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Promotion [2016/2019]
Etude d’Avant-Projet Détaillé (APD) de l’aménagement Hydroagricole d’une tranche de 390 ha dans
le périmètre de Sossé, région de Ségou.
AVANT PROPOS
Ce Projet de Fin d’Etudes permet à l’étudiant non seulement de mettre en pratique les
connaissances théoriques déjà acquises mais aussi d’acquérir d’autres compétences
pratiques en corrélation avec son profil de formation. En outre, il donne à l’étudiant
l’opportunité de s’imprégner des aspects de la vie professionnelle.
C’est dans ce cadre, que j’ai eu à effectuer ce stage portant sur le thème « Etude
d’Avant-Projet Détaillé de l’aménagement hydroagricole d’une tranche de 390 ha
dans le périmètre de Sossé, région de Ségou » au Bureau d’Etudes Techniques et
d’Ingénieurs Conseils (BETICO Sarl) sis à Bamako au Mali.
A la base, c’est un projet de reconversion des casiers de Sossé-Sibila qui s’inscrit dans
le cadre de la mise en œuvre du vaste programme de réhabilitation démarré à l’Office
du Niger depuis 1980 avec l’appui de bailleurs de fonds extérieur. Le Projet, d’une durée
estimée à quatre (4) ans, vise principalement à réhabiliter, tel que d'écrit dans l’Accord
de Contribution, une partie est destinée à l’actualisation de l’étude de Sossé-Sibila dont
les aménagements hydroagricoles fonctionnent actuellement en submersion contrôlée.
DEDICACES
REMERCIEMENT
En travaillant comme tout dépend de moi et en priant comme tout dépend du Seigneur,
au terme de ce projet je tiens à dire un sincère merci :
RESUME
Cependant, seule une tranche de 390 ha a fait l’objet d’études d’avant-projet détaillées dans le
cadre du présent projet conformément aux règles de l’office du Niger.
Le réseau projeté sous irrigation gravitaire comprendra un canal principal existant de 9207 ml
desservant deux canaux secondaires sur un linéaire total de 5689 ml qui desservent à leur tour
vingt-et-un tertiaires cumulant 14748 ml.
Le réseau de drainage constitué d’un drain primaire existant de 9462 m collectant les eaux d’un
drain secondaire de 2561 ml qui collecte à son tour les eaux de vingt-et-un drains tertiaires de
14 755 ml.
Une digue existante permet de protéger le périmètre contre les eaux provenant de l’extérieur.
Les pistes de desserte du périmètre sont accolées aux cavaliers des canaux secondaires et du
drain secondaire (sur un linéaire d’environ 10813 m).
Les canaux sont équipés des ouvrages de régulation amont de plan d’eau et de prélèvement de
débit (modules à masques etc.).
Les cultures à pratiquer sur ce nouveau périmètre sera la riziculture, seule culture prise en
compte dans les calculs.
Le coût de l’aménagement à l’hectare s’élève à 5 771 468 FCFA TTC pour une durée
d’exécution de 20 mois.
Mots clés :
1- Sossé
3- Irrigation gravitaire
4- Digue
5- Riziculture
ABSTRACT
In the contest of the deal N°0042/PDG-ON-PAON held between Niger’s office and the studies
office of BETICO MALI, the state of Mali, with the support of Canada’s cooperation, initiated
an extension project of Sossé’s locker.
Therefore, only 390 hectares has deeply been studied for this project in accordance with the
rules stated by the Niger’s office.
The intending project under gravity irrigation will be composed by a main existing channel of
9207 ml serving two secondary channels on a total linear of 5689 ml that also serve twenty one
tertiary channels cumulating 14748 ml.
The drainage web will be composed by a main existing gutter of 9462 m collecting water from
a secondary gutter of 2561 m long and which will also collect water from ninteen tertiairy other
gutters that cumulate 14 755 ml.
An existing dam protects the irrigation perimeter against water that come from outside. Tracks
that yield to the perimeter of irrigation are adjoined to the rides of secondary channels and those
of the secondary gutter (on approximately a total linear of 10813 m).
The channels are fitted with upstream or downstream water regulation and flow sampling
structures (masks modues etc.).
The speculations that will be practiced on this intending perimeter of irrigation is the rice, the
only crop that has been considered in calculations.
The cost per hectare of this project excluding taxes is 5 771 468 FCFA runnable in 20 months.
Mots clés :
1- Sossé
3- Gravity irrigation
4- Dam
5- Rice cropping
Pages
DEDICACES ................................................................................................................................... ii
RESUME......................................................................................................................................... iv
ABSTRACT ......................................................................................................................................v
1. INTRODUCTION ...................................................................................................................1
2. PRESENTATION ....................................................................................................................5
CONCLUSION ............................................................................................................................... 72
DOCUMENTS UTILISES.............................................................................................................. 74
ANNEXE ......................................................................................................................................... 75
Pages
Tableau 4.6 : Choix possibles de la largeur au plafond des canaux ou drains ......................... 54
Tableau A1.2 : Besoin en eau d’irrigation des cultures maraichères durant la contre-saison
froide .................................................................................................................................... 78
Tableau A1.3 : Besoin en eau d’irrigation de la culture de riz durant la saison hivernale ....... 78
Tableau A1.4 : Besoin en eau d’irrigation de la culture de riz durant la contre-saison chaude80
Tableau A2.3 : Echantillons intacts remaniés prélevés des zones d’emprunt ......................... 87
Tableau A2.4 : Résultat des essais de perméabilité sur les emprunts ..................................... 89
Tableau A3.11 : recherche de la lame d’eau critique par interpolation ................................. 100
Tableau A4.1 : Marnage limite et pertes de charges suivant les modules ............................. 109
Tableau A4.4 : Côtes de calages des ouvrages de prises tertiaires du CSI ............................ 114
Tableau A4.5 : Côtes de calage des ouvrages de prises tertiaires du CS2............................. 115
Tableau A4.6 : Armatures de la section du dalot (tablier, radier et piédroits) ....................... 118
Tableau A5.1 : Bilan des impacts et des mesures environnementales et sociales ................. 123
Tableau A6.2 : Ouvrages à construire sur les différents canaux secondaires ........................ 129
Tableau A8.1 : Devis quantitatif et estimatif des travaux à réaliser ..................................... 141
Pages
Figure 4.3 : Evolution du plan d’eau en amont de la prise Kokry et aval de Macina ...47
Figure 4.4 : Tracé des canaux (primaire et secondaires) et drains (primaire et secondaire)
..................................................................................................................................50
Généralement, la plus grande partie sinon la totalité des pays en voie de développement
(PVD) qui se situent en régions chaudes avec des périodes sèches s’étalant sur de
nombreux mois, ont leur agriculture handicapée par une pluviométrie insuffisante ou
mal répartie provoquant ainsi des déficits hydriques très préjudiciables à la productivité
des cultures, à la régularité des récoltes et à l’abreuvement. Ainsi, chaque fois que cela
est possible la mobilisation des ressources en eau apparaît comme un moyen privilégié
pour améliorer la production agricole des PVD. Cette mobilisation a déjà été largement
engagée puisque sur les 200 millions hectares de terres irriguées dans le monde, près de
75 % se trouvent dans ces pays (Murdoch, 1985) et produisent pratiquement autant que
le reste des terres cultivées. Le Mali fait partie de ces pays en voie de développement.
De nos jours, cette principale activité menée par la population malienne fait face à de
nombreux problèmes qui empêchent une relance effective de la production, à savoir :
des problèmes d'infrastructures hydroagricoles et de l'absence de moyens techniques de
mise en valeur des terres. Or l'un des principaux éléments clefs de l'agriculture, c'est
l'eau, ce dernier conditionne l’existence des êtres vivants en général et celle de l’homme
en particulier. Elle représente également l'une des principales contraintes de l'agriculture
de par son manque de maîtrise et d'utilisation efficace et efficiente par les cultivateurs.
Avec l'accroissement de la population, la pression demeure sur les ressources naturelles,
plus précisément sur les ressources agricoles, ce qui explique qu'une agriculture pluviale
ne peut satisfaire les besoins alimentaires de la population en produits agricoles.
Pour avoir une production agricole beaucoup plus importante, il faut pratiquer
l'irrigation, car l'objectif principal de l'irrigation est d'apporter artificiellement l'eau à un
couvert végétal, lorsqu'on estime que les précipitations naturelles éventuelles sont
insuffisantes pour parvenir à l'objectif de production recherché. Le Mali doit donc initier
et mettre en œuvre des stratégies efficaces axées sur l’accélération de la croissance
économique d’une part et la transformation active des structures socio-économiques du
pays d’autre part afin de générer une réduction importante du taux de la pauvreté à
travers l’initiation d’une politique efficace de redistribution des fruits de la croissance
(ODHD, 2014).
1.2 Objectifs
l’étude d’aménagement des 390 ha (calcul des besoins en eau des cultures, le
tracé du réseau, le calage et le dimensionnement des ouvrages, la réalisation des plans
d’exécution et la détermination des devis quantitatif et estimatif des travaux) ;
BETICO Sarl (BP E2384 Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) –Rue 795, Bamako, Mali)
est une société de droit malien créée en septembre 1994 en tant que société d'Ingénieurs-
Conseils indépendants. Ses activités englobent tous les secteurs du développement des
zones rurales et urbaines. Il intervient essentiellement au Mali et dans les pays de la
sous-région. Ses clients principaux sont : les institutions gouvernementales, les
organismes internationaux, les investisseurs privés, les collectivités rurales et les
organisations non gouvernementales (ONG).
Sa gamme des prestations comprend tous les niveaux du déroulement d'un projet ; de
l'identification du site jusqu'à la réalisation du projet en passant par la formation des
populations bénéficiaires en vue de la gestion et de la maintenance des ouvrages. Il s'agit
entre autres de l'élaboration de la faisabilité du projet, de l'avant-projet sommaire (APS),
de l'avant-projet détaillé (APD), du projet : spécifications techniques détaillées (STD)
et plans d'exécution des ouvrages (PEO), et du dossier de consultation des entreprises
(DCE).
assainissement urbain ;
génie civil ;
Le cercle de Ségou trouve son fondement historique dans le royaume Bambara de Ségou
créé par Biton Coulibaly à la fin du 16 ième
siècle avec le déclin de l’empire du Mali.
Situé à 245 km à l’Est de la capitale du Mali (Bamako), le cercle de Ségou est l’un des
sept cercles de la région de Ségou. Le cercle de Ségou est limité à l’Est par le cercle de
Macina, à l’ouest par les cercles de Koulikoro et Banamba, au nord par le cercle de
Niono, au Nord Est par le cercle de Nara et au Sud par les cercles de Bla et San. Il couvre
une superficie de 10 844 km2 pour une population rurale estimée à 201 096 habitants en
1999.
La zone d’étude, située dans le cercle de Ségou, bénéficie d’un climat de type tropical
semi-aride caractérisé par l’alternance d’une courte saison des pluies de 4 mois et d’une
longue saison sèche de 8 mois subdivisée en deux périodes suivant les températures. On
y distingue trois périodes climatiques importantes :
une saison pluvieuse de juin à octobre, l’essentiel des pluies tombe en Juillet et
Août,
2.2.1.3 Température
La zone est sous l’influence de deux masses d’air suivant les saisons : l’harmattan
pendant la saison sèche et la mousson en saison pluvieuse. L’harmattan est un vent
chaud et sec qui souffle de Mars à Juin, dans la direction nord au Sud. Au-delà de sa
capacité érosive, ce vent chaud peut être à l’origine des avortements de fleur liés au
dessèchement de l’épillet ceci en relation avec les fortes températures. La mousson
souffle dans la direction Est en Ouest de Juin à Septembre est un vent humide qui apporte
la pluie. Les vents sont fréquents et presque constants, les jours sans vent sont
relativement peu nombreux. Le vent est souvent faible avec une vitesse moyenne de
l’ordre de 1 à 1,5 m/s.
2.2.1.5 Evapotranspiration
2.2.1.6 Pluviométrie
Le cercle de Ségou possède (29) communes rurales et une (1) commune urbaine avec
soit une densité de 46,25 habitants au km² et un taux d’accroissement est 1,4%.
Les principales ethnies sont les bambaras, les peuhls, les miniakas, les bozos, les
somonos, les dogons et les sarakolés.
Les instances de décision sont représentées par le chef de village et les conseillers
villageois. Au niveau de la Commune, le Maire de la commune et les Conseillers
communaux sont l’instance de décision. Chaque village est administré par un organe
exécutif qu’est le conseil de village présidé par un chef de village traditionnel assisté
d’au moins 5 conseillers ; Dans la plupart des villages, l’accès à la chefferie se fait par
voie d’héritage ou le lignage d’une seule famille se succède à cause de son statut de
premier occupant des lieux. Dans certains cas, le chef de village est nommé par
consensus selon sa capacité avérée de leadership.
2.2.3.1 L’agriculture
Les principales cultures sont le mil qui occupe la part importante des superficies
exploitées en céréales sèches, le maïs, le sorgho, le fonio et le riz. Trois systèmes
culturaux rizicoles sont pratiqués dans le cercle : La riziculture traditionnelle de bas-
fonds, la riziculture par submersion contrôlée pratiquée dans les cassiers de l’Office Riz
Ségou le long du fleuve Niger et la riziculture avec maîtrise de l’eau dans les casiers de
l’Office du Niger à Bewani dont une petite partie est située dans le cercle.
Le besoin en céréale est estimé à t en année 2008 (le besoin est calculé en production
nette sur la base de 214 kg/ personne et par an avec une population du cercle estimée à
habitants en 2008).
2.2.3.2 L’élevage
Le cheptel est constitué de bovins, d’asins, d’ovins et de caprins est pratiqué dans
presque tous les villages. La volaille pratiquée à petite échelle commence à prendre une
part de plus en plus importante dans l’économie. L’élevage est la deuxième activité
économique.
2.2.3.3 La pêche
2.2.3.4 La cueillette
Le cercle, vu l’état de dégradation actuelle des formations végétales, n’est pas une zone
riche en produits de cueillette. Les espèces courantes sont le Karité Butyrospermum
Parki, le Néré Parkia Biglobosa, le Tamarinier Tamarindus Indica, le Baobab Adansonia
Digitata, le Balanzan Acacia Albida et le Balanites Nalanites Aegytiaca. Ces espèces
sont généralement préservées lors des défrichements, puis exploitées pour les écorces,
fruits et feuilles dans l’alimentation humaine (Baobab) mais aussi animale (Karité,
Balanzan) et dans la pharmacopée traditionnelle. Les Karités et les Balanzans
constituent les deux principaux arbres utiles du cercle par les quantités de noix et de
fruits et par la densité du peuplement.
2.2.3.5 La forêt
L’étude APD de Sossé-Sibila des 3050 ha est établi dans le cadre du contrat
N°0042/PDG-ON-PAON passé entre l’Office du Niger (ON) et le bureau d’études
BETICO MALI. Ce contrat concerne les prestations d’Études d’Avant-Projet Détaillé
(APD), et d’Impact Environnemental et Social pour l’aménagement hydroagricole de
Sossé-Sibila en zone Office du Niger sur une superficie brute de 3 050 ha.
Etudes APS, APD et DAO des travaux de réhabilitation du casier de Sossé Sibila,
STUDI/GID, 2006 ;
Le site du projet se trouve dans la partie Est de la zone Office du Niger, à 60 Km environ
au nord-Est de Ségou. L’aménagement de la plaine se fera en submersion avec maitrise
totale de l’eau concernant sur une superficie brute de 390 ha. Elle est accessible par la
route goudronnée Ségou-Macina longue d’environ 140 Km. Administrativement, la
zone du projet est située dans la commune de Sibila, sous-préfecture de Sansanding,
préfecture de Ségou et Région de Ségou. Elle s’étend entre la rive droite du premier bief
du Fala de Boky wéré et le Fleuve Niger. Elle est limitée au nord par la commune rurale
de Pogo, au sud par le fleuve Niger, à l’est par la commune de Kolongo et à l’ouest par
la commune de Sansanding.
La zone de l’étude couverte par le casier de Sossé appartient au Delta Central Nigérien,
dans les alluvions du Niger. Selon les résultats de l’étude pédologique, les sols se sont
développés dans des dépôts récents et sub-récents du fleuve Niger, et les propriétés ainsi
que la répartition des différents types de sols sont en liaison étroite avec la nature de la
sédimentation et le régime hydrologique.
2.3.4 Hydrographie
Dans la zone du Projet, l’hydrographie est entièrement dominée par une série de chenaux
de débordement tributaires au Fala de Boky Wéré, renforcée actuellement par un réseau
d’irrigation. En effet, par dérivation depuis Markala, les eaux du fleuve Niger se
déversent dans le Fala de Boky Wéré, ancien chenal mort du Fleuve Niger, formant
actuellement une large dépression légèrement surélevée par rapport aux terres
Les données collectées dans le cadre de la première phase portant sur l’avant-projet
sommaire constituent les données de base essentielles pour la conduite de cette présente
étude d’APD, et d’autres données jugées utiles pour ces genres d’études dont les
références sont fournies dans la partie annexe.
les données provenant des études techniques réalisées par BETICO (levés
topographiques, étude pédologique etc.) ont été analysées et traitées avec des outils
adéquats ;
les tracés des canaux et pistes dans la zone sont déterminés sur la base des cartes
topographiques établies ;
sur la base de la culture de riz choisie, on procède au calcul des besoins en eau
ainsi que les paramètres d’irrigation ;
les calculs hydrauliques (calage et dimensionnement) du réseau y compris les
ouvrages;
les calculs pour les volumes de terrassement et les profils (long et travers) ;
les volumes de terrassement (et les coûts) sont optimisés dans un processus
itératif ;
l’intégration du système des réseaux et la conception des ouvrages ;
le choix et le calage des ouvrages annexes ;
la réalisation d’un plan de situation de l’aménagement dans son environnement
géographique;
la mise en place d’un programme d’irrigation ;
la réalisation du Plan de Gestion Environnemental et Social de l’aménagement.
délimitées par des diguettes puis à laisser la totalité de l’eau s’infiltrer tout en stagnant
jusqu’à ce que la dose voulue ait été apportée.
La connaissance des besoins en eau des cultures est un paramètre essentiel pour piloter
l’irrigation de manière plus fine et ciblée. Les besoins en eau tiennent compte des
besoins spécifiques de la plante (besoins nets), diminués des pluies efficaces et des
apports liés à la nappe, puis affectés d’un coefficient de majoration tenant compte de
l’efficience du réseau. On évaluera ces besoins en tenant compte des réserves utiles de
l’eau dans le sol au début de la saison d’arrosage et de la durée réelle de la végétation
sous le climat considéré.
La connaissance des besoins en eau permet d’assurer une bonne production en plaçant
les cultures dans les conditions hydriques optimales en se fixant des hypothèses et
paramètres. Leur calcul fait intervenir plusieurs facteurs tant sur le plan climatique que
par rapport aux caractéristiques des sols et naturellement de la plante.
Parmi les facteurs climatiques influençant les besoins en eau, on peut citer :la
pluviométrie ; la température ; l’hygrométrie ; l’insolation ; l’évaporation ; les vents.
La prise en compte de ces facteurs varie d’une formule à une autre ; pour la présente
étude, nous nous limiterons aux termes utilisés dans la formule de Bladney et Criddle
qui nous servira de base pour le calcul de l’évapotranspiration de référence (USA 1950).
Les données climatiques selon l’ON sont résumées dans le tableau 3.1 :
C’est la quantité maximale d’eau retenue par le sol et disponible pour les plantes. Elle
se calcule par couche de sol homogène.
𝐑𝐔 = 𝐝𝐚 × 𝐡 × (𝛃𝐜𝐫 − 𝛃𝐜𝐟 )
C’est la fraction de la réserve utilisable accessible sans difficulté aux plantes. Elle
équivaut généralement aux 2/3 de la réserve utile.
𝐑𝐅𝐔 = 𝟐/𝟑 × 𝐑𝐔
C’est une phase de préparation du sol. Elle constitue la quantité d’eau nécessaire pour
saturer le sol avant le remplissage des parcelles. Elle intervient lors de la préparation du
sol pour le repiquage. La saturation permet aux plantes repiquées (riz) de disposer d’une
réserve abondante, jusqu’à la phase de reprise et remplit l’ensemble des pores. Les
besoins en eau pour la saturation sont calculés par la formule suivante :
𝐒 = 𝐝𝐚 × 𝐡 × (𝛃𝐦𝐚𝐱 − 𝛃𝐜𝐟 )
La valeur de la saturation utilisée par l’ON dans ses calculs est de 260 mm pendant les
deux premiers mois de la contre-saison.
Les besoins en eau du riz sont très élevés. La demande en eau des cultures évolue en
fonction du stade de développement végétatif. La durée de chaque phase végétative
dépend du type et de la variété de la culture et aussi des conditions climatiques dans
lesquelles est pratiquée cette culture.
Les coefficients culturaux (Kc) du riz en fonction des périodes végétatives sont donnés
dans le tableau 3.2 :
Les besoins nets constituent la quantité d’eau réelle utilisée par la culture. Ils sont
évalués par la formule le bilan hydrique ci- dessous.
𝐁𝐍 = (𝐄𝐓𝐌 − 𝐏𝐞) + 𝐈 + 𝐒
Avec :
𝐄𝐓𝐌 = 𝐊𝐜 × 𝐄𝐓𝐨
𝐏𝐞 = 𝟎, 𝟖𝟎 𝐏 si P > 75 mm
𝐏𝐞 = 𝟎, 𝟔𝟎 𝐏 si P < 75 mm
Les valeurs de l’évapotranspiration (ETo) utilisées par l’ON sont consignées dans le
tableau 3.3 suivant :
C’est la quantité d’eau qu’il faut réellement mobiliser pour satisfaire les besoins nets.
Ils tiennent compte des pertes d’eau dans le transport depuis sa mobilisation jusqu’à la
plante ; d’où la notion de l’efficience du réseau (E).
𝐁𝐍
𝐁𝐁 =
𝐄
Elle tient compte des pertes d’eaux à la parcelle et au cours du transport. Les efficiences
des canaux sont définies comme suit :
C’est la durée admissible d’irrigation arrêtée en accord avec les usagers et qui tient
compte de la pénibilité du travail, de la disponibilité des irrigants, de l’entretien du
réseau, etc. Dans cette étude, nous avons choisi une durée de 12 heures.
C’est le nombre possible d’irrigations dans la période considérée. Il tient compte surtout
de l’occupation de la population bénéficiaire. Il est pris égal à 26 jours par mois ; soit 6
jours sur 7 dans une semaine. Le 7ème jour sera réservé à la vérification du réseau et des
ouvrages.
C’est le débit en l/s/ha fournit de façon continu 24h/24h permettant de satisfaire les
besoins d’une période donnée pour une unité surfacique. Il constitue une fraction en
l/s/ha de la dose d’arrosage.
𝐁𝐁 × 𝟏𝟎 × 𝟏𝟎𝟎𝟎
𝐃𝐅𝐂 =
𝐍𝐣 × 𝟐𝟒 × 𝟑𝟔𝟎𝟎
BB : Besoins Bruts en mm
C’est le débit effectif (l/s/ha) qui est nécessaire d’introduire dans le réseau pour pouvoir
satisfaire le déficit en eau. Il est le débit réel sur lequel le réseau devra être calibré. Il
tient compte de la durée réelle d’irrigation et est déterminé à partir de la formule
suivante :
𝐁𝐁 × 𝟏𝟎 × 𝟏𝟎𝟎𝟎
𝐃𝐌𝐏 =
𝐧𝐡 × 𝐧𝐣 × 𝟑𝟔𝟎𝟎
nj : durée total d’irrigation dans la période considérée (26 jrs sur 30) ;
C’est le nombre d’arrosage par mois, elle est égale au rapport entre le besoin brut du
mois considéré et la réserve utilisable :
𝐁𝐁
𝐍=
𝐑𝐔
C’est le nombre de jours séparant deux irrigations sur la même parcelle. Elle est calculée
à partir de la formule ci-dessous.
𝐝𝐚 × 𝐍𝐛𝐫𝐣𝐫
𝐑=
𝐧𝐡 × 𝐧𝐣
C’est le débit nécessaire et suffisant que l’irrigant utilise au niveau de l’unité parcellaire
d’arrosage sans perte excessive d’eau et de temps. Plus elle est grande, plus il y a de
difficulté de maîtrise et plus elle est petite, plus le temps d’irrigation est important et
rend impatient l’exploitant à cause de la lenteur du régime d’écoulement. Selon l’ON,
la main d’eau est comprise entre 20 l/s et 30l/s durant une journée (24h/24).
C’est le temps mis à chaque rotation pour apporter la dose réelle à une même parcelle à
partir d’un débit d’irrigation connu.
C’est la fraction du périmètre qui est à chaque instant sous irrigation. Il est donné par la
formule :
𝐬
𝐜=
𝐒
Il représente la surface de l’ensemble des parcelles qui peut être arrosée par la même
main d’eau. Au niveau de ce périmètre à aménager, il varie de 6,5 à 15 ha. Ce choix a
été dicté par le relief du terrain. Le quartier hydraulique est souvent alimenté par un
arroseur autour duquel s’organise un tour d’eau entre différents irrigants.
Les conditions climatiques sont très favorables pour la culture du riz durant tous les mois
de l’année. Les calendriers culturaux fixés par l’ON se reposent pour les deux cycles :
3.2.2.1 Définition
Plusieurs formules peuvent être utilisées pour le calcul du dimensionnement mais nous
aurons à utiliser celle de Manning et utiliserons la méthode itérative.
𝟏 𝟐/𝟑 𝟏/𝟐
𝐐= 𝐒𝐑 𝐈
𝐧
1/n : coefficient de Manning-Strickler qui est une caractéristique de la nature des parois
du canal ;
I : pente hydraulique, cette pente est égale à la pente du fond du canal si on est en
écoulement uniforme ;
R : rayon hydraulique en m ;
S : section mouillée en m2 ;
S = h(b + mh)
P = b + 2h√1 + m2
S
R=
P
1 S 5/3 1/2
Q = ( 2/3 ) I
n P
nQ [h(b + mh)]5/3
= 2/3
√I [b + 2h√1 + m2 ]
h 5/3
nQ [1 + m ( )]
=h 5/3 b
b√I h 2/3
[1 + 2√1 + m2 ( )]
b
On obtient finalement :
𝟎,𝟒
𝐡
[𝟏 + 𝟐√𝟏 + 𝐦𝟐 ( )] 𝐧𝐐 𝟎,𝟔
𝐡𝐧 = 𝐛 [ ]
𝐡 𝐛√𝐈
𝟏 +𝐦( )
𝐛
En posant :
h 0,4
[1 + 2√1 + m2 ( )]
β(h) = b
h
1+m( )
b
0,6
nQ
β0 = [ ]
b√I
Alors :
𝐡𝒏 = 𝛃𝟎 × 𝛃(𝐡)
h
=0
b
Ce qui donne :
𝛃(𝐡) = 𝟏 et 𝐡 = 𝛃𝟎
h : tirant d’eau en m
Pour rechercher la valeur critique, on peut tirer une expression de la forme h𝑐 = f(h/b)
et par approximations successives, obtenir sa valeur. Pour un débit donné Q dans un
canal de section donnée, le régime critique est défini par la relation :
Q S
= S√
√g B
B = b + 2mh
Q S 3/2
=
√g L1/2
Q [h(b + mh)]3/2
=
√g [b + 2mh]1/2
3/2 h 3/2
Q h [1 + m ( )]
= b
𝑏√g h 1/2
[1 + 2m ( )]
b
On obtient finalement :
𝐡 𝟏/𝟑 𝟐/𝟑
[𝟏 + 𝟐𝐦 ( )] 𝐐
𝐡𝐜 = 𝐛 [ ]
𝐡 𝐛 √𝐠
𝟏+𝐦( )
𝐛
En posant :
h 1/3
[1 + 2m ( )]
β′ (h) = b
h
1 +m( )
b
2/3
′
Q
β0=[ ]
b√g
Alors :
𝐡𝐜 = 𝛃′ 𝟎 × 𝛃′ (𝐡)
h
=0
b
Ce qui donne :
𝛃′ (𝐡) = 𝟏 et 𝐡 = 𝛃′ 𝟎
B : largeur en gueule en m
C’est la pente qui permet d’obtenir en régime permanent uniforme, pour un débit donné
dans un canal de section géométrique donnée, le régime critique avec une profondeur
critique hc associée.
hn > hc ou I < Ic
hn < hc ou I > Ic
1 2/3 1/2
Q= SR I
n
On obtient :
n2 Q2
Ic = 2 4/3
S R
Q S
= S√
√g B
On trouve
2
S3
Q =g
B
S3
n2 g
Ic = B
S 2 R4/3
𝐠 × 𝐧𝟐 × 𝐒𝒄
𝐈𝐜 =
𝐁𝐜 × 𝐑 𝐜 𝟒/𝟑
Un canal tertiaire alimente un quartier hydraulique d’une taille telle qu’une, deux ou
trois mains d’eau puissent l’irriguer entièrement. Ainsi il faudra donc choisir une main
d’eau directement supérieure au débit calculé. Les débits des canaux tertiaires sont
obtenus par la multiplication du DMP par les surfaces en aval du réseau, tout en tenant
compte du coefficient d’utilisation du sol.
𝐐𝐜𝐓𝐢 = 𝐐𝐞 × 𝐒
𝐧𝐐𝐂𝐓𝐢
𝐐𝐜𝐬𝐢 =
𝟎, 𝟗𝟓
Pour le canal principal qui est également revêtu, on adoptera le même principe de calcul
que précédemment de façon analogique. Les différents débits sont obtenus par :
𝐧𝐐𝐂𝐒𝐢
𝐐𝐜𝐩𝐢 =
𝟎, 𝟗𝟓
(𝐏 − 𝐈) × 𝟏𝟎
𝐐𝐩 =
𝟑, 𝟔 × 𝟐𝟒 × 𝐍𝐣
Qp : Débit des eaux de pluies à évacuer (l/s/ha) ; P : Pluie décennale (mm) ; Nj : nombre
de jours, ici égal à 3 jours.
𝐋 × 𝟏𝟎
𝐐𝐯 =
𝟑, 𝟔 × 𝟐𝟒 × 𝐍𝐣
𝐐𝐟 = 𝟎, 𝟐 × 𝐐𝐞
Les débits des canaux tertiaires sont obtenus par la multiplication de leurs différentes
surfaces nettes à irriguer par le module d’eau :
𝐐𝐃𝐓𝐢 = 𝐦𝐚𝐱(𝐐𝐞 ; 𝐐𝐟 ; 𝐐𝐯 ) × 𝐒
Le débit à être évacué par le drain secondaire est obtenu en additionnant tous les débits
qui y parviennent à lui :
𝐐𝐃𝐒𝐢 = ∑ 𝐐𝐃𝐓𝐢
Le débit à être évacué par le drain principal est obtenu en additionnant tous les débits
qui y parviennent à lui :
𝐐𝐃𝐏𝐢 = ∑ 𝐐𝐃𝐒𝐢
Il s’agira ici de faire des calculs qui permettront de calculer la structure d’étanchéité des
canaux.
Pour cette étude d’aménagement, nous avons optés pour un revêtement en béton
légèrement armé. L'épaisseur requise pour le revêtement des canaux varie de 5 cm à 7,5
cm (FAO).
o Armatures et joints :
La section des armatures pour le revêtement des canaux varie en général entre :
0.10 et 0.20% de la surface totale dans la direction transversale (en moyenne 0.15%).
Pour le béton armé, l’espacement des joints transversaux est limité à 6 m avec une
profondeur égale au 1/3 de l’épaisseur et une largeur variant de 1 à 1.5 cm (M.
OURAHOU, 2004). La section des aciers du radier est déterminée par :
𝐀𝐬
≥ 𝟎, 𝟐𝟓% pour les HA
𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 × 𝐛 × 𝐝
Le calage se fera de telle sorte qu’il y ait un minimum de 25 cm entre la ligne d’eau du
tertiaire et la cote moyenne de la parcelle à irriguer.
Elle est égale à la cote du plan d’eau en tête de la prise des arroseurs la plus haute
additionnée de la perte de charge engendrée (0,05 m).
𝐂𝐞𝐭𝐜𝐭 = 𝐂𝐞𝐭𝐚 + 𝟎, 𝟎𝟓
La cote du cavalier en tête du tertiaire est égale à la cote de la ligne d’eau en tête du
tertiaire (Cdt) augmentée de la revanche.
𝐂𝐜𝐭𝐭 = 𝐂𝐞𝐭𝐜𝐭 + 𝐫
r : Revanche
Elle est égale à la ligne d’eau en fin de canal (Cefct), augmentée de la revanche.
𝐂𝐜𝐟𝐭 = 𝐂𝐞𝐟𝐜𝐭 + 𝐫
La ligne d’eau dans le canal secondaire au droit d’un canal tertiaire, sera calée à une
cote minimale égale à la ligne d’eau en tête des tertiaires augmentés des pertes de charge
dans les ouvrages de prises de manière à dominer l’ensemble des tertiaires qu’il alimente
respectivement. Elle se calcule par la formule suivante :
∑pdc : Somme des pertes de charges dues à la prise modulée et au passage busé ; soit
10 cm.
Elle représente la plus grande valeur de la cote de ligne d’eau en canal secondaire
augmentée de la rampe la joignant à la tête du canal en question :
Elle représente la plus grande valeur de la cote de ligne d’eau en canal secondaire
diminuée de la pente la joignant à la fin du canal en question :
C’est la cote du plan d’eau en fin du canal secondaire, diminuée du tirant d’eau maximal.
𝐂𝐜𝐭𝐬 = 𝐂𝐞𝐭𝐜𝐬 + 𝐫
r : Revanche.
𝐂𝐜𝐟𝐬 = 𝐂𝐞𝐟𝐜𝐬 + 𝐫
Les données concernant les pertes de charges sont fournies par BETICO dans son
rapport (AHT/BETICO, 2011).
Au même titre que le réseau d’irrigation, le calage du réseau de drainage doit être étudié
minutieusement afin d’évacuer les excédents en eau et les eaux non désirées au moment
opportun.
La cote de la ligne d’eau en tête d’un drain tertiaire est calé telle qu’à débit nominal
l’eau affleure la cote moyenne du quartier hydraulique le plus contraignant (cote plus
basse du terrain naturel) avec une hauteur d’eau maximale 0,60 m pour les modules de
20 à 30 l/s. Cette valeur est fixée par le bureau d’étude BETICO.
La cote de la ligne d’eau à une embouchure sera obtenue en diminuant la cote la plus
basse du dénivelé choisi pour le drain (fonction de la pente et de la longueur du drain)
et de la distance de sécurité.
𝐂𝐟𝐃𝐭 = 𝐙𝐦 − 𝟎, 𝟔𝟎 𝐦 − (𝐏 × 𝐋𝐜)
Avec :
La ligne d’eau dans le drain secondaire est calée par rapport à la ligne d’eau du drain
tertiaire le plus défavorable (présentant la plus basse ligne d’eau) au point de desserte,
valeur de laquelle est déduit le produit de la pente par la longueur du tronçon considéré
(distance séparant la tête du drain secondaire à la piste du drain tertiaire le plus
Avec :
Ce sont des ouvrages qui assurent de différentes fonctions pour non seulement assurer
une alimentation convenable des parcelles mais aussi assurer leur drainage de façon
efficace. En fonction de la capacité des canaux d’irrigation et suivant la nécessité
d’utilisation de chaque ouvrage, on en attribue quatre à notre périmètre :
Ils ont pour but de dériver un débit nécessaire à l’endroit des différents canaux, histoire
de pouvoir desservir l’eau d’irrigation sans toutefois connaître des manquements. Les
prises utilisées dans le cadre du présent projet sont au niveau des secondaires, tertiaires
et rigoles. Plus de détails sont apportés en ANNEXE 4.
Ils sont conçus pour apporter aux cultures le volume d’eau strictement nécessaire pour
leur développement étant donné que les besoins en eau des cultures varient suivant les
saisons. Cette condition s’établit en stabilisant le plan d’eau au droit des prises. La
régulation du plan d’eau est faite juste au niveau des canaux secondaires.
𝐐 = 𝐦𝐋√𝟐𝐠𝐡𝟑/𝟐
Ils sont conçus pour évacuer en dehors du périmètre une partie ou la presque totalité du
débit qui pourrait résulter de fausses manœuvres, d’un matériel de réglage défectueux
ou d’une nécessité de vidanger les divers tronçons du réseau afin d’éviter d’éventuels
débordements qui pourraient causer des dommages préjudiciables. Ils empêchent le
débordement du seuil fixé par la hauteur de crête des cavaliers et la revanche par la ligne
d’eau. Si le niveau d’eau dépasse ce seuil, le débit transitera dans le canal de vidange
avant de s’écouler dans un drain.
Ils s’insèrent au périmètre irrigué pour faciliter la circulation des engins et personnes.
Ils sont constitués essentiellement des dalots ou des buses en béton armé.
𝐐 = 𝐊 𝐬 𝐒𝐑𝟐/𝟑𝐈 𝟏/𝟐
𝐕𝟐
pertes de charge singulières : Js = (𝐊 𝐜 + 𝐊 𝐝 ) ×
𝟐𝐠
Ce sont des ouvrages qui permettent l’évacuation des eaux de drainage. Ils seront
installés perpendiculairement à la piste du drain et protégés par des enrochements en
amont et à l’aval.
Elle a été spécialement sujet des revues documentaires. Aucune visite sur le terrain pour
faire des levés topographiques et essais géotechniques n’a été faite mais nous
présenterons les rapports de ces études réalisées par BETICO.
- les données quantitatives et qualitatives pertinentes, telles que : les données agro-
socio-économiques, climatiques et hydrologiques de la zone ;
- le rapport de l’APD et les rapports des études techniques de bases effectuées dans
le cadre du projet.
La zone d’étude se révèle une vaste plaine alluviale caractérisée par une topographie
relativement accidentée constituée de bourrelets, chenaux et des dépressions. Les côtes
sont ainsi comprises entre 299,15 m et 295,15 m dans le système de nivellement général
de l’ON. La pente de la zone d’étude est faible et naturellement orientée vers le Nord-
ouest.
Le transfert des données sur le terrain et au bureau a été effectué à l’aide du logiciel
GNSS Solutions. Au bureau, le traitement des données a été rendu facile et rapide grâce
aux logiciels de conception et de calculs MENSURA GENIUS et de dessin AutoCAD.
Les semis de points et les travers réalisés dans le système UTM/WGS84/zone 30 Nord.
Tous ces points sont connus en (X, Y, Z) et ont servis l’établissement des plans
topographiques fournis sur la figure 4.1 ci-après :
Les études pédologiques du casier de Sossé ont consisté en une reconnaissance des sols,
s’appuyant sur les descriptions des observations réparties en fosses et en sondages à la
tarière. Ces descriptions ont abouti à l'établissement de cartes pédologiques au 10.000ème
sur la base des observations directes du terrain, de l’analyse et l’interprétation d’images
satellitales.
Les études pédologiques réalisées dans la zone ont permis de déterminer les sols qui
font partie, en majorité, du domaine des sols hydromorphes et des sols ferrugineux
tropicaux.
Concernant l’infiltration des sols, six mesures ont été effectuées selon la technique du
double anneau avec charges décroissantes après humectation. Les données de ces
mesures de perméabilité ont été analysées et traitées selon le modèle de régression non-
linéaire utilisant l’équation exponentielle avec le logiciel Minitab18.
de six (6) sondages par puits dans les zones d’emprunt des matériaux argileux,
avec prélèvement d’échantillons intacts et remaniés pour la réalisation des essais
classiques d’identification géotechnique ;
du repérage d’un (1) gisement des matériaux latéritiques ayant déjà fait l’objet
d’exploitation par les entreprises dans le cadre des travaux routiers ou de revêtements
des digues lors de l’aménagement des casiers hydrauliques dans les zones de Markala,
de Niono et de N’Débougou ;
Les résultats obtenus montrent les gisements des sols argileux sont d’assez bonnes à très
bonnes qualités géotechniques, ils peuvent donc être utilisés de nouveau pour
confectionner des remblais de la digue de protection ou de ceinture et des pistes. Les
sols examinés présentent d’assez bonnes qualités géotechniques en termes de portance
au niveau de l’assise des futurs ouvrages d’irrigation (digues, cavaliers des canaux,
dalots) et des talus aménagés.
Les casiers de Sossé et Sibila sont alimentés par le Fala de Boky wéré dont les plans
d’eau sont très variables durant les périodes d’irrigation. La figure 4.2 donne une
évolution du plan d’eau du Fala à l’amont de la prise de Kokry. Cette figure montre que
le plan disponible à Kolongo est supérieur à la cote 298 m de juin à août 2018. Par contre
en 2016, de la mi-juin à la mi-juillet, le plan est inférieur à la cote 298 m. Les prises
d’alimentation en eau des casiers de Sossé et Sibila sont situées à une vingtaine de km
plus en amont donc un rehaussement de plan d’eau de 10 cm à 15 cm peut être envisagé
(faible pente hydraulique du Fala, moins de 1 cm/km
Les besoins en eau varient au cours de la saison agricole entre 0,5 et 2,0 l/s/ha.
des arroseurs (canaux tertiaires) : commandés manuellement par l’amont, par des
modules à masques.
dans les partiteurs : par des régulateurs à seuil fixe (type transversal ou bec de
canard);
dans les arroseurs : par des régulateurs à seuil fixe (uniquement dans le cas où la
pente du TN n’est pas horizontale) ;
dans les rigoles : par obturation du tuyau de vidange et, en fonction de la pente,
par la mise en place d’un batardeau en travers de la rigole.
Une rotation par « tour d’eau » est installée sur les prises rigoles :
1 main d’eau est basée sur la capacité de manipulation d’un seul paysan irrigant.
le débit d’arroseur est au minimum le débit d’une rigole (1 main d’eau = le débit
minimum dans l’arroseur) ;
le débit d’arroseur est le multiple du débit d’une rigole (3 mains d’eau = le débit
maximum dans l’arroseur).
Le découpage hydraulique et le tracé des canaux et drains ont été réalisés à partir des
résultats de l’étude topographique et se fondent, autant que possible, sur les principes
d’aménagement suivants :
le canal principal est aligné sur les lignes de crête, en prenant soin toutefois
d’éviter les zones trop sableuses ;
Le réseau de drainage qui est destiné à recueillir les eaux pour les acheminer en dehors
du périmètre, passe par les dépressions et les talwegs. Il est constitué pour l’essentiel
d’une colature principale, des drains secondaires et des drains tertiaires.
Les besoins en eau d’irrigation au niveau d’un champ de culture représentent le volume
et la fréquence des applications d’eau nécessaire pour compenser les déficits en eau du
sol pendant la saison végétative des cultures. Elle peut être déterminée :
Pour ce rapport, nous avons utilisé les données de l’office du Niger présentées en annexe
1. Les débits fictifs continus sont récapitulés dans le tableau 4.1.
Il est à noter que ces débits spécifiques ont été calculés pour la prise du distributeur.
Pour les secondaires et tertiaires, un débit spécifique continu de 2 l/s/ha est pris en
compte pour effectuer les calculs.
Avant de pouvoir faire le dimensionnement des canaux d’irrigation, nous avons calculé
les débits de dimensionnement tout en fixant au préalable des hypothèses.
4.2.3.1 Hypothèses
L’aménagement de la parcelle du périmètre de Sossé est un projet d’étude qui fait partie
de la zone Office du Niger. Pour effectuer les calculs hydrauliques, nous allons
directement utiliser les normes de l’Office du Niger.
Les paramètres d’irrigation utilisés pour le dimensionnement des drains sont récapitulés
dans le tableau 4.4 :
Pour effectuer les calculs, nous nous servons d’une feuille Excel dans laquelle nous
introduisons juste la valeur de la largeur au plafond et les calculs sont générés. Le choix
de la largeur au plafond en fonction du débit est résumé dans le tableau 4.6 :
Débit (l/s)
Pente 20 40 60 80
0.0001/0.0003 30 25 40 30 50 30 50 35
0.0003/0.0005 20 20 40 25 50 25 50 30
0.0005/0.0007 30 20 - - - - - -
Les résultats du dimensionnement des canaux et des drains sont récapitulés dans les
Tableau 4.7 et Tableau 4.8 ; et les autres détails sont fournis dans les notes de calcul en
ANNEXE 4 :
Les profils en long et en travers type des canaux et drains d’irrigation sont fournis dans
le dossier plan en ANNEXE.
Concernant le calage des canaux d’irrigation, les calculs ont donné pour l’ensemble du réseau, des canaux ayant un profil mixte (le fond
du canal se trouve en bas du TN et souvent totalement en remblais mais jamais totalement en déblai). Ceci afin de dominer toutes les
superficies exception faite des singularités les plus marquées et de se conformer à la topographie du terrain.
Quant aux drains, ils sont entièrement en déblai car ils doivent être calés en deçà de la
côte la plus basse observée afin de pouvoir récupérer toutes les eaux sur la parcelle.
Pour assurer la facilité de l’écoulement de l’eau au niveau des secondaires, nous optons pour un revêtement en béton armé constitué de
joints transversaux. L’épaisseur du revêtement retenu est de 10 cm pour plus de sécurité et pour une mise en œuvre plus aisée, et
l’espacement des joints transversaux sera de 5 m.
Les caractéristiques du revêtement des canaux sont fournies dans le tableau 4.11:
Les prises au niveau des secondaires et tertiaires seront faites à l’aide des ouvrages de
régulation amont. Respectivement pour les canaux secondaires et tertiaires, seront
utilisés des modules à masque de type XX et X ayant pour but de maintenir le niveau
d’eau constant à leur aval quelles que soient les variations de débit. Ils se présentent
sous la forme d’ensembles métalliques monoblocs qu’il suffit de sceller à une bonne
côte dans des maçonneries adéquates.
Le tableau 4.12 donne le récapitulatif des modules à masques et les détails sont fournis
en ANNEXE 4 :
Quant aux rigoles d’irrigation, elles seront équipées des ouvrages préfabriqués en béton
munis d’une vanne TOR (Tout ou Rien) et seront constituées d’une tête amont en béton
armé et d’un PVC Ø 100 traversant le cavalier de l’arroseur. Les prises TOR seront
réalisées à chaque 50 m des canaux tertiaires pour l’alimentation des rigoles d’arrosage
des parcelles et elles seront réalisées en béton ordinaire dosé à 350 Kg/m3 avec 0,20 m
d’épaisseur des parois. Ils auront une largeur égale à celle du canal tertiaire.
Elle est faite par l’amont par des déversoirs statiques trapézoïdaux de type Giraudet
équipés de vannettes de vidange d’épaisseur 10 cm. Le régime d’eau est commandé par
celui situé à l’amont, la source commande. Les cavaliers des canaux sont calés par
rapport à la ligne d'eau à Qmax. La position des plans d’eau à Qmax et à Q0 sur les canaux
en commande par l’amont est illustrée par la figure 4.7 :
Les deux canaux secondaires seront munis d’un déversoir de sécurité de type latéral
positionné en face du drain le plus proche facilitant ainsi l’évacuation des eaux. Les
calculs résultent les données présentées dans le tableau 4.14 :
Les drains secondaires et tertiaires seront constitués respectivement par des buses et par
des tuyaux PVC. Les sections des débouchés sont présentées dans le tableau 4.14.
les prises du canal principal, des canaux secondaires sur le principal et des canaux
tertiaires sur les secondaires ainsi qu’après les régulateurs ;
les débouchés du drain collecteur, du drain secondaire et les débouchés des drains
tertiaires sur les secondaires.
Aussi, des franchissements indépendants seront placés aux croisements des canaux et
des pistes principales, et en face des villages situés à côté du périmètre pour faciliter son
accès.
Dimensions de
∆H = Js+J (m)
Périmètre (m)
Longueur (m)
théorique (m)
Js=(Kc+Kd)*
Section (m²)
J = j*L (m)
Fonction* l'ouvrage
Diamètre
Q (m3/s)
V (m/s)
Kc+Kd
Position
V²/2g
Type
Diamètre
Hauteur
Largeur
(mm)
(m)
(m)
CP1/DP1 P, F 0,57 1 0,57 2,57 1,5 5 0,0765 0,111 0,187 Dalot - - 0,6 1,0
CS/DS P, F 0,56 1 0,56 2,65 1,5 4 0,0765 0,090 0,167 Buse 0,84 1000 - -
CT P 0,09 1 0,09 1,06 1,5 2 0,0765 0,013 0,090 Buse 0,34 400 - -
(*) P: Ouvrage de tête associé à la prise du canal ; F: Franchissement sur le canal ou le drain
Le dimensionnement génie civil a concerné les plus grands dalots qui seront sur le canal
adducteur et le drain collecteur.
Le tableau 4.16 donne le récapitulatif des aciers à mettre en œuvre et les autres détails
des calculs sont fournis en ANNEXE 3.
Nous avons proposé, pour améliorer les conditions des riverains et des troupeaux,
l’installation des ouvrages de lavoir et d’abreuvoir :
Lavoir : c’est un ouvrage en béton armé en forme d’escalier, mis en place sur les talus
des canaux primaires. Il permet aux riverains d’effectuer le lavage, la vaisselle etc. Il est
proposé la réalisation d’un lavoir sur le canal adducteur à côté du village de Sossé.
Abreuvoir : une prise d’eau sur le canal adducteur assurera l’alimentation d’un
abreuvoir qui est une petite mare en béton. Il permettra l’abreuvement des troupeaux à
l’extérieur du périmètre donc moins de dégradations des digues et pistes.
L’irrigation sera organisée par rotation suivant un tour d’eau commun de 7 jours pour
chaque unité de rigole. L’unité parcellaire adoptée est de 1 ha et chaque parcelle sera
compartimentée en bassins de 0.25 ha. Ainsi, le temps d’irrigation va non seulement
dépendre de la superficie à irriguer par chaque canal tertiaire mais aussi de la culture
pratiquée (riziculture ou polyculture). Pour cela, le temps d’irrigation changera en
fonction des besoins de 10 h à 15 h par jour. Le programme des irrigations est fourni en
annexe 2.
La durée provisionnelle des travaux a été estimée en se référant au catalogue des temps
unitaires. C’est un document dans lequel figurent les temps unitaires de réalisation des
travaux, ce qui génèrera des calculs pour l’ensemble des réalisations à faire pour
l’aménagement de notre parcelle. Les détails de calculs ainsi que le planning d’exécution
sont présentés en annexe 4. Le délai prévisionnel de l’exécution des travaux de ces 354,5
ha est de 20 mois.
L’évaluation des coûts du projet a été faite sur la base des éléments définis tout en
prenant en compte leurs charges d’exécution. Le coût de l’aménagement est estimé à
partir des bordereaux des prix unitaires appliqués dans la zone d’études et d’autres
références en relation avec les travaux de ce genre. Le coût de l’aménagement
renferme huit séries à savoir : coûts d’installations et de services, coûts de terrassement
pour l’aménagement des réseaux secondaire et tertiaire, coûts de préparation des sols,
coûts des ouvrages à réaliser, coûts de construction des bâtiments d’exploitation, coûts
des études d’impact environnemental et coûts divers et imprévus.
Le coût net aménagé du projet est estimé à 2 045 985 433 FCFA TTC soit un coût net
à l’hectare d’environ 5 771 468 FCFA. Le récapitulatif des coûts du projet sont résumés
dans le tableau :
Cette partie de l’étude traite de l’ensemble des impacts directs ou indirects, temporaires
ou permanents du projet d’aménagement Hydro-agricole de la plaine de Sossé, sur
l’environnement physique, le climat, la diversité biologique, les hommes, les activités
socio – économiques, etc. Cependant, seuls les impacts significatifs, susceptibles d’avoir
une incidence sensible sur l’environnement aussi bien au moment de la construction du
projet que de son exploitation sont répertoriés, caractérisés. Les solutions pour palier à
ces impacts sont rédigées dans la partie ANNEXE 5.
l’installation du chantier ;
le déboisement, le débroussaillage de la végétation et la satisfaction des besoins
en bois et en d’autres sources d’énergie ;
le creusement de canaux, les travaux d’endiguement et de terrassement
notamment sur les berges ;
l’aménagement hydro agricole des périmètres à travers la réalisation des travaux
de canalisation, de terrassement, de planage, de parcellaire, la construction d’ouvrages
d’art et revêtement des pistes ;
l’exploitation des périmètres ou intensification agricole.
La création de pistes d’accès aux fosses d’emprunt et carrières pourrait, avec la création
de terrains décapés et la mise temporairement à nu des sols, induire les écoulements
fortement turbides au moment des épisodes pluvieux. Cet impact est minimisé par le
recoure aux anciens sites de carrières.
L’installation d’une base vie soulève le problème de la gestion des eaux usées, qui
constitue une source de pollution chimique et bactériologique des eaux de surface et /ou
des eaux souterraines. Par ailleurs, la satisfaction des besoins en eau de la basse vie et
des ouvriers conduit à des prélèvements dans la nappe souterraine. Cet impact négatif
n’est pas important et ne dure que la période des travaux.
Le lavage des engins de chantier, notamment des toupies de béton et la vidange des
engins de chantier (huile moteur et liquide hydraulique) sont les opérations d’entretien
susceptibles de générer la dégradation de la qualité des eaux. Il faut craindre également
des pollutions accidentelles liées à des fuites d’hydrocarbures, de graisses ou de liquides
hydrauliques provenant des engins de chantier. L’installation du chantier sur lequel
seront effectuées les opérations d’entretien des engins et le remplissage des réservoirs
est sûrement un point de concentration des pollutions éventuelles. Cet impact négatif
pourrait être minimisé en renforçant les dispositions de sécurité dont la collecte et le
stockage des huiles et autres effluents.
L’expérience montre également qu’une fois le chantier terminé, les terrains des carrières
et des emprunts sont rarement réhabilités et ressemblent souvent à des terrains vagues
où il est impossible de restaurer les sols.
Les chantiers de cette ampleur impliquent des arrivées massives « d’étrangers » avec un
corollaire de prolifération de maladies transmissibles notamment les IST-SIDA. Cet
impact négatif est très important et influe de beaucoup sur la vie socio-économique
locale largement au-delà des travaux d’aménagement. Des dispositions tendant à
renforcer la surveillance épidémiologique et l’état sanitaire des chantiers et des
populations locales devront être prises.
Des accidents de travail liés à une mauvaise manipulation de l’outil de travail (haches,
tronçonneuse, etc.) et/ ou à une inattention des ouvriers pourraient survenir. L’inhalation
des fumées dégagées par la combustion de certaines espèces végétales et/ou animales
pourrait conduire à la dégradation de la santé de certains ouvriers. Cette dégradation
pourrait se manifester sous forme de maladies respiratoires comme les Infections
Respiratoires Aiguës (IRA) ou basses, l’asthme, etc.
Les impacts du projet en phase d’exploitation sont pour la plupart positifs. Les impacts
majeurs à cette phase sont entre autres :
risque de développement incontrôlé du hors casiers le long des drains avec perte
de superficies de terres actuellement consacrées aux cultures sèches et aux pâturages
(négatif, d’importance moyenne)
risques de dégradation des sols (salinisation) à la suite de mauvais drainage à
l’issu d’entraves à l’écoulement normal des eaux usées dans les drains (négatif,
d’importance moyenne) ;
recharge des nappes phréatiques et remonté des niveaux d’eau dans les puits,
forages, etc. (positif, d’importance majeure) ;
développement de la faune aquatique et aviaire (positif, d’importance moyenne)
prolifération des plantes envahissantes, des insectes nuisibles et des oiseaux
granivores (négatif, d’importance majeure) ;
ensablement/enfouissement par érosion éolienne et hydrique des périmètres
aménagés, digues et d’autres infrastructures (négatif, d’importance moyenne) ;
détérioration des canaux (négatif, d’importance mineure) ;
risques de conflits dans la gestion de l’eau d’irrigation (négatif, d’importance
moyenne);
Perte de systèmes traditionnels de production et de gestion des ressources
naturelles au profit de systèmes plus intensifs (négatif, d’importance moyenne) ;
augmentation, sécurisation des superficies aménagées (positif, d’importance
majeure) ;
Face aux défis de l’économie de l’eau et dans le souci de promouvoir les extensions des
superficies irriguées de la zone Office du Niger, une meilleure conception des
infrastructures hydroagricoles et une gestion optimale des ressources en eau
apparaissent comme des éléments primordiaux.
Le coût global prévisionnel toutes taxes confondues pour la réalisation et le contrôle des
travaux de l’aménagement est évalué à deux milliards quarante-cinq millions neuf cents
quatre-vingt-cinq mille quatre cents trente-trois francs CFA (2 045 985 433 FCFA) soit
un coût à l’hectare de cinq millions sept cents soixante-onze mille quatre cents soixante-
huit francs CFA (5 771 468 FCFA) pour une durée d’exécution de 20 mois.
Afin que cet aménagement assure pleinement sa fonction il est important de veiller au
respect de l’entretien du périmètre irrigué (mieux détaillé en annexe). Toutes ces
mesures couplées à des actions plus classiques comme la possibilité d’exploiter la nappe
souterraine pendant la contre-saison ou la réutilisation des eaux de drainage après un
traitement efficace et le stockage d’une certaine quantité d’eau en période de crue
utilisable pour l’alimentation en eau du périmètre pendant la contre saison, permettront
aux exploitants de disposer d’outils efficaces pour une bonne gestion du périmètre
irrigué.
DOCUMENTS UTILISES
5 Cahiers Agriculture, 2 : 318 - 329 : La dégradation des sols des périmètres irrigués
des grandes vallées sub-sahariennes (cas de l’Office du Niger au Mali) ;
7 Dr. Sory DIALLO : Cours Ouvrages Hydro-Agricole, ENI-ABT, 3éme Année
Génie civil, option hydraulique, 2015 - 2016 ;
9 Dr. Soumaïla A. KONE : Cours d’aménagement hydro agricole, ENI-ABT, 2015-
2016 ;
11 TRAN MINH Duc, Conception et Ouvrages d’un Réseau d’irrigation Gravitaire,
Novembre 1995 ;
3 Saturation (S) mm 65 65 0 0 0
4 Infiltration (I) mm 0 0 0 0 0
5 Pluie quinquennale mm 0 0 0 0 0
Efficience du réseau
9 - 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
(E)
No Description U D. J. F. M. A. M. J. J. A. S. O. N. D.
Débit spécifique
11 l/s/ha 1,2 1,4 1,2 1,1 1,4
continu (DMP)
Description U D J F M A M J. J. A. S. O. N. D.
No
Evapotranspirati
1 on de référence mm 216 158 149 150 180 201 217
(ETo)
Coefficient
2 - 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1 0,9 0,7
cultural (Kc)
4 Infiltration (I) mm 39 39 39 39 39 39 39
Pluie
5 mm 23 83 100 31 0 0 0
quinquennale
Coefficient de
6 - 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8
pluie
Pluie efficace
7 mm 18 66 80 25 0 0 0
(Pe)
8 Besoin net (BN) mm 323 245 108 179 237 220 191
Efficience du
9 - 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
réseau (E)
Besoin Brut
10 mm 498 377 166 276 365 338 294
(BB)
Débit spécifique l/s/
11 1,9 1,5 0,6 1,1 1,4 1,3 1,1
continu (DMP) ha
Les levés ont été réalisés avec deux GPS différentiels (SP 80) d'une base et d'un ou
plusieurs mobiles appelés ROVER. Le transfert des données a été effectué à l’aide du
logiciel GNSS Solution.
La BASE est stationnée sur un point un peu haut dont les coordonnées sont lues depuis
le GPS pendant la configuration base et mobile pour la première fois (X = 198403,23
m; Y = 1526359,81 m ; Z = 297,88 m, Zone 30 N), la configuration étant terminée la
connexion radio s’établit entre la base et le mobile. Chaque point de station avait son
point de contrôle avec lequel la fermeture journalière des levés était contrôlée.
La méthode utilisée est le temps réel appelé Real Time Kinematic (RTK). Le temps réel
est une méthode très précise dans le système GPS avec comme ligne de base de 10 km.
Les levés des semis de points ont été effectués en temps réel avec un maillage moyen
de 40 m et 50 m. Il a été effectué de manière précise et en respectant la densité de points
requise pour un levé à l'échelle du 1/2000ème. En complément à ce semis de points, tous
les points singuliers sont relevés.
L’équipe mobilisée a procédé à la mise en place des bornes pérennes sur le site qui
serviront de base aux travaux futurs. Ainsi, ces bornes coulées sur place en béton
légèrement armé de dimension 0,10m x 0,10m et émergeant du sol de plus de 0,15 m
ont été implantées de manière à ce qu’elles soient bien visibles. Un boulon gravé à sa
partie supérieure d'une croix servant de repère planimétrique (X, Y) et altimétrique (Z)
a été scellé lors de la fabrication de la borne.
Il a été gravé au-dessus de chaque borne les inscriptions permettant de les identifier
ultérieurement.
L’ensemble des levés topographiques a été exécuté avec une précision planimétrique de
+/- 5 cm. Les levés étant réalisés à l’échelle de 1/2 000ème, tous les points ont été levés
avec une précision de +/- 2 cm. L’ensemble des bornes et repères topographiques
utilisés sont regroupé dans le tableau A2.1 :
Personnel
deux topographes ;
un opérateur topographe ;
aides topographes ;
manœuvres.
Matériel
Logistique
A.2.2.1 Méthodologie
de six (6) sondages par puits dans les zones d’emprunt des matériaux argileux,
avec prélèvement d’échantillons intacts et remaniés pour la réalisation des essais
classiques d’identification géotechnique ;
du repérage d’un (1) gisement des matériaux latéritiques ayant déjà fait l’objet
d’exploitation par les entreprises dans le cadre des travaux routiers ou de revêtements
des digues lors de l’aménagement des casiers hydrauliques dans les zones de Markala,
de Niono et de N’Débougou ;
de recherche future des matériaux locaux (sable, gravier et moellons de pierres)
disponibles dans la zone du projet ;
d’une étude de formulation du béton pour les ouvrages d’irrigation (ouvrages de
prise ou de franchissement et revêtement des canaux) dans le cadre de l’exécution des
futurs travaux d’aménagement
A.2.2.2 Interprétations des résultats de reconnaissance in situ
A.2.2.2.1 Emprunt des matériaux argileux
Six (06) sondages par puits manuels à ciel ouvert descendus à des profondeurs variantes
de 1,00m par rapport à la surface topographique du terrain naturel, ont mis à jour des
puissants gisements des limons argileux ; limons grisâtres à jaunâtre (cas des emprunts
E1, E2, E3, E4, E5 et E6) se succédant aux sols argileux de moyenne plasticité (cas de
l’emprunt E1, E5 et E6). Il est à noter que les emprunts E5 et E6 ont déjà fait l’objet
d’exploitation par les entreprises qui ont eu à réaliser des travaux d’aménagement dans
la zone d’étude. Les emprunts des sols argileux E1, E2, E3 et E4 repérés par leurs
coordonnées GPS respectives se trouvent situés au Nord-Est de la zone à aménager, par
contre, les emprunts des sols argileux E5 et E6 se trouvent localisés au Sud du chenal
principal. Un prélèvement d’échantillons intacts et remaniés destinés aux essais
géotechniques d’identification en laboratoire a été effectué au niveau chaque puits de
reconnaissance. Les points des sondages sont repérés par leurs coordonnées GPS et les
coupes de sols se trouvent ci-joints :
Cette carrière renferme d’importante réserve des matériaux en graveleux latéritiques qui
pourraient offrir des quantités (au moins 112 000 m3) nécessaires pour les travaux de
d’aménagement des casiers de Sossé et Sibila.
Dans le cadre de la recherche des gîtes des matériaux locaux (sable, gravier et moellon
des pierres), un important gisement de sable a été mis à jour par les investigations de
reconnaissance géotechnique effectuées dans la zone de Sossé. Les coordonnées GPS
X=0194932 et Y=1517424, Zone 30 N.
Ce gisement de sable a été localisé au Sud-Est de Sossé à environ de 3,5 km des casiers
à aménager. Ce gisement du sable présente de bonnes qualités géotechniques
(granulométrie, densités, Equivalent de sable et Module de finesse).
Il s’agit de gîtes des graviers latéritiques de Temou situé à 30km des casiers à aménager
de coordonnées GPS : X=0808732 et Y=1521866, Zone 29 N pour le gravier et
X=0808527 et Y=1521513, Zone 29 N pour les moellons de pierres, qui sont connus par
tous les exploitants des carrières des matériaux latéritiques dans la zone de l’Office du
Niger en raison de ses qualités physiques et mécaniques. Quant aux moellons de pierre,
on les trouve en abondance à Témou.
Les échantillons intacts et remaniés prélevés des zones d’emprunt des matériaux
argileux ont été soumis en laboratoire aux essais géotechniques d’identification
physique et de portance, les résultats obtenus se trouvent répertoriés dans le tableau
A2.3 :
Six essais d’analyse granulométriques ont été réalisés par voie humide de par la
nature cohérente de ces matériaux, le diamètre de plus gros éléments reste inférieur à
50mm, et le tamisât à 0,080mm (% des fines argileuses) se situe dans la fourchette de
54% à 95%, avec une valeur moyenne de 73,17%, ces sols appartiennent à la classe A
(sols fins) qui, même non plastiques, sont très sensibles à l’eau et cela devra être prise
en compte dans l’optique de l’exécution des travaux des terrassements (conditions de
traficabilité et de compactage),et du comportement des plates-formes.
Six mesures des limites de liquidité (LL) et d’indice de plasticité (IP) ont été
effectuées, et les valeurs des limites de liquidité, LL enregistrées varient de 40% à 53%,
et les valeurs de l’indice de plasticité IP correspondant, sont comprises entre 22% et
26%, et la valeur les plus élevée de ces paramètres d’identification géotechnique a été
enregistrée au niveau de l’emprunt E3. Ces résultats récapitulés dans le tableau ci-
dessus, confirment la présence des sols types, argiles limoneuses, de moyenne puissance
mis à jour par l’exécution des certains des sondages (cas E1, E5 et E6) de reconnaissance
géotechnique in situ par puits manuels à ciel ouvert.
Selon ces valeurs des limites d’ATTERBERG, les sols examinés sont de
moyenne à faible plasticité Au vu de l’ensemble des résultats récapitulés dans le tableau
ci-dessus, les matériaux provenant des emprunts pourront faire l’objet d’exploitation
pour leur réutilisation dans la confection du corps des remblais des cavaliers des
infrastructures d’irrigation. On note que les matériaux argileux d’apport pour la
construction des remblais des cavaliers des drains devraient avoir une limite de liquidité
(LL) inférieure ou égale à 40%(LL = 40%) et un Indice plasticité (IP) supérieure ou
égale à 11%(IP = 11%).
Ces résultats récapitulés dans le tableau ci-dessus, confirment la présence des sols types,
argiles limoneuses, de moyenne puissance mis à jour par l’exécution des certains des
sondages (cas E1, E5 et E6) de reconnaissance géotechnique in situ par puits manuels à
ciel ouvert.
L’exécution de six essais de perméabilité dont le moulage a été fait à 95% de l’optimum
Proctor normal (OPN) suivant la Norme NFPB 94130 en vue de déterminer le
coefficient de perméabilité k. Après 72 heures de mise en charge aucun écoulement n’a
pu être observé et ceci confirme bien les propriétés argileuses des sols mis à jour par les
sondages par puits. Cela traduit que les ouvrages réalisés avec ces matériaux argileux
dans le respect des conditions de mise en œuvre stipulées par les CCTP régissant le
contrôle à la mise en œuvre des travaux de construction des futurs ouvrages en terres,
ne sembleraient pas être soumis à des risques éventuels d’infiltration et de suintement
d’eau pouvant entrainer des désordres de types tassements différentiels ou érosions des
talus des remblais.
Remarque : Ne disposant pas des spécifications des Clauses du Cahier des prescriptions
Technique Particulières (CCTP) pour l’usage envisagé, on ne peut apprécier pour le
moment la conformité de ces matériaux argileux.
Extension
E2 135000 135000 114750 Nord-Sud
Extension Sud-
E3 75000 75000 63750
Nord
Extension Sud-
E4 90000 90000 81000
Nord
Extension Est-
E5 52500 52500 44625 Ouest
Extension de
part et
E6 30000 30000 24000
d’autre
Les talus des remblais mis en œuvre devraient avoir des pentes qui oscillent entre 60 et
70%, correspondant à un angle d’inclinaison de 30° à 35°. D’après la nature et la
morphologie de ces zones d’emprunt, une pelle hydraulique montée sur chenilles pourra
exécuter les travaux de déblaiement c’est-à-dire l’extraction de ces sols argileux.
Sur la base des contraintes des types de sols dégagées dans les caractérisations ci-dessus,
une évaluation des aptitudes aux cultures a été effectuée en employant les concepts et la
terminologie du document « Cadre pour l’Evaluation des sols » de la FAO. Ceci a permis
de dégager les principales sous-classes d’aptitude suivantes :
Classement
Contraintes
d’aptitudes à Aptitudes
à Superficie,
l’irrigation Types de sols culturales en
la mise en
correspondants irrigation par
valeur
Sous- gravité Sosse Sibbila
Classe agricole
classe Ha % Ha %
Riz
d’hivernage
YGr-g/m, YGr-
Cultures
g/m/g, YGo-
maraichères
g/m,
Et autres
YGe-g/m/g,
S3 – sols Infiltration, cultures de
Ypg/m/g,
marginalem S3w rétention diversification 968,2 24,2 559,4 30,7
ent aptes hydrique. (maïs, sorgho,
Yp-g/m,
patate douce,
FLyp-g/m,
arachide, aricot
FLtcg/m
vert, fonioo,
pomme de
terre)
S/total 1051,5 26,2 707 38,8
Inaptes aux
cultures
céréalières ;
Cultures
N2w,d FLyp-tg/g/m 724,4 18,1
Texture, maraichères et
Infiltration, plantation
rétention fruitière
hydrique,
drainage Inaptes aux
FLtc-tg/g, FLtc-
interne. cultures
tg, Yp-g,
céréalières ;
N2r,w FLyptg/g, 768,7 19,2 744,4 40,9
plantation
Yp-tg/g
forestière
Les heures de début et de fin d'irrigation indiquent respectivement les heures d'ouverture
et de fermeture de la vanne. Le réseau est conçu de telle sorte que tous les quartiers
hydrauliques soient sous irrigation au même moment (une rigole d’un hectare sur chaque
canal tertiaire).
Jour 1 Jour 2
Temps/poste
Rigoles/jour
d'irrigation
Temps/ CT
Nombre de
Temps réel
pratique
Nombre
(h/jour)
m (l/s)
(h/ha)
/jour
S
(h)
Canaux CT
(ha) P1 P2 P1 P2
Jour 1 Jour 2
Temps/poste
Rigoles/jour
d'irrigation
Temps/ CT
Nombre de
Temps réel
pratique
Nombre
(h/jour)
m (l/s)
(h/ha)
/jour
S
(h)
Canaux CT
(ha) P1 P2 P1 P2
L’irrigation est faite 6 jours/ 7 et le dernier jour du tour d’eau servira à l’entretien de la
station et du réseau.
Les débits de dimensionnement des canaux et drains sont présentés dans les tableaux
suivants :
Surface nette
Désignation Module (l/s/ha) Débit calculé (l/s) Débit retenu (l/s)
(ha)
DT1-1 14 1,8 25,2 26
DT1-2 14 1,8 25,2 26
DT1:3-4 40 1,8 72 80
DT1:4-5 28 1,8 50,4 51
DT1:6-1 14 1,8 25,2 26
DT6-2 14 1,8 25,2 26
DT1-7 14 1,8 25,2 26
DT1-8 14 1,8 25,2 26
DT1-9 14 1,8 25,2 26
DT1-10 14 1,8 25,2 26
S-DT1-11 6,5 1,8 11,7 12
Surface brute
Désignation Module (l/s/ha) Débit calculé (l/s) Débit retenu (l/s)
(ha)
DT2-1 14 1,8 25,2 26
DT2-2 14 1,8 25,2 26
DT2-3 14 1,8 25,2 26
DT2-4 14 1,8 25,2 26
DT2:5-6 28 1,8 50,4 51
DT2:7-1 14 1,8 25,2 26
DT2:7-2 14 1,8 25,2 26
DT2-8 14 1,8 25,2 26
Surface brute
Désignation Module (l/s/ha) Débit calculé (l/s) Débit retenu (l/s)
(ha)
Ind DT2:9-10 28 1,8 50,4 51
Ind DT2:9-11 14 1,8 25,2 26
Surface brute
Désignation Module (l/s/ha) Débit calculé (l/s) Débit retenu (l/s)
(ha)
DS 354,5 1,8 638,1 639
Dimensions
Désign Débit b h hc r H V adoptées
I Ic Fr
ation (m3/s) (m) (m) (m) (m) (m) (m/s)
B (m) H (m)
CT2-8 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-9 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-10 0,060 0,5 0,38 0,08 0,0001 0,0211 0,2 0,58 0,12 0,06 2,0 0,6
CS1 0,416 1,1 0,70 0,23 0,0001 0,0055 0,2 0,90 0,27 0,10 2,5 0,9
CS2 0,379 1 0,69 0,22 0,0001 0,056 0,2 0,89 0,26 0,10 2,4 0,9
Les dimensions des drains sont présentées dans les tableaux A3.9 :
On voit clairement que le hn n’évolue plus après la 7ième itération, alors on peut retenir
sa valeur soit 0,72 m pour la lame d’eau dans ce canal secondaire1
On voit clairement que le hc n’évolue plus après la 8ième itération, alors on peut retenir
sa valeur soit 0,23 m pour la lame d’eau dans ce canal secondaire1
Pour le calcul de la pente critique, les données dont nous avons besoin sont résumé dans
le tableau suivant :
𝐒 0,334938
𝐏 1,860804
𝐑 0,179996
𝐁 1,667267
En appliquant la formule détaillée dans le chapitre deux on obtient 0,0054 pour valeur
de la pente critique.
Vu que les conditions selon lesquelles 𝐡𝐧 (𝟎, 𝟕𝟐) > 𝐡𝐜 (𝟎, 𝟐𝟑) et 𝐈(𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏) <
𝐈𝐜 (𝟎, 𝟎𝟎𝟓𝟒) ; alors nous pouvons conclure que l‘écoulement est fluvial.
Les calages des canaux sont présentés dans les tableaux suivants :
Les calages des drains sont présentés dans les tableaux suivants :
Les prises des canaux secondaires et tertiaires sont équipées de modules à masque. Les
modules à masque sont choisis et calés selon les modalités ci-après :
Après le calage de la ligne d’eau à débit maximal (PE Qmax) et à débit nul (PE Q0) et
connaissant le débit prélevé, on procède au calage du module à masque.
Le choix du type de module dépend (i) du débit (Q) requis en aval, (ii) de la perte de
charge admissible (Δhmin), (iii) du marnage toléré en amont (Mmax) et (iv) de la
section-type (X, XX, L ou C) qui conditionne l’encombrement en largeur (l).
Le tableau A4.1 donne le marnage limite et les pertes de charge des différents types de
modules à masques.
Le plan d’eau nominal se situe entre le PE Qmax et le PE Q0. Il s’obtient pour un type
de module, par interpolation en se référant aux courbes de fonctionnement des modules
sur les figures 59 et figure 60.
La première phase du béton est le niveau où le module est posé sur sa base. Ce niveau
est situé en dessous du PE nominal à une hauteur qui est fonction du type de module.
X2 35 26 3 36 5 48 49 40
XX2 54 40 4 54 5 68 70 60
L2 100 75 20 115 10 135 105 100
C2 158 120 25 170 15 210
1 Masque
X1 10 13 13,5 17 18,5 20 7 5
XX1 20 20 21,5 27 29,5 31 11 8
L1 50 37 39,5 50 54,5 58 21 15
C1 100 59 62,5 79 86 92 33 23,5
2 Masque
X2 10 13 13,5 17,5 28 31 18 14,5
XX2 20 20 21 28 44 48 28 23
L2 50 37 39 51 82 89 52 43
C2 100 59 62 81 130 142 83 68
Conditions amont
Surface Type PE Cote seuil TN max Cote cavalier
Canal tertiaire P.M. Débit PE tertiaire Longueur
irriguée module nominal module parcelles Canal tertaire
Cote béton
PEQ Max PEQ0 1ère phase
m ha l/s m+ m+ - m+ m+ m+ m+ m+ m m+
0,00 298,010 297,771 297,83
CT1-1 22,05 14,00 30,00 298,008 297,771 XX2 30 297,83 297,57 297,65 297,40 297,65 694,21 297,85
CT1-2 237,02 14,00 30,00 297,991 297,771 XX2 30 297,83 297,57 297,65 297,40 297,65 694,21 297,85
CT1-3 451,99 20,00 60,00 297,974 297,771 XX2 60 297,82 297,56 297,64 297,40 297,65 694,21 297,85
CT1-4 1098,67 34,00 90,00 297,922 297,771 X2 90 297,81 297,55 297,63 297,40 297,65 679,38 297,85
CT1-5 1514,49 14,00 30,00 297,888 297,771 X2 30 297,80 297,54 297,62 297,40 297,65 694,22 297,85
CT1-6 1729,46 28,00 60,00 297,871 297,771 X2 60 297,80 297,54 297,62 297,40 297,65 694,22 297,85
R1 1734,46 297,871 297,771 297,80 297,54 297,62
R1 1734,56 297,700 297,612 297,64 297,38 297,46
CT1-7 1944,43 14,00 30,00 297,679 297,612 X1 30 297,63 297,37 297,45 297,15 297,40 694,22 297,60
CT1-8 2159,1 14,00 30,00 297,658 297,612 X1 30 297,62 297,36 297,44 297,15 297,40 694,22 297,60
CT1-9 2294,1 14,00 30,00 297,644 297,612 X1 30 297,62 297,36 297,44 297,15 297,40 723,09 297,60
CT1-10 2589,35 14,00 30,00 297,615 297,612 X1 30 297,61 297,35 297,43 297,15 297,40 694,22 297,60
CT1-11 2613,76 6,50 30,00 297,612 297,612 X1 30 297,61 297,35 297,43 296,40 296,65 860,56 296,85
2613,76 297,612 297,612
A.4.2.2 Géométrie
Caractéristiques Dimensions
Module
Piédroits : 20 cm
Epaisseur
Tablier/radier : 20 cm
MUR EN AILE D’ENTREE DROITE
Longueur totale 2,00 m
Longueur supérieure 0,40 m
Caractéristiques Dimensions
Epaisseur en extrémité 0,20 m
Surcharge du terrain sur l’arrière 5,00 N/m2
Epaisseur du mur 0,20 m
Epaisseur de la semelle 0,50 m
Arrière : 0,40 m
Débords semelle
Avant : 0,40 m
MUR EN AILE DE SORTIE GAUCHE
Longueur totale 2,00 m
Longueur supérieure 0,40 m
Epaisseur en extrémité 0,20 m
Surcharge du terrain sur l’arrière 5,00 N/m2
Epaisseur du mur 0,20 m
Epaisseur de la semelle 0,50 m
Arrière : 0,40 m
Débords semelle
Avant : 0,40 m
MUR EN AILE DE SORTIE DROITE
Longueur totale 2,00 m
Longueur supérieure 0,40 m
Epaisseur en extrémité 0,20 m
Surcharge du terrain sur l’arrière 5,00 N/m2
Epaisseur du mur 0,20 m
Epaisseur de la semelle 0,50 m
Arrière : 0,40 m
Débords semelle
Avant : 0,40 m
A.4.2.3 Terrains
Renforts 1:
HA10
Transversal - Cellules 1 à
Perpendiculaire HA10e = 15, 1
au piédroit Crosse = 19cm - Longueur
droit ini.= 0.60m
- Longueur
fin.= 0.60m
Radier Inférieur Longitudinal HA10e = 25,
Crosse = 44cm
,
Piédroit
Transversal gauche: HA10 Piédroit droit:
Perpendiculaire HA10e=25, - HA10
au piédroit crosse=34cm Longueur=1.13 -
droit m, Longueur=1.13
crosse=34 cm m,
crosse=34 cm
Supérieur HA10e=25,
Longitudinal
crosse=44cm
Renforts 1:
HA10
- Cellules 1 à
Transversal 1
Perpendiculaire HA10e=20, - Longueur
au piédroit crosse=19cm ini.=
droit 0.60m
- Longueur
fin.=
0.60m
Piédroit Arrière Renfort
gauche supérieur:
HA10
-
HA10e=25,
Longueur=1.12
crosse=34cm
m,
-
crosse=34 cm
Attente=0.26
Vertical Renfort
m
inférieur:
- Longueur
HA10
crosse en
- Attente=0.26
pied=34 cm
m
- Longueur
crosse en
pied=34 cm
HA10e=25,
Horizontal
crosse=44cm
Avant HA10e=25,
crosse=34cm
-
Attente=0.26
Vertical
m
- Longueur
crosse en
pied=34 cm
HA10e = 25,
Horizontal
crosse=44cm
A.4.2.5.2 Sous-système Bc :
la nature.
Eaux de Travaux et Périmètre - Récolter les huiles usées et les déchets solides
exploitation irrigué pour élimination par des méthodes appropriées
surface
Infrastructures (incinération contrôlée ou recyclage) ;
annexes
- Réparer les systèmes hydrauliques et pompes
d’eaux défaillantes des engins. Veiller à la
propreté des chantiers et des installations ;
essentiel.
Faune Travaux et Périmètre - Installer des panneaux de signalisation des
exploitation irrigué passages d'animaux sauvages ;
L’exécution des travaux doit se conformer aux lois et règlements en vigueur au concept
actuel du schéma directeur d’aménagement de l’Office du Niger.
Les opérations doivent se dérouler suivant une chronologie bien définie afin d’éviter
tout désagrément lors de leur exécution :
Les levés topographiques sont la base de tous les calculs de dimensionnement, calage,
remembrement des terres, etc. Sa vérification est une opération prépondérante et
préalable à la bonne exécution des travaux d’aménagement hydro agricole.
Elle consiste à matérialiser hors de l’emprise des travaux, les axes des ouvrages à réaliser
généralement par quatre piquets solidement bétonnés qui permettront de tendre les
cordeaux. Les points intermédiaires désirés peuvent être obtenus à l’aide d’un fil à
plomb.
Tous les ouvrages prévus doivent être exécutés selon les normes et plans définis par le
maître d’ouvrage. La réalisation simultanée des arroseurs, digues, diguettes et colatures
a un double avantage de gagner du temps d’une part et d’utiliser les déblais issus de
l’ouverture des drains pour confectionner les remblais nécessaires.
Tous les remblais servant d’assise aux canaux, digue et pistes doivent être compactés
par couches successives de 20 cm d’épaisseur.
Les digues de protection seront exécutées avec un remblai en argile par couche
successive de 20 cm compactée à l’humidité optimale jusqu’à la côte crête fixée par le
projet.
Une couche latéritique sera exécutée pour servir de couche de roulement. Elle sera en
latérite provenant d’emprunt identifié. Le remblai reposera sur un décapage de 10 cm
au minimum afin d’enlever les matières végétales de la couche superficielle du sol dont
leur dégradation pourrait déstabiliser les remblais des canaux.
Terrassement
Gros œuvre
Ouvrages à construire
Terrassement
Ouvrages à construire
Avant de procéder aux opérations de creusement des cuvettes et de confection des pistes,
les emprises des drains partiteurs seront débroussaillées et décapées sur une épaisseur
de 20 cm. Les drains partiteurs seront réalisés en équilibre déblai – remblai.
Les matériaux provenant de la cuvette des drains seront disposés et régalés latéralement
pour la confection de pistes en remblai compacté ordinaire de 4 m de largeur.
Travaux à réaliser
Ils concernent la réalisation de 14748 ml de canaux tertiaires. Les métrés sont fournis
dans le tableau A6.4 :
Terrassement
Ouvrages à construire
Avant de procéder aux opérations de confection du remblai et des pistes, les emprises
des canaux tertiaires seront débroussaillées et décapées sur une épaisseur de 20 cm en
fonction de la qualité des sols. Un remblai sera d’abord réalisé, les matériaux en
provenance d’emprunt, et compacté à 95 % de l’OPN ; les matériaux excavés (creuses)
pour la confection de la cunette seront utilisés pour la confection de la piste.
Travaux à réaliser
Ils concernent la réalisation de 14755 ml de drains arroseurs et des pistes latérales. Les
linéaires des drains tertiaires à réaliser par drain secondaire sont détaillés dans le tableau
A6.6 :
Terrassement
Ouvrages à construire
Travaux à réaliser
Dispositions constructives
Les diguettes de séparation seront réalisées à partir du déblai issu du planage sommaire
des parcelles. Le dimensionnement des diguettes est précisé ci-dessous :
talus 1/1 ;
hauteur minimale des cavaliers de 0,40 m ;
largeur en crête des cavaliers de 0,40 m.
Il est nécessaire de niveler les parcelles cultivées. A cette fin, chaque parcelle de 1 ha
est planée et compartimentée en bassins de 0,25 ha en majorité rectangulaires et séparés
par des diguettes. Le cloisonnement en bassins permet en effet de réduire les travaux de
planage. L’entreprise est chargée des travaux importants de planage et les exploitants se
chargent de l’aménagement des rigoles et des diguettes de séparation.
Les travaux d’aménagement des sols confiés à l’entreprise concernent les zones qui
auront été identifiées comme présentant des problèmes de planage. Il s’agira de réaliser
les travaux suivants :
planage de type T1 : ce planage concerne les zones dont la pente est régulière du
canal tertiaire vers le drain ; il consiste en un surfaçage par passage croisé d’engins, de
manière à obtenir la tolérance requise de ± 10 cm à l’intérieur de chaque bassin de 0,25
ha. Le planage de type T1 concerne une superficie estimée à 354,5 ha ;
planage de type T2 : ce planage concerne les zones de contre-pente entre le canal
tertiaire et le drain tertiaire, à fort microrelief ou encore non dominées ; il consiste à
effectuer un planage avec des mouvements de terre permettant d’obtenir la tolérance
requise ± 10 cm à l’intérieur de chaque bassin de 0,25 ha. Les surfaces estimées pour ce
type de planage sont estimées à 88 ha.
Lors de la mise en eau d'un canal, il est nécessaire d’y procéder lentement et
progressivement de façon à éviter :
Pour les débits de remplissage, l’on doit prendre en compte les pertes par percolation
tout en contrôlant la vitesse de montée de l’eau dans les canaux. Selon la catégorie du
canal les précautions suivantes seront prises :
Concernant la vidange des réseaux, des précautions devront être prises afin de ne pas
endommager les canaux : l’abaissement du plan d'eau sera modéré afin de permettre la
désaturation progressive des cavaliers, sans éboulement des talus (30 à 40 cm par jour).
Il faut prêter une attention particulière aux canaux situés en zone fragile et veiller à ce
que les vitesses de remplissage n’excèdent pas les valeurs indiquées, il faudra tout de
même que l’eau monte. Le processus de vidange mérite à un degré moindre, les mêmes
précautions, sauf procédure d’urgence, la vitesse doit se situer entre 1 et 4 cm l’heure.
canal principal: commande automatique par l’aval, par des vannes AVIS;
canal secondaire : commande manuelle par l’amont, par des modules à masques;
canal tertiaire : commande manuelle par l’amont, par des modules à masques.
dans les canaux secondaires : par des régulateurs à seuil fixe (type bec de canard);
dans les canaux tertiaires : par des régulateurs à seuil fixe (uniquement dans le
cas où la pente du TN est assez forte, à confirmer au moment de l’exécution des travaux)
;
dans les rigoles ou canaux quaternaires: par obturation du tuyau de vidange et, en
fonction de la pente, par la mise en place d’un batardeau en travers de la rigole (à la
charge des exploitants).
Le fonctionnement des drains est similaire à celui des canaux mais en sens inverse et
sans ouvrages à part les débouchés. Le principe de fonctionnement du réseau de drainage
est :
les drains tertiaires collectent les eaux sur chaque parcelle, par l’intermédiaire
des rigoles, et les restituent aux drains secondaires, qui drainent à leur tour le
secteur d’irrigation ;
le drain principal DP reprend les eaux des drains secondaires, et les conduit
jusqu’au falla de boky wèrè;
Les rigoles jouent un double rôle, au moment de l’irrigation elles alimentent les parcelles
du quartier hydraulique, et au moment de drainage elles drainent les mêmes parcelles
par l’aval.
Les normes techniques des travaux d’entretien varient entre les normes théoriques
(idéales) et les normes pratiquées, souvent variables suivant le budget disponible.
Pour maintenir le profil de la section dans un état proche de l’état initial, un entretien
régulier par la recharge des pistes et cavaliers doit être effectuée au plus tous les 10 ans.
Pour maintenir la section mouillée initiale des cunettes des canaux et drains, un curage
tous les 2 ans est nécessaire.
Au moins une intervention annuelle pour maintenir la plate-forme des pistes dans un
état acceptable.
Pour garantir un libre écoulement d’eau et sans monter le plan d’eau, au moins un
faucardage /nettoyage annuel des cunettes des canaux et deux faucardages /nettoyages
annuels des cunettes des drains sont nécessaires.
Entretien périodique
Il concerne les travaux exécutés à intervalle régulier, tous les 2, 5, 10 ans. L’objectif est
de retrouver les côtes initiales des projets (côtes des cavaliers des canaux et drains, côtes
des fonds des canaux et drains). Il s’agit des travaux suivants :
nettoyage /faucardage (1 fois par an sur les canaux et 2 fois par an sur les drains)
pour permettre à l’eau de bien s’écouler;
canonnage pour maintenir en bon état les cavaliers des canaux et remblais des
pistes (boucher des trous des ravines avec du banco ou de la latérite, chaque fois que
cela est nécessaire).
Les travaux ponctuels ou urgents
Ce sont des travaux imprévus le colmatage des brèches sur les cavaliers, le
remplacement des vannettes suite aux actes de vandalisme.
des canaux en béton, etc.). Il s’agit du nettoyage, graissage, colmatage des fissures et le
contrôle de l’état des prises, régulateurs et ouvrages de sécurité.
Le devis quantitatif et estimatif des travaux est fourni dans le tableau A8.1 :
SERIE 6 : OUVRAGES
Béton et aciers
Béton de propreté dosé à 150 Kg/m3 (ép = 10 cm) m² 689 9 000 6 201 000
Béton dosé à 350 kg/m3 pour ouvrage neuf m3 274 115 000 31 510 000
Béton pour scellement des équipements
m3 3 145 000 435 000
hydromécaniques
Béton ordinaire dosé à 300 kg/m3 m3 2 105 000 210 000
Acier haute adhérence Fe E40 A pour ferraillage kg 26 222 1 100 28 844 200
Tuyaux PVC
Tuyau PVC diamètre 200 mm ml 725 15 000 10 875 000
Tuyaux béton
Tuyau en béton diamètre 300 mm ml - 23 000 -
Tuyau en béton diamètre 500 mm ou dalot équivalent ml 227 50 000 11 350 000
Tuyau en béton diamètre 1000 mm ou dalot équivalent ml 144 105 000 15 120 000
Tuyau en béton diamètre 1400 mm ou dalot équivalent ml 9 145 000 1 305 000
Modules à masques
Modules X1 30 l/s U 6 250 000 1 500 000
Modules X1 60 l/s U 1 450 000 450 000
Modules X2 30 l/s U 3 290 000 870 000
Modules X2 60 l/s U 2 480 000 960 000
Module X2 90 l/s U 1 620 000 620 000
Module XX2 30 l/s U 7 340 000 2 380 000
Module XX2 60 l/s U 1 570 000 570 000
Le planning d’exécution des travaux a été précédé de la détermination des durées des
travaux. L’ensemble des calculs aboutissants à la détermination de la durée du travail
est résumé dans le tableau A8.2 :
Quantité de
Equipe organique travail à
mesure des exécuter
Taches (travaux) ou taches Durée
Equipement NE/f NF/j
ouvrages (jour)
R ou En
Composition En H.j
TU m.j
unité quantité
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11)
SERIE 1 :
installation sur le 30
chantier
Amenée et mise en
place des
ff 1 15
installations
générales
Installation et
définition du réseau ff 1 15
des bornes
Serie2:
terrassement pour
le réseau 358
d'irrigation et
drainage
3 conducteur + 6
Défrichement total Scies manœuvres + 2
ha 392,8 1,4 280,57 3 2 47
de la Zone électriques Technicien
Supérieur
Préparation du
terrain (dessouchage 5 conducteur +
et décapage de Pelle 10 manœuvres +
m2 67421,68 120 562 5 1 113
l’emprise des canaux mécanique 2 Technicien
et drains, Supérieur
implantation)
Exécution des
remblais compactés
5 conducteurs+
à l’OPN pour
157930,4 10 manœuvres +
confection des m3 Chargeuse 180 877,4 5 2 88
1 1 Technicien
canaux principaux,
Supérieur
secondaires et
tertiaires
Exécution des 5 conducteur +10
fouilles des cuvettes manœuvres + 2
des canaux Pelle Technicien
m3 42878,36 130 330 5 1 66
principaux, mécanique Supérieur + 1
secondaires et Ingénieur
tertiaires hydraulicien
Exécution des 5 conducteur +
fouilles du drain Pelle 10 manœuvres +
m3 38053,57 130 292,72 5 2 30
secondaire et mécanique 2 Technicien
tertiaires Supérieur
Exécution de la 1 conducteur + 3
couche de roulement manœuvres + 1
m3 44235,66 Compacteur 1600 27,6473 2 1 14
en latérite de 10cm Technicien
d’épaisseur sur les Supérieur 1 +
installations et
services
NE/f = nombre d'équipe organique par faction (1 faction = 8 heures de travail); NF/j =
nombre de faction par jour ; R = rendement (quantité de travail produit par unité de
temps (faction ou heure) par une équipe organique ou un ouvrier moyen); TU = temps
unitaire (temps, en faction ou en heure, nécessaire pour une équipe organique ou un
ouvrier moyen pour produire une unité de produit) ; TU = 1/R; h.j = homme - jour
(quantité de travail en h.j pour les travaux exécutés manuellement); m.j = machine - jour
(quantité de travail en m.j pour les travaux exécutés avec les engins).
1 Installation 30
Terrassement pour
4 piste secondaires et 89
tertiaires
Revêtement des
5 108
canaux
6 Ouvrages 108
Etablissement des
7 15
plans
Mise en eau des
8 14
canaux
Nettoyahe et
9 repliement des 10
installations et services
Cette rubrique présente l’ensemble des plans de l’aménagement. Notons que les
différents plans présentés sont en effet des plans types par ouvrage, il convient donc de
tenir compte des vraies côtes pour chaque ouvrage. La liste des plans est fournie dans le
Tableau A9.1:
Légende
11
1-
DT Plaine de Sossé
S-
1
-1 Cercle de Ségou
T1
C
Mali
0
6.5ha -1
T1
C
14 ha
1-9
CT
Légende
-8
T1 Fleuve Bani
C
14 ha
0
-1
Digue existante
T1
D
Canal principal CP
Drain principal DP
-7
T1
DS C Canaux secondaires CS
14 ha
Ind
Drain secondaire DS
-9
T1
Canaux tertiaires CT
DT
R
2 -1
Drains tertiaires DT
-6
T1
0
Villages
1-8 C
DT 14 ha Parcelles
7 ha Superficie parcelle
0
2-1
-5
CT
14 ha T1
Prise secondaire
C
-7
T1
D
14 ha
T6
D
-4
T1
Débouché drain tertiaire
DT
CT
C
14 ha
Prise d'alimentation chenal
14 ha
-2
2:7
-1
:6
DT
T1
Déversoir de sécurité
D
Bâtiments
n
d'e xploitatio
14 ha (3.50 ha) Régulateur sur canal secondaire
-5
:4
-10
T1
20 ha
2 :9
D
Ouvrage de franchissement
DT
14 ha -3
-1
T1
In d
2 -7
C
DT
Extension de Sossé
ssé
sé
r So
t eu
os
14 ha -2
tribu rise
rS
20 ha T1
-6
C Dis la p
2:5
vers
t eu
CS
DT
1
c
lle
14 ha
Co
-4
:3
2-4
T1
-1
D
T1
DT
2-8
C
14 ha
CT
14 ha
R
2-3
DT
2-7
-2
14 ha
CT
T1
D
14 ha
2-2
REPUBLIQUE DU MALI
DT
2-6
-1
T1
Un Peuple - Un But - Une Foi
CT
D
14 ha
2-1
Global Affairs Canada
DT
Affaires Mondiales Canada
14 ha
MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME
2-5
D'INGENIEUR
CT
Spécialité : Génie Civil
14 ha Option : Hydraulique
2-4
ETUDE D'AVANT-PROJET D'UNE TRANCHE
CT
14 ha
DE 392,8 ha DU PERIMETRE DE SOSSE
2-3
CT
PLAN D'AMENAGEMENT
Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
2-2
CT
2-1
CS Bureau d'EtudesTechniques et d'Ingénieurs Conseils
CT
2
Echelle Date N° du plan Format Promotion
1/10000 Juillet 2019 1.1 A0 2016-2019
Profil en long du canal secondaire CS1 Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
72
70
68
00
00
00
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
CS1
0
10
11
12
13
14
15
20
1
9
0.0
50.0
100.0
150.0
200.0
250.0
300.0
350.0
400.0
450.0
500.0
550.0
600.0
650.0
700.0
24
15
Y:
C S1
X:
X:
19
19
72
70
00
00
0.91m
1.00m
1.00m
0.97m
0.98m
1.04m
1.04m
1.04m
0.98m
1.06m
0.96m
0.87m
0.92m
1.01m
Axe : CS1
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.12 10
297.21 11
297.30 12
297.25 13
297.15 14
297.18 15
297.30 1
297.21 2
297.20 3
297.23 4
297.21 5
297.15 6
297.15 7
297.14 8
297.20 9
Z
Terrain
0.00
50.00
100.00
150.00
200.00
250.00
300.00
350.00
400.00
450.00
500.00
550.00
600.00
650.00
700.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
298.21
298.21
298.20
298.20
298.19
298.19
298.19
298.18
298.18
298.17
298.17
298.17
298.16
298.16
298.15
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.29
297.29
297.28
297.28
297.27
297.27
297.27
297.26
297.26
297.25
297.25
297.25
297.24
297.24
297.23
Côte Fond
Caractéristiques B = 1.2 m ; m = 1/1
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.1.1
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
CS1
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du canal secondaire CS1 Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
66
64
62
00
00
00
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
0
60
24
15
Y:
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
650.0
700.0
750.0
800.0
850.0
900.0
950.0
1000.0
1050.0
1100.0
1150.0
1200.0
1250.0
1300.0
1350.0
1400.0
X:
X:
X:
19
19
19
68
66
64
00
00
00
0.97m
1.03m
0.94m
0.95m
0.89m
0.84m
1.00m
0.92m
0.79m
0.86m
0.97m
0.99m
1.01m
1.01m
Axe : CS1
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.18 15
297.12 16
297.20 17
297.19 18
297.25 19
297.29 20
297.13 21
297.20 22
297.33 23
297.26 24
297.14 25
297.12 26
297.09 27
297.10 28
Z
Terrain
700.00
750.00
800.00
850.00
900.00
950.00
298.13 1000.00
298.13 1050.00
298.12 1100.00
298.12 1150.00
298.11 1200.00
298.11 1250.00
298.11 1300.00
298.10 1350.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
298.15
298.15
298.15
298.14
298.14
298.13
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.23
297.23
297.23
297.22
297.22
297.21
297.21
297.21
297.20
297.20
297.19
297.19
297.19
297.18
Côte Fond
Caractéristiques B = 1.2 m ; m = 1/1
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.1.1
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
CS1
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du canal secondaire CS1 Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
19
19
60
58
00
00
0
00
?
?
25
?
?
15
Y:
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
1300.0
1350.0
1400.0
1450.0
1500.0
1550.0
1600.0
1650.0
1700.0
1750.0
1800.0
1850.0
1900.0
1950.0
2000.0
2050.0
X:
X:
X:
19
19
19
62
60
58
00
00
00
0.94m
0.93m
0.86m
0.64m
0.88m
0.75m
0.69m
0.61m
0.63m
0.78m
0.87m
0.89m
0.83m
Axe : CS1
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.10 28
297.16 29
297.16 30
297.22 31
297.45 32
297.20 33
297.32 34
297.38 35
297.29 36
297.26 37
297.10 38
297.01 39
296.99 40
297.05 41
296.97 42
Z
Terrain
298.10 1350.00
298.10 1400.00
298.09 1450.00
298.09 1500.00
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298.08 1600.00
298.08 1650.00
298.07 1700.00
297.90 1750.00
297.89 1800.00
297.89 1850.00
297.88 1900.00
297.88 1950.00
297.87 2000.00
297.87 2050.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.18
297.18
297.17
297.17
297.17
297.16
297.16
297.15
297.15
296.98
296.98
296.97
296.97
296.96
296.96
296.95
296.95
Côte Fond
Caractéristiques B = 1.2 m ; m = 1/1
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.1.1
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
CS1
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du canal secondaire CS1 Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
56
54
52
00
00
00
0
40
25
15
Y:
?
?
?
?
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
2000.0
2050.0
2100.0
2150.0
2200.0
2250.0
2300.0
2350.0
2400.0
2450.0
2500.0
2550.0
2600.0
2613.76
X:
X:
X:
19
19
19
56
54
52
00
00
00
0.90m
0.89m
0.76m
0.83m
0.79m
1.18m
1.34m
1.25m
1.22m
0.87m
1.01m
0.90m
Axe : CS1
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
296.97 42
296.97 43
297.09 44
297.02 45
297.05 46
296.66 47
296.50 48
296.58 49
296.61 50
296.96 51
296.81 52
296.91 53
296.90 54
Z
Terrain
297.87 2050.00
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297.86 2150.00
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297.83 2450.00
297.82 2500.00
297.82 2550.00
297.81 2600.00
2613.76
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 13.76
Côte Cavalier
Mensura Genius
296.95
296.94
296.94
296.93
296.93
296.92
296.92
296.91
296.91
296.90
296.90
296.89
296.89
Côte Fond
Caractéristiques B = 1.2 m ; m = 1/1
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.1.1
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
Nom canal
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du canal secondaire CS2 Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
64
62
60
00
00
00
CS2 15
23
00
0
Y:
?
?
CS2
?
?
10
11
12
13
14
15
1
9
0.0
50.0
100.0
150.0
200.0
250.0
300.0
350.0
400.0
450.0
500.0
550.0
600.0
650.0
700.0
0
60
22
15
Y:
X:
X:
X:
19
19
19
64
62
60
00
00
00
1.04m
1.02m
1.08m
1.01m
1.08m
1.10m
1.11m
1.11m
1.09m
1.07m
1.05m
0.96m
0.96m
0.98m
Axe : CS2
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.27 10
297.28 11
297.36 12
297.36 13
297.34 14
297.41 15
297.34 1
297.36 2
297.29 3
297.36 4
297.28 5
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297.24 7
297.24 8
297.25 9
Z
Terrain
0.00
50.00
100.00
150.00
200.00
250.00
300.00
350.00
400.00
450.00
500.00
550.00
600.00
650.00
700.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
298.38
298.38
298.37
298.37
298.36
298.36
298.35
298.35
298.34
298.34
298.33
298.33
298.32
298.32
298.31
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.34
297.34
297.33
297.33
297.32
297.32
297.31
297.31
297.30
297.30
297.29
297.29
297.28
297.28
297.27
Côte Fond
Caractéristiques B = 1 m ; m = 1/1
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.1.2
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
CS2
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du canal secondaire CS2 Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
58
56
54
00
00
00
0
40
23
15
Y:
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
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700.0
750.0
800.0
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1350.0
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0
00
23
15
Y:
X:
X:
X:
19
19
19
60
58
56
00
00
00
0.90m
1.02m
1.11m
1.03m
1.02m
1.01m
1.02m
0.97m
1.00m
1.05m
0.94m
0.90m
0.89m
0.77m
Axe : CS2
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.41 15
297.29 16
297.19 17
297.26 18
297.27 19
297.28 20
297.26 21
297.31 22
297.27 23
297.22 24
297.32 25
297.35 26
297.36 27
297.47 28
Z
Terrain
700.00
750.00
800.00
850.00
900.00
950.00
298.28 1000.00
298.28 1050.00
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298.26 1250.00
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298.25 1350.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
298.31
298.31
298.30
298.30
298.29
298.29
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.27
297.27
297.26
297.26
297.25
297.25
297.24
297.24
297.23
297.23
297.22
297.22
297.21
297.21
Côte Fond
Caractéristiques B = 1 m ; m = 1/1
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.1.2
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
CS2
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du canal secondaire CS2 Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
0
0
40
60
80
23
23
23
15
15
15
Y:
Y:
Y:
G= 24
R=
? ?
G=
10
1.57gr
330
.0
.21g
r
? ?
?
?
? ?
40
39
1950
.0
19 00.
X ? ?
:1
0
38
9
?
18 50.
54
?
0
00
37
18 00.
?
?
0
36
17 50.
?
?
0
35
?
17 00.
?
?
?
41
34
2000
16 50.
? ?
.0
0
33
16 00.
? ?
0
32
15 50.
? ?
0
31
15 00.
? ?
0
30
14 50.
? ?
?
?
0
29
42
0
0
14 00.
2050
60
80
.0
0
23
23
28
13 50.
15
15
0
27
Y:
Y:
13 00.
0
0.72m
0.60m
0.73m
0.83m
0.88m
0.91m
1.09m
0.86m
0.88m
1.05m
1.16m
1.23m
1.18m
Axe : CS2
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.47 28
297.52 29
297.63 30
297.50 31
297.40 32
297.34 33
297.31 34
297.13 35
297.04 36
297.01 37
296.84 38
296.72 39
296.65 40
296.69 41
296.76 42
Z
Terrain
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298.24 1450.00
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298.23 1550.00
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298.21 1700.00
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297.89 1850.00
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297.88 1950.00
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297.87 2050.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.21
297.20
297.20
297.19
297.19
297.18
297.18
297.17
297.17
296.86
296.86
296.85
296.85
296.84
296.84
296.83
296.83
Côte Fond
Caractéristiques B = 1 m ; m = 1/1
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.1.2
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
CS2
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du canal secondaire CS2 Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
1850
.0
Y: 1
Y: 1
Y: 1
?
?
524
524
524
56 2750
000
200
400
.0
?
?
?
?
37 1800
?
.0
? ?
?
?
?
00
950
?
41
X: 1
? ?
200 0.0
55 2700
.0
42
?
205 0.0
?
43
? ?
210 0.0
44
?
215 0.0
?
?
?
45
? ?
220 0.0
36 1750
46
?
.0
225 0.0
?
47
? ?
230 0.0
?
?
48
?
235 0.0
?
54 2650
49
? ?
.0
240 0.0
50
245 0.0
51
250 0.0
?
52
?
255 0.0
53
260 0.0
35 1700
.0
Y: 1
Y: 1
Y: 1
Y: 1
523
524
524
524
800
000
200
400
?
?
1.10m
1.16m
1.18m
1.13m
1.03m
0.95m
0.94m
0.93m
0.88m
0.83m
0.88m
0.95m
1.03m
1.02m
Axe : CS2
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
296.76 42
296.70 43
296.67 44
296.72 45
296.81 46
296.89 47
296.89 48
296.90 49
296.95 50
296.99 51
296.93 52
296.86 53
296.77 54
296.78 55
Z
Terrain
297.87 2050.00
297.86 2100.00
297.86 2150.00
297.85 2200.00
297.85 2250.00
297.84 2300.00
297.83 2350.00
297.83 2400.00
297.82 2450.00
297.82 2500.00
297.81 2550.00
297.81 2600.00
297.80 2650.00
297.80 2700.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Côte Cavalier
Mensura Genius
296.83
296.82
296.82
296.81
296.81
296.80
296.80
296.79
296.79
296.78
296.78
296.77
296.77
296.76
Côte Fond
Caractéristiques B = 1 m ; m = 1/1
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.1.2
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
CS2
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du canal secondaire CS2 Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
19
19
50
48
00
00
0
40
24
15
?
?
?
Y:
?
?
?
?
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
2650.0
2700.0
2750.0
2800.0
2850.0
2900.0
2950.0
3000.0
3050.0
3075.46
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
1750.0
1800.0
1850.0
1900.0
1950.0
2000.0
2050.0
2100.0
2150.0
2200.0
2250.0
2300.0
2350.0
2400.0
2450.0
2500.0
X:
X:
X:
19
19
19
52
50
48
00
00
00
1.02m
1.03m
1.00m
0.94m
0.92m
0.86m
0.80m
0.74m
0.76m
Axe : CS2
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
296.78 55
296.76 56
296.79 57
296.84 58
296.86 59
296.91 60
296.97 61
297.02 62
297.00 63
Z
Terrain
297.80 2700.00
297.79 2750.00
297.79 2800.00
297.78 2850.00
297.78 2900.00
297.77 2950.00
297.77 3000.00
297.76 3050.00
297.76 3075.46
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 25.46
Côte Cavalier
Mensura Genius
296.76
296.76
296.75
296.75
296.74
296.74
296.73
296.73
296.72
296.72
Côte Fond
Caractéristiques B = 1 m ; m = 1/1
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.1.2
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
CS2
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du drain secondaire DS Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
66
64
62
00
00
00
0
80
?
?
DS
23
?
?
15
Y:
10
11
12
13
14
15
1
9
0.0
50.0
100.0
150.0
200.0
250.0
300.0
350.0
400.0
450.0
500.0
550.0
600.0
650.0
700.0
DS
X:
X:
X:
19
19
19
66
64
62
00
00
00
-2.61m
-2.60m
-2.61m
-2.64m
-2.57m
-2.60m
-2.64m
-2.58m
-2.53m
-2.70m
-2.64m
-2.63m
-2.63m
-2.64m
Axe : DS
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 280.0
297.27 10
297.20 11
297.18 12
297.17 13
297.17 14
297.20 15
297.27 1
297.25 2
297.25 3
297.27 4
297.19 5
297.21 6
297.24 7
297.17 8
297.11 9
Z
Terrain
0.00
50.00
100.00
150.00
200.00
250.00
300.00
350.00
400.00
450.00
500.00
550.00
600.00
650.00
700.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Mensura Genius
294.66
294.65
294.64
294.63
294.62
294.61
294.60
294.59
294.58
294.57
294.56
294.55
294.54
294.53
294.52
Côte Fond
Caractéristiques B = 1.5 m ; m = 3/2
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.2
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
DS
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du drain secondaire DS Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
60
58
56
00
00
00
0
20
24
15
Y:
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
650.0
700.0
750.0
800.0
850.0
900.0
950.0
1000.0
1050.0
1100.0
1150.0
1200.0
1250.0
1300.0
1350.0
1400.0
X:
X:
19
19
60
58
00
00
-2.68m
-2.71m
-2.82m
-2.88m
-2.96m
-2.92m
-2.95m
-3.05m
-3.07m
-3.06m
-3.00m
-2.90m
-2.98m
-2.93m
Axe : DS
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 280.0
297.20 15
297.22 16
297.32 17
297.37 18
297.44 19
297.40 20
297.41 21
297.50 22
297.51 23
297.49 24
297.42 25
297.32 26
297.39 27
297.32 28
Z
Terrain
700.00
750.00
800.00
850.00
900.00
950.00
294.46 1000.00
294.45 1050.00
294.44 1100.00
294.43 1150.00
294.42 1200.00
294.41 1250.00
294.40 1300.00
294.39 1350.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Mensura Genius
294.52
294.51
294.50
294.49
294.48
294.47
Côte Fond
Caractéristiques B = 1.5 m ; m = 3/2
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.2
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
DS
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du drain secondaire DS Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
54
52
50
00
00
00
? ?
53
260 0.0
0
60
24
15
Y:
?
?
?
?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
54
55
56
57
58
59
60
61
2650.0
2700.0
2750.0
2800.0
2850.0
2900.0
2950.0
3000.0
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
1300.0
1350.0
1400.0
1450.0
1500.0
1550.0
1600.0
1650.0
1700.0
1750.0
1800.0
1850.0
1900.0
1950.0
2000.0
2050.0
X:
X:
X:
19
19
19
56
54
52
00
00
00
-2.93m
-2.88m
-2.87m
-2.81m
-2.78m
-2.73m
-2.72m
-2.51m
-2.50m
-2.48m
-2.46m
-2.54m
-2.58m
-2.66m
Axe : DS
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 280.0
297.32 28
297.27 29
297.24 30
297.17 31
297.13 32
297.07 33
297.06 34
296.84 35
296.82 36
296.79 37
296.75 38
296.83 39
296.85 40
296.92 41
296.89 42
Z
Terrain
294.39 1350.00
294.38 1400.00
294.37 1450.00
294.36 1500.00
294.35 1550.00
294.34 1600.00
294.33 1650.00
294.32 1700.00
294.31 1750.00
294.31 1800.00
294.30 1850.00
294.29 1900.00
294.28 1950.00
294.27 2000.00
294.26 2050.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Mensura Genius
Côte Fond
Caractéristiques B = 1.5 m ; m = 3/2
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.2
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
DS
Zone Office du Niger Date Août 2019
Profil en long du drain secondaire DS Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
50
48
46
00
00
00
0
00
25
15
Y:
?
?
?
?
?
?
?
?
59
60
61
62
63
2900.0
2950.0
3000.0
3050.0
3075.46
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
2000.0
2050.0
2100.0
2150.0
2200.0
2250.0
2300.0
2350.0
2400.0
2450.0
2500.0
2550.0
2561.4
0
60
24
15
Y:
X:
X:
X:
19
19
19
50
48
46
00
00
00
-2.63m
-2.70m
-2.75m
-2.74m
-2.56m
-2.51m
-2.48m
-2.42m
-2.30m
-2.43m
-2.36m
-2.30m
Axe : DS
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 280.0
296.89 42
296.95 43
296.99 44
296.97 45
296.77 46
296.71 47
296.68 48
296.60 49
296.48 50
296.60 51
296.52 52
296.46 53
Z
Terrain
294.26 2050.00
294.25 2100.00
294.24 2150.00
294.23 2200.00
294.22 2250.00
294.21 2300.00
294.20 2350.00
294.19 2400.00
294.18 2450.00
294.17 2500.00
294.16 2550.00
294.16 2561.40
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Mensura Genius
Côte Fond
Caractéristiques B = 1.5 m ; m = 3/2
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.2
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
DS
Zone Office du Niger Date Août 2019
PT Canal primaire longé par la piste principale Echelle 1 : 50
PT Canal secondaire Echelle 1 : 50
Latérite
9.0000 var. 2.00 Variable 2.00 ép. = 10 cm) Latérite
Couche de roulement en latérite (ép. = 20 cm) 3 3 var. 1.00 Variable 1.00 ép. = 10 cm)
3 2
Var. 2
2 H 3 2 1
2 1 1
TN Remblai compacté à 95% de l'OPN 1 1
Remblai compacté à 95% de l'OPN 2
1
1 1
80 1 1 Décapage (ép. = 10 cm)
Remblai compacté à l'OPN B
(ép. = 30 cm) B
Piste principale
Canal primaire
Canal secondaire
0.3150
5.00 m 5HA8
0.0300
PT Canal secondaire CS2 longé par la piste secondaire Echelle 1 : 50 0.1860
Joints
PT Canal tertiaire Echelle 1 : 50
Latérite
Variable
ép. = 10 cm) 1.00 Variable 1.00 var. 4.00 m
1 Couche de roulement en latérite (ép. = 20 cm)
1 3 0.70 B=b+3H 0.70
3 1 Var. H 1 2
2
Remblai compacté à 95% de l'OPN TN 2
3 2
1
1
2
3
2
3HA8
TN Remb lai co mp acté à 95% de l'OPN H TN
11 1 0.40 FERRAILLAGE DES
1.00 m Remblai compacté à l'OPN 180 PAROIS DES CANAUX
Décapage (ép. = 10 cm)
(ép. = 30 cm) Décap ag e (ép. = 1 0 cm)
Piste principale Canal tertiaire
Canal secondaire CS2
N.B.:
ép. = épaisseur
TN = Terrain Naturel
Dimensions en m.
Latérite (ép. = 20 cm)
5.00 4.0000
Remblai compacté à 95% de l'OPN
Décapage (ép. = 10 cm) Décapage (ép. = 10 cm)
3.00 à 4.00
Piste de 5.00 m Drain primaire DP1 Piste de 4.00 m
4,00 2.00 1.00 B= variable 1.00
1
23
1 1 3
2
H
3 1
2
1,00 m
3 3
2 2
Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
Global Affairs Canada
Affaires Mondiales Canada
NB: Côtes variables voir annexes
hydrauliques
CC: Côte Cavalier
CF: Côte Fond
B: Larguer du plafond du canal
primaire
Var. 1 Var. B Var. 1 Var. b: Larguer du plafond du canal
secondaire
Z1: Côte Seuil
Z2: Côte béton
0.18
0.44 5.00
3/2
Piste Principale
Var.
1/1 3/2
3/2 1/1
3/2
1
Canal adducteur
ou primaire
0.13
Var.
1/1
d
Var
Canal secondaire
b
A A
L
Var.
1/1
0.13
Variable
0.44 0.89
3/2
1
3/2 0.13
3/2
3/2
Piste Principale
var.
3/2
3/2
VUE EN PLAN
Guide roue Guide roue
0.27 0.18 5.00 0.18 0.27 0.88
0.88 Type module
0.27
0.13
L(cm)
0.40
CC
CC
XX2
0.18
3 90 48
1 Z1
2 150 79
0.80
Remblai compacté 1 H
Z2
12° CF
Z1 190 100
60
TN
°
L 200 106
0.27
210 109
Radier en BA 220 115
0.04
Décapage 10 à Revêtement en Béton de propreté
20 cm BA à 350 kg/m3 (ép.5cm) à 150kg/m3 (ép.15cm) à 400kg/m3
b 5.93
0.13 0.13
COUPE A-A Type module d
XX2 54
Global Affairs Canada
Affaires Mondiales Canada
Type module
L(cm)
A
1.00 Var.
XX2
90 48
Var.
3/2
150 79
190 100 3/2
L 200 106
Var.
3/2
210 109
220 115
1.00
0.20
1.00
Type module d 3/2
1.00
XX2 54
Var.
1/1
3/2
0.15
Var.
d 1/1
NB: Côtes variables voir annexes hydrauliques
Canal adducteur Canal secondaire
L
b
b
h : Hauteur du dalot A ou primaire A
L
CC: Côte Cavalier
CF: Côte Fond
1/1
Var.
B: Larguer du plafond du canal secondaire
b: Larguer du plafond du canal tertiaire
0.15
Var.
3/2
1.00
0.20
0.85
0.15
1.00
var.
3/2
3/2
Var.
3/2
VUE EN PLAN
1.00
0.20
CC CC
1.00 1.00
Z1
Z2
h
12° CF
60
Z1
0.30
Radier en BA
0.05
Revêtement en Béton de propreté
B.A (ép.15cm) à 350kg/m3 (ép.5cm) à 150kg/m3
0.15 2.70
0.15 COUPE A-A
Global Affairs Canada
Affaires Mondiales Canada
A
1.00 Var.
Var.
3/2
3/2
Var.
3/2
1.00
0.20
0.70
Type module
3/2
Type module d 1.00
X1 ou X2 L(cm)
X1 34
30 32
X2 36
Var.
60 63
1/1
0.15
90 94
120 125
Var.
150 156
d 2/1
NB: Côtes variables voir annexes hydrauliques
Canal secondaire Canal tertiaire
L
b
b
h : Hauteur du dalot A A
L
CC: Côte Cavalier
CF: Côte Fond
2/1
Var.
B: Larguer du plafond du canal secondaire
b: Larguer du plafond du canal tertiaire
0.15
1/1
Var.
0.70
0.20
0.85
0.15
1.00
var.
3/2
3/2
Var.
3/2
VUE EN PLAN
Enrochement en
1.00 moellon
0.20
CC CC
1.00 1.00
Z1
Z2
h
12° CF
60
Z1
0.30
Radier en BA
0.05
Revêtement en Béton de propreté
B.A (ép.15cm) à 350kg/m3 (ép.5cm) à 150kg/m3
0.15 2.70
0.15 COUPE A-A
Global Affairs Canada
Affaires Mondiales Canada
A
3/2 3/2
Var.
Var.
Variable
Variable
0.15 100
20
0.55
1/1 1/1
H1
H2
A
70
°
b1
B Canal secondaire B
°
70
A
H2
H1
0.55
1/1
1/1
20
Variable
Variable
Var.
Var.
3/2 3/2
A
VUE EN PLAN
Global Affairs Canada
CC amont Affaires Mondiales Canada
0.15 100
CS CC aval
0.15
CF Amont
H1
CF Aval
H2
5 10 5
0.15
Radier ép.15cm
0.05
Béton de propreté
COUPE B-B
0.15
CS 0.20
0.20
DETAIL DEVERSOIR Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
Ech: 1/20
TN TN Bureau d'Etudes Techniques et d'Ingénieurs Conseils
COUPE A-A
B
3/2
canaux primaires ou secondaires
0.15
1.78
A A 0.10
0.10
3/2 3/2 a
1.68
0.10 0.10
1.77
b
1.66 1.66
REMBLAI
COMPACTE SUR
BUSES .
B
vannette
0.15
0.15
0.60
Variable 0.90 Buse Préf. Buse Préf. Buse Préf. Buse Préf.
b
Béton de propreté Drain secondaire
ou tertiaire
0.15 0.80 0.20 Béton de propreté
COUPE A-A
Protection en
géotextile ép.= 5cm
Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
Bureau d'Etudes Techniques et d'Ingénieurs Conseils
B
Axe Drain Primaire ou Secondaire
0.50
2.00
A A
Variable Var. Variable Var. Variable
B
VUE EN PLAN
Côte cavalier
Piste drain primaire ou secondaire Enrochement en
moellon
TN 3 3
2 Remblai compacté à l'OPN 2
H variable
Pente mini 2 %
variable
Drain Primaire Axe Drain
ou Secondaire Diamètre Ø Variable (Voir tableau des côtes variables)
Lit de sable (ép=10cm)
variable
Global Affairs Canada
Affaires Mondiales Canada
COUPE A-A
MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME
D'INGENIEUR ENI-ABT
Spécialité: Génie civil
Option: Hydraulique
Remblai compacté à l'OPN
variable
0.65
TN
Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
0.10
0.90
Bureau d'Etudes Techniques et d'Ingénieurs Conseils
Lit du sable
Diamètre Ø
COUPE B-B
Echelle: 1/25
Global Affairs Canada
Affaires Mondiales Canada
Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
Bureau d'Etudes Techniques et d'Ingénieurs Conseils
Ingénieur s Conseils
Global Affairs Canada
Affaires Mondiales Canada
Bureau d'EtudesTechniques et d'Ingénieurs Conseils
N.B.:
Berge PEN = Plan d'eau nominal
Dimensions en m.
0,60 0.50 0,50 0,50 Reste
PEN
0,45
0,30 Paillasse
Palier en BA
0,25
H-Variable
0,50
Lit du sable ép: 8 à 10cm
0,25
Couche de
revêtement en BA
Fond canal
COUPE
0,20 B-Canal
0,60 0,50 0,50 0,50 Reste
Longueur : 10.00m
Canal
0,30
Vue en plan
Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON Plan N° 5.2
République du Mali Ouvrages Divers Promotion 2016-2019
Un peuple - Un but - Une fois
Ingénieurs Conseils
Echelle 1:20
Global Affairs Canada
Affaires Mondiales Canada Date Juillet 2019
Global Affairs Canada
Affaires Mondiales Canada
Réalisé par Hugues Knhole VIGNON
Bureau d'Etudes Techniques et d'Ingénieurs Conseils
« La réussite dépend de trois choses : la chance, le talent et le travail. La chance
étant aléatoire et le talent héréditaire, le travail est le seul facteur sur lequel l’on
peut compter »