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Résumé
Abstract
High Efficiency Algae Ponds is a reliable and suitable biological treatment system in
Morocco. In order to enhance its influent organic load capacity, a Tiered system is
suggested as an optimizing solution.
Hydrodynamic and biological study of High Efficiency Algae Pond allowed us to prove
the perfect mixture state and the uniform algal diffusion thanks to a suitable use of
The Computational Fluid dynamics software «FLUENT». This study also calculated
the necessary period to reach this prefect mixture state for each roof and each
feeding mode, and took it into account when calculating the efficiency of the system,
which was superior to that of a classic algae Pond and needed a lower residence
time.
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ملخص
تعتبر مجاري الطحالب عالية الكفاءة نظام تطهير بيولوجي موثوقا ومناسبا في المغرب .بغية الرفع من قدرة
استيعابها للحمل العضوي ،تم اقتراح نظام بطبقات كحل تحسيني
مكنت الدراسات الهيدروديناميكية واإلحيائية بهذا العمل من إثبات تكامل الخليط و كذا انتشار الطحالب في
المجرى ،و قد تم ذلك عبر تبسيط المعادالت الموجودة و االستعمال المناسب لبرامج التمثيل الحسابي
باإلضافة إلى ذلك ،مكنت هذه الدراسة من تحديد المدة الالزمة لتكامل الخليط في القناة في كل طابق وكل نظام
تغذية ،ثم استغلتها لحساب مردود التطهير ،ؤ قد تبين أن هذا المردود يفوق نظيره في نظام مجرى الطحالب
.التقليدي ،كما أنه يستلزم وقت إقامة أقل
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Remerciements
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Dédicaces
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Dans ce chapitre nous allons mettre la lumière sur les ressources en eau du Maroc,
sur la qualité des ressources superficielles ainsi que souterraines, les prévisions
récentes quant aux impacts des changements climatiques sur la ressource eau, ainsi
que l’évolution de la politique de l’eau au Maroc.
Le climat marocain est à la fois méditerranéen et atlantique, avec une saison sèche
et chaude doublée d'une saison froide et humide, la fin de la période chaude étant
marquée par les pluies d'octobre.
En effet Le Maroc est caractérisé par une variabilité spatiale et temporelle des
précipitations très marquante à cause de facteurs géographiques (les chaînes
montagneuses, l’extension en latitude et la grande ouverture sur la Méditerranée et
l’Atlantique).
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Cette zone Cette zone s'étend de Safi au sud d'Agadir. Elle comprend la plaine
de Doukkala, le littoral d'Essaouira et le bassin du Souss , Le climat de cette région
est une dégradation du climat des plaines atlantiques Nord, avec une aridité
croissante en allant vers le sud, en raison des influences sahariennes qui
commencent à se faire sentir. Le cumul des précipitations varient entre 400 mm et
250mm. Les températures sont fortement influencées par le front alizé qui souffle
tout au long de l'année, elles varient donc brutalement qu’on l’air saharien fait
grimper la température au-delà de 40°C, cependant la température s'échelonnent
de 14 à 16 °C en janvier et 19 à 22 °C en juillet
Cette zone allant de Fès au nord-est à Marrakech dans le sud-ouest, Elle comprend
les plaines et plateaux du Saïss, de la Chaouia, d'Abda et du Haouz. Le climat pourrait
être divisé en deux, un semi-aride dans le sud et un autre plus humide dans le nord
plus proche du climat des plaines du nord, le cumul des précipitations varient entre
650mm(Sefrou) à 280mm(Marrakech).
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Mois J F M A M J Jt A S O N D
Température
12 14 16 18 21 24 28 28 26 21 17 13
(°C)
Précipitations
28 30 36 33 18 8 3 3 8 20 38 28
(mm)
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Le domaine saharien :
Cette zone occupe une grande partie du Maroc ; avec un attitude climatologique
favorisant le temps sec (précipitations très rares, ensoleillement très généreux), En
effet les précipitations sont quasi-absentes toutes l’année et varient de 33mm à 80
mm par an, or les températures varient de 5.8 à 20.1 °C à l’hiver et de 25.8 à 45°C à
l’été.
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près de 700 à 800 m3/hab/an pour les zones du bassin du Sebou, du Loukos, du
tangérois et des côtiers méditerranéens.(PPNE, 2006)
De 1990 à 2000, les ressources en m3 par habitant et par an ont baissé de 1200 à
950. D’ici 2020, la ressource ne sera plus que de 632 m3/h/an, à un moment où la
demande en eau totale aura atteint le plafond des 20 à 21 km3 d’eaux mobilisables.
Les écoulements des eaux de surface sont étroitement liés aux précipitations
et sont donc caractérisés par d’importantes variabilités :
au cours d’une même année, l’essentiel des débits écoulés se présentent sous
forme de crues souvent courtes et violentes, de 20 à 30 jours dans les bassins du
sud et de deux à trois mois pour les bassins du nord et de la Moulouya, donc les
apports sont concentrés en général sur quelques mois, voire quelques jours ;
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sur plusieurs années les apports d’eau sont caractérisés par une grande
variabilité qui s’accentue du nord vers le sud ; L’importance des écoulements
diminue également du nord vers le sud.
Les apports d’eau de surface varient d’une région à l’autre tout en restant dominés
par une forte irrégularité dans l’espace et dans le temps, de façon saisonnière et
interannuelle. L’alternance de séquences d’années de forte hydraulicité et de
séquences de sécheresse sévère, pouvant durer plusieurs années, est un caractère
marquant des régimes climatiques et hydrologiques du Maroc.
50%
40%
% de l'apport global
30%
30% 24%
20% 16%
8% 7%
10% 5% 5% 4%
1%
Loukos, Tangéroi…
0%
Sebou
Sud Atlasiques
Bou Regreg
Tensift
Souss-Massa
Moulouya
Oum Er Rbia
Sahara
Figure I-2 : situation des bassins par rapport à l’apport global en eau superficielle
(PPNE, 2006)
Durant les dix dernières années, une quarantaine de barrages ont été réalisés, soit
un rythme de construction de quatre barrages par an, dont près de 16 barrages pour
l’alimentation en eau potable des agglomérations urbaines. Les barrages
programmés dans le cadre des études de plans hydrologiques pour assurer
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113 grands barrages (dont une trentaine structurants) d’une capacité totale de
près de 16 milliards de m3 permettant de régulariser un volume de 8,23 milliards
de m3, ont été réalisés ;
13 systèmes de transfert d’eau ont été édifiés ;
plusieurs forages et captages des eaux souterrains ont été creusés.
100%
100% 100%
90%
80% 85%
Taux de mobilisation en %
80%
70% 70%
60% 65%
à
mobiliser
40%
20%
0%
bassins versants
Figure I-3 : Taux de mobilisation des ressources en eau de surface (DGH, 2006)
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Ces deux dernières décennies, la qualité des ressources en eau, aussi bien de
surface que souterraines, s’est considérablement détériorée, par exemple, Selon
l’étude de la stratégie nationale de protection de l’Environnement élaborée en
collaboration avec le PNUD (2003), en 1984, 20% des stations de mesure indiquaient
une eau de mauvaise qualité, Aujourd’hui, cette proportion monte à 50%. (DGH,
2003).
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urbains. En effet, 4% des stations échantillonnées ont présenté une eau de qualité
excellente, 50% une eau de bonne qualité, 17% des stations une moyenne qualité et
29% des stations étaient de qualité mauvaise à très mauvaise
La situation des ressources en eau du pays déjà critique, risque alors de devenir un
problème entravant toute poursuite de développement. Les changements
climatiques attendus pour le Maroc, auraient des conséquences néfastes directes et
indirectes sur le potentiel en ressources en eau, tant du point de vue quantité que
qualité, sur les besoins en eau et sur l’efficience d’utilisation de cette ressource pour
les différents usages. Les écosystèmes auront à faire face à des températures et un
régime de précipitations différents des conditions actuelles. Les changements futurs
des conditions climatiques nationales conjugués à l’élévation future du niveau de la
mer modifieront la disponibilité de l’eau et influenceront fortement la nature et la
fonction de certaines zones humides du Maroc.
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Les débits des eaux superficielles et souterraines vont connaître une baisse moyenne
comprise entre 10 et 15% en 2020, le tableau (I-2) résume les valeurs attendues des
ressources en eau en 2020.
2000 2020
Mobilisables 20 20 17 -3
Population (millions
28,7 37,4
habitants)
Placé sous la présidence d’honneur de SM le Roi, ce conseil qui a été créé en 1981, il
a pour mission de définir les orientations générales de la politique de l’eau.
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Les agences du bassin hydraulique ont été instituées par la loi 10-95 pour devenir
l’outil de gestion intégrée et décentralisée des ressources en eau à l’échelle du
bassin versant.
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constitue une occasion pour réorienter la politique de l’eau vers plus de synergie, de
cohérence et d’intégration au niveau national et territorial, et une étape décisive
dans la restructuration, la réforme et la mise à niveau du secteur de l’eau.
Après avoir définit la situation hydrique au Maroc qui s’avère très fâcheuse et
alarmante, à l’horizon de 2025 la demande en eau sera plus supérieure aux
ressources surfaciques ainsi que souterraines, d’où l’idée de trouver un autre
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alternative qui est fonction de rejets aqueuses au Maroc, l’idée c’est d’épurer les
eaux usées à travers une succession des étapes épuratoires dont le chenal-algal à
haut rendement qui fait l’objet de notre étude.
Toutefois le CAHR est un procédés qui permet non seulement d’épurer les eaux
usées mais aussi de les réutiliser après extraction des algues, à des fins comme
l’irrigation en agriculture ou l’arrosage des espaces verts ou le lavage des rues, en
effet, l’effluent épuré est conforme aux exigences de l’OMS. C’est un procédé à
faible coût, énergétiquement autonome, destiné aux petites communautés.
En guise de satisfaire ses besoins en eaux, face à la demande intensif des ressources
en eaux soit dans le domaine domestique, agricole et industrie ; le Maroc doit faire
recours à des procédées économiques et basiques pour épurer une partie des eaux
usées. Actuellement les eaux usées constituent un potentiel important qui ne
cessera d’accroître dans l’avenir, en 2025 le volume des eaux usées domestiques est
évalué à 1milliard de m3, c’est un potentiel important qu’il faudrait utiliser, même
en partie, compte tenu des économies qui en résulteraient.
L’épuration des eaux usées nécessite une succession des étapes épuratoires faisant
appel à des traitements physiques, physico-chimiques et biologiques. En dehors des
plus gros déchets présents dans les eaux usées, l’épuration doit permettre, au
minimum, d’éliminer la majeure partie de la pollution carbonée.
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Dans la plupart des cas un traitement tertiaire est nécessaire dont l’objectif est
d’éliminer les éléments indésirables tels que les MES, la DCO (dure et colloïdale), le
phosphore, et les composés spécifiques (pesticides, métaux, détergents…). Ils visent
à améliorer la qualité de l’eau épurée en vue de leur rejet dans le milieu naturel ou
de leur réutilisation.
L’intérêt essentiel de ces procédés réside dans la facilité et le faible coût de leur
exploitation et de leur fiabilité qui seront des éléments décisifs pour leur choix,
lorsque le milieu récepteur présentera une tolérance suffisante envers la pollution.
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C'est l'une des deux chaînes qui, après les prétraitements indispensables, utilisent
des adjuvants chimiques pour éliminer les matières en suspension et assurer par là
une réduction de la charge polluante. Elle comporte une phase de coagulation
(agglomération des colloïdes), une phase de floculation (formation de floc par l'union
de solides élémentaires) et une phase de décantation pour assurer la séparation
entre solide et liquide.
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Nitrification
Dénitrification
Une troisième étape facultative consiste à dénitrifier (ou dénitrater) les nitrates
résultants de la nitrification. Cette transformation peut se faire en pompant une
partie de l’eau chargée de nitrates de la fin de traitement biologique et la mélanger à
l’eau d’entrée, en tête de traitement. La dénitrification se passe dans un
réacteur anoxique, en présence de composés organiques et de nitrates. Les nitrates
sont réduits en diazote (N2) qui s’échappe dans l’air. Les nitrates sont des nutriments
qui sont à l’origine de l’envahissement d’algues dans certaines mers, en particulier la
Mer du Nord. La dénitrification se fait généralement sur les petites stations
d'épuration dans le même bassin que la nitrification par syncopage (arrêt de
l'aération, phase anoxie). Cette étape tend à se généraliser pour protéger le milieu
naturel.
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L’azote utilisé est donc celui incorporé dans la biomasse active et dans le
résidu non dégradable précité.
Pour être utilisé, l’azote doit se trouver sous une forme assimilable par le
micro- organisme. L’azote ammoniacal et les nitrates sont assimilables. L’azote
organique doit préalablement être hydrolysé. Selon la nature de l’eau résiduaire,
une proportion variable de l’azote organique peut devenir disponible pour la
synthèse cellulaire. (Eckenfelder. W ; 1982)
Influence de la température
Un des effets les plus importants dans le choix d’un procédé d’épuration est
l’influence de la température sur les performances du procédé, en effet l’influence
de la température sur la vitesse de la réaction est décrite par la relation :
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optimum à 55°c. À basse température (< 4°c), ce sont les organismes psychrophiles
qui dominent.
Dans le cas du traitement d’eau usée urbaine, une grande partie de la DBO est en
suspension ou sous forme colloïdale, l’élimination de la DBO relève plus, dans ce cas,
d’un processus physique relativement peu influencé par la température.
Dans beaucoup de cas, la teneur en matière en suspension des eaux traitées est plus
élevée à faible température. L’activité microbienne aérobie est optimale à 38°c. À
température plus élevée, la vitesse de réaction diminue et les matières en
suspension dans l’effluent augmentent. (Eckenfelder. W ; 1982)
Influence du pH
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Ces derniers sont les organismes clefs de la digestion anaérobie, elles sont
strictement anaérobies, se développent lentement et sont très sensibles aux
variations de température et du PH du milieu ambiant. (Degrément, 2004)
Les procédés anaérobies sont utilisés pour la stabilisation des boues organiques ou
de substrats solubles. Ces derniers sont transformés en produits gazeux finaux. Les
acides gras volatiles formés au cours de la fermentation sont essentiellement les
acides acétiques, propionique et butyrique. La plupart des acides gras à longue
chaîne sont transformés par des organismes méthanogènes en CH4, CO2, et acides
gras à chaîne plus courte, et ainsi de suite, l’acide acétique est directement converti
en CO2 et CH4. La stabilisation se réalise ainsi en deux en deux ou plusieurs réactions.
(Eckenfelder.W ; 1982)
Boues
Enzymes
extracellulaires
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Acide Volatile
+ + CO2 H2
+ métabolites divers Micro-
organismes
Bactéries méthanigènes
Métabolisme
+ + endogène
CH4 CO2
Cellules bactériennes
Les bactéries :
Pour assurer sa croissance, une bactérie doit trouver dans son environnement
des aliments énergétiques, des aliments constitutifs et parfois, des aliments
spécifiques. Tous ces aliments doivent être présentés dans des conditions
physicochimiques compatibles avec les lois de la cinétique enzymatique
: concentration suffisante mais non excessive (qui exercerait un rôle toxique),
température adéquate, pH voisin de la neutralité.
Quel que soit le procédé biologique mis en œuvre, les bactéries assurent toujours la
part prépondérante de l’épuration, la réalisation d’installation d’épuration
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biologique repose donc toujours sur la création d’une culture bactrienne à grande
échelle. (Ringuelet.R, 1977)
L’épuration aérobie est assurée par des bactéries qui dans la quasi-totalité des cas,
et de façon certaine pour les effluents domestiques, se trouvent dans l’effluent brut,
ces bactéries essentiellement hétérotrophes sont des « décomposeurs » du système.
Les bactéries agissent donc sur la pollution qui joue le rôle de nourriture ou substrat.
L’ensemble des réactions chimiques est catalysé par les enzymes secrétées par les
bactéries qui, par ailleurs, leur servent de support. (Degrément, 1978)
Les synthèses permettent aux bactéries de croître en taille et en volume jusqu'à une
dimension limite qui conduit généralement à la division cellulaire par scission
binaire.
Les algues :
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eaux marines, les eaux saumâtres et les eaux usées, ils peuvent s’adapter à
différentes conditions physico chimiques.
(Cabriden. R ; 1995)
L’apport d’oxygène est assuré, selon le type d’épuration, par les échanges avec
l’atmosphère, les appareils d’aération ou parles végétaux à chlorophylle selon la
réaction :
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Ce sont des procédés qui réalisent l'épuration à l'aide de cultures fixées sur support
fin ou encore à l'aide de cultures libres mais utilisant l'énergie solaire pour produire
de l'oxygène par photosynthèse. Les procédés d’épuration de type extensif sont
représentés par les techniques de lagunage.
Dans ce type de procédés on peut inclure le chenal algal à haut rendement (CAHR)
qui présente les mêmes avantages, mais il présente en plus un avantage majeur qui
est la réduction des surfaces utilisées (nécessite à peu près 40 fois la surface
demandée par un lagunage aéré). C’est un producteur de la biomasse algale poussé
au maximum. L’association du bassin anaérobie et du CAHR constitue un système
intégré.
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surfaces requises pour la mise en place des installations de traitement des eaux
usées.
Les chenaux d’aération équipés de dispositifs d’insufflation d’air en fines bulles (air
lift) connaissent un développement remarquable depuis les années 90. Ils présentent
l’avantage de la compacité et de performances de transfert d’oxygène et de mélange
très élevées (FNDAE, 2004; GILLOT et al., 2005).
En plus de l’activité photosynthétique des algues, l’utilisation d’un tel système (air
lift) pour l’agitation dans un CAHR contribue à l’amélioration de l’oxygénation du
milieu en influençant le transfert d’O2 de l’air vers le milieu liquide.
Le CAHR a une grande capacité de capture de l’énergie solaire, ce qui force les algues
à produire un maximum d’oxygène pour la dégradation des déchets par les bactéries
aérobies. En retour l’azote, le phosphore et le CO2 qui résultent de la dégradation de
la matière organique sont prélevés et servent à soutenir la croissance algale dans le
bassin. Une telle complémentarité métabolique est souvent appelée une symbiose.
Elle représente l’idée centrale ayant permis à Oswald d’utiliser le CAHR comme un
système secondaire/tertiaire pour le traitement des eaux usées.
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Il s’agit d’une interaction de type mutualiste dans laquelle des bactéries aérobies
hétérotrophes consomment les matières organiques en utilisant l’oxygène produit
par les algues et en produisant le gaz carbonique, des éléments minéraux et de la
biomasse bactérienne. Une population algale associée utilise le CO2 produit comme
source de carbone et les éléments minéraux pour synthétiser par photosynthèse de
la biomasse algale avec production d’énergie. (Oron & Shelef, 1980 ; Azov & al, 1980)
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Pour pallier les problèmes de stratification qui présente des effets négatifs sur le
bon fonctionnement des stations d’épuration par lagunage, une agitation mécanique
constante est recommandée par le CAHR. Cette agitation présente plusieurs
avantages. Selon RAMI (2001) et MOERSIDIK (1992) :
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L’agitation dans un chenal algal est donc d’une importance capitale. La plupart
des études effectuées actuellement sur le CAHR montrent que c’est le système
d’agitation par roue à aubes qui est le plus employé. Par contre, on peut également
utiliser un jet d’eau ou une pompe à air. Ce dernier système présente l’avantage
d’aérer en plus de l’agitation. De ce fait, l’optimisation des systèmes d’aération est
impérative afin de garantir la qualité de traitement des eaux usées et de réduire les
coûts énergétiques
La quantité de lumière absorbée par les algues est fonction de leur position
instantanée par rapport à la surface de l’étang. Dans les systèmes à mélange
continu, les algues absorbent la lumière et la convertissent soit en chaleur, soit en
énergie chimique. Dans un étang, plus de 90% de la totalité de l’énergie incidente est
convertie en chaleur et moins de 10% en énergie chimique.
Sd/So = e-bCcd
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Cc : La concentration ;
b : Le coefficient d’absorption ;
Par ailleurs, il a été démontré que, pour la satisfaction de la DBO d’un rejet
domestique, la concentration des algues doit être égale à cette DBO.
La dissolution du gaz carbonique dans une solution aqueuse est facilitée par la
réaction d’hydratation suivante : (Gloyna, 1972)
H2CO3 H+ + HCO3-
HCO3- H+ + CO32-
Le gaz carbonique utilisable par les algues est le CO2 dissous. Les ions HCO3-
et CO32- sont peu consommés par les algues, mais la consommation du CO2 libre a
pour effet de déplacer l’équilibre ionique vers la libération du CO2 à partir des
formes ioniques. (Roques.H ; 1980)
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h.Cc
T
F .S . A
h : La quantité de chaleur de combustion de l’algue (cal/mg) ;
S : le flux énergétique solaire en cal/cm2/j. (S varie entre 0 et 800 avec 400 comme
valeur typique ;
La figure suivante présente une description de la forme d’un CAHR avec 9 coudes :
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Coudes
Dans les changements de direction, il faudrait adopter une forme arrondie pour
éviter les zones mortes et les zones de turbulences, minimiser les pertes de charges
et par suite la puissance du moteur d’agitation.
1
L ( S (n 1). R .( 2)
2
(I-4)
(n 1) R 2
S : la surface du chenal, S= Q/d., en m2 ;
d : la profondeur du chenal en m ;
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n : le Nombres de coudes ;
LTotal ( n 1). L ( 2).( n 1). R
2
(I-5)
Les deux formules ci-dessus ne sont valables que lorsque le nombre de
coudes est supérieur ou égale à 3, l’appellation de « coude » dans ce contexte
signifie ; tous changement de direction de l’écoulement. Dans le cas de 2 coudes, la
configuration du CAHR est comme suit :
Le dimensionnement dans ce cas est encore plus simple et ne pose pas de difficultés
particulières.
Son rôle est d’assurer l’agitation dans le chenal, c’est un facteur très important,
Du fait qu’elle :
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. g .Q. H
P
(I-6)
Q : le débit (m3/s) ;
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1 2 H (I-7)
V .R 3 .
n L
V : la vitesse (m/s) ;
Les bassins anaérobies ouverts ont alors été remplacés par des réacteurs
couverts donnant ainsi naissance au système intégré RACHAHR, dont la première
station fut construite à l’IAV de rabat en 1996.
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Partant de ces avantages, on pourrait avancer que cette technologie peut être
recommandée aux petites communautés et aux installations touristiques éloignées
des infrastructures municipales. Elle peut également s’insérer dans les schémas
d’assainissement décentralisé, dans lesquels de petites stations d’épuration peuvent
être construites dans le tissu urbain même et s’intégrer parfaitement au paysage.
Le bassin est un lac artificiel assez profond où sur la profondeur entière le bassin
est anaérobie. Les bassins anaérobies sont construits à une profondeur de 2 à 5m et
ont un temps de rétention relativement faible de 1 à 7 jours. La conception réelle
dépendra des caractéristiques des eaux usées et de la charge ; un manuel complet
de conception devrait être consulté pour tous les types de bassins.
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Phénomène de sédimentation.
Le manque de nourriture.
Les rayons ultra-violets.
Les fortes températures et les fortes valeurs du pH.
Les toxines et les antibiotiques sécrétés par les micro-organismes et les
algues.
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N 1n
= eff
i 1
(I-8)
N (1 + k * TRH )
inff i i
La constante est donnée par la formule de MARAIS, (MARAIS, 1974) pour les
bassins anaérobies, facultatifs et de maturation.
K 2,9.(1,19) T - 20 (I-9)
T est la température en °C ;
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Limites du CAHR :
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Le procédé de traitement par Chenal à haut rendement est l’un des procédés de
traitement extensifs qui nécessitent une grande superficie par rapport à d’autres
techniques d’épuration.
D’autre part c’est un système qui est le mieux approprié en premier lieu aux
petites et moyennes agglomérations et en deuxième lieu aux conditions
climatologiques du Maroc.
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Les eaux issues des bassins anaérobies gravitairement, sont traitées dans le
chenal algal d’en haut puis, elles sont acheminées vers le chenal d’en bas à l’aide
d’une conduite en cascade (dans le but d’améliorer l’aération de l’effluent), dans ce
cas de figure on va s’intéresser à l’effet de chaque chenal dans la dépollution,
autrement dit faire une évaluation des rendements.
Q = 2J Q = 2J
Réacteur
Chenal haut Chenal bas
anaérobie
S0 S1 S2
𝑆0 – 𝑆2
R =
𝑆0
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Dans ce cas les eaux issues des bassins anaérobies sont gravitairement
acheminées, et traitées dans chaque chenal algal indépendamment, dans ces
conditions on va s’intéresser aussi à l’effet de chaque chenal et donc comparer leurs
performances.
𝑆0 – 𝑆1
Pour le chenal d’en haut 𝑅1 =
𝑆0
𝑆0 ’ – 𝑆1 ’
Pour le chenal d’en bas 𝑅2 =
𝑆0 ’
𝑄1 × 𝑅1 + 𝑄2 ×𝑅2
Ainsi le rendement de ce système est : 𝑅 =
𝑄1 +𝑄2
𝑅1 + 𝑅2
Et puisque 𝑄1 = 𝑄2 : R =
2
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Le chenal algal se compose de plusieurs tronçons rectilignes reliés entre eux par
des courbures de 180°.
Les données sur l’écoulement dans un étage sont résumées dans le tableau ci-
dessous :
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Le fluide qui fait l’objet de notre étude est un mélange d’eau usée et d’algues
microscopiques. La compressibilité du fluide peut être déterminée par le biais du
nombre de Mach.
𝑣
𝑎=
𝑐
𝑉 × 𝐷ℎ
𝑅𝑒 =
𝜗
𝐷ℎ = 4 × 𝑅ℎ
V représente la vitesse moyenne en (m/s) ;
𝐴
𝑅ℎ =
𝑃
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𝐴 =𝐵×𝐻
𝑃 =𝐵+2𝐻
B la largeur = 3m.
𝑉
𝐹=
√𝑔 𝑦
Un fluide est dit newtonien lorsque le tenseur des contraintes visqueuses est une
fonction linéaire du tenseur des déformations. Etant donné que la fraction
dominante dans notre mélange est celle de l’eau nous pouvons considérer que notre
fluide est Newtonien. Pour ce type de fluide, l'équation d'évolution est une équation
de Navier-Stokes.
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La vitesse de l’écoulement doit assurer une bonne suspension des cellules algales
et maintenir un contact permanent entre les algues et les bactéries. Une vitesse de
l’ordre de 10 à 30 cm/s (Oswald, 1963) est largement suffisante pour atteindre cette
fin. L’écoulement dans le chenal est régi par les lois des écoulements uniformes à
surface libre. La vitesse s’exprime par la formule de Chézy :
𝑉 = 𝑐 √𝑅ℎ 𝐼
I : La pente (m/m).
1 1
𝐶= . 𝑅ℎ 6
𝑛
n représente le Coefficient de Manning (s.m-1/3)
1 2
𝑉= . 𝑅ℎ 3 √𝐼
𝑛
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Position du problème :
Nous allons étudier l’écoulement dans la zone médiane du chenal il sera par
conséquent parallèle à lui-même dans des plans verticaux parallèles aux génératrices
du chenal. Les vitesses évolueront donc dans le plan vertical (x, z) dans le domaine
de l’écoulement situé entre le fond et la surface libre.
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𝑤
̅ et 𝑢̅ : Les composantes moyennes de la vitesse ponctuelle (suivant x et z)
̅̅̅̅
𝑢′2 , ̅̅̅̅̅
𝑢′ 𝑣′: Sont les tensions de Reynolds dues à la turbulence
Pour une très petite pente du fond, comme c’est le cas dans le chenal algal, la
pression motrice peut se dériver comme suit :
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Les courbures dans les écoulements à surface libre engendrent une surélévation,
néanmoins leur influence sur l’hydrodynamique du chenal est négligée.
Notre but est d’étudier la diffusion algale au sein du CAHR, et pour que cette
simulation soit la plus proche possible du cas réel, il s’avère nécessaire de prendre en
compte la composition de l’eau du Chenal et de l’effluent du bassin anaérobie en
différentes matières minérales et organiques qui modifient les propriétés du
mélange
Pendant Le jour la production de l’oxygène est assurée par les algues, la roue de
mixage et l’apport de la surface libre alors que la consommation est due à la
biodégradation de la matière organique(le substrat).
Réactions chimiques :
106 CO2 + 82 H2O+16 NH4+ + HPO42- → C106H181O46N16P +118 O2+17 H2O +14H+
Notons également que la différence entre les intensités lumineuses que reçoivent les
chenaux Haut et Bas est prise en compte dans le pré-exponentiel A de la loi
d’Arrhenius.
La voie de La biodégradation :
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L’oxygène produit est assuré par la roue de mixage et l’apport de la surface libre
alors que la consommation est due à la biodégradation de la matière organique ainsi
qu’à la respiration algale.
Dans cette période on va négliger le fait qu’il y a une différence entre l’apport de
surface dans les deux chenaux (normalement l’aération du chenal haut est meilleur
que celle d’en bas)
Réactions chimiques :
1. Réaction de la respiration algale :
Tel que :
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CAHR
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La simulation numérique est l'un des outils qui permettent de simuler des
phénomènes réels, appelée aussi simulation informatique, elle désigne un procédé
selon lequel on exécute un programme informatique sur un ordinateur en vue de
simuler par exemple un phénomène physique complexe. Les simulations numériques
scientifiques reposent sur la mise en œuvre des modèles théoriques utilisant
souvent la technique dite des éléments finis. Elles sont donc une adaptation aux
moyens numériques de la modélisation mathématique, et servent à étudier le
fonctionnement et les propriétés d'un système modélisé ainsi qu'à son évolution. On
parle également de calcul numérique.
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Phénomène physique
Modèle mathématique
Discrétisation
Résolution numérique
Résultats
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Le composant Géométrie :
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Le solveur FLUENT :
Le post-processeur :
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grandeurs calculées .Il offre aussi la possibilité de tracer et visualiser les lignes de
courants.
Fluent propose trois schémas de discrétisation. Les plus utilisés pour notre étude
sont :
Dans le dernier modèle, une distinction est faite entre les écoulements fluide-fluide
et les écoulements fluide-solide (modèle dit Eulérien-granulaire).
Fluent qui est un code largement utilisé dans l’industrie aéronautique, automobile,
offre une interface non sophistiquée qui facilite son utilisation. Ces raisons ont
motivé notre choix pour l’utilisation de ce logiciel.
En 1971, Patankar et Spalding ont décrit cette méthode, elle a été publiée en
1980 par Patankar (Numérical Heat Transfer and fluid flow).
En analyse numérique la méthode des volumes finis est utilisée pour résoudre
numériquement des équations aux dérivées partielles comme la méthode des
éléments finies et celle de la différence finie. Contrairement à la méthode des
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différences finies qui met en jeu des approximations des dérivées, les méthodes des
volumes finis et des éléments finis exploitent des approximations d'intégrales.
Toutefois, la méthode des volumes finis se base directement sur la forme dite forte
de l'équation à résoudre, alors que la méthode des éléments finis se fonde sur une
formulation variationnelle de l'équation (on parle aussi de formulation faible). La
technique des volumes de contrôle consiste dans l’intégration des équations aux
dérivées partielles sur chaque volume de contrôle pour obtenir les équations
discrétisées qui conservent toutes les grandeurs physiques sur un volume de
contrôle. Le volume de la géométrie est discrétisé en volumes élémentaires
(hexaèdres, tétraèdres, prismes ou un mélange des trois) qu’on appelle aussi mailles.
Donc :
1. Terme de convection ;
2. Terme de diffusion ;
3. Terme source.
Les expressions des termes de diffusivité et de source varient en fonction des types
d’équations résolues.
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Ces équations sont intégrées sur un volume de contrôle dV et leur forme intégrale
devient :
Cette méthode des volumes finis est dérivée de celle des éléments finis. Elle
présente l’avantage d’être facilement compréhensible par rapport à d’autres
méthodes telles que celles des éléments finis ou la méthode spectrale. Elle a été, de
plus, largement validée.
aux points du maillage Pij. L’approche du type volume de contrôle exige que l’on
l’équation aux dérivées partielles. Pour deux points voisins les volumes de contrôle
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respectifs doivent posséder un coté commun. Il s’en suit que la réunion de tous les
volumes de contrôle couvre l’ensemble du domaine de calcul.
i. Termes de stockage :
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Suivant X :
Suivant Y :
i. Terme convectif :
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Le code de calcul Fluent propose trois méthodes de fermeture basées sur l’approche
statistique :
♦ Le modèle k-ε et ses variantes : Le modèle k-ε standard, k-ε RNG, k-ε réalisable.
Dans notre étude, on utilisera le modèle k-ε, qui est le plus simple des
modèles complets dits à deux équations. Ce modèle suppose que le régime de
turbulence est pleinement établi dans tout le domaine et que les effets de la
viscosité moléculaire sont négligeables par rapport à ceux de la viscosité turbulente
(loin des parois). Il est basé sur l’hypothèse de Boussinesq.
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a. Equation de transport :
Où :
𝑘2
μt = ρCμ
ε
La différence entre les trois modèles se trouve dans le terme 𝐶𝜇 qui est donné par :
Où :
Et :
𝐴0 =4.04 , 𝐴𝑠 = 6cos φ
Où :
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1 𝜕𝑢𝑗 𝜕𝑢𝑖
𝑆̃ = √Sij Sji Sij = ( + )
2 𝜕𝑥𝑖 𝜕𝑥𝑗
𝜕𝑢𝑗
𝐺𝑘= −𝜌𝑢𝑖̀ 𝑢𝑗̀
𝜕𝑥𝑖
𝐺𝑘=𝜇𝑡.𝑆²
𝑆= √𝑆𝑖𝑗 𝑆𝑖𝑗
𝜇𝑡 𝜕𝑇
𝐺𝑏 = 𝛽𝑔𝑖
𝑃𝑟𝑡 𝜕𝑥𝑖
Dans les deux modèles réalisable et standard le coefficient de Prandtl turbulent est
donné par défaut par : 𝑃𝑟𝑡 =0.85.
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𝑌𝑀=2𝜌𝜀𝑀𝑡²
Où :
𝑘
𝑀𝑡 = 𝑎= √𝛾𝑅𝑇
𝑎²
Proche des parois, les effets visqueux ne peuvent plus être négligés et la
modélisation basée sur un nombre de Reynolds turbulent n’est plus valable. Pour
pallier à cette difficulté, on utilise des « lois de paroi » (Standard Wall Function), qui
sont des modèles d’intégration connectant les conditions à la paroi et près de la
paroi. Ces lois sont fondées sur l’approche proposée par Launder et Spalding (1974)
(Nous ne nous intéressons pas au détail de la couche limite, mais à l’effet global de la
présence d’une paroi sur l’écoulement).
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𝜌𝑦𝑢𝜏 𝑈
𝑦+ = 𝑢+ =
𝜇 𝑢𝜏
Avec :
𝜏𝑤 1
𝑢𝜏 = ( )2
𝜌
𝑢+= 𝑦+
1
𝑢+= ln (𝐸𝑦+)
К
E et К (constante de Von Karman) ont des valeurs fixes qui sont égales à: E = 0,9 et
К =0,40. Cette couche externe est supposée commencer pour 𝑦+> 50.
Ce profil est modélisé par des lois semblables à celles que nous avons
détaillées précédemment .Elles s’écrivent :
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1
𝑢∗= ln (𝐸𝑦∗) Pour 𝑦∗ > 11.225
𝑘
1 1 1 1
𝑦𝑝 𝐶𝜇 4 𝑘𝑝 2 𝜌 𝑈𝑝 𝐶𝜇 4 𝑘𝑝 2 𝜌
𝑦∗= et 𝑢∗=
𝜇 𝜏𝑤
3 3
𝐶𝜇 4 𝑘𝑝 2
𝜀𝑝=
К𝑦𝑝
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entre la densité, l'énergie et les moments) avec des forces de volumes (ex.
flottabilité et forces de rotation).
Dans le cas où les vitesses sont définies aux nœuds d'un volume de contrôle
ordinaire (comme les autres scalaires : pression, température), il est démontré qu'un
champ de pression hautement non uniforme agira comme un champ uniforme sur
les équations de quantité de mouvement discrétisées, Versteeg (1995). La solution
passe par la définition des vitesses sur une grille décalée "Staggered grid" et l'emploi
d'algorithmes tels que "SIMPLE"pour résoudre ce lien ou couplage entre la pression
et la vitesse. La famille des algorithmes "SIMPLE" est essentiellement une procédure
d' "estimation et correction" pour le calcul de la pression sur la "grille décalée" des
composantes de la vitesse. Fluent propose trois méthodes pour le couplage pression-
vitesse (seulement avec la formulation "isolé") :
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a. Algorithme SIMPLE :
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Pour la plupart des cas, le schéma "Standard" est acceptable. Pour des écoulements
spécifiques, on peut choisir parmi les options suivantes:
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Dans le mode "double précision", les nombres à virgule flottante sont représentés en
utilisant 64 bits, alors que le mode "simple précision" utilise une représentation à 32
bits. Le revers de cette précision est que le premier mode requiert beaucoup plus de
mémoire. En outre, Le mode "double précision" est préconisé, entre autres, pour les
écoulements impliquant des longueurs d'échelles très disparates, c'est le mode que
l'on va utiliser.
a. La méthode de sous-relaxation :
A cause de non linéarité des équations résolues, il est possible, pour atténuer les
fluctuations de la solution, de réduire les variations des variables d’une itération à
une autre en introduisant une sous-relaxation. L’équation algébrique s’écrit :
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Pour éviter la divergence on peut commencer le calcul avec des facteurs de sous
relaxations inférieurs à 0.5, puis les augmenter au fur et mesure que le calcul
converge pour accélérer la convergence.
b. Critère de convergence :
Les valeurs 𝜙 sont obtenues à l’issue de l’itération 𝑛. Pour éviter d’apporter des
corrections trop grandes à ces grandeurs, et ainsi diminuer les risques de divergence
du calcul, les nouvelles valeurs de 𝜙 utilisées pour l’itération (𝑛+1) sont calculées
comme suit :
𝑅𝜙 = ∑ |∑ 𝑎𝑛 𝜙𝑛 + 𝑏 − 𝐴𝑝 𝜙𝑝 |
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∑𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑝|∑ 𝑎𝑛 𝜙𝑛 + 𝑏 − 𝐴𝑝 𝜙𝑝 |
𝑅𝜙 =
∑𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑝 |𝑎𝑝 𝜙𝑝 |
Nous utiliserons les résidus normalisés pour juger de la convergence des calculs.
Lorsque ces résidus sont de l’ordre de 10−3, on considère que l’état de convergence
est atteint.
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C’est à partir de là que vont être créés les fichiers, lancés les logiciels et gérées les
interactions entre les différents logiciels utilisés pour la géométrie, le maillage, la
simulation proprement dite et le post-traitement.
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Quant à la roue de mixage, on a choisi une roue à 4 palettes semi immergée dans
l’eau du Chenal, son rayon est : R = 0,2 m.
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Dans cette étape, nous définissons les hypothèses de calcul, les matériaux et
espèces à utiliser, les réactions à prendre en compte, ainsi que les conditions aux
limites et les valeurs initiales.
i. Paramètres de solveur :
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Fond Wall
Parois Wall
Les parois considérées du Chenal sont en béton, ce dernier est ajouté comme
matériau dans Fluent, avec les propriétés suivantes :
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106 CO2 + 82 H2O+16 NH4+ + HPO42- → C106H181O46N16P +118 O2+17 H2O +14H+
Ea (j/kg.mol) 4.2e+07
A 133.16
Ea (j/kgMol) 4.2e+07
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A 133.16
Ea (j/kgMol) 4.2e+07
Pour s’assurer de la convergence des calculs, nous nous aidons de deux critères
visuels. Le premier consiste à observer les courbes des résidus définis par les
équations notre équation de continuité et de quantité de mouvement tracées par
Fluent, en fonction des itérations.
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Nous avons choisi de modéliser la roue avec précision, car c’est un élément
clé dans le phénomène de mixage. Cette approche a donné l’avantage de donner des
résultats plus fiables et proches de la réalité, cependant elle a nettement augmenté
le nombre maximum d’itérations jusqu'à 230000 itérations.
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et Discussion
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101
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Une fois on atteint ce niveau d’homogénéisation, on peut dire qu’on est situé dans
l’état stationnaire du fonctionnement du Chenal, et les contours de variation de
substrat se présentent comme suit :
Période diurne :
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Période nocturne :
La dégradation du substrat est moins performante dans le cas nocturne, car les
micro-algues ne procèdent plus à la photosynthèse et deviennent consommatrices
d’Oxygène plutôt que productrices. Le rendement enregistré est de 22%.
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Dû aux petits changements au niveau des contours pour des pas de temps de
2 heures, on a songé à augmenter ces dernier pour ne pas avoir recours à beaucoup
de contours pour modéliser notre diffusion.
Période diurne :
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Période nocturne :
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Période diurne :
115
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Période nocturne :
116
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Période diurne :
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Période nocturne :
Notre étude nous a également permis de calculer les rendements dans les différents
cas possibles de notre Chenal à étages :
Rendement
Temps de séjour
Mode
(h)
Haut Bas Total
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Perspectives
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significatif avec une grande précision ne peut qu’enrichir le champ de recherche des
Cette étude peut être encore enrichie par les études complémentaires, tel
diphasique. Toutefois, des études expérimentales visant non seulement à valider les
résultats obtenus, mais aussi à mettre en valeur la simulation CFD comme un outil
très intéressant.
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de conduite optimale. Thèse de Doctorat, Université Mohamed V, Maroc, 2001, 21-
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F.pdf
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