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L’épreuve de pédagogie générale aux examens et concours professionnels est traitée sous
forme de dissertation pédagogique qui consiste à conduire une réflexion argumentée à partir d'une
problématique en relation avec les questions de pédagogie, d’éducation… Pour développer son
argumentation, le candidat s'appuie sur ses connaissances portant sur les courants pédagogiques, les
méthodes et les techniques de l’enseignement-apprentissage. L’épreuve de pédagogie générale
comporte deux exigences fondamentales. D’abord la connaissance des concepts et conceptions
pédagogiques et la maitrise de la technique de la dissertation. L’on peut bien posséder les
connaissances relatives à la pédagogie, « avoir les idées comme on le dit », sans pour autant faire un
bon devoir. En effet, le tout n’est pas d’avoir les idées, encore faut-il les organiser, les agencer de
façon cohérente, logique pour faire une démonstration, répondre au problème que pose le sujet.
L’objet du présent module est de fournir les éléments de techniques nécessaires pour réussir une
dissertation.
I. L’INTRODUCTION
1. But de l’introduction
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- quelle est l’idée principale qui va être discutée tout au long de la dissertation ?
- quels points vais-je développer ?
Elle a pour but d'éveiller l'intérêt du lecteur et de susciter sa curiosité intellectuelle. Plus
fondamentalement, l'entrée en matière doit amener à situer le cadre du sujet. Elle peut se faire par
citation, par énumérations ou questionnements ou aller du général au particulier. C’est cette
dernière manière de procéder qui semble la plus facile, la plus accessible. Elle consiste à partir
d'un énoncé volontairement général pour amener progressivement le sujet à traiter.
Cette deuxième étape est essentielle puisqu’elle amène à poser la question à laquelle votre devoir va
répondre. D’abord, vous devez rappeler l’intitulé du sujet. Si le sujet est une citation à discuter, vous
devez la réécrire telle quelle, sans modification. Dans le cas où la citation serait très longue, vous pouvez
la condenser en ne citant que les passages clés. Attention à bien relier cette étape avec l’entrée en
matière. Rien n’est plus maladroit qu’un sujet annoncé sans lien avec l’accroche. Par ailleurs, n’hésitez
pas à reformuler (brièvement, de façon claire et concise) le sujet afin de fournir un éclaircissement. .
Cette étape de l’introduction sert à présenter les différentes grandes parties qui vont être examinées
et étudiées. Il faut donc les annoncer clairement en les hiérarchisant, c’est-à-dire montrer quelle sera
la partie n°1 et de quoi elle parlera ; quelle sera la partie n°2 et de quoi elle parlera ; quelle sera la
partie n°3 et de quoi elle parlera. L’annonce doit être courte et synthétique. Ici apparaitront des mots
comme :
- Dans un premier temps…. Dans un second temps… Dans un troisième temps…
- Pour commencer… Par la suite… Pour finir…
- Tout d’abord… Puis… Enfin…
C’est ici que l’on peut utiliser le ‘nous’ avec un verbe au futur simple de l'indicatif afin
d'annoncer les différentes parties à venir dans la dissertation :
- Nous examinerons dans un premier temps… / On examinera…
- Nous verrons que… / On verra que…
- Nous étudierons (tel aspect)… / Sera étudié (tel aspect)…
- Nous montrerons que… / Il sera montré que…
- Nous analyserons...
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Schéma de l'introduction :
II. LE DEVELOPPEMENT
Le développement est le lieu où on traite le sujet en usant d’arguments solides pour
apporter une réponse au problème posé par le sujet. Il se compose d’au moins deux
parties. L’idéal serait trois parties si vos connaissances le permettent. Chacune de ces
parties doit comporter au plusieurs idées principales développées dans plusieurs
paragraphes distincts et illustrées si possible par des exemples. Chaque paragraphe
débute par un alinéa, et on saute une ligne entre les différentes parties et deux lignes
entre l'introduction et la première partie d'une part, et entre la dernière partie et la
conclusion d'autre part.
On ne doit intituler ni les parties ni les idées principales exprimées dans les
paragraphes qui sont en fait des sous-parties de la partie.
Le passage d’une partie à l’autre se fait à l’aide d’une transition qui se compose
d’une brève synthèse de ce qui a été dit dans la partie précédente et de la question qui
sera abordée dans la partie suivante.
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Schéma du développement
Les traits
Première partie symbolisent les
paragraphes. Il en
sera ainsi dans
toutes les autres
parties
Transition
Deuxième partie
Transition
Troisième partie
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III. LA CONCLUSION
La conclusion doit être relativement brève (il ne s'agit pas de commencer une énième partie),
concise, synthétique et dynamique. Elle ne doit pas donner de nouveaux exemples ou des idées
supplémentaires sur le sujet. En effet, il ne s’agit en aucun cas de développer un point nouveau ou
une idée qui aurait été négligée, omise, ou oubliée durant la dissertation. Il ne s’agit pas non plus de
donner des réponses à des questions qui n’auraient pas été abordées auparavant (il faut rester
cohérent et logique !).
Mais il faut toujours donner l'impression que d'autres choses pourraient être dites, que le
sujet, s'il a été traité, pourrait être en réalité approfondi par d'autres éléments, par d'autres questions,
par d'autres perspectives d'approche.
1. La conclusion doit comporter 3 parties :
1. Les 3 traits représentent le résumé, la synthèse de ce qui a été démontré, dit dans le
développement ;
2. Le rond symbolise la réponse apportée au problème posé dans l’introduction. On peut y apporter
son avis ou jugement personnel, nuancer son propos ;
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3. Le triangle ou entonnoir représente l’ouverture, les nouvelles approches possibles,
l’élargissement qui consiste à envisager d'autres pistes, d'autres perspectives qui peuvent
permettre d’approfondir le sujet en d’autres aspects.
3.SCHEMA RECAPITULATIF
INTRODUCTION comprenant :
- l’entrée en matière
- la présentation du sujet et
de la problématique
- l’annonce du plan
Transition
Transition
CONCLUSION comprenant :
- le bilan
- La réponse au problème posé
- L’ouverture (élargissement)
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DEUXIEME PARTIE : QUE FAIRE DEVANT LE SUJET DE
DISSERTATION ?
I. ANALYSER LE SUJET :