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REDACTION

Conseils généraux pour traiter un sujet de rédaction

Le mot rédaction vient de rédiger, qui signifie : traiter méthodiquement,


exprimer par écrit ses pensées sur un sujet donné. Le travail de la
rédaction consiste à organiser et à préciser ses idées, à raisonner et à
conclure personnellement avec clarté et persuasion ; ce qui exclut la
hâte et l’improvisions.

I Conseils techniques :

1. Lire le sujet : il faut lire le sujet et le comprendre. Une lecture trop


rapide, une erreur d’interprétation, peut conduire à traiter tout un
autre devoir que celui proposé. Prenez donc chaque terme,
soulignez les termes qui vous semblent porter le principal intérêt.
Soyez certain de choisir la bonne interprétation. Un sujet de
composition française est l’équivalent d’une donnée de problème.
Il contient des éléments qui vous conduiront à répondre à la
question posée. Il est donc essentiel de n’en oublier aucun et de
ne pas se méprendre sur leur sens.

2. Recherche des idées : déjà en lisant le sujet, vous avez


probablement quelques idées sur ce qu’on vous demande
d’exprimer. Notez-les telles quelles sont : bonnes, elles seront le
point de départ du développement ultérieur ; mauvaises, elles
vous choqueront en se conciliant mal avec les autres idées et
vous orienteront dans une autre direction. Recensez les idées,
après faite en une critique afin de ne garder que ceux qui
conviennent au sujet. Classez les idées retenues afin d’esquisser
un plan que vous adoptez. La rédaction d’un devoir sans plan
préconçu, conduit fatalement à des compositions illogiques,
déséquilibrées et trop souvent incomplètes. Lorsque le plan est
établi, une grande partie du devoir est faite.

II Faire le plan :

1. L’introduction : elle prépare le lecteur à ce qu’il va lire. Elle


l’informe du sujet traité, pose le problème ou annonce ce qui va
être démontré. Elle contient le sujet, mais ne présente aucune
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réponse aux questions que le sujet pose, ni aucun argument


permettant cette réponse. L’introduction est une clef du devoir,
pour ce faire, elle mérite une attention particulière.

2. Le développement : il doit comporter autant de paragraphes, de


point de vue ou d’arguments, accompagnés des exemples
destinés à les éclairer, rapprocher l’ordre croissant dans
l’importance des idées. Passer d’une idée à une autre par une
phrase de transition.

3. Conclusion : elle doit résumer le contenu du devoir en insistant et


en terminant sur l’essentiel ou suivant le cas sur les réponses à la
question posée par le sujet. Il est prudent de soigner
particulièrement l’introduction et la conclusion. Pour l’un, on
assure l’attention bienveillante du correcteur et pour l’autre, on
confirme sa bonne compréhension.

N.B : pour un bon devoir, les points suivants sont à respecter. Rédiger
un bon brouillon ; il faut corriger ce brouillon avec attention. Chasser les
répétitions, éliminer les mots passe partout :(il y a ; être ; chose ; avoir).
Les remplacer par les mots précis et expressifs, respecter les accords
de personne et la concordance des temps, des verbes. Equilibrer les
phrases, placer les compléments par ordre d’importance. Eviter les
banalités.

Bien relire le devoir avant de le porter au propre.


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SUJET : « L’union fait la force ».

A l’aide d’exemples précis, expliquez ce préverbe.

La nécessité de vaincre certaines difficultés de la vie oblige les


hommes à s’unir. Le combat que mènera un seul homme sera
insignifiant, pour ce faire, il faut l’union, la solidarité.
L’union est-elle un facteur de puissance ?

Le regroupement des hommes afin de surmonter les difficultés est


synonyme de force, de courage. Cette union donne du progrès, la joie,
l’amour réciproque entre les hommes. Les problèmes qui assaillent les
gens sont nombreux ; un seul homme ne peut prétendre lutter seul pour
en venir à bout. A l’aide d’exemples élucidons ce proverbe.
Prenons le cas du cultivateur ; lorsqu’il est seul à labourer son champ, la
partie labourée devient infirme par rapport aux travaux d’une collectivité.
Le groupe laboure une grande surface en un minimum de temps,
chacun sent moins de fatigue, d’où l’importance de l’union.

Par ailleurs l’homme qui voudrait creuser un puits ; à besoin de la


compagnie d’un autre être pour lui faciliter le travail.

Aussi le maçon ne pourrait pas exécuter seul les travaux qui


nécessitent la construction d’une maison ce dernier fera recoure aux
autres hommes. Les hommes ont fini par comprendre qu’étant seul, on
est exposé aux difficultés de toutes sortes. C’est pourquoi nous avons
la formation de groupes de travail au niveau de nos quartiers, de nos
villages et même au niveau des états. Nous avons des difficultés qui
sont communes à certains états ; pour pallier ces difficultés, les états
forment des organisations de lutte. Nous pouvons citer des
organisations d’épanouissement telles que : le C.I.L.S.S ; l’O.M.V.S.
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Sachant l’importance du travail en commun ; la force réside dans l’union,


qui est un facteur de puissance.

En définitive, nous devrons être solidaire .L’union sauve l’homme des


multiples difficultés de la vie. Pour son épanouissement harmonieux
l’union devient une véritable arme de combat dans les mains des
hommes.
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Sujet : « L’union fait la force » affirme Jean De La Fontaine.


Prouvez la véracité de cette affirmation en montrant les biens faits du
travail.

Le travail est une loi générale. Il est une obligation et un devoir pour tout
être humain. La nécessité de gagner notre vie nous oblige à travailler.
Les fruits de nos efforts nous mettent à l’abri de certains fléaux
sociaux : le vol, la mendicité, et la paresse.

Est-ce le travail est un trésor ?

Le travail nous procure toute notre valeur d’homme. C’est grâce à lui
que nous sommes respectés et que nous sommes imposants. Il est une
source d’indépendance matérielle et morale. Le travail nous procure des
valeurs inestimables, il nous épanouit. C’est pourquoi plusieurs
penseurs ont fait l’éloge du travail : Voltaire « Le travail nous éloigne de
trois maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Le paysan qui arrive à endurer
les difficultés de l’hivernage, jouit des fruits de ses efforts. Grace au
travail, il recouvre sa dignité, il devient alors indépendant et
autosuffisant. L’élevé qui travaille avec ténacité est sur la voie de la
conquête de son indépendance. Le travail est un passage obligé pour
tout être qui veut améliorer ses conditions d’existence.

Le travail nous donne des joies inestimables. Il est notre seul source
d’indépendance. Nous ne ferons que reconnaitre avec Jean De La
Fontaine de la véracité de cette affirmation ; car sans travail, il n’y a pas
de vie.
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Sujet : « L’argent ne fait pas le bonheur »


Qu’en pensez-vous ?

L’argent est un moyen d’avoir tout ce dont nous avons besoin. Partant
de là, il améliore nos conditions de vie. Le rôle qu’il joue aujourd’hui fait
qu’il est convoité vaille que vaille par les hommes.
L’argent fait-il le bonheur oui ou non ?

Nous disons dans une première partie que l’argent fait le bonheur. Il
nous permet d’avoir tout ce qui nous manque. Grâce à lui, nous vivons
bien. La vie sociale d’aujourd’hui est dure si nous n’avons pas d’argent.
Toutes les relations sociales se basent de plus en plus sur cette matière.
Celui qui a de l’argent est respecté, il influence son environnement et
joue un rôle capital dans celui-ci. Argent dote l’homme de tous les
moyens. Le riche peut remplacer sa force physique par celle des
ouvriers ou des manœuvres qu’il paie. Les gens sont toujours prêts à le
servir. Il est aussi ami de beaucoup d’hommes. Il s’offre tout ce qu’il
veut et fait ce qu’il veut.

Dans une deuxième partie nous constatons cependant que l’argent


dans cette vie n’est pas tout : l’argent ne fait pas le bonheur.
Il rend l’homme aveugle par la soif de sa possession. L’argent détruit
les relations sociales .Les familles s’effritent aujourd’hui souvent à
cause de l’argent ; ce qui est un malheur pour l’humanité. L’argent
déshumanise, sa conquête fait que les hommes n’ont plus de sentiment
les uns envers les autres. Aujourd’hui tous les moyens sont utilisés
pour l’avoir : brigandage ; malhonnête ; vol ; tuerie ; prostitution etc…
Un tel argent va contre le bonheur de l’être humain. Nous pouvons
considérer un riche sans enfant comme malheureux.
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Nous pensons que même si l’argent rend l’homme heureux, lui procure
toutes les joies de ce monde, il a des aspects négatifs sur l’être humain.
Il est nécessaire et non indispensable. Ne dit-on pas que « l’argent est
bon serviteur et un mauvais maitre ».

SUJET : expliquez et commentez cette assertion d’Amadou Hampaté


BAH.
« En Afrique, chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est comme une
bibliothèque qui brule ».

L’écriture joue un rôle capital dans la vie des hommes. Elle fixe, écrit
des faits des peuples, elle véhicule leurs cultures. L’Afrique est riche en
histoire (civilisations, cultures, coutumes, combattants héros
etc…).Manquant d’écriture, ces faits étaient retenus dans les mémoires
des vieux qui les transmettaient d’une génération à une autre de façon
orale.

La mort d’un vieillard équivaut à la destruction d’une bibliothèque ?

En Afrique, les vieux étaient des sources de culture. L’enfant qui les
écoute, soit lors des veillées, soit dans une circonstance quelconque,
acquiert une certaine formation que nous pouvons comparer à celle
données par les livres. Ces vieux sont comparé alors à des
bibliothèques quel que soit le message qu’ils véhiculent. Leurs
mémoires constituent pour l’Afrique des bibliothèques vivantes à
l’image de l’Europe, qui a ses faits dans les livres. Tous les faits : récits
de guerres, contes, civilisations, cultures, coutumes qui peuvent être
dans les mémoires des vieux, s’ils sont écrits, constituent un nombre
incalculable de livres de cultures.

Par ailleurs, lorsqu’un vieux meurt, ils emportent toute cette source
d’inspiration, cette somme de culture que nul ne peut reconstituer parce
qu’elle n’a été transmissent à d’autres générations et elle n’a pas et
écrites ; aussi dû à l’ignorance de l’écriture. C’est alors une grande perte
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pour l’humanité, d’où une bibliothèque brulée (connaissances


irretrouvables) synonyme d’incendie.

En somme, les vieux représentent en Afrique ce qui est la bibliothèque


pour l’Europe. Un vieux qui meurt emporte ce riche trésor africain. Les
mémoires des vieillards sont comparées à des livres de culture.

SUJET : « La vie est un combat ».

Expliquez cette pensée et montrez à l’aide d’exemples personnels,


contre qui homme mène ce combat de tous les jours et à quelle fin.

La vie est l’existence humaine. Le combat est l’ensemble des efforts


que nous déployons pour vaincre les difficultés que nous rencontrons
au cours de notre existence.
Est-ce que ces deux termes sont-ils liés ?
La vie est-elle un combat ?

La vie est un combat signifie que nous devons lutter pour vivre. Il nous
faut vaincre les différents obstacles qui se posent sur notre chemin.
Pour cela, il nous faut nous armer de courage pur affronter les
obstacles qui menacent notre existence et pourraient alors nous
empêcher de nous épanouir.
A partir d’exemples, nous expliquerons l’affirmation de cette illustre
pensée.

Prenons l’exemple sur un candidat au D.E.F., il doit toujours être à


l’heure s’il veut réussir, il doit s’imposer un certain nombre de sacrifice ;
cet élève doit supporter les épreuves qui sont nécessaires à la
préparation du D.E.F .Il doit suivre l’explication des maitres et participer
aux différents cours. Il doit être discipliné à l’école et en classe, poser
des questions aux maitres en vue de mieux comprendre ses leçons,
faire tous les devoirs honnêtement sans aucune idée de bon débarra, de
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hâte. Il faut éviter de fuir les devoirs, de copier car en trichant il ne


trompe que lui-même. Il doit savoir se programmer, limiter les jeux, les
distractions, faire beaucoup d’exercices, demander ce qu’il ignore. Il doit
compter sur ses propres efforts, ne pas compter sur l’aide d’un parent
quelconque ; ni au cours de l’année ni au cours de l’examen.

L’apprenti tailleur doit se lever pour balayer l’atelier et nettoyer les


machines avant l’arrivée du patron, il doit accepter les reproches de son
patron, il doit supporter les nombreuses privations (la faim, le manque
d’argent, le repos.)Il doit se soumettre aux horaires du travail. Contre qui
l’homme mené ce combat et à quelle fin ?

Le candidat du D.E.F mène son combat contre la paresse, la facilité les


plaisirs. Le but de son combat est de réussir au D.E.F et d’exercer plus
tard un métier qui pourra lui permettre de gagner sa vie honnêtement.

Le but du combat de l’apprenti tailleur est de pratiquer un métier pour


un jour l’exercer afin de gagner sa vie honnêtement.

Donc, ces deux termes sont liés ; tant qu’il y a la vie, nous sommes des
combattants.

« On a rien sans peine », donc la vie est un combat ce combat se mène


contre les forces de la nature, contre nous-même et contre la société. Le
but de ce combat est toujours le même gagner sa vie honnêtement à la
sueur de son front, par la suite améliorer ses conditions d’existence.
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SUJET : Un jeune homme qui a parcouru cent villes ou villages connait


autant qu’un vieillard de cent ans.
Expliquez cette pensée et à l’aide d’exemples, dites les avantages qu’on
peut tirer des voyages.

Le voyage est identique à une richesse (l’ensemble des nouvelles


découvertes) qui suscitent l’admiration, la curiosité et l’étonnement. En
conséquence il permet une large ouverture d’esprit de l’homme.
Un jeune homme qui a parcouru cent villes ou villages est-il
comparable à un vieillard de cent ans ?

Le jeune homme qui a parcouru cent villes ou villages à ajouter


beaucoup à sa connaissance. Lors de ce voyage il a vu et découvert ce
qu’il n’avait jamais vu. On peut dire que malgré son jeune âge, le voyage
a muri son esprit. Lors de ses voyages il a vu ce qu’il ignorait, il a
entendu ce qu’il n’avait jamais entendu. Il découvre aussi que les modes
de vie diffèrent d’un village à un autre. Il découvre les civilisations de
ces peuples : habillement, croyance religieuse. Le voyage forme aussi
les caractères ; on voie le monde, on se compare aux autres. Le voyage
corrige aussi l’homme : abandon de ce qu’on a de mauvais en soi.
Même si le jeune homme ne sait pas lire, en tout cas par sa distance
parcourue, il a beaucoup vu et retenu. « Quiconque a beaucoup vu peut
avoir beaucoup retenu ».
Il est intellectuellement, moralement, et humainement mure.
Le vieillard de cent ans grâce à son âge a vu beaucoup d’évènements et
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il a aussi entendu beaucoup de choses. L’âge lui donne beaucoup de


savoirs. Grâce à son âge il peut former les autres comme le jeune
homme à partir de son voyage peut former les autres aussi ; il a été
témoin de plusieurs évènements. On lui en a parlé et il a participé à
plusieurs évènements, le vieux peut faire profiter les autres de
l’expérience de sa vieillesse, comme le jeune homme peut faire profiter
les autres de l’expérience de ses voyages.
A travers ces exemples nous pourrons dire qu’un jeune homme qui a
parcouru cent villes ou villages connait autant qu’un vieillard de cent
ans. Nous dirons qu’on peut dire beaucoup d’avantages des voyages :
la découverte d’autres hommes, d’autres civilisations, d’autres mœurs,
d’autres coutumes. Le voyage forme l’homme : les caractères changent
intellectuellement. Il acquiert beaucoup de choses. Par le voyage, on
apprend à connaitre ses voisins et à se connaitre.

En somme le vieillard et le jeune homme sont comparables par


l’expérience, par les connaissances acquises, par l’ouverture d’esprit.
Pour l’un par son âge et pour l’autre par ses voyages. Donc le voyage
est un merveilleux trésor, une source inépuisable de connaissance.
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Sujet : imaginez un monde sans science sans technique.


A l’aide d’exemples précis, démontrez le rôle éminent qu’à jouer la
science dans le monde d’aujourd’hui.

La science est le progrès en General. Ce progrès améliore les conditions


de vie des hommes. Partant de là nous pouvons imaginer les difficultés
auxquelles l’homme serait confronté s’il n’y avait pas de science. Mais
grâce à la science l’homme s’épanouit chaque jour d’avantage.
Un monde sans science sans technique est-possible ?

Un monde sans science serait une vie que l’homme va mener à l’état
sauvage.
Il va être toujours confronté aux difficultés de la vie. Il n’y aura pas de
joie ; l’obscurantisme, la force physique allaient être quotidiennement
utilisés. En outre, nous pouvons comparer l’évolution actuelle due à la
science à la science au monde d’hier. Nous constatons que la science
est le sauveur de l’homme. Plusieurs exemples peuvent illustrer cette
pensée.
Sur le plan agricole : les moyens étaient rudimentaires avec des
rendements faibles. De nos jours, de grandes surfaces sont cultivées.
Les machines remplacent les hommes ; l’homme est épargné de la faim.
Le travail est vite fait sans la participation d’un grand nombre de
personnes.
L’amélioration des moyens de transport : avion, train, bateau ont
raccourci toutes les distances dans ce monde. La marche à pied
d’autrefois est épargnée ; Ces moyens de transports sauvent également
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des milliers de vies humaines : transport rapide vers les hôpitaux en cas
de maladie d’urgence. Nous dirons que la science joue un premier plan
dans la vie des hommes.
Le téléphone, la télévision et d’autres moyens audiovisuels améliorent
les conditions de des hommes. L’électricité est une grande découverte
pour l’être humain. Elle a confondu le jour et la nuit. Elle est utilisée
dans les hôpitaux, dans les usines et dans les usages domestiques. Les
industries textiles donnent aujourd’hui une gamme variée
d’habillements à l’homme. Les industries alimentaires jouent aussi un
grand rôle.

La science et la technique constituent de grandes relevées à la main


et de la force de l’homme par leurs avantages et par leurs bienfaits
multiples.
Si elle n’existait pas, la vie de l’homme serait émaillée d’embûches.
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Sujet : « Ne t’attends qu’à toi seul » dit le proverbe, et cependant un


poète a écrit « Nul ne peut se vanter de se passer des hommes ».
Y a-t-il contradiction entre ces deux affirmations ?
Appuyez votre raisonnement d’exemples concrets.

La vie en société oblige les hommes à solliciter le concours de ses


semblables tant que le besoin s’impose. Cependant, nous ne devons
pas croiser les bras et faire appel aux autres afin qu’ils fassent nos
travaux à notre place.
Devons-nous compter sur nos propres efforts tout en sachant aussi que
nous ne pouvons pas vivre sans nos semblables ?

« Ne t’attends qu’à toi seul ».Il s’agit de compter sur nos propres efforts
dans cette vie. Nous devons savoir que l’homme est celui qui surmonte
les difficultés. Le succès est au bout de l’effort, pour cela, il faut le
courage et la méthode. Nous devons savoir que « L’homme est le
boulanger de sa vie ». Tant que nous ne travaillons pas, personne ne
nous rend heureux, même si cela se faisait, ce serait un bonheur
éphémère.
Par exemple un élève qui ne travaille pas sous prétexte que ses parents
sont bien placés ou riches, le jour où ceux-ci seront absents cet élève
vivra dans la misère.
L’effort des autres n’est pas à rejeter, il faut s’aider d’abord « aides toi le
ciel t’aidera » a dit un proverbe. L’aide la plus noble et la plus utile est, et
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sera celle qui proviendra nous-même. Nos parents nous aident pendant
quelques temps, mais pas toute durant notre vie. Nous comptons des
erreurs si nous comptons trop sur l’aide de nos parents : « au lieu de
donner du poisson à quelqu’un, vaut mieux l’apprendre à pêcher » dit le
proverbe. Travaillons, comptons sur nous-même, ne nous laissons pas
séduire par la paresse. Cependant quel que soit l’homme, il a besoin de
ses semblables « nul ne peut se vanter de se passer des autres ».
L’homme est faible, incapable souvent dans certaines épreuves seul,
d’où le recours à l’aide de ses semblables dans l’exécution de certains
travaux tels que : construction d’un pont, d’un barrage, creuser un puits.
Pour tous ces travaux il faut l’apport d’un autre. Les hommes ont pris la
conscience de cette nécessaire solidarité ; ils forment des associations,
des groupes de travail.
Par exemple les hommes se rassemblent pour le labour la moisson, la
construction d’une maison « l’homme n’est rien et ne peut rien sans les
autres ».
Des pays se regroupent pour pallier certaines difficultés par la
conjugaison d’effort commun « un seul doit ne peut prendre un gravier ».
Ce proverbe incite à l’union. Un seul ne peut tout connaitre ni tout faire
dans sa vie. Les métiers sont divers et complémentaires.

En somme l’homme quel que soit : riche, pauvre, grand, petit ; il doit
savoir qu’il y a une interdépendance entre les hommes et qu’il a
toujours besoin des autres. Le mal est de compter uniquement sur
l’aide des autres sans ne rien faire. Si apparemment les deux proverbes
semblent se contredire, en réalité, ils sont plutôt complémentaires.
Pour un meilleur développement de l’homme, il faut la participation de
chacun de nous.
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Sujet : « qui veut rester libre doit savoir souffrir ».


Comment doit-on concevoir cette nécessaire souffrance dont le prix est
la liberté.

Etre libre, c’est être indépendant, c’est se suffire à soi-même.


Souffrir, c’est lutter, fournir des efforts.
Est-ce la liberté est le fruit de la souffrance ?

Plusieurs explications peuvent nous aider à expliquer ce sujet.


Un cultivateur endure plusieurs souffrances dans le cadre de la
conquête de sa liberté : les intempéries (soleil ardent, le froid, la pluie) ;
les aléas climatiques.
Il réfléchit jour et nuit de ces calvaires. Il est obligé de se priver de
certaines distractions. Le but de cette souffrance est d’être libre. La
souffrance aboutit à la liberté qui se manifeste par les points suivants :
il est satisfait lorsque ses greniers sont pleins ; il est à l’aise lorsque sa
famille mange à sa faim. Il garde sa dignité, il ne mendie pas, il ne vole
pas. Il peut vendre une partie de son grain pour acheter ce qu’il veut. Il
se suffit à lui-même. Il est indépendant, d’où le but de sa souffrance. On
doit savoir qu’il n’y a pas de liberté sans sacrifice au préalable. Pour la
conquête de sa liberté, il doit se priver des distractions en vue d’un
lendemain meilleur. On doit comprendre le sens des proverbes : « Celui
qui travaille au soleil, mangera à l’ombre ». « Celui qui sème le vent
récolte la tempête ».Surtout si c’est un candidat au D.E.F, il doit se priver
du sommeil, se débarrasser de la paresse, savoir que le résultat sera en
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fonction de ses efforts fournis. Cette souffrance doit être acceptée en


vue d’atteindre son objectif, exercer plus tard un métier qui fera de lui un
homme digne, honnête et libre. On doit également comprendre que la
vie est un combat. Quand on ne lutte pas, on devient un fardeau pour la
société. Un proverbe dit : « Celui qui n’essuie pas son front pendant sa
jeunesse, tendra sa main pendant sa vieillesse ». Donc à notre jeunesse,
nous avons la vigueur, la force nécessaire pour les différents travaux
qui nous permettrons à l’abri des maux de la société. Le courage, le
sacrifice et la ténacité sont des armes nécessaires pour atteindre la
liberté. Travailler, c’est choisir la voie de la liberté et de l’indépendance.
On doit concevoir cette souffrance quand on sait que la liberté
s’acquiert aux prix des souffrances. Donc on doit l’accepter et l’endurer.
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Sujet : La lecture, le théâtre et le cinéma ont leurs avantages et leurs


inconvénients. Dites sincèrement ce que vous pensez de chacune de
ces distractions.

La lecture, le théâtre et le cinéma sont des moyens d’éducation, de


culture, de sensibilisation et d’information.
A l’aide d’exemples nous allons tenter dégager leurs avantages et leurs
inconvénients.

La lecture un est puissant moyen d’instruction. La lecture élève son


niveau de culture. Elle améliore l’expression orale et écrite. Elle peut être
une source de respect car nous pouvons nous imposer par elle.
Lorsqu’on lit, on découvre l’expérience des autres. La lecture meuble
notre temps et nous éloigne les ennuis. Les personnages que nous
rencontrons peuvent nous servir d’exemple dans la vie. La lecture nous
enrichit intellectuelles.
Nous pouvons lire des livres qui nous apportent aucun profit ; ces livres
peuvent inciter et imiter les mauvais exemples. Nous pouvons prendre
certaines actions pour de la réalité ; le désir de lire toujours peut nous
mettre en marge de la société.
Grace au théâtre, nous pouvons découvrir le passé. Des pièces peuvent
nous sensibiliser sur les problèmes de l’actualité. Il critique un aspect
de la vie qu’il nous faut corriger. Le théâtre nous distrait, en même
temps il nous fait rire. Il ne faut pas confondre le théâtre et la réalité. Il
peut influencer le public vers les côtés néfastes de la vie.
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Quant au cinéma, c’est un puissant moyen d’expression. Grace au


cinéma, nous pouvons découvrir les réalités des autres milieux à travers
les images. C’est un moyen de formation et d’information comme la
lecture le théâtre : c’est une source de culture. Les salles de cinéma
sont les lieux de retrouvaille, de rencontre. Un film nous amuse tout en
nous instruisant. Ne cofondons pas un film et une réalité. Lorsque nous
imitons les auteurs, nous courons des risques. Certains films sont
néfastes pour la vie.

La lecture, le théâtre et le cinéma contiennent des messages que


nous devons exploiter judicieusement.
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LA LETTRE

I. Qu’est-ce qu’une lettre :


Une lettre est un écrit qu’on adresse à quelqu’un pour lui
communiquer quelque chose. Quand deux personnes s’écrivent
souvent, on dit qu’elles échangent de correspondance. Si le
téléphone permet une communication plus vivante entre les
individus, rien ne remplace la lettre que l’expéditeur élabore
généralement en pesant ses mots, en réfléchissant à ce qu’il écrit ;
que le destinataire peut conserver et relire.
II. Les types de lettre :
Il y a toutes sortes de lettre. Leurs styles et leurs contenus varient :
 en fonction de la personnalité à celui qui les écrit et à celui à qui
elles sont destinées.
 en fonction du message qu’elles veulent pour faire passer.
Les types de lettre qui nous intéressent sont : la lettre ordinaire et
la lettre administrative.
III. Comment rédiger une lettre :
S’il y a genres de lettre, toutes les lettres s’organisent de manière
pour faciliter la communication entre les correspondants.
1. La présentation : la présentation matérielle d’une feuille doit être
soignée. Son contenu se doit avec précision et clarté surtout si la
correspondance est destinée à une administration ou à un
personnage de caractère officiel. Pour cela, il faut :
 utiliser une feuille de papier à lettre ;
 si possible dactylographier la lettre ou la manuscrite très
lisiblement ;
 disposer l’en-tête et le texte de la lettre de façon aérée.
2. Les références de l’en-tête : l’on doit commencer par :
Situer le texte dans le temps et dans l’espace en indiquant :
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 le lieu et la date en haut et à droite du papier à lettre : la première


indication permet au destinataire de situer géographiquement son
correspondant. La deuxième indication relève d’une grande
importance si le motif de la lettre est de fixer un rendez-vous par
exemple. Dans tous les cas, elle permet déjà au destinataire de
savoir quel jour la lettre lui a été écrite et de mesurer le laps de
temps qui s’est écoulé depuis ;
 le prénom et le nom de l’expéditeur plus son adresse à gauche et
en haut du papier à lettre ;
 le nom du destinataire un peu plus haut et au centre.
3. L’en-tête : il nous enseigne sur la nature des relations qui unissent
l’expéditeur à son destinataire. Par ailleurs, il nous permet de voir
quelle correspondance il s’agit :(amicale, amoureuse,
professionnelle, administrative).
IV. Pour rédiger une lettre, il faut :
 Passer quelque espace et écrire le formule initial d’introduction ;
 Passer un nouvel espace et traiter le sujet (corps de la lettre) ;
 passer une ligne avant la formule de politesse finale ou formule
de conclusion ;
 Signer le prénom.
1. Les formules initiales d’introduction : elles varient suivants les
destinataires :
a. à un camarade : « Mon cher…………………………. (prénom) » ;
b. à des parents : « Mon cher papa »
« Ma chère tante »
c. aux parents d’un camarade : « Mon cher Monsieur »
« Ma chère tante »
d. à un supérieur : « Monsieur……………………….. (suivit du titre de la
personne) ».
Exemple : « Monsieur le Directeur »
e. les lettres d’affaire (abonnement à un journal, réponse à une petite
annonce) : « Monsieur »
2. Les formules de politesse finale : comme les initiales, les formules
finales sont variables :
a A un camarade : « je te serre cordialement la main »
« Cordialement poignée la main »
« Je t’embrasse bien affectueusement »
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b Aux parents d’un camarade : « veuillez recevoir Monsieur ou


Madame » l’expression de mes sentiments les meilleurs ;
c A un supérieur : « veuillez agréer Monsieur…………….l’expression de
mes sentiments les plus distingués »
d Les lettres d’affaire : « veuillez recevoir mes sincères salutations »
NB : une lettre se termine par la formule finale de conclusion
communément appelée formule de politesse finale. Comme l’en-tête, la
formule finale de conclusion relève la nature de la correspondance et
les sentiments de celui qui écrit.
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Sujet : votre grand frère quitte la famille pour aller travailler dans une
ville éloignée. Ecrivez une lettre pour lui demander les nouvelles de la
famille et des amis.

Adresse complète Le lieu et la


date
De l’expéditeur Cher grand frère

Je vous envoie cette lettre pour vous donner les nouvelles de la famille
et des amis. Toute la famille se porte bien, je vous souhaite la même
chose.

Après la campagne passée, papa a réalisé de nombreuses


constructions dans notre cour ; parce que c’est bientôt le mariage de
trois de nos frères.
Malheureusement notre tante qui était à Ségou est décédée et ses fils
ont déménagé chez nous.
Par contre notre sœur Oumou a accouché d’un jumeau.
Le parc aussi s’agrandit avec l’achat de nouvelles têtes.
La pluviométrie a été bonne d’où l’abondance des récoltes.
L’oncle qui est en Côte d’Ivoire nous a envoyé un véhicule et une
charrette, cela nous a permis d’augmenter la superficie du champ.
Grand-mère vient d’arriver de la Mecque.
Ton ami, Souleymane a été victime d’un accident de circulation, mais
aujourd’hui ça va mieux. Moussa est devenu commerçant.
Tous tes amis viennent fréquemment dans la famille comme si tu étais
là ; ils aident de temps en temps nos parents.
Toute la famille te salue.
Je te serre cordialement la main.

Par (le prénom)


2

Sujet : rédige une demande de candidature au D.E.F en tant que


candidat libre, adressée au directeur du centre d’animation
pédagogique.

Adresse complète République du Mali


De l’expéditeur Un peuple-Un but-Une
foi

Monsieur le directeur du directeur


du centre d’animation pédagogique

Objet :
Demande de candidature Monsieur,
J’ai l’honneur de solliciter
auprès de
Votre haute bienveillance
l’inscription
de mon nom sur la liste des
candidats
TIMBRE au D.E.F session de (……….)

Dans l’attente d’une suite favorable


veillez, agréer monsieur le Directeur,
l’expression de mes sentiments les
plus
distingués.
2

Ci-joints à ma demande Le lieu et la date.


Signature.

 Une copie d’extrait date de naissance

 Un certificat de fréquentation scolaire

Sujet : rédige une demande d’attestation du diplôme d’études


fondamentales, adressée au directeur du centre d’animation
pédagogique.

Adresse complète République du


Mali

de l’expéditeur Un Peuple-Un But-


Une Foi

Objet : Monsieur le directeur du


centre demande d’attestation d’animation
pédagogique.

Monsieur,
2

J’ai l’honneur de solliciter


auprès de

votre haute bienveillance


l’octroi de

mon attestation du diplôme

d’études fondamentales
session de

(année…………….. ;
mois…………….), au

centre de (…………..) et sous le


nume-

ro (………………).

Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez


agréer

Monsieur le directeur l’expression de mes

Sentiments les plus distingués.

La date et le lieu
La signature
Ci-joint à ma demande

 Une copie d’extrait d’acte

De naissance.
2

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