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SUJET : La notion du droit de l’homme et justice dans la société

les exposants :
 IBN-AL-FARID MOHAMED
 MOUBARAK RIDHOINE
 BEN KOUDAM MOHAMED ELBASTU
 KADRIA MOHAMED
 BOUCHRA YAENCOUB
PLAN :
 Introduction
I. La philosophie à travers les droits de l’homme
1. La déclaration du droit de l’homme et du citoyen
II. L’idée de la justice
III. L’intérêt d’une réflexion philosophique
 Conclusion
BIBLIOGRAPHIE :
1. Encyclopédie générale « Larousse » en 3 volumes, Tome 1, Page 392,
Le monde au temps de la révolution et de l’empire, de 1787 à 1815.
2. «La révolution Française de 1789 et ses conséquences en Europe »
Mini-Mémoire de C2 de maitrise de monsieur IBRAHIM ATTOUMANE
alias Hidalgo, Université de Maninday-Tuléar (601)
3. Histoire-Géographie, F-Barrié, inspecteur de l’éducation Nationale de
l’académie de Besançon, Hachette, Technique
Sources :
1. HAÏDAR DARKAOUI, Enseignant d’Histoire-Géographie, Ouani-Anjouan
2. IBRAHIM ATTOUMANE alias Hidalgo, Doyen de l’histoire-géographie
au lycée de Ouani.

Webographie :
1. www.kartable.fr
2. www.maphilo.fr

INTRODUCTION
Par essence, la philosophie a pour but principal d’étudier l’être humain dans sa totalité
et dans son universalité. Son souci majeur est d’être libre.

En effet, dans la vie, l’homme cherche a priori de vivre dans le bonheur et dans la
prospérité c’est-à-dire une vie aisée et tranquille dans ses actes.

Par conséquent, la veille de la révolution française, on a remarqué que les hommes


avaient perdu leur dignité.

Les tiers-êtas qui représentaient la majorité de la population française avaient perdu


leurs droits et leurs libertés.

Ces derniers étaient menacés et bafoués par les classes privilégiés (les clergés et la
noblesse).

C’est dans ce souci de promouvoir à la liberté de chaque citoyen que les représentants
de peuple français (Députés) se réunissent en assemblée nationale pour élaborer la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Pourquoi cette déclaration stipule-elle la défense des droits de l’homme ?

N’est-ce-pas pour assurer la justice tout en jouissant librement dans la cité ?

Quel est donc l’intérêt d’une réflexion philosophique en examinant les droits de
l’Homme ?

Les interrogations suscitées font l’objet de ce travail de réflexion historique,


philosophique et culturelle.

Pour mieux comprendre plus ce sujet très intéressant, nous avons cherché des
éléments de réponse à travers les droits de l’homme et la justice tout en présentant
l’intérêt d’une réflexion philosophique.

La Philosophie à travers les droits de l’homme :

L’histoire de la philosophie antique (ancienne) montre que le début ultime de la


philosophie est de promouvoir l’égalité de l’homme devant la justice.

Ces différentes définitions ont été données par des différents philosophes.

On note « L’amour de la sagesse » et « investigation rationnelle de la vérité global ».


La philosophie par son efficacité se présente tout d’abord comme la science qui
cherche à priori le bien être des hommes dans la société.

Sur ce peut-on concevoir le droit sans la justice ? Y a-t- une égalité sans justice ? C’est
dans ce sens que Platon a montré la société idéale qui est celle que les hommes
peuvent vivre en parfaite harmonie et qui n’est autres que la société dont régit par la
loi et les règles : La justice. Cette dernière a pour but de sauvegarder la liberté de
chaque citoyen et d’assurer les droits de chaque individu. Pour éviter la définition
étymologique de la philosophie à travers la réalité elle-même, nous admettons que le
but final de la philosophie est la recherche rationnelle de la vérité globale.

C’est ainsi que la philosophie cherche le bien et évite le mal, c’est dans cette vertu que
les français ont jugé nécessaire de défendre la liberté de l’homme longtemps bafouée
et proclamée en 1789 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

La déclaration des droits de l’homme et citoyen :


La déclaration des droits de l’homme et du citoyen est le premier texte
constitutionnel voté par l’assemblée nationale français à la fin du mois d’aout en
1789.

Cette déclaration constitue la défense des droits de l’homme.

Autrement dit, les représentants français considèrent que l’ignorance, l’oubli ou


les mépris (sentiment de juger quelqu’un) des droits de l’homme sont les seules
causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements.

A cela s’ajoute une déclaration ouverte des droits de l’homme.

Afin que cette déclaration serve un rappel de leur droit de leurs devoirs, afin de
contrôler la liberté de chaque citoyen dans le groupe social, il est important de
mentionner que cette déclaration n’avait d’autre but que de favoriser une
constitution qui rendra le bonheur à tout citoyen ; car le droit aussi que la liberté
de l’homme français était remise en cause : d’où la nécessité de protéger,
l’égalité entre morale, règles qui s’enracinent dans la collectivité de droit positif
d’une manière ou d’une autre son véritable siège de la société. Toutes ces
différentes définitions de la notion de droit vont nécessairement favoriser par la
justice dans la société. A cela, nous pouvons entre autres définir de droit par la
justice, ce qui est juste par ce qui est conforme au droit. Sur ce, SAINT THOMAS
D’AQLLIN à partir d’une lecture du livre V de l’éthique à Nicomaque d’ARISTOTE
définit le droit comme l’ensemble des lois ou des règles juridiques applicables
aux hommes. Retenons, que les droits ont pour but principal d’instaurer
l’équilibre des uns envers les autres. Ainsi l’aspect philosophique de la notion du
droit, c’est le principe de la justice. Est-ce que la justice permet à l’homme de
jouir librement et harmonieusement dans la cité ?

L’idée de la justice :

La justice désigne avant tout une valeur idéal morale, un concept philosophique
dont la caractérisation parait à la fois instinctive (le sentiment d’injustice ou de
justices qui s’impose à nous) et complexe (il est impossible de définir
abstraitement les critères de justice). Dans un état de droit, le tribunal
représente la justice, dont le symbole est la balance. La balance, c’est l’équilibre,
l’égalité, l’équité, le droit.

En effet, la justice et la justesse en matière de morale, ont la spontanéité qui fait


que chacun réclame tout pour soi, la justice substitue une raison quasi
mathématique, qui dit : « à chacun la post qui lui revient ». La justice c’est
l’égalité des personnes devant la loi, riches ou pauvres. Les citoyens ont les
mêmes droits et les mêmes devoir.

Cependant, lorsqu’il s’agit d’infliger une punition, l’équité exige que l’on prenne
en considération les intentions du coupable et pas seulement l’importance du
dommage qu’il a causé. En ce sens, la justice exige la droiture, la certitude,
l’exactitude et la rigueur. Être juste, c’est être droit, être en conformité aux
règes, aux lois, à la moralité. L’homme juste est celui qui obéi aux lois, qui agit
avec justice sans contrainte extérieur par vertu. La justice sociale ou l’égale se
rapproche au droit positif. Elle varie donc selon la volonté générale de chaque
nation. En bref, la justice sociale dépend des valeurs sociales.

En résume « la justice est le respect et la défense des droits de l’homme et des


contrats passés librement entre les hommes, y compris du contrat social tacite
par lequel l’individu sacrifie certains intérêts et certains moyens personnels
d’agir en échange d’une garantie par la société d’autres intérêts qui sont ses
droits ». Tous ces efforts de la justice c’est d’assurer à priori la liberté de chaque
citoyen, dans le groupe social et de régler les rapports extérieurs entre les
hommes. Rappelons que le principe de l’homme est d’être libre. La liberté est
avant tout la chose la plus souhaitée et aimée dans l’existence de l’homme. Donc
si on est parvenu à instaurer des lois et des règles, c’est pour défendre les droits
de l’homme et d’assurer la justice dans le groupe. Autrement dit, c’est pour
envisager que tous les individus vivants dans un groupe puissent démesurer
librement que les hommes ont décidé d’instaurer des lois et des règles pour la
défense des droits de chaque individu et assurer la justice entre eux. C’est la
raison pour laquelle la déclaration des droits de l’homme et du citoyen n’avait
d’autre que de favoriser la liberté de chacun dans la société.

Ainsi, nous constations que l’intérêt d’une réflexion philosophique sur le droit de
l’homme n’est autre que promouvoir la liberté de chaque individu dans la cite.
Ceci nous permet de dire que la justice dans un pays n’a d’autre but que de
défendre la liberté d’assurer les droits de chaque citoyen. Ainsi la justice et le
droit sont étroitement liés. Cela ne veut pas dire que la justice signifie le droit ou
le droit traduit la justice. Le droit est l’institution dans laquelle doit s’inscrire la
revendication, et la justice est un principe qui exige le respect de droit. En
résume, nous avançons l’hypothèse selon laquelle la justice et le droit sont la
base de toutes organisations sociales.

L’intérêt d’une réflexion philosophique :

Apres l’analyse de ce sujet sur le droit de l’homme, le droit et la justice, on est


parvenu à une étape très pertinente qui est le cœur même de ce travail qui n’est
autre que ce qu’on peut tirer comme leçon de moral. S’agissant d’une partie
philosophique, il est à souligner que le philosophe est celui qui agisse toujours
dans la transparence dans et à travers sa sagesse ; comme d’ailleurs la nation de
la philosophie se définie « amour de la sagesse ». Il essaie toujours de chercher
le bien-être de l’homme ou le bonheur social. Cela nous renvoie dans la notion
du droit qui nous pouvons définir comme tout ce qu’est permis conformément à
une norme. Nous pouvons justifier cet aspect philosophique de la notion du
droit par le fait d’assurer la justice entre les hommes dans une société. La justice,
c’est l’égalité des personnes devant la loi, riches ou pauvres. Les citoyens ont
toujours le même statut devant la justice en droit et en devoir. « La justice est le
respect ainsi que la défense des droits de l’homme et des contrats passes
librement entre les hommes ». Le principal dans tout cela, c’est d’assurer a priori
la liberté de chaque citoyen dans le groupe social et de régler les rapports
extérieurs entre les hommes. Dès 1789, le lien entre les droits de l’homme et la
philosophie semble particulièrement fort et ambigüe à la fois. Jusque-là « nous
avons gardé en nous-mêmes le milieu dont nous sommes issus. Notre corps
raconte l’histoire de nos origines » souligne JOEL DE ROSNAY. Le droit ne nait pas
du hasard. C’est un condensé codifié et normé de la réalité sociale dont il est issu
et traduit un rapport de force social et politique. Alors la justice est un principe
qui exige le respect de droit. Tous les deux cas la justice et le droit sont la base
même de toute organisation sociale. Cela peut aussi se justifier à travers les
vastes bibliques « ne fais pas à autrui, ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ;
fais à autrui ce que tu voudrais qu’on te fasse ».

CONCLUSION :

En guise de conclusion, nous pouvons constater que c’est par nécessité que les
français ont parvenu à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen en
1789. Certes, la philosophie dans son souci est de rechercher la vérité et de
rendre la liberté à tous. On voit dans la déclaration des droits de l’homme et du
citoyen, l’idée de la sauvegarde des libertés des hommes. Pour vivre heureux et
en harmonie, les hommes ont besoin de vivre en liberté. C’est dans la liberté que
l’homme réalise son être. Mais puisque nous ne pouvons pas vivre comme les
animaux dans la nature, les hommes se sont mis d’accord de limiter leurs
libertés par des lois et des règles de vie. Pour vivre heureux, l’homme a besoin,
avant tout, d’être libre. Et c’est d’ailleurs en vue de partager la liberté de chaque
citoyen. Alors les droits de l’homme sont traduits par les philosophes comme
principe de justice qui favorise la production des libertés humaines.

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