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DROIT DES DROITS DE L’HOMME

UnIvERSITE LIbRE DE kInSHaSa


U.L.k

nOTES DE cOURS

bRaM MUnDanDa
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DROIT DES DROITS DE L’HOMME

Les droits humains sont de droits que possède chaque individu du fait d'être
humain. Chaque individu le possède face à l’appareil étatique. Leurs buts est la
protection fondamentale de la personne humaine et de sa dignité en temps de
paix comme en temps de guerre.

Ces droits sont garantis par divers traités internationaux et régionaux mais aussi
par des textes non contraignant établis sous les auspices des Nations-Unies qui
servent à établir des standards internationaux applicables à tous. Les plus
célèbres de ces textes est la DUDH adopté le 10 décembre 1948.

Le droit des droits de l’homme est une branche du droit international public
ayant pour but de protéger la vie, la santé et la dignité des individus mais dans
des circonstances différentes.

L’OBJET DE CE DE COURS est de rappeler ce que recouvre cette notion et


de souligner les principaux caractères de DDH (Droit des droits de l’homme ).

Nous allons envisager les principales de ce Droit, les principes catégorie de droit
concentrés et les mécanismes ainsi que institutions mises en place pour assurer
une garantie et une effectivité au droit.

Le DDH consiste en un ensemble des principes et des règles en vertu desquelles


du seul fait qui sont des êtres humains, des individus ou des groupes peuvent
d’entendre à certains types de conduites ou des privilèges de la part des
autorités.

Ce cours renseigne l’historique de droit de l’homme, la manière selon laquelle


les règles irrelative ce sont établis, ainsi que leurs implémentation dans l’arsenal
juridique des Etats en terme de garantie de la protection de droits de personnes.

Il faut garder à l’esprit que les droits de l’homme sont une idéologie qui prend
en compte l’homme de manière totale. Avoir un esprit critique par rapport aux
droits de l’homme, car ces droits de l’homme nous importer traduisent des
valeurs occidentales d’où il faut arriver au mimétisme juridique en vue de mieux
les adapter aux valeurs et réalités internes.
Ce cours partira d'une articulation internationale à une fluctuation en droit
interne.
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INTRODUCTION

Les droits de l’homme sont des droits que vous avez du simple fait d’être
humain. C’est la façon dont vous pouvez instinctivement vous entendre a être
traité.

Il existe toute sorte de droits, la plupart d’applique à un certain groupe mais seul
les droits de l’homme s’applique absolument partout et à tous c’est-à-dire aux
enfants, aux personnes âgées, aux basketteurs, aux politicien, aux Indiens, aux
juifs, au congolais,… tous ont le même droits en d’autres mots ils sont
universelles. Les règles et les principes qui les constituent ce sont confirmés au
fil des temps de la consécration, l’évolution et l’établissement obligatoire de
droits de l’homme.

DÉFINITION : Le droit de l’homme peuvent être définie comme des


prérogatives gouvernées par des règles que la personne détient de manière
propre dans ses relations avec d’autres personnes ou avec le pouvoir.
Mais en quoi constitue ce droit ?
Conformément au définition ci évoqué, un droit est une liberté d’une certaine
C’est quelque chose auquel vous avez accès par le fait d’être humain. Le droit
de l’homme sont basés sur le respect de l’individu. Leurs principes
fondamentaux et une personne, est un être morale et rationnelle qui mérite d’être
traité avec dignité. Le droit de l’homme s’applique à tout le monde.
Il s’agit sans doute de droits importants.
Le champs d’application de droits de l’homme sont plus vaste, les gens peuvent
parler de la liberté de choix.

D’après les nations unies on en compte 30. Ils sont beaucoup plus présenté en
bloc et figurent dans la DUDH qui est le document international de référence sur
le sujet.

L’ÉVOLUTION HISTORIQUE DE DRITS DE L’HOMME :


Dans le passé le droits de l’homme n’existait pas. Puis l’idée selon laquelle les
gens devait avoir certaines libertés a prit forme. Et cette idée lancé dans le
sillage de la 2 ème guerre mondiale a finalement abouti à un document qui est la
DUDH avec 30 droits accordés à l’être humain.
Mais cette déclaration s’est faite beaucoup entendre à l’origine comme nous
l’avons souligner, les droits de l’homme n’existait pas. Le minimum de sécurité
n’était ressenti qu’au sein d’un bon groupe (3000 ACN ). Sans un tel groupe on
était pas en sécurité. C’est alors qu’un homme du nom de Cyrus LEGRAND
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innovant, et après avoir conquis la ville de Babylone (539 ACN ) Il libéra les
esclaves et fit une déclaration de quelques totalement révolutionnaire : Tout les
esclaves étaient libres de retourner chez eux. Et il ajouta que les gens pouvaient
être libres de choisir leurs propres religion quelque soit le milieu d’où ils
venaient. Il accord donc la liberté aux esclaves. Toutes ces paroles furent
enregistrer dans une déclaration sur des tablettes en argile connu sous le nom
de cylindre de cyrius. Ce document antique est identifié comme la première
déclaration de droit de l’homme dans le monde. Il est traduit dans le 6 langues
officielles de ONU. Ce en cette période que n’aquirent les droits de l’homme.

LA DIFFUSION DES DROITS DE L’HOMME


L’idée s’est vite propagé de Babylone le concept de droits de l’homme s’est
rapidement rependu en Grèce (479), en Inde (272 ACN), et finalement à
Rome(27 ACN) après que Cyrus LEGRAND.
Le concept de loi naturelle est né de l’observation du fait que les gens avaient
tendance à suivre instinctivement certaines lois non écrite au cours de leurs vies
et la loi romain fut basée sur des idées rationnelle dérivée de la nature des
choses. Ils les ont appelés : Les lois naturelles . Mille ans après, nous nous
retrouvons à 1215 après Jésus-Christ, l’idée s’est répandu en Angleterre.
Au 18 ème (siècle de lumière) Les anglais au caractère radical ont dû déclarer
leur indépendance. Avant que le roi ne comprennent que tous les hommes étaient
né égaux , ils ont amenés les rois a accepter cette indépendance non pas parce
qu’il aimait l’idée mais il ne pouvait pas les arrêter et c’est à cette époque que
n’aquirent les Amériques. Les français leurs ont emboîter les pas avec leurs
propres révolutions, leurs propres droit (1789). Ils insistèrent sur l’effet que les
droits n’étaient pas juste une invention mais qu’ils étaient naturels. C’est alors
que le concept romain loi naturelle était devenu le droit naturel.
Malheureusement tout le monde n’était pas enthousiaste avec cette idée, c’est
alors qu’il eût en France en 1791 la déclaration de droit importé aux Amériques.
Et en 1800 Napoléon envahi l’Europe , il a renversé la démocratie française et se
couronne lui-même empereur du monde. Il a failli réussir dans son entreprise
jusqu’à ce qu’il soit contraint par la coalition des Etats européen. Les documents
affirmant les différents droits de l’individu t’elle que la magna carta ( 1215), la
pétition de droit (1628), la constitution des États-Unis (1787), la DDHC en
France (1789) et la déclaration de droit des États-Unis (1791). Sont les
précurseurs écris de la plupart de documents contemporaine concernant les
droits de l’homme.

Il faut comprendre que les accords internationaux ont été rédigés pour garantir
beaucoup des droits en Europe, mais cela ne se limitait qu’en Europe. Ces droits
ne semblaient pas légitime dans d’autres parties du monde qui étaient envahies,
conquises et brûlés pour développer les vastes empires de l’Europe.
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C’est alors sous la supervision d’ÉLEONORE ROOSEVELT qui présidé la


commission de ONU que tous les Etats se sont mis d’accord sur un ensemble
des droits pour tous (1946). C’est ainsi que 10 décembre 1948, la DUDH fut
adoptée par les 58 Etats membres qui constituent l’ensemblée générale à Paris
au palais Chaillot.
Le concept droit naturel en France s’est transformé en droit de l’homme. Dans
son préambule et dans son article premier, la déclaration proclame sans
équivoque les droits inhérents à tous les êtres humains.
Les Etats membres de l’ONU se sont engagés à collaborer enfin de promouvoir
les 30 articles de droits de l’homme qui pour la première fois de l’histoire ont
été ensemblé et codifié dans un document unique.

En somme, au début seul quelques privilégiés avaient des droits. Puis un jour un
homme s’est dit que d’autres devraient en avoir aussi. Sauf que tout le monde
n’était pas d’accord. C’est au prix de lutte et de guerre de plusieurs millénaires
que chacun fini par accepter que les droits de l’homme devraient s’appliquer à
tous. Depuis lors les gens ont vécu des jours heureux. Sauf qu’il y a un léger
problème :
- Si les gens ont droit de se marier et d’avoir un abris, comment fait-il que
16000 enfants meurent chaque jour soit un enfant toute les 5 secondes ?

- Si les gens ont droit à la liberté d’expression, comment se fait-il que


beaucoup soient en prison à cause de leurs opinions ?

- Si les gens ont droit à l’éducation, comment se fait-il qu’un milliards


d’adultes ne savent lire ni écrire ?

- Si l’esclavage à été effectivement aboli comment se fait-il qu’il existe


encore à ce jour 27.000.000 d’esclaves ?

Ceux-ci reflètent la réalité de notre société.


Toutes ce questions on été posée c’est de parceque la DUDH qui été le
couronnement de la consécration n’était pas un instrument contraignant, on
pouvait y accéder de manière facultative dépourvu de force contraignante.
La cristallisation consiste à l’inconstitution d’une disposition (DUDH) dans la
constitution.

Différence entre droit de l’homme et droits humains : oui parce que ça renvoie à
la même réalité et bon parce que

2 l’appellation renvoie seulement à la dimension instinctivement et intellectuelle


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L’effet que la DUDH n’avait pas pouvoir des lois ( pas contraignant) lorsqu’elle
a été signée, C’était facultatif. Mais en dépit de bon nombre des documents, les
conventions, des traités, des lois, c’est ne guère que des mots sur une page.
La question est de savoir : qui va faire de ce mots une réalité ?
Quand Martin Luther king protesté pour l’égalité de race, il le faisait pour des
droits garantie par les Nations-Unies depuis deux décennies.
Quand Nelson Mandela défendait la justice sociale aux années 90, son pays
avait déjà accepté quarante ans plutôt d’abolir la discrimination raciale et
pourtant il a dû combattre.
Ceux qui luttent de nos jours contre la pauvreté, la torture, la discrimination ne
sont pas des géants moins encore des supers héros, ce sont des gens, enfants,
père, mère, enseignants, des individus libre de penser qui refusent de se taire,
qui se rendent compte que les droits de l’homme ne sont pas une leçon de
l’histoire, ni des mots sur une page, ni des discours, ni des campagnes
publicitaires ou commerciales mais îles sont des choix que nous faisons chaque
jour en tant qu’être humain. Ils sont la part de responsabilité que nous
partageons tous ( Se respecter, s’entraider et se protéger ou encore protéger ceux
qui sont dans le besoin). Comme Eleanor Roosevelt l’a dit : « où est-ce que le
droit Universel de l’homme commencent ? Dans des endroits tout près de chez
nous ? Si près et si petit qu’on ne peut même pas le voir sur une carte et
pourtant ces endroits représentent le monde dd l’individu ; il s’agit du quartier,
de son école, son université, son auditoire, l’usine , la ferme ou le bureau. Ce
sont les endroits où chaque homme, femme et enfant aspirent à une justice
équitable, des chances équitable, une dignité équitable sans discrimination.
C’est dans la mesure où ses droits sont vraies, près de chez soit, qu’il pourrait
être partout ailleurs. Soyez conscient de vos droits ».
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Samedi 5 août/2023
Il cordonne les aspirations de l’État qui ne voient que leurs intérêts . La
conception de DH diffère d’un Etat à un autre. C’est un droit politique avec des
incidences sur le plan interne.
2. Conséquence quant à la protection de DH
A. Le principe de la compétence nationale exclusive : Toute l’ossature du droit
international est conçu en dehors de la perspective de DH comme déclare en
1927 le juriste Grec Nicholas Politis : « l’État souverain était pour ses sujets une
cage de fer d’où ils ne pouvaient juridiquement communiquer avec l’extérieur
qu’au travers des étroits barreaux.
Selon conception classique du Droit international, la question de DH reste de la
compétence exclusive des Etats. C’est à son prince, à son gouvernement que
l’homme confit sa conversation, sa protection ou sa sécurité.
La participation de l’individu à la vie internationale est médiatisée par l’État. Le
principe de la compétence nationale exclusive joint à la l’absence des principes
internationaux de la personnalité de l’individu, constitue un obstacle théorique
insurmontable à la prise en compte par le Droit international de l’intérêt
proprement dit Individuel. Cela étant, il ne faut pas penser que les
préoccupations d’ordre humanitaire soient pour autant totalement absente du
Droit international. Mais que la protection de l’homme n’est conçu qu’en
fonction des intérêts politiques envisagés.
L’autre élément essentiel est le rattachement national de l’individu. Ici les DH
vont alors répondre étroitement des relations entre l’homme à protéger et l’État
concerné, ainsi que de la qualité des relations que les Etats en cause
entretiennent. Ex : le Congo qui doit protéger ses ressortissants en Ukraine. On
rattache ici les individus à leur Etat. Mais les rapports dépendent de la qualité
des relations qu’entretiennent le deux Etats. La protection reste d’une
importance, en un peu plus fondamentale. Cette institution coutumière en Droits
international, ressort exclusivement de la souveraineté étatique.
Au-delà de la protection diplomatique, il importe d’intégrer aussi la pratique de
la protection d’humanité (en 1959 les français interviennent au SHABA
(ancienne appellation de la province de katanga).
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B. Les régimes particuliers de protection conventionnelle

- La protection de victime des conflits armés : Ici on protège les droits de


l’homme dans une situation particulière
- La protection de minorité
- La protection de travailleurs : une législation spécifique qui concerne un
groupe de personne particulièrement déterminé.

SECTION 2 : LE DROIT DES DROITS DE L’HOMME ET LE DROIT


INTERNATIONAL GÉNÉRAL
Le DDH est une spécificité du droit international général

PARAGRAPHE 1 : LE DDH EST UN DROIT IDEOLOGIQUE


- C’est un droit construit en fonction de l’intérêt de l’homme. Ici c’est une
application du droit naturel. In met l’accent particulièrement sur l’intérêt
de l’homme.
- L’unité et l’intemporalité du droit ( EMMANUEL KANT ET MARTIN
HEIDEGGER) c’est-à-dire l’homme est pris de manière unique et totale.
L’homme reste le même quelque soit sa race, sa taille, l’homme reste
l’homme . Il est au-delà du temps, c’est-à-dire l’homme doit être à travers,
dans et au-delà du temps. D’où , la permanentarité de l’homme qui
engendre directement la question de l’universalité de l’homme.

PARAGRAPHE 2 : LES CONSEQUENCES SUR LE DROIT


INTERNATIONAL GENERAL
a. L’interprétation de l’ordre interne et l’ordre international
L’introduction de la protection de droits de l’homme, dans l’ordre juridique
international, implique la négation de la théorie de deux sphères sur laquelle le
droit international classique se codifie. Cette négation s’emmarge tant aux
contenus et aux origines . Sur le plan des origines l’apparition du droit des droits
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de l’homme tient à la montée de revendications de politique intérieure et de la


politique extérieure des Etats.
Les atrocités de la deuxième guerre mondiale ont provoqué la prise de
conscience des gouvernements que la civilisation des règles élémentaires de
droit, en dehors de la violation systématique des règles du droit international.
Il faut dire le totalitarisme interne appelle une politique étrangère agressive et
impérialiste. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, trois textes
fondamentaux ont été élaborés. Et ces textes annoncés déjà l’arrivée de la
DUDH. Il s’agit :
1. La déclaration du président Roosevelt du 6 janvier 1941 sur le quatre
libertés : La liberté d’opinion et d’expression , la liberté confessionnelle,
la liberté d’échapper à la misère, la liberté d’échapper à la peur.
2. La charte de l’Atlantique du Nord du 4 août 1941 signé par Roosevelt et
Churchill qui ajoutent aux quatre libertés, la nécessité du progrès
économique et l’aspiration à la sécurité sociale.
3. La charte de Nation unis, qui internationalise la question des DH. Dans
cette charte il y a plusieurs dispositions portant sur les droits de l’homme,
notamment dans le préambule. L’article 57.C qui porte sur le respect
universel des principes des libertés fondamentales. D’où la théorie sur la
validité des normes juridiques. Selon cette théorie, pour qu’une norme
juridique soit valide, elle doit respecter trois (3) critères :
1. La légalité
2. La légitimité
3. L’effectivité
Ce trois conditions doivent être requises pour qu’une normes juridiques
soit valide.

En renonçant les droits protégé, DUDH confirme cette interprétation. Le


préambule de la charte, martel l’idée de fondement de liberté, de la justice
et de la paix dans le monde. L’article 28 affirme la nécessité d’un ordre
international tel que le droit et liberté de la personne, puisse y trouver un
effet. Désormais le droit international pénètre au cœur même du
sanctuaire de la souveraineté. En effet, le disposition du droit des droits de
l’homme sont applicables aux relations entre Etats et leurs propres
nationaux. Le droit international met à la charge des Etats des obligations
vis-à-vis de leurs propres nationaux et ce denier peuvent faire appel au
droit interne ou droit international devant les instances internationales.
Le droit est une politique et il existe une politique de droits de l’homme.
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b. La positivité du droit des droits de l’homme

1. Contradiction majeur
La coexistence au seins du droit international général de deux
ensemble normatif, à savoir :
- Le droit international des droits de l’homme et le droit international
classique, soulèvent la contradiction entre la formulation internationale de
droits de l’homme et la garantie internationale de ces droits.
En bref : entre la proclamation et la réalité.

2. Droits de l’homme et pouvoir politique

Mardi 15/08/2023
Qu’elle se situe au plan interne ou au plan international ne signifie
rigoureusement rien du point de vue des obligations juridiques susceptible d’être
sanctionner. Nous sommes là dans la zone imprécise du souhaitable de l’éthique,
de la conception d’un certains types de civilisation d’un système virtuel.
Or. Les droits humains ne sont pas des pures et simple proposition idéologique.
Même s’ils sont l’expression d’une philosophie politique, ils ont besoin d’être
articulé pour exister complètement.
Le point de vue positiviste est ici le seul véritablement opérationnel. Il n’y de
droits humains que par l’intervention du droit positif lorsqu’un régime juridique
est organisé, telle que le droit doit protégé par une action en justice.
Les droits de l’homme doivent être positiver comme le droit positif afin qu’il
puisse quitter la phase d’une simple idéologie.
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Chapitre 2 : LES CARACTÈRES FONDAMENTAUX DE DROITS DE


L’HOMME

Les droits de l’homme ont leurs spécificités. Ça veut dire , ils ont des
caractéristiques qui n’appartiennent qu’à eux. Cette spécialité se remarque sur le
plan de l’objet , du titulaire des droits et aux plans des destinataires
correspondants.
Section 1 : Objet du droit
On s’accorde généralement à reconnaître un caractère objectif de droits de
l’homme. Ceci conduit à se demander si les normes qui incorporent les droits de
l’homme dans l’ordre international, revêtent à caractère des normes de « jus
conges ». ( Normes impératives, normes qui s’imposent).
Affirmer leurs caractères objectifs signifie que ces droits s’imposent.

Paragraphe 1 : les caractères objectifs de droits de l’homme.

Les droits de l’homme renvoient à l’identité universel de la personne humaine et


Sont fondés sur le principe d’égalité de toute personne humaine.
Affirmer leurs caractères objectifs c’est signifier que ces droits ne sont pas
attribués aux individus par le biais d’un statut juridique révocable. Mais qu’ils
sont attachés par le principe à la seule qualité des personnes humaines.
En matière de droits de l’homme on applique le principe de non réciprocité,
c’est-à-dire chaque Etat s’engage lui-même et il est ténu de respecter les
obligations de droits de l’homme relevant d’un traité même si les autres Etat ne
l’on pas respecté ( art 63 conversation de Vienne 1969 ).
L’art 215 de la constitution du 18 février 2006 concerne les traités en général.
Mais ceux en matière de droits de l’homme sont particuliers.
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Paragraphe 2 : les caractères de normes de jus conges.

Il existerait dans la communauté interétatique, certaine règle fondamentale


d’origine coutumière que les Etats ne sauraient reconnaître. La caractéristique
fondamentale du jus conges :
- C’est un droit impératif et indérogeable que les Etats ne peuvent changer
même si ce derniers ne font pas partis de cette convention. Une norme
impérative ne peut être modifiée que par la norme de même nature. Le
Droit de l’homme fait parti de cette doctrine qui prévoit des règles de jus
conges.

Section 2 : Les titulaires des droits


L’homme est-il sujet de droit international ? L’individu n’est pas en première
vue sujet de droit international mais il se voit ici en plein international par
l’application d’un espace international dans son endroit
Dans le cadre de la protection des droits de l’homme l’individu considéré
comme sujet de droit international parce que on l’applique les normes de droit
international
Sur un plan général, les droits de l’homme ne peuvent de conceptualiser hors des
catégories juridiques notamment de la catégorie du droit. Au plan du droit
international, la question de l’attribution à l’individu de la qualité de sujet du
droit international, après avoir soulevé des controverses doctrinales très vives, se
heurte à une réponse de principe.
L’ordre juridique international ne reconnaît comme sujet de droit que les Etats et
les organisations internationales, l’individu ne pouvant accéder au droit
international que par le biais de la protection diplomatique. Enfaite, les relations
internationales ne se régissent contre Etats ou ceux qui dérivent des Etats, donc
les organisations internationales.
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CONSÉQUENCE : Si l’homme n’est pas sujet, donc on ne peut parler de droits


de l’homme ?
Paragraphe 1 : Quid de la capacité d’agir sur le plan international ?
La capacité d’agir est le critère déterminant de la personnalité juridique.
L’individu doit pouvoir agir directement par des moyens de procédure adaptée
pour se prévaloir des droits dont il bénéficie et en faire respecter l’exercice .
Il faut constater que l’individualisation normative international est de plus en
plus l’institution de mécanismes de protection est plus efficace et plus fréquent.
NB : Les mécanismes de protection concernent l’homme en général et
l’individualisation normative concerne la spécificité de chaque catégorie (
enfants, femmes, etc…). C’est ici que la capacité d’agir de l’individu peut
intervenir sur la scène internationale en cas de violation de ces droits.
Ex : un enfant peut intenter une action en justice contre un Etat qui ne parvient
pas à respecter ses droits qui découlent d'un traité ou d’une convention.

Le droit de droits de l’homme offre à l’individu certaines possibilité d’agir


directement. C’est notamment l’effet que les personnes physiques se voient
reconnaître entant qu’être humain, le droit d’adresser les requêtes
indépendamment de leur nationalité à des organes internationaux.
Cette capacité d’agir reconnu à l’individu demeure cependant limité et précaire,
limité parce que l’individu ne s’est généralement pas vu reconnaît le droit
d’intenter directement un action judiciaire au plan international. Parce que l
capacité de l’individu reste une procédure extrajudiciaire.
Précaire, parce que le pouvoir d’agir de l’individu demeure subordonné à la
volonté de l’État , car en effet, celui qui décide de négocier les traités
internationaux garantissant les droits procéduraux ou de ne pas renouveler son
acceptation généralement facultatif de la compétence des organes à connaître les
requêtes individuelles .
Il est précaire parce que pour qu’il y ait procédure de saisine de l’organe
international par l’individu c’est l’État qui prend la décision quant à ce.

- Négociation
- Arrêt de texte
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- Adoption
- Authentification
- Ratification

Paragraphe 2 : Le droit d’action international de l’individu

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