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Ulrich MAPE
Enseignant de Philosophie au Lycée
DISSERTATION PHILOSOPHIQUE : SUJET-QUESTION
❖ RAPPEL METHODOLOGIQUE : COMMENT TRAITER LE SUJET 1 ?
B. Développement
- 1ère Partie : Moment la thèse initiale
- Transition : Moment de nuance du point de vue initial
- 2ème Partie : Moment de l’antithèse
C. Conclusion
1. Faire le bilan de la réflexion :
- Rappeler le problème fondamental posé par le sujet
- Résumer des idées majeures du développement
2. Prendre position :
- Répondre clairement à la problématique
3. Ouverture (Facultative)
- Soulever d’autres éventuelles questions
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❖ PRESENTATION DE LA COPIE DE L’EPREUVE DU SUJET 1
Introduction 1. Amorce du sujet
2. Problème
3. Problématique
Après l’explication
Après la structuredudupremier
texte enargument, allersauter
mouvement, simplement à la ligne
un lignes.
2. Deuxième argument
- Explication de l’argument
- Illustration
- Conclusion partielle
Après l’explication
Après du second
l’explication argument, sauter
du 1er mouvement, une ligne pour
aller simplement à lalaligne.
transition
3. Transition ou rappel de la question-antithèse
- Condensé subtil de l’idée principale de la thèse, nuancer par la
question-antithèse
II. AprèsDeuxième
l’explication du dernier
Partie mouvement, sauter une ligne pour
: Antithèse
introduire la transition.
1. Premier argument
Après
Après avoir présentédu
l’explication lessecond
mérites de la thèse,
argument, aller
aller simplement
simplement à laàligne
la ligne
2. Deuxième argument
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Conclusion
1. Faire le bilan de l’étude
2. Prendre position
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❖ CAS PRATIQUE DU SUJET 1
Ebauche d’introduction
Obéir c’est se soumettre volontairement, c’est-à-dire sans aucune contrainte, à un pouvoir
légitimement établi. Or par autorité, il faut entendre ici l’incarnation de ce pouvoir par un
individu, et qui est exercé de quelle que manière que ce soit sur des citoyens ou des sujets. De
ce fait, le problème fondamental que soulève le sujet sur lequel porte notre réflexion est celui
sans doute de l’obligation morale et civique des citoyens à respecter l’autorité mise en
place. Dès lors, dans quelle mesure la soumission à l’autorité serait-elle appréhendée comme
une nécessité de la part des citoyens ? Seulement, face à un pouvoir absolument autoritaire et
arbitraire, l’obéissance des citoyens est-elle toujours de mise ? Autrement, ne peut-on pas
aussi désobéir à l’autorité ?
Ebauche de développement
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règle impersonnelle et générale s’imposant à tous. Car comme le dit communément une
maxime « nul n’est au dessus de la loi ». Dans cette optique, l’autorité, en tant que garant
des lois, se doit à son niveau de la respecter et de la faire respecter, s’il veut bénéficier de
l’estime de la part de ses citoyens. Or la bafouer revient à inciter une forme d’insurrection et
de désobéissance civique auprès de ses derniers. Sur cette base, l’autorité se doit
inexorablement d’assujettir son intérêt personnel et égoïste au profit de l’intérêt général. Tout
simplement parce que, comme le fait savoir Jean-Jacques Rousseau dans son ouvrage Du
contrat social, que la poursuite de l’intérêt général n’est rien d’autre que la parfaite
représentation de l’expression de la volonté générale, c’est-à-dire la volonté de tous donc du
peuple, sans aucune discrimination et injustice sociale. Ce n’est qu’en ce sens que la
soumission des citoyens à l’égard de leurs autorités est par conséquent perçue et conçue ici
comme un devoir citoyen.
Par ailleurs, il est certes évident que le respect des autorités soit pour les citoyens un
impératif catégorique au sens kantien, mais il n’en demeure pas moins que l’abus
d’autorité exercé par certains dirigeants autocratiques soit considéré ici comme une
véritable entrave aux libertés individuelles et fondamentales des citoyens. A ce titre,
lorsqu’une autorité fait usage d’un pouvoir absolu, tout en se comportant comme un
Léviathan (Hobbes) ou un Prince (Machiavel), il court en toute évidence le fâcheux risque de
voir tôt ou tard son pouvoir être contesté et protesté par les citoyens voire même bafoué.
C’est la raison pour laquelle, le choix d’un système politique devient de plus en plus
déterminant dans la gestion de la cité ou de l’Etat. Pour cela, il est judicieux d’indiquer que
parmi les nombreux systèmes politiques qui existent, le système démocratique se montre
plus meilleur que les autres (oligarchique, monarchique, despotique ou tyrannique), en
matière de respect des droits fondamentaux et libertés individuelles des citoyens.
De plus, s’appuyant sur le système tyrannique : système politique dans lequel le
pouvoir est exercé de façon absolue et arbitraire par un seul individu (tyran), nous assistons
malheureusement à la violation sans précédent des droits fondamentaux des citoyens, parmi
lesquels : la liberté dans tous pans (liberté de conscience, de religion, d’expression…), la
légalité, l’équité, la souveraineté du peuple et la justice sociale. Ces principes ne
représentent rien du tout aux yeux d’un tyran, ce qui compte pour lui c’est le faite d’imposer
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son droit de veto, sa volonté de puissance (Nietzsche) à tout son peuple, et de régner en
maître absolu. Or dans ce cas de figure, le refus d’obéir à une telle autorité devient tout à fait
légitime. Car l’homme par essence, nous dit Sartre, est liberté. A partir de ce moment, le
peuple est donc autorisé en toute liberté et légitimité de s’insurger contre tous ceux-là qui
usent d’un pouvoir despotique et tyrannique.
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- Exemple N° 2 : L’analyse détaillée du sujet. A vous de le rédiger.
Sujet 1 : L’unité nationale s’accommode-t-elle du fait ethnique ?
• Analyse des termes du sujet :
- Unité nationale : Harmonie entre les peuples ou communauté vivant dans une même
nation. La nation envisagée ici comme une communauté d’individus liés par une
même histoire, une même culture, une même langue, partageant un même territoire et
habité par la même volonté de vivre ensemble.
- S’accommoder : Etre compatible, tenir compte véritablement, être en phase.
- Fait ethnique : Phénomène par lequel la diversité ethnique se laisse voir. C’est aussi le
constat d’une variété d’ethnies et des particularités qui les caractérisent (croyances,
rites, coutumes, intérêts, histoire, etc.)
• Reformulation du sujet :
- L’unité nationale est-elle véritablement compatible à la diversité ethnique ?
- La diversité ethnique doit-elle s’effacer au profit de l’unité nationale ?
• Axes d’analyse du sujet :
I- Eléments pour une thèse : L’unité nationale s’accommode du fait ethnique :
- Mettre de côté nos différences anthropologiques et accéder au statut de citoyen.
- Etablir une égalité politique et juridique entre les différents groupes ethniques.
- Gestion équitable et harmonieuse des ressources de la nation.
- Par l’éducation, nourrir le sentiment d’appartenance à une même patrie.
- Promouvoir et protéger l’ensemble des cultures.
- Eviter le repli identitaire.
• Transition : Malheureusement, cette volonté de construire l’unité nationale à
partir de la diversité ethnique, se heurte souvent aux intérêts particuliers de
certaines communautés au point d’entraver ce projet.
II- Eléments pour une autre thèse : Fait ethnique : menace l’unité nationale.
- Les barrières linguistiques et culturelles fragilisent la solidarité et l’élan national.
- La discrimination et la stigmatisation de certaines communautés.
- La recherche des intérêts de sa communauté.
- La culture du tribalisme, de l’ethnocentrisme et du repli identitaire.
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DISSERTATION PHILOSOPHIQUE : SUJET-CITATION
❖ RAPPEL METHODOLOGIQUE : COMMENT TRAITER LE SUJET 2 ?
B. Développement
- 1ère Partie : Moment de l’explication de la citation autour de la thèse initiale
- Transition : Moment de nuance du point de vue initial
- 2ème Partie : Moment de la discussion de la citation autour de l’antithèse
C. Conclusion
1. Faire le bilan de la réflexion :
- Rappeler le problème fondamental posé par le sujet
- Résumer des idées majeures du développement
2. Prendre position :
- Répondre clairement à la problématique
3. Ouverture (Facultative)
- Soulever d’autres éventuelles questions
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❖ PRESENTATION DE LA COPIE DE L’EPREUVE DU SUJET 2
Introduction 1. Amorce du sujet
2. Rappel de la citation + Reformulation
3. Problème
4. Problématique
Entre l’introduction et le développement, sauter deux lignes.
Après l’explication
Après la structuredu
dupremier
texte enargument, allersauter
mouvement, simplement à la ligne
un lignes.
2. Deuxième argument
- Explication de l’argument
- Illustration
- Conclusion partielle
Après l’explication
Après du second
l’explication argument, sauter
du 1er mouvement, une ligne pour
aller simplement à lalaligne.
transition
3. Transition ou rappel de la question-antithèse
- Condensé subtil de l’idée principale de la thèse, nuancer par la
question-antithèse
II. AprèsDeuxième
l’explication du dernier
Partie mouvement,
: Moment sauter une ligne pour
de la discussion
introduire la transition.
1. Premier argument
Aprèsl’explication
Après avoir présenté
dules mérites
second de la thèse,
argument, alleraller simplement
simplement à la ligne
à la ligne
2. Deuxième argument
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Conclusion
1. Faire le bilan de l’étude
2. Prendre position
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❖ CAS PRATIQUE DU SUJET 2
Ebauche d’introduction :
Les rapports avec autrui sont parfois tendus, au point d’entretenir des relations de
méfiances, de défiances, de conflits, basées sur le principe de reconnaissance. Et ce, du fait de
son incessante volonté de s’emparer absolument de moi, de mon être tout entier. C’est
semble-t-il dans cette optique qu’il est dit que : « l’enfer, c’est les autres ». En d’autres
termes, il faudrait entendre par-là qu’autrui aliène et empoisonne ma liberté. Ainsi, il serait
alors judicieux de poser le problème de la nature de mes rapports avec l’autre. Dès lors, en
quoi autrui serait-il considéré comme un enfer ? Toutefois, autrui ne peut-il pas être aussi
appréhendé comme paradis ?
Ebauche de développement :
- Première Partie (Thèse initiale) : Autrui comme enfer
Considérer autrui comme enfer signifie qu’entre autrui et moi, il n’y a pas d’autres
relations possibles conflictuelles. Cela entraine sans doute le conflit de reconnaissance.
Autrui est alors tout au centre, celui qui s’empare de moi et qui veut disposer de moi, soit par
son langage ou par son regard. Il cherche par tous les moyens à me contrôler. C’est
certainement dans cet esprit que s’inscrit le philosophe français Francis Jeanson, lorsqu’il
écrit que : « Le regard d’autrui met en question jusqu’à mon existence ». Autrement dit, selon
Jeanson, le regard d’autrui me met mal à l’aise.
De même, autrui est un enfer pour moi, dans la mesure où son regard me dépouille de
moi-même, et constitue pour moi une véritable gêne. En ce sens, autrui me prive de ma
liberté. En effet, lorsqu’on est seul, on se sent à l’aise. Or, devant les autres, leurs regards
traduisent un sentiment d’inquiétude. Je deviens comme prisonnier de leur regard. Dans ce
contexte, autrui me rend la vie infernale. Ainsi donc, retenons que le regard d’autrui
m’empêche de jouir de ma liberté.
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- Transition :
Cependant, il est certes évident que le regard d’autrui empoissonne mon être, mais le
regard n’a-t-il pas un penchant affectif ? Les relations avec autrui ne peuvent-elles pas être
amicales ? Disons, autrui ne pourrait-il pas être un paradis ?
Ebauche conclusion :
En définitive, il convient de rappeler que l’objet de notre réflexion a porté essentiellement
sur la question de la nature des rapports qui existent entre autrui et moi. faut noter que le
désir de reconnaissance d’autrui est source de mésentente. Le regard pèse sur la liberté. On se
sent gêner. L’autre devient insupportable. Mais autrui est indispensable. Dans Genèse 2 on
peut lire Eternel Dieu écrit « il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Ce qui voudrait dire
que la vie n’a pas de sens sans la présence de l’autre. Cette présence renferme l’amour, la
tendresse. « L’enfer, c’est les autres » signifie que je ne peux rester comme conscience que
reconnue par une autre conscience. Un monde sans autrui, est un monde inhumain.
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- Exemple N° 2 : L’analyse détaillée du sujet. A vous de le rédiger.
Sujet 2 : « La paix est une violence dissimulée ». Expliquez et discutez cette affirmation
• Analyse des termes du sujet :
- La paix : quiétude, absence de trouble. C’est aussi l’absence de guerre ou confit
manifeste.
- La violence : Contrainte morale ou physique résultant de l’usage de la force.
- Dissimuler : Cacher, masquer, ce qui ne se donne pas à voir dans sa nature véritable.
Ce qui est latent.
• Reformulation du sujet :
- La sérénité et l’absence de troubles (moraux, physiques) masquent des conflits.
- En quoi la paix serait-elle une violence cachée (latente) ?
- La paix est-elle réellement, elle-même, une violence ?
I- Eléments pour l’explication de la thèse : « La paix est une forme de violence
dissimulée » :
- Face à ses pulsions, l’homme est emmener à les maîtriser donc à se faire violence
pour sa quiétude et son équilibre psychologique.
- L’éducation est une forme de violence institutionnalisée puisqu’elle vise à socialiser
l’homme contre son gré, sa volonté.
- La société s’impose à l’homme comme une réalité contre nature (traditions, lois, etc.)
• Transition : Toutefois, force est de constater une opposition de nature entre la
paix et la violence.
II- Eléments pour la discussion : La paix est un renoncement à la violence :
- Alors que la paix est pacification, la violence quant à elle, est désordre et usage de la
force.
- La paix institue la loi et la respecte, la violence la transgresse.
- La paix consacre l’autorité et l’ordre, la violence véhicule l’anarchie.
III- Eléments de synthèse : La paix : Canalisation des conflits.
- La paix : facteur d’unité et de socialisation.
- La paix, même si elle est réalité sociale, ne fait pas disparaître totalement les conflits
d’intérêt et propres à la nature de l’homme.
La paix est donc un idéal toujours en construction
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DISSERTATION PHILOSOPHIQUE : SUJET-TEXTE
❖ RAPPEL METHODOLOGIQUE : COMMENT TRAITER LE SUJET 3 ?
B. Développement
- Etude ordonnée ou explication des différents mouvements : Comment
procéder à l’explication ?
- Structure du texte en mouvements ;
- Mise en évidence de la position spécifique de l’auteur dans chaque mouvement ;
- Mise en évidence des arguments en vue de bien expliquer la position spécifique de
l’auteur ;
- Illustration autour du raisonnement de l’auteur.
- Transition : Moment de nuance de la thèse de l’auteur ou rappel de la question-
problème.
- Intérêt philosophique : Comment nuancer la thèse défendue par l’auteur ?
a. Montrer les mérites de la thèse de l’auteur
- Il s’agit ici de dire en quoi la thèse défendue par l’auteur de texte soumis à notre étude
est pertinente et crédible à nos yeux.
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b. Monter les limites de ladite thèse
- Il est question dans cette partie de nuancer le point de vue de l’auteur tout en montrant
dans quelle mesure elle présenterait des insuffisances ou des excès.
C. Conclusion
1. Faire le bilan de la réflexion :
- Résumer majeures du développement
- Dégager l’enjeu philosophique du texte ou la leçon retenue au sortir de ladite
réflexion
2. Prendre position :
- Répondre clairement à la problématique
3. Ouverture (Facultative)
- Soulever des éventuelles questions
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❖ PRESENTATION DE LA COPIE DE L’EPREUVE DU COMMENTAIRE
DE TEXTE PHILOSOPHIQUE
Introduction 5. Thème général du texte
6. Question-implicite
7. Thèse de l’auteur + Reformulation
8. Question-problème ou problématique
Entre l’introduction et le développement, sauter deux lignes.
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Entre le développement et la conclusion, sauter deux lignes.
Conclusion
4. Faire le bilan de l’étude
5. Prendre position
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❖ CAS PRATIQUE DU SUJET 2
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Ebauche de correction complète d’un commentaire de texte philosophique.
Ebauche d’introduction
Le texte de Malebranche sur lequel porte notre réflexion traite de la thématique du
rapport entre la vérité et l’amitié. A ce titre, à la question de savoir si un vrai ami se doit de
dire la vérité à son ami. A cette question, l’auteur répond par l’affirmative en soutenant la
thèse selon laquelle : « Un vrai ami ne doit jamais approuver les erreurs de son ami ».
Autrement dit, selon lui, dire la vérité à son ami revient à exprimer et à traduire en acte la
sincérité de son amitié pour lui. Cependant, ne dit-on pas communément que toute vérité
n’est-elle pas toujours bonne à dire ? Trop de franchise au sein d’une amitié ne tuerait-elle
pas aussi le sens de l’amitié ?
Ebauche de développement
I. Etude ordonnée :
1. Structuration du texte en mouvements
Le texte de Malebranche soumis ici à notre appréciation peut être subdivisé autour de
deux mouvements bien distincts : dans le premier ; « Un vrai ami ne doit jamais approuver
les erreurs de son ami […] les erreurs les plus grossières sans s’en apercevoir. », il est
question de mettre en évidence l’idée de l’importance de la vérité au sein d’une amitié. Alors
que dans le second ; « c’est pour cela que nos ennemis nous rendent souvent un meilleur
service, […] par leurs approbations. », il s’agit de souligner le rôle fondamental de nos
ennemis dans notre vie.
- Transition :
Cependant, trop de franchise au sein d’une amitié ne détériorerait-elle pas aussi le vrai
sens de l’amitié ? Autrement dit, toute vérité est-elle toujours bonne à dire ?
En ce qui concerne les mérites de la thèse défendue par Malebranche dans son extrait
de texte, reconnaissons néanmoins toute sa pertinence, car elle nous amène à tenir compte de
l’utilité et de la nécessité de la vérité au sein d’une amitié. Selon lui, la vérité est le principe
fondamental de l’expression de la sincérité amicale. Sans vérité, pour Malebranche, il n’y a
point de véritable amitié. C’est en ce sens que la pensée d’Aristote, toujours au sujet du
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rapport entre la vérité et l’amitié, devient plus édifiante lorsqu’il affirme que « Platon m’est
cher, mais plus m’est chère la vérité ». Comme pour dire en d’autres termes, que la vérité
seule doit prédominer entre amis. Toutefois, toute vérité est-elle toujours bonne à dire ?
En égard à ce qui précède, il sied de souligner qu’il est certes vrai que la vérité soit
primordiale au sein d’une amitié, mais il n’en demeure pas moins de révéler que trop de
franchise au sein d’une amitié tue l’amitié. Dans cette optique, l’homme, pour conserver
jalousement ses liens d’amitié avec l’autre ou avec son entourage, se trouve ici dans une
obligation morale de ne pas tout dévoiler mais de voiler certaines choses. Car en vérité,
reconnaissons-le que toute vérité blesse. Et qu’en chacun de nous il existe
inéluctablement « un jardin secret ». Ce qui nous amène à dire tout simplement que l’homme
par essence est un être mystérieux, il est à la fois voilement et dévoilement. Partant de cette
idée, nous pensons que la thèse de Malebranche présente à nos yeux quelques limites du fait
de n’avoir pas tenu compte de la dimension double de l’homme.
Ebauche de conclusion
En définitive, indiquons ici que l’essentiel de notre réflexion a été ponctué autour de
l’idée de l’importance de la vérité au sein d’une amitié. A ce titre, le texte de Malebranche
nous a été d’une importance capitale car il nous a permis de comprendre tout le rôle
fondamental que joue la vérité dans une amitié. Ainsi, ce texte a une portée
philosophiquement sociale. Par conséquent, affirmons, sans risque de se tromper, que la
vérité doit toujours prévaloir en tout et pour tout.
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- Exemple N° 2 : L’analyse détaillée du sujet. A vous de le rédiger.
Sujet 3 : Dégagez l’intérêt philosophique du texte en procédant à son étude ordonnée.
Hannah ARENDT
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SUJET 3 : TEXTE D’HANNAH ARENDT
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➢ « Les régimes totalitaires actuels sont nés…pour la juger, ou pour la prédire » (L.8-
L.14) :
- La naissance des régimes totalitaires actuels (Totalitarisme moderne est né des
systèmes politiques à parti unique).
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