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L’IMPORTANCE DES MÉDIAS

DANS LA VIE DES GENS

Dutcă Daria-Laura
MTC 3411B
LE RÔLE DES MÉDIAS

Les médias de masse incluent les «


traditionnels » médias de radiodiffusion comme la
télévision, la radio, les films, les CD ou encore les
DVD, ainsi que la presse écrite, les autoroutes de
l’information, l’internet et des applications comme
la toile fonctionnant sur l’internet. Les médias ont
acquis une telle importance dans nos sociétés qu’il
est aujourd’hui difficile d’imaginer une vie sans
télévision, sans courriel, sans site web pour le
partage de vidéos, sans portail d’information en
ligne ou encore sans blogue. Leur rôle classique de
fenêtre sur le monde ne cesse de s’accroître. Les
médias ont développé de nouvelles fonctions. Ils
font office de forum pour l’interaction sociale et la
communication, offrent un espace pour acheter et
vendre des biens, collecter des informations à des
fins diverses ou encore poster des contenus
médiatiques réalisés par les internautes.
Pendant longtemps, les médias traditionnels – parfois appelés le «
quatrième pouvoir », par analogie avec les trois pouvoirs traditionnels d’une
démocratie (législatif, exécutif et judiciaire) – ont été l’allié des citoyens
pour la contestation des politiques gouvernementales qui pouvaient leur être
préjudiciables. Toutefois, s’exprimant lors du Forum social mondial tenu à Porto
Alegre au Brésil en 2003, le journaliste et professeur d’université Ignacio
Ramonet affirmait que, parce que les médias conventionnels ont été repris par des
sociétés transnationales, ils sont devenus un ennemi, un pouvoir pour exploiter et
opprimer les individus plutôt que pour les protéger. Certains parlent de
l’internet comme du cinquième pouvoir, de plus en plus en concurrence aux médias
traditionnels, pointant les problèmes et jouant le rôle de gendarme, offrant un
nouveau canal pour organiser l’action civile.
QUELQUES ASPECTS DE LA NATURE CHANGEANTE DES MÉDIAS :

 Aujourd’hui, pour nous informer, nous nous en remettons moins aux traditionnels formats –
que sont les journaux, la télévision et la radio –, pour leur préférer les sources en ligne, la
télévision satellite, les blogues et les médias sociaux. Nous recherchons également les
informations que diffusent des journalistes et des radiodiffuseurs citoyens, et pas seulement les
journalistes professionnels. Cette évolution a un impact sur notre environnement social et
politique. Elle modifie également les tactiques utilisées par les gouvernements répressifs qui
craignent que cette révolution de l’information ne les mette en péril.
 Le rapide développement des télécommunications et des technologies de l’information a
changé la nature profonde des médias, qui en sont venus à former une partie intégrante des
événements qui se déroulent. La couverture en direct s’est transformée en un nouvel événement.
Nous pouvons visionner en temps réel non seulement les matches de football, mais également les
incidents violents qui ont lieu à côté de chez nous ou à l’autre bout du monde.
 Avec la commercialisation, la diversité de la programmation tend à disparaître, tout comme
les programmes relatifs aux minorités, aux cultures alternatives et aux sous-cultures. La recherche
de taux optimaux d’audience se reflète dans la façon dont sont rapportées les informations et
l’actualité. La présentation des informations et le choix des extraits de la réalité présentés par
les médias à leur public se caractérisent souvent par le trivial, le bizarre et le scandale.
Aujourd’hui, compte tenu d’une volonté moindre de couvrir les coûts des radiodiffuseurs de
service public, ceux-ci se voient contraints de favoriser des productions à caractère commercial.
 Les réseaux de télécommunication planétaires sont d’abord des
vecteurs pour la diffusion et la réception des informations. Mais ils ont
également transformé l’information en l’un des atouts les plus précieux,
l’imposant comme la base de la nouvelle économie mondiale de
l’information. Ceux qui possèdent le plus de ces atouts, ainsi que les
infrastructures corrélées, ont entre les mains d’immenses pouvoirs
économiques qu’ils peuvent utiliser pour exercer une influence politique
et diplomatique.
 Le développement des technologies de communication et les réseaux de
médias de grande portée ont modifié nos modes de vie. Nous passons une
partie significative de nos heures de travail et de nos loisirs devant un
écran. Le travail à distance et l’apprentissage électronique se sont
répandus dans le monde entier à grande vitesse. Les parents s’inquiètent
de l’addiction croissante de leurs enfants à la télévision, aux jeux
vidéo, au téléphone mobile et aux sites communautaires. Pour autant, les
adultes sont tout aussi concernés, même si leurs types de médias favoris
sont différents.
LES MÉDIAS ET LES DROITS DE L’HOMME

La liberté d’expression
Le droit de l’homme le plus étroitement lié aux médias est probablement le
droit à la liberté d’opinion et d’expression.
La liberté d’expression, telle que la défendent les instruments de droits de
l’homme, couvre le droit à recevoir et transmettre des informations, le droit au
silence, le droit d’avoir ses propres opinions, par exemple le droit de choisir
librement ses vêtements, sa coupe de cheveux, sa musique, sa littérature ou encore ses
films. Elle inclut l’expression artistique, le discours politique, le discours
commercial, la liberté académique et les droits des journalistes. La portée de la
liberté d’expression témoigne de l’importance pour l’individu de poursuivre les
objectifs de sa réalisation personnelle et de la dignité, la recherche de sens et de
vérité dans la vie et le développement de son individualité. Cette liberté est
également essentielle aux communautés et aux sociétés pour progresser, instaurer
l’égalité, la démocratie et l’indépendance politique. La liberté d’expression est
importante en soi ; elle est aussi une condition à la jouissance d’une grande partie
des autres droits et libertés.
Le droit à l’information
Le droit à l’information, ou le « droit de savoir », implique que le grand
public puisse participer à la libre circulation des informations et être informé de
ce qui se passe dans sa communauté. Selon le Pacte international relatif aux droits
civils et politiques, le droit à la liberté d’expression « comprend la liberté de
rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute
espèce, sans considération de frontières… ». Le droit à la liberté d’expression
requiert le droit de la personne humaine à l’information.
Les médias, les journaux et les magazines (imprimés ou en ligne), ainsi que
les programmes d’information télévisés font partie des principales sources
d’information des citoyens. Les médias sont susceptibles de fournir des
informations fiables à leur public à la condition que celui accède à ces
informations et que celles-ci ne soient pas protégées autrement qu’à des fins
légitimes. Les individus doivent avoir un accès libre aux informations détenues par
les autorités les concernant. Qui plus est, dans la société actuelle de
l’information, l’égalité d’accès à l’éducation, à la formation, aux sciences, à
la technologie et à l’emploi n’est réalisable que si les inégalités dans l’accès
à l’information sont éliminées.
Des conflits entre droits de l’homme et médias

La liberté d’expression peut être en conflit avec


d’autres droits de l’homme. Parmi ces droits figurent
notamment ceux liés au respect de la vie privée, qui
englobent le droit à ne pas être l’objet d’immixtions
dans sa vie privée et familiale, son domicile et sa
correspondance et le droit à ne pas subir d’atteintes à
son honneur et à sa réputation. Ainsi, on reproche souvent
aux médias de violer la vie privée des célébrités en
publiant des photos et des informations d’ordre privé,
sans leur consentement.
Qui plus est, il peut y avoir conflit entre la
liberté d’expression et l’interdiction de
discrimination, lorsque l’exercice de cette liberté est
utilisé pour inciter à la haine, et notamment proférer des
discours de haine. Les discours de haine ont un impact
plus fort et plus préjudiciable encore lorsqu’ils sont
propagés par les médias. Il existe un consensus
international sur la nécessité d’interdire par la loi les
discours de haine, et sur le principe selon lequel cette
interdiction doit prévaloir sur les garanties de la
liberté d’expression.
La gouvernance de l’internet et le Conseil de l’Europe
Internet est un système mondial de réseaux d’ordinateurs
interconnectés, dont le fonctionnement n’est pas centralisé. Cela fait
d’internet une tribune planétaire pour la liberté d’expression – ce qui
n’est pas sans poser de questions relativement à la responsabilité et à la
gouvernance.
L’évolution permanente de la société de l’information place les
organisations internationales face au défi qui consiste à défendre, pour les
préserver, les principes des droits de l’homme dans les environnements en
ligne. Pour relever ce défi, le Conseil de l’Europe a élaboré diverses
conventions et recommandations. Par exemple, la Convention sur la
cybercriminalité (2001) vise à protéger de la commission des nouveaux types
d’infractions ainsi que des infractions « classiques » au moyen des
nouvelles technologies. Le Protocole additionnel à cette Convention appelle
la criminalisation des actes de nature raciste et xénophobe commis à l’aide
des systèmes informatiques.
Un autre instrument important est la Convention du Conseil de l’Europe sur
l’accès aux documents publics (2008) qui garantit le droit de chacun, sans
discrimination aucune, d’accéder, à sa demande, à des documents publics
détenus par des autorités publiques.
DIX PRINCIPES POUR LA GOUVERNANCE DE L’INTERNET
Adoptés par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, le 21 septembre 2011
1. Protéger l’ensemble des droits et libertés fondamentaux et affirmer leur universalité,
leur indivisibilité, leur interdépendance et leur corrélation.
2. Assurer, de manière ouverte, transparente et responsable, la pleine participation des
gouvernements, du secteur privé, de la société civile, des milieux techniques et des
utilisateurs.
3. Affirmer les droits et les responsabilités en matière de politiques publiques
internationales relatives à l’internet.
4. Donner aux usagers les moyens d’exercer leurs droits et libertés fondamentaux et de
participer aux dispositions pour la gouvernance de l’internet.
5. Universalité de l’internet : reconnaître le caractère mondial de l’internet et
l’objectif d’accès universel.
6. Intégrité de l’internet : assurer sa sécurité, sa stabilité, sa solidité, sa
résilience et sa capacité à évoluer.
7. Préserver le caractère décentralisé de la responsabilité de la gestion courante de
l’internet.
8. Préserver les normes ouvertes, l’interopérabilité et le caractère « de bout en bout »
(end-to-end) de l’internet.
9. Assurer le plus large accès possible à tout contenu, application et service.
10.Préserver la diversité culturelle et linguistique dans et par internet.
LES MÉDIAS ET LES JEUNES
Aujourd’hui, les médias et les technologies
de l’information et de la communication jouent un
rôle central dans la vie des jeunes et font partie
des facteurs principaux qui ont façonné l’actuelle
génération de jeunes. De beaucoup d’enfants, on
peut dire qu’ils sont des « natifs du numérique » :
ils ont grandi dans l’environnement des TIC, qui
font à présent partie du quotidien, et ont appris à
utiliser le numérique avant même de savoir marcher
ou parler. L’hypothèse a été avancée que, en
conséquence, leur cerveau serait différent de celui
des générations précédentes ! Mais l’existence du
fossé numérique qui sépare ces enfants de leurs
parents n’est pas sans poser de question19. Par
ailleurs, des études ont montré que ce fossé n’est
pas une question d’âge mais, en réalité, une
question d’accès et d’opportunité.
Les jeunes ont tendance à passer tous les jours des heures
à regarder la télévision, jouer à des jeux en ligne, chatter,
bloguer, écouter de la musique, poster des photos d’eux-mêmes
et rechercher des personnes avec qui communiquer en ligne. Ce
monde virtuel, s’il offre des opportunités, recèle aussi
quantité de pièges. Les médias électroniques, numériques et en
ligne présentent quantité d’intérêts ; ils sont un moyen de
distraction, d’éducation et de socialisation. Toutefois, selon
leur utilisation, leurs effets peuvent aussi être préjudiciables
pour les jeunes et les communautés d’internautes. L’influence
des médias, radiodiffusés ou en ligne, est discutable. Ainsi,
les chercheurs ont observé les effets nocifs ci-après:
 Temps passé devant la télévision: Passer beaucoup de temps devant un écran
contribuerait à des problèmes de sommeil et à de médiocres résultats
scolaires.
 Violence: Il y aurait un lien entre la consommation de violence sur les
médias et des comportements agressifs et violents.
 Consumérisme: La publicité sous toutes ses formes serait coupable de
manipulation des audiences.
 Valeurs: Les jeunes ont tendance à moins réfléchir par eux-mêmes pour
adopter les valeurs imposées par les médias.
 Stéréotypes: On reproche aux médias de perpétuer des stéréotypes sociaux
peu réalistes voire préjudiciables, et notamment du point de vue des rôles
de genre et des caractéristiques ethniques.
 Estime de soi: Les distractions offertes par les médias ont une influence
croissante sur le style et l’identité des jeunes. Les idéaux associés aux
modèles de rôle véhiculés par les médias génèrent chez les jeunes des
frustrations et une médiocre estime d’eux-mêmes, compte tenu de
l’impossibilité d’être à la hauteur de ces idéaux. Cette pression à
atteindre la « perfection » est souvent responsable de problèmes de santé,
et en particulier de troubles de l’alimentation.
La protection et l’autonomisation des enfants fait partie
des priorités du programme de travail du Conseil de l’Europe.
La Recommandation sur la responsabilisation et l’autonomisation
des enfants dans le nouvel environnement de l’information et de
la communication (2006) affirme que les Etats membres doivent se
doter d’une stratégie cohérente d’éducation et de formation à
l’information, susceptible d’autonomiser les enfants et leurs
éducateurs et de leur permettre ainsi de faire le meilleur usage
possible des services et technologies de l’information et de la
communication. L’importance de la promotion des compétences en
informatique et pour l’utilisation de l’internet est
réaffirmée par une autre Recommandation (2009)22, qui appelle les
Etats membres à développer et promouvoir, en coopération avec
les acteurs du secteur privé et de la société civile, des
stratégies destinées à protéger les enfants contre les
comportements et les contenus en ligne qui présentent un risque
d’effets préjudiciables, tout en promouvant leur participation
active au nouvel environnement de l’information et de la
communication.
Merci pour votre attention

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