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SOMMAIRE

INTRODUCTION
I. SCHEMA D’AMENAGEMENT DU PERIMETRE
1. Détermination de l’évapotranspiration
2. Les besoins en eau des cultures
3. Les besoins en eau d’irrigation
4. Le débit fictif continu
5. Le débit maximum de pointe
6. Calcul du quartier hydraulique
7. Unité parcellaire de base
8. Nombre de quartiers hydrauliques
9. Nombre de parcelles
II. PLANIFICATION DES IRRIGATIONS
1. La dose d’humectation
2. La dose d’entretien
3. La dose réelle d’irrigation
4. La rotation
5. Temps d’irrigation
6. Temps d’irrigation par parcelles
7. Temps d’irrigation par quartier
8. Temps d’irrigation par rotation
9. Le nombre de parcelles irriguées par jour
10.Calendrier d’irrigation
III. CARACTERISTIQUES DU RESEAU D’IRRIGATION
1. Longueur des rampes
2. Diamètre des conduites
3. Charge en tête de réseau

CONCLUSION
INTRODUCTION
L’irrigation est l'opération consistant à apporter artificiellement de l’eau à
des végétaux cultivés pour en augmenter la production et permettre leur
développement normal. Etant des hydrauliciens, on doit comprendre tous les
éléments qui gravitent autour de la mise en culture d’une spéculation comme la
recherche de l’eau jusqu’à la transformation des produits récoltés en passant par
l’étude de la quantité d’eau disponible, la quantité d’eau dont on a besoin pour la
culture, de la manière dont cette eau sera acheminée aux champs, l’étude du type
de sol, l’étude des conditions climatiques du milieu etc. C’est dans ce contexte
que ce projet d’irrigation d’un périmètre de 15ha nous a été soumis.
I. UN SCHEMA D’AMENAGEMENT DU PERIMETRE
1. Détermination de l’évapotranspiration(ETP)
L’ETP est déterminée par projection des valeurs suivantes sur l’abaque de
Blancy et de Criddle :
Kc : coefficient cultural. Le piment, la tomate et l’aubergine sont de la même
famille (les Solanacées) alors ils ont le même coefficient cultural (Kc=1, 15
qui est le maximum)
T : la température moyenne mensuelle
P : le pourcentage d’éclairement fourni par des tables universelles en fonction de
la latitude du lieu et du mois.
On choisit le mois de janvier car:
 la phase initiale des cultures se fait à la fin de la saison des pluies pour
éviter le noyage des semis.
 la période optimale pour ces cultures est d’Octobre-Mars.
Donc on a un ETP=193mm/mois
ETP=6,22mm/j
2. Les besoins en eau des cultures (BE)
BE=ETP×Kc×Kr
Kr=1,15P or P dépend de la densité de semi de la culture et du développement
végétatif. On estime que P=70%
Kr=1,15×0,7 → Kr=0,8
BE=6,22×1,15×0,8 → BE=5,72mm/j
3. Les besoins en eau d’irrigation (Qm)
BE−Peff
Qm= (1−Lf )×eff
Peff : pluie efficace=0 y’a pas de pluie en janvier
Lf : coefficient de lessivage=0
Eff : efficience (rendement)=75% car l’irrigation se fait par aspersion
5,72× 31
Qm= 1 × 0,75 → Qm=237mm/mois

4. Le débit fictif continu (DFC)


Qm× 10000
DFC= n j× 86400
nj: le nombre de jour dans le mois=31
237 ×10000
DFC= 31× 86400 →DFC=1L/s/ha

5. Le débit maximum de pointe (DMP)


Qm× 10000 24
DMP= n j× 86400 × nh
nh : nombre d’heure d’irrigation par jour et on prend nh=12h
DMP=1 ×2 → DMP= 2L/s/ha
6. Le quartier hydraulique (W)
P
W= DMP or P=Nasp×Dg
P: la main d’eau qui correspond à la pluviosité des arroseurs à l’ha
10000
Ng : nombre de goutteur à l’ha et Nasp= S
Dg : débit d’un goutteur (asperseur)=1,5m3/h
S : la surface d’arrosage=ΠR²
L’eau projetée par un simple asperseur n’est pas uniformément distribuée sur la
totalité de la surface; une plus grande quantité d’eau tombe à proximité de
l’asperseur, alors que la périphérie en reçoit moins. Afin d’assurer une
pluviométrie uniforme sur toute la surface irriguée, les asperseurs sont toujours
placés de façon à ce que les cercles irrigués se superposent les uns aux autres
dans les deux directions. Donc on prend R=8m au lieu de R=9m.
S=Π×8² → S=201,06 m²
10000
Nasp= 201,06 → Nasp=50 aspersers
P=50×0,417 → P=20,85l/s
20,85
W= 2
→ W=10,43ha

7. Unité parcellaire de base (U)


P
U= K
 Détermination de la perméabilité (K) du sol
0n considère que le sol du périmètre à irriguer est sablo-argileux, ce qui nous un
coefficient de perméabilité K=4.10−6m/s.
0,02085
U= 4.10−6
→ U=5213m²

U=0,5ha
8. Le nombre de quartiers hydrauliques (Nw/s)
S
Nw/s= W
15
Nw/s= 10,43 → Nw/s=1,41 W
1W de 10,43ha
1W de 0,41×10,43=4,27ha
On a un quartier hydraulique de 104300m² et les 42700m² de périmètre restant
seront réservés aux infrastructures.
9. Le nombre de parcelles (Nu/w)
W
Nu/w= U
10,43
Nu/w= 0,5

Nu/w= 21U
Chaque parcelle a une superficie de 5000m² alors on aura une longueur de 125m
et une largeur de 40m.

168,74m
U1 U2 U3

U4 U5 U6

618,12m U7 U8 U9

U10 U11 U12

II.
U13 U14 U15

U16 U17 U18

I
NFRAST
U19 U20 U21
RUCTUR
E
PLANIFICATION DES IRRIGATIONS
1. La dose d’humectation (Dh)
C’est la quantité d’eau qu’il faut apporter en début de campagne pour amener le
sol desséché à sa capacité au champ en partant du point de flétrissement
permanent.
Dh=RU=0,45×He×da×Z
RU : réserve utile
Z : profondeur d’enracinement de la plante qui correspond à la
profondeur de sol dans laquelle la plante puisse 80% de ses besoins en
eau. En général les légumes (pomme de terre, oignon, tomate,
piment…) ont pour des racines peu profondes de l’ordre de 50 à 60
cm. Alors on prend le maximum Z=0,6m.
da  (densité apparente) : c’est le rapport entre la masse des particules
sèches et le volume total du sol.
masse des solides
da= masse total

212
da= 150 → da=1,41g/cm3
He (humidité équivalente) est sensiblement égale à l’humidité pondérale à la
capacité au champ.
L’humidité pondérale est la masse d’eau relative à la masse de particules
sèches.
masse d ' eau
He= masse des solides
23
He= 212 → He=0,11

Dh=0,45×0,11×1,41. 106×0,6×10−6

Dh=0,042m → Dh=42mm

2. La dose d’entretien (De)


Le sol ayant été en début de campagne à sa capacité de rétention, il suffit
d’apporter à intervalle de temps régulier une quantité d’eau fixe pour compenser
les pertes.
De=RFU=2/3RU
De=2/3×42 → De=28mm
3. La dose réelle d’irrigation (Dr)
Qm
Dr= N
Qm
N : fréquence des apports avec N= De
237
N= 28 → N=8,46
Alors on a le choix entre 8 et 9 pour la valeur de N. Ainsi pour ne pas dépasser
la saturation on prend N=9 qui est le maximum.
237
Dr= 9
→ Dr=26,3mm
4. La rotation (R)
C’est le nombre de jours qui sépare 2 irrigations sur une même parcelle.
nj
R= N
31
R= 9 → R= 3,44jrs
On prend R=3jrs pour ne pas irriguer la nuit.
5. Le temps d’irrigation (ti)
C’est le temps mis à chaque rotation pour apporter la dose réelle à une même
parcelle à partir d’un débit d’irrigation connu qui est la pluviosité (P) des
arroseurs.
Dr
ti= P
26,3
ti= 20,85 → ti=1,26s/m²=12600s/ha

ti=3h30mn/ha

6. Le temps d’irrigation par parcelle (ti/u)


C’est le temps ou la durée d’application de la pluviosité sur la parcelle
élémentaire pour apporter la dose réelle.
ti/u=ti×U
ti/u=12600×0,5 → ti/u=6300s
ti/u=1h45mn
7. Le temps d’irrigation par quartier (ti/w)
C’est le temps qu’il faut pour irriguer l’ensemble des parcelles élémentaires du
quartier hydraulique.
ti/w=ti×W
ti/w=12600×10,43 → ti/w=131418s
ti/w=36h
8. Le temps d’irrigation par rotation (ti/R)
C’est le temps effectivement disponible durant chaque rotation pour irriguer
l’ensemble des parcelles élémentaires du quartier hydraulique.
ti/R=R×nh
ti/R=3×12 → ti/R=36h

Contrainte à satisfaire
Pour que la rotation se déroule normalement entre les différents irrigants et que
l’on apporte à chaque parcelle élémentaire du quartier hydraulique, sa dose
requise durant la rotation, il faut impérativement que le temps d’irrigation
disponible par rotation (ti/R) soit supérieur au temps d’irrigation nécessaire
(ti/w).
ti/R≥ ti/w
ti/R=36h ti/R=ti/w

ti/w=36h

Donc la rotation va se dérouler normalement.

9. Le nombre de parcelles irrigué par jour (Nu/i/j)


nh
Nu/i/j= ti/u
12
Nu/i/j= 1,75
Nu/i/j=7U
10. Le calendrier d’irrigation
jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31

III. CARACTERISTIQUE DU RESEAU D’IRRIGATION


1. La longueur des rampes d’irrigation
Longueur fictif des rampes (Lf)
( N + 1 ) (2 N +1)
Lf= 6N
×E

E=écartement entre les asperseurs :


Dans des systèmes à basse (2 bars), l’écartement habituel des asperseurs est de
6, 9 ou 12 m le long du raccord, et de 12 ou 18 m entre les conduites latérales.
Alors on prend E=12m.
N : nombre d’asperseurs=50
( 50+1 ) (2× 50+1)
Lf= 6 ×50
×12

Lf=206,04m
Longueur réelle des rampes (Lmax)
Lf
Lmax= C avec C=1/3
Lmax=3×206,04 → Lmax=618,12m
2. Diamètre des conduites
a) Diamètre de la conduite principale
D=¿) ½
Pour calculer le débit qui entre dans la conduite principale, on fait le produit de
la pluviosité et le nombre de parcelles à irriguer par jour.
Q=20,85×7 → Q=0,14m3/s
En hydraulique en charge, les vitesses doivent être comprises entre 0,5 et 3m/s.
Alors on choisit V=3m/s.
4 × 0,14
D=( Π ×3 ) ½ → D=0,243m
Dcom=300mm
Recalculons la vitesse(V)
4 ×Q
V= ( Π × D ² )
4 × 0,14
V= ( Π × 0 ,3² ) →V=1,98m/s € [0,5 ; 3]
b) Diamètre de la conduite secondaire
Pour calculer le débit véhiculé par la conduite secondaire, on répartit d’abord les
asperseurs entre les 21parcelles du projet. Ainsi, on décide de mettre deux(2)
asperseurs par parcelle et les huit(8) asperseurs restant on les répartit entre les
parcelles après dimensionnement de la conduite secondaire.
Remarque : on a 3 parcelles le long de la conduite secondaire
Q= (2×3) ×1,5 → Q=0,002m3/s
D=¿) ½ → D=0,035m
Dcom=63mm
Recalculons la vitesse
4 × 0,004
V= ( Π × 0 , 063² ) → V=0,6m/s
Schéma du réseau d’irrigation
3. La charge en tête de réseau
La pression nominale de fonctionnement(PN) des arroseurs est :
PN=2bars = 20mce
La perte de charge(H) est de :
H=20%PN
H 20%*20=4mce
Calcul de la pression de l’arroseur la plus favorisée(P1)
P1=20+3/4*4
P1=23mce
Calcul de la pression l a plus défavorisée(P0)
P1=20-1/4*4
P0=19mce
Vérification/
P1-P0=23-19=4
Ainsi, la charge en tête de réseau s’obtient en appliquant Bernoulli entre (1et0)
Avec H1 (charge en tête de réseau) et H0 (charge admissible)
H1=H0 + Perte de charge
H1=P0/w + Z0 + perte de charge avec Z0=0
H1=P0/w + Perte de charge
H1=23+4=27mce
H1=27mce
CONCLUSION
En définitive, ce projet nous a permis de mieux comprendre le cours et
d’assimiler beaucoup de concepts qui semblaient difficiles à notre niveau. Il
nous a permis également de faire un tour d’horizon de beaucoup de choses
telles que l’Agronomie et de connaitre comment dimensionner un réseau
d’irrigation sous pression.

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