ses frontières, jusqu'au Yémen.
Puissant État aux premiers siècles de notre ère, Axoum noue des relations commerciales avec ses voisins. Par
son port d'Adoulis, sur la mer Rouge, il exporte des plantes aromatiques, du bétail, de l'ivoire et de l'or, et
importe fer, tissus, vaisselle précieuse, vin et huiles.
La langue la plus commune est le guèze. Mais il subsiste aussi l'antique langue sudarabique, introduite par les
Sabéens venant du Yémen. Il existe donc un certain nombre d'inscriptions bilingues guèze-sabéen, et même
trilingues car l'usage du grec devint indispensable pour les relations internationales. Lorsque les Sabéens
s'installent sur les hauts plateaux éthiopiens, ils y introduisent leurs divinités : Almaqah, Hawbas et Dhât-
Himyam. Mais les divinités proprement locales continuent d'être vénérées ou réapparaissent : Astar, Beher et
Meder. Quant à Mahrem, le dieu-guerrier, patron des dynasties royales, il possède terres et bétail, et le roi Ezana
lui dédie inscriptions et statues. C'est ce même souverain qui se convertit au christianisme vers 333 après J.-C.
L'histoire paraît simple, au moins dans ses grandes lignes : deux Tyriens, Frumentius et Aedesius, retenus à
Axoum, convertissent le jeune roi Ezana à la foi chrétienne. Les symboles païens sont alors abandonnés et la
croix apparaît sur le monnayage royal.
Selon une vieille tradition d'intervention en Arabie du Sud, le roi Kaleb arrive à Sanaa vers 525 sous prétexte
de protéger les chrétiens persécutés, notamment à Najrân, par les Himyarites convertis au judaïsme. Peu de
temps après, un général abyssin, Abraha, se proclame souverain et poursuit la christianisation du Yémen.
Toutefois ses successeurs parviennent difficilement à tenir le pays quelques années encore.
Jean-François Breton, La civilisation axoumit, Clio Voyages culturels, Décembre 2000
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Les consignes en HG :
Nommer : Donner le nom précis du fait, du personnage ou du Localiser : Placer à un endroit ou en un temps déterminé sur
lieu étudié. une carte : sur une carte donner l’emplacement de… (Quand ?
Relever : lire et lister, ressortir quelque chose d’un texte Où ?), dire où se situe, nommer l’endroit.
Situer dans son Contexte : le replacer dans un cadre plus Situer : C’est préciser la localisation par rapport à quelque
large (période, espace géographique, évolutions…). La chose, dire où est un lieu, son éloignement dans l’espace ou
situation étudiée se déroule dans quel espace géographique, dans le temps : Points cardinaux, continents, espaces maritimes,
dans quelle période historique ? périodes, dates…
Citer : 1. Lire un document, prélever une information et Classer : Ranger selon un ordre donné (thématique,
l’écrire entre guillemets pour répondre à une question. chronologique, numérique…).
2. Faire référence à des propos pour aider à la compréhension. Représenter : matérialiser, représenter une information sur une
3. Nommer, lister, énumérer carte, un schéma par un signe ou une couleur).
Présenter un Document : Indiquer la nature, le type, Hiérarchiser : Ranger selon un ordre respectant l’importance
l’auteur, le(s) destinataire(s), le(s) commanditaire(s), la date, des éléments (ordre croissant ou décroissant)
le lieu, la source, l’idée principale et l’intérêt par rapport au Illustrer : donner des exemples précis
sujet et/ou questionnement (Quoi ? Où ? Qui ? Pour qui ?
Quand ?)
Caractériser : Définir, expliquer les principaux traits de la Identifier, définir : Désigner ou reconnaître quelqu’un ou
situation étudiée, du personnage... donner les éléments quelque chose à certaines caractéristiques essentielles (aspects
propres, particuliers à une chose. ou traits ou signes ou indices)
Décrire : Observer et dire ce qui est, ce que l’on voit. Expliquer : Exposer de manière logique les éléments qui
Distinguer des couleurs, des ensembles, des formes permettent de comprendre : les causes (origines), le
d’organisation, une progression d’ensemble et des fonctionnement, les conséquences. Mettre en relation des faits,
particularités : Quoi, Qui, Où, Quand ? des acteurs.
Dire ce que l’on voit précisément, ce que l’on Donner du sens à un fait ou une situation en s’appuyant sur du
constate…en allant du général au particulier vocabulaire précis. Dire le pourquoi et le comment d’une
situation et les conséquences.
Raconter : Faire un récit de manière ordonnée avec le Confronter : Mettre en face à face, opposer des points de vue,
vocabulaire approprié. des expressions, des mouvements différents.
C’est l’exposé de faits reconnus dans leur ordre chronologique Comparer : Observer (ou lire des documents) et repérer les
avec des dates, des acteurs, des lieux en réponse à un sujet points de ressemblances et de différences, discerner le vrai du
posé. faux. Montrer les ressemblances et/ou les différences
Vérifier : Soumettre à une confrontation avec des faits, des Interpréter : Attribuer un sens à ce que l’on voit, clarifier et
preuves pour en contrôle l’exactitude, la expliquer.
véracité. Commenter : interpréter et expliquer en développant avec un
jugement critique
Justifier : 1. Etablir le bien fondé, appuyer sur des Analyser : Observer et déterminer les éléments constitutifs
connaissances, sur des preuves. d’une situation, étudier un document avec des questions
2. Prouver ce que l’on dit, ce que l’on écrit en faisant une précises. Consigne globale qui consiste à observer, déterminer
citation, en donnant un exemple précis, un lieu, une date, un les éléments constitutifs et nécessite de présenter
acteur… /décrire/interpréter.
Argumenter : Donner des raisons ou des preuves qui justifient Démontrer, Montrer : Faire connaître, prouver avec des
ou appuient un point de vue connaissances précises, des arguments pour attester d’une
Discuter : examiner le pour et le contre, mettre en question le réalité.
bienfondé d’une situation, examiner minutieusement Dégager : ressortir d’un ensemble, d’un texte, d’une situation
Critiquer : Examiner par la critique, émettre un jugement négatif
Faire le bilan c’est donner les résultats positifs et/ou négatifs d’un fait, d’une décision…
Déduire : dire ce que l’on tire comme conséquence d’une information, d’une situation, d’une observation…
Résumer : Dire en peu de mots, présenter brièvement
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La dissertation en HG :
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Le Commentaire dirigé en histoire :
Le commentaire dirigé est une épreuve d’explication de document qui consiste à répondre précisément à une consigne donnée (suivant
le barème). En général, un texte suivi de questions est proposé mais l’épreuve peut porter sur plusieurs textes ou un document d’une
autre nature (carte, tableau…). La consigne porte souvent sur la capacité d’analyse, d’argumentation et d’interprétation.
IV/ Réponses aux questions d’interprétation : IL faut bien lire le document, le comprendre et le contextualiser et en faire de même
avec la question avant de répondre. Les questions font appel parfois à un esprit d’analyse du texte, parfois à la capacité d’interpréter
les faits à partir de connaissances acquises mais aussi parfois à des questions fermées demandant des réponses précises. Il faut
répondre dans l’ordre des questions. Le barème peut donner une indication de la nature de la réponse attendue.
Il est nécessaire de comprendre les verbes utilisés dans les consignes en histoire.
V/ CONCLUSION
1/ Intérêt historique du document : ensemble des enseignements ou des leçons (informations utiles ou intéressantes, éclairage
nouveau ou particulier) que le document apporte comme connaissance.
2/ Portée historique du document : place que le texte occupe dans notre connaissance des évènements, les effets (impacts ou
conséquences) qui résultent de la parution du document
3/ Critique d’ensemble : Originalité du document (En quoi les faits rapportés par le texte sont conformes ou non à nos
connaissances actuelles du sujet ?), Valeur informative (compétence, pertinence et objectivité de l’auteur). Donner s’il y a lieu, les
raisons pour lesquelles certaines idées de l’auteur sont sujettes à caution en faisant appel à votre culture historique : les omissions
volontaires, les oublis, les erreurs, les partis pris…
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Exercice de recherche d’éléments de biographie :
A partir d’internet, rechercher des informations sur les personnages suivants : nationalité, fonction, principales
thèses défendues, principales publications, rôle dans la défense de l’histoire africaine : Cheikh Anta Diop,
Joseph Kizerbo, Leopold Sedar Senghor, Amadou Mokhtar Mbow, Herodote d’Halicarnasse.
Exercices de dissertation :
Sujet 1 :
Contexte : La question de l’origine de l’Homme a toujours suscité un débat passionné. Mais aujourd’hui, il est
admis de tous ou presque tous, que l’Afrique est le lieu de naissance de l’humanité. Celle-ci qui a été nomade
et sauvage a vécu jusqu’à la fin du paléolithique inférieur dans le continent noir avant de s’aventurer en Europe
et en Asie. De longues années après, elle finira par se sédentariser grâce à la naissance de l’agriculture et de
l’élevage.
Consigne : Après avoir montré deux preuves de nature différente de l’origine africaine de l’Homme,
caractériser le paléolithique inférieur et analyser l’impact de l’agriculture et l’élevage dans la sédentarisation
des Hommes du néolithique.
Sujet 2 :
Contexte : Du fait de son passé colonial, l’Afrique est un continent dont l’histoire a été niée, mal présentée ou
falsifiée par les historiens occidentaux.
Consigne : Après avoir expliqué la place de l’oralité et de l’écriture dans l’Afrique noire traditionnelle, montrer
l’intérêt et la contrainte de l’utilisation de la tradition orale comme source de l’histoire africaine.
Sujet 3 :
Contexte : Pour retracer l’histoire, plusieurs sources peuvent être utilisées. Mais dans l’Afrique noire
traditionnelle, la tradition orale occupe une place importante pour raconter le passé.
Consigne : En vous inspirant de cette réflexion, expliquez l’importance de la tradition orale en Afrique puis
identifier les difficultés que pose son utilisation comme source de l’histoire.
Sujet 4:
Contexte : « L’histoire se fait avec des sources écrites et l’Afrique n’en dispose pas. L’Afrique n’a donc pas
d’histoire. »
Consigne : Après avoir montré les limites de ce point de vue, démontrez que l’étude de l’histoire africaine est
bien possible.
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Exercices de commentaire historique de document :
Document 1 : Les sources difficiles
(…) Les sources écrites sont sinon très rares, du moins mal distribuées dans le temps et dans l’espace.
(…) Mais même lorsque ce témoignage existe, son interprétation implique souvent des ambiguïtés et difficultés.
(…) Les témoins muets révélés par l’archéologie sont souvent plus éloquents que les témoins de service que
constituent les auteurs de certaines chroniques. L’archéologie a déjà bien mérité de l’histoire africaine par
ses prestigieuses découvertes, surtout quand il n’y a pas de chronique orale ou écrite disponible… Le repérage,
le classement et la protection des sites archéologiques africains s’imposent comme une priorité de grande
urgence. (…)
A côté des deux premières sources, la tradition orale apparaît comme le conservatoire du capital de
créations socioculturelles accumulé par les peuples sans écritures. (…)… Les détenteurs en sont les vétérans
(vieillesse oblige !) (…) Ils sont comme les derniers îlots d’un paysage autrefois imposant. (…) Chaque fois
que l’un d’eux disparaît, c’est littéralement un fragment du paysage qui devient souterrain. Or la tradition orale
est de loin la source historique la mieux nourrie de la sève d’authenticité. (…) L’écrit, si utile soit-il, fige et
dessèche. Il décante, dissèque, schématise et pétrifie : la lettre tue. La tradition habille de chair et de couleurs,
elle irrigue de sang le squelette du passé. (…) Bien des écueils sont à surmonter (…) On a dit que la Tradition
n’inspirait pas confiance. (…). Mais les documents d’archives, par leur inertie même, et sous leur apparente
neutralité objective, cachent tant de mensonges par omission et habillent l’erreur de respectabilité.
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Document 4:
« (…) Toutes les sources antiques indiquent que le trafic maritime s’intensifie en mer Rouge, au cours des deux
premiers siècles. Il faut mettre ce fait sur le compte de l’expansion romaine favorisée par cette région par le
progrès de la navigation. On sait que les méthodes de la navigation se sont améliorées dès le début du 1er siècle.
(…) Les rapports commerciaux se multiplient. Le navire apporte des marchandises. Il rend possible les échanges
avec l’Inde et le monde méditerranéen. Adoulis est le point de rencontre pour le trafic maritime ; il l’est aussi
pour le commerce terrestre. Dans l’arrière-pays un courant de négoce prend de l’importance ; une denrée de
prix fait l’objet de ce négoce : l’ivoire. Pline et l’auteur du Périple ne manquent pas d’ailleurs de lui donner la
première place dans la liste des exportations d’Adoulis. Axoum est le grand centre de cet ivoire. Il lui parvient
de diverses régions. L’article était indispensable au luxe romain. À l’époque des Ptolémée, l’éléphant d’Éthiopie
était déjà en particulière estime. Les armées l’utilisaient comme char d’assaut. Par la suite on s’en prit à ses
défenses. Tous les auteurs anciens, lorsqu’ils parlent d’Adoulis, d’Axoum et d’Éthiopie, font grand cas de
l’éléphant et son ivoire. D’autres marchandises retiennent aussi leur attention, ainsi les peaux d’hippopotames,
la corne de rhinocéros, l’écaille de tortue, l’or, les esclaves, les aromates. L’éléphant est cependant l’objet d’un
intérêt spécial. »
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