Vous êtes sur la page 1sur 27

29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

OpenEdition Search
TOUT OPENEDITION

Archives par mot-clé : Arts et cultures coloniales

COLLOQUES / JOURNÉES D'ÉTUDES

ENGAGEMENT ET DISTANCIATION: QUELLE


PLACE POUR LA LIBERTÉ ACADÉMIQUE EN
SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES ?
SEPTEMBRE 28, 2023 | LAURENTHOUSSAIS | LAISSER UN COMMENTAIRE

Journée d’étude interdisciplinaire. Historiquement, la légitimité et la validité des savoirs des sciences
humaines et sociales ont été construites grâce au développement de méthodes fondées sur un
double principe de rationalité et de neutralité. Face à ce mythe fondateur, les travaux d’épistémologie
et les études critiques ont mis en lumière que la neutralité n’est qu’illusoire et que les savoirs sont
toujours situés ; s’il y a bien de l’objectivité en sciences humaines et sociales, c’est une objectivité
construite, consciente des perspectives à partir desquelles ces savoirs ont été produits. La décons-
truction du mythe du savoir neutre a fait émerger au sein du monde universitaire de nouvelles ma-
nières de penser, de dire et de construire les discours de connaissance. Les disciplines académiques
ont ainsi fait l’expérience renouvelée du pluralisme, passant de discours relativement homogènes à
une diversité et une concurrence affirmée entre modes de production de savoirs. L’irruption de ce
pluralisme des perspectives peut être perçue comme portant en son sein le risque du relativisme.

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 1/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Or, si les anciens et nouveaux discours universitaires se voient souvent opposés et ne semblent pas
toujours partager les mêmes conditions de véridiction, la rencontre entre ces perspectives plurielles
paraît porter la possibilité d’une meilleure compréhension des objets de recherche. En effet, le croi-
sement des perspectives et la construction d’une logique dialectique entre ces discours semblent
permettre d’enrichir et de préciser notre appréhension du monde. Loin de céder à la tentation de po-
sitions dogmatiques, l’université doit garantir les conditions de l’élaboration et de la préservation
d’une conversation académique entre ces perspectives plurielles. Dans ce contexte, la notion de li-
berté académique semble offrir les conditions nécessaires à l’affirmation et à la construction d’une
université comme lieu dialectique entre différentes formes de discours de connaissance. Cette no-
tion, souvent dévoyée dans les discours politiques, constitue ainsi un objet dont il devient nécessaire
de se saisir pour repenser les conditions de construction des savoirs dans le nouveau pluralisme
universitaire.

En ce sens, cette journée d’étude interdisciplinaire et pluri-institutionnelle encourage une réflexion


collective autour des enjeux éthiques de la recherche, de la liberté académique et de la responsabilité
civique des chercheurs. Elle vise à créer un espace d’échanges scientifiques sur les pratiques et les
défis actuels de la recherche, tout en questionnant l’éthique, sa définition, son rôle pour la constitu-
tion des savoirs dans le contexte du pluralisme universitaire.

Face à la dimension interdisciplinaire des problématiques soulevées, cette manifestation propose de


faire se rencontrer et échanger des chercheurs en sciences humaines et sociales provenant d’hori-
zons académiques différents.

Pour ce faire, la journée s’organisera autour de trois tables rondes


thématiques. La première table ronde, intitulée “Liberté acadé-
mique : réflexions sur la légitimité et la validité des discours”, por-
tera sur la double dimension épistémologique et éthique de l’objet
de recherche. La deuxième table ronde, internationale, rassem-
blera des juristes autour du thème “Liberté académique : les enjeux
et conditions juridiques de la production de connaissance”. Enfin, et
pour conclure cette journée, une troisième table ronde intitulée
“Liberté académique : le cas d’étude des mondes coloniaux” propo-
sera une approche empirique sur un terrain de recherche
spécifique.

Organisée par Paloma Diez, doctorante du CRHA F.-G. Pariset (uni-


versité de Bordeaux Montaigne, UR 538), Victor Janin, doctorant
en histoire du droit (université de Bordeaux, IRM, UR 7434) et Marie Padilla, maîtresse de confé-
rences en droit public (université de Bordeaux, CERCCLE, UR 7436), cette journée d’étude interdisci-
plinaire se tiendra les 5 et 6 octobre, à la Maison des Sciences de l’Homme de Bordeaux.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient assister à distance à cet événement, via Zoom :

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 2/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Jeudi : https://u-bordeaux-montaigne-fr.zoom.us/j/81608930263?
pwd=dUZYU1ViSG15bXA0M0xtNytYVFdvdz09

Vendredi : https://u-bordeaux-montaigne-fr.zoom.us/j/81878010273?
pwd=bzY1Nk9uN3JzTXNaZHVsQXJiMGFyUT09

Liberté académique : réflexions sur la légitimité et la validité des discours

Face à des discours concurrents qui prétendent représenter une légitimité équivalente, voire supé-
rieure aux discours académiques, cette première table ronde s’intéressera aux points de discor-
dances et de convergences entre eux. En ce qui concerne les désaccords, elle s’interrogera sur les
conditions de validité du savoir académique, parfois pris dans un étau entre présupposés méthodolo-
giques d’une part, et valeurs d’autre part. Malgré toutes les précautions épistémologiques, aucune
démarche ne peut être totalement hermétique aux valeurs. Il s’agira d’étudier quelles précautions
méthodologiques sont nécessaires pour tenter d’atteindre sinon une neutralité axiologique illusoire,
du moins une objectivité construite. Cette table ronde tentera d’identifier des outils pour permettre
la rencontre “délicate”, mais inévitable, entre science et valeur.

Liberté académique : les enjeux et conditions juridiques de la production de connaissance

Depuis une perspective juridique, la liberté académique constitue une liberté singulière, qui té-
moigne de la valeur reconnue à l’université dans le développement et le renforcement de la démocra-
tie. Longtemps présentée et affirmée dans les démocraties libérales comme une condition nécessaire
du vivre ensemble, le champ et l’étendue de cette liberté sont pourtant aujourd’hui interrogés. Face à
ce constat, cette deuxième table ronde se propose de revenir, depuis une perspective comparée, sur
la définition juridique de la “liberté académique” comme garantie des conditions de production de la
connaissance au sein de l’université.

Liberté académique : le cas d’étude des mondes coloniaux

Cette troisième et dernière table ronde, appuyée sur des expériences de recherche et de terrain,
questionnera la reconfiguration des champs disciplinaires ainsi que la modification des conditions,
voire de la nature même du travail scientifique, autour du passé et des héritages coloniaux. Elle abor-
dera ce terrain de recherche, pouvant revêtir une dimension polémique, en questionnant le dévelop-
pement et les conséquences de postures militantes dans sa conception. Elle interrogera enfin les re-
tombées méthodologiques et épistémologiques suscitées par l’implication du mouvement “décolo-
nial” dans le monde académique.

Pour télécharger le programme :Programme Engagement et distanciation

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 3/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

ARTS ET CULTURES COLONIALES

OUVRAGES PUBLIÉS AVEC LA CONTRIBUTION DU CENTRE

ARTISTES VOYAGEUSES. L’APPEL DES


LOINTAINS (1880-1944)
AVRIL 6, 2023 | LAURENTHOUSSAIS | LAISSER UN COMMENTAIRE

Artistes voyageuses. L’Appel des lointains (1880-1944), sous la direction d’Ariele Pélenc, avec la collabo-
ration de Marion Lagrange, Paris, Édition Snoeck, 2022, 264 p.

Cet ouvrage est publié au regard de l’exposition éponyme qui se déroule au palais Lumière à Évian du
11 décembre 2022 au 21 mai 2023, puis au musée de Pont-Aven, du 24 juin au 5 novembre 2023.

Dès la fin du XIXe siècle, un nouveau contexte, généré par les pre-
miers mouvements féministes, encourage les femmes à s’affirmer
hors de l’espace domestique, et promeut l’image d’une « femme
nouvelle » actrice de son destin. Leur formation académique, ef-
fectuée à l’École des beaux-arts ou dans des académies privées,
permet aux artistes femmes d’acquérir un statut professionnel,
d’exposer aux salons, d’obtenir des bourses de voyage, de satis-
faire aux commandes des Expositions universelles ou des exposi-
tions coloniales, comme à celles des compagnies maritimes.

Parallèlement, on observe un renouveau d’intérêt pour l’orienta-


lisme, stimulé par le tourisme d’hivernage, notamment à Biskra, et
encouragé par les expositions de la Société des peintres orienta-
Alix Aymé, Affiche L’Annam, 1930, lithogra- listes français auxquelles participent Marie Caire-Tonoir, Marie
phie, 110 x 76 cm, coll. Ferrier-Lacombe
Lucas-Robiquet et Andrée Karpelès.

À partir des années vingt, ce sont les territoires de « la plus grande France » qui invitent de nom-
breuses artistes aux voyages, de l’Afrique équatoriale à Madagascar, jusqu’à la péninsule indochi-
noise. C’est le cas de Marcelle Ackein, Alix Aymé, Monique Cras, Marthe Flandrin, Anna Quinquaud,
Jane Tercafs et Jeanne Thil. D’autres voyagent jusqu’au Tibet et en Chine, telles Alexandra David-
Neel, Léa Lafugie et Simone Gouzet. Pour Denise Colomb et Thérèse Le Prat, le voyage devient le mo-
teur d’une carrière de photographe.

L’exposition s’intéresse également aux rares artistes n’appartenant pas à la culture occidentale qui
ont voyagé : les Chinoises Fan Tchunpi et Pan Yuliang venues étudier aux Beaux-Arts de Paris, puis
séjournant en Europe et en Chine. Contrairement aux récits des grandes voyageuses du XIXe siècle
https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 4/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

qui parcouraient le monde, du Spitzberg au Cap Horn, les itinéraires empruntés par ces artistes
suivent la carte de l’expansion hégémonique européenne, et plus particulièrement celle de la coloni-
sation française sous la Troisième République. Le regard des artistes femmes est sans conteste diffé-
rent de leurs homologues masculins. La présence de nombreux portraits indiquent leur recherche
d’une proximité avec les populations rencontrées, notamment celle des femmes dans leurs vies quo-
tidiennes, auxquelles elles ont plus facilement accès. Si cette traversée d’un monde colonisé est
exempte d’une vision raciste et caricaturale, elle ne s’accompagne pas pour autant d’une remise en
question de la « mission civilisatrice » de la France. Lucie Cousturier est la seule, parmi les artistes, à
critiquer le système colonial. Sa vie a basculé lorsqu’elle rencontre en 1916 des tirailleurs africains,
installés dans un camp militaire près de sa maison à Fréjus. Elle leur apprend bénévolement le fran-
çais et se lie d’amitié avec plusieurs d’entre eux. En 1921, elle embarque à Marseille pour un voyage
de dix mois, du Sénégal au Soudan français. Mes inconnus chez moi (1920) et Mes inconnus chez eux
(1925) sont les récits de cette aventure humaine.

Cette exposition réunit une trentaine d’artistes et de photographes, de la « Belle Époque » à la se-
conde guerre mondiale, dont les itinéraires artistiques ont emprunté les routes de l’ailleurs. Le cata-
logue articule des essais thématiques avec des notices biographiques sur les artistes femmes qui
sillonnent l’exposition.

1. Femmes nouvelles, nouvelles artistes


2. L’Orient des voyageuses
3. Un entre-deux-guerres en « Orient »
4. De Paris à Madagascar : nouveaux territoires d’exploration artistique
5. Du voyage à l’exil : artistes chinoises
6. Itinéraires asiatiques : entre exotisme et ethnographie

Les artistes

Hélène Dufau, Amélie Beaury-Saurel, Jane Dieulafoy, Virginie Demont-Breton, Marie Caire-Tonoir,
Grace Ravlin, Marie-Lucas Robiquet, Andrée Karpelès, Marcelle Rondenay, Suzanne Drouet-Ré-
veillaud, Jeanne Thil, Marguerite Barrière-Prévost, Yvonne Mariotte, Geneviève Barrier-Demnati,
Renée Bernard, Zofia Piramowicz, Marthe Flandrin, Lucie Cousturier, Anna Quinquaud, Marcelle
Ackein, Jane Tercafs, Suzanne Létorey-Dumond, Raymonde Heudebert, Monique Cras, Odette du
Puigaudeau, Thérèse Le Prat, Pan Yuliang, Fan Tchupi, Alix Aymé, Marie-Anoinette Boullard-Devé,
Denise Colomb, Suzanne Bonnal de Noreuil, Élise Rieuf, Léa Lafugie, Simone Gouzé, Alexandra David-
Neel.

ARTS ET CULTURES COLONIALES PEINTURE

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 5/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538
SOUTENANCES DE THÈSE

LECTURE HISTORIQUE ET ARCHITECTURALE


DES ÉDIFICES RELIGIEUX D’ALGER DE LA
PÉRIODE COLONIALE
FÉVRIER 27, 2023 | LAURENTHOUSSAIS | LAISSER UN COMMENTAIRE

Madame Naouel Nessark soutiendra sa thèse de doc-


torat d’histoire de l’art contemporain, Lecture histo-
rique et architecturale des édifices religieux d’Alger de la
période coloniale, le 6 mars 2023, à la salle de confé-
rences de l’université de Biskra. Cette thèse en co-tu-
telle (université Bordeaux Montaigne et université
Mohamed Khider, Biskra) a été menée sous la direc-
tion de Dominique Jarrassé, professeur émérite d’his-
toire de l’art contemporain (université Bordeaux
Montaigne), et la codirection de Mohammed Dahli,
maître de conférences à l’université Mouloud Mam-
Alger, basilique Notre-Dame-d’Afrique meri (Tizi Ouzou).

Le jury est composé de Dominique Jarrassé, Mohammed Dahli, Abdella Ferhi, professeur en architec-
ture (université Mohamed Khider, Biskra), Nabila Oulebsir, maître de conférences HDR en histoire de
l’art contemporain (université de Poitiers), Simon Texier, professeur d’histoire de l’art contemporain
(université de Picardie Jules-Verne, Amiens), Noureddine Zemmouri, professeur en architecture (uni-
versité Mohamed Khider, Biskra).

Cette thèse porte sur les édifices religieux de la période coloniale à Alger, legs peu exploré en dépit
de son indéniable intérêt scientifique. Elle s’interroge sur les modes de transfert des savoirs et des
modèles entre la métropole et la colonie, ainsi que sur le rôle joué par ces édifices dans la diffusion et
l’émergence de certaines tendances et courants architecturaux de l’époque. Dégager les étapes clés
de leur évolution formelle et stylistique permettra indubitablement de les replacer dans la chronolo-
gie de l’histoire de l’architecture coloniale à Alger. Le travail propose une lecture analytique sans a
priori relatif à leur histoire. Outre leur intérêt pour l’histoire de l’architecture religieuse, ces édifices
reflètent également tous les changements sociaux qu’a traversé l’Algérie indépendante. Cette thèse
entend enfin contribuer à une meilleure conservation et une reconnaissance patrimoniale de cet
héritage.

ARCHITECTURE ARTS ET CULTURES COLONIALES

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 6/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

COLLOQUES / JOURNÉES D'ÉTUDES

PRODUCTEURS ET ACTEURS DES “ARTS


INDIGÈNES” DANS L’EMPIRE FRANÇAIS (1893-
1962)
OCTOBRE 17, 2022 | LAURENTHOUSSAIS | LAISSER UN COMMENTAIRE

“8-Foumban (Cameroun). Artisanat Bamoum. Sculpteur sur bois”, s.d., photographie-carte, coll. part.

Annonce de colloque international. Dans le cadre de l’exposition « Tarz. Broder au Maroc hier et au-
jourd’hui », qui se déroule au musée d’Angoulême du 18 juin au 31 décembre 2022, avec une probable
itinérance au Maroc dans le courant de l’année 2023, le centre de recherches en histoire de l’art – F.-
G. Pariset (université Bordeaux Montaigne, UR 538) et le musée d’Angoulême organisent un colloque
international portant sur les « arts indigènes » durant la période coloniale. Il se tiendra les 8 et 9 no-
vembre 2022, à Angoulême.

– Mardi 8 novembre 2022 –

Angoulême, auditorium de l’Alpha, 1 rue Coulomb (entrée libre)

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 7/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

9h30 – Accueil des participants et du public

9h45 – Ouverture du colloque – Émilie Salaberry-Duhoux, Directrice, service MAAM (Musées, ar-
chives municipales et artothèque de la Ville d’Angoulême) ; Laurent Houssais, maître de conférences,
université Bordeaux Montaigne, directeur du CRHA F.-G. Pariset (UR 538)

10h00 – Introduction – Laurent Houssais, maître de conférences, université Bordeaux Montaigne,


directeur du CRHA F.-G. Pariset (UR 538) ; Marion Lagrange, maîtresse de conférences, université
Bordeaux Montaigne, CRHA F.-G. Pariset (UR 538)

Artefacts et savoir-faire au prisme de l’exposition

Présidence de séance – Émilie Salaberry-Duhoux, Directrice, service MAAM (Musées, archives mu-
nicipales et artothèque de la Ville d’Angoulême)

10h15 – Acteurs, discours et représentations des « industries d’arts arabes » aux Expositions colo-
niales de 1906 et de 1922 à Marseille – Julie Rateau-Holbach, doctorante en histoire de l’art, Aix
Marseille Université, Telemme (UMR 7303)

10h45 – Exposer les « arts marocains » au pavillon de Marsan (1917-1919) : entre valorisation pa-
trimoniale et vitrine de la colonisation – Laura Pirkelbauer, doctorante en histoire de l’art à l’École
pratique des hautes études, SAPRAT (EA 4116) – Cité internationale de la Tapisserie

11h15 – L’Empire à Paris : arts et artisans « indigènes » d’Afrique subsaharienne aux expositions de
1931 et 1937 – Paloma Diez, doctorante en histoire de l’art, université Bordeaux Montaigne, CRHA
F.-G. Pariset (UR 538)

11h45 – Discussion

12h15 – Pause déjeuner

Authenticité(s) et hybridation(s)

Présidence de séance – Dominique Jarrassé, professeur émérite en histoire de l’art contemporain,


université Bordeaux Montaigne, CRHA F.-G. Pariset (UR 538)

14h00 – L’art du bronze du royaume Bamun au Cameroun sous tutelle française : (re)constitution
symbolique et enjeux économiques – Nsangou Amadou, enseignant chargé de cours, université de
Maroua (Cameroun) ; Jean-Paul Mountapmbeme, enseignant-chercheur, Institut des beaux-arts, uni-
versité de Dschang (Cameroun)

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 8/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

14h30 – Au-delà des Ateliers d’art appliqué de Pierre Heidmann : cartographie du monde des ar-
tistes et artisans malgaches (1928-1947) – Pauline Monginot, pensionnaire à l’Institut national d’his-
toire de l’art, département des études et de la recherche

15h00 – Discussion

15h30 – Réévaluation des artisanats d’art et appropriations artistiques : l’exemple Tunisien – Mo-
hamed-Ali Berhouma, maître assistant, Institut supérieur des beaux-arts de Nabeul (Tunisie)

16h00 – Tisseuses autochtones et missionnaires européennes : entre réinvention de l’artisanat


« traditionnel » et industrie du souvenir touristique en Algérie coloniale (1910-1930) – Mélina
Joyeux, doctorante en histoire contemporaine, Aix Marseille université, Telemme (UMR 7303)

16h30 – Discussion

17h00 – Fin de la première journée

– Mercredi 9 novembre 2022 –

Musée d’Angoulême, salle de conférences, rue Corneille, square Girard II, côté jardin (entrée libre)

En regard(s)

Présidence de séance – Rémi Labrusse, directeur d’études, École des hautes études en sciences
sociales

9h30 – Ouverture de la seconde journée

9h45 – Les bijoux du Maghreb et leur réception française aux XIXe-XXe siècles – Sarah Lakhal, doc-
torante en histoire de l’art contemporain, Sorbonne Université, Orient & Méditerranée (UMR 8167)

10h15 – Le goût pour les « broderies indigènes » : le rôle des entrepreneuses et des décoratrices –
Nathanaelle Tressol, doctorante en histoire de l’art contemporain, université de Poitiers, CRIHAM
(UR 15507)

10h45 – Arts d’Islam à l’hôtel de ville de Reims : une collection disparue (1905-1914) – Clara Ilham
Álvarez Dopico, maîtresse de conférences, Madrid, université Complutense

11h15 – Discussion

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 9/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

11h30 – Clôture du colloque – Dominique Jarrassé, professeur émérite en histoire de l’art contem-
porain, université Bordeaux Montaigne, CRHA F.-G. Pariset (UR 538)

12h00 – Fin du colloque

Pour télécharger les programmes simples et détaillés :

Producteurs et acteurs des arts indigènes – programme simple

Producteurs et acteurs des arts indigènes – programme détaillé

Producteurs et acteurs des arts indigènes – affiche

ARTS ET CULTURES COLONIALES

OUVRAGES PUBLIÉS AVEC LA CONTRIBUTION DU CENTRE

FICTION COLONIALE ET ESTHÉTIQUE DU


DIVERS. LE BAS-RELIEF D’ALFRED JANNIOT AU
PALAIS DE LA PORTE DORÉE
OCTOBRE 10, 2022 | LAURENTHOUSSAIS | LAISSER UN COMMENTAIRE

Dominique Jarrassé, Fiction coloniale et esthétique du divers. Le bas-relief d’Alfred Janniot au palais de la
porte Dorée, Le Kremlin-Bicêtre, Éditions Esthétiques du divers, 2022, 226 p.

Chef-d’œuvre de la sculpture des années 1930, le bas-relief qui couvre la façade de l’ancien musée
des Colonies, aujourd’hui, palais de la porte Dorée, est réalisé par Alfred Janniot pour l’Exposition co-
loniale de 1931. Sommet de l’art colonial, il demeure méconnu.

Dans un contexte d’appel au déboulonnage des statues liées à la colonisation, cet essai propose, po-
sément et avec rigueur, une lecture approfondie et contextualisée de ce lieu majeur de notre mé-
moire coloniale où s’entremêlent fictions, idéologies, exaltation de la beauté et de la diversité…

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 10/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Une postface dénonce, moins posément, le « boniment des placiers


en produits [dé]coloniaux » et des nouveaux censeurs qui restaurent
dénis et tabous.

SOMMAIRE

Avant-propos

Introduction

1. Aux marches du palais

Un non-lieu de mémoire ?
Des lectures dérivées
1931, tournant anthropologique ?
Un chef-d’œuvre de l’Art Déco ?

2. Le chef-d’œuvre de l’art colonial n’est pas l’œuvre d’un “artiste colonial”

Pied de nez à la corporation


Le projet de Laprade et le rôle assigné à la sculpture
https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 11/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Le choix d’ “un” sculpteur


L’Unique et sa propriété

3. Mise en abyme de l’empire et de l’exposition

Le programme iconographique du palais


Un atlas colonial
Mise en abyme et synthèse

4. Composition d’une fiction coloniale

“Le bas-relief est une œuvre de fiction”


Une “colonialité fictive”
Plastique et propagande

5. Tentative d’épuisement d’un bas-relief

Bas-relief ouest : Amérique-Océan Indien


Bas-relief sud-ouest : Afrique Angle Sénégal/Madagascar

Bas-relief est : Annam-Tonkin-Océanie


Bas-relief sud-est : Indochine
Portail central : la métropole

6. Modèles plastiques et sources documentaires

Un modèle “oriental hindou-khmer”?


Dictat réaliste et poids des sources
Une démarche naturaliste ?

7. Une poétisation du monde colonial par ellipse

Absence de troupes et de missionnaires


Les races
Les Travaux et les Jours

8. Une esthétique du divers

Exotique versus colonial


Un refus de l’histoire ?
Esthétique et domination
La nostalgie du Divers ?

9. Réceptions : puissance de l’image

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 12/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Chronique d’un succès annoncé


Autorité des photos de Gilbert
Les méandres de la réception contemporaine

Postface : “Magnifique boniment de placiers en produits


[dé]coloniaux”

Brève chronologie. Quelques chiffres

Sources et bibliographie

La culture de l’hévéa (Indochine)

ARCHITECTURE ARTS ET CULTURES COLONIALES SCULPTURE

OUVRAGES

L’IMAGE NOMADE. LA TAPISSERIE DES INDES


ET DU BRÉSIL AU XVIIE SIÈCLE
OCTOBRE 10, 2022 | LAURENTHOUSSAIS | LAISSER UN COMMENTAIRE

Claudia P. Damiani, A Imagem Nômade. A tapeçaria das Índias e o Brasil dos século XVII, Porto Alegre,
ediPUCRS, 2022.

Chercheuse associée au CRHA, Claudia P. Damiani publie dans la collection “História” un livre en
partie issue des recherches entreprises au sein du Centre, sous la direction de Pascal Bertrand.

“L’omniprésence de l’image, dans ses différentes manifestations et procédés, est une empreinte dans
le temps.

Peu de personnes ont conscience de la vigueur avec laquelle les images du monde extra-européen
ont circulé au XVIIe siècle. La Tapisserie des Indes illustre l’ampleur de ce phénomène.

Cet ensemble de tapisseries véhicule des images de la connaissance et de la circulation mondiales,


qui se manifestent par le biais de motifs exotiques. La Tapisserie des Indes se fonde sur des images ar-
https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 13/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

tistiques liées à l’occupation hollandaise au Brésil, diffusées par Maurice


de Nassau. À partir de 1687, les thèmes brésiliens ont été tissés dans les
ateliers de la Manufacture des Gobelins.

Ces images nomades possèdent une historicité, à savoir qu’elle sont


connectées à des réseaux visuels et subissent, encore aujourd’hui, des
transformations. Connaître une partie de l’histoire des images suppose une
réflexion sur la vision du monde de l’humanité” (quatrième de couverture,
traduit par Céline Ventura Teixeira)

Les pêcheurs (détail), tenture des Anciennes Indes, Manufacture royale des Gobelins, v. 1692-1723, Am-
sterdam, Rijksmuseum.

ARTS ET CULTURES COLONIALES PEINTURE TAPISSERIE

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 14/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

COLLOQUES / JOURNÉES D'ÉTUDES

PRODUCTEURS ET ACTEURS DES « ARTS


INDIGÈNES » DANS L’EMPIRE FRANÇAIS
(1893-1962)
FÉVRIER 23, 2022 | LAURENTHOUSSAIS | UN COMMENTAIRE

Appel à communication. Dans le cadre de l’exposition « Tarz. Broder au Maroc hier et aujourd’hui »,
qui se déroulera au musée d’Angoulême du 18 juin au 31 décembre 2022, avec une probable itiné-
rance au Maroc dans le courant de l’année 2023, le centre de recherches en histoire de l’art – F.-G.
Pariset (université Bordeaux Montaigne, UR 538) et le musée d’Angoulême ont souhaité organiser
une journée d’études portant sur les « arts indigènes » durant la période coloniale. Elle se tiendra le
mardi 8 novembre 2022, à Angoulême.

Autour de 1900, différents rapports ou ouvrages dressent bilans et perspectives sur « les arts et in-
dustries indigènes »[1]. L’exposition d’art musulman organisée par Georges Marye (1842-1900) au
palais de l’Industrie, en 1893, constitue de ce point de vue un jalon important car le but est
d’« amener les moyens propres à provoquer [la] renaissance [des industries décoratives de l’Afrique
du Nord] »[2] en revenant sur leur histoire. De nombreuses formules sont alors employées, non sans
enjeux sous-jacents, pour désigner cette part importante des artefacts produits dans l’espace colo-
nial. Des expressions telles qu’« artisanat indigène », « industries d’art indigènes », « curiosités indi-
gènes », mais aussi « artisanat d’art », « ouvrages d’arts traditionnels », « arts populaires », peuvent
être sollicitées pour qualifier et hiérarchiser des ensembles hétérogènes d’objets qui se retrouvent,
de fait, infériorisés. Ce processus est d’autant plus prégnant que ces derniers sont généralement as-
sociés aux définitions d’un « art malgache » ou d’un « art tunisien », d’un « art arabe » ou d’un « art an-
namite », d’un « art musulman » ou d’un « art islamique », sans parler de « l’art nègre »… Autant de ca-
https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 15/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

tégories qui excluent ou rattachent, en fonction des nécessités du moment : qu’on songe, par
exemple, aux « arts indigènes d’Afrique du Nord » ou aux « arts de la France d’Outre-Mer ». Cette plu-
ralité de termes et de catégories reflète le statut mouvant que le colonisateur entend donner aux ar-
tefacts des espaces colonisés, mais également à leurs producteurs, hommes et femmes, dans une
perspective politique, artistique, éducative, historique, ethnographique ou commerciale.

La problématique des « arts indigènes » a été particulièrement traitée pour le Maghreb, notamment
dans son rapport à l’architecture (Oulebsir 2004 ; Matri 2008 ; Bacha 2013 ; Saou-Dufrêne 2017).
Parallèlement, la dialectique entre émergence d’une conscience patrimoniale et invention d’une tra-
dition est au cœur du travail de Nabila Oulebsir (2004), Clara Ilham Álvarez Dopico (2018 ; 2020) et
de Muriel Girard (2006). Les modes d’exposition et les enjeux des discours dans la construction de
ces objets ont aussi constitué une approche fondamentale (L’Estoile 2007 ; Murphy 2009 ; Labrusse
2011 ; Saou-Dufrêne 2017 ; Jarrassé 2020 ; Jarrassé et Ligner 2021).

Largement employée à l’époque coloniale, la notion d’« arts indigènes » englobe toute production
d’artefacts relevant d’une pratique « traditionnelle » autochtone. Elle exclut de fait, généralement,
tout ce qui se rattache au champ des beaux-arts. Toutefois, un peintre miniaturiste comme Moham-
med Racim (1896-1975) est alors souvent placé dans une posture intermédiaire (Benjamin 2003 ;
Orif 1988). Le périmètre de cette journée d’études intéresse en premier lieu la première acception,
mais sans s’interdire d’étudier de telles porosités au sein de la formation, de la création et de la valo-
risation, en lien avec le statut des créateurs.

Les processus d’invisibilisation qui touchent les producteurs dits « indigènes » nous amènent à vou-
loir mettre ces derniers en exergue. Qui sont-ils, de l’artisan travaillant dans une structure à ces « vé-
ritables “indépendants” » malgaches que Raymond Decary (1891-1973) signale lors de l’Exposition
internationale de 1937[3] ? Les expositions favorisent leur repérage et l’étude de leur réception : à
l’occasion de l’Exposition artistique de l’Afrique française, qui eut lieu à Meknès en 1952, les produits
de céramistes, ferronniers, brodeurs ou tisseuses, nommément cités, sont ainsi regroupés en une
« section d’arts décoratifs marocains ».

Plusieurs ouvrages ou articles sont spécifiquement dédiés aux « artisanes »[4] qui incarnent une
forme de modèle d’émancipation au regard des attendus de la société coloniale. Il est intéressant, par
ailleurs, de noter que les « arts indigènes féminins » – pour reprendre le titre de la plaquette que la
peintre Madeleine Bunoust (1885-1974) consacre à la section correspondante du musée des
Colonies[5] – constituent tant un objet spécifique qu’un référent historique comme le montre
l’exemple précurseur d’Eugénie Luce (1804-1882) (Benjamin 2003 ; Rogers 2013). Ainsi s’agit-il d’in-
terroger également l’implication de certaines métropolitaines dans leurs modalités d’action comme
dans leurs motivations, en particulier féministes. La fondatrice et présidente de la Fédération fémi-
niste (1900), Pauline Savari (1859-1907), n’a-t-elle pas créé, en 1902, au sein de l’Exposition interna-
tionale des arts et métiers féminins, une section des industries algériennes et tunisiennes (Álvarez
Dopico 2018) ?

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 16/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Parallèlement, on ne peut négliger les acteurs, tant privés que publics, qui agissent sur la formation, la
production, la valorisation et la commercialisation. Certains travaux ont, par exemple, permis de re-
découvrir les initiatives des ateliers de céramique de Jacob Chemla (1858-1938) à Tunis (Chemla,
Goffard, Valensi, 2015) ou ceux d’Ernest Soupireau (1853-?) et de Langlois, père et fille, à Alger
(Álvarez Dopico 2018), d’éclairer le rôle de l’Office des industries d’art indigènes du Maroc (1918) ou
du service des arts indigènes (1920) (Girard 2006, Laillou 2004, Théliol 2011), sans oublier les diffé-
rentes strates de l’institutionnalisation tunisienne, depuis le Laboratoire d’essais industriels et com-
merciaux indigènes (1913) jusqu’à l’Office des arts tunisiens (1947) (Berhouma 2020). Mais quid des
écoles ou des coopératives par exemple, dont on ne connaît pas forcément tous les détails de leur or-
ganisation et dont le souci de perpétuer des traditions peut entrer en conflit avec les exigences de
rentabilité du marché ? Cette histoire mérite d’être appréhendée dans le temps long. La Maison des
artistes soudanais, créée par Jean-Georges Le Gall (1893-1966) et inaugurée en 1933 à Bamako, fait
l’objet, après la seconde guerre mondiale, de vives critiques de la part d’ethnographes qui entendent
instaurer une démarche scientifique dans les méthodes d’apprentissage et rétablir une forme
d’« authenticité ».

L’institutionnalisation de l’apprentissage – que ce soit dans des écoles des beaux-arts, des écoles de
dessin ou des ateliers d’arts appliqués, liés ou non aux coopératives – constitue un enjeu important. Il
s’agit d’interroger leur rôle dans la transmission des savoir-faire et la définition de modèles référen-
tiels, à l’échelle collective ou individuelle, comme d’évaluer leur impact et leur capacité à offrir de
nouvelles opportunités. L’Algérien Boudjema Lamali (1890-1971), bénéficiaire d’une bourse de la ma-
nufacture de Sèvres (1914), contribue ainsi à l’essor de la céramique Safiote (1920). Cet exemple est
aussi significatif des circulations existantes – de personnes et de pratiques – entre l’Algérie et le Ma-
roc, voire de manière plus générale, entre les colonies. La question de la formation engage bien
d’autres acteurs. Marc Alfred Chataud (1833-1908), l’un des fondateurs de la Société des peintres
orientalistes algériens (1893) semble avoir joué un rôle dans la « rénovation » des « arts indigènes ». Il
en est de même pour le Maroc, où Aline Réveillaud de Lens (1881-1925), soutenue par sa sœur, Ma-
rie-Thérèse de Lens, Suzanne Drouet-Réveillaud (1885-1970) et Marcel Vicaire (1893-1976)
œuvrent au sein des ateliers aux côtés du peintre Azouaou Mammeri (1890-1954). Tous contribuent,
conjointement, à l’animation de l’Association des peintres et sculpteurs du Maroc (1922-1933). La
coexistence de ces différents acteurs est aussi susceptible de créer des passerelles : au sein de struc-
tures telles que les ateliers d’arts appliqués malgaches, les « indigènes » sont conduits à créer des
œuvres hybridant un art traditionnel avec des modes de représentation occidentaux, posant en co-
rollaire la problématique de l’authenticité des objets, voire du statut de leurs producteurs (Monginot
2019). Il n’est pas rare, en outre, que certains artistes – comme le fait Aly Ben Salem (1910-2001) –
livrent aux Offices des modèles inspirés de leurs propres compositions (Berhouma 2020) ou se réap-
proprient les techniques : tels Nello Levy (1921-1992) pour la céramique ou Abdelaziz Gorgi (1928-
2008) pour la tapisserie – et non sans connotation identitaire pour ce dernier dans le contexte de la
montée des Indépendances. La mise en place, au niveau local et national, de récompenses telles que
le « Meilleur ouvrier de la France d’Outre-Mer » dénote un souci de valoriser des parcours indivi-
duels, alors que l’échelon de l’école ou des coopératives prime généralement.

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 17/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Les questions liées à la promotion, à la diffusion, à la réception des « arts indigènes » (expositions,
presse, guides de voyage, livres d’art ou manuels…) relèvent du périmètre de cette journée d’étude.
On peut observer de ce point de vue que les mêmes objets peuvent être présentés au sein d’événe-
ments où priment la dimension économique, telles que la foire-exposition, comme au sein d’exposi-
tions artistiques. Cette cohabitation traduit l’instabilité du statut de ces productions, tantôt parées
des vertus de « l’authenticité », tantôt ravalées au rang d’une sous-production pour touristes. Loin de
se résoudre aux échanges entre chaque colonie et la métropole, ces questions peuvent être envisa-
gées au prisme d’une économie internationale dominée par la concurrence.

Si le Maghreb, en raison de l’exposition adossée, constitue un terrain d’étude privilégié, les proposi-
tions peuvent concerner tous les espaces colonisés par la France, quel que soit leur statut.

—-

Les propositions (350 mots au plus) devront être envoyées au plus tard le 16 juin 2022 (délai re-
poussé par rapport à l’appel initial), accompagnées d’une courte bio-bibliographie à :

laurent.houssais@u-bordeaux-montaigne.fr et marion.lagrange@u-bordeaux-montaigne.fr

Les participants recevront une réponse le 24 juin 2022.

Les communications devront durer 25 minutes au maximum.

Cette journée d’études donnera lieu à publication, et ce après examen des manuscrits par le comité
scientifique.

L’appel, en version PDF, est aussi téléchargeable ici :

Appel journėe d’ėtudes Les arts indigènes

—-

Comité scientifique

Mohamed-Ali Berhouma, maître assistant, Institut supérieur des beaux-arts de Nabeul

Laurent Houssais, maître de conférences, université Bordeaux Montaigne

Marion Lagrange, maîtresse de conférences, université Bordeaux Montaigne

Émilie Salaberry, directrice des musées d’Angoulême

Comité d’organisation

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 18/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Laurent Houssais, maître de conférences, université Bordeaux Montaigne

Marion Lagrange, maîtresse de conférences, université Bordeaux Montaigne

Émilie Salaberry, directrice des musées d’Angoulême

—-

Bibliographie indicative

Clara Ilham Álvarez Dopico, « Salons et expositions d’art industriel à Tunis (1896 et 1898) », dans
Laurent Houssais et Dominique Jarrassé (dir.), Expositions et culture coloniale. Les Arts en Tunisie sous le
Protectorat, coll. « Arts et anthropologie », [Le Kremlin-Bicêtre], Éditions Esthétiques du divers, 2020,
p. 63-85.

Clara Ilham Álvarez Dopico, « Une nouvelle tradition : la céramique algéroise à l’aube du XXe siècle »,
ABE Journal [En ligne], n° 13, 2018, mis en ligne le 15 octobre 2018. URL:
http://journals.openedition.org/abe/4333.

Myriam Bacha, Patrimoine et monuments en Tunisie (1881-1920), coll. « Art & Société », Rennes,
Presses universitaires de Rennes, 2013.

Roger Benjamin, Orientalist Aesthetics. Art, Colonialism and French North Africa 1880-1930, Berkeley,
University of California Press, 2003.

Mohamed-Ali Berhouma, « L’Œuvre de l’Office des arts tunisiens : de l’exposition propagandiste à la


muséographie partimonialisante », dans Laurent Houssais et Dominique Jarrassé (dir.), Expositions et
culture coloniale. Les Arts en Tunisie sous le Protectorat, coll. « Arts et anthropologie », [Le Kremlin-Bi-
cêtre], Éditions Esthétiques du divers, 2020, p. 107-125.

Jacques Chemla, Monique Goffard et Lucette Valensi, Un siècle de céramique d’art en Tunisie, Paris, édi-
tions de l’Éclat ; Tunis, Déméter, 2015.

Muriel Girard, « Invention de la tradition et authenticité sous le Protectorat au Maroc : l’action du


Service des Arts indigènes et de son directeur Prosper Ricard », Socio-anthropologie, vol. 19, 2006-1,
p. 31-46. [En ligne] URL : https://doi.org/10.4000/socio-anthropologie.563.

Muriel Girard, « Imaginaire touristique et émotion patrimoniale dans la médina de Fès (Maroc) »,
Culture & Musées, n° 8, 2006-2, p. 61-90. [En ligne] URL: https://www.persee.fr/doc/pumus_1766-
2923_2006_num_8_1_1405.

Dominique Jarrassé, « Identité tunisienne et artisanat dans les expositions internationales et colo-
niales 1851-1939 », dans Laurent Houssais et Dominique Jarrassé (dir.), Expositions et culture colo-

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 19/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

niale. Les Arts en Tunisie sous le Protectorat, coll. « Arts et anthropologie », [Le Kremlin-Bicêtre], Édi-
tions Esthétiques du divers, 2020, p. 31-61.

Dominique Jarrassé et Sarah Ligner (dir.), Les Arts coloniaux. Circulation d’artistes et d’artefacts entre la
France et ses colonies, [Le Kremlin-Bicêtre], Éditions Esthétiques du divers, 2021.

Rémi Labrusse (dir.), Islamophilies : L’Europe moderne et les arts de l’Islam, cat. exp. (Lyon, musée des
beaux-arts, 2 avril – 4 juillet 2011), Lyon, Musée des beaux-arts de Lyon ; Paris, Somogy, 2011.

Yves Laillou, Arts et indigènes et colonisation au Maroc, à Madagascar et en Indochine : de la création de


l’Office des arts indigènes en 1916 à l’Exposition coloniale de 1931, thèse de doctorat sous la direction
de Dominique Jarrassé, université Bordeaux Montaigne, 2004.

Benoît de L’Estoile, Le goût des autres : de l’Exposition coloniale aux arts premiers, Paris, Flammarion,
2007 (rééd. 2010).

Faiza Matri, Tunis sous le Protectorat. Histoire de la conservation du patrimoine architectural et urbain de
la médina, Tunis, Centre de publication universitaire, 2008.

Pauline Monginot, Artiste ou mpanakanto ? Construction sociale et stylistique de la figure du peintre dans
les villes des Hautes Terres malgaches : l’exemple de Tananarive (1880-1972), thèse de doctorat sous la di-
rection de Faranirina V. Rajaonah et d’Alain Bonnet, université Paris Diderot Paris 7, 2019.

Maureen Murphy, De l’imaginaire au musée : Les arts d’Afrique à Paris et à New York, 1931-2006, Saint-
Étienne, Presses du Réel, 2009.

Mustapha Orif, « De l’“art indigène” à l’art algérien », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 75,
novembre 1988, p. 35-49. [En ligne] URL: https://www.persee.fr/doc/arss_0335-
5322_1988_num_75_1_2867.

Nabila Oulebsir, Les usages du patrimoine. Monuments, musées et politique coloniale en Algérie (1830-
1930), Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2004.

Rebecca Rogers, A Frenchwoman’s Imperial Story, Stanford, Stanford University Press, 2013.

Bernadette Nadia Saou-Dufrêne, « Arts traditionnels au Maghreb : transmission des savoir-faire et


enjeux de leurs expositions », Al-Sabîl : Revue d’Histoire, d’Archéologie et d’Architecture Maghrébines [En
ligne], n° 3, 2017. URL: http://www.al-sabil.tn/?p=2821.

Mylène Théliol, « Le Service des beaux-arts, antiquités et monuments historiques, clef de voûte de la
politique patrimoniale française au Maroc sous la résidence de Lyautey (1912-1925) », Outre-mers,
t. 98, n° 370-371, 1er semestre 2011, p. 185-193. [En ligne] URL:
https://www.persee.fr/doc/outre_1631-0438_2011_num_98_370_4545.

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 20/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

—-

[1]
Jules Pillet, Les Industries d’art de la Tunisie, Paris, Gauthier-Villars, 1896 ; Émile Violard, Industries
d’art indigènes en Algérie, Alger, Imprimerie Baldachino-Laronde, 1902 ; Arsène Alexandre, Réflexion
sur les arts et industries d’art en Algérie, Alger, Akhbar, 1907 ; Jean Gallotti, « Les industries d’art indi-
gène en 1913 », France-Maroc, n° 82 (septembre 1923), p. 165-168 ; n° 84 (novembre 1923), p. 205-
210 ; n° 87 (février 1924), p. 23-25.

[2] Georges Marye, « Première exposition d’art musulman », 1893. Exposition d’Art musulman, Cata-
logue officiel, Palais de l’Industrie, Paris, Impr. A. Bellier et Cie, 1893, p. 9-15, cit. p. 12.

[3] Raymond Decary, « Madagascar », Le Monde colonial illustré, n° 173, novembre 1937, p. 273-274,
cit. p. 274.

[4] Marguerite A. Bel, Les arts indigènes féminins en Algérie, Alger, s.é., [1939].

[5] Madeleine Bunoust, Musée des colonies. Section des arts indigènes féminins, Paris, G. Schlégel, 1931.

ARTS DÉCORATIFS ARTS ET CULTURES COLONIALES ENSEIGNEMENT

OUVRAGES PUBLIÉS AVEC LA CONTRIBUTION DU CENTRE

LES ARTS COLONIAUX. CIRCULATION


D’ARTISTES ET D’ARTEFACTS ENTRE LA
FRANCE ET SES COLONIES
MARS 29, 2021 | LAURENTHOUSSAIS | LAISSER UN COMMENTAIRE

Les Arts coloniaux. Circulation d’artistes et d’artefacts entre la France et ses colonies, sous la dir. de Domi-
nique Jarrassé et Sarah Ligner, Le Kremlin-Bicêtre, Éditions Esthétiques du Divers, 2021, 208 p.

À la suite de l’exposition Peintures des lointains. La collection du musée du quai Branly – Jacques Chirac,
qui avait révélé les richesses, longtemps enfouies, d’œuvres à sujets exotiques et coloniaux, cet ou-
vrage propose un nouveau regard sur les productions artistiques en situation coloniale, loin de celui
des prêcheurs de repentance et des déboulonnages, ou encore des nostalgiques. Les Arts coloniaux
donne une définition de ce champ méconnu ou instrumentalisé, en privilégiant les circulations, celle
des artistes comme des notions ou des pratiques, celle des artefacts et leur mise en collection. Ces
processus ont provoqué une mondialisation artistique qui a durablement modelé les imaginaires et
les mémoires. Sans nier les messages ouvertement colonialistes, ni les appropriations, sans écarter

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 21/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

non plus ce qui se joue d’émerveillement devant la


beauté et la diversité du monde, il s’agit de contex-
tualiser pour comprendre.

SOMMAIRE

Ouverture – Dominique Jarrassé et Sarah Ligner

Circulations. Images, appropriations, expositions

Des arts coloniaux. Notion extensive et affinités ap-


propriatives – Dominique Jarrassé

Le portrait à Saint-Domingue – Carlo A. Célius

Éduquer et séduire. Les arts coloniaux dans les


images scolaires (1871-1958) – Sophie Leclercq

Identité africaine et idéologie coloniale. Les expositions artistiques de l’Afrique française (1928-
1939) – Marion Lagrange

Notice. Artiste “indigène”, “musulman”, “africain” – ML

Annexe. Expositions artistiques de l’Afrique française (1928-1956) – ML

Au service de l’Empire. La promotion des arts coloniaux dans les Salons de la France d’Outre-Mer –
Laurent Houssais

“Y a-t-il un art à Madagascar ?” Circulation et réception de la création malgache en France durant


la période coloniale – Alexandre Girard-Muscagorry

Notice. De l’artisanat colonial à l’art contemporain africain : les poteaux de Jean-Jacques Efiaimbelo –
A G-M.

Graver et dessiner les colonies pendant l’entre-deux-guerres. Les arts du Cameroun vus par Su-
zanne Truitard – Isidore Pascal Njock Nyobe

Notice. Togo-Cameroun, un magazine de propagande – I. P. N.N.

La création de l’école des arts appliqués de Fort-de-France. Les graines de la rébellion artistique
1943-1945 – Christelle Lozère

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 22/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Collections. Une transmission suspendue et retrouvée ?

Les arts coloniaux sous le prisme des collections – Sarah Ligner

Des collections réinventées pour un palais déshérité – Hélène


Boccard

Un musée précurseur. Les collections d’art colonial du musée


des Années trente – Claire Poirion

De l’Algérie en peinture à la peinture en Algérie, au prisme


d’une collection – Florence Hudowicz

Suzanne Truitard, couverture de Togo-Came- De la “mission civilisatrice” au “réveil des arts indigènes”. Des-
roun, avril 1930 sins d’écoliers dans les colonies – Mathilde Allard

De l’Afrique à la Bretagne. Arts missionnaires, arts coloniaux :


une mission et un destin commun ? – Gwenaël Ben Aissa

Notice. Musée spiritain des arts africains à Allex – G. B. A.

Administration des artistes, des œuvres et de leur exposition


dans l’Empire colonial français. Quelles sources aux archives
nationales ? – Pascale Riviale et Clothilde Roullier

Les auteurs

Index

“Premiers essais de tailleurs d’images chrétiens


en Afrique”, Le Patriote illustré, 11 octobre
1931

ARTS ET CULTURES COLONIALES ENSEIGNEMENT PEINTURE

OUVRAGES PUBLIÉS AVEC LA CONTRIBUTION DU CENTRE

EXPOSITIONS ET CULTURE COLONIALE. LES


ARTS EN TUNISIE SOUS LE PROTECTORAT
https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 23/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538
FÉVRIER 3, 2020 | LAURENTHOUSSAIS | LAISSER UN COMMENTAIRE

Expositions et culture coloniale. Les Arts en Tunisie sous le Protectorat, sous la direction de Laurent Hous-
sais et Dominique Jarrassé, Paris, Éditions Esthétiques du Divers, 2020, 302 p.

Faisant suite à “Nos artistes aux colonies”. Sociétés, expositions et revues dans l’empire français (1851-
1940), ce volume poursuit l’étude des arts coloniaux en se concentrant sur un pays, la Tunisie. Ce
champ d’étude favorise une approche élargie des arts, tant beaux-arts qu’artisanat ou “arts indi-
gènes”, en contexte colonial. Entre 1881 et 1956 se construit progressivement un système colonial
des arts qui repose sur trois piliers principaux : le Salon tunisien, dont l’histoire s’échelonne de 1894 à
1984, l’École des beaux-arts de Tunis, créée en 1923, l’Office des arts tunisiens, qui entendait sauve-
garder et promouvoir l’artisanat. En revanche, aucun musée des beaux-arts qui eût complété le mu-
sée du Bardo consacré à l’archéologie et aux arts arabes, n’a été mis en place et cette lacune se fait
sentir encore aujourd’hui. L’originalité de la situation tunisienne tient enfin à l’apparition, dès les an-
nées 1930, d’artistes qui, sans discrimination, élaborent une scène artistique originale, incarnée par
la fameuse “École de Tunis”, dont le dynamisme perdure après l’indépendance.

Armand Vergeaud et ses élèves à l’exposition de l’Association des élèves, anciens élèves et amis du Centre d’enseignement d’art, 1929, musée
d’Angoulême

Ce livre engage, sur la base d’un important travail documentaire, une réflexion sur la fabrication
d’une image de la Tunisie à travers les expositions comme sur son identité plurielle. Nourri d’une dé-
marche historiographique critique, il contribue à la nécessaire réécriture d’une histoire de l’art en Tu-
nisie, encore très lacunaire.

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 24/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

SOMMAIRE

Avant-propos

Introduction

Ré)écrire l’histoire des arts en situation coloniale – Laurent Houssais et Dominique Jarrassé

Mise en scène des “arts indigènes” et images de la Tunisie

Identité tunisienne et artisanat dans les expositions internationales et coloniales (1851-1939) –


Dominique Jarrassé

Salons et expositions d’art industriel à Tunis (1896 et 1898) – Clara Álvarez Dopico

Art et artisanat tunisiens selon Victor Valensi. Ses pavillons d’expositions internationales (1925,
1931 et 1937) – Dominique Jarrassé

L’Œuvre de l’Office des arts tunisiens : de l’exposition propagandiste à la muséographie patrimo-


nialisante – Mohamed-Ali Berhouma

Sociétés, écoles et expositions artistiques dans la Tunisie coloniale

Un Salon pour Tunis (1894-1939) : retours sur une histoire – Laurent Houssais

La fabrique des artistes “tunisiens”. L’institutionnalisation d’une École des beaux-arts durant le
Protectorat (1923-1956) – Marion Lagrange

Défaire une histoire de la peinture tunisienne : l’ “École de Tunis” (1936-1956) – Marion Lagrange

Les expositions à travers la presse tunisienne

Notes sur quelques figures de la critique d’art dans la presse tunisienne francophone – Alain
Messaoudi

Actualité et communauté italienne : l’activité de la Société Dante Alighieri et de la presse italo-


phone – Silvia Finzi et Sonia Gallico

Les expositions dans la presse juive tunisienne et l’émergence d’ “artistes juifs” – Dominique
Jarrassé

Annexes

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 25/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Chronologie

Biographies (Albert Aublet – Pierre Berjole – Pierre Boucherle – Pierre Boyer – Alphonse Clément –
André Delacroix – Alexandre Fichet – Gaston-Louis Le Monnier – Paul Proust – Jacques Revault –
Armand Vergeaud – Yahia Turki)

Alexandre Roubtzoff, Les Membres de l’institut de Carthage, photographie d’une huile sur toile présen-
tée au Salon tunisien de 1924 et calque d’identification des personnages représentés

Bibliographie

Présentation des auteurs

Index

ARCHITECTURE ARTS ET CULTURES COLONIALES ENSEIGNEMENT HISTORIOGRAPHIE PEINTURE

COLLOQUES / JOURNÉES D'ÉTUDES

ÉCRIRE L’HISTOIRE DE L’ART: AUX FRONTIÈRES


DE LA DISCIPLINE
NOVEMBRE 7, 2019 | LAURENTHOUSSAIS | LAISSER UN COMMENTAIRE

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 26/27
29/02/2024 22:47 Arts et cultures coloniales | EA538

Cette seconde édition de la journée des doctorants et doctorantes du Centre F.-G. Pariset est organi-
sée par Sarah Crépieux-Duytche, Naouel Nessark et Léa Tichit. Elle a pour objectif de mettre en va-
leur les différentes thématiques des thèses portées au sein du laboratoire. Par des communications
et tables rondes seront interrogées les interconnexions et les frontières de nos objets d’étude. Une
intervention des membres de l’association transfrontaliers, association de doctorants et docteurs en
histoire de l’art fondée en 2018, nous permettra d’appréhender bien des contours de la recherche
transnationale.

Elle se tiendra le jeudi 14 novembre 2019, à l’université Bordeaux Montaigne, Odéon de


l’Archéopôle.

Pour les modalités pratiques et le programme de cette journée :

Programme-JE-doctorants-2019 TÉLÉCHARGER

ARCHITECTURE ARTS DÉCORATIFS ARTS ET CULTURES COLONIALES HISTORIOGRAPHIE PEINTURE

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search

Expression ou mot-clé
Dans tout OpenEdition
Dans Centre François-Georges Pariset (EA538)
RECHERCHER

https://pariset.hypotheses.org/tag/arts-et-cultures-coloniales 27/27

Vous aimerez peut-être aussi