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COMMUNICATION (2022/2023)
INTRODUCTION
Ce cours a pour objectif d'aborder les principes juridiques de la liberté d'expression et ses
restrictions à travers les différents médias qu'il agit de la presse écrite ou cybernétique,de la
radio division sonore de la télévision ou des médias sociaux qui traduisent de nos jours un
phénomène de la communication de masse à travers les réseaux sociaux.
Phénomène récent mais aux conséquences particulières importante
La problématique de la régulation des réseaux sociaux fera d'objet de cete
enseignement.
L'ingérence des pouvoirs public est nécessaire à l' exercice des libertés de l'information et
de la communication.
En effet, les médias ont un caractère irradiant et globale qui contribue à la création de la
conscience collective.
Ce moyen de communication permet des échanges et de diffusion d'information dans les
espaces publics. A ce niveau ces informations n'engagent plus seulement leurs auteurs
mais aussi les liens sociaux qui peuvent entraîné les conséquences pour le bon ordre social
Le terme générique de liberté qui soit associé à l'expression, est révélateur du caractère
objectif des règles qui s'y rattache. Il implique une notion de subjectivitée et une capacité
d'exigence au bénéfice de son titulaire. Perçu comme un droit,la liberté d'expression et de
l'information ou de communication consiste à reconnaître à son titulaire non seulement la
capacité d'en faire usage mais également la possibilité de faire sanctionner toute atteinte au
respect de ce droit.
I- LES RÉSEAUX SOCIAUX PERMETTENT L'EXPRESSION D'UN DROIT
FONDAMENTAL
B- LA RÉCEPTION CONSTITUTIONNELLE
La prescription de L'article11 DDC a fait l'objet d'une réception par la quasi-totalité des
constitutions les états moderne. Au États-Unis le premier amendement de la constitution
américaine dispose que: <<le droit de penser est le commencement de la liberté et la
parole doit être protégée contre le gouvernement parce que la parole est le
commencement de la pensée >>.En france L'article1 du préambule de la constitutionnele
du 04 octobre 1958 proclame :<<l'attachement au droit de homme tels qu ils ont été
définis par la déclaration des droits de l'homme et de citoyen …… de la même
Manière Au Cameroun la constitution de 96 mention à son préambule que :<<la liberté de
communication, la liberté d'expression, la liberté de presse sont garantis dans les
conditions fixées par la loi>>. En considération en ce qui précède l'on peut pensé que les
réseaux sociaux tire leurs essences de la liberté d'expression de l'information et de la
communication . Cette vision intégrale qui devait être reprise dans toute les réglementations
de l'espace numérique connaît toutefois des antoces . Dans le cadre de la régulation des
réseaux sociaux Certains États on tendance de porter atteinte à ce droit a travers des
mesures de coupures d'Internet souvent motivé par des mobiles politiques. C'est par rapport
cette tendance radicale et liberticide Que la commission africaine des droit de l'homme et
des peuples à adopter en 2016 une résolution sur le droit de la liberté de l'information et
d'expression pour internet en Afrique.
Au Cameroun la loi n-2020/ 012 du 21 décembre 2010 relative à la cybercriminalité et la
cybert sécurité dispose à son ARTICLE7 que :<< antic est chargé de la régulation des
activités de sécurité électronique. >>
Dans le même ordre d'idée la loi N-2013/013 du 29 décembre 2010 régissant la
communication électronique au Cameroun pension à son ARTICLE66 que :<<l'antic peux
soit d'office soit à la demande de l'administration sanctionner les manquements des
exploitants des réseaux ou des fournisseurs de services de communication
l'électronique >>.
Dans le même esprit au Sénégal L'article 27 du code des communications électroniques
de 2018 confère à l'autorité de régulation des Télécommunications des postes ,des pouvoirs
exorbitants dans l'usage de TIC notamment celui de bloquer, de ralentir ou de flitrer l'accès
au réseau sociaux.
Quelqu'en soit la raison,cette réforme de régulation radicale et brutale porte gravement
atteinte à la liberté d'expression de l'information et de la communication pourtant reconnue
comme un droit fondamental.
La neutralité technologique est un principe soutenu par le fait que l'état ne doit pas imposé
de préférence Pour ou CONTRE une technologie donnée.
L'idée est que le support technologique n est que un moyen, un instrument sans arme ,
auquel l'on ne peux appliquer la responsabilité de ses utilisateurs. De ce faite la neutralité
technologique des plateformes numérique qui héberge les réseaux sociaux est un gage de
la liberté d'expression. Si internet est considéré comme un réseau neutre, se caractère
implique que tout utilisateur doit être techniquement capable de communiquer avec tout
autre communicateur et d'échanger tout type de contenus.
C'est dans cet esprit que le législateur sénégalais a consacré le principe de la neutralité
technologique dans L'article 10 de la loi portant code de la communication électronique de
2018. Sur le fondement de cet article, les responsables des plateformes numérique doivent
assurer au utilisateur des conditions optimales de confidentialité et de la neutralité pour la
protection de leurs vie privée et leurs données personnelles.
Certaines technologique sont n'efface elle peuvent nuire à leurs consommateurs, de ce faite,
les pouvoirs publics tout tant reconnaissante la Pertinence de ce principe s'attele néanmoins
à le réglementé Car la neutralité technologique ne doit pas se
confondre à la neutralité ethique.Si le choix d'un logiciel par exemple doit
rester libre, les effets n'efface de son contenu sur le grand public ne peuvent pas échappé
au droit. La neutralité technologique qui se limite à la neutralité sur les moyens de
l'expression (ordinateur, logiciels…) ne saurait se confondre à la neutralité des contenus ni
dans ses moyens technologique. Qui , lorsqu'il porte atteinte à l'ordre public, interpelle les
pouvoirs étatiques dans la perspective d'encadrement.
Une telle approche est nécessite une attitude volontariste des plateformes numérique à
travers une politique de transparence sur les données relative à leur mode opératoire. Cette
action de régulation se justifie par le fait que les réseaux sociaux soulèvent des conflits entre
les différents libertés et droit fondamentaux. Leur objectif initial n est pas moral mais lucratif.
En la vérité les réseaux sociaux peuvent être un instrument au service de notre
épanouissent intellectuelle en constituant uen base de donnée ,un cadré de créativité et
d'une d'innovation. Mais ils peuvent également offrir un espace de liberté sans limite
susceptible de générer des conséquences sociaux politique dommageable. Albert Einstein
disait déjà à ce sujet << il est helas Évident aujourd'hui que notre technologie à
dépasser notre humanité.>>. Sur le fondement de ce constat, il s'avère nécessaire pour
les pouvoirs publics étatiques de ne point abandonné l'espace public à un modèle de
business ou de rentabilité commerciale qui domine l'humanité et la transforme en machine.
De fait, l'encadrement de la liberté des réseaux sociaux s'avère incontournable.
Notre démarche méthodologie à ce niveau sera empirique et comparative c'est à dire qu'
elle s'exprimera de l'expérience des pays qui ont déjà jetés les bases d'une structuration
juridique de la réglementation des réseaux sociaux, dans le but de données des réflexions
et méthodes à certains législateurs camerounais.
Il met en oeuvre la régulation par les auteurs du marchés eux même . Cette approche a
été instituée par le congrès américain à travers la la section 230 du communication
decenci act de 1996
Par la formule << no provider or computer user of an interactive computer service shall
be traited as the publisher or speaker of any information provider by another
information content provider >> (aucun fournisseur ou utilisateur d'un service
informatique interactive ne doit être considéré comme l'éditeur ou le locuteur d'information
fournis par un autre fournisseur de contenu).Cette position a été soutenue par la cour
suprême des États-Unis en 1997 dans l'affaire reno c/ American civil liberties union.
Il s'agit ici de la protection absolue du premier amendement de la constitution américaine qui
interdit toute restriction à la liberté d'expression à travers internet.
Internet ici n'est considéré comme un moyen protégé par la neutralité technologique .
L'option de la régulation par les acteurs du marché consacre la déresponsabilisation de
fournisseur de service en ligne qui ne sont que des moyens utilisé par des éditeurs
de contenus, de manière prosaîque / simple la machette qui tranche le cou n'est pas
responsable; elle n'est qu'un moyen. Par contre est responsable l'homme et l'intention qui
se sert de la machette . Le principe est que les plateformes numérique ne sont pas
responsable des contenus propagés dans les réseaux sociaux dès lors, qu'elle non pas le
contrôle éditoriale de ces contenus. La responsabilité incombe donc aux auteurs des
contenus. Cette position a évoluée en Europe en 2001 avec la directive E-commerce
2000/31 et son article14 . Dans l'interprétation française de cette directive, l'article6 de la loi
pour la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004 établi les premiers jalons du
droit de la responsabilité des plateformes numérique. Ce dernière sont responsables, si
elles ont connaissance caractère illicite ou nocifs des contenus qu'elleq transporte . En guise
d'observation,le régime de L'AUTO-RÉGULATION laisse trop de place et des pouvoirs aux
opérateurs économiques, en confiant les opérateurs privées leurs machines (Algorithme ) la
capacité decide de ce qui est bon pour d'espace public.( il devient juge de ce qui est bon ou
mauvais ).
Pour comprendre ce modèle l'on peut remonter à la loi française du 22 décembre 2018
relative à la manipulation de l'information qui a permi de saisir le juge de référé pour qu'il se
prononce en 24h pour le retrait des contenus nocifs ou illicites. Dans le même esprit en
Allemagne, depuis 2018 la loi netz DG impose aux plateformes numérique de récupérer en
24h les contenus nocifs et illicite sous peine de sanctions pécuniaires. Mais en guise
d'observation ,une telle réglementation qui donne tant de pouvoir aux etats peux servir des
cautions au régime non démocratique. Au surplus, le modèle du contrôle direct des
contenus par l'état s'avère peut efficace, parce qu'il privilégie la sanction et non pas la
prévention de la faute .
Ce modèle appelle les plateformes numérique à internalisé les objectifs qui leurs sont
assignés par les états dans la lutte contre les contenus illicites. Il s'agit ici non pas de
décidé de ce qui sera supprimé mais de réfléchir sur les moyens nécessaires à la non
propagation de ces contenus, en tenant compte de la particularité sociologie des différents
états. Ce modèle de régulation SUPERVISION est bâtir surtout de la responsabilisation
des plateformes numérique vis à vis de leurs utilisateurs. C'est la régulation ex-anter
L'avantage de cette approche est que le régulateur s'intéresse au dynamisme globale, sans
se focaliser sur des cas particulier. C'est dans cet esprit que l'union européenne a
élaborée et adopté le digital services act , règlement emis en 2020 et entre en vigueur 22
Octobre 2022, qui constitue une avancée majeure dans la construction d'une réglementation
efface des plateformes numérique .En effet, le système mis en place par UE met en rapport
entre les régulateurs européens des médias, organe étatiques, et les plateforme numérique
, multi- national privé, à travers un principe fondamental <<ce qui est illégale hors ligne,
doit être illégal en ligne >>. De manière plus explicite les régulateurs des médias
européens décrivent de façon méthodique et codifie les règles d'une communication sociale
libre et responsable à travers les réseaux sociaux. Une fois, ce travail de base fait , il se
charge( les opérateurs U.E) de sensibiliser des différentes plateformes numérique en
insistant sur la nécessité de distinguer les communication licites et les communication illicite,
et s'estompe/s'extirper ce dernier en application du principe ce qui est illégal hors ligne
devais être également illégale en ligne .
CONCLUSION
Face à la montée désinformation en ligne une régulation de cet espace de liberté est
opportune pour concilier le droit à la libre expression des individus avec les autres libertés
de la personne.
Étant donné que le phénomène des réseaux sociaux ne connaît pas de frontières, qui est
transversale et irradiant , qu'il touche avec les mêmes conséquences tout les pays du
monde , la procédure de réglementation d'un tels phénomènes devrait commencer par la
mise au point des directives globales sous forme de traité ou de convention
internationale aux niveaux mondial,ou sous régionales d'où l'implication nécessaire de
l'organisation des nations unies de U.E , Commonwealth, U.A , au niveau régionaux
CEMAC,CDEAO. au niveau sous régional , À la suite de cette règlementation régionale ou
sous régionales, pourront alors suivre des transcriptions législatives au niveau des Etats
nationaux.