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INTRODUCTION

Si dans une large mesure le droit de l’homme est un ensemble de droit reconnu à
l’homme entant qu’être humain, un droit universel a d’autre Etat s’il y a non-respect. D’où, sa
spécificité c’est un droit qui ne peut être cautionné seulement dans l’espace national mais est
reconnu par tous, un droit sans frontière donc ses origines remontes dans le temps modernes.

La première étincelle de son apparition est actionnée par l’indépendance des Etats Unis
d’ Amérique qui met en œuvre la première disposition de droit de l’homme sur l’égalité de
tout le monde à titre d’exemple. Mais ces sont les Français qui le proclame Haut et fort et de
façon direct le premier. Ce fut dans un contexte de révolution, de lutte contre un pouvoir
despotique, le peuple français ayant été fatigué par des exactions interne et voulait un nouveau
modèle droit que leur garantissait une droit égale et son les préjudicié. Des idées qui étaient
actionnées par les lumières telle ROUSSEAU. D’où, la déclaration de droit de l’homme de
1789 ce fut le premier de l’histoire.

Mais le droit de l’homme de 1789 est encore typiquement Français, ce n’étaient qui reconnut
en France. Ce n’était pas encore universel. Puis vient les années des guerres, surtout celle de
la Second Guerre mondiale qui d’après les historiens bouleversa l’ordre des choses sur notre
planète. L’Homme découvre avec stupeur la dangerosité de ses propres inventions cinquante
millions (50 000 000) des morts en 5ans un catastrophe « humanitaire » dise les historiens qui
ne s’est jamais produit dans l’histoire de l’humanité. Et les réactions de cela ne se fait pas
attendre les vainqueurs de cette guerre mis en place un organisme International qui travaille
dans le but d’éviter qu’une telle catastrophe se reproduit ; Ce fut la Genèse des Nations-Unis.
Dans cette optique donc, parmi les moyens y parvenir fut la déclaration universel de droit de
l’homme, cette fois-ci à l’échelle planétaire, car contrairement à la France, l’ONU avait gagné
l’unanimité parmi les notions du monde d’après-guerre différent de la situation de la France
qui était un pays qui même considéré à l’époque comme exportant des idées dangereuse d’où
les hostilités des pays de l’époque.

Donc, ce fut par l’ONU (Organisation des Nations-Unis) que la déclaration universel des
droits de l’homme (D.U.D.H) prend vie est celle que nous la connaissons aujourd’hui.

Pour le dire en un mot, la déclaration Universel des droits de l’homme est un moyen de paix
non négligeable car d’après ce qui a été dit en haut son application est universel contrairement

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à la compétence des lois des Etats son « rationae loci » est illimité car la compétence des Etats
est on sait limiter dans sa sphère territoriale. Et il faut noter à son sujet que son respect est
devenu une norme à laquelle les Etats qui aspirent à la démocratie se doit de le respecter et
tout d’autre Etat d’ailleurs, car on s’expose à un concert de sanction de la part de la
communauté International notant le triste, cas de l’Afrique du Sud apartheid du régime de Pol
Pot des KHMERS rouges. Bref, entend à le respecter.

Mais malgré cette objectif, on doit dire louage de l’existence c’est un instrument de paix avec
des imperfections, car c’est tous les Etats se veulent être démocratique, ils ne sont pas
d’accord sur la façon d’y parvenir dans notre contexte d’adhésion à ses principes ne fait pas
l’unanimité. Certain sont réticent sur certain dispositifs d’autre ne peuvent y adhéré à défaut
de développement économie suffisant.

D’où, une question qui mérite réflexion, quelles sont ses entraves ? A voir en profondeur leur
manifestation.

L’intérêt est donc pertinent à savoir les solutions qui peuvent être apporté en vue de son
universalité pour la rendre effectif n’ importe où.

Donc, dans un souci de répondre à la question voyons d’abord dans le premier chapitre les
entraves à l’universalité de droits de l’homme et ensuite dans le deuxième chapitre l’impact
des problèmes à l’universalité des droits de l’homme.

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CHAPITRE I- LES ENTRAVES A
L’UNIVERSALITE DES DROITS DE L'HOMME
A- CAUSE SUR LA FORME

1°) D’après la présentation :

a°) Les droits de l’homme sont la manifestation de la puissance Occidentale

Dans le monde, on sait que les principes des droits de l’homme ne sont pas encore
appliqués. Alors dans les pays occidentaux ces principes ne sont pas aussi en vigueur, car ces
droits sont en effet ancrés dans une conception politique particulière ;

Et certaines civilisations ne considèrent en effet pas seulement l’homme mais en communauté.


Par exemple, comme les pays ARABES, ou même la CHINE dénoncent ainsi
l’Impérialisme Occidentale en la matière. En revanche, il convient de rappeler que les
évènements de la place TIANANMEN en 1989 prônaient justement les droits de l’homme.
Enfin, durant les principes qui ne sont pas encore être universels, certaines minorités
revendiquent des droits qui leurs seraient propres.

C’est par exemple, le cas des femmes ou des enfants.


On comprend alors que les droits de l’homme ont du mal à être universel.

b°) Les droits de l’homme ne font qu’exacerber l’égoïsme de l’homme.

Les groupes de personnes qui élaborent ces principes des droits de l’homme, ils
cherchent leurs intérêts individuels, mais ne sont pas d’ordre général.
Alors, ces droits attribuent à l’homme la faculté d’avoir sa propre liberté.

Alors Karl Marx (1818-1883), qui est un philosophe, un économiste et un


révolutionnaire allemand du XIXe siècle, parlait à propos de ces droits de l’homme. Il est le
cofondateur de la théorie de « la lutte des classes », avec Friedrich Engels. En 1848, ils publient

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le Manifeste du Parti communiste, dans lequel l’histoire est présentée comme une succession
de luttes entre les classes dominantes (appelées le patronat) et les classes dominées (le
prolétariat).

En ce sens, Marx considère que les Révolutionnaires françaises n’ont fait que
proclamer : « Solennellement le droit de l’homme égoïste »

Marx qui soulignait la différence existant entre libertés formelles et libertés réelles, a
reproché à la notion de droit de l’homme de se borner à une conception « égoïste » des
intérêts individuels, fondée sur le droit de propriété et sur l’opposition théorique entre
l’individu et la société. Et par conséquent avec l’évolution des moyens de production et de
communication dans le monde contemporain, entraîne les inégalités entre les hommes.

2°) Sur l’exécution :

a°) Les droits de l’homme sont abstraits

On dit que ces droits sont abstraits, car ces droits selon plusieurs philosophes, ne sont
pas inscrits dans le temps et dans la réalité.

Par exemple, selon EDMOND BURKE (1729-1797) qui est un homme politique et
théoricien britannique dont la critique de la Révolution française apparait comme le
fondement du conservatisme Européen modernes, va rapidement considérer que les droits de
l’homme déclarés en 1789 sont totalement abstraits et situés en dehors de toute temporalité.
Ces droits n’ont pour seul but que de mettre en place une masse populaire contrôlable.

Pour lui, le travail du législateur doit s’adapter au caractère de chaque nation et aux
circonstances réelles.

De même, HEGEL montre que cette vision va à l’encontre de la progression de la


société dans les temps, qu’elle en est en dehors.

Et pour Joseph de Maistre (1753-1821) qui est un homme politique français, l’un des
principaux conservateurs de la Révolution française. Il pense également que les droits de
l’homme sont abstraits, et oublient la finalité humaine.

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La philosophie politique de Joseph de Maistre, empreinte d’un pessimisme absolu,
pose le principe selon lequel l’injustice ne peut être vaincue, comme le prouve la mort de juste
par excellence qui est le Christ. Son principal ouvrage politique, Considération sur la France
(1797), présente la Révolution française.

b°) Inégalités de traitement :

Dans la mise en exécution, le droit de l’homme se manifeste dans les différentes types
de son réalisation. La réalisation et l’exécution de ce Droit dépend beaucoup surtout à forme
de l’Etat qui lui exécute.

Donc, il y a suivre la légalité interne et la politique interne de l’Etat qui a accepté et a


exécuté la réalisation ou la mise en place de ce droit. En général, le traitement du droit de
l’homme en Afrique est très différents que celui en pays Asiatique et, de l’autre côté, la mise
en exécution du droit de l’homme aux pays ou au Droit démocratique républicaine peut être
contraire aux celui monarchique ou musulman.

Donc, cela signifie que le traitement de le dit droit est plus en plus différents et inclus
beaucoup au système, le régime et la législation interne de la notion ou de l’Etat.

Ainsi, au niveau international, c’est le traitement des Etats occidentaux sont restent
toujours la modèle parce que, ils sont les Etats fondateurs du droit de l’homme et aussi les
pays contrôleurs au niveau international dans le cadre de l’exécution du droit de l’homme
surtout leur traitement.

B-CAUSE SUR LE FOND

1°) Selon la présentation :

a°) Présences des catégories des droits de l’homme

 Droit de l’homme Africain :

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 Afrique sub-saharienne : répression et mauvais traitements

Les forces de l'ordre continuent de violer les droits de l'homme dans de nombreux
pays d'Afrique, torturant et exécutant des suspects sans jugement, déplore Amnesty
International. L'usage excessif de la force et de mauvais traitements aboutit régulièrement à
des homicides illégaux dans des pays tels que l'Afrique du Sud, le Nigeria, le Mozambique ou
l'Ouganda.

Au Nigeria, la situation dans le delta du Niger s'est ainsi détériorée en 2010, avec de
nombreux enlèvements de travailleurs du pétrole et de leurs proches, ainsi que des attaques
d'installations pétrolières par des groupes armés. « La réaction des forces de l'ordre
nigérianes a souvent conduit à des violations des droits de l'homme, y compris des exécutions
sans jugement et des tortures », écrit Amnesty International.

L'organisation note par ailleurs qu'exécutions illégales, arrestations arbitraires,


disparitions et tortures sont restées la norme dans d'autres parties du Nigeria.

En Afrique du Sud, de nombreux cas de torture et de mauvais traitements par la police


ont été signalés : coups, chocs électriques, asphyxie, menaces de mort... En avril 2011, les
images du passage à tabac d'un manifestant désarmé par des policiers ont été diffusées à la
télévision nationale. L'homme âgé de 33 ans est décédé après avoir été blessé à deux reprises
avec des balles en caoutchouc tirées à courte portée.

Au Mozambique, la police a utilisé des balles réelles contre les manifestants qui
protestaient contre la cherté de la vie, et a tué au moins 14 personnes.
Les forces de sécurité guinéennes ont également tiré à balles réelles sur des manifestants
pacifiques.

En dépit d'une tendance vers l'abolition de la peine de mort en Afrique, la Guinée


Equatoriale, la Somalie et le Soudan ont exécuté des condamnés à mort, au terme souvent de
procès inéquitables, selon le rapport d'Amnesty.

 Des campagnes électorales trop souvent meurtrières


L'organisation de défense des droits de l'homme s'inquiète aussi de ce que les
campagnes électorales ont été violentes dans plusieurs pays, notant que « dans presque tous
les cas, les violations des droits humains ont été commises en toute impunité ».

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Les processus électoraux dans des pays comme le Soudan, l'Ethiopie, le Burundi, la
Guinée ont été marqués par des violences et des entraves à la liberté d'expression, le
harcèlement de militants et des arrestations illégales.

En ce qui concerne la Côte d'Ivoire, le directeur général d'Amnesty, Stéphane Oberreit,


vient de passer un mois dans le pays, à Abidjan et dans l'ouest. Il indique qu'un rapport
spécifique sera publié le 25 mai prochain. Selon Stéphane Oberreit, ce rapport est « accablant
pour les deux camps ».

Schéma de Droits de l’homme en Afrique : des progrès très insuffisants

Des manifestants antigouvernementaux fuient la police à Tunis, le 6 mai 2011.


REUTERS/Zoubeir Souissi Par RFI / AFP

Selon Amnesty International, les révolutions d'Afrique du Nord, notamment en


Tunisie et en Egypte, offrent une occasion sans précédent de faire progresser les droits
humains. L'organisation publie ce vendredi 13 mai 2011 son rapport annuel sur la situation
des droits de l'homme dans le monde.

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Elle a recensé les cas d'atteintes à la liberté d'expression, de prisonniers politiques, les
cas de torture et de mauvais traitements, les procès inéquitables... Sur l’ensemble du continent
africain, Amnesty fait état de certaines avancées en la matière, mais il reste beaucoup à faire.

Selon Amnesty encore, des défenseurs des droits de l'homme ont été arrêtés en
Angola, en Gambie, au Niger, ou en Centrafrique. Les Etats manquent de volonté politique,
notamment pour mettre un terme aux expulsions forcées menées en Angola, en Guinée
Equatoriale, au Zimbabwe, ou encore à Ndjamena au Tchad.

 Massacres en Libye : La Commission africaine a le devoir de saisir la Cour


africaine des droits de l’Homme et des Peuples

Mise à jour le 21 février 2011

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et son


organisation membre en Libye, le Ligue libyenne des droits de l’Homme (LLDH), exhortent
la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) à saisir
immédiatement la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples et le Conseil de paix
et de sécurité de l’Union africaine (UA) sur les violations graves des droits de l’Homme
perpétrées en ce moment en Libye par les autorités libyennes et les agents sous son contrôle.

En Libye, la répression des manifestations pacifiques par les forces de sécurité


libyennes aurait fait entre 300 et 400 morts et des milliers de blessés depuis le 15 février
2011. La répression serait menée par les forces de sécurité avec le soutien de mercenaires
tchadiens, zimbabwéens, et d’anciens miliciens de Charles Taylor.

L’utilisation, par les forces de sécurité et les agents de l’État sous son contrôle effectif,
de balles réelles et d’armes lourdes pour mener la répression et des bombardements
indiscriminés des populations civiles constituent des violations graves du droit international
des droits de l’Homme et du droit international humanitaire.

Au regard de la situation extrêmement grave en Libye, la FIDH et la LLDH


demandent à la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples, de saisir
d’urgence la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples, conformément à l’article

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34 al. 3 du Protocole portant création de la Cour africaine qui donne compétence à la Cour de
juger des violations des droits de l’Homme perpétrées par un État-partie - ce qui est le cas de
la Libye depuis le 19 novembre 2003 –
Et de l’article 119 al. 4 du Règlement intérieur intérimaire de la Commission africaine qui
autorise cette dernière à saisir la Cour africaine d’une situation constitutive de violations
graves et massives des droits de l’Homme.

La Cour africaine devra statuer en urgence sur la situation en Libye et contribuer,


ainsi, à stopper les violations des droits de l’Homme dans ce pays.

Alors que la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples, doit se réunir
en session spéciale, à partir du 23 février jusqu’au 3 mars 2011, « nous nous étonnons du
silence de la commission et des différents commissaires chargés de mandat spécifiques
relatifs aux différents aspects de la promotion et la protection des droits de l’Homme, sur les
événements en Libye et plus largement sur des situations comprises dans leurs mandats et qui
ont engendré de graves violations des droits de l’Homme dans le reste de la région comme en
Tunisie, en Égypte ou en Algérie » a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.

Ainsi, tant en Tunisie, qu’en Égypte, en Algérie ou actuellement en Libye, le droit à la


vie en toute circonstance, la liberté d’expression, la liberté de manifestation, le droit des
défenseurs des droits de l’Homme et des journalistes à travailler librement, le droit de ne pas
être soumis à des actes de tortures, des arrestations arbitraires ou des détentions arbitraires ou
incommunicado, sont autant de droits garantis par la Charte africaine et les autres instruments
protection des droits de l’Homme, qui ont été bafoués lors de ces derniers mois par les
autorités de ces pays qui s’étaient engagés à les respecter et qui n’ont fait l’objet d’aucune
déclaration, appel urgent ou préoccupation publique de la Commission.

La FIDH et la LLHR, appellent la Commission africaine à saisir l’opportunité de la


session spéciale afin :

* d’adopter une résolution d’urgence ou une déclaration de sa présidente condamnant


les violations graves et massives des droits de l’Homme en Libye ;

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*D’adopter une résolution d’urgence saisissant la Cour africaine des droits de l’Homme
des violations graves et massives qui se déroulent en Libye conformément aux dispositions et
mandats de la Commission et de la Cour ;

*D’adopter une résolution soutenant les pays en transition politique, et qui notamment :

*De condamner les violations des droits de l’Homme commises par les forces de
sécurité ;

* De soutenir les processus démocratiques qui visent à faire pleinement bénéficier les
peuples des droits garantis par la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples ;

*D’établir des missions de coopération notamment en Tunisie et en Égypte ;

*De rappeler aux États leur obligation de respecter les droits garantis par la Charte
africaine des droits de l’Homme et des Peuples

*De saisir le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine sur les violations en
Libye.

 Droit de l’homme Européen :

La «grande politique » est, selon Nietzsche, l’œuvre des grandes cultures qui pour
exister durablement ont besoin d’esclaves et proclament pour ce faire la dignité
humaine. Dans Humain trop humain, il assimile l’action des Européens, voire des
Occidentaux du XIXe à celle des Grecs de la période Antique.

En réalité la politique internationale des droits de l’homme, dont les variations


résultent des modifications du rapport des puissances, est la traduction même de la pensée
nietzschéenne des droits de l’homme.

Le droit, aux yeux de Nietzsche, doit être conquis de haute lutte parce qu’il repose sur
la puissance. Et Nietzsche se réjouit justement que les hommes du XIXème siècle aient
compris que la politique est une affaire de quantum de puissance. Or on sait avec lui que

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L’espèce supérieure n’a pas pour tâche d’éduquer l’inférieur, de l’élever, mais bien plutôt de
vaincre ses résistances et d’être en mesure de dominer.

 Les Lumières ne sont-elles qu’occidentales ?

Une seconde critique qui viendrait limiter la portée des droits de l’homme résiderait
dans leur origine occidentale. Sous couvert d’un universel, ils ne seraient que le reflet des
valeurs européennes et nord-américaines.

Cet argument peut apparaître contestable dans la mesure où des dissidents s’appuient
sur des données issues de leurs propres traditions historiques -qui peuvent être certes des
courants minoritaires au sein de leur histoire - qui leur permettent d’établir des ponts avec les
droits de l’homme issus de la tradition occidentale. Il est ainsi possible de soutenir que le
mouvement des Lumières - entendu comme critique de la tradition et affirmation de valeurs
telles que la liberté et l’égalité - ne sont pas propres à l’Occident, mais ont pu exister
également dans d’autres régions et à d’autres époques que ce soit dans la civilisation
islamique ou en Chine par exemple.

Ainsi les mouvements abolitionnistes et de décolonisation dans les pays du Sud ont pu
s’appuyer conjointement sur une histoire qui leur était propre de mouvements de révolte
contre l’oppression et les mettre en parallèle avec l’histoire des luttes des peuples occidentaux
et les déclarations qui en étaient issues, revendiquant par exemple le droit pour tout peuple
asservi par un autre de se libérer. Ainsi la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis a-t-elle
pu être une référence citée dans ces luttes d’émancipation: “les gouvernements sont établis
parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des
gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le
peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau gouvernement, en le
fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui
donner la sûreté et le bonheur” (Déclaration d’indépendance des Etats-Unis, 1776).

Ainsi n’est-il pas impossible qu’aujourd’hui encore des membres des peuples
palestinien, afghan ou irakien renvoient à ceux qu’ils considèrent comme leurs oppresseurs la
citation de leurs propres textes fondateurs.

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b°) Existence des réserves :

Entant que déclaration, la déclaration universelle du droit de l’homme ne provoque pas


une force obligatoire aux Etat membre de la Nation Union. Cela veut dire que chaque Etat
sont libres de choisir des certains disposition des articles correspondant sur leurs législation
on leurs constitution de droit de l’homme n’est peut pas comme la convention ou la traité
international. Chaque Etat possède un droit de réserves sur ladite déclaration.

La réserve est le fait d’annuler certain disposition d’article de texte à l’intérieur de la


déclaration universel du droit de l’homme. Tous les Etat membres de l’ONU ont possédé le
droit de réserve sur ladite déclaration.

Ce droit de réserve peut signifier que la mise en place du droit de l’homme ou la


ratification ou même l’acceptation de ladite déclaration ne peut pas être obligatoire au sein
des Etats membre de la nation Unis. Ainsi que, la réserve au niveau international est parmi le
blocage de l’universalité du droit de l’homme. Car, à partir de cette réserve, les organisations
régional sont presque fondée les types de droit de l’homme à savoir la charte Africaine de
droit de l’homme et la déclaration des pays musulman sur le droit de l’homme.

Enfin, ce droit peut être limité dans un ressort territorial bien déterminer mais il n’est
peut pas universel en réalité

2°) Sur l’exécution :

a°) Les droits de l’homme sont politiques

 Droits de l'homme et politique humanitaire

Les droits de l'homme sont les droits subjectifs, garantis par le droit international, qui
détient toute personne à l’encontre de l’Etat. Ils servent à protéger la personne humaine et sa
dignité en temps de paix comme en temps de guerre. On distingue fondamentalement 3 types
de droits de l'homme:

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- Les droits civils et politiques: par exemple, le droit à la vie, la liberté de réunion
ou la liberté religieuse

- Les droits économiques, sociaux et culturels: par exemple, le droit au travail, à


l’éducation, à la sécurité sociale

- Les droits de la "troisième génération": par exemple, le droit au développement et


à un environnement propre et sain.

Il incombe à l’Etat de garantir les droits de ses citoyens et de veiller à la stabilité à


l’intérieur de ses frontières.

La politique humanitaire définit les conditions cadre pour l’action humanitaire dans
les forums internationaux - tels que l’ONU, par exemple - qui a pour objectif de protéger la
vie, les droits et la dignité des individus avant, pendant et après les situations de crise (conflits
armés, troubles intérieurs et catastrophes).
- Droits de l'homme et politique

Les droits de l'homme sont les règles formelles et idéales d'une démocratie mais ne
définissent pas une vision politique quant au contenu des décisions à prendre qui engagent des
moyens, des ressources, des choix de priorités et des intérêts concrets dans des situations où
tout n'est jamais possible en même temps et où la plupart désirent pour eux même "le beurre
et l'argent du beurre" etc... Toute politique à se prononcer sur des décisions concrètes (ex:
faire la guerre à l'Irak ou non, privatiser l'EN ou la Sncf ou non, couverture sociale universelle
ou non) et cela ne se résume pas à appliquer des règles de droit mais à donner les moyens
d'établir une justice vécue comme "authentique" dont la définition est toujours problématique
et fait nécessairement l'objet d'un débat entre des positions contradictoires et concurrentes.

. Comme le sont concrètement les valeurs de liberté individuelle et de solidarité


collective ou d'égalité. De plus toute politique doit faire la part entre le souhaitable et le
possible, ce qui ne va pas de soi...Votre position est réductrice en cela qu'elle confond droit
formel et vision politique QUANT AU CONTENU CONCRET À DONNER À CES
DROITS

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b°) Les droits de l’homme sont un moyen de la domination des pays
puissant ou développé aux pays pauvres

Question de la dénomination

Depuis la fin du XXe siècle, nombreux sont ceux qui préfèrent le terme de « droits
humains » (qu'ils trouvent moins sexiste et plus cohérent, et qui se trouve par ailleurs être la
traduction littérale de l'équivalent dans les autres langues romanes ou en anglais : « diritti
umani » (italien), « derechos humanos » (espagnol), « direitos humanos » (portugais),
« humanrights » (anglais).

La dénomination française héritée du XVIIIe siècle est la seule parmi les langues
romanes à véhiculer l'ambiguïté entre droits de l'homme « mâle » et droit de l'homme « être
humain », alors que le mot latin homo dont elle découle étymologiquement désignait plutôt
l'être humain (l'homme mâle étant désigné par le mot vir). L’homme réfute ces arguments
dans un avis daté du 19 décembre 1998 et la dénomination traditionnelle reste la plus utilisée
en France.

Cela dit, les Français utilisent souvent l'expression « droits des femmes » lorsqu'il est
explicitement question de femmes, ce qui rajoute à l'ambiguïté d'origine en suggérant que les
femmes auraient des droits différents de ceux des hommes. Pour sortir de ces ambiguïtés,
même en France certains, comme le Mouvement français pour le planning familial (MFPF),
proposent de parler de « droits de la personne », comme on le fait au Canada ; Amnesty
International en France a explicitement choisi de parler de « droits humains » comme le fait la
section suisse de cette organisation dans ses publications en français. Il est à noter que les
autorités suisses utilisent régulièrement, au plus haut niveau, l'expression « droits humains »
plutôt que « droits de l'homme »

Enfin, l'usage « droits de l'Homme » avec un « H » majuscule à « Homme » n'est


guère attesté dans les dictionnaires de langue française, il est par contre constant chez les
juristes ainsi que dans l'ensemble des textes normatifs français, comme les directives
« Norma » émises par le Conseil d'État et suivies par le secrétariat général du Gouvernement
et les Journaux officiels. Dans un texte juridique français, l'omission de la majuscule change
le sens du terme et constitue donc une faute de rédaction comme pour plusieurs termes
juridiques.

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CHAPITRE II- L’IMPACT DES PROBLEMES A
L’UNIVERSALITE DES DROITS DE L’HOMME

A-LES ENTRAVES IDEOLOGIQUES

1°) Diversité des conceptions

a°) La conception occidentale

Dans les pays occidental, on adopte d’un régime capitalisme.

Donc au niveau d’où sur le plan du Droit de l’homme qu’ils ont censés que le droit de
l’homme comme un arme ou moyen c’est –à –dire le droit de l’homme présume un texte
fondamental à régler le litige ou conflits à l’Etat, au droit des individus, au droit politique, au
droit civil. Puisque de droit de l’homme possède une particularité de protéger individu. De
toute face la conception de l’Est constitue De conception individualisme. Par exemple, s’il
y a des problèmes selon le droit des enfants, le droit de l’homme tient une place important
par rapport au autre droit qu’il y a lien.

Cela veut dire le principe de primauté du droit de l’homme.

b°) La conception socialiste

Par contre, sur le pays socialiste relève la considération de l’ensemble des individus ou
des personnes.

Donc il si existe de droit de personne seulement. Alors la manifestation de droit de


l’homme est faible en raison de l’inspiration Marxiste. Pour cela, la conception du pays
socialiste se base sur la démocratie libéral, Etat de droit que ce sont présumer de meilleur
garant de la liberté fondamentale. Tel qu’exemple le cas des élections c’est le principe du
droit de société que le prioritaire non pas le principe d’une personne ou d’un individu.

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B-LES ENTRAVES ECONOMIQUES

1°) Insuffisances des besoins fondamentaux

Cet insuffisance des besoins fondamentaux est souvent concerner le pays sous
développer. Les besoins fondamentaux sont les aliments, alphabétisations, soins sanitaires, le
logement, l’emploi, et la répartition équitable de revenu.

Par exemple les taux d’analphabètes sont plus élevés ,par conséquents ils obtient des
entraves .

Donc l’insuffisance des besoins fondamentaux entraine le blocage de l’application de


droit de l’homme puisque il s’agit des inégalités de traitement entant que le pays sous
développer.

En conséquence, le respect de protection de l’individu comme indiquant les droits de


l’homme n’est pas concrétiser. Ce n’est pas parce que l’Etat le méconnait mais sa situation
économique ne parvient à subvenir aux besoins de la population.

Donc, la majorité de la population mondiale vit dans les misères, telles la malnutrition,
sous nutrition, an alphabétisation et de chômage. Etant donné que la plupart des pays africains
se trouvent à cette situation les besoins fondamentaux de l’individu restent à critiquer.

Contrairement aux Etats développés qui ne cessent de progresser et courent à la puissance


technologie, puissance économique et la force en arme dangereux.

A-LES ENTRAVES TECHNIQUE

1°) Manquement des ratifications

L’insuffisance de ratification est parmi de blocage de droit de l’homme.


Le fait que l’un des pays non ratifié marque le non universel de droit de l’homme.

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Par exemple en 1994, 35 Etat Africains avaient ratifié le pacte sur les droits civil et
politique des nations Unis, mais seulement 20 avaient accepté le droit de recours individuel
devant le comité de droit de l’homme.

2°) Les réserves

La notion de réserve selon l’article 2 alinéa 1er de la convention de Vienne est une
déclaration unilatérale modifiant ou excluant les effets juridiques de certaines dispositions du
traité à l’égard de celui qui a fait la réserve. Cette expression ne désigne qu’un Etat s’engage
qu’à une partie des conventions qui la ratifié. En effet le pouvoir de faire des réserves est une
compétence discrétionnaire des Etats.
Malgré, l’établissement des ratifications envers des traités, l’unanimité à toutes les
dispositions n’est pas satisfaisante.

Depuis l’évolution de l’acceptation des réserves en 1945 les Etats réservataires fait partie du
traité même s’ils n’exécutent pas tous les articles, comme à la convention sur la prévention et
répression des crimes de génocides plus les réserves sur la déclaration fait à l’égard de
l’article 27 relative à la protection des minorités.
Les réserves sont les facteurs de blocage de droit de l’homme car si un pays fait la réserve
cela veut à l’inégalité de ratification.
Le cas du pacte sur les droits

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CONCLUSION
En guise de conclusion, le sujet à laquelle on s’est attelé à résoudre est d’une
importance capitale dans le cadre de la relation humaine et dans les relations internationales
car elle touche le droit de l’homme un corpus de norme opposable à tous Etat quel que soit sa
nationalité, son origine ou encore son sexe.

C’est donc un instrument normatif à la pointe de la technologie normative et qui est


promis à un grand avenir et dont la mise en œuvre ne sera pas facile. L’impression est donc
que les problèmes qui empêchent sa plaine effectivité sont des obstacles d’une diversité
étonnante mais prés synthèse des problèmes que nous humains avons traité c’est l’homme qui
les ont créé et que nous sommes les uniques responsables. Où est ce qu’on veut à venir? Tout
simplement au fait que ces entraves ne doivent pas exister car elles seraient contraire à nous
même qui seront les bénéficiaires de leur application ? S’ils sont bien appliqués, c’est nous
qui sont avantagés.

Donc la solution doit venir de nous-même. Et si on ensuit cette hypothèse même si


certains ne suivent pas cette norme d’autres conscients de l’enjeu de la question se chargeront
de sensibiliser les autres que se soient de manière prescriptif ou répressif (on fait à allusion à
certains institutions internationaux et certains conventions).Mais toujours est-il que si une
minorité résiste dans son application il semble que les moyens dessuassions ne sont pas
rares.

Bref, Tous ces problèmes que l’on de l’homme entrave peuvent être surmontés, tout
dépend de notre volonté .Et donc si tous ceci seront appliqués, serait-il suffisant pour faire
face ce problème ? Il semble que oui, mais reste savoir comment désormais les sceptiques ?

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LISTE DES ABREVIATIONS

FIDH : Fédération Internationales des ligues des Droits de l’Homme.

LLDH : Ligue Libyenne des Droits de l’Homme.

CADHP : Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

UA : Union Africaine

MFPF : Mouvement Français pour le Planning Familial.

CICR : Comité International de la Croix Rouge

19
BIBLIOGRAPHIE

- Pierre-Marie Dupuy, Droit International public

- Goussot Patrice, Document Droit international public 3ème Année

- Déclaration universelle des droits de l’homme

WEBOGRAPHIE :

- http : wikipedia.org /WIKI/ Droits de l’homme


- http:// iresmo.jimdo.com/
- http://www.lemondepolitique.fr/
- http://www.monde-diplomatique.fr/
- http://jccabanel.pagesperso-orange.fr/

20
SOMMAIRE

INTRODUCTION…………………………………………………….….1-2

CHAPITRE I : LES ENTRAVES A L’UNIVERSALITE DES DROITS DE


L’HOMME ………………………………………………………………………………….…3
A - CAUSE SUR LA FORME ……………………………………………………………… 3
1°) D’après la présentation ……………………………………………………………….……3
a- Les droits de l’homme sont la manifestation de la puissance occidentale………….…..3
b- Les droits de l’homme ne font qu’exacerber l’égoïsme de l’homme……………….…..3
2°) Sur l’Exécution ……………………………………………………………………………4
a- Les droits de l’homme sont abstraits. ……………………………………………....… 4
b- Inégalité de traitement……………………………………………………………..…..5
B - CAUSE SUR LE FOND ……………………………………………………………...…..5
1°) Selon la présentation…………………………………………………………………….....5
a- Présences des catégories des droits de l’homme …………………………………..5-11
b-Existence des réserves…………………………………………………………………12
2°) Sur l’exécution …………………………………………………………………………..12
a- Les droits de l’homme sont politiques…………………………………………….12-13
b- Les droits de l’homme sont un moyen de la domination des pays puissant ou
développé aux pays pauvres……………………………………………………………….….14

CHAPITRE II : L’IMPACT DES PROBLEMES A L’UNIVERSALITE


DES DROITS DE L’HOMME……………………………………………………….…..…15

A- LES ENTRAVES IDEOLOGIQUES ………………………………………….…..…..15


1°) Diversité des conceptions ………………………………………………………..….15
a-La conception Occidentale…………………………………………………..…….15
b-La conception socialiste………………………………………………………..….15

B- LES ENTRAVES ECONOMIQUES ………………………………………………….16


1°) Insuffisances des besoins fondamentaux……………………………………………16

C-LES ENTRAVES TECHNIQUES ……………………………………………………..16


1°) Manquement des ratifications……………………………………………………….16
2°) Les réserves………………………………………………………………..............17

CONCLUSION……………………………………………………………………………..18

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TABLE DES MATIERES Pages

INTRODUCTION…………………………………………………….….1-2

CHAPITRE I : LES ENTRAVES A L’UNIVERSALITE DES DROITS DE


L’HOMME ………………………………………………………………………………….…3
A - CAUSE SUR LA FORME ……………………………………………………………… 3
1°) D’après la présentation ……………………………………………………………….……3
a- Les droits de l’homme sont la manifestation de la puissance occidentale………….…..3
b- Les droits de l’homme ne font qu’exacerber l’égoïsme de l’homme……………….…..3
2°) Sur l’Exécution ……………………………………………………………………………4
a- Les droits de l’homme sont abstraits. ……………………………………………....… 4
b- Inégalité de traitement……………………………………………………………..…..5
B - CAUSE SUR LE FOND ……………………………………………………………...…..5
1°) Selon la présentation…………………………………………………………………….....5
a- Présences des catégories des droits de l’homme …………………………………..5-11
b-Existence des réserves…………………………………………………………………12
2°) Sur l’exécution …………………………………………………………………………..12
a- Les droits de l’homme sont politiques…………………………………………….12-13
b- Les droits de l’homme sont un moyen de la domination des pays puissant ou
développé aux pays pauvres……………………………………………………………….….14

CHAPITRE II : L’IMPACT DES PROBLEMES A L’UNIVERSALITE


DES DROITS DE L’HOMME……………………………………………………….…..…15

A- LES ENTRAVES IDEOLOGIQUES ………………………………………….…..…..15


1°) Diversité des conceptions ………………………………………………………..….15
a-La conception Occidentale…………………………………………………..…….15
b-La conception socialiste………………………………………………………..….15

B- LES ENTRAVES ECONOMIQUES ………………………………………………….16


1°) Insuffisances des besoins fondamentaux……………………………………………16

C-LES ENTRAVES TECHNIQUES ……………………………………………………..16


1°) Manquement des ratifications……………………………………………………….16
2°) Les réserves………………………………………………………………..............17

CONCLUSION……………………………………………………………………………..18

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