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Aménagements Hydrauliques
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Secrétariat Général
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Programme National
d’Aménagements Hydrauliques
CITATIONS
REMERCIEMENTS
Au terme de cette étude qui s’inscrit dans le cadre du mémoire de fin d’étude de master, je
voudrais témoigner de ma profonde gratitude à l’égard de toutes les personnes qui m’ont
soutenu d’une manière ou d’une autre durant ma formation à savoir :
Mes enseignants du 2ie, en particulier mon maitre de mémoire Dr. Amadou KEITA
qui n’a ménagé aucun effort pour me donner des conseils et être disponible à
m’encadrer malgré son agenda très chargé;
Monsieur le coordonnateur du programme national d’aménagements hydrauliques
Seydina Oumar TRAORE, pour m’avoir permis d’effectuer mon stage dans sa
structure et également accepté de m’encadrer comme un coach malgré ses multiples
occupations ;
Monsieur Moussa KONTOUGOMDE chef de service aménagement hydrauliques,
pour ses conseils et appui sans cesse dans la conduite de ce travail ;
L’ensemble du personnel du programme national d’aménagements hydrauliques pour
leur disponibilité et leur encouragement tout au long de ce travail ;
L’ensemble des étudiants de la promotion de master 2015/2017 pour leur solidarité et
leur engagement ensemble pour la réussite de tous ;
Mes amis pour leurs différents soutiens multiformes.
Puisse le Tout puissant et seigneur des mondes vous combler de ses bienfaits et vous le rendre
au centuple.
DEDICACES
Mon regretté cher père OUEDRAOGO Yabiri Rasmane qui a toujours cru
en moi, qu’il trouve en ce travail l’effort de ses sacrifices ;
Mon adorable mère YARBANGA Habib pour son amour, sa confiance, ses
sacrifices et son soutien sans faille depuis toujours ;
Ma tendre et adorable épouse SAWADOGO Habibou pour sa confiance et
son soutien inconditionnel ;
Mes deux adorables filles Messaouda Assia et Imane Samiha pour leur
compréhension et la joie qu’elles me procurent chaque jour ;
Mes frères et sœurs pour leurs soutiens multiformes ;
RESUME
Le périmètre de Nitenga situé en amont du barrage de Zéguédeguin est un des sites de travaux
du Programme national d’aménagements hydrauliques. L’aménagement du site permettra de
valoriser la retenue d’eau (8 673 000 m3) et d’accroitre la production maraîchère du Burkina
Faso. Cette étude technique porte sur 50ha et le système d’irrigation proposé est la micro
aspersion.
Plusieurs spéculations telles que la tomate, l’oignon, le maïs, etc. peuvent être cultivées. Les
besoins en eau pour deux campagnes pendant la période sèche ont été estimés à 709 214 m3
pour 50ha. L’adéquation de la ressource en eau avec les besoins du nouvel aménagement et de
l’existant a été établie. Le périmètre irrigué est organisé en trois (03) blocs (A (18ha), B(18ha)
C(14ha)) desservie chacun en eau par trois conduites principales DN140 (600m) . Il comprend
un chenal rectangulaire en terre long de 600m, une station de pompage de trois motopompes
(160.38m3/h, 40.9m ; 160.38 m3/h, 41.7m ; 124.74 m3/h, 44.5m), trois (03) conduites de
refoulement DN225. Au niveau de chaque surface d’un hectare, un porte-rampe DN63 de 100
m, 33 rampes DN50 par porte-rampe et 33 asperseurs par rampe de pression nominale de 1.5
bars constituent le réseau de distribution. Les drains composés de trois secondaires, un
principal et une colature sont des canaux rectangulaires en terre. Le tour d’eau est de 3 jours,
le nombre de poste est de 4 avec un temps d’arrosage par jours de 3.25h par poste pour 3
rampes travaillant simultanément. Le débit d’équipement est de 2.48 l/s/ha. La puissance
fournie par les pompes est de 1.6 kW/ha. Le coût de l’aménagement est de 454 742 264
FCFA TTC soit 9 094 845 FCFA/ha.
Mots Clés :
1 – irrigation
2 – Micro aspersion
3 – Zeguédeguin
4 – Aménagement hydroagricoles
5 – Besoin en eau des cultures
ABSTRACT
The perimeter of Nitenga located upstream of the dam Zéguédeguin is one of the sites of
work of the National plan of hydraulic works. The development of the site will make it
possible to valorize the water reserve (8, 673,000 m3) and to increase the market-gardening
production of Burkina Faso. This technical study relates to 50ha and the system of irrigation
proposed is it micro sprinkling. Several speculations such as tomato, onion, maize, etc. can be
cultivated. The water requirements for two campaigns for the period dries were estimated at
709,214 m3 for 50ha. The adequacy of the water resources with the needs for the new
installation and existing was established. The irrigated perimeter is organized in three (03)
blocks (A (18ha), B (18ha) C (14ha)) served each one out of water by three main pipelines
DN140 (600m). It includes a rectangular channel out of ground length of 600m, a pumping
station of three motor-driven pumps (160.38m3/h, 40.9m; 160.38 m3/h, 41.7m; 124.74 m3/h,
44.5m) and three (03) submain pipelines DN225. On each surface of one hectare, a manifold
DN63 of 100 m, 33 laterals DN50 per manifold and 33 sprinklers per laterals of pressure
rating of 1.5 bars constitute the distribution network. The drains composed of three
secondaries, a main and a collector are rectangular ground channels. The water turn is 3 days,
the number of station is of 4 with a time of watering per days of 3.25h per simultaneously
working station for 3 slopes. The flow of equipment is of 2.48 l/s/ha. The power provided by
the pumps is of 1.6 kW/ha. The cost of installation is of 454,742,264 FCFA including all
taxes is 9,094,845 FCFA/ha.
Key words:
1 – Irrigation
2 – Micro-sprinkling
3 – Zéguédeguin
4 – Hydro-agricultural installation
5 – Crop Water requirements
SOMMAIRE
CITATIONS ............................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iii
DEDICACES ............................................................................................................................ iv
RESUME ................................................................................................................................... iv
ABSTRACT .............................................................................................................................. vi
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................ vii
SOMMAIRE ........................................................................................................................... viii
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... x
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. xi
I INTRODUCTION .......................................................................................................... 1
II PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS DE L’ETUDE................................................... 3
II.1 Problématique de l’étude ......................................................................................... 3
II.2 Objectifs et résultats attendus .................................................................................. 3
II.2.1 Objectif général ................................................................................................ 3
II.2.2 Objectifs spécifiques......................................................................................... 3
II.2.3 Les résultats attendus ........................................................................................ 4
III MATERIELS ET METHODES ..................................................................................... 5
III.1 Présentation de la zone d’étude................................................................................ 5
III.1.1 Localisation de la zone d’étude et du site d’aménagement ........................... 5
III.1.2 Cadre physique.............................................................................................. 6
III.1.3 Milieu humain ............................................................................................. 11
III.2 Approche méthodologique ..................................................................................... 13
III.2.1 Revue documentaire.................................................................................... 13
III.2.2 Visite de terrain pour la collecte des données ............................................. 13
III.2.3 Traitement des données et rédaction du mémoire ....................................... 15
III.2.4 Conception de l’aménagement .................................................................... 15
III.2.5 Notice d’impact environnemental ............................................................... 23
III.2.6 Coût de l’aménagement et rentabilité du périmètre .................................... 23
IV RESULTATS ............................................................................................................... 24
IV.1 Synthèse des études de bases ................................................................................. 24
IV.1.1 Etudes topographiques ................................................................................ 24
I INTRODUCTION
Pays sahélien et enclavé, le Burkina Faso est situé en Afrique de l’ouest sur une
superficie de 274 122 km2 et sa population est estimée à 19 611 396 habitants en 2017 pour
un taux d’accroissement annuel de 3.1%. Son secteur agricole emploie en 2016, 82% de la
population active et contribue à environ 35% du Produit intérieur brut (INSD, 2016). Cette
agriculture burkinabé qui est très importante dans l’économie du pays demeure dépendante à
plus de 75% des productions pluviales (MAAF, 2011), soumises à des aléas climatiques de
plus en plus sévères.
Par ailleurs, le pays est soumis à un climat aride caractérisé par une insuffisance mais aussi et
surtout une mauvaise répartition spatio-temporelle de la pluviométrie et donc l’eau se trouve
au centre des préoccupations vitales des producteurs. Ces préoccupations sont aujourd’hui
d’autant plus visibles avec l’avènement des phénomènes de changements climatiques. En
effet la hauteur des précipitations étant inférieure au besoin en eau des plantes et également
mal reparties dans le temps, toute forme d’agriculture quelque peu intense est subordonnée à
l’irrigation (DEBAUCHE et Xanthoulis, 2009). La maîtrise de l’eau s’avère alors nécessaire
pour promouvoir ce secteur porteur de croissance dans un environnement aride que constitue
le Burkina Faso.
C’est pourquoi le gouvernement du Burkina Faso a engagé depuis les années 1970, des
actions fortes dans ce domaine à travers l’élaboration des stratégies et les réalisations
d’aménagements faisant appel à la maîtrise d’eau dans le but de sécuriser et d’améliorer les
productions agricoles. Ainsi plusieurs projets tels que l’aménagement des grandes plaines
dans le SOUROU et dans le KOU, l’aménagement à BAGRE etc. ont été réalisés et une
stratégie nationale de développement durable de l’agriculture irriguée (SNDDAI) a été
adoptée en 2003.
Le programme national d’aménagements hydrauliques (PNAH) adopté par le gouvernement
en 2013 s’inscrit dans cette dynamique afin de contribuer davantage à la maitrise d’eau et
d’augmenter l’emploi des jeunes surtout en saison sèche et améliorer les conditions de vie des
populations à travers la réalisation et/ou réhabilitation de plus de 4000 ha de périmètres
irrigués, la promotion de l’irrigation d’appoint, l’intensification de la production agricole
irriguée et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des acteurs.
C’est dans ce cadre que des études de faisabilité et sommaires ont été menées en 2013 sur
450ha de périmètres irrigués dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso. Au vu des
potentialités en ressource en eau et en terre agricole disponibles, le site de Nitenga en amont
du barrage de Zéguédeguin a été choisi lors de cette étude par le PNAH pour être aménagé au
cours de l’année 2017 d’où la nécessité de conduire une étude technique. Cette étude proposée
dans le cadre de notre mémoire de fin d’étude a pour objectif général de contribuer à
améliorer l’étude d’aménagement du périmètre et la production agricole.
Le présent rapport de l’étude sera présenté en six (6) parties à savoir d’abord la problématique
et les objectifs de l’étude, ensuite les matériels et méthodes, puis les résultats, les discussions
et analyse et enfin une conclusion suivi des recommandations - perspectives.
IIIMATERIELS ET METHODES
III.1 Présentation de la zone d’étude
III.1.1 Localisation de la zone d’étude et du site d’aménagement
La zone d’étude est située dans la commune de Zéguédeguin de la province du Namentenga
(6 379 Km² de superficie) et de la région du Centre-Nord. Zéguédeguin est l’une des huit
communes de la province du Namentenga dont le chef-lieu est Boulsa. Cette commune est
limitée au Nord par la commune de Tougouri, au Sud par la commune de Dargo, à l’Ouest par
les communes de Boulsa et de Boala dans la province du Namentenga et à l’Est par les
communes de Thion et de Bogandé tous deux dans la province de la Gnagna (région de l’Est).
Le site de l’aménagement est situé dans le village de Nitenga en amont et en rive gauche du
barrage de Zéguédeguin. Le site d’étude a une superficie de 50ha extrait d’une superficie
d’aménagement possible de 86ha. Les coordonnées d’un point au centre du site sont :
12°58'3.00" latitude Nord et 0°28'58.10’’ longitude Ouest. Le barrage est situé à 40 km de
Boulsa sur la route régionale n°1 ( Boulsa - Tougouri) praticable à tout moment de l’année et
le site est à 3km à l’Ouest de la digue routière du barrage, accessible par une piste saisonnière.
Boulsa le chef-lieu de la province, se trouve à 80km de KAYA, chef-lieu de la région du
Centre-Nord et de 60km de Pouytenga (situé à 5km de la RN4) ville commerciale de la
province du Kouritenga.
Les tableaux et figures suivants donnent un aperçu sur les données agro-climatiques et leur variation dans la zone d’étude.
Tableau 1: données climatologiques de la zone d'étude
Station valeur mesurée jan. Fév. mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moy. Somme Max Min
Boulsa pluie [mm] 0 0.37 3.23 18.80 47.67 98.97 142.37 184.73 108.53 31.40 0.63 0.90 52.83 637.6 184.73 0
Ouagadou
ET0 [mm] 181.6 180.3 202.0 192.3 197.2 173.6 151.5 137.6 143.6 171.3 169.2 179.6 173.3 2 079.7 202.0 137.60
gou
Ouagadou T_Max[°C] 33.11 35.87 38.93 40.37 39.27 36.3 33.05 32.06 33.3 36.9 36.19 33.6 35.75 40.37 32.06
gou T_Min [°C] 15.38 18.79 23.19 26.85 27.68 25.54 23.22 22.72 23 23.14 18.37 15.56 21.95 27.68 15.38
Tougouri T_Moy. [°C] 24.63 27.09 30.21 32.08 31.63 29.55 27.42 26.09 27.02 28.83 27.73 25.1 28.12 32.08 24.63
Ouagadou vitesse du vent
2.4 2.4 2.3 2.4 2.8 2.9 2.4 2.0 1.9 1.8 1.6 2.2 2.3 2.8 1.6
gou [m/s]
Source : New LocClim1.10 de FAO (données générées suivant la méthode d’interpolation polynomiale) et météorologie nationale du Burkina Faso
Temperature en (°C)
150
hauteur(mm)
Hauteur(mm)
150 125
125
125 100
100
100 75
75
75
50
50 50
25 25 25
0 0 0
jan. Fev. mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec. jan. Fev. mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec.
Figure 4:precipation moyenne et ET0 dans la zone de Zéguédeguin Figure 5:graphe Ombro-thermique de la zone d’étude
Les ressources végétales de la commune sont soumises à une forte dégradation due
essentiellement au phénomène de sécheresse et aux diverses actions de l’homme.
(BERA, 2011)
III.1.3 Milieu humain
III.1.3.1 Population et évolution
Avec un taux provincial d’accroissement de 2,667 % (RGPH, 2006), la population de la
commune de Zéguédeguin et du village de Nitenga en particulier se présente depuis 2006 et
par projection à l’horizon de 10 ans comme suit :
Tableau 2: évolution de la population
La population de la commune est en majorité composée de Mossi puis viennent par ordre
d’importance les Marensés et les Peulhs. Les différentes religions existantes sont l’islam, le
christianisme et l’animisme.
100 50 80 99 74 80 88
1. Etude hydrologique
Caractérisation du bassin versant
Le réseau hydrographique du bassin versant de Zéguédeguin est relativement important du
fait de son appartenance au bassin de la Sirba dans le grand bassin du Niger. La délimitation
du bassin a été faite grâce à Google Earth et Global Mapper.
Analyse statistique de la pluviométrie
Les données de pluies utilisées sont celles issues de la station synoptique de BOULSA. Ces
valeurs sont des pluies moyennes mensuelles et des pluies maximales journalières de 1983 à
2002. L’analyse fréquentielle de ces pluies moyennes annuelles observées s’est faite avec un
intervalle de confiance de 95%.
Nous avons fait un ajustement par la loi normale ou de Gauss sur la série des pluies moyennes
annuelle et un ajustement par la loi de Gumbel sur la série des pluies maximales journalières.
Les quantiles caractéristiques sont obtenus par une feuille de calcul Excel et vérifiée par
l’application Hydrolab. Les résultats sont en Annexe I.
Prédétermination de la crue de projet
Nous avons procédé à la détermination du débit du projet en déterminant d’abord les crues
décennales à travers deux méthodes à savoir :
2. Exploitation de la retenue
a. Les caractéristiques de la cuvette
Le volume, les côtes et la superficie ont été obtenus grâce une simulation à l’aide du logiciel
Global Mapper.
( )
{ ( ) }
( )
(Source : bulletin FAO n°54, page 206)
Par ailleurs, les valeurs usuelles de l’infiltration au niveau des retenues sont généralement
comprises entre 1 et 3 mm par jour au Burkina Faso (Gueye, 2012) et nous supposerons une
valeur de 2 mm/jr.
Volume des apports solides
Deux méthodes ont été utilisées à travers la formule du CIEH-EIER (GRESILLON) :
Coutagne ou de TURC
√( )
( )
Selon l’ONBAH, Ke5= 0.7*Ke et Ke10= 0.5*Ke. Q = P(mm) - D(mm). (KARAMBIRI, 2006)
( ) , ( ) ( )-
- La réserve facilement utilisable RFU
Elle représente la dose maximale qu’on peut appliquer par irrigation.
( ) ( ) ( ) ( – ) ( ) Avec
( )
( )
( )
- La fréquence d’irrigation
La fréquence F des arrosages est le temps que met la plante à épuiser l’humidité du sol en
l’amenant à un niveau choisi. On parle aussi d’intervalle entre les arrosages.
( )
( )
( )
( ) ( ) ( )
- La dose brute Db
( ) Avec
- Facteur de tarissement réel
( ) ( ( ) ( ))
- La durée d’arrosage
C’est le temps mis à chaque rotation pour apporter la dose réelle à une même parcelle à partir
d’un débit correspondant.
( ) ( ( )) avec Ns : nombre de postes d’arrosage effectués d’une
rampe par jour
- Le débit d'équipement ou débit maximum de pointe qe
( )
(( ) ) Avec Db: la dose brute de pointe correspondant à
() ( )
BMP ; Ns : nombre de postes d’arrosage effectués ; Ts : nombre d’heures utilisée par poste
d’arrosage pour apporter la dose brute.
On va supposer que pour faire le dimensionnement préliminaire.
III.2.4.4 Calcul des paramètres du réseau d’adduction en eau ;
1. Dimensionnement du chenal d’amenée
La formule de dimensionnement des conduites est celle de Manning Strickler :
( )
( ) ( ) avec et ( ) et
( )
.
Pour les pertes de charges, ( ) ( ) ( (( ) )) ( ) (MAR, 2003)
2. Dimensionnement des différentes conduites
Dans cette partie nous nous sommes appuyés sur le cours (KEITA, 2014).
Il s’agit de dimensionner les conduites à savoir les rampes, les portes rampes, la conduite
principale, la conduite de transport. Les formules suivantes tirées du cours seront utilisées :
Les diamètres ( ) √( ( ) ( )) avec ( ) le
débit de l’eau dans la conduite et v (m/s) la vitesse inférieure ou égale à 1.7 ou 2 selon
le matériau.
la pression admissible ( ) ( ) avec Pn la pression nominale ;
( ( ))
calcul de la perte de charge simple : ( ) ( ) avec a,
( ( ))
* ( ) ;
IV RESULTATS
IV.1 Synthèse des études de bases
IV.1.1 Etudes topographiques
Un levé topographique de la zone d’étude faite antérieurement par un bureau d’étude a
permis de faire les courbes de niveau et tracé les profils en long du terrain. Les pentes sur ce
terrain sont faibles et varient entre 0.1 et 0.3%. Pour les détails sur les courbes de niveau, il
faut voir Annexe VI et la Figure 27:courbe de niveau sur le site.
IV.1.2 Etude socio-économique
D’après l’enquête socio-économique auprès des populations, les spéculations cultivées sur le
périmètre en campagne sèche sont la tomate, l’oignon, le piment, l’aubergine, le gombo, le
chou, la laitue et le maïs (cf. Figure 10 Erreur ! Source du renvoi introuvable.). Cependant la
plus cultivée en termes de superficie et la mieux vendue est la tomate. L’oignon vient en
deuxième position en termes de superficie mais est en première position en terme du nombre
d’enquêté du fait que les femmes le privilégient. Le maïs est cultivé par tout le monde en
petite quantité et sert de brise vent. En saison humide, le haricot, l’arachide et le maïs sont
cultivés sur cet espace. En sommes, ce sont les cultures de cycles courts qui sont privilégiées
pour éviter d’empiéter sur la campagne sèche qui débute véritablement en octobre.
Spéculations saison sèche
91.7%
85.0%
48.3%
43.3% 41.7% 40.0% 40.0%
10.0% 10.0%
3.3% 3.3% 1.7% 1.7%
0.0% 0.0%
oignon tomate gombo piment choux aubergine maîs laitue haricot vert poivron concombre courgette autres riz pomme de terre
En termes de sécurité alimentaire, il faut dire que la production hivernale de 85% des
populations n’arrive pas à satisfaire les besoins alimentaires de celles-ci pour toute l’année.
Ce qui est la raison première de la production en contre saison et de leur choix de la tomate
comme spéculation première cultivée car cette spéculation se vend rapidement et le marché
existe (cf. Annexe VII).
IV.1.3 Aptitudes des sols
L’aptitude culturale d’un milieu est l’expression du niveau auquel les exigences de croissance
pour l’une ou l’autre des cultures retenues sont satisfaites ou non par les conditions
spécifiques (agro-climatiques et pédologiques) de ce milieu.
Selon (CAFI-B/BNETD, 2013), l’étude pédologique a donné cinq classes de sols à savoir les
classe A, B, C, D, E. cependant le sol étant hétérogène, le site est plus couvert par un sol de
classe B c’est-à-dire ferrugineux tropicaux lessivés indurés profonds et assez bonne pour les
cultures maraîchères et fruitières, maïs et sorgho et mauvaise pour le riz irrigué(cf. Annexe V)
Quant à notre étude sur le terrain par la méthode du double anneau, nous avons noté qu’on a
un sol de type sablo- limoneux avec une proportion d’argile. Nous avons 68% de sable et 3%
d’argile obtenu avec le logiciel SPAW de la FAO (cf. Annexe V) après avoir introduit la
moyenne des infiltrations (81.03 mm/h). Ainsi on a une humidité à la capacité de rétention
( ) et une humidité au point de flétrissement permanent ( ) . Donc
Ru= 88mm/m.
Pour ce qui est des mesures d’infiltration, les équations des graphes des taux d’infiltrations en
Annexe V de la forme ( ) nous permettent de déduire la perméabilité C2
(Keita et al., 2014) dont les valeurs sont consignées dans le Tableau 4.
Tableau 4: valeurs des conductivités hydrauliques
écart Coef.
I1 I2 I3 I4 I5 I6 I7 I8 I9 I10 Moy.
type Variat.
63.16
87.02
15.96
85.98
100.4
114.4
85.69
81.15
81.03
30.90
valeurs
47.5
0.38
129
(mm/h)
Le coefficient de variation étant supérieur à 20%, nous dirons que le sol est hétérogène.
L’infiltration varie de 15.96 à 129 mm/h et le sol est plus sablo-limoneux. Les vitesses
d’infiltrations sont importantes dues au labour des paysans et l’assèchement du sol en mai.
Barrage
Le bassin versant a une superficie de 489km2 et un périmètre de 161km. Il permet de drainer l’eau vers le cours d’eau Sirba
qui continue dans sa course jusque dans le fleuve Niger.
Figure 11: carte du bassin versant du barrage de Zéguédeguin
Ces caractéristiques sont indiquées dans tableau ci-dessous :
Tableau 5:caractéristiques du bassin versant
L
S Ig
P Leq du Pent It
(km2 KG Dd Hma Hmi H(5%)- (m/k Igco Ds
(km) (km) rése e (m/km)
) x n H(95%) m) r
au moy.
489.17
161.57
2.06
74.19
194.60
0.40
386.00
274.00
2.64
45.00
0.61
6.41
1.77
39.08
La zone est relativement imperméable avec un relief dit faible car la densité spécifique Ds est
inférieure à 50.
Hauteur (m) 282 284 284.2 284.4 284.6 284.8 285 285.2 285.4 285.6 285.8 286
(m3)
VOLUME
10 176 533
11 214 202
12 336 380
13 549 593
14 935 001
16 426 968
18 027 216
19 733 998
21 549 985
2 946 548
8 346 193
9 220 790
(km2)
Surface
1.693
4.001
4.603
4.966
5.391
6.385
7.218
7.705
8.279
8.774
9.475
5.83
C’est-à-dire à la côte 284.2, nous avons une retenue de 9 220 790 m3 pour une surface de la
retenue de 4.603 km2 qui correspond à peu près au volume de notre retenue. Cependant nous
savons que les côtes données par les images SRTM peuvent avoir un décalage avec les
réalités donc nous allons utiliser les données du terrain et prendre cette projection du global
mapper pour nous guider dans le tracé de la courbe hauteur-volume.
janv. fév. mars avr mai juin juil août sept oct nov déc Total
Nbre de
31 28 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31 365
jours
besoin
d'eau pour
1780 1608 1780 1723 1780 1723 1780 1780 1723 1780 1723 1780 20 964
la pop.
3
(m )
Besoin des
animaux 5695 5144 5695 5511 5695 5511 5695 5695 5511 5695 5511 5695 67 054
(m3)
Les besoins totaux sont estimés à 88 018 m3 pour une population riveraine de 14 359
habitants estimés à l’horizon 2027 ayant besoin de 20 964 m3 d’eau et une estimation 7348
têtes d’animaux ayant besoin de 67 054 m3 d’eau.
b. Besoins pour l’agriculture
Les besoins calculés sont estimés pour deux campagnes en période sèche (octobre-mai)
pour ce qui est de la tomate considérée la spéculation la plus cultivée et la plus contraignante
dans cette localité. Aussi avons-nous évalué pour le maïs et le riz en période humide (juin-
septembre). Les résultats sont consignés dans le Tableau 8 ci-dessous :
Tableau 8:besoin total pour l'agriculture
mois Oct. Nov. Déc. janv. fév. mars Avr. mai juin Juil. août sept
150 278
206 152
141 002
287 455
427 003
370 674
152 176
115 422
- 6 528
97 654
74 121
36 884
volume (m3)
La simulation de la retenue se fera pour la période d’octobre à mai car selon les estimations
sur le bassin versant en termes d’écoulement, les besoins en période humide pourront être
compensés par les eaux écoulées dans la retenue.
Le besoin total des cultures pour le nouveau périmètre est au maximum égal à 709 214 m3.
Cependant le besoin total des productions agricoles sur les périmètres existants est estimé à
1 832 394 m3. En Août, il n’y a pas besoin de faire une irrigation.
c. Résultat des Évaluations des apports et des pertes
Tableau 9:calcul des pertes au niveau de la retenue
mar
janv. fév. Avr. mai juin Juil. août sept Oct. Nov. Déc. Total
s
Nbre de
31 28 31 30 31 30 31 31 30 31 30 31 365
jours
ET0 [mm] 182 180 202 192 197 174 152 138 144 171 169 180 2080
Evapo (mm) 245 243 252 240 247 208 182 165 172 206 228 242 2632
Infiltration
62 56 62 60 62 60 62 62 60 62 60 62 730
(mm)
Pertes (mm) 307 299 314 300 309 268 244 227 232 268 288 304 3 362
Les pertes d’eau dues à l’infiltration et à l’évaporation sont estimées à 3 362 mm soit
une hauteur de 3.36 m par an au niveau de la retenue.
Les apports solides
Le calcul des apports solides selon les deux méthodes sont consignés dans le tableau :
Tableau 10:les apports solides
Valeur (m3/an/ Sur tout le bassin Sur tout le bassin
Formule
Km2) (m3/an) (m3) (1988-2027)
GOTTSCHALK 140 68 468 2 670 249
GRESILLON (CIEH – EIER). 221 107 979 4 211 184
Au vu des calculs d’apports liquides, notre retenue sera pleine en début octobre c’est-à-dire
l’eau sera à la côte 288.4m pour une capacité de 8 673 000 m3 à la période qui marque le
début de notre simulation de l’exploitation de la retenue.
Le Tableau 22: simulation de l'exploitation de la retenue de simulation (cf. Annexe I) a été
élaboré et a permis de tracer la courbe d’exploitation (cf. Figure 12).
Cette courbe d’exploitation montre que la plus petite réserve après utilisation est de 2 millions
de m3 en fin Avril à une côte de 285.6m. Ainsi nous concluons que la retenue est capable de
répondre aux différentes sollicitations en termes de besoins en eau. Aussi cette côte minimale
de 285.6m nous impose une côte maximale au-dessus de laquelle nous ne pouvons pas
installer notre crépine de pompage de la motopompe. Ce qui nous a conduit dans notre choix
par la suite de notre côte minimale de pompage à la côte 285m.
700 000
650 000
600 000 519 081
550 000
500 000
Oignon Tomate Maïs
2. Le calendrier cultural
campagne sèche froide campagne sèche chaude campagne hivernale
Cultures Activités Oct Nov Déc janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août sept
pépinière
Tomate ou repiquage
Oignon culture
recolte
semis direct
Maïs culture
recolte
pépinière
repiquage
Riz
culture
recolte
L’ETM de pointe est 7.94 mm/jr correspondant au mois de mars où le besoin net (7.83mm/jr)
sera le plus élevé. Le facteur de tarissement a été déterminé grâce à une interpolation linéaire
pour une ETM de pointe de la tomate qui est dans le groupe 2 selon la classification de la
FAO (KEITA, 2014) comprise en 6mm/jr et 8mm/jr.
La dose brute de pointe est de 31.8 mm et pour ce qui est de la réserve en eau utile, nous
avons un sol sablo-limoneux et le calcul a permis d’avoir 88mm/m.
IV.2.4 Les paramètres des asperseurs
Le débit d’équipement issu du dimensionnement est de 2.48 l/s/ha. Notre choix de micro-
asperseurs s’est porté sur le modèle d’asperseurs suivant : modèle Turbine LR Supernet
autorégulant tête en haut anti-insecte embase auto-taraudante.
Selon le catalogue de SUPERNET de NETAFIM, les avantages de ces asperseurs qui sont :
Autorégulation par pression compensée avec stabilisateur de flux.
Excellente uniformité. Large plage de régulation : 1.5 à 4.5bars
Stabilité de la portée et des performances assurées quelles que
soient les variations de pression à l’entrée de l’arroseur.
Version tête en haut avec système anti-insectes.
Peu sensible au colmatage : auto-nettoyage par pression
différentielle, passage d’eau 30% plus large que les autres
micro-asperseur du même type. Micro asperseur Supernet
Le temps d’arrosage par poste est de 3.25 h pour 3 rampes travaillant simultanément au
niveau d’une porte rampe de 100m et le nombre de poste d’arrosage est de quatre (04) par
jours pour un temps total maximal par jour de 13h.
2. La station de pompage
Au niveau de la station de pompage, il est prévu une motopompe pour chaque bloc. Les
résultats des calculs sont les suivants :
Tableau 16: les caractéristiques des pompes
Le choix des pompes s’est faite dans la marque Flowserve et a porté sur la 100-80-
200L/Ф201.5 pour le bloc C et 100-80-200L/ Ф 213 pour les blocs A et B.
Le point de fonctionnement de la 100-80-200L/ Ф 213 donne un débit de 210 m3/h et une
HMT de 42.3m.
Le point de fonctionnement de la 100-80-200L/Ф201.5 donne un débit de 156 m3/h et une
HMT de 46m.
NB : Nous allons prévoir en plus une pompe 100-80-200L/Ф201.5 en guise de secours.
Un chenal d’amenée d’eau de débit de 10m3/s sera utilisé avec des dimensions calculées et
retenues ci-dessous : Ks=30 ; m=1, h= 1.2m ; B=2m, la pente=0.2; longueur= 600m.
Un puits de pompage sera construit avec un système de décantation.
Moussa OUEDRAOGO –Master 2 en infrastructures et réseaux hydrauliques 2016-2017 Page 36
Étude technique d’aménagement de 50 ha de périmètres irrigués en amont du 2017
barrage de Zéguédeguin
Une cellule formée et équipée sera mise en place à zeguédeguin et formé par l’unité de
coordination du projet pour garantir le suivi du personnel responsabilisé et le contrôle au
niveau de l’utilisation des matériels d’irrigation. Ainsi les actions suivantes seront menées
pour atteindre la gestion optimum du périmètre :
Au niveau des parcelles
- Identification des maintenanciers et les formés pour l’entretien et la réparation du réseau ;
- Responsabilisation d’un producteur par bloc pour le suivi du respect des consignes de
protection, d’entretien et d’usage du réseau ;
- Responsabilisation d’un aiguadier par conduite principale chargé d’ouvrir et fermer les
vannettes et vannes pour le respect du poste et du temps d’arrosage ;
- Responsabilisation des exploitants dans le maintien en bon état de la parcelle, entretien
des zones de séparation entre parcelles, entretien du dispositif de parcellaire et des
chemins à l’intérieur.
Au niveau de la station
- La gestion quotidienne de la mise en service de la station et du réseau
- La programmation des opérations d’entretiens préventifs.
Distribution d’eau d’irrigation
- Etablissement du programme de distribution d’eau d’irrigation dans le bloc
- Suivi du déroulement du tour d’eau ;
- Suivi et étude des réclamations et requêtes des exploitants ;
- Entretien et maintenance des différents équipements ;
Recouvrement de la redevance eau
- Etablissement des listes et évaluation des montants de la redevance en fonction de la
superficie cultivée ;
- Recouvrement des cotisations des exploitants ;
- Etablissement d’une police d’eau chargée de veiller au paiement de la redevance et à
l’observance des règles de gouvernance de l’eau sur le périmètre.
V DISCUSSION ET ANALYSES
V.1 Les besoins en eau
Les besoins en eau (1 832 394 m3) du nouveau périmètre de 50ha (micro aspersion), des 52ha
de périmètre rizicole (gravitaire) et pour un périmètre de 30ha (semi-californien) peuvent être
satisfaits avec cette capacité (8 673 000 m3) de la retenue au vu de la simulation que nous
avons faite. Cependant il faut obligatoirement faire un chenal afin d’irriguer pendant toute la
période sèche cette surface au niveau du village de Nitenga car vers le mois de mars l’eau se
retrouve éloigner des berges de la retenue. Aussi, faut-il une organisation de la gestion de
l’eau car au vu des potentialités des terres agricoles, les pressions d’usage sur la retenue sont
énormes et s’accroitront dans un avenir proche du fait de l’utilisation des motopompes alors
qu’aujourd’hui les paysans (88.8%) font l’arrosage manuel sur les surfaces non aménagées
donc difficile pour eux d’emblaver des surfaces plus importantes.
La simulation sur une superficie de 50ha cultivée en totalité en tomate montre que pour une
irrigation par micro aspersion d’efficience à la parcelle de 75%, on a un besoin d’eau de
709 214 m3 pour la campagne sèche (octobre à mai) tandis que si c’était un réseau semi-
californien d’efficience à la parcelle de 60% on aurait un besoin de 885 518 m3 soit une
économie d’eau de 176 304 m3 en faveur du système d’irrigation par micro aspersion.
n’intervient pas avant plus de 2.50 h selon nos mesures d’infiltration. Aussi le temps de
pompage total de 13h par jour est aussi raisonnable car dans la majorité des cas dans les
périmètres maraichers au Burkina Faso, le temps de pompage est le plus souvent égal à 10h
par jour.
Le choix de l’hectare pour la conception nous permettra de mieux organiser et gérer le réseau
soit de façon individuelle ou collective. Le tour d’eau de 3 jours est déjà une pratique dans la
zone d’étude (56.3% des producteurs font 2 jours et 10% pour 3 jours car avec l’arrosage avec
le seau car il est difficile d’atteindre les doses escomptées) et donc ils pourront le respecter.
Le réseau micro aspersion est peu connu dans le monde rural au Burkina Faso et sera une
première en termes de grande surface à irriguer. Donc il faut renforcer les capacités des
paysans sur sa gestion et son entretien car selon notre enquête socio-économique, 86.5% de
personnes font l’irrigation à la raie et 65% n’ont pas eu de formation sur le maraîchage (cf.
Annexe VII).
Le coût total de l’aménagement de 9 094 845 FCFA par hectare est élevé par rapport au coût
(1 005 837 FCFA sans le prix de forage , pompe, des panneaux solaires et château de 10 m3)
du réseau du micro aspersion menée au 2ie sur 0.5ha (SOGLI, 2009) mais il est toutefois
raisonnable par rapport aux coûts des différents aménagements de périmètres hydroagricoles
semi-californiens pratiqués au niveau du Burkina Faso qui varient entre 7 millions et 11
millions de francs CFA par hectare. Aussi il est rentable au bout de 2 ans de fonctionnement
selon notre simulation sans même prendre en compte la possibilité de faire de l’irrigation de
complément en saison hivernale.
Pour la réussite de la mise en place du système, il faut des filtres pour éviter le blocage des
asperseurs. Les principaux filtres pour l’eau d’irrigation sont de trois types à savoir: les filtres
à gravier (à sable), les hydrocyclones et les filtres à tamis (ou à disques ou anneau
rainuré). Dans les systèmes de micro-irrigation, ces derniers sont toujours placés à l’aval du
dispositif de fertilisation ((PHOCADES, 2008).
VI CONCLUSION
Au terme de notre étude technique, le constat qui se dégage est que le coût d’investissement
de l’aménagement n’est pas aussi exorbitant et que le système présente des avantages très
intéressant qui font que c’est une option très porteuse d’espoir dans un contexte de
changement climatique où la ressource en eau s’amenuise et la sécurité alimentaire est un défi
quotidien de la nation. La mise en place de ce système peut nous permettre d’apporter
automatiquement des fertilisants au niveau du champ, d’économiser de l’eau et de garantir
d’excellent rendement.
Pour une participation efficace et organisée, il s’agirait de mobiliser les propriétaires terriens,
les exploitants, les associations et les partenaires.
S’agissant de la participation à la maintenance et à l’entretien des ouvrages, les populations
bénéficiaires ont proposé la mise en place d’un comité de surveillance, de réparation des
ouvrages défaillants, de respect des consignes et de gestion des ouvrages.
Disponibiliser les matériels de micro aspersion car cela pourrait réduire les coûts de la
technologie et permettre de l’adopter massivement ;
Promouvoir la mise en place de la micro aspersion à travers la mise en place de périmètres
expérimentaux et des projets spécifiques à cette technologie.
Au PNAH
Mettre en place des groupements de maraichers pour la défense des intérêts de ceux-ci.
Ces groupements seront mis en place avec l’accompagnement du PNAH et sous le
vocable comité d’irrigants.
Identifier un responsable par bloc ainsi qu’au niveau de la station de pompage
Utiliser la fumure organique dans les champs car les mesures d’infiltrations ont montré
des perméabilités très importantes et cela peut être dû à l’assèchement rapide du sol et la
pauvreté du sol en matière organique.
Toutefois en perspective nous proposons la règlementation du secteur par le ministère en
charge de l’agriculture pour le contrôle des prix d’achat en instituant les comptoirs d’achat
agricoles et la normalisation des instruments de mesures des produits (par exemple les caisses
d’achat de la tomate). Aussi, on pourrait proposer des panneaux solaires pour le pompage en
période d’ensoleillement et économiser en termes d’énergie.
Bibliographie
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ANNEXES
moyenne annuelle.
- Coefficient de pointe de la crue décennale (α10)
Nous supposons que α10 est voisin de 2.6 quelle que soit la superficie du bassin.
- Pluie moyenne sur le bassin versant :
- Coefficient de ruissellement décennal (Kr10)
Pour Ig = 3 m/km
Pour Ig =7 m/km,
Par interpolation nous avons pour Ig = 1.77 m/km et
Kr70 Kr100 Kr10
Ig a b c Ig a b c a b c
7.00 239.00 17.70 14.50 7.00 300.00 20.00 15.00 Kr70= 9.55 140.88 16.78 9.27
1.77 140.88 16.78 9.27 1.77 234.58 20.00 11.08 Kr100= 11.54 234.58 20.00 11.08
3 164 17 10.5 3.00 250.00 20.00 12.00 Kr10= 5.56
désignation janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
volume (début de mois (1000m3) (1) 4939.4 4025.9 3115.1 2252.5 2073.0 3072.3 5738.3 6919.7 6679.9 8673.0 7223.6 6064.0
surface (1000m²) (2) 2490 2100 1700 1400 1330 1750 3000 3400 3330 4250 3546 3090
cote (début de mois) 287.26 286.9 286.4 285.85 285.72 286.37 287.57 287.92 287.83 288.4 288 287.65
Apports Liquides (1000m3) (3) 0 12.1 106.4 618.9 1569.3 3258.2 4687.1 6081.9 3573.2 1033.8 20.9 29.6
Apports Solides (1000m3) (4) 0 2.4 21.4 124.2 314.8 653.6 940.3 1220.1 716.8 207.4 4.2 5.9
volume brute (1000m3) (5)=1+3+4 4939.4 4040.4 3242.9 2995.6 3957.1 6984.2 11365.7 14221.7 10969.9 9914.2 7248.6 6099.5
volume retenue (1000m3) Si ((5) > 8673; 8673; (5)) 4939.4 4040.4 3242.9 2995.6 3957.1 6984.2 8673.0 8673.0 8673.0 8673.0 7248.6 6099.5
cote retenue(m) 287.26 286.9 286.46 286.33 286.83 287.93 288.4 288.4 288.4 288.4 288 287.67
évaporation (mm) (7) 245 243 252 240 247 208 182 165 172 206 228 242
pertes (mm) (8)=6+7 307 299 314 300 309 268 244 227 232 268 288 304
volume pertes (1000m3) (9)=8*2 765.0 628.7 534.6 420.5 410.3 469.6 731.4 772.0 773.6 1136.9 1023.0 940.6
prélèvements (1000m3) (10) 148.5 294.2 434.5 377.9 159.7 122.7 81.6 0.9 44.1 105.1 157.5 213.6
volume (1000 m3 fin de mois) (11)=5-10-9-4 4025.9 3115.1 2252.5 2073.0 3072.3 5738.3 6919.7 6679.9 7138.4 7223.6 6064.0 4939.4
Système
Avantages Inconvénients
d’irrigation
- Besoin important en main
- Besoins en énergie faibles ou nuls d’œuvre
- Insensibilité au vent - Efficience d’arrosage faible
Irrigation de - Bonne adaptation à l’épandage des eaux - Inadaptation aux sols très filtrant
Surface usées - Nécessité de planage des
- Les végétaux ne sont pas mouillés, ce qui parcelles
est favorable sur le plan phytosanitaire - Surface consommée par les
canaux et rigoles
- Absence de nivellement préalable,
- Possibilité d’arroser tout type de sol,
- Grande flexibilité du design avec
possibilité de réaliser des installations - Consomme plus d’eau que le
mobiles goute à goute
- Possibilité de réaliser des arrosages à - Peut consommer une quantité
faible dose et cadence rapide importante d’énergie pour les
- Consomme moins d’eau que l’irrigation asperseurs de grande pression
Irrigation
de surface - Difficulté d’utilisation et
par aspersion
- N’exige aucune compétence particulière efficience réduit en régions
de la part des irrigants ventées
- Elimine le besoin de faire des canaux, des - En aspersion sur frondaison, des
diguettes, de seuils maladies des cultures peuvent
- Moins sensibles au bouchage être favorisées
- Convient bien à l’irrigation de
complément, aux nouvelles cultures, à la
protection contre le gel
- Coût globalement élevé,
- Excellente efficience d’arrosage à la - Exige une bonne connaissance
parcelle du mode de fonctionnement du
Irrigation - Excellent rendement des cultures périmètre de la part des acteurs,
goutte à - Insensibilité au vent - Nécessite une maintenance
goutte ou - Les végétaux ne sont pas mouillés, ce qui rigoureuse, en raison des risques
localisée est favorable sur le plan phytosanitaire liés à une éventuelle interruption
- Ne mouille le sol que très partiellement des arrosages
- Consomme très peu d’eau - Nécessite de la filtration de
l’eau
55
50
45
H (m)
40
Hréseau(m)
35 Hpompe(m)
30
25
20
0 50 100 150 200 250
Débit (m3/h)
65
60
55
50
H(m)
45
Hréseau(m)
40
Hpompe(m)
35
30
25
20
0 50 100 150 200 250 300
débit (m3/h)
√ √( )
Pour la SPA,
Pour la SPB
Pour la SPC,
Donc si le temps de fermeture de la vanne est inférieur à T qui est la durée d’aller-retour de
l’onde, alors on dit que la fermeture a été brusque.
La variation de la pression Δh dans ce cas de fermeture brusque
avec Vo : la vitesse de l’eau au moment de la fermeture et g : l’accélération de la
pesanteur.
HMT3+ =44.5+18.51=62.99m<1.2*80=96
Donc on peut se passer du ballon anti-bélier car la pression minimale admissible dans la
conduite est 1.2*PN=1.2*80=96m.
P (mm/j) 1.01 1.01 0.02 0.02 0.03 0.03 0 0 0 0.01 0.01 0.10 0.63
P (mm)) 20.26 11.14 0.51 0.13 0.84 0.06 0 0 0 0.31 0.05 3.23 18.80
pe(mm) 12.15 6.69 0.30 0.08 0.51 0.03 0 0 0 0 0 0 0
BN (mm) 48.61 35.09 93.09 35.72 168.62 8.08 120.86 64.75 44.51 110.90 28.34 246.10 168.41
EA 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75
BB(mm) 64.82 46.79 124.11 47.63 224.83 10.77 161.15 86.33 59.35 147.87 37.79 328.13 224.54
BB(m3)(50ha) 55 802.26 85 873.00 117 801.06 80 572.56 72 839.03 92 826.81 164 066.67 112 272.00
c. Besoins en eau du Maïs
Mois Juin juillet Août Octobre Novembre Décembre
Stade de
Stade de Stade Stade de
stade de Stade initial Stade de croissance Stade de Mi- Stade de Mi- Arrière-
développement
Arrière-saison initial croissance
(jours) (jours) saison (jours) saison (jours) saison
(jours) (jours) (jours)
(jours)
jours 20.0 10 20.0 11 19.0 10 20.0 11 19.0 11 19.0 10
Eto (mm/j) 5.8 5.8 4.8 4.8 4.2 4.2 5.1 5.1 5.2 5.2 5.1 5.1
Kc 0.35 0.75 0.75 1.15 1.15 0.60 0.35 0.75 0.75 1.15 1.15 0.60
ETM (mm) 40.70 43.61 71.96 60.68 92.40 25.37 35.45 41.78 73.93 65.63 110.81 30.43
P (mm/j) 3.30 3.30 4.59 4.59 5.96 5.96 1.01 1.01 0.02 0.02 0 0
Pe (mm/j)) 2.64 2.64 3.67 3.67 4.77 4.77 20.26 11.14 0.40 0.23 0 0
pe(mm) 52.78 26.39 73.48 40.41 90.58 47.67 12.15 6.69 0.24 0.14 0 0
BN (mm) - 12.08 17.21 - 1.52 20.27 1.83 - 22.30 23.29 35.09 73.69 65.49 110.81 30.43
EA 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75
BB(mm) - 16.11 22.95 - 2.03 27.03 2.43 - 29.73 31.06 46.79 98.26 87.32 147.74 40.57
BB(m3) (50ha) 3 419.78 12 497.59 - 13 649.00 38 922.69 92 790.78 94 156.96
BB(mm) 134.71 80.68 70.78 47.72 15.38 - 1.68 70.93 259.28 115.01 351.50 154.15 435.74 61.19 292.65
BB(m3)(52ha) 112 001.79 61 623.59 7 120.76 36 884.47 194 628.25 262 936.18 258 402.30 152 176.22
e. TOMATE de contre saison sur une surface (ha) de 30.00 ha non aménagée occupée par les paysans.
Mois octobre novembre Décembre janvier
stade de Stade initial Stade de croissance Stade de Mi- saison Stade de Arrière - saison
développement (jours) (jours) (jours) (jours)
jours 20.00 11.00 24.00 6.00 29.00 2.00 28.00
Eto (mm/j) 5.06 5.06 5.19 5.19 5.07 5.07 5.40
Kc 0.60 0.75 0.75 1.15 1.15 0.80 0.80
ETM (mm) 60.77 41.78 93.39 35.80 169.13 8.11 120.86
P (mm/j) 1.01 1.01 0.02 0.02 0.03 0.03 0
P(mm)) 20.26 11.14 0.51 0.13 0.84 0.06 0
pe(mm) 12.15 6.69 0.30 0.08 0.51 0.03 0
BN (mm) 48.61 35.09 93.09 35.72 168.62 8.08 120.86
EA 0.60 0.60 0.60 0.60 0.60 0.60 0.60
BB(mm) 81.02 58.49 155.14 59.54 281.04 13.47 201.43
BB(m3) (30ha) 41 851.69 64 404.75 88 350.80 60 429.42
2. Compte d’exploitation
OIGNON
prix unitaire prix total
Désignation unité quantité
(FCFA) (FCFA)
fumure organique charrettes 120 1 250 150 000
semence Boites (100g) 4 6 250 25 000
urée sac 2 16 500 33 000
NPK sac 3 18 000 54 000
entretien courant forfait 1 35 000 35 000
insecticide boite 2 3 500 7 000
fongicide boite 2 2 000 4 000
herbicide boite 1 5 000 5 000
confection des planches planches 20 8 000 160 000
carburant ff 1 170 170 170 170
redevance eau irrigation FF 1 20 000 20 000
Sous-total charge par ha
663 170
charge d'exploitation
vente kg 25 000 100 2 500 000
sous-total recette 2 500 000
MARGE NETTE/ha 1 836 830
Tomate
prix unitaire prix total
Désignation unité quantité
(FCFA) (FCFA)
fumure organique charrettes 120 1 250 150 000
semence boites (100g) 4 6 250 25 000
urée sac 2 16 500 33 000
NPK sac 3 18 000 54 000
entretien courant forfait 1 35 000 35 000
insecticide boite 2 3 500 7 000
fongicide boite 2 2 000 4 000
herbicide boite 1 5 000 5 000
confection des planches planches 20 8 000 160 000
carburant ff 1 170 170 170 170
redevance eau irrigation FF 1 20 000 20 000
sous-total charge par ha
663 170
charge d'exploitation
vente kg 30 000 150 4 500 000
sous-total recette 4 500 000
MARGE NETTE/ha 3 836 830
B 160.38 35.75 120 1430 18 3.5 5005 612 3063060 170 170
ferrugineux tropicaux lessivés indurés peu profonds, fortement gravillonnaires. L’aptitude est
100 courbe de
variation du
50 taux
d'infiltration
0
I1 I3 I5 I7 I9
Source : FAO manuel de formation n°5 sur la gestion des eaux d’irrigation
Figure 23: graphe des taux d'infiltration à partir du logiciel Graphpad Prism7
Moussa OUEDRAOGO –Master 2 en infrastructures et réseaux hydrauliques 2016-2017 Page XXVII
Étude technique d’aménagement de 50 ha de périmètres irrigués en amont du 2017
barrage de Zéguédeguin
Mise en
place
terminée du
premier
anneau
Mise en cours
Mesure de la hauteur du premier
du dispositif avant anneau en
emploi prenant soin de
ne pas briser les
bordures de
l’anneau en
PVC
Rampe
Porte rampe
Porte rampe
Conduite principale
3m
36.7%
10.0%
3.3% 1.7%
0.0%
oui non
propriété location emprunt autre oui non
35.0%
31.7%
11.7%
33.3%
15.0%
10.0% 11.7%
8.3%
1.7%
0.0% 0.0%
0.0%
raie planche bassin seau motopompe arrosoir pompe à autre
1 jour 2 jours 3 jours 4 jours pédale
46.7%
28.3%
6.7% 6.7%
5.0% 1.7%
Application engrais minéral recours à l'encadrement d'agronome Main d'oeuvre type de client
45.0%
16.7%
8.3%
1.7%
76.7%
85.0%
60.0%
53.3%
53.3%
25.0%
11.7% 10.0%
13.3%
15.0% 5.0%
1.7%