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Le terme ’’marketing’’ est souvent mal compris non seulement par ses
détracteurs mais aussi de ses adeptes. Son apparition et sa rapide évolution
dans l’entreprise peuvent être liées à un état de développement économique
qui peut être appréhendé à travers les trois fonctions fondamentales de
l’entreprise : les fonctions de production, de gestion des finances et de gestion
du personnel.
Définir le marketing n’est pas chose aisée, cependant pour fixer les
esprits, nous nous proposons d’énoncer ses fonctions essentielles à savoir que
le marketing est d’abord un état d’esprit ensuite une méthode et enfin un
ensemble de techniques.
Devenu aujourd’hui indispensable en entreprise, la fonction marketing se
différencie de la fonction commerciale.
2
activités de productions et la consommation de ses produits ne constituent pas
des sources de danger pour les consommateurs. Ainsi, elle s'efforcera de:
utiliser les matières biodégradables pour les emballages
limiter l'émission de gaz à effet de serre (conséquence sur la terre:
destruction de la couche d'ozone...)
mentionner sur les emballages des produits alimentaires et
pharmaceutiques leurs éléments constitutifs et leurs dates de
péremption.
mettre en place des services qui ont pour rôle de recueillir et de
traiter les plaintes, les réclamations et les suggestions des
consommateurs.
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c. Le marketing s’accompagne de l’obsession de la qualité : il s’agit de la
qualité globale conditionnant la satisfaction du client, qualité technique
du produit fabriqué, qualité de service, qualité de la relation établie avec
le client.
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3.1. Le marketing d’études
Il vise la connaissance du marché dans son ensemble. Le mercaticien doit
donc collecter un maximum d’informations sur le problème commercial à
résoudre. Les techniques utilisées sont :
le sondage (étude descriptive)
les études de motivation (étude explicative)
les panels
les prévisions de vente (à travers les tests de produits, de concept, de
nom…)
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Entreprise privée ou publique
Entreprise petite, moyenne ou grande
Etc.
De plus le marketing doit trouver un mode d’application dans des
environnements les plus divers.
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CH II: ANALYSE DU COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
INTRODUCTION
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1. La classification des besoins
1.1. Les besoins génériques aux besoins dérivés
Les besoins génériques sont fondamentaux car lié à la condition humaine
tant psychologique que social. Ils constituent l’origine immuable de nos actions
individuelles ou collectives. Ils sont en nombre limité (voir classification de
Maslow) mais sont insatiables car ils se reproduisent de façon cyclique.
Les besoins dérivés découlent des besoins génériques. Ils en sont
l’expression matérielle, la concrétisation en telle ou elle famille de produits. Ils
sont parfois qualifiés de désir ou d’attente.
La distinction entre les besoins dérivés et les besoins génériques permet
d’identifier la double finalité hiérarchisée de la mercatique. Identifier le ou les
besoins génériques à l’origine d’une demande peut aider à choisir des
domaines d’activité stratégique de l’entreprise. C’est le rôle du markéting
stratégique qui proposera les mesures d’adaptation des structures de
l’entreprise.
‘’Satisfaire, susciter, stimuler ou renouveler ‘’ les besoins dérivés, c’est le
rôle du marketing opérationnel au travers de son plan marketing.
Notons que si le marketing possède les outils pour identifier les besoins
génériques, il ne peut agir que sur les besoins dérivés.
Ex : la publicité ne peut créer que des besoins dérivés en suscitant une
attirance pour tel ou tel produit mais ne peut en aucun cas agir sur les besoins
génériques qui sont à court terme invariant.
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La pyramide des besoins de Maslow
L’idée est qu’on ne peut agir sur les motivations "supérieures" d’une
personne qu’à la condition expresse que ses motivations primaires (besoins
physiologiques et de sécurité) soient satisfaites.
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- sécurité physique contre la violence, délinquance, agressions ...
- sécurité morale et psychologique
- sécurité et stabilité familiale ou, du moins, affective
- sécurité médicale/sociale et de santé
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C’est aussi le sentiment qu’à une personne de faire quelque chose de sa
vie.
Les besoins génériques peuvent être innés. Qualifiés alors de naturel, ils
sont liés à la psychologie de l’homme. Ils sont présents chez tous les individus
(ex : besoin d’air, d’eau, … .)
Mais ils peuvent également être liés à la socialisation de l’individu.
Qualifiés alors d’acquis, ils dépendent de l’environnement, de l’éducation et de
la condition sociale. Ils sont aussi des variables d’influence déterminantes de la
culture, des croyances et la religion, les valeurs, l’éducation.
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Les sentiments positifs ou négatifs à priori à l’égard du produit ou
composante affective. Ex : un passionné de football sera prédisposé
favorablement à l’égard d’une marque lancée par un champion connu.
L’envie d’agir ou composante conative : le consommateur peut être plus
ou moins prêt à consentir les efforts nécessaires à l’achat du produit (se
déplacer, consacrer une somme d’argent plus ou moins élevé.
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Personnalité Dominante du comportement d’un
individu dans les circonstances
habituelles de sa vie sociale
(tempérament nerveux, impulsif,
angoisse, sympathique, attentionné…)
Caractéristiques socio-économiques Age, revenu, catégorie socio-
professionnelle. Certains de ces
caractères dépendent de l’évolution
de la société (baisse du pouvoir
d’achat en période de crise
économique.)
Expérience/apprentissage Produits ou services acquis par le
consommateur potentiel et qui se
sont traduits par des satisfactions ou
des insatisfactions.
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Facteurs Définitions Exemples
La culture Habitude sociale et Les céréales préférées
linguistique, par les ressortissants du
manifestations Nord et les tubercules,
culturelles et artistiques ceux du centre et du
qui caractérisent une sud-ouest.
région un pays ou un
groupe de pays.
Sous-culture Ensembles de personnes Achat de certains types
qui partagent des de vêtements par les
croyances, des valeurs rappeurs
ou qui ont des intérêts
communs.
Classe sociale Ensemble des personnes Profession libérale
qui ont conscience
d’appartenir à une
couche déterminée de la
société du fait de leur
caractéristique socio-
économique.
Groupe de référence Groupe de personnes Les rastamans pour une
auxquelles l’individu pas personne qui aime le
mais qui comporte des classique
caractéristiques
l’incitant à l’imiter ou au
contraire à le rejeter.
Groupe de contact Groupe auquel Les académiciens de
l’individu appartient l’asec mimosa.
dans le cadre de ses
activités et de ses
besoins.
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CH III : ANALYSE DU MARCHE
INTRODUCTION
Le marché d’un produit sur son territoire donné est constitué par
l’ensemble des demandeurs et des offreurs de ce produit.
Un marché se définit par rapport à un produit et un groupe de produits
et à un territoire géographique donné. Il est constitué par un ensemble d’agent
économique intervenant sur ce marché du côté de l’offre et de la demande.
Ces acteurs du marché évoluent et prennent leurs décisions dans le cadre des
contraintes imposées par leur environnement économique, juridique, social et
politique.
Schéma du marché
I. DEFINITIONS
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réfère à l’importance en volume et en valeur des ventes de café
par rapport aux autres produits alimentaires.
Lorsqu’on dit que le marché des réfrigérateurs est essentiellement
un ‘’ marché de renouvellement ‘’, on se réfère à la répartition des
ventes de réfrigérateurs entre premier achat et achat de
remplacement.
Lorsqu’on dit ‘’qu’un marché est en croissance, en stagnation ou
en déclin’’, on fait référence donc à l’évolution temporaire des
ventes du produit considéré.
2. Les demandeurs
Les prescripteurs
Ils n’utilisent pas le produit mais le conseiller, le recommande, le
prescrive dans l’exercice de leur fonction.
Consommateurs – acheteurs
Ce sont ceux qui utilisent, qui consomment le produit. Ils peuvent être
des acheteurs. Les acheteurs ne sont pas forcément des consommateurs.
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Consommateurs actuels ou effectifs
C’est l’ensemble des personnes qui consomment effectivement ou
actuellement le produit.
Consommateurs potentiels
C’est l’ensemble des personnes qui ne consomment pas actuellement le
produit mais qui sont susceptibles de le faire ultérieurement.
Non – consommateurs absolus
Ce sont l’ensemble des personnes qui ne consomment pas le produit
pour des raisons diverses (psychologique, matériel ou moral) ou qui sont
dans l’impossibilité absolue de consommer le produit.
Non – consommateurs relatifs
Ils ne consomment pas encore le produit mais sont susceptibles de
devenir un jour des consommateurs effectifs. Les causes sont très
variables : - ignorance du produit – préjugé – pouvoir d’achat –
déception après le 1er achat.
Les non-consommateurs relatifs sont très sensibles à la publicité, aux
offres d’essai, aux offres de crédit.il faut les répérer, découvrir les
mobiles de leur non consommation non entamée pour mieux les
convaincre.
1. Environnement technologique
Le monde actuel est caractérisé par un développement accéléré des
services et techniques. Ce développement exerce une influence profonde sur
les entreprises de production. Il les incite à pratiquer une politique d’innovation
intense et à appliquer des méthodes de plus en plus scientifiques, de gestion,
notamment dans le domaine de marketing. Il exerce également une influence
sur les consommateurs qui s’adaptent à ces innovations des services et
techniques.
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2. Environnement institutionnel
L’environnement institutionnel d’un marché est composé de l’ensemble
des institutions publiques, des lois et des règlements qui peuvent agir sur lui.
Ex : le marché de l’auto est influencé par les règles concernant le permis de
conduire, les achats à crédit, les limitations de vitesse, etc.
4. Environnement culturel
Tous les agents économiques du marché : producteur, prescripteur,
distributeur et consommateur sont profondément influencé dans leur
comportement parce que l’on appelle leur culture c’est-à-dire un ensemble de
tradition, de souvenirs collectifs, de connaissances communes, de croyances,
de valeurs, … .
Les hommes de marketing doivent donc tenir comptent de toutes les
tendances culturelles.
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Marques X y Z
Ventes 1250 T 900T 500T
4) Le taux de pénétration
Il mesure la largeur de la demande. Il est fonction du degré de
banalisation du produit considéré et / ou de la notoriété de la marque étudiée.
C’est le pourcentage de consommateurs qui achètent le produit ou la marque x
d’une même période donnée.
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N.A
T.P=
N.A.P
Q.A
I.C=
N.A
6) Le taux de saturation
Il est possible de juger du potentiel de développement restant en
calculant le taux de saturation du marché. Plus ce dernier sera faible, plus les
possibilités de développement de vente sera importante.
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C’est le rapport entre le marché actuel de la profession et le marché
théorique (potentiel). Il permet de mesurer la rapidité de la diffusion de
l’innovation.
Exemple : soit le tableau statistique ci-dessous donnant les ventes d’un produit
x sur un marché au cours d’une période donnée.
Entreprise A B C
Vente produits x 250 U 100 U 560 U
Sachant que le marché potentiel est estimé à 2000 U, calculez le T.S du marché
par le produit x.
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CH IV : SEGMENTATION ET TYPOLOGIE
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Le genre : homme ou animal
L’âge
Le sexe
La taille et le type de cellule familiale
Le revenu
Le niveau d’éducation scolaire
La race
La religion
2. La procédure de segmentation
La procédure de segmentation la plus couramment utilisée comporte
trois étapes :
La phase d’enquête
La phase d’analyse
La phase d’identification
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2.1. Phase d’enquête
On procède à des entretiens ou à des réunions de groupe avec des
consommateurs, l’objectif est de mieux comprendre leurs motivations,
attitudes et comportements.
A partir des informations recueillies, on élabore un questionnaire portant
sur :
- Les attributs des produits et leurs importances relatives
- La notoriété et l’image des différentes marques
- Les habitudes d’utilisation des produits
- Les attitudes à l’égard de la catégorie de produits
- Les données socio-démographiques ainsi que les profils psychologiques
et les habitudes d’exposition aux médias.
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2.4. Les conditions d’une segmentation efficace
Il existe plusieurs façons de segmenter un marché. Mais tous les
segments identifiés ne sont pas forcément significatifs.
Exemple : segmenter le marché de sel de table selon le sexe ou la réligion
des consommateurs est peu d’utilité. Ceux-ci ayant des attitudes très
homogènes vis-à-vis de l’achat du produit.
Pour être utile, un segment doit posséder quatre caractéristiques :
o Il doit être mesurable : c’est-à-dire des informations doivent être
disponible ou pouvoir être obtenues sur les principales caractéristiques
des acheteurs.
o Il doit avoir une taille ou un volume suffisamment vaste : c’est-à-dire que
le segment doit être suffisamment vaste et/ou rentable pour justifier
l’élaboration d’une stratégie markéting.
o Il doit être aussi d’accès : c’est-à-dire que l’entreprise doit pouvoir
effectivement dirigé ses efforts commerciaux vers les segments choisis.
Cela n’est pas le cas pour tous les critères de segmentation
o La faisabilité pour l’entreprise : une PME peut identifier correctement les
différents segments d’un marché sans pouvoir en tirer parti du fait de ses
ressources limitées.
MARKETING MIX DE
MARCHE L’ENTREPRISE
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Exemple : « FORD » avec sa « FORD T » au début du 19ème siècle et
« WOLKSVAGEN » avant la seconde guerre mondiale avec sa « COCCINELLE »
ont fabriqué des autos indifférenciées.
3) La stratégie de segmentation
Entre la stratégie de sur-mesure ou la stratégie marketing différencié et
la stratégie de masse ou la stratégie de marketing indifférenciée, il existe une
stratégie intermédiaire appelée stratégie de segmentation.
Cette stratégie consiste à diviser, l’ensemble des consommateurs
potentiels en part homogène ou groupe de consommateurs ayant les mêmes
attentes ou mêmes réponses aux actions marketing. Cette stratégie implique
des gammes étendues de produits, des stratégies de commercialisation et de
communication adaptée à chaque commande et engendre des coûts élevés de
fabrications et commercialisation.
Marketing mix 3
Segment 3
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4) La stratégie marketing concentrée
Une entreprise peut se spécialiser sur un ou quelques segments du
marché potentiel, pour des raisons financières, techniques ou commerciales.
Cette stratégie entraîne certains avantages :
o Image de spécialiste
o Amélioration du savoir-faire
o Part de marché probablement importante et donc économie d’échelle.
Segment 1
Segment 3
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CH V : LE CIBLAGE
I- LA CIBLE
1. Définition
C’est un groupe de personne physique ou moral ayant les mêmes
caractéristiques, qu’on juge profitable et sur lesquelles portera l’action de
l’entreprise.
II- LES DIFFERENTES CATEGORIES DE CIBLE
1. Les suspects
Ce sont des personnes susceptibles, comptent tenu de certains
critères (âge, profession, type d’habitat), d’être intéressées par un produit. On
connaît leur existence en théorie mais aucun contact n’a encore été établi.
L’objectif commercial est d’identifier ces individus, de las contacter et de les
sensibiliser à l’offre commerciale.
Exemple : une jeune mère de famille est a priori une consommatrice
de couche-culottes, de matériels de puériculture et d’aliments infantiles).
2. Les prospects
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CH VII : LE POSITIONNEMENT DU PRODUIT
I. DEFINITION
Positionner un produit ou une marque, c’est définir l’image qu’on
veut lui donner dans l’esprit du public. Ou encore, le positionnement, c’est la
place qu’occupe un produit donné par rapport aux produits concurrents dans
l’esprit du consommateur. L’entreprise se doit donc de faire correspondre ce
positionnement avec ce qu’elle souhaite.
II. BUT
Le positionnement doit permettre au produit, à la marque, à
l’organisation d’acquérir une personnalité qui le distinguera de la concurrence.
L’offre doit être perçue comme crédible, différente et attractive dans l’esprit
des consommateurs face à celle des concurrents. Ainsi, le message doit être
clair, simple et concis.
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1. L’identification
Il s’agit de se poser la question suivante : de quel genre d’offre s’agit –
il ? L’identification reflète la catégorie de produits à laquelle l’offre est
rattachée dans l’esprit du public. Ainsi, il s’agit de définir pour le produit une
place spécifique sur un marché.
Exemple : Bel, le fabricant de la vache qui rit, avait décidé de mettre sur le
marché un fromage fondu conditionné sous forme de petits cubes. Il choisit de
le positionner dans l’univers des produits à consommer avec l’apéritif plutôt
que dans celui des fromages. Ce choix avait été motivé par la taille du marché
potentiel et parce que les avantages compétitifs du produit paraissaient plus
forts face aux autres produits d’apéritif que face aux autres fromages.
Ce positionnement inspira l’ensemble du marketing mix, à commencer par le
nom de marque du nouveau produit : Apéricube.
2. La différenciation
Elle représente une ou quelques particularités de l’offre qui la
distinguent des autres offres dans le même univers de référence.
1) Un positionnement attractif
Il est attractif lorsqu’il s’appuie sur un critère de choix important au
moment de l’acte d’achat. Exemple : une marque de pile pourrait se positionner
sur le rapport longévité-prix, qui peut être déterminant au moment de la décision
d’achat.
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2) Un positionnement distinctif
Il est distinctif lorsqu’il n'a pas encore été exploité par la concurrence.
Dans un contexte de forte concurrence, la marque ou le produit opte pour un
positionnement psychologique ou symbolique. En effet, lorsqu’un produit ne
présente aucun avantage objectif, perceptible par le consommateur (innovation,
technique, prix,..). C’est dans l’imaginaire que se fera la différence.
Exemple : la séduction virile pour les déodorants Axes.
3) Un positionnement crédible.
Il s’agit d’un positionnement accepté par le consommateur, à condition
qu’il soit cohérent avec l’histoire de la marque, les qualités réelles du produit et
les différentes variables du plan marketing.
Exemple : une marque de vêtement masculin positionnée comme la griffe
des décideurs sera crédible si ce discours est cohérent avec l’image existant de la
marque, sa politique de produit (qualité des tissus, finition), le prix (élevé) et la
distribution (sélective ou exclusive).
4) Un positionnement durable
Un positionnement oriente la communication à long terme. Ce qu’il ne
faut pas faire, c’est de bâtir un positionnement en réaction à un phénomène de
mode éphémère ou en réponse à une action ponctuelle de la concurrence.
Il faut noter que les grandes marques se sont construites sur un
positionnement durable.
Exemple : des grandes marques d’eau minéral françaises.
Elles se sont construit des territoires de communication en restant fidèle à
un positionnement.
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Marques Positionnement
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o Pour qui : quel est notre public?
o Quel besoin : quelles sont les exigences spécifiques de nos clients ?
o Contre qui : avec qui sommes-nous en concurrence ? en quoi sommes-
nous différents ? qu’est-ce qui nous différencie de ces concurrents ?
o Donc : quel est le bénéfice ? quel bénéfice unique apportons-nous aux
clients ?
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COURS DE DISTRIBUTION –
MERCHANDISING
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SOMMAIRE
CHAPITRE 3 : L’ASSORTIMENT……………………………………………29
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PREMIERE PARTIE : DISTRIBUTION
1. DEFINITION ET IMPORTANCE
1.1 Définition
La distribution est la fonction de l’entreprise qui permet de mettre à la
disposition des consommateurs les biens et les services dont ils sont besoins à
l’endroit, en quantité, en qualité et au moment où ils les désirent.
1.2 Importance
Le développement des moyens de fabrication (Taylorisation, la
Robotisation, l’informatisation…) et les progrès technologiques ont
considérablement augmenté l’offre sur les marchés.
La globalisation des marchés a quasiment uniformisé les besoins et a rendu les
clients des entreprises multiples et éparses.
Les entreprises étant dans l’incapacité de mettre leurs produits à la disposition
de leurs clients elles-mêmes, à l’endroit et en temps voulu, elles ont recours
aux intermédiaires : LES DISTRIBUTEURS.
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2.1 Les fonctions de distribution physique
2.1.1 Transport
2.1.2 Stockage
Le stockage est le fait de mettre des marchandises dans un lieu en
attendant leur prochaine utilisation. Il permet de réguler le flux de production et
le flux de consommation. Une bonne politique de gestion des stocks permet à
la distribution d’éviter les ruptures de stock, de fidéliser la clientèle et de faire
des spéculations.
2.1.3 Manutention
La manutention est l’ensemble des activités qui consistent à la
manipulation du produit : allotissement, emballage, rangement...
2.1.4 Fractionnement
Il consiste au fractionnement de quantités industrielles en lots adaptés aux
besoins des consommateurs. Il assure un ajustement dans les quantités et les
financements (en fonction des moyens, on arrive à acheter la quantité qu’on
veut).
2.1.5 Assortiment
Il s’agit de réunir en un même endroit, des produits, des modèles et des
marques diverses, de manière à permettre aux clients, d’une part de procéder à
plusieurs achats avec un minimum de déplacements et d’autre part de faire des
comparaisons et des choix entre plusieurs objets répondant à un besoin
déterminé.
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2.2. Les fonctions de distribution service
Ce sont les fonctions intangibles liées à la distribution mais qui jouent des rôles
tout aussi essentielles que les premières. Ce sont entre autres la promotion, la
communication, le financement, le service après-vente.
2.2.1. Communication
2.2.3 Le financement
Le financement permet au client d’obtenir un délai de paiement de la
part de son fournisseur. C’est aussi les frais d’assurance, de gardiennage.
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Les détaillants achètent des marchandises pour les revendre en
l’état à la clientèle. Ils sélectionnent les produits qui seront
présents sur le lieu de vente auprès d’intermédiaires ou
directement auprès des producteurs en fonction des besoins et
attentes de leur clientèle. Les détaillants assurent aussi les
fonctions de vente, de conseil et d’information du consommateur
final.
b) Qui assure la fonction de détail
La fonction de détail peut être assurée par des producteurs
(vente en magasin d’usine) ou par des détaillants (les surfaces de
vente).
3. CIRCUITS DE DISTRIBUTION
3.1 Définitions
Canal
Le canal est ensemble d’intermédiaires de commerce présentant les
mêmes caractéristiques à une étape de la distribution. Ou encore c’est un
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ensemble d’intermédiaires de même niveau ou de même nature (GMS ;
détaillant). Ex : l’ensemble des grossistes de riz constitue le canal grossiste dans
la distribution de riz.
Circuit
Le circuit est la voie par laquelle un produit est transféré de son lieu de
production à son lieu de consommation final. Il s’agit donc d’une succession
d’intermédiaires de niveaux différents.
Réseau de vente
Il se compose des vendeurs de l’entreprise (commerciaux) et des
intermédiaires (grossistes, détaillants).
Réseau de distribution
Il se compose du réseau de vente et des prestataires de service
(transport…).
Intermédiaire de commerce
C’est un maillon de la chaîne de distribution qui achète et revend en l’état
(sans transformation) en imposant sa marge.
3.2 Types de circuits
Le nombre d’intermédiaire(s) entre le fabricant et le consommateur
permet d’identifier trois types de circuits de distribution : le circuit de
distribution ultra-court, le circuit de distribution court et le circuit de distribution
long.
3.2.1 Circuit ultra-court
Le circuit ultra-court est un circuit de distribution qui ne comporte aucun
intermédiaire entre le fabricant et le consommateur final.
Producteur Consommateur final
(Force de vente)
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3.2.2 Circuit court
Le circuit court est un circuit de distribution qui comporte un et un seul
intermédiaire
ULTRA-
COURT
COURT
LONG
41
3.3 Evaluation du circuit de distribution
Application :
La boite de NIDO 1 kg est vendue dans 120 supérettes sur 200.
42
Chiffre d’affaires réalisé sur la classe de produits par les
magasins qui vendent la référence considérée
DV = x 100
Chiffre d’affaires réalisé sur la classe de produits par le
nombre total de magasin de l’échantillon
Application :
Si dans les 120 supérettes vendant la boîte de NIDO 1 kg, le chiffre d’affaires
réalisé en lait en poudre est de 250 millions de FCFA alors que le chiffre
d’affaires réalisé par tous les magasins (200) est 625 millions.
Calculez sa Disponibilité Valeur.
Remarque :
En combinant ces deux indicateurs, on peut obtenir une indication pertinente de
la performance de la politique de référencement de la marque.
Ainsi, lorsque le rapport DV/DN est supérieur à 1, on peut considérer que la
marque est référencée dans des magasins à fort volumes de vente. A contrario, si
DV/DN et inférieur à 1, la politique de référencement est défaillante.
Exercice 1:
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de stockage ouvert par l’entreprise à Abidjan et à Bouaké. Ils pratiquent un
taux de marque de 20 %.
Les relevés statistiques de BANIA DEJ font part des performances suivantes :
Travail à faire
1. Analyser les données du circuit de distribution de l’entreprise BANIA.
2. Quelles actions l’entreprise peut-elle envisager ?
44
CHAPITRE 2 : LES FORMES DE COMMERCE
1. COMMERCE INDEPENDANT
1.1 DEFINITION
45
Cependant, ils ne disposent pas d’assez de moyens financiers et sont moins
compétitifs face aux autres formes de commerce.
En Afrique, ils tiennent une place importante dans l’économie des différents
pays.
Ils sont de plusieurs types :
- Les Détaillants sédentaires non spécialisés
- Les Détaillants sédentaires spécialisés
- Les Détaillants non sédentaires
2. COMMERCE ASSOCIE
2.1 DEFINITION
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2.2 GROUPEMENTS D’ACHAT
Les groupements d’achat ont pour objet de gérer au mieux les achats de
leurs adhérents.
Il en existe deux types :
- Groupement d’achat de détaillants
- Groupement d’achat de grossistes.
47
2.4 FRANCHISE
2.5 CONCESSIONNAIRE
3.1 DEFINITION
3.2.1 SUPERETTE
3.2.2 SUPERMARCHE
3.2.3 HYPERMARCHE
Ce sont des très grandes surface de vente qui font plus de 2 500 m²
offrent un assortiment plus large et profond de biens de consommation
courante et de biens durables.
3.2.4 DISCOUNT
Les MAS sont des sociétés qui fonctionnent autour d’une centrale
d’achat qui approvisionne de très nombreux petits magasins à dominance
alimentaire.
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Chapitre 3: LES DIFFERENTES FORMES DE CONTRAT DE DISTRIBUTION
1. Le contrat de concession
2. Le contrat de franchise
2.1. Définition
Tableau :
50
FRANCHISEUR FRANCHISE
- Communiquer le - Payer le prix
savoir - Respecter certaines
- Concéder l’usage de normes du franchiseur
OBLIGATIONS
sa marque ou de son - Communiquer les
enseigne informations
concernant sa gestion
- Aide à l’ouverture
- Extension facile du - Aides au
réseau merchandising
AVANTAGES - Maîtrise de la - Aides à la gestion
commercialisation - Aide à la formation
- Pouvoir commercial - Communication au
niveau international
- Nécessite d’un bon
système - Coût (droit d’entrée, %
d’informations de chiffre d’affaires)
marketing - Dépendance
INCONVENIENTS
- Risque de commerciale
mécontentement du - Pas d’exclusivité
réseau si contrat trop territoriale
restrictif
3. Le contrat de mandat
4. Le contrat de commission
51
physique ou morale qui vend les produits est appelée commissionnaire et celle
qui donne les instructions est appelée commettant. Le commissionnaire a une
obligation de moyens et résultats car il choisit lui-même les moyens pour
réaliser les tâches qui lui sont confiées.
5. Le succursalisme
52
Chapitre 4 : STRATEGIES DE DISTRIBUTION
1. Définitions
53
2. Caractéristiques, avantages et inconvénients des stratégies de
distribution
DISTRIBUTION
SELECTIVE
DISTRIBUTION
EXCLUSIVE
DISTRIBUTION
INTENSIVE
54
Exercice :
55
Chapitre 5 : LA REMUNERATION DE LA DISTRIBUTION
1. La marge
Pour remplir leur fonction, les distributeurs ont besoin d’une rémunération.
Elle sert à couvrir :
- Les coûts de la distribution physique : transport, manutention, stockage,
…
- Les coûts administratifs : bons de commande, devis, …
- Les frais commerciaux : le personnel de vente, la promotion, le service
après-vente.
- Les frais financiers : immobilisation correspondant au crédit, …
- Le bénéfice du distributeur : la rémunération des distributeurs est
constituée par la différence entre le prix auquel ils vendent les produits
et au prix auquel ils les achètent. Cette différence est appelée marge
brute (M.B).
2. Taux de marque
La marge brute calculée en pourcentage du prix de vente est aussi appelée taux
de marque. Pour déterminer le prix auquel il vendra son produit, le distributeur
peut se servir du taux de marque qu’il souhaite obtenir.
56
Application 2 : un hypermarché achète un produit au prix unitaire de 15 FCFA. Il
souhaite sur ce produit un taux de marque de 12%. Calculez son prix de vente.
3. Taux de marge
La marge brute calculée en pourcentage du prix d’achat est aussi appelée taux
de marge.
En s’appuyant sur l’application 1, faites ressortir le taux de marge.
4. Le coefficient multiplicateur
Exercice 1:
Un commerçant achète 1200 produits à 24800f TTC/l’unité (TVA: 18%).
Il applique un taux de marge de 25% sur chaque produit vendu.
Déterminez:
1. La marge commerciale totale
2. Le taux de marque
3. Le coût de revient HT et TTC
4. Le montant de la TVA sur le coût de revient et le prix de vente.
Exercice 2:
Une entreprise commercialise des ordinateurs, elle fait les prévisions de vente
suivantes:
57
- Chiffre d’affaires : 150 unités à 52500000f CFA hors taxes.
- Taux de marge 50%
- Taux de TVA 18%
Travail à faire:
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DEUXIEME PARTIE : MERCHANDISING
1. Définition
2. Evolution
3. Rôle
59
4. Merchandising producteur et distributeur
60
CHAPITRE 2 : IMPLANTATION D’UN POINT DE VENTE
1. L’étude de l’implantation
1.2.1. Définition
1.2.2. Délimitation
61
L’accessibilité au magasin va dépendre de deux variables : le temps et la
distance.
Ce temps est apprécié à pied pour les petites surfaces et en voiture pour
les grandes.
L’on peut distinguer trois sous-zones :
- Zone primaire
- Zone secondaire
- Zone tertiaire
a. Zone primaire
Elle est composée des ménages qui sont situées à moins de 5 mn du point de
vente. Elle constitue pour l’essentiel de la clientèle la plus proche du magasin.
b. Zone secondaire
Elle regroupe les personnes qui sont situées entre 5 et 10 mn du magasin.
L’influence du magasin sur cette zone s’amenuise.
c. Zone tertiaire
C’est le groupe de personnes qui sont situées à plus de 10 mn du magasin.
L’influence du magasin sur cette zone est très faible.
REMARQUE
La délimitation doit prendre en compte :
- Les infrastructures routières et leurs degrés d’encombrement.
- Les parkings et les transports en commun urbain
Zone tertiaire
Z Zone secondaire
Zone primaire
Point de vente
62
1.3. Concurrence
Il faut étudier le nombre de concurrents sur la zone. Car plus une zone est
concurrentielle, plus il est difficile d’être compétitif.
L’entreprise doit chercher à connaître la politique commerciale des concurrents
afin de se préparer à offrir quelque chose de différent.
1.4. La demande
63
Le rayon, c’est un ensemble des produits de nature différente mais
satisfaisant un même besoin de base. Ou encore, c’est une zone comprenant une
famille de produits.
La gondole est un mobilier composé d’étagères à plusieurs niveaux et de
profondeurs variables qui servent à placer les produits de grande
consommation dans les libres services.
La gondole a trois dimensions :
- Une dimension horizontale : la longueur au sol de la gondole. Cette
longueur varie :
L’utilisation de gondoles très longues doit traduire une volonté de
déterminer un circuit à suivre pour le client.
Les gondoles courtes participent à aérer le magasin.
- Une dimension verticale : le nombre d’étagères. Dans les grandes
surfaces, la hauteur d’une gondole peut atteindre jusqu’à 1,70 mètres.
Les petites surfaces utilisent des gondoles basses (de 1,25 à 1,35 m) afin
d’éviter d’étouffer le magasin.
- Une profondeur qui permet un stockage plus ou moins important de
produits. Un mobilier composé d’étagères à plusieurs niveaux et de
profondeurs variables qui servent à placer les produits de grande
consommation dans les libres services.
64
2.2.2. Implantation des produits sur la gondole
X1 X1 X1 X2 X2 X2 X3 X3 X3
Y1 Y1 Y1 Y2 Y2 Y2 Y3 Y3 Y3
X1 X1 X1 Y1 Y1 Y1
X2 X2 X2 Y2 Y2 Y2
X3 X3 X3 Y3 Y3 Y3
- Niveau du chapeau
66
2,20m
Niveau chapeau
1,70m
0,20m
Niveau des pieds
67
CH 3 : L’ASSORTIMENT
1. Définition
2. Choix
3. Dimensions
68
Assortiment étroit et peu profond : Ce magasin offre un assortiment
spécialisé, avec peu de choix. Exemple un concessionnaire de véhicule,
une pâtisserie…
Assortiment étroit et profond : Ce magasin est spécialisé mais avec un
choix très important. Exemple un magasin de sport
Assortiment large et peu profond : Ce type de magasins présente un
assortiment qui couvre un maximum de besoin immédiat mais avec un
choix limité. Exemple les supérettes, les supermarchés…
5. Rangements
Exemple :
Les départements
o Epicerie - liquide
o Produits frais
o Bazar
o Textile
Rayon
o Département : Epicerie – liquide
o Rayon :
Boissons
Détergents liquides
Huiles
Eaux minérales
Sous rayon
o Département : Epicerie – liquide
o Rayon : Boisson
o Sous rayon :
Vin
Bière
69
Boissons non alcoolisées
Les familles
o Département : Epicerie – liquide
o Rayon : Boisson
o Sous rayon : Boissons non alcoolisées
o Famille :
Jus de fruit
Sirop
Les sous-familles
o Département : Epicerie – liquide
o Rayon : Boisson
o Sous rayon : Boissons non alcoolisées
o Famille : Jus de fruit
o Sous famille :
Pur jus
Jus à bas de concentré
Les articles
o Département : Epicerie – liquide
o Rayon : Boisson
o Sous rayon : Boissons non alcoolisées
o Famille : Jus de fruit
o Sous famille : Jus à base de concentré
o Articles :
Orange
Pomme
Papaye
Les références
o Département : Epicerie – liquide
o Rayon : Boisson
o Sous rayon : Boissons non alcoolisées
o Famille : Jus de fruit
o Sous famille : Jus à base de concentré
o Article : Orange
o Références :
Boîte de 200 g
Boîte de 500g
Bouteille de 100 cl
Bouteille de 50 cl
70
CH 4 : LA GESTION DU LINEAIRE
1. Notions
1.1. Linéaire
1.2. Facing
71
Linéaire au sol = 8 m x ¼ = 2 mètres
Linéaire développé = 2 x 3 = 6 mètres
2. Nécessite du contrôle
3. Méthodes
Stock moyen
SI + SF
SM =
2
MB = PV HT - PA HT
72
Taux de rotation du stock
Quantité vendue
TR =
Stock moyen
Bénéfice brut
BB = MB x Q
BB
TMB = x 100
CA
Productivité du linéaire
CA de la référence
PL =
LD
BB
RSI =
SM (PA)
Ces agrégats seront calculés par références ensuite par famille et enfin par
rayon.
L’analyse de ces résultats aboutira :
- A supprimer certaines références de l’assortiment ;
- A réduire ou augmenter la profondeur de l’assortiment ;
- Remplacer les références non rentables par des nouveaux ;
- Augmenter, diminuer ou déplacer le linéaire d’une référence ou d’une
famille.
73
- …
74
COURS DE TECHNIQUES DE VENTE ET DE
NEGOCIATION
75
SOMMAIRE
76
Chapitre I : Vente et métiers de vendeur
I. Généralités
1. Historique de vente
L’évolution socio-économique des dernières années a suscité différents types de
comportements d’achat et par voie de conséquence de différents styles de vente.
Nous illustrerons cette évolution à travers 4 décennies :
1950: la pénurie des années de guerre fait place à l’expansion important
d’un marché de demande de biens d’équipement: les vendeurs sont portés
par la demande.
1960: le marché voit naitre un style de vente: ‘le Forcing ‘ avec vendeurs
musclés prêts a tout pour la vente. Les vendeurs sont dressés, agréés et
stimulent le désir d’achat.
1970: les années 70 voient l’apparition de 2 phénomènes sinon 2 crises.
La 1ere crise économique va considérablement entamer le pouvoir d’achat
du consommateur et occasionner une baisse des ventes, c’est la crise
pétrolière des années 70. La 2nd crise sociale appelée consumérisme est un
vaste mouvement de revendication des droits du consommateur par la
création d’associations et de syndicats professionnels. Ils exigent des
producteurs, le respect de certaines normes de qualité et l’application
d’une règlementation de la tarification des biens ou services. Ces deux
crises vont complètement bouleverser le comportement d’achat de la
clientèle. Les discours stéréotypés deviennent inadaptés et pour réussir le
vendeur doit se soumettre aux exigences du client.
1980: le marché tend à devenir un marché de renouvellement, la
concurrence se durcit. Les prospects sont plus à la recherche de solution à
leurs problèmes, soucis ou ambitions que de produits. Ils sont de plus en
plus rares et de plus en plus autonomes par rapport à leur décision d’achat
car informés, sollicités et avertis par des concurrents et des partenaires
syndicaux et associatifs. Ils connaissent bien leur droit et exigent
beaucoup des vendeurs qui ont perdu de leur pouvoir. L’acheteur attend
que le vendeur lui apporte des solutions, qu’il ait un rôle de conseil voire
de partenaire: on parle de ‘’vente conseil’’ ou ‘’vente partenaire’’.
77
2. Définitions
Avec sa conception moderne, la vente ne peut être définie de façon absolue. Le
terme de vente dans sa pratique actuelle afin d’être mieux apprécie doit être
défini sous plusieurs angles.
La vente c’est d’abord un contrat, c’est ensuite un ensemble de méthodes et de
techniques et enfin c’est aussi un entretien.
a) Vente contrat ou le contrat de vente
C’est une convention par laquelle l’une des parties appelée vendeur s’engage à
transférer la propriété d’un bien ou service à l’autre partie appelée acheteur qui
lui s’engage à payer le prix convenu.
De ce contrat naissent des obligations.
b) La vente en tant que méthodes et moyens
Il s’agit d’un ensemble de moyens et de techniques utilisés par les entreprises
pour mettre un produit à la disposition du consommateur final. Il en existe
plusieurs regroupés en trois grandes catégories.
c) La vente entretien
C’est un face à face, une conversation au cours de laquelle le vendeur s’efforce
de convaincre l’acheteur d’accepter son produit. On parle de ‘ négociation
commerciale ’.
78
Il a besoin de ces qualités humaines pour pouvoir le comprendre, cerner ses
attentes et lui accorder la meilleure solution.
b. Qualités morales
La vente est un métier qui s’exerce dans la majeure partie du temps en dehors de
l’entreprise. Un vendeur a un degré de liberté vis à vis de ses supérieurs
hiérarchiques très élevé par rapport aux autres membres de l’entreprise. Il
échappe donc au contrôle direct de ceux-ci. Le bon vendeur doit être honnête vis
à vis de lui-même et surtout vis à vis de son entreprise.
c. Qualités physiques
Si la vente est un métier très gratifiant, elle est aussi tes éprouvante : longue
prospection, entretien tardif, déplacement fréquent, suivi permanent des clients.
Un vendeur doit avoir beaucoup d’énergie, de persévérance et d’abnégation.
d. Qualités psychologiques
La vente a un caractère très personnel. Chaque individu ayant sa personnalité et
ses particularités. Dans la vente on dit que chaque acheteur est un cas particulier.
Le vendeur doit être un bon psychologue pour découvrir la psychologie – type
de l’acheteur c’est-à-dire ses motivations personnelles, son mobile principal
d’achat. Il en a besoin pour tenir un discours spécifique à chaque cas, ceci dans
le but d’arriver à le convaincre.
e. Qualités intellectuelles
Le vendeur doit avoir une bonne mémoire, un esprit de synthèse c’est à dire
savoir résumer tout ce qui a été dit car la négociation peut durer des jours, des
semaines, des mois, des années...
Le vendeur doit avoir aussi une bonne faculté d’adaptation aux différents clients,
être organisé, avoir la maitrise de la culture générale et une bonne formation
scolaire.
f. Qualités commerciales
Le vendeur doit avoir le gout de la vente, un esprit d’affaires, un esprit
d’opportuniste et avoir une disponibilité.
79
g. Qualités professionnelles
Il s’agit ici de l’ensemble des techniques de connaissances à avoir pour pratiquer
la vente avec efficacité. En effet, un vendeur doit bien connaitre son produit
c’est à dire connaitre les différentes caractéristiques de son produit et les
éventuels avantages qu’il pourrait procurer à l’acheteur. Le vendeur doit aussi
connaitre son client qui suppose connaitre ses besoins, ses motivations, ses
mobiles et ses freins d’achat.
Enfin un vendeur doit connaitre son marché. Connaitre son marché signifie
connaitre ses concurrents, les distributeurs, les influenceurs.
a. L’Ego
C’est un trait de caractère qui se définit par le besoin ardent de gagner, de
réussir, de l’emporter sur les autres et de prouver sa supériorité. Il constitue
souvent le moteur principal de l’ambition.
Pour le vendeur doté d’un fort Ego, vendre n’est pas seulement gagner de
l’argent, c’est aussi et surtout un défi constant, un affrontement dont il faut sortir
vainqueur. Un tel vendeur utilise le style agressif appelé le ‘’ hardselling ‘’.
Il est insensible aux rebuffades et n’hésite pas à forcer la main de ses clients et
ne s’intéresse qu’à l’obtention immédiate d’une commande qui représente pour
lui la preuve d’une victoire personnelle. Le vendeur Ego agit en conquérant qui
sort glorifié de ses propres succès. Il connait très bien son produit dans le but
personnel de se valoriser devant son interlocuteur. Il privilégie le ‘je’, ‘moi’,
‘mon’ au ‘’vous’, ‘nous’, ‘votre’ et ‘vos’. Il a le plus souvent un rendement à
court terme élevé mais il a bien évidemment du mal à garder de bon rapport
durable avec ses clients.
80
b. L’Empathie
L’Empathie consiste à savoir se mettre mentalement à la place des autres c’est à
dire à imaginer et à comprendre leur pensée, leur sentiment. Le vendeur doté
d’une forte empathie choisit le style psychologique ou empathique. Soucieux de
comprendre les besoins, les préoccupations et les attentes de ses clients, il
pratique le ‘’ softselling’’ et cherche moins à enregistrer une commande que de
satisfaire ses clients. Il ne tire sa satisfaction que de celle de ses clients et de ce
fait, il peut durablement garder de bon rapport avec eux et donc les fidéliser à
l’entreprise. Le vendeur empathique préfère les ‘vous’ , ‘votre’, ‘vos’ au ‘je’,
‘moi’, ‘mon’. Pour lui, la vente est une communication dans laquelle la bonne
connaissance du client est essentielle. Il a une grande capacité d’écoute et sait
poser des questions et très respectueux de son interlocuteur.
c. Le Gestionnaire
Il a pour principal qualité le sens de l’organisation et le souci de l’efficacité. Il
planifie avec sureté ses tournées et ses visites et relance régulièrement ses
prospects. Il utilise au mieux la documentation, les argumentaires, le matériel de
démonstration et les autres outils d’aide à la vente.
Il rédige régulièrement ses rapports et compte-rendu à l’adresse de ses
supérieurs hiérarchiques et se préoccupe toujours du respect des objectifs qui lui
sont assignés.
a. La prospection
La prospection est la recherche de nouveaux clients, c’est une mission très
importante pour le vendeur car à chaque instant de son existence le portefeuille
81
clients de l’entreprise est soumis à des menaces qui sont liées à la disparition des
clients actuels, perte de clients, départ ou faillite. La prospection consiste en
l’identification du marché potentiel.
La définition du profil du client, les localisations géographiques et la prise de
contact avec eux en vue d’un effort de vente à leur niveau.
b. La négociation
Après la prise de contact, le vendeur doit rencontrer le client et au cours d’un
entretien, il doit s’efforcer de l’amener à accepter son produit.
La négociation commerciale est une activité qui met en relation un acheteur et
un vendeur ayant des divergences et des convergences et qui cherchent à trouver
une situation mutuellement acceptable. Elle passe par sept étapes : la
préparation, la prise de contact, la découverte, l’argumentation, le traitement des
objections, la conclusion et le suivi.
Au cours de ces étapes, le vendeur doit maitriser la psychologie de la vente, les
techniques d’argumentations, le traitement des objections, l’utilisation des outils
d’aide à la vente...
c. La prise d’ordre
Pour certains vendeurs, la vente commence véritablement après la vente car à
quoi sent-il de mobiliser les moyens pour conquérir un client et le perdre
automatiquement.
La prise d’ordre consiste à assurer tous les services périphériques liés à la vente
du produit.
Pour les vendeurs ayant des clients distributeurs ou grandes surfaces, il faut être
capable d’apporter une assistance technique en matière de gestion des points de
vente : merchandising.
d. La transmission de l’information
Aujourd’hui l’information est devenue la ressource fondamentale de l’entreprise
car elle permet de minimiser l’incertitude dans la prise de décision commerciale.
Étant directement en contact avec le marché, le vendeur a pour mission de
transmettre l’information de l’entreprise vers son marché, mais surtout de
procéder à la remontée de l’information du marché vers l’entreprise.
a) L’acheteur averti
82
Il sait ce qu’il veut. Il connait bien ses besoins, il définit bien les caractéristiques
des produits qu’il souhaite acheter aux meilleurs prix.
Ex :
b) L’acheteur sur réputation
Pour lui, la meilleure façon d’acheter consiste à se remettre à l’expérience des
autres...
c) L’acheteur défensif
Il ne fait confiance à aucun vendeur et lorsqu’il achète, il en veut le plus possible
pour son argent.
d) Le bilieux
Il est guidé par ses ambitions, ses intérêts... et aime qu’on respecte ce qu’il dit.
e) Le sanguin
C’est un vaniteux mais qui est influençable comme il sait influencer... (qui aime
manipuler les autres mais qu’on peut manipuler).
f) Le nerveux
Il est sensible, inquiet et il faut le mettre en confiance...
g) Le lymphatique
Il est difficile à influencer car il réagit peu à ce qu’on lui dit et n’aime pas
changer ses habitudes.
83
III. Les méthodes de vente
On appelle méthode de vente l’ensemble des techniques et moyens permettant
de mettre le produit à la disposition du consommateur final. Il existe plusieurs
méthodes de vente regroupées en trois catégories qui sont :
- La vente de contact
- La vente visuelle
- La vente à distance
1. La vente de contact
C’est un ensemble de méthodes dans lesquelles l’aspect et l’interactif sont
primordiaux. Dans cette catégorie différentes techniques sont utilisées. Nous en
énumérons six.
a) La vente traditionnelle
C’est la méthode la plus ancienne, elle peut être sédentaire (le client se déplace
vers le vendeur dans son magasin : vente en boutique, pharmacie...) ou itinérante
(le vendeur se déplace vers le client : camion boutique...)
b) La vente sur stand
Elle s’effectue dans un espace limité, aménagé dans une foire, un salon, un
hypermarché. Elle concerne en général les produits nouveaux, les produits
saisonniers et les produits en promotion.
c) La vente par représentant
Elle consiste pour le vendeur d’une entreprise à visiter des grossistes, des
détaillants, des centrales d’achat ou des industries pour enregistrer une
commande. Elle concerne en général des produits destinés à la revente ou à
l’équipement des entreprises.
d) La vente de porte à porte
Elle consiste pour un vendeur sans rendez-vous préalable à se rendre au
domicile ou au bureau des particuliers pour leur proposer son produit.
Ex:
84
f) La vente par téléphone
Malgré l’éloignement physique entre le vendeur et l’acheteur qui l’a fait classer
parmi les méthodes de vente à distance. La vente par téléphone est une véritable
vente de contact du fait de sa grande valeur interactive.
2. La vente visuelle
Elle se fait dans la majorité des cas sans l’intervention d’un vendeur. Les
produits proposés sont présentés avec l’indication de leur prix à la vue du client
qui peut librement opérer son choix.
a. La vente en libre service
Le client choisit ses produits, se sert tout seul et laisse ses achats à la caisse à la
sortie du magasin. On distingue trois types de libre service en fonction de leur
surface et de leur assortiment:
- Superette, surface comprise entre 120 et 400m²
- Supermarché, surface comprise entre 400 et 2500m²
- Hypermarché, strictement supérieur à 2500m².
85
Le commerce électronique se situe dans cette technique de vente.
On appelle commerce électronique, une technique de vente moderne permettant
à des clients équipés de micro-ordinateurs d’effectuer leurs courses dans les
magasins du monde entier.
86
Chapitre II : la psychologie de la vente
I. Le comportement d’achat
1. Le besoin
Tout achat part d’un besoin, retenons qu’il n’y a pas d’achat sans besoin. Ce
dernier constitue le premier élément explicatif d’un comportement d’achat.
Selon Phillipe Kotler, un besoin est un sentiment de manque éprouvé à l’égard
d’une satisfaction générale liée à la condition humaine.
Exemple : Comment peux-tu répondre à ces questions ?
Pourquoi achète-t-on un pain ? ................................................................
Pourquoi achète-t-on un vêtement ................................................................
Pourquoi prend-on le train, le bus ? ................................................................
Pourquoi va-t-on au cinéma ? ................................................................
Pourquoi appelle-t-on le médecin ?............................................................
On constate qu'à la base de tout il y a des …………... et que l'homme n'a pas
toujours ce qu'il veut.
Plusieurs théories ont été développées pour expliquer la notion de besoin.
Cependant, la plus célèbre demeure celle d’Abraham Maslow.
Selon le psychologue américain Abraham Maslow, les besoins de l’homme sont
hiérarchisés et partent des besoins primaires appelés besoins inférieurs aux
besoins supérieurs.
Maslow prétend qu’un individu cherche d’abord à satisfaire ses besoins
fondamentaux ou primaires et ce n’est que lorsqu’il aura satisfait tous ses
besoins primaires, qu’il cherchera à satisfaire les besoins de niveaux supérieurs.
En cela, il identifie cinq niveaux de besoins classés de manière hiérarchique :
87
- Besoin physiologique
- Besoin de sécurité
- Besoin affectif ou d’appartenance
- Besoin d’estime
- Besoin d’accomplissement de soi
88
personne est sa .............................................. Ensuite, nous avons besoin
d'être intégrés dans un ou plusieurs groupes.
Exemple : le groupe des copains avec qui je fais la route le matin, le
groupe des copains de classe, le groupe du club sportif, le groupe des
jeunes de mon quartier, le groupe des scouts dont je fais partie, le comité
des fêtes de mon village.
a. La motivation hédoniste
Ici, l’acheteur cherche à se faire plaisir et à profiter de la vie.
b. La motivation oblative
L’achat est effectué non pas pour se faire plaisir, mais pour faire plaisir à autrui.
89
Ex:
c. La motivation d’auto-expression
Chaque individu ressent plus ou moins le besoin d’exprimer sa personnalité ou
celle qu’il voudrait montrer aux autres. Dans cette optique d’achat, l’individu
répond à des pulsions pouvant satisfaire cette auto-expression.
Ex: achat d’une voiture sport haut de gamme de couleur rouge pour traduire sa
virilité et la richesse de sa jeunesse.
3. Mobile d’achat
Si la motivation nous pousse à agir, le mobile quant à lui est la raison, le motif
qui amène un individu à acheter. Pour une même motivation, il peut y avoir
plusieurs mobiles d’achat.
a) La peur
Il s’agit d’un sentiment de réticence lié à une caractéristique réelle ou imaginaire
du produit.
Ex:
b) Les inhibitions
Si les peurs sont liées à une caractéristique des produits, l’inhibition quant à elle
provient des croyances culturelles et religieuses d’un individu. Elle suppose que
la consommation du produit est considérée comme étant honteuse ou
dévalorisante pour ce dernier.
Ex:
90
En fonction des tendances dans le comportement ou le langage du client, le
vendeur oriente la négociation et choisit le sigle correspondant.
Au cours de la négociation, le vendeur saura les mobiles du client et pourra le
classer dans telle ou telle catégorie.
Des formules mnémotechniques permettent au vendeur d’avoir en esprit ou de
mémoriser les différents mobiles d’achat. De ces différentes formules, chaque
lettre correspond à un mobile d’achat. On en distingue au total six si nous
considérons la formule SONCAS.
Exemple de la (grille) typologie SONCAS et sa signification
Sécurité : le mobile sécurité est une conséquence de l’instinct de
conservation qui est fondamental chez l’homme. Quand nous achetons,
nous avons constamment besoin d’être rassuré sur la qualité du produit.
L’acheteur-sécurité est soucieux de la satisfaction de ses besoins. Il
change difficilement de produit car il a peur que le nouveau produit ne
soit pas à la hauteur de ses attentes.
Orgueil : vanité, amour propre, fierté, sentiment de supériorité sont autant
d’aspects de notre besoin profond à nous exprimer, de nous affirmer, de
nous marquer. L’esthétique le plus élevé, la marque de certains produits
nous flatte.
Nouveauté : curiosité à satisfaire, le gout du modernisme, le besoin de
changer, l’envie de renouveler, l’attrait de l’inconnu, le gout de
l’aventure, tous ces facteurs peuvent jouer un rôle déterminant dans
l’achat.
Confort : comme le mobile du bien-être, du mieux-être. Ce sentiment de
commodité est le moteur de l’homme moderne. Il est à la base de toutes
les recherches en gain de temps, d’espace et de meilleure efficacité.
Argent : intérêt, économie à l’achat, économie de consommation, la peur
de perdre, le désir de faire une bonne affaire sont des éléments dont
l’influence peut être déterminante dans l’achat. L’acheteur-argent cherche
à réaliser une transaction bon marché.
Sympathie : c’est le côté affectif, c’est l’amour, l’amitié qui jouent un
grand rôle dans le comportement parfois même à l’encontre de ce que
nous pensons être la logique pure. C’est le mobile d’achat du coup de
foudre pour un article parfois même pour le vendeur ou la vendeuse.
Nous avons entre autres les autres grilles telles que : SABONE ; BESOIN ;
PICASSO ; PICSOU ; SACOL...
91
2) La morphopsychologie
- L’état enfant :
Le client aura tendance à s’intéresser à la durée de vie du produit. Ex: est-
ce que le produit là est durable?
- L’état adulte :
Le client aura tendance à s’intéresser au(x) prix et au(x) mode(s) de
paiement du produit. Ex : ce produit coûte combien ? Quels sont les
modalités de paiement ?
- L’état parent :
Le client aura tendance à s’intéresser à un produit que toute la famille
peut utiliser.
N.B: on classe le client dans une catégorie en fonction des questions qu’il pose
au vendeur. Il n’est pas obligatoire de retrouver tous ces états lors d’une
négociation.
4) Programme neuro-linguistique
La PNL signifie “Programmation Neuro-Linguistique’’.
Elle permet de faire correspondre le comportement du client avec les cinq sens
qui sont :
Ex : un regard allant vers le haut à droite signifie que l’individu cherche à se
souvenir d’une image.
92
Application 1 :
A travers les situations suivantes, faites ressortir les besoins correspondants :
Application 2 :
Poser des questions comme : « Un enfant ou un adulte peut-il apprendre si ses
besoins de niveau primaire ne sont pas satisfaits ?» (La réponse est « ......». Par
93
exemple, s’il a faim, il n’apprend pas bien. Ses besoins de base, ou primaires,
doivent être satisfaits pour qu’il soit dans un état propice à l’apprentissage.)
Lire à voix haute les 11 exemples suivants et demander aux personnes
apprenantes à quel niveau les besoins se situent sur la pyramide de Maslow :
a) créer des liens
b) s’enrichir
c) se sentir valorisé
d) accéder au pouvoir
e) obtenir la reconnaissance des autres
f) faire plaisir à d’autres
g) réussir
h) avoir du plaisir
i) obtenir une récompense
j) ressentir de la crainte
k) ressentir de la passion
Application 4
Pour mieux connaître votre clientèle, vous vous intéressez à l’achat d’une
famille de produit très vendue dans votre boutique : les chaussures de sport
Recherchez dans le document 3 les motivations essentielles pour l’achat de ce
produit, que vous soulignerez directement dans le texte ; puis classez-les dans le
tableau en annexe 2.
Document 3 : le marché des chaussures de sport
Selon une étude récente, la pratique du sport répond au besoin de se « retrouver
soi-même ». Elle est une détente, un plaisir teinté d'amour de sa propre personne
(de son corps, puisqu'on l'entretien). (…) Mettre des chaussures type basket,
tous les matins est un rituel au cours duquel la personne se prépare à établir son
personnage social et à plaire à son entourage, non pas tant pour séduire que pour
être en quelque sorte « reconnu » par le groupe social auquel il va s'intégrer dans
la journée. Deux motivations essentielles incitent donc l'individu à utiliser des
chaussures de basket : - au niveau personnel : recherche de la plus grande
aisance possible du corps afin de se sentir « bien dans sa peau » et d'être « en
pleine forme ». - au niveau social : souci de bien s'intégrer dans un groupe,
donner de soi une image la meilleure possible...
Point de vente n°299- 09/2002
94
Annexe 2 : une classification des motivations
Application 5 :
Reliez par des flèches chaque mobile d’achat “SONCAS” avec les mobiles
correspondants de “SABONE” et de “BESOIN” (annexe 4 à remplir)
95
CHIII : LA PROSPECTION
I. DEFINITION
Typologie clientèle
(ménages, CSP,
établissements
publics/
entreprises, taille
en effectif: grandes
entreprises,
PME-PMI, TPE)
Domaine d'activité
économique Secteur géographique
(ex.: construction, (local, régional,
transports, télécoms, national,
agroalimentaire, international)
services aux
entreprises)
Marché
96
Figure 2 : Les éléments constitutifs du marché des biens et des services
97
2. Informations sur le produit
98
III. OBJECTIFS ET CIBLES DE LA PROSPECTION
a. La cible
Le ciblage, consiste à repérer et d'identifier les acheteurs potentiels
dénommés « suspects ». C'est au sein de cette population (de particuliers ou de
professionnels) que seront réalisées ensuite les actions de prospection.
Cible = clients potentiels identifiés par des actions marketing.
99
Dans le cas de la vente en B to B, le ciblage s'opère principalement par des
actions de communication personnalisées : e-mailing, publipostage, invitations,
réseaux-sociaux et professionnels, participation à des manifestations (salons,
foires).
L'envoi de messages nominatifs nécessite de disposer de fichiers professionnels.
Exemple
Positionnée vers le jean haut de gamme, la marque de vêtements italienne Diesel
cible sa clientèle selon les critères suivants :
- clientèle internationale ;
- hommes et femmes ;
- entre 18 à 35 ans ;
- niveau de revenus dans le tiers supérieur.
b. Les suspects
a) Définition
Prospect : c’est un client potentiel de l'entreprise. Lorsqu'un suspect est
validé, il devient prospect.
100
Types de prospects comportements Objectifs commerciaux
Prospect froid Intéressé par le produit L’informer sur le produit
mais n’envisage pas et connaître la date
d’achat à court ou à probable d’achat pour le
moyen terme. contacter.
Prospect tiède Assez motivé, il Le décider, lever ses
envisage l’achat à court hésitations, lui faire
terme mais n’est pas essayer le produit.
encore fixé sur la marque
et la date d’achat.
Prospect chaud Très motivé, sa décision Le rencontrer, lui
d’achat est imminente. proposer la meilleure
Il a une idée précise du solution, le rassurer,
produit et du prix. traiter les objections et
transformer l’intention
d’achat en commande
ferme
NB : Du suspect au prospect
La réussite du développement commercial de toute entreprise est étroitement
liée à sa capacité à identifier son marché et à s'adapter à ses évolutions. Des
études et des analyses ciblent la clientèle potentielle. S'ils portent un intérêt aux
solutions proposées, les suspects contactés deviennent des prospects. Puis, s'ils
répondent favorablement aux offres, parfois après plusieurs entretiens et
propositions, ils passent au statut de client. Ceux qui ne commandent plus depuis
plusieurs années retrouvent parfois le statut de prospect, et le travail du
commercial recommence...
Exemple
Si je commercialise des savons antiallergiques, mes suspects sont en priorité les
pharmaciens, bien que je puisse aussi vendre mes savons dans la grande
distribution.
Le fait de contacter les pharmaciens les transforme en prospects ; ils deviendront
clients dès la signature d'une commande.
101
IV La génération de leads
Ces actions proactives, initiées par les suspects, permettent d'obtenir des leads.
1. Définition
V LE FICHIER DE PROSPECTION
1. Le rôle du fichier
Le fichier permet de :
stocker les informations recueillies par le vendeur ;
conserver l’historique de la relation avec chaque client ;
gérer la clientèle : préparation et organisation des tournées ;
analyser le comportement de la clientèle ;
mesurer l’activité du vendeur (calcul de ses résultats, comparaison avec
les objectifs fixés);
cibler des actions commerciales sur un segment de clientèle.
102
2. Présentation – type d’un fichier (voir copie).
Société : Téléphone
Adresse : Fax
Ville :
Activités : Effectifs :
Interlocuteurs :
3. L’alimentation du fichier
103
3.2. Sources externes
104
Coordonnées du responsable à contacter Si différent du dirigeant
3.3.1. La déduplication
C'est une opération qui consiste à retirer les noms figurant en doublon
dans le fichier, permettant, ainsi, de rassembler en un seul endroit toutes les
informations concernant un même client (cela évite, par exemple, envoi de
plusieurs publipostages à une même personne).
3.3.2. La qualification
Que le fichier soit issu des leads, acheté ou loué, une qualification
s'impose. Il s'agit notamment de :
- collecter tous les renseignements complémentaires nécessaires à l'action
de prospection (coordonnées complètes du décideur : nom, fonction,
téléphone direct, portable, e-mail);
- vérifier ou mettre à jour si besoin (exactitude des renseignements) ;
- obtenir des compléments d'information (effectif, CA, filiales,
activités...).
105
- porte-à-porte dans le cas de la vente à domicile.
106
ses affaires dans les milieux professionnels, car sa stratégie actuelle sur le
marché des particuliers arrive à saturation et compromet, à moyen terme, son
expansion.
Les recommandations émanant des clients favorisent l'obtention d'un rendez-
vous avec un prospect. Tout acheteur potentiel se montre attentif et intéressé dès
lors que l'une de ses connaissances vous invite à le contacter.
Enfin, même lors d'un rendez-vous avec un prospect, il est possible
d'obtenir une recommandation. Lorsque des relations de confiance se sont
établies, le prospect peut orienter favorablement le commercial vers l'une de ses
connaissances professionnelles.
1. Le face à face
Il consiste pour le vendeur à aller directement rencontrer à la
maison, dans les bureaux, dans les rues, les futurs clients ou prospects.
(Sillonner un quartier, une ville, une région à la recherche d’une
clientèle.)
Cette méthode est surtout efficace pour les ventes en cycles courts ou
simples (vente aux particuliers, bureautique, assurances, systèmes
d’alarmes, etc.). C’est aussi la plus belle prospection tant il est difficile de
décrire la satisfaction de conclure une affaire avec un prospect qui était
inconnu une heure avant.
Exemple
107
Fixez-vous des objectifs en nombre de visites par jour, par semaine…Préparez
votre guide d’entretien et vos argumentaires.
Répétez vos arguments et vos réponses aux objections pour contrer les concurrents.
Adaptez votre tenue vestimentaire selon votre secteur d’activité et le lieu (inutile
d’aller prospecter en costume cravate dans le sud en plein mois d’août ou en
chaussures anglaises dans la campagne).
Tournez à deux de temps en temps pour garder la motivation.
Faites-vous plaisir, positivez : vous aimerez le mot « non ».
Assurez un suivi régulier et des relances appropriées.
Fêtez et racontez vos succès, c’est bon pour le moral !
108
Par la suite, tout peut jouer pour différencier ses mailings de ceux de ses
concurrents : le format, la couleur, la date d’envoi, un visuel, un message
original, un ton personnel, ou encore une adresse manuscrite.
Les mailings suivants qui ont marqué les prospects dans différents
secteurs d’activité illustrent cette différenciation dès la prise de contact.
Exemple
Se focaliser sur le contenu car on ne peut pas tout dire sur un mailing.
Adopter un style impersonnel ou trop standard.
Ne pas assurer de suivi.
109
Quelques règles de bon sens pour l’e-mailing
Travaillez surtout le titre car il va déclencher l’ouverture du message.
Écrivez en minuscules.
Faites court.
Misez sur un contenu informatif. (L’important c’est de prendre contact, non de
contraindre le lecteur à ouvrir un document adressé en pièce - jointe ; le prospect va flairer
votre « prospectus électronique ».)
Si les formules de politesse sont réduites à leur plus simple expression : « bonjour »,
« merci », votre signature devra être électroniquement correcte en incluant un lien avec
votre site internet.
Motivez votre envoi de façon personnalisée pour que cela ne soit pas qu’une simple
publicité.
6. Téléprospection
110
o réaliser une enquête auprès de la clientèle;
o réactiver des clients peu actifs ou relancer un prospect;
o qualifier, enrichir un fichier;
o prendre des rendez-vous pour l’équipe de vente;
o vendre un bien ou un service.
111
6.2.6. Le traitement des objections
Certaines objections se rencontrent plus fréquemment au téléphone
comme par exemple: «envoyez-moi une documentation, je suis occupé... ».
Laisser le prospect s'exprimer sans lui couper la parole; accepter ses
remarques en le valorisant (ex. : « Je comprends que vous ayez un emploi du
temps très chargé et c'est justement pour cela que je vous appelle») ; le
convaincre de l’utilité d'un rendez-vous.
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