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E-MANUEL DE COURS COLLECTION « LA

PRECISION »
Edition 2023-2024

2nd

PAR
Samuel IDOSSOU, Enseignant
des SVT au CEG GBETO.
96697306
57833326(whatsapp).
PROGRAMME D’ETUDES DE LA 2nd
I- COMPETENCES A DEVELOPPER
A- COMPETENCES TRANSVERSALES
1. Exploiter l’information disponible
2. Résoudre une situation-problème
3. Exercer sa pensée critique
4. Exercer sa pensée créatrice
5. Gérer ses apprentissages ou un travail à accomplir
6. Travailler en coopération
7. Faire preuve de sens éthique
8. Communiquer de façon précise et appropriée

B- COMPETENCES TRANSDISCIPLINAIRES
1. Affirmer son identité personnelle et culturelle dans un monde en constante évolution.
2. Agir individuellement et collectivement dans le respect mutuel et l’ouverture d’esprit.
3. Se préparer à intégrer la vie professionnelle dans une perspective de réalisation de soi et
d’insertion dans la société.
4. Pratiquer de saines habitudes de vie sur les plans de la santé, de la sexualité et de la
sécurité.
5. Agir en harmonie avec l’environnement dans une perspective de développement durable.
6. Agir en consommateur averti par l’utilisation responsable des biens et de services.
C - COMPETENCES DISCIPLINAIRES
1. Elaborer une explication des faits et des phénomènes naturels en mettant en œuvre les
modes de raisonnement propres aux Sciences de la Vie et de la Terre.
2. Apprécier les apports des Sciences de la Vie et de la Terre à la compréhension du monde et
{ l’amélioration des conditions de vie de l’humanité.

PLANIFICATION DES SITUATIONS D’APPRENTISSAGES

SITUATIONS D’APPRENTISSAGE DUREE EN


SEMAINE
SA N°1 La cellule fonde l’unité et la diversité des êtres 12
vivants.
SA N°2 Cycle de la matière et flux d’énergie dans les 13
communautés d’êtres vivants.
SA N°1 : LA CELLULE FONDE L’UNITE ET LA
DIVERSITE DES ETRES VIVANTS.

SITUATION DE DEPART :
Texte 1 : Extrait du récit d’un vacancier.
…« Pour les vacances passées, je suis allé rester avec mon oncle maternel tonton Rigobert qui
est un docteur microbiologiste. Un jour, l’occasion m’a été donnée de l’accompagner dans son
laboratoire. Pour question de sécurité, il m’a remis une blouse et une chaussure adaptée au
laboratoire.
Lorsque nous sommes arrivés au laboratoire, je suis émerveillé de voir sur des paillasses, de
nombreux appareils dont les étiquettes sont marquées ‘’microscopes optiques’’. Curieux, je
demandai à mon oncle le rôle de ce dispositif appelé microscope. Prenant la parole, mon oncle
me fixa et dit : ‘’mon enfant, ce dispositif est une forme très perfectionnée de la loupe. Il est
utilisé pour observer les êtres vivants infiniment petits dont l’œil ne peut pas voir. Il est utilisé
également pour observer des cellules comme des cellules reproductrices dont votre professeur
d’SVT vous a parlé l’année écoulée en 3è. ». C’était une grande découverte pour moi…

Texte inédit

Texte 2 : Le fonctionnement d’un rein artificiel


Le but essentiel de l’excrétion rénale est de faire passer dans l’urine des substances des
déchets dissouts dans
le plasma sanguin. Ces substances sont ainsi rejetées hors de l’organisme.
En cas de déficience (temporaire ou définitive) rénale, on établit sur le malade une circulation
extracorporelle. Le sang passe dans un circuit constitué d’une matière synthétique perméable à
l’urée et aux petites molécules. Ce liquide baigne dans un liquide appelé « bain de dialyse »
dont la composition est proche du sérum sanguin ; ceci est indispensable pour qu’il n’y ait pas
de perte de substances utiles contenues dans le sang. On a réalisé beaucoup de progrès dans
l’efficacité de ces « machines ». il y a quelques années, les malades devaient s’astreindre à des
traitements hebdomadaires de trente heures. Actuellement, de nombreux déficients rénaux se
traitent chez eux une ou deux fois par semaine et ont une activité presque normale. Les
cellules du sang, les protéines et les grosses molécules ne traversent pas la membrane.
Tiré du guide 2nd
Tâche : Elaborer une explication aux problématiques soulevées par les faits de la situation problème.
Procédure :
 Exprimer sa perception et/ou ses interrogations sur les faits évoqués par la situation de départ.
 Construire des réponses aux questions soulevées par la situation de départ en utilisant l’observation,
l’expérimentation ou l’exploitation des documents.
 Structurer ses acquis en utilisant les concepts et le vocabulaire adéquats.
 Utiliser les connaissances construites pour proposer des explications sur les implications de la cellule
dans les nouvelles thérapies médicales.

I. MISE EN SITUATION : De la situation de départ à l’élaboration


de la problématique.

Support : Textes de la situation de départ.

INDICATIONS
 Lis attentivement les textes de la situation de départ puis note les faits significatifs qu’ils
évoquent.
 Dis ce que tu savais ou la compréhension que tu avais de chacun de ces faits que tu viens
d’identifier.
 Note par écrit dans ton cahier de recherches, les questions de curiosités ou de compréhension
que suscitent en toi, les différents faits évoqués et le titre de la nouvelle situation
d’apprentissage.
 Echange tes idées avec tes camarades pour se rassurer que chacune de tes questions de curiosité
ou de compréhension aura de réponse à travers les différentes questions de recherches que ton
professeur va mettre au tableau pour formuler la problématique de départ.

II- REALISATION : Collecte des données par observations, exploitation de documents et


expérimentations pour élaborer une explication à chacune des questions de recherches de la problématique de
départ.
QUESTION DE RECHERCHE 1 : COMMENT A ETE ELABOREE L’IDEE SELON
LAQUELLE « TOUT ETRE VIVANT EST CONSTITUE DE CELLULES » ?

La théorie cellulaire est la théorie centrale et principale de la biologie et le fondamental le plus reconnu de la
biologie en général. Elle a été alimentée par beaucoup d’expériences réalisées par plusieurs savants ou
chercheurs depuis le XVIIe siècle. Comment est-elle née et évoluée jusqu’à sa forme actuelle ?

OBJECTIFS DE LA QUESTION DE RECHERCHE :


 Connaitre la succession des travaux ayant conduits à l’élaboration de la théorie cellulaire
 Connaitre le lien entre la science et la technologie

Document 1 : De la découverte de la cellule à la formulation de la théorie cellulaire.

Un savant hollandais en 1590 constata que l’association de deux lentilles de verre permettait d’obtenir des
grandissements considérables d’objets minuscules. Le principe du microscope fut ainsi découvert. Cependant
les cellules n’étaient pas encore découvertes car n’étant pas visibles à l’œil nu, puisque l’œil humain ne peut
distinguer des objets ayant moins de cent micromètres (µm) de diamètre et que le diamètre moyen d’une
cellule varie entre 5 µm et 15 µm. Leur existence est donc demeurée totalement ignorée jusqu’au milieu du
17ème siècle même des plus grands savants et observateurs les plus attentifs. Le mot cellule a été introduit en
biologie par Robert HOOKE en 1665. En effet, Robert HOOKE (1637-1703), naturaliste Anglais, a publié un
recueil de dessin décrivant les observations réalisées à l’aide d’un microscope de sa conception. Parmi tous
les dessins réalisés par R. HOOKE, se trouve celui d’une fine tranche de liège (tissu végétal mort) qu’il vit
formé d’une infinité de petites cavités comparables aux ruches d’abeilles que les apiculteurs appellent
« cellules ».

L’observation faite par HOOKE

A la même époque, un autre précurseur célèbre, le Hollandais Anton VAN LEEUWENHOEK (1632-1723)
fabriqua lui-même des microscopes spécialement pour l’étude des petits organismes aquatiques. Dans une
goutte d’eau, il découvrit plus de 6000 à 8000 cellules animales. Cependant, ni lui, ni ses contemporains ne
comprirent la signification de ses observations.

Des animalcules observés par Antony

Les travaux de ses deux chercheurs ont suscité l’intérêt des autres. Ainsi, au début du 19ème siècle, deux cents
ans après leur apparition, les microscopes composés ne surpassaient pas encore de simples loupes. Vers 1830,
de nouvelles lentilles dites « achromatiques » sont introduites dans les microscopes composés ; elles corrigent
assez bien les irrégularités de l’image. L’étude scientifique de la cellule ne commença alors qu’en ce moment
où les microscopes devinrent enfin des instruments de recherches utiles.
C’est alors qu’en 1824 que le scientifique français Henri DUTROCHET découvrit la croissance d’une plante
par augmentation du nombre de ses cellules. Il énonça que « la cellule est l’unité fondamentale de tout
organisme vivant ». On se rendit compte que la cellule n’était pas une « boîte vide » ; on y observait parfois
une substance visqueuse, de couleur gris-clair et non miscible à l’eau. Parfois aussi, on y remarquait un
globule sombre et plus réfringent, c’est ce qui attira l’attention du scientifique écossais Robert BROWN et
l’emmena en 1831 à découvrir le noyau de la cellule.

En 1835, un autre scientifique français, Félix


DUJARDIN, a décrit cette substance cellulaire et l’a
nommée protoplasme. C’est alors qu’en 1838, le
botaniste allemand Mathias SCHLEIDEN publie un
ouvrage consacré à la structure des végétaux et dans
lequel il a énoncé la théorie cellulaire mais restreinte aux
plantes. A la même époque, en 1839, le zoologiste
allemand Théodore SCHWANN élargit aux animaux les
découvertes faites par SCHLEIDEN chez les végétaux.
On peut dire à ce moment que la théorie cellulaire est
partiellement établie : « Tous les animaux et les
végétaux sont formés de cellules. »

Cependant le problème de l’origine des cellules ne sera élucidé que beaucoup plus tard ; il faut attendre 1858
pour que le prussien Rudolph VIRCHOW après avoir observé la division du noyau cellulaire, affirme que les
cellules naissent d’autres cellules et non de substances non cellulaires et que le noyau joue un rôle
fondamental dans cette division. L’idée que tous les êtres vivants sont constitués de cellules et que chacune
de ses cellules provient de la division d’une cellule préexistante est alors récente ; elle a été formulée
seulement dans la moitié du 19ème siècle.
L’apparition du microscope électronique qui devient performant vers 1945 va être à l’origine d’une véritable
révolution dans la connaissance des cellules. En effet, son pouvoir séparateur est 200 fois supérieur à celui du
microscope optique ; une foule de détails sur l’architecture cellulaire est apparue, c’est ce qu’on appelle les
« ultra structures cellulaires ». Aussi permet-il d’entrer dans l’intimité des cellules, parfois jusqu’au niveau
moléculaire de sorte que la connaissance de la substance vivante est sortie du stade simplement descriptif
pour entrer dans un stade fonctionnel où l’échelle des grandeurs est souvent la macromolécule biologique. C’est
ce qu’on nomme par la biologie moléculaire qui est une seconde révolution de la pensée biologique ; la première
ayant été il y a à peine plus d’un siècle, la théorie cellulaire. Des moyens d’investigation et d’observation plus
perfectionnés avec les microscopes électroniques à balayage, l’ultracentrifugation, usage des traceurs chimiques
radioactifs, diffraction par rayon x, ensemble associé aux traitements par l’ordinateur furent apparu à la fin du
20è siècle

Document 2 : Lien entre la technologie et la science.


La technologie dans son rôle, se charge de mettre à la disposition de l’homme des outils ou appareils pouvant lui rendre la
vie plus facile d’une part et de mieux comprendre le monde dans lequel il vit d’autre part. La science, ici la biologie, se
sert des outils fabriqués par la technologie pour mieux évoluer.
INDICATIONS N°1
Des documents 1 et 2,
- -Relève suivant un ordre chronologique, dans un tableau que tu construiras, les
chercheurs avec leur (s) contribution (s) à la connaissance de la cellule ;
- -Qui sont les précurseurs et les fondateurs de la théorie cellulaire ?
- Dégage clairement la théorie cellulaire sous sa forme moderne ou actuelle ;
- -Établis le lien entre le développement de la technologie et le développement de la science
pour la connaissance de la cellule ;
- -Une connaissance scientifique est-elle toujours statique ou figée dans le temps?
-Rédige enfin un court paragraphe explicatif résumant l’origine et l’évolution
du concept de cellule.

EXERCICE 1 : Réponds par vrai ou fausse aux affirmations ci-après en corrigeant


chaque fois celles qui sont fausses.
1- Le microscope utilisé par HOOKE était un microscope plus performant que celui de Mathias SCHLEIDEN.
2- Un savoir scientifique est vrai à la mesure des moyens technologiques disponibles à son époque.
3- L’origine de chaque cellule a été mise en évidence par Virchow le médecin.
4- Durjadin est le savant ayant étendu la théorie cellulaire sur les végétaux.
5- La cellule est observable à l’œil nu.
6- Les fondateurs de la théorie cellulaire sont HOOKE et Mathias SHLEIDEN.

EXERCICE 2 :
A travers un texte scienifique, montre comment l’évolution du microscope à révolutionner la connaissance sur la cellule.

EXERCICE 3 :
A travers un texte scientifique bien structuré, explique en quoi la théorie cellulaire est le fruit de la complémentarité des
œuvres de plusieurs savants en s’appuyant uniquement sur les précurseurs et les fondateurs de cette théorie.

QUESTION DE RECHERCHE 2 : EN QUOI LA CELLULE CONSTITUE-T-ELLE UNE UNITE


STRUCTURALE DU VIVANT?

La théorie cellulaire nous apprend que tous les organismes vivant sont constitués de cellules. Comment la
cellule, de par sa structure constitue-t-elle une unité du vivant ?

OBJECTIFS DE LA QUESTION DE RECHERCHE :


 Faire l’étude de cellules animales et végétales aux microscopes optique et électronique.
 Montrer que les cellules sont bâties sur un même plan d’organisation malgré leur diversité.

Etape 1 : Etude de la cellule au microscope optique.


Cette fiche explique les manipulations à suivre pour utiliser un microscope optique
Un microscope est un outil ou instrument qui constitué de lentilles et qui permet d’observe des éléments qui ne sont pas
visibles à l’œil nu. La plupart des microscopes optiques utilise un grossissement allant de 40X à 1000X.

Fiche N°1 : Eude du microscope optique

A- Parties et rôles des différentes parties du microscope optique.


Le microscope comprend deux
parties :
-Le statif qui est la partie
mécanique du microscope.
- L’optique qui est l’ensemble
des systèmes concourant à la
formation de l’image, à
agrandir les objets et à les
examiner.

Parties Oculaire Tube Potence Pied ou Tourelle objectif Platine valets lumière Vis macro- Diaphragm
oculaire socle ou s Métrique et e
revolver micro-
porte- métrique
objectifs

Rôles Permet Support Support Assure la Permet Permet Soutien Maintie Illumin -Permet de Contrôle la
d’obser e e le stabilité de d’agran t la nnent e faire une quantité de
ver l’oculai microsc du tourner dir lame la lame l’objet mise au lumière
l’objet re ope microsco pour l’image sur la à point illuminant
et de pe choisir le platine observe grossière l’objet
produir bon r de l’objet à
e un objectif observer
grossiss -permet de
ement faire une
initial mise au
point finale
L’oculaire et les objectifs permettent de déterminer le grossissement obtenu lors de l’utilisation d’un microscope. Le
grossissement est le produit du grossissement de l’oculaire et de l’objectif utilisé.
De manière générale le grossissement de l’oculaire est de 10X alors que celui de l’objectif est variable.
Exemple :
Si un objectif de 10X est utilisé, on obtient un grossissement total de 10*10=100X G= 100X

B- Procédure à suivre pour préparer une lame.


L’observation de matériel microscopique exige quelques préparatifs. Il faut entre autre préparer la lame sur laquelle on
déposera l’objet à observer au microscope.
Matériel :
1- Lame
2- Lamelle couvre-objet
3- Papier à lentille ou autre objet pouvant servir à nettoyer
4- Colorants
5- Pince
6- Papier absorbant
7- Objet à observer Illustration de préparation d’une lame

Manipulations :
1- Nettoyer délicatement la lame de verre à l’aide d’un papier lentille
2- Déposer l’objet à observer au centre de la lame à l’aide d’une pince
3- Déposer une goutte d’eau ou de colorant sur le matériel à observer
4- Recouvrir délicatement la préparation à l’aide d’une lamelle en évitant la formation de bulles d’air. Pour cela,
appuyer à la verticale la lamelle puis la pencher afin de la coucher sur la préparation.
5- Au besoin, retirer l’excès d’eau ou de colorant en approchant un papier absorbant près de la lamelle.

NB : Le microscope étant un instrument fragile, il faut le manipuler avec beaucoup de précautions. Si on doit le transporter
d’un endroit à un autre, il faut toujours le soutenir en utilisant ses deux mains, soit une sous le socle et l’autre sur la
potence.

C- L’observation de l’objet préparé


1- Place la potence du microscope face à toi ;
2- Vérifier que c’est le plus petit objectif (X10) qui est placé sous le tube
optique
3- Allume la lampe et règle le miroir de manière à capter le maximum de
lumière en regardant dans l’oculaire ;
4- Place la préparation microscopique sur la plaine (lamelle vers le haut) ;
5- Fixe la préparation avec les valets ;
6- Place la zone à observer au centre de la platine (au-dessus de la
lumière) ;
7- Rapproche au maximum l’objectif de la préparation en tournant la vis
macrométrique ;
8- Regarde à travers l’oculaire tout en remontant l’entement l’objectif à
l’aide de la vis macrométrique jusqu’à ce que l’image soit nette.
9- Affine la mise au point à l’aide de la vis micrométrique ;
10- Règle l’intensité de la lumière en tournant le diaphragme ;
11- Pour augmenter le grossissement de ton image, fais tourner les objectifs
pour placer celui voulu sous le tube optique
12- Affine la mise au point pour une image grande et nette.
13- Calcul le grossissement utilisé pour obtenir ta dernière image grande et
nette.
INDICATIONS N°2
A l’aide de la fiche méthodologique,
1- Appropries-toi du microscope optique en reconnaissant ses différentes parties et leur rôle
respectif ;
2- Apprend les étapes à suivre pour préparer un objet à observer ;
3- Appropries-toi des différentes étapes pour l’observation d’une préparation microscopique.

Fiche N°2 : Observation de quelques cellules au microscope optique.

A- Cellule de l’épiderme interne d’oignon.

Mode opératoire
 Isoler l’une des écailles charnues d’un oignon et repérer la mince membrane qui tapisse sa face
Concave: c’est l’épiderme interne.
 A l’aide d’une lame de rasoir ou des ciseaux, découper un petit fragment de l’épiderme et prélever
àl’aide de pinces fines.
 Réaliser la préparation avec le liquide de montage indiqué.
 Passer à l’observation, d’abord à faible grossissement puis à un grossissement plus fort.
Éléments mis en
Liquide de montage Observations évidence
Formes polyédriques
Eau ou Ringer Cellules
accolées les unes aux
autres.
Coloration en rose de la
Rouge neutre dilué Vacuole
cavité centrale contenant un
liquide
Ajoute à la préparation précédente une Membrane
goutte de solution de NaCl à 4% ou de Diminution du volume de la vacuole plasmique ou
saccharose à 40% ou et décoloration d’une membrane membrane
d'acétate d’ammonium cytoplasmique
Coloration en jaune de la zone
Cytoplasme et
Eau iodée périphérique et d’une masse plus
noyau
ou
moins arrondie
Coloration intense (bleu ou vert)
Bleu de méthylène ou vert de méthyle noyau
d’une masse centrale ou
périphérique

B- Observation des cellules de l’épithélium buccal de l’homme.


Mode opératoire
 Rincer la bouche puis racler la muqueuse de la paroi interne des joues.
 Réaliser la préparation avec le liquide de montage indiqué.
 Passer à l’observation, d’abord à faible grossissement puis à un grossissement plus fort.

Matériel utilisé Colorants Observations Éléments mis en


évidence
Série d’éléments isolés ou groupés
Eau distillée avec Cellules
Une forme plus ou moins arrondies
Epithélium Eau iodée Coloration de la cellule en jaune Cytoplasme
buccal
Bleu de méthylène Coloration en bleu intense ou vert
(intense) Noyau
ou vert de méthyle
d’une masse centrale ou périphérique
Paramécie Rouge neutre dilué Nombreuses cavités colorées en rose Vacuoles digestives

C-Cellules de la pulpe de tomate


Pour les observer, on fait une coupe transversale dans une tomate mure. A l’aide de scalpel, on prélève une portion de la
pulpe. On monte cette dernière entre lame et lamelle sans liquide de montage. On exerce une légère pression sur la
lamelle pour écraser la pulpe. On passe ensuite à l’observation. L’observation au microscope montre de grandes cellules
séparées les unes des autres par une gelée et renfermant de nombreux grains (chloroplastes) contenant des cristaux
rouges ou cristaux de lycopène.

D-Cellule d’une feuille d’élodée ou de Commelina

A l’aide pinces fines, on enlève l’épiderme de la face supérieure d’une feuille de Commelina. On raclelégèrement la
substance poudreuse mise à nu qu’on monte entre lame et lamelle dans une goutte d’eau.
L’observation microscopique montre des cellules allongées renfermant des disques colorés en vert groupés par endroit ou
isolés : ce sont les chloroplastes.

E-Organismes unicellulaires (exemple : La Paramécie)


L’observation d’un fragment du voile qui se forme à la surface d’une infusion de végétaux en décomposition révèle
l’existence de nombreux êtres vivants. Il s’agit le plus souvent d’êtres unicellulaires. Parmi eux, certains, les paramécies sont
de grandes tailles. Sans coloration, on reconnaît cytoplasme et membrane cytoplasmique ; une dépression latérale constitue
l’entonnoir buccal prolongé par la bouche ; vers chaque extrémité, une poche change rythmiquement de volume : c’est la
vacuole pulsatile. Différentes colorations mettent en évidence les vacuoles digestives, des réserves de glycogène, deux
noyaux de taille différente.

Document de référence : Quelques schémas interprétatifs des observations à réaliser.

Montage A
Montage D
Montage E

Montage C

Montage B
Document 3 : Caractéristiques d’une cellule eucaryote et d’une cellule procaryote et quelques notions
cellulaires.

Les cellules du point de vue de l’organisation nucléaire sont classées suivant deux types à savoir les cellules
eucaryotes et les cellules procaryotes. Les eucaryotes possèdent de véritable noyau entouré d’une enveloppe
nucléaire au-dedans de laquelle est localisée l’information génétique. Ils sont généralement de grande taille.
Les procaryotes sont celles dont le noyau est diffus dans le cytoplasme et ne possède donc pas un véritable
noyau. Son information génétique se trouve sous forme de filaments dans le cytoplasme. Contrairement aux
eucaryotes dont le cytoplasme est rempli d’organites cellulaires, les procaryotes ne possèdent presque pas
d’organites et de plus, elles sont de petite taille.
Certains êtres vivants eucaryotes ou procaryotes possèdent une seule cellule qui assure à elle seule, toutes les
fonctions vitale de l’organisme : ce sont des unicellulaires ; d’autres par contre possèdent plusieurs cellules, ce
sont des pluricellulaires. Lorsque l’organisme pluricellulaire est d’origine végétale, il est qualifié de
métaphytes, mais s’il est d’origine animale, il sera appelé métazoaire.
Quand un organisme unicellulaire est d’origine animale, on l’appelle protozoaire et s’il est d’origine végétale,
il est appelé protophyte.

INDICATIONS N°3
A l’aide de la fiche méthodologique N°2,
1- Réalise chacune des manipulations ;
2- Réalise le schéma interprétatif de chacune des manipulations (tu peux te servir du document de
référence) ;
3- Réalise alors un schéma de synthèse de la structure d’une cellule végétale et d’une cellule animale
vues au microscope optique en y mettant toutes les structures observées ;
4- Fais le bilan des observations en comparant l’organisation de la cellule animale à celle de la
cellule végétale vue au microscope optique pour expliquer en quoi les cellules sont bâties suivant
un même plan d’organisation ;
5- Compare la structure d’une cellule eucaryote à celle d’une cellule procaryote ;
6- Définis les mots : Eucaryote, procaryote, unicellulaire, pluricellulaire, protozoaire,
protozoaire, métazoaire et métaphytes.
7- A travers un court paragraphe, montre en quoi la cellule constitue l’unité de base de tous les
vivants
ETAPE 2 : Niveaux d’organisation du vivant et l’action coopératrice des cellules spécialisées dans
l’accomplissement d’une fonction vitale.

Document 2 : niveaux d’organisation du vivant

Les molécules sont les constituants de base qui, organisées, constituent des cellules, l’unité de base des êtres
vivants. L’organisation d’un être vivant pluricellulaire peut être définie à différentes échelle : - Un organisme
est constitué de différents appareils ou systèmes spécialisés dans une fonction vitale (reproduction, nutrition,
excrétion…). - Un appareil est constitué de différents organes qui accomplissent des fonctions physiologiques
bien déterminées. - Chaque organe est constitué de tissus qui sont des ensembles de cellules spécialisées pour
une même fonction. Par exemple, on distingue chez les animaux quatre types de tissus : le tissu conjonctif, le
tissu épithélial, le tissu musculaire et le tissu nerveux. - Les cellules contiennent divers organites constitués de
molécules. La cellule constitue le niveau d’organisation commun à tous les êtres vivants.

Document 3 : Action conjuguée des cellules dans l’accomplissent des fonctions vitales

Document 3-A : Action conjuguée des cellules végétales dans l’accomplissement de la photosynthèse

Au cours de la photosynthèse, l’eau et les sels minéraux (sève brute) absorbés par les cellules des poils
absorbants sont conduits jusqu’aux feuilles grâce aux vaisseaux du xylème. A ce niveau, les cellules stomatique
absorbent le CO2, rejettent l’O2 et la vapeur d’eau. De plus, les cellules chlorophylliennes utilisent la lumière et
ces matières premières pour la synthèse la matière organique (sève élaborée). Celle-ci est transportée et
distribuée aux autres organes par les tubes criblés ou peut être mise en réserve dans les organes de stockage
(tubercules, graines…)
Document 3-B : Action coopératrice des cellules chez les animaux : cas des cellules du système
immunitaire dans la sauvegarde de l’organisme suite à une agression par un agent pathogène.

Quelques soit la nature du corps étranger dans l’organisme les macrophages qui constituent les premiers acteurs
de défense le phagocytent afin de le détruire. Mais n’arrivant pas à détruire les toxines envahisseurs, ils
déclenchent une autre série de réactions illustrées ci-dessous. Cette deuxième phase de réaction permet souvent
à l’organisme de venir à bout des toxines envahisseurs

INDICATIONS N°4
Des informations issues des documents 2
et 3,
- Précise les différents niveaux
d’organisation du vivant et définis-les ;
- Explique la notion de spécialisation et
de coopération cellulaire chez les
végétaux et les animaux en prenant
l’exemple du document 3-a et 3-b.
- Explique alors comment les cellules
assurent les fonctions vitales d’un
organisme.

EXERCICE 4 :
En vue d’une étude des structures morphologiques de la cellule, un professeur de biologie dispose :
- Des liquides de montage : rouge neutre dilué, eau iodée, bleu de méthylène, vert de méthylène acétique
et eau distillée.
- Du matériel d’étude : infusion d’herbes riche en paramécies, feuille de commelina, tomate mûre,
quelques gouttes de sang humain, banane, fragment d’épithélium buccal humain et d’épiderme d’écaille
d’oignon.

Consigne :
1- Quelles structures les différents liquides de montage permettent-ils de mettre en évidence ?
2- Comment doit-on s’y prendre pour réaliser une préparation microscopique valable à partir de
l’épiderme d’oignon ?
3- Quels effets auront le rouge neutre dilué et l’eau iodée sur les paramécies ?
4- Résume sur un schéma, les différentes structures cellulaires identifiables au microscope photonique
avec l’épiderme d’oignon dans les liquides de montage proposés.

EXERCICE 5 :
Explique dans un Texte scientifique en quoi la cellule constitue l’unité et la diversité des êtres vivants.
QUESTION DE RECHERCHE N°3 : Comment les organites cellulaires contribuent-ils aux
fonctions vitales de la cellule ?
L’étude de la cellule au microscope optique a permis d’observer certaines structures internes non identifiables
par les microscopes rudimentaires utilisées par les précurseurs de la théorie cellulaire. Toutefois, le pouvoir
séparateur du microscope optique est limité et ne lui permet donc pas d’observer tous les contenus de la cellule.
D’où l’intérêt de l’étude de la cellule au microscope électronique afin de voir l’ultrastructure cellulaire. Quels
sont d’autres organites de la cellule que le microscope électronique a-t-il révélé et quels rôle joue chacun
des différents organites pour assurer la survie de la cellule ?

Objectif : Déterminer le rôle des différents organites cellulaires dans la vie de la cellule après les avoir
identifié.

Document 1 : l’observation de la cellule animale et végétale au microscope électronique

Le principe de fonctionnement du microscope électronique ressemble un peu à celui d’un microscope optique
sauf que :
- Les photons sont remplacés par des électrons ;
- Les lentilles de verres sont remplacés par des lentilles électromagnétiques ;
- La limite de résolution du microscope électronique est plus élevée que celle du microscope optique.
Elle est de nanomètre c’est-à-dire 1000 fois plus élevée que le microscope optique
- L’agrandissement d’un microscope électronique peut aller jusqu’à 500.000 contre 2000 fois pour le
microscope électronique.

L’observation au microscope électronique a permis de découvrir dans le cytoplasme, des sous unités
structurales et fonctionnelles qui assurent les activités fondamentales communes à toutes les formes de vie : les
organites.
La figure ci-après nous montre une cellule animale et une cellule végétale vue au microscope électronique.

Figure : Ultrastructure comparée d’une cellule végétale et d’une cellule animale


Document 2 : quelques organites cellulaires possédant de membrane qui délimite le milieu extérieur du
milieu intérieur
Mitochondrie
Les chloroplastes sont des organites cytoplasmiques qui
existent dans les cellules des végétaux chlorophylliens,
renfermant chlorophylle L’enveloppe comporte une
membrane externe et une membrane interne qui
délimitent l’espace inter membranaire ; l’enveloppe
isole le stroma du hyaloplasme. Dans le stroma baignent
des thylakoïdes de deux types : des thylakoïdes qui
s’étendent dans le stroma, des thylakoïdes amples
formant les grana, Les membranes de thylakoïdes
isolent des espaces intrathylakoïdes.

Noyau
Le noyau est le plus gros organite de la cellule. Il est
entouré d’une double membrane nucléaire interrompue
par des pores nucléaires. Le noyau contient un ou des
nucléoles et des chromatines formées des
chromosomes. Il est l’élément fondamental de la
cellule. C’est le noyau qui assure la fonction vitale de
la cellule : le siège del’information génétique.

Chloroplaste
l
Le chloroplaste est responsable de la photosynthèse
dans les cellules végétales. Il capte la lumière solaire
(source ‘énergie) grâce à la chlorophylle. Le
chloroplaste est le lieu de fabrication des sucres
(énergie potentielle chimique) qui sert à la
respiration cellulaire.

Appareil de Golgi
L’appareil de golgi est constitué de plusieurs
empilements de saccules aplatis. Un empilement de
saccules s’appelle un dictyosome. Les membranes
des saccules ont une structure et une composition
analogue à celles de la membrane plasmique.
Paroi pectocellulosique
La paroi pectocellulosique ou membrane
squelettique est constituée de trois parties : deux
parties périphériques (membrane cellulosique)
constituée de celluloses unies par une lamelle
moyenne constituée de pectines. L’ensemble est
interrompu par endroit par des pores permettant le
passage de l’eau et des substances

Réticulum endoplasmique.
Réseau de sacs aplatis communiquant entre eux,
présent dans l’ensemble du cytoplasme. Sur leur face
externe, certains sacs portent de nombreux
ribosomes, on les appelle réticulum endoplasmique
rugueux. Ces derniers assurent la synthèse des
protéines, leur stockage et leur transport. D’autres
sont lisses et assurent le stockage et le transport des
substances synthétisées dans la cellule.

Centrosome
Le centriole est une articule située au centre du
centrosome. Les centrosomes sont l’une des
nombreuses structures que l’on trouve dans le
cytoplasme. Il s’agit de cylindres formés de neuf
triplets de microtubules disposés en cercle. Chaque
cellule renferme deux de ces organites, situés à
proximité du noyau. Les centrioles jouent un rôle
important dans la division cellulaire. Le centrosome est
une granulation existant parfois dans le cytoplasme de
la cellule, à côté du noyau. Le centrosome joue un rôle
important dans la division cellulaire ainsi que dans le
mouvement des cils.

Membrane cytoplasmique
La membrane plasmique ou membrane
cytoplasmique est un organite mince qui délimite
les compartiments intracellulaire et extracellulaire
d’une cellule. Elle n’a pas une organisation
définitive et rigide. Elle est constituée d’une
bicouche phospholipidique à l’intérieure de
laquelle se trouvent des protéines dites intégrées,
on qualifie la membrane de mosaïque fluide. Elle
est capable de se déformer pour permettre
l’absorption et le rejet de particules par endocytose
et exocytose ; Elle intervient dans plusieurs
fonctions :
- Echanges cellulaires : absorption des aliments,
rejet des déchets.
- Protection : réception des signaux, siège
de l’excitabilité.
Document 3 : Expériences de la merotomie

Figure : La merotomie chez les animaux. Figure : La merotomie chez les végétaux.

INDICATIONS N°5
Des informations des documents,
- Relève les différences fondamentales entre le microscope optique et le microscope électronique
puis précise l’avantage d’étudier la cellule au microscope électronique ;
- Définis : organite cellulaire puis Fais une comparaison entre une cellule animale et une cellule
végétale vues au microscope électronique ;
- Donne la description et le rôle de chacun des organites du document 2 ;
- montre les importances du noyau dans la vie d’une cellule.

Explique comment de manière coordonnée, les organites assurent le bon fonctionnement de la cellule.

EXERCICE 6 :
La figure ci-dessous représente schématiquement une cellule pancréaque. Les flèches indiquent en microscopie
électronique, la structure de chacun des organites (les grossissements varient selon les organites considérés).

Consigne :
1- Mets une légende précise à chacun des
éléments représentés de 1 à 8 en
utilisant les mots ci-après : centrosome,
dictyosome, mitochondrie, membrane
plasmique, nucléole, chromatine,
ergastoplasme et vésicule de sécrétion.
2- Précise le rôle des organites 1 et 8.
QUESTION DE RECHERCHE N°3 : Comment la cellule se procure-t-elle les substances
nutritives nécessaires à son fonctionnement ?
Nous venons de comprendre à travers l’activité précédente que la cellule possède de nombreux organites
qui de par leur fonction assurent sa survie. Quelles sont alors les modalités de nutrition cellulaire et les
mécanismes qui les facilitent ?

OBJECTIFS DE LA QUESTION DE RECHERCHE :


 Identifier, nommer et définir les différents états des cellules placées dans des solutions de concentrations
différentes ;
 Connaître les différents modes de nutrition cellulaire ;
 Connaitre les mécanismes (transports) qui facilitent ces différents modes de nutrition.

ETAPE N°1 : Comportement des cellules dans des milieux de concentrations différentes.

Document 1 : mise en évidence des échanges hydriques chez les plantes vertes
Pour pouvoir observer le comportement des cellules de l’épiderme interne d’oignon dans des milieux de
concentration différente, il faut réaliser une préparation microscopique.
A cet effet, une cellule de l’épiderme interne d’oignon est placée dans des solutions de concentration différente.
Le tableau ci-après rend compte des résultats et les conclusions.

Interprétation :
Dans le milieu à concentration de 50g/l de saccharose, la vacuole l’occupe entier, elle est chargée d’eau, on
parle de turgescence, la cellule est dite turgescente.
En turgescence, la vacuole presse la membrane squelettique et la cellule se dilate et augmente de volume.

Dans le milieu à concentration 100g/l de saccharose, la vacuole des cellules garde l’état normal.
Dans le milieu de concentration 200g/l de saccharose, la vacuole de la cellule se rétrécit par perte d’eau, on
parle de plasmolyse et la cellule est dite plasmolysée. La contraction de la vacuole réduite le volume de la
cellule et réduit sa taille.
Lorsque les cellules animales sont placées dans de solution de concentration différentes, les mêmes
observations sont faites. Ci-contre, les différents états de l’hématie dans des solutions de concentrations
différentes en NaCl :

NaCl à 0,5%
NaCl à 0,9%
NaCl à 1,5%

1,5%
Le milieu hypertonique est celui qui a la plus forte molarité c’est-à-dire la plus forte concentration molaire en
soluté, le flux d’eau entrant est inférieur au flux sortant et les cellules perdent de volume.
Le milieu hypotonique est celui qui a la plus faible molarité : le flux d’eau entrant est supérieur aux flux
sortant et les cellules se gonflent. Chez les cellules animales, ce gonflement peut conduire à l’éclatement de la
cellule en raison de l’absence de paroi squelettique.
En milieu isotique, la quantité d’eau entrant dans la cellule est la même que celle sortante. La concentration
intracellulaire est égale à celle extracellulaire.

Ces observations permettent d’émettre l’hypothèse qu’il existe des échanges entre la cellule et le milieu
extérieur grâce à une membrane.

INDICATIONS N°6
Des informations issues de document 1,
- Définis : milieu isotonique ; milieu hypotonique et milieu hypertonique ;
- Décris le comportement des cellules dans ces différents milieux ;

ETAPE N°2 : Les différents modes de nutrition de la cellule

Document 2 : Echanges d’eau et d’ions, deux cas d’échange individuels entre la cellule et le milieu
ambiant.
Le botaniste Dutrochet (1827) eut l’idée de construire un
modèle pour essayer de comprendre le mécanisme des
échanges cellulaires. Le principe consiste à séparer deux
milieux de concentrations différentes par une membrane
(vessie de porc par exemple), le milieu le plus concentré étant
dans le tube. En début d’expérience, les niveaux d’eau sont les
mêmes (ho) dans le tube (contenant de l’eau salé) et dans le
récipient inferieur où se trouve l’eau pure. On constate après
quelques minutes que le niveau du liquide dans le tube s’élève.
Il y a donc un passage d’eau appelé osmose : le passage net de
l’eau à travers la membrane plasmique, du milieu le plus riche W
en eau vers le milieu le moins riche en eau.
La hauteur d’eau dans le tube permet d’évaluer la pression
osmotique du liquide qu’il contenait au départ et l’appareil
s’appelle un osmomètre. En goutant le liquide du récipient au
bout de quelques minutes, on peut s’apercevoir qu’un peu de sel
est passé à travers la membrane. Ce passage de soluté est appelé
dialyse : phénomène de diffusion qui se traduit par le passage
d’ions ou de molécules en solution, à travers une membrane
artificielle ou à travers une membrane plasmique en fonction de
son gradient de concentration.

Le passage d’eau a toujours lieu depuis le milieu de plus faible pression osmotique (de moins forte
concentration) vers le milieu de plus forte pression (de plus forte concentration). Le moteur des mouvements
d’eau est la différence de pression osmotique existant de part et d’autre de la membrane cytoplasmique

Document 3 : Endocytose et l’exocytose, deux cas d’échange en masse entre la cellule et son milieu
ambiant.

Au cours de l’endocytose, la membrane plasmique s’invagine et forme une vésicule d’endocytose dans laquelle
les particules sont piégées et absorbées. Ces particules venant du milieu extracellulaire n’entrent pas en contact
avec le cytoplasme, mais restent enfermées dans une membrane constituant un phagosome. Si le corps ingéré
est solide, on parle de phagocytose : on dit aussi que « la cellule mange » ; Si l’élément ingéré est liquide, on
parle de pinocytose : on dit que « la cellule boit »
Au cours de l’exocytose, le mécanisme est l’inverse de celui de l’endocytose. Des vésicules de phagocytose
viennent s’accoler à la membrane plasmique et, par fusion membranaire, ces vésicules se vident à l’extérieur.

Document 4 : Relation entre la structure de la membrane plasmique et les différents modes de nutrition.

La membrane plasmique est une structure appropriée aux échanges. Son analyse chimique montre qu’elle est
essentiellement formée de protéines et de lipides (75 lipides pour une protéine) .
L’observation au microscope électronique montre l’architecture de la membrane : c’est une double couche de
lipide dans laquelle sont imbriquées des protéines. Ces molécules bougent les unes par rapport aux autres,
conférant à la membrane sa fluidité et son aptitude aux déformations, base des échanges de masse.
La membrane a aussi la capacité de se faire traverser par l’eau et les substances dissoutes : c’est la perméabilité
membranaire. Par sa composition et sa structure, la membrane est ainsi adaptée aux échanges individuels et en
masse entre la cellule et les cellules voisines ou l’environnement.

Document 5 : Les mécanismes qui favorisent les différents échanges (les types de transport).

Les échanges d’ions comme ceux de certaines molécules se font de deux manières différentes : par
transport passif et par transport actif.
Le transport passif regroupe la diffusion simple et la diffusion facilitée. On parle de diffusion simple lorsque les
ions diffusent à travers les phospholipides ou les canaux de la membrane cellulaire suivant un gradient
décroissant de concentration. Lorsque les protéines membranaires : les perméases, interviennent pour
favoriser le passage des substances suivant un gradient décroissant de concentration, on parle de
diffusion facilitée. Les échanges d’ions se font par transport actif grâce à l’intervention des perméases couplées
à une enzyme hydrolysant l’ATP (ATPase) et récupérant de l’énergie. Ces perméases agissent comme de vraies
pompes responsables du transport actif de substances contre le gradient décroissant de concentration. Dans ce
cas, la cellule dépense de l’énergie, c’est pour quoi on parle de transport actif.
INDICATIONS N°7
Des informations issues des documents 2,3, 4 et 5,
- Définis les différents modes de nutrition cellulaire : osmose, dialyse, exocytose et endocytose ;
- Quelle différence existe-t-il entre la phagocytose et pinocytose ?
- Etablir un lien entre la composition/structure de la membrane plasmique et les échanges de la
cellule avec son environnement ;
- Définir : le transport passif, la diffusion facilitée, la diffusion simple et le transport actif.
- Classe les différents modes de nutrition selon le mécanisme du transport des molécules ou
particules en complétant le tableau ci-après :

Transport passif Transport actif

- Exploite l’ensemble des informations tirées des étapes 1 et 2 pour expliquer comment
s’effectuent les échanges cellulaires.

EXERCICE 7 :
1- Un fragment d’épiderme d’oignon placé dans une
solution aqueuse est coloré au rouge. Les cellules qui
forment ont l’aspect donné par la figure a. Ce
fragment est ensuite placé dans une solution de NaCl
à 4%. Les cellules prennent après quelques minutes,
l’aspect de la figure b. Que s’est-il passé ?
2- La solution NaCl à 4% est remplacée par une solution
de NaCl à 6% et les cellules prennent l’aspect de la
figure c. Pourquoi il y a-t-il ce changement de l’aspect
de la cellule ?
3- Quel aspect vont-ils prendre les cellules, quand on les
replace de l’eau ?
4- A partir de ces observations, quelle propriété de la
membrane plasmique peut-on dégager ?

EXERCICE 8 :
Des cellules humaines et de souris dont les
protéines membranaires ont été spécifiquement
marquées par des anticorps sont placées dans
un milieu de culture en présence de virus qui
permettent leur fusion. Le document ci-contre
montre l’évolution de deux de ces cellules.

Tâche : Montre à partir de l’analyse de ce


document, la propriété de la membrane
plasmique mise en évidence.
STRUCTURATION ET INTEGRATION DES ACTIONS
Objectif : structurer ces acquis construits sur la notion de cellule.
Support : Connaissances notionnelles construites à partir des différentes activités de la SA1.
Indication : A travers un texte explicatif, explique que la cellule fonde l’unité et la diversité
des êtres vivants.

QUELQUES SITUATIONS D’HETERO-EVALUATION

Objectif : Exécuter, selon le cas des tâches (centrés explicitement soit sur les habiletés, soit en partie
sur les connaissances et les techniques) complémentaires, de consolidation ou d’enrichissements proposés
à la suite des différentes évaluations faites.

HE n°1 : Répond par vrai ou faux aux affirmations suivantes et corrige celles qui sont
fausses.

1- La cellule animale a une forme arrondie et caractérisée par la présence de centriole qui assure les
échanges cellulaires.
2- Une cellule eucaryote possède un véritable noyau dans lequel se trouve l’information génétique.
3- Lors d’une observation microscopique, la vis micrométrique est utilisée pour faire la mise au point.
4- Le milieu hypertonique est le milieu plus concentré et le milieu hypotonique le moins concentré.
5- Une cellule placée dans une solution hypertonique se plasmolyse ; ce plasmolyse, lorsqu’il est poussé
peut engendrer l’éclatement de la membrane plasmique d’une cellule végétale.
6- Sur le plan morphologique, la mitochondrie et le chloroplaste se ressemble, toutefois la mitochondrie
joue le rôle de centrale énergétique et le chloroplaste le rôle de la transformation de l’énergie solaire
en énergie chimique.
7- La perméabilité membranaire, la fluidité de la membrane et sa capacité à se déformer, font de la
membrane plasmique, un organite indispensable et obligatoire à nutrition cellulaire.
8- La différence fondamentale entre le transport actif et le transport passif réside dans le sens de
déplacement des molécules vis-à-vis du gradient de concentration. Le transport actif se fait suivant le
gradient de concentration tandis que le transport passif se fait contre le gradient de concentration.
9- Selon la loi de diffusion, l’eau diffuse toujours du milieu où sa concentration est plus élevée vers le
milieu où sa concentration est faible.
10- Un virus est une cellule.

HE n°2 :
1- Montre en quoi l’exocytose et l’endocytose constituent deux modalités de nutrition indispensables à la
survie de la cellule.
2- Montre comment la technologie a permis de mieux découvrir la cellule.
3- Montre en quoi un fonctionnement anormal d’une cellule spécialisée peut être à l’origine de la
perturbation d’une fonction vitale en prenant l’exemple de la nutrition chez la plante verte.
4- Montre en quoi la synthèse de matière organique et sa distribution dans la plante verte est un exemple de
coopération cellulaire

HE n°3 :
Madame et Monsieur X marié depuis 7 ans n’ont pas connu le bonheur d’être parents. Mais les examens
gynécologiques de madame X montrent qu’elle ne présente aucune anomalie. Elle réussit { convaincre son mari à
consulter un spécialiste en vue de déterminer la cause de leur infécondité. Les résultats des diverses analyses sont
présentés dans les documents ci-après :

Document 1: Spermogramme de Monsieur X comparé aux valeurs normales et ultrastructure d’une partie de son
spermatozoïde et celle d’un homme normal

Les résultats de l’analyse quantitative et qualitative du sperme de monsieur X, le spermogramme se présentent


dans le tableau suivant :

Valeurs chez monsieur X Valeurs normales


Nombre de spermatozoïdes Environ 35.106 25.106 à 100.106
par ml
Mobilité des spermatozoïdes 2 à 3 µm/s 35 à 50 µm/s

Forme des spermatozoïdes 80 % de formes normales Au moins 70 % de formes


normales

Figure 1: spermatozoïde d’un homme normal Figure 2: spermatozoïde du monsieur X

Document 2: Rôle de la mitochondrie dans une cellule

La mitochondrie est un des organites vitaux de toute cellule. Elle comporte deux membranes, l’une externe,
détermine le contour de la mitochondrie ; l’autre interne forme des replis, les crêtes. L’intérieur de la mitochondrie
est occupé par une substance d’aspect homogène, la matrice. Elle est spécialisée dans la respiration cellulaire,
c’est-à-dire la dégradation des nutriments carbonés pour fournir de l’énergie nécessaire { la cellule sous forme
d’ATP. Les mitochondries sont donc les centrales énergétiques de la cellule.

Document 3: Le long parcourt des spermatozoïdes

Au cours d’un rapport sexuel, les spermatozoïdes sont déposés dans le vagin de la femme (environ deux {
trois cent millions de spermatozoïdes lors d’une éjaculation). Parvenus dans le vagin les spermatozoïdes
migrent dans les voies génitales de la femme. Au passage du col de l’utérus, ils traversent la glaire cervicale.
Sur leur trajet, le nombre de spermatozoïdes se réduit fortement et seuls environs cent à deux cent
atteignent le tiers supérieur de l’utérus. Après ce long trajet dans les voies génitales de la femme, les
spermatozoïdes arrivent { destination (Contact avec l’ovocyte II), un seul va féconder l’ovule pour donner la
cellule œuf, le début d’un nouvel individu. La durée des spermatozoïdes dans les voies génitales de la femme
est 72 heures en moyenne et celle de l’ovocyte II est de 48 heures après sa libération.

Tâche : Exploite les documents pour montrer que la stérilité du M. X est une
conséquence de la nature de ses cellules reproductrices.
III- RETOUR ET PROJECTION

A- RETOUR OU OBJECTIVATION
Fais le point de tes savoirs construits à travers la SA1 et les démarches suivies en se servant du modèle du tableau ci-
après.
Ce que j’ai appris de Démarches/stratégies Ce que je n’ai pas Ceux sur quoi je
nouveau à travers la utilisées. compris. souhaiterais avoir plus
SA. d’informations.

B- REINVETISSEMENT

Objectif : Elaborer un dossier sur quelques applications biomédicales des propriétés de la membrane
plasmique et apprécier leur utilisation dans la survie de l’espèce humaine dans les cas suivants :
-brûlure grave ou accident et transplantation de peau ;
-fabrication artificielle d’organes.
Support : fiche technique de l’élaboration d’un dossier, documents indiqués par le professeur, personnes
ressources, internet etc.
Indication : Sous la supervision de ton professeur, élabore des dossiers que tu présenteras sur les
différents thèmes liés aux applications biomédicales de la membrane plasmique.

NB :
Cette activité est entièrement sous la supervision de ton professeur tout comme les
activités précédentes et ne doit pas être motivée par une prétention de points à la fin de sa
présentation.

« On ne naît pas meilleur, on le devient par la détermination.» (l’auteur)

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