Vous êtes sur la page 1sur 36

La fonction publique clé en main

Par : M. Broulaye TRAORE


Administrateur du Tourisme
Introduction
Les confidences faites par les candidats de différents ordres de concours, nous montrent les
difficultés auxquelles ceux-ci sont confrontés devant les épreuves de culture Générale.
Ces difficultés ne s’expliquent nullement par le niveau élevé des épreuves mais plutôt par
l’approche développée par les candidats devant le sujet.
En effet, quand on demande aux candidats de commenter une expression ou un proverbe, ils
se plongent dans une discussion.
De même, quand on demande leur point de vue, ils s’adonnent à un commentaire.
C’est la raison pour laquelle nous nous proposons de guider les candidats vers les
meilleures façons d’aborder un sujet de culture générale.
La présente partie, loin d’être un cours sur la culture générale, est un ensemble de
possibilités pratiques à l’attention de tous ceux qui seront appelés à passer le concours de la
Fonction Publique.
La dissertation de culture générale
Quel que soit le concours préparé, la dissertation de culture générale est une démonstration
qui exige une réflexion personnelle et qui s’appuie sur des exemples précis, en rapport
direct avec le sujet. Toute dissertation est également un savoir-faire qui obéit à quelques
grands principes et qui s’acquiert par la pratique.
Le sujet, qui vous est proposé, ne se prête jamais à la récitation d’une question de cours ou
d’une fiche de lecture. Il exige toujours une réflexion personnelle faisant appel à vos
capacités d’analyse et de synthèse. Pour intéresser et convaincre, vous devez également
avoir recours à des exemples qui viennent à l’appui de votre démonstration, mais attention :
les faits cités n’ont de raison d’être que s’ils sont analysés et intégrés dans le raisonnement.
Il est donc nécessaire de toujours bien marquer le lien entre le fait choisi et l’affirmation
qu’il vient conforter. Car une dissertation est une démonstration.
Il s’agit de traiter le sujet et rien que le sujet en faisant preuve de rigueur dans
l’argumentation et de cohérence. Une bonne dissertation est donc l’expression d’une
réponse personnelle à un problème posé, formulée avec rigueur et clarté, et se référant
constamment au réel. Pour ce faire, il s’agit de construire sa démonstration en ordonnant ses
idées, d’où la nécessité de faire un plan avant de passer à la rédaction proprement dite.
Mais vous ne pouvez construire votre plan que si, au préalable, vous avez questionné le
sujet soumis à votre réflexion. Et c'est cette étape-là qui est essentielle, fondamentale, vitale
; cette étape-là qui fait la différence entre telle et telle copie, lors des corrections. Ce ne sont
jamais, en premier lieu, les connaissances ; c'est toujours la façon dont le sujet est traité,
c'est-à-dire la façon dont vous avez questionné tous les mots du sujet, y compris tout ce qui
paraît souvent anecdotique comme la ponctuation, les conjonctions de coordination, etc.
Or, que se passe-t-il en général ? Les candidates et les candidats, le sujet à peine lu,
cherchent tout de suite à faire « montrer » leurs connaissances, au risque de passer à côté du
sujet, de faire du hors-sujet.
La dissertation est aussi un travail écrit « consistant à développer méthodiquement ses idées
sur une question, en discutant éventuellement certains thèmes » (Lexis, Larousse).
Cet exercice fait appel au raisonnement plutôt qu’à l’imagination ; on s’attend à ce qu’il soit
logique, structuré, rigoureux, étayé de preuves et de justifications.
Elle se fait toujours à partir d’une consigne ou d’un énoncé de sujet, c’est-à-dire d’un
message précis qui comporte généralement deux volets :
- le sujet à proprement parler, ou ce dont il faut traiter;
- l’orientation – exprimée le plus souvent à travers un verbe d’action -, ou ce que l’on nous
demande de faire.
Les orientations
On distingue deux orientations : l’orientation explicative et l’orientation critique.
1-L’orientation explicative : Elle suppose que l’on est d’accord avec le point de vue qui
nous est proposé. Elle est donnée par les verbes suivants: commentez, montrez, expliquez,
développez, illustrez, décrivez, justifiez, prouvez, démontrez, argumentez, etc.
2-L’orientation critique : Elle invite à la discussion, elle permet l’expression d’un point de
vue contraire.
Elle est donnée par les verbes suivants : discutez, jugez, critiquez, etc. ou par des
phrases interrogatives : « Que pensez-vous de …? »
Composantes d’une introduction de dissertation Française :
Une introduction doit comprendre quatre éléments essentiels :
1-L’accroche (idée générale): partir d’un fait d’actualité, de la genèse du phénomène qui
doit être traité, d’une citation, etc. Objectif : convaincre immédiatement le lecteur de
l’intérêt du sujet, lui donner envie d’en savoir plus.
2- La définition (idée restreinte) : des notions du sujet.
3-La problématique :(une ou plusieurs questions).
4-L’annonce du plan (volonté de résoudre le problème) : uniquement les deux
ou trois grandes parties.
Une autre chose non moins importante est la conclusion. Elle permet au correcteur de vous
quitter avec une bonne impression. Il ne s’agit pas de faire la synthèse de ce qu’on a dit plus
haut pour penser qu’on fait une conclusion.
Votre conclusion doit être une fenêtre sur un autre thème.
A votre attention, nous avons choisi quelques sujets, que nous avons tenté de disserter
pour mieux pouvoir vous édifier.
Sujet1: Montrez que le travail en toute situation est nécessaire à la dignité de l’individu, au
développement de sa personnalité, à la sécurité de son avenir et à la prospérité du pays.

Introduction :
Le travail est un effort physique ou intellectuel tendant à la production des biens ou des
services pour la satisfaction des besoins de l’homme.
La nature n’ayant pas tout donné à l’homme, il lui appartient de travailler non seulement
pour assurer sa propre survie mais également pour améliorer ses conditions de vie voire
celles de son environnement humain.
Dans quelle mesure le travail peut-il être nécessaire à la dignité de l’individu, au
développement de sa personnalité, à la sécurité de son avenir et à la prospérité du pays ?
Des exemples inspirés de notre vécu nous permettront de montrer la véracité de cette
affirmation.
Développement :
Les contraintes de la vie exigent de l’individu le travail. Cette règle à laquelle nul ne peut se
soustraire, lui permet de se créer des conditions de vie jugées meilleures.
En effet, c’est par cet effort que l’homme démontre sa raison d’être.
Ainsi, le travail lui permet d’intégrer la société et de se tailler « une place au soleil ».
C’est pourquoi, dans nos sociétés traditionnelles, la valeur de l’homme ne se mesure ni à sa
grandeur, ni à sa beauté mais plutôt à son « taux d’utilité », c'est-à-dire, sa capacité à faire
en sorte que son effort puisse profiter aux autres membres de la société.
Par ailleurs, l’indépendance de l’homme est acquise grâce à ses œuvres.
Il est donc très difficile de parler de l’indépendance encore moins de la dignité d’une
personne qui ne travaille pas.
Aussi faudrait-il ajouter qu’une personne en situation de désœuvrement peut être tentée
d’emprunter les voies tortueuses pour pouvoir survivre. Cela peut entraîner l’effritement de
sa personnalité. Quand un père de la famille perd son emploi, son autorité se trouve être
aussitôt foulée aux pieds. Il ne bénéficie ni du respect de la part de ses enfants encore moins
de son épouse qui le jugeront tous d’irresponsable.
Le travail qu’il soit lucratif ou pas, assure à l’homme la sécurité de son avenir.
La vie d’un oisif est un véritable tourment. Il est obligé de s’adonner à des actes immoraux
pour survivre notamment la mendicité, le vol, l’escroquerie, le brigandage etc.
Le désœuvré est obligé d’assouvir ses besoins dans les vices pouvant rendre sa vie
hypothéquée.
Le travail étant le facteur du développement, la prospérité de tout pays dépend du degré
d’efficacité de chacun de ses habitants dans le travail.
Les pays les plus développés sont ceux qui enregistrent moins de chômeurs.
Le taux de chômage très bas étant un indicateur et de la prospérité et du développement
d’un pays, nous pouvons nous permettre de dire que le travail est un élément déterminant
dans le progrès social et économique d’une nation. La bonne santé d’un Etat passe par le
travail.
Conclusion :
Au regard des exemples fournis, nous disons que la place du travail n’est plus à démonter
car d’innombrables avantages peuvent en être tirés.
Il nous appartient donc de nous investir pour rechercher des voies et moyens susceptibles de
créer beaucoup d’emplois. Cela nous évitera de connaître certains maux comme : la guerre,
la délinquance etc.
Sujet 2:« l’humanité est en proie à des difficultés sécuritaires de tous ordres. Face à cette douloureuse
réalité, seul le dialogue est source de sagesse, seul le partage est source de richesse ».Commentez cette
pensée en vous appuyant sur le cas du continent Africain.
Introduction :
Il n’est un secret pour personne sur ce que l’humanité traverse aujourd’hui.
En effet, les radios, les journaux et les chaînes de télévision commentent presque chaque
jour que Dieu fait sur les poches des tensions à travers le monde, particulièrement en
Afrique. Face à cette situation, ils prônent tous le dialogue et le partage
C’est dans cette perspective que l’auteur a dit ceux-ci : « l’humanité est en proie à des
difficultés de tous ordres. Face à cette douloureuse réalité, seul le dialogue est source de
sagesse, seul le partage est source de richesse ».
Dans quelle mesure pouvons-nous surmonter ces difficultés par le dialogue et le partage ?
Nous apprécierons la portée réelle de ces deux « remèdes » dans la résolution des
problèmes par l’examen de la question posée.
Développement :
Le continent Africain, à travers un certain nombre de pays, se trouve être secoué soit par
des conflits ethniques, soit par des rébellions. Ces tensions sont généralement dues aux
difficultés socioéconomiques et politiques.
En effet, les leaders des rébellions évoquent comme motif de leurs actions, la confiscation
par un groupuscule ou une ethnie, de la vie politique et économique.
Au plan économique, cette situation s’explique en Afrique par le fait que, dans le conscient
collectif, on pense que quand on arrive au pouvoir, il faut faire profiter à son ethnie à sa
famille ou à son groupe, les richesses du pays.
Cela se traduit par la mise à l’écart des autres citoyens dans la distribution des dividendes
de l’activité économique du pays.
Au plan politique, le problème réside dans la monopolisation de la vie politique par un parti
politique, un groupe de partis politiques ou dans l’organisation des élections bâclées dans le
dessein d’empêcher l’alternance. Le diagnostic qui a permis de cerner les sources de ces
difficultés a proposé le dialogue et le partage pour y remédier. Bien évidemment, ces
remèdes prônés ont montré leur efficacité dans la résolution des crises politiques à travers le
monde.
En effet, le dialogue a toujours été « un passage obligé » dans le règlement des conflits
politiques. Il a fait et continuera à faire ses preuves dans la résolution des conflits de tous
ordres.
Les armes ayant montré leurs limites, le dialogue demeure approprié pour la paix durable et
intégrale sur la planète terre.
Une autre solution non négligeable est le partage c’est -à -dire le partage du pouvoir et du
revenu .La formation des gouvernements de large ouverture en est une illustration.
La tranquillité d’une nation en dépend. Il en est de même pour l’activité économique.
Toute localité négligée dans le partage des ressources du pays pendant une longue durée
devient une bombe à retardement qui peut s’explose à tout moment.
Cet esprit de partage, une fois promu, contribuera à coup sûr à mettre fin aux conflits et à
créer un climat de paix, de sécurité et de quiétude.
Conclusion : Fort des exemples que nous venons de donner, nous disons que le dialogue et
le partage constituent les deux vertus que nous devons mettre en exergue si nous avons le
souci de garantir un avenir certain pour nos différents pays.
Sujet3 : Entre le savoir, l’argent et le pouvoir, faites un choix et justifiez-le.

Introduction :
De nos jours, les contraintes du monde matériel ont créé chez l’être humain un certain
nombre d’appétits. En effet, il souhaite acquérir à la fois : le savoir, l’argent, et le pouvoir
comme raisons d’être.
Les trois “dons“ étant difficilement cumulables, un choix s’impose.
Nous ne pourrons jeter notre dévolu sur l’une ou l’autre de ces trois “choses“ tant que nous
ne parviendrons pas à cerner les avantages de chacune d’elles.
Développement :
L’argent est la «clé de la vie » disent certains. D’autres vont plus loin en disant que c’est la
clé du bonheur.
Quoi qu’il en soit, il permet de réaliser les ambitions les plus folles.
Il permet à l’homme de s’épanouir en «vivant réellement sa vie ».
Quant au pouvoir, il inspire respect et considération.
En Afrique tous les tenants d’une certaine autorité ne le démentiront pas.
En effet, beaucoup de dirigeants en Afrique se font passer pour les messies de leurs nations
respectives et font tout pour entretenir cette étiquette.
Par contre, le savoir confère au bénéficiaire, une certaine clairvoyance dans tout ce qu’il
fait.
Il reflète les connaissances acquises au cours d’une période donnée d’apprentissage.
L’extraordinaire est que le pouvoir permet d’avoir de l’argent et vice versa en Afrique.
Le continent Africain a cette particularité à cause de la misère et de l’analphabétisme de la
majorité de la population. Cela se confirme lors des élections.
Celui qui a de l’argent et qui sait les distribuer a de fortes chances de se faire porter au
pouvoir.
De même, ceux qui sont au pouvoir, arrivent à amasser une fortune et à faire tourner la tête
durant une courte période.
Il n’est pas rare de voir en Afrique, un individu qui vivote, dans la misère, acheter de belles
voitures et de belles villas dès son accession au pouvoir.
Toutefois, on peut perdre le pouvoir et l’argent mais la connaissance ne pourra jamais faire
l’objet d’expropriation.
C’est pourquoi, on dit : « celui qui veut vivre une année cultive un champ d’arachide ».
« Celui qui veut vivre cinq ans cultive des arbres fruitiers ».
« Celui veut vivre pour une éternité se cultive » c'est-à-dire cherche le savoir.
Conclusion :
Il faut donc préférer la savoir aux deux autres en raison des avantages que nous venons
d’énumérer. Le savoir mène au pouvoir et à l’argent et est difficilement dégradable.
Celui qui sait a- t-il réellement tout ?
Sujet4:« Un bien mal acquis ne profite jamais. »Expliquez et commentez cette pensée.

Introduction :
La superstition a laissé un grand emprunt dans le jugement que nous portons sur l’impasse
dans laquelle peut se trouver un individu que l’on accuse d’avoir bâti sa richesse sur le dos
des autres c’est-à-dire de façon illicite voire immorale.
C’est dans cette perspective que l’auteur a dit ceux-ci : « Un bien mal acquis ne profite
jamais »
Dans quel contexte pouvons-nous dire que le bien mal acquis ne profite jamais ?
Des exemples tirés de notre vécu nous permettront de montrer la véracité de cette
affirmation.
Développement :
Nos différentes croyances nous poussent à porter un regard sur la façon dont l’homme
accumule les biens dans la société. De ce fait, les activités économiques dans nos structures
sociales se trouvent être beaucoup imprégnées de morale. Cela nous renvoie à l’imagination
Qui soutient : « tout chemin ne mène pas à Rome » en matière de fortune.
En effet, pour nous les Africains, il y a un classement d’activités pour se faire de l’argent
propre. Des règlements sont donc établis pour cela.
Dans ce classement, certaines voies sont prohibées pour amasser de la fortune.
Parmi ces « voies noires », nous avons l’escroquerie, le vol, la drogue en somme, toute
autre chose jugée immorale.
Cette règle ne doit pas être transgressée sous peine d’encourir la sanction divine.
Donc cette épée divine plane sur la tête de tous ceux qui sont sans scrupule.
Cela semble être fondé dans la mesure où d’innombrables anciens dirigeants sont en train
de croupir en prison parce qu’ils ont puisé dans les caisses de l’Etat de façon illicite.
De même, les grands truands qui se sont enrichis de façon obscure, meurent dans la misère.
Il n’est pas rare de voir les gens indexer les riches d’hier devenus pauvres aujourd’hui.
C’est pourquoi l’imagination populaire soutient les propos suivants: « Le bon Dieu ne dort
pas ».
Généralement, les malheurs des riches sont perçus sous cet angle.
Celui qui trouve tous ces biens consumés par un incendie n’est pas littéralement épargné
par cette sentence.
Conclusion :
Eu égard aux exemples ci-dessus mentionnés, nous disons que le bien mal acquis ne saurait
profiter à son bénéficiaire qui est entrainé par l’ardeur sur ce qu’il entend faire pour amasser
la fortune. Peut-il être éternel ?
Sujet 5 : Un penseur contemporain écrit : « la publicité est l’ultime violence du monde
moderne, en ce qu’elle porte à désirer l’indésirable. » Illustrez cette affirmation.

Introduction :
L’évolution du monde contemporain a fait que la qualité à elle seule ne permet pas à un
produit de se vendre.
Le marketing devient désormais un passage obligé pour écouler les produits.
Il faut donc faire accompagner le produit par un minimum de publicités, de commentaires
pour attirer le maximum de consommateurs bien qu’en termes de qualité certains produits
sont largement en deçà de ce que la publicité leur attribue.
C’est justement dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « La publicité est l’ultime
violence du monde moderne, en ce qu’elle porte à désirer l’indésirable. »
Dans quelle mesure la publicité peut-elle être l’ultime violence du monde moderne?
Des exemples inspirés de notre vécu nous permettront de montrer la véracité de cette
affirmation.
Développement :
La mévente et le volume des produits ont changé les habitudes des producteurs.
Le simple fait d’avoir des articles de meilleures qualités n’est pas suffisant pour pouvoir les
écouler. Le consommateur ne sachant pas le plus souvent ce qui lui convient le mieux, se
fait aider dans son choix par cette option marketing qu’est la publicité.
Les producteurs de services et de produits faisant l’objet de publicité influencent la
clientèle, en lui arrachant sa conscience et en l’obligeant de les acheter.
Mais la frénésie avec laquelle cette publicité est faite n’est pas loin d’une épreuve de force
entre le producteur et l’utilisateur du service ou du produit.
Ce constat se vérifie par le fait que la clientèle acquiert parfois ce qui ne lui convient pas.
C’est pourquoi certains, désabusés, se plaignent en disant : « on m’a trompé ; je ne savais
pas que c’était comme ça ».
Il apparaît clairement ici que l’adhésion est obtenue par une pratique qui peut être assimilée
à une violence.
Aussi, lorsqu’ un produit bénéficie de l’appréciation des usagers la peur d’être critiqué
pousse les concurrents à s’aligner.
En outre, il faut noter le comportement des jeunes gens qui ne ratent plus d’une minute, les
feuilletons qui passent sur les chaînes de télévision. Ce regain d’intérêt n’est nullement pas
dû à l’amour qu’ils portent à ce loisir mais plutôt à la peur d’être taxé de personnes qui ne
sont pas à la page.
Il en est de même pour la consommation de certains produits dont la nuisance à la santé est
établie par les services sanitaires.
Conclusion :
Fort des exemples que nous venons de donner, nous disons que les règles du commerce
étant ce qu’elles sont, il n’est pas facile de lutter contre la violence des publicités.
Toutefois, deux actions peuvent être envisagées pour minimiser sa fréquence.
On peut tenter de moraliser la profession par les préceptes religieux.
La seconde solution est d’initier des mesures coercitives contre tous ceux qui se rendront
coupables de la pratique.
Peut-on continuer sur cette lancée ?
Sujet6: Discutez cette pensée : « L’argent fait le bonheur. »

Introduction :
Conçu comme monnaie d’échange qui permet de payer ou de rémunérer, l’argent est
aujourd’hui utilisé par l’homme pour réunir toutes les conditions matérielles dans le cadre
de son aisance.
C’est peut-être dans cet ordre d’idées que l’auteur a dit ceux-ci : « l’argent fait le bonheur ».
Dans quelle mesure l’argent peut-il faire le bonheur ?
L’argent ne peut-il pas être au contraire une source de malheur pour l’homme ?
Des exemples tirés de notre vécu nous permettront de mesurer la portée de cette
affirmation.
Développement :
L’acquisition des conditions matérielles tant souhaitées par l’homme passe par l’argent.
En effet l’homme parvient au bonheur par le biais de l’argent dont il dispose.
C’est ainsi qu’il devient propriétaire de belles villas, de belles voitures, de belles femmes,
pour ne citer que ceux-ci.
En outre, l’argent une fois acquis, permet à l’homme de se faire beaucoup d’amis et de
bénéficier de la considération de tout son environnement humain.
Par ailleurs, l’argent permet de mener une vie confortable. Cela se manifeste par
l’inscription des enfants dans les meilleures écoles à laquelle s’ajoutent les soins de santé
appropriés, une alimentation équilibrée, des habillements et accessoires de qualité
supérieure etc.
Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, l’argent qui ne fait pas l’objet d’un bon usage
peut être une source de malheur pour l’homme.
En guise d’illustration, certaine personnes ayant gagné beaucoup d’argents s’isolent
volontairement du reste de la société. Dans la plupart des cas elles éprouvent le malheur
même dans les circonstances heureuses (mariages, baptêmes) car personne de son
environnement humain n’y vient pour lui témoigner de son soutien, de sa solidarité morale.
En d’autres termes, en cas de décès, l’argent seul ne sera pas capable d’enterrer une
personne.
C’est dire que l’argent seul ne saurait faire le bonheur de l’homme sur toute la ligne. Enfin,
il faut noter les agressions incessantes dont les riches sont victimes à cause de leurs
fortunes.
Conclusion :
Au regard des exemples que nous venons de fournir, nous disons que l’argent apparait
comme un couteau à double tranchant c’est-à-dire pouvant être une source de bonheur en
cas de bon usage et de malheur dans le cas contraire.
Sujet7: justifiez cette affirmation : « Si tu ne sais pas où tu vas, alors retourne d’où tu
viens. »

Introduction:
Les progrès technologiques et économiques que le monde connaît aujourd’hui ont fait
perdre le repère (l’identité ) à bon nombre de personnes pour lesquelles le retour à la source
reste une nécessité en vue de pouvoir mener une vie harmonieuse .
C’est dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « si tu ne sais pas où tu vas, alors retourne
d’où tu viens ».
Dans quelle mesure le retour à la source est-il incontournable pour retrouver son identité ?
Des exemples puisés de notre vécu nous permettront de montrer la justesse de cette
affirmation.
Développement :
L’émergence des moyens technologiques voire économiques a eu pour effet la perte de
repère chez plusieurs personnes. Cet état de fait ce manifeste sous plusieurs formes.
En parlant de la jeune génération qui profite des outils de dernière génération, on constate
qu’elle n’a aucune notion des valeurs fondamentales de notre société notamment le respect
dû aux aînés, celui de sa parole donnée, la fidélité aux us et coutumes.
La méconnaissance de ces valeurs dans nos sociétés respectives conduit à une acculturation.
Si bien qu’en longueur de journées on assiste à des comportements malveillants de la part
des acculturés. Toutefois, il faut noter que le mensonge, le vol, l’escroquerie, le braquage la
pédophilie sont les principaux actes que posent ces personnes ayant perdu le repère.
Pour y remédié, il apparait nécessaire de retourné à la source pour apprendre les valeurs
fondamentales, éducatives de son milieu de vie. Cela passe par le contact avec les vieilles
personnes à travers les contes, les proverbes, les devinés, et les conseils utiles.
C’est à ce prix que l’appréciation et le jugement porté sur ces personnes seront bons, et elles
mériteront sans doute la confiance de toute la société.
Conclusion :
Fort de ces exemples, nous pouvons dire que la perte de repère est sans doute la perte
d’identité qu’on ne saurait retrouver que si l’on retourne à sa source.
Sujet 8 : Commentez cette pensée : « L’essentiel n’est pas seulement d’accumuler le
savoir-faire mais de mettre en pratique ce qu’on a appris ».

Introduction :
La possession de connaissances théoriques dans les domaines divers est perçue comme un
réconfort moral qui doit nécessairement être accompagné par la pratique.
C’est justement dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « L’essentiel n’est pas
seulement d’accumuler le savoir-faire mais de mettre en pratique ce qu’on a appris ».
Dans quelle mesure la pratique des connaissances théoriques acquises peut-elle être
considérée comme chose essentielle ?
Des exemples tirés de la vie quotidienne nous permettront de montrer la justesse de cette
pensée.
Développement :
Dans l’imagination populaire l’on soutient que l’homme doit à tout prix apprendre pour
avoir qualification professionnelle. Cependant cette qualification professionnelle doit être
mise en valeur à travers la pratique.
En parlant d’un jeune diplômé en agronomie qui refuse de s’occuper des activités agricoles
pour se contenter de prendre son petit thé à la maison.
On s’aperçoit du coup que son savoir théorique n’aura rien servi car celui-ci n’a pas été
soutenu par la pratique.
La pratique demeure donc le fer de lance de tout savoir-faire acquis.
En outre, les connaissances théoriques apprises à l’école de formation pourront se révéler
vaines si l’enseignant ne fait pas valoir par la pratique ses méthodes pédagogiques.
Conclusion
Au regard des exemples ci-dessus notés nous disons sans le moindre risque de nous tromper
que la valeur d’un l’homme ne réside dans l’accumulation des connaissances théoriques
mais dans la pratique de celles-ci.
Sujet 9 : Prouvez cette pensée : « La paix n’est pas un mot, mais un comportement ».

Introduction ;
La paix qui par définition est une situation de calme et de quiétude sur une aire
géographique donnée ne doit être une simple expression orale mais plutôt un comportement
de tous les jours en faveur du développement économique social et culturel.
C’est dans cette perspective que l’auteur a dit ceux-ci : « La paix n’est pas un mot, mais un
comportement ».
Dans quelle mesure la paix dit-elle se traduire dans nos comportements plutôt que dans nos
expressions ?
Des exemples tirés de la vie quotidienne nous permettront de montrer la justesse de cette
pensée.
Développement :
Pour parvenir à une paix intégrale et durable, indice essentiel d’un véritable développement
économique social et culturel les peuples d’une même nation doivent s’investir non pas
dans les verbes, mais plutôt dans les faits concrets de façon à instaurer un climat de paix.
Pour ce faire il appartient à chaque individu d’adopter des comportements en faveur de la
paix. Quel qu’en soit le niveau hiérarchique où l’on se trouve dans la société l’on peut poser
des actes qui entretiennent la paix.
En parlant des dirigeants de nos différentes sociétés, nous constatons qu’ils s’arrogent de
prérogatives pour faire prévaloir le dialogue entre tous les citoyens de la société et le
partage équitable du revenu commun.
En guise d’exemple chaque membre de la famille, au-delà de l’acceptation des autres doit
traduire la paix dans ses faits. Cela passer par un esprit d’écoute, celui de la patience et de
la tolérance.
En outre, chaque membre de la société doit agir en tant que garant de la paix.
La paix en raison de son poids socio-économique et politique doit se manifester de façon
concrète et non de façon orale (abstraite). Sans la paix, aucun progrès social n’est possible.
En guise d’illustration, nous pouvons citer les pays comme : le Mali, la Libye, le Congo
dont la paix est foncièrement affectée.
Par conséquent, le développement de ces Etats se trouve être foulé aux pieds.
Conclusion :
L’acte de tous les jours d’un citoyen doit être posé en faveur de la paix.
Les illustrations faites ci-dessus nous édifient quant à la paix entant que comportement et
non entant que mot.
Sujet10: « Les progrès scientifiques ont donné lieu au bonheur de l’humanité. » Qu’en
pensez-vous ?

Introduction :
L’application des théories scientifiques dans le domaine technique a eu pour effet l’essor du
machisme ; un facteur décisif ayant contribué au bonheur de l’humanité.
C’est peut-être dans cet ordre d’idées que l’auteur a dit ceux-ci : «Les progrès scientifiques
ont donné lieu au bonheur de l’humanité »
Dans quelle mesure les progrès scientifiques peuvent-ils déboucher sur le bonheur de
l’humanité ?
Les progrès des sciences ne constituent-ils pas cependant une menace pour l’humanité ?
Des exemples puisés de la vie quotidienne nous permettront de mesurer la portée de cette
pensée.
Développement :
Les moyens technologiques issus des découvertes scientifiques dont l’humanité dispose
aujourd’hui ont contribué à son développement socio-économique.
En effet, sur le plan agricole des avancées considérables ont été faites notamment la
mécanisation de l’agriculture, l’utilisation des engrains, des herbicides et des insecticides.
Ces éléments ont accru non seulement la production, mais également la productivité.
C’est ainsi que le progrès social à travers l’autosuffisance alimentaire est devenu une
réalité.
S’agissant du domaine de la santé, des progrès énormes ont été enregistrés.
On peut entrer autres citer la mise au point des vaccins qui a contribué à mettre toute
l’humanité à l’abri des maladies épidémiques. L’espérance de vie de l’homme a vite été
augmentée.
Cependant l’arbre ne doit pas cacher la forêt, la science constitue aussi une véritable
menace pour l’homme. Cette menace se manifeste de diverses manières.
Sur le plan transport, des accidents de circulations, des catastrophes aériennes, des
chavirements de navires font chaque jour des dégâts tant humains que matériels.
A ceux-ci s’ajoute la pollution due en partie au dégagement des gaz de la part des engins.
Sur le plan sécurité, la science à travers les armes de toutes natures a perturbé de façon
Considérable la quiétude de certaines sociétés. Cet état de fait a donné lieu à : des guerres
civiles, des soulèvements populaires, des brigandages etc.
En parlant du domaine de la communication, on retient tout simplement que la science, par
le biais de la radio, de la télévision, de l’internet, des journaux est un danger pour la société.
Les films pornographiques, les informations non fondées en sont des illustrations parfaites.
Conclusion :
Au regard des exemples ci-dessus mentionnés, on peut dire sans le moindre risque de se
tromper que la science est un couteau à double tranchant c'est-à-dire pouvant faire du bien
comme du mal.
Sujet 11 : Argumentez cette affirmation : « Le bien fait n’est jamais perdu. »

Introduction :
Conçu comme un acte d’indulgence, le bien fait se trouve être toujours suivi d’une
récompense future à court, moyen et long terme.
C’est justement dans cette optique que l’auteur a dit ceux-ci : « le bien fait n’est jamais
perdu. »
Dans quelle mesure l’homme peut-il être récompensé pour son indulgence ?
Des exemples tirés de notre vécu nous permettrons de montrer la justesse de cette
affirmation.
Développement :
Fondamentalement l’existence de l’homme se fonde sur un double transformations, la
transformation de son être et celle de son environnement.
Pour y parvenir de façon heureuse, il importe de poser des actes de bienveillance.
En guise d’exemple, une femme qui en plus de ses propres enfants s’occupe de tous les
enfants orphelins de sa contrée pose un acte de philanthropie.
En plus de l’entretien quotidien des enfants, elle leur donne une bonne éducation.
Si ces orphelins réussissent par la suite, ils manifesteront leur reconnaissance vis-à-vis de la
bonne dame. En cas de décès, de cette dernière, ses progénitures continueront à bénéficier
de ce bien fait.
S’agissant d’un étranger qui débarque dans une ville avec le souci d’avoir un logeur, toute
personne par cet exercice de bienveillance qui l’acceptera sous son toit s’est livrée à un acte
de bienfaisance. Les enfants de cette dernière bénéficieront sans doute de la grâce de toutes
les autres personnes et partout où ils passeront.
On s’aperçoit alors que le bienfait n’est et ne pourra jamais être vain.
Celui qui plante des arbres pose un acte de charité car au fil de l’histoire, ces arbres
serviront à beaucoup de chose.
Le planteur même s’il venait à mourir, des bénédictions l’accompagneront pour toujours.
Il en est de même pour celui qui a creusé un puits dans une zone où l’eau potable manque
de façon cruelle.
Conclusion :
Fort de ces exemples ci-dessus mentionnés nous disons sans nul doute que le bienfait n’est
jamais chose jetée à l’eau car il est toujours suivi d’une récompense positive.
Sujet12 : commentez cette pensée : « Rien ne sert de courir, il faut partir à temps. »

Introduction :
Les éventualités n’étant pas toujours maîtrisées par l’homme, bien que soumis au rythme
combien accéléré de la vie, il lui appartient de ménager sa monture pour éviter tout
désagrément.
C’est dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « Rien ne sert de courir, il faut partir à
temps. »
Dans quelle mesure la gestion du temps peut-elle être nécessaire pour l’homme ?
Des exemples tirés de la vie quotidienne nous permettront de montrer la véracité de cette
pensée.
Développement :
Le facteur temps, en raison de son importance, doit s’inscrire parmi les priorités de
l’homme.
Par exemple, un malade qui saigne à flot suite à un accident doit être aussitôt évacué pour
une meilleure prise en charge. S’il n’est pas transporter à temps, l’agent de santé a beau être
courageux ne pourra pas le sauver.
Malgré la course effrénée à laquelle il s’adonne le patient va mourir. On s’aperçoit dans ce
cas que chaque chose doit se faire à temps.
En outre, le chauffeur devant parcourir le trajet Sikasso-Bamako en six heures de temps se
permet d’accuser deux heures de retard en espérant pouvoir le faire en trois heures de
temps. Du coup, il s’exposera au même titre que les passagers au risque d’accident car il
roulera à une vitesse excessive.
Chaque chose ayant son temps, il vaut mieux de partir à temps pour éviter toute surprise et
arriver sûrement à bon port.
On peut en plus citer de passage, qu’il y’a un temps pour chaque chose notamment les
études, la carrière professionnelle etc.
Conclusion
Au regard des exemples que nous venons de donner, nous disons que le temps opportun
doit être mis à profit pour éviter la surprise désagréable et arriver à bon port.
Sujet 13 : Illustrez cette affirmation : « Le Mali peut tanguer comme l’eau d’une
grande jarre, mais le Mali ne coulera jamais. »

Introduction :
Le Mali, né des civilisations et des cultures diverses a su mettre en place d’importants
instruments en faveur de la cohésion dans le but de pouvoir resserrer les liens sociaux et
d’éviter tout conflit pouvant compromettre dangereusement sa quiétude encore moins sa
stabilité.
C’est justement dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « Le Mali peut tanguer comme
l’eau d’une grande jarre, mais le Mali ne coulera jamais. »
Dans quelle mesure, le Mali, malgré les difficultés qu’il rencontre peut- il parvenir à s’en
sortir ?
Des exemples inspirés de notre vécu nous permettront de montrer la véracité de cette
affirmation.
Développement :
La société Malienne est bien structurée grâce à un certain nombre de valeurs transmises de
générations en générations. Le cousinage à plaisanterie parti de kouroukan fuga (charte du
Mandé) en est une véritable illustration. En effet, les Traoré sont les cousins des Diarra, et
des Koné. Un pacte sacré de protection mutuelle les lie. De même les dogon, les bozo et les
sonrhaï sont liés par un pacte de non-agression. Ils se doivent mutuellement respect et
considération.
Cet état de fait à garanti au Mali un climat d’unité et de cohésion sociale. Bien évidemment
il peut y avoir des différends, mais pas à des immersions incontrôlables pouvant conduire à
la dérive.
En d’autres termes, il faut noter que la solidarité dans ses composantes est un véritable
facteur d’unité et de cohésion. Si bien que l’acquisition des moyens matériels par un
membre de la société est perçue comme celle de chacun et de tous.
On s’aperçoit alors que les membres de la société Malienne sont liés par des valeurs à la
fois culturelles, sociales, économiques et historiques qui les mettent à l’abri de la haine et
qui développent en eux le sens du partage.
Si bien que les Diarra sont toujours parvenu à circonscrire tous les problèmes constatés
chez leurs cousins Traoré. Il en est de même pour les dogon et les sonrhaï.
Conclusion:
Fort des exemples que nous venons de mentionner ci-dessus, nous disons sans doute que
les valeurs sociétales qui constituent le socle du destin commun des Maliens font de cette
grande nation une référence en matière de compréhension mutuelle.
Sujet 14 : Montrez le bien-fondé de cette affirmation : « Le Mali est un pays de
partage. »

Introduction :
L’hospitalité légendaire dont les Maliens ont toujours fait preuve vis-à-vis des étrangers et
l’esprit de partage qui anime chaque citoyen du Mali classent notre pays parmi les plus
généreux.
C’est dans cette perspective que l’auteur a dit ceux-ci : « Le Mali est un pays de partage. »
Dans quelle mesure le Mali peut-il être considéré comme un pays de partage ?
Des exemples inspirés de notre vécu nous permettront de montrer la véracité de cette
pensée.
Développement :
Au Mali, l’une des valeurs sociétales qui caractérisent le citoyen demeure le partage.
Celui-ci se manifeste sous plusieurs formes.
L’hospitalité qui consiste à réserver un accueil chaleureux aux étrangers à leur arrivée et à
assurer un traitement de qualité pendant leur séjour, n’est pas une simple expression pour
les Maliens mais un comportement de tous les jours.
Si bien que l’étranger est invité à venir manger.
Cet esprit de partage permet à ce dernier de loger gratuitement chez les Maliens.
En d’autres termes, le partage est opéré dans chaque famille Malienne en tant que devoir
moral et civique.
Il se manifeste par la prise en charge d’une famille élargie par une seule personne.
La solidarité tant matérielle que morale est aussi la manifestation de l’esprit de partage.
Toute la communauté partage : la joie, l’acquisition de biens matériels, et même le malheur.
Conclusion :
Au regard des exemples que nous venons de citer ci-dessus, nous disons que le Mali est un
pays ou les citoyens partagent sans condition en guise de devoir moral et civique.
Sujet 15 : commentez cette pensée : « La mort engloutit l'homme, elle n'engloutit pas
son nom et sa réputation. »

Introduction :
L’homme met son existence à profit pour poser des jalons exemplaires (actes édifiants) qui
pourront être cités en exemple par les générations futures. C’est à ce prix qu’il perpétuera
son nom et ses œuvres même après sa mort.
C’est dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « la mort engloutit, l’homme, mais elle
n’engloutit pas son nom et sa réputation. »
Dans quelle mesure le nom et la réputation d’un l’homme ne peuvent-ils pas être engloutis
par la mort ?
Des exemples puisés de notre vécu nous permettront de montrer la véracité de cette pensée.
Développement :
La mort a toujours eu raison sur l’homme car tout être vivant est appelé à mourir.
Toutefois, il apparait nécessaire de signaler que la mort ne pourra rien contre les noms et
les réputations des braves hommes dont l’exemplarité ne souffre d’aucun doute.
C’est la raison pour laquelle des noms et des réputations sont perpétués dans le temps et
dans espace.
En guise d’exemple, nous pouvons citer les figures légendaires qui ont marqué l’histoire de
notre pays, notamment, Soundiata Keïta, Tiéba et Babemba Traoré, Modibo Keïta etc.
Toutes ces figures sont mortes mais leurs noms et leurs réputations continuent à être cités
en exemple de générations en générations.
Dans nos familles respectives on peut également noter le fait de donner à ses enfants les
noms des parents et arrières parents. Cela témoigne des jalons posés par ces derniers avant
que la mort ne les engloutisse.
Cette situation nous renvoie à une expression populaire qui dit : « la pluie a toujours donné
suite à la rosée ».
L’être humain jugé inoxydable, sera celui dont le nom et la réputation demeureront
inoxydables. Sa vie aura été marquée par des actes de bravoure qui ne tomberont jamais
dans l’oubli.
C’est la raison pour laquelle l’on se glorifie d’être des descendants de telles ou telles
personnes.
Conclusion:
Au regard des exemples fournis ci-dessus on peut dire sans le moindre risque de se tromper
que la mort peut avoir raison sur l’homme mais pas forcément sur son nom et sa réputation.
Sujet 16 : Illustrez cette affirmation : « L’avenir d’un pays dépend de sa jeunesse. »

Introduction :
Chaque pays s’appuie sur les règles de succession pour fonder son espoir sur sa jeunesse.
Cette jeunesse est en effet considérée comme la principale force vive de la nation capable
de garantir son avenir politique économique social et culturel.
C’est justement dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « l’avenir d’un pays dépend de
sa jeunesse. »
Dans quelle mesure l’avenir d’un pays peut-il dépendre de sa jeunesse ?
Des exemples inspirés de la vie des différentes notions nous permettront de montrer la
véracité de cette affirmation.
Développement :
Tout pays soucieux de son avenir meilleur met la jeunesse au cœur de ses préoccupations.
Le souci de passer le témoin à la jeunesse doit être accompagné par des mesures non
négligeables.
Il s’agit de mettre en place un système d’éducatif assez élaboré car une jeunesse bien
formée peut prendre ses responsabilités et mériter la confiance des adultes.
La formation des jeunes dans les différentes filières est un témoignage éloquent en faveur
de l’avenir d’un pays.
C’est à ce prix que le développement économique social et culturel souhaité et inscrit dans
les perspectives pourra se réaliser.
En guise d’exemple, tout pays disposant d’un nombre plus élevé de jeune bien outillés
(formés), pourra compter sans doute sur ce potentiel pour assurer l’autosuffisance
alimentaire, l’intégrité du territoire et le rayonnement culturel voire économique.
On s’aperçoit donc que la jeunesse d’un pays est incontournable pour porter haut son
flambeau. Ainsi les grands défis à moyen et long terme incombent aux jeunes.
Conclusion :
Au regard des rôles que nous venons d’établir concernant les jeunes nous disons sans
ambages (sans hésitation) que la jeunesse d’un pays est et demeure l’actrice de son avenir.
Sujet 17 : Argumentez cet adage : « Le tronc d’arbre a beau séjourner dans l’eau, il ne
se transformera jamais en caïman. »

Introduction :
Tout homme a une origine et appartient à une civilisation qui lui confère une identité
indélébile qu’il ne saurait transformer même après un long séjour en dehors de son
environnement d’origine.
C’est justement dans cet ordre d’idées que l’auteur a dit ceux-ci : « le tronc d’arbre a beau
séjourner dans l’eau, il ne se transformera jamais en caïman. »
Dans quelle mesure cette identité première peut-elle demeurer sans subir une transformation
profonde?
Des exemples inspirés de la vie quotidienne nous permettront de prouver la justesse de cette
affirmation.
Développement :
L’ouverture au reste du monde ne doit pas nous faire perdre de vue.
Nous avons des valeurs propres, indissociables auxquelles nous nous identifions.
L’abandon de celles-ci peut nous conduire inévitablement à la perte de repères culturels et
moraux.
Un jeune noir africain a beau étudier dans les grandes écoles européennes ne pourra pas se
substituer aux populations des pays où il a séjourné.
En effet un individu issu du milieu africain a beau vivre parmi les européens ne pourra
jamais se transformer exactement en européen.
Pour preuve, ni par sa peau, ni par sa culture, il ne pourra être transformé en européen.
Il appartiendra donc à chaque individu, à chaque peuple, de rester fidèle à ses valeurs
culturelles. La perte de ses valeurs fait de l’homme un être assimilable à la chauve-souris
qui n’est ni un véritable oiseau ni un véritable mammifère.
En guise d’illustration on peut retenir la samba brésilienne et le jazz des noirs Américains
qui sont tous les deux des chants d’origine Africaine.
Après avoir passé des siècles hors de l’Afrique, les noirs des Etats-Unis et du Brésil ont su
garder ce pan de la culture africaine comme pour dire qu’ils ne se sont pas totalement
transformés en blancs.
Conclusion:
Eu égard aux exemples que nous avons donnés ci-dessus nous disons que le changement de
milieu de vie ne doit à aucune manière engendrer le changement d’identité culturelle.
Sujet 18 : Expliquez et commentez cette assertion : « Fais pleurer l’enfant avant qu’il
ne te fasse pleurer. »

Introduction :
L’éducation qui est conçue comme l’influence d’une génération adulte sur une génération
jeune en vue de préparer cette dernière à sa vie future, doit observer la rigueur pour assurer
honorablement la relève par le biais d’une bonne éducation.
C’est dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « Fais pleurer l’enfant avant qu’il ne te
fasse pleurer. »
Dans quelle mesure faudrait-il faire pleurer l’enfant pour éviter le contraire ?
Des exemples inspirés de la vie courante nous permettront de montrer la véracité de cette
affirmation.
Développement :
L’éducation au niveau de ces trois milieux de socialisation (famille, société, école) doit être
de mise pour que l’enfant soit ce que la société voudrait qu’il soit.
Pour ce faire, des règles bien définies lui sont édictées.
En cas de manquement à ces règles, il doit être blâmé voire puni si nécessaire pour qu’il y
renonce.
Par exemple, l’enfant qui frappe sa mère, vole, prend de la drogue doit être puni sévèrement
avant de lui indiquer le bon chemin.
Imaginons ce que cet enfant pourrait devenir sans cette correction au fil des ans.
En effet, l’éducation s’impose à tout point de vue pour faire d’un enfant est être utile à lui-
même et sa société.
La démission de chaque parent vis-à-vis de ce rôle éducatif conduit l’enfant à la
délinquance, au vol, à l’agression, à l’alcool, bref, à toutes les pratiques malveillantes.
L’enfant qui manque d’éducation, n’hésitera pas à déshonorer, sa société, sa famille, son
pays.
Il appartient donc à chacun de nous d’accorder une mention spéciale à l’éducation des
enfants pour la seule raison qu’ils sont les responsables de demain.
Un proverbe bambara dit: « Si tu fais de ton enfant ton commandant, il n’hésitera pas de te
réclamer les impôts. »
Conclusion:
Au regard des exemples mentionnés ci-dessus, nous disons que l’éducation doit donc
observer la rigueur pour atteindre son objectif, celui de rendre l’enfant capable d’assurer la
relève.
Sujet 19 : Dans une lettre adressée à vos compatriotes, vous inviterez chaque malien à
s’appuyer sur les principes de l’unité nationale pour faire la paix et la réconciliation.

Nom et prénom
Adresse
Tel : Sikasso, le ………………………..

Chers compatriotes,

M’adressant à vous par la présente, je tiens à inviter chacun à quelque niveau que ce soit à
s’appuyer sur les principes de l’unité nationale pour faire la paix.
Tout d’abord, je me porte bien et je vous souhaite la même chose.
Très chers compatriotes, les principes de l’unité nationale se trouvent être exposées dans la
divise du Mali « Un peuple un But une Foi ».Cela est connu de tous.
Cette devise doit inspirer chaque Malien dans la recherche de la paix.
Fondamentalement, les Maliens ont le droit de vivre ensemble et en parfaite harmonie car
ils appartiennent tous au même territoire à la même culture et aux même activités
économiques.
En effet chaque Malien doit adopter des attitudes nécessaires à la consolidation de la paix
sur toute l’étendue du territoire national.
Donnons-nous donc la main pour faire de l’exploit à travers la mise en œuvre des politiques
en faveur de la tolérance, la vérité et la réconciliation.
Espérant que cette invitation à la paix vous fera prendre conscience à tout point de vue au
bénéfice de la paix et de la réconciliation, recevez mes sincères salutations

Très fraternellement à vous.


Sujet 20 : Discutez cette pensée : « De nos jours, les médias sont d’un apport
important dans la réussite de l’éducation des enfants. »

Introduction :
La prolifération des médias a donné lieu à d’autres formes d’apprentissage plus
performantes en faveur d’une éducation réussie des enfants.
C’est peut-être dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « de nos jours, les médias sont
d’un apport important dans la réussite de l’éducation des enfants. »
Dans quelle mesure les médias peuvent-ils avoir un impact positif sur l’éducation des
enfants ?
Les médias ne présentent-ils pas cependant un impact négatif sur l’éducation des enfants ?
Des exemples tirés de notre vécu nous permettront de mesurer la portée de cette pensée.
Développement :
L’énormité des moyens médiatiques a fait des enfants des véritables exploitants.
Ils apprennent ainsi à travers la télévision, la radio, l’internet, les journaux etc.
Grâce aux médias les enfants ont accès aux informations utiles pouvant contribuer à
parfaire leur éducation.
En effet, ils mettent les médias à profit pour apprendre le savoir -vivre et le savoir- être
dans la société. Les médias sont alors d’un apport non négligeable dans la réussite de
l’éducation des enfants.
Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt ; les médias influent de façon négative sur
l’éducation des enfants. Cela se manifeste par certaine émission et rubriques des médias
(télévision, radio, internet etc.) que les enfants suivent notamment les séquences
pornographiques, les scènes de violence etc.
Les enfants les imitent le plus souvent. Ces pratiques étant contraires aux bonnes règles de
la société, elles peuvent nuire au système éducatif et perturber la quiétude de la société.
Conclusion :
Au regard de ces exemples ci-dessus mentionnés on peut dire que les médias apparaissent
comme un couteau à double tranchant c'est-à-dire capable d’influer de façon positive
comme de façon négative sur l’éducation des enfants.
Sujet 21 : Expliquez et commentez cette pensée : « Le régime démocratique est celui
qui met le peuple au cœur de ses préoccupations».

Introduction :
La démocratie étant conçue comme l’option politique mise en place par le peuple et pour le
peuple, doit s’arroger de devoir de faire du peuple le socle du progrès social économique et
culturel.
C’est justement dans cet ordre d’idées que l’auteur a dit ceux-ci : « Le régime démocratique
est celui qui met le peuple au cœur de ses préoccupations».
Dans quelle mesure la démocratie peut-elle être axée sur la souveraineté du peuple ?
Des exemples puisés de notre vécu nous permettront de montrer la justesse de cette
affirmation.
Développement :
Tout régime démocratique met le peuple au centre de ses actions.
En effet ce dernier joue au préalable un rôle moteur à travers le vote à l’issue duquel sont
portés au pouvoir : le président de la république, les députés, les maires etc.
Par cet exercice citoyen, chaque individu se reconnait non seulement dans l’élection des
élus, mais aussi dans les décisions qu’ils auront à prendre.
Cela traduit à suffisance l’importance accordée au peuple dans le système démocratique.
Par ailleurs, les élus issus des différentes élections se doivent de mettre en place toutes les
politiques (stratégies) de nature à garantir le bien-être social, économique et culturel du
peuple.
Pour y parvenir, de nombreux domaines sont à explorer à savoir : la sécurité, la santé,
l’éducation, l’autosuffisance alimentaire, la promotion sociale, économique et culturelle en
faveur du peuple.
En guise d’illustration, on peut noter entre autres : la promotion de l’emploi des jeunes, la
gratuité de l’enseignement public et certains soins médicaux, le don des vivres aux
personnes nécessiteuses, la subvention de l’engrais etc.
On constate alors que la démocratie est le pouvoir du peuple au sens vrai du terme.
Conclusion :
Au regard de ces exemples ci-dessus mentionnés, nous disons que la démocratie a pour
levier le peuple par lequel et pour lequel l’action démocratique s’exerce.
Sujet 22 : Illustrez cette assertion : « La prudence est mère de sûreté »

Introduction :
L’homme étant permanemment soumis à des épreuves émaillées de dangers, il lui
appartient de faire preuve de discernement pour arriver à bon port.
C’est dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « la prudence est mère de sûreté. »
Dans quelle mesure la prudence peut-elle être mère de sûreté ?
Des exemples inspirés de notre vécu nous permettront de montrer la véracité de cette
assertion.
Développement :
L’existence de l’homme est parsemée de risque de toutes natures.
Pour en être à l’abri, seule la prudence doit être de mise.
Par exemple, un usager de la circulation routière (motocycliste ou automobiliste), doit non
seulement respecter le code de la route, mais aussi, rouler à une vitesse réglementaire.
On peut se demander ce qui peut lui arriver s’il ne respecte pas le code de la route.
A la rigueur on peut citer les cas d’accident, les pannes dues à la mauvaise tenue des engins
etc.
Sur tout autre plan, dans le domaine de la santé, on s’aperçoit que la prudence ne doit
aucunement être négligée pour plusieurs raisons.
En guise de mesure de prudence et de sécurité on peut citer : les gants, les blouses, les
bavettes, les chaussures, les bonnets, les lunettes, et les tabliers etc.
A ceux-ci on peut ajouter le port des préservatifs en cas de l’infidélité.
En outre, dans le domaine de la comptabilité l’on doit faire prévaloir la prudence.
Le comptable peut se permettre de grignoter des petites sommes de façon illicite.
Cela peut lui coûter cher le jour du contrôle parce que cette imprudence le conduira tout
droit en prison.
Conclusion :
Fort des exemples ci-dessus mentionnés, nous pouvons dire sans ambages que la sûreté
recherchée dans toutes nos entreprises dépend de la prudence dont nous ferons preuve au
préalable.
Sujet 23 : Illustrez cette affirmation : « L’excision est un véritable frein à
l’épanouissement du genre féminin. »

Introduction :
Considérée comme pratique ancestrale, l’excision est de nos jours perçue comme un
obstacle à l’épanouissement de la femme à cause de ses conséquences démesurées.
C’est dans cet ordre d’idées que l’auteur a dit ceux-ci : « l’excision est un véritable frein à
l’épanouissement du genre féminin. »
Dans quelle mesure l’excision peut-elle être un obstacle à l’épanouissement de la femme ?
Des exemples inspirés de la vie courante nous permettront de montrer la véracité de cette
affirmation.
Développement :
Dans la société traditionnelle africaine, l’excision est considérée comme une pratique
servant à purifier la femme.
Force est de reconnaitre que cette pratique a des conséquences néfastes non seulement sur
la santé de la femme mais aussi sur son épanouissement.
Cette situation peut influer sans doute sur la société.
Selon les résultats des recherches menées dans le domaine de la santé, la femme excisée est
exposée à de nombreux dangers notamment les hémorragies, les infections, le tétanos, les
douleurs intenses, le kyste, la dysménorrhée, les fistule-vésicaux-vaginale, la stérilité, la
dystocie, la frigidité.
En énumérant ces différent dangers auxquels une femme excisée peut être confrontée, on
s’aperçoit que cette pratique freine le bien être de la femme.
Les conséquences de cette pratique affectent plus ou moins fortement certains foyers.
En cas de danger dû à cette pratique la femme est du coup exclue de toute activité
économique notamment les fistuleuses.
Sur le plan social, on peut noter la stigmatisation.
L’excision peut également marquer psychologiquement une femme qui souffre des
conséquences de cette pratique.
Conclusion:
Eu égard à ces conséquences ci-dessus énumérées, nous disons que l’excision est une
pratique qui détruit non seulement la vie d’une femme mais également celle de son
environnement humain.
Sujet 24 : commentez cette pensée : « Rien ne sert le courir, il faut partir à temps. »

Introduction :
Vu l’évolution rapide que le monde connait aujourd’hui, il appartient à chaque individu de
bien gérer son temps opportun pour être à l’abri des situations désagréables.
C’est dans ce contexte que l’auteur a dit ceux-ci : « Rien ne sert le courir, il faut partir à
temps. »
Dans quelle mesure exécution des choses à temps utile peut-elle être bénéfique pour
l’homme ?
Des exemples tirés de la vie quotidienne nous permettront de montrer la véracité de cette
pensée.
Développement :
Le facteur temps en raison de son importance doit s’inscrire parmi les priorités de l’homme.
Un malade qui saigne à flot suite à un accident doit être aussitôt évacué pour une meilleure
prise en charge. S’il n’est pas transporté à l’hôpital à temps, le personnel de santé à beau
être courageux ne pourra pas le sauver.
Malgré la course effrénée à laquelle le personnel sanitaire s’adonnera le patient mourra.
On s’aperçoit que les choses doivent s’effectué à temps opportun.
En outre, un chauffeur devant faire le trajet Sikasso-Bamako en six heures de temps se
permet d’accuser deux heures de retard en espérant faire le trajet en trois heures de temps.
Du coup, il exposera les passagers au risque d’accident car il roulera à une vitesse
excessive.
Partir à temps doit être de mise pour éviter toute surprise désagréable.
Conclusion :
Au regard des exemples que nous venons de noter, nous disons que le temps opportun doit
être mis à profit pour éviter les surprises désagréables.
Sujet25 : Dans une lettre adressée à vos parents du village vous sensibilisez sur les
effets bénéfiques de l’assainissement de leur environnement.

Nom et prénom
Adresse
Sikasso, le …………………………

Chers parents,

M’adressant à vous par la présente, je tiens à vous sensibiliser sur les effets bénéfiques de
l’assainissement de votre environnement.
Je me porte bien et je vous souhaite la même chose.
Très chers parents, comme vous le savez l’état de notre environnement est quasiment
invivable à cause de l’insalubrité. Cette situation expose tous les jours les habitants du
village à toutes sortes de maladies.
Principalement on peut citer le paludisme, la diarrhée, le choléra, les maladies respiratoires
et les dermatoses.
A ceux-ci on peut ajouter les changements climatiques avec comme corolaire l’insuffisance
de pluies le réchauffement de terre pour ne citer que ceux-ci.
Alors chers parents il vous appartient donc de faire de l’assainissement de votre
environnement une priorité.
C’est à ce prix que les braves populations du village seront à l’abri de toutes les maladies
liées à l’insalubrité.
Vous savez sans doute qu’il faut être en bonne santé pour entreprendre quoique ce soit.
Une fois de plus chers parents faites de l’assainissement vos comportements de tous les
jours dans la mesure où le développement en dépend.
Espérant que ma lettre portera effet, je vous adresse mes salutations sincères.
Cordialement à vous.
Sujet 26 : justifiez cette affirmation : « Plus qu’hier, la femme d’aujourd’hui est un
agent actif du développement. »

Introduction :
De nos jours, la femme est plus que jamais une actrice de la prospérité de sa société en
raison de sa présence dans les secteurs d’activité et sa contribution dans l’économie en
général.
C’est justement dans cette perspective que l’auteur a dit ceux-ci : « plus qu’hier, la femme
d’aujourd’hui est un agent actif du développement. »
Dans quelle mesure la femme peut-elle être actuellement un agent actif du développement ?
Des exemples tirés de notre vécu nous permettront de montrer la justesse de cette
affirmation.
Développement :
La femme de façon générale semble se substituer à l’homme quant à l’accomplissement des
tâches éducatives, sanitaires, économiques, politiques, sociales, culturelles et
technologiques.
En effet, la présence des femmes dans les secteurs d’activités se traduit par leurs
compétences morales et intellectuelles.
C’est pourquoi les femmes sont sur le plan politique au niveau de toutes les instances de
prise de décisions comme : l’assemblée nationale, le gouvernement les mairies etc.
Toutefois, il importe de noter qu’à ces différents niveaux s’ajoutent certains postes clés
confiés aux femmes.
Du point de vue économique les femmes sont d’un apport inestimable. Pour preuve, elles
sont présentes aux marchés, dans les champs, dans les affaires.
En parlant des domaines scientifiques et technologiques, on s’aperçoit que les femmes
participent activement au succès de toutes les opérations au niveau des services techniques
même ceux dont la mission principale est la recherche.
S’agissant du domaine éducatif, le rôle de la femme n’est plus à démontrer pour qui sait son
rôle éducatif dans nos familles respectives.
Enfin il faut signaler que les femmes sont aujourd’hui présentes dans toutes les unités
militaires du Mali.
Conclusion :
Eu égard aux différentes tâches que nous venons de mentionner auxquelles les femmes
s’adonnent, nous disons que la femme est plus que jamais une véritable artisane du
développement.
Sujet 27 : Illustrez cette affirmation : « Notre société est malade de ses remèdes ».

Introduction :
Nos sociétés dites industrialisées ont su améliorer les conditions humaines par des progrès
techniques et sociaux qui malheureusement apparaissent aujourd’hui comme le revers de la
médaille.
C’est justement dans cette perspective que l’auteur a dit ceux-ci : « Notre société est malade
de ses remèdes »
Dans quelle mesure nos sociétés peuvent-elles souffrir de leurs remèdes ?
Des exemples puisés de notre vécu nous permettront de montrer la justesse de cette
affirmation.
Développement :
Nos sociétés se trouvent être confrontées aujourd’hui aux problèmes incontestablement liés
aux solutions qu’elles ont su inventer à savoir : la crise de l’emploi, les problèmes
environnementaux, la déshumanisation des sociétés etc.
Les procès enregistrés dans le domaine de l’industrie Présentent des conséquences parfois
désastreuses, aussi bien matérielles que sociales ou spirituelles.
L’industrialisation de nos sociétés entraîne aujourd’hui des problèmes qui paraissent
complexes et insolubles. Comment faire face au chômage persistant qui exclut une frange
de la société ? Plus de 10% de la population active sans emploi.
La mécanisation hier, l’automatisation et l’informatisation aujourd’hui ont supprimé une
bonne part du travail des hommes.
Cela signifie que de nombreux jeunes sans perspective d’intégration, des tensions et des
violences, une économie fragile.
Par ailleurs, le développement technologique a entraîné une fracture sociale persistante.
Si bien que nombreux sont ceux qui se trouvent être dans une situation d’exclusion, et les
conséquences sociales de cette exclusion sont préoccupantes.
On peut citer les crises sociopolitiques et institutionnelles qui secouent le monde entier.
Le développement industriel de nos sociétés pose en outre d’énormes problèmes
environnementaux à savoir : pollutions et dégradations diverses, épuisement des ressources.
Les problèmes de santé publique avec l’augmentation de maladies liées à la pollution ne
font que mettre en péril l’avenir de la planète.
La diminution de la couche d’ozone, les pollutions des rivières et des sols pourraient bien
rendre la planète invivable.
Conclusion :
Eu égard aux exemples que nous venons de mentionner, nous disons sans ambages que
l’humanité souffre aujourd’hui des effets pervers de l’industrialisation de nos sociétés.
Sujet 28 : justifiez cette affirmation : «La corruption met en cause la stabilité sociale
politique et économique des pays en développement. »

Introduction
Conçue comme l’abus d'un pouvoir reçu en délégation à des fins privées la corruption est
un fléau mondial qui frappe particulièrement les pays en développement.
Elle compromet notablement les efforts d’un pays pour l’instauration d’une bonne
gouvernance et réduit considérablement, les ressources disponibles pour la lutte contre la
pauvreté.
C’est justement dans cette perspective que l’auteur a dit ceux-ci :« La corruption met en
cause la stabilité sociale politique et économique des pays en développement . »
Dans quelle mesure la corruption peut- elle compromettre la stabilité sociale politique et
économique des pays en développement ?
Des exemples tirés de notre vécu nous permettront de montrer la justesse de cette
affirmation.
Développement
En l'absence de mesures efficaces, la corruption peut gangrener la stabilité sociale politique
et économique d’un pays à travers ses multiples méfaits à savoir : gaspillage de ressources
financières limitées, baisse de la croissance, augmentation des coûts de transactions, baisse
de la qualité, augmentation de l’incertitude, création d’un environnement d’insécurité etc.
La corruption dénote en général une faiblesse structurelle des institutions nationales et une
incapacité des pouvoirs publics à exercer un contrôle rigoureux sur les actes des
fonctionnaires et des opérateurs économiques. Elle peut entraîner le désintéressement des
bailleurs de fonds du pays lorsqu'elle conduit à dissiper l’aide au développement et
provoquer ainsi une baisse de l’assistance financière de la communauté internationale.
Au Mali, plusieurs études ont montré la progression de la corruption à tous les niveaux.
En guise d’exemple, on peut citer entre autres : le mode de recrutement dans la fonction
publique, le système de taxation et de recouvrement dans les services des douanes et des
impôts.
En outre, on peut ajouter le mode de passation des marchés publics.
Conclusion :
Eu égard aux exemples que nous venons de mentionner nous disons que la corruption doit
être combattue avec la dernière rigueur pour garantir à chaque pays la stabilité sous toutes
ses formes.
Sujet 29: « Le terrorisme est un fléau du monde moderne. »
Argumentez cette affirmation.

Introduction
Conçu comme l’emploi de la terreur à des fins politiques, religieuses ou idéologiques, le
terrorisme est de nos jours celui qui fait des hommes pour la plupart des innocents ses
proies en violation du droit international.
C’est justement dans cette optique que l’auteur a dit ceux-ci : «Le terrorisme est un mal de
siècle. »
Dans quelle mesure le terrorisme peut-il être perçu comme un mal de siècle?
Des exemples tirés de notre vécu nous permettrons de montrer la justesse de cette
affirmation.
Développement
Fondamentalement, tout part du fait que des individus influençables se trouvent être les
proies de ceux qui se disent forts.
Ces derniers procèdent à l’endoctrinement des couches misérables. Ils leur disent qu’ils
peuvent être des martyrs c’est -à -dire des personnes ayant subi des tortures ou qui sont
mortes pour la défense de la foi.
Au Mali, leurs actions sont considérées comme des violations graves des droits humains.
Ceux qui sévissent seraient généralement des récents convertis à la religion de Dieu.
Faute d’emploi et n’ayant aucun espoir, ils se livrent à des actes de malveillance allant
de la délinquance à l’ultime sacrifice en se passant pour un kamikaze et utilisant des armes
voire des explosifs défiant tous les commentaires.
En guise d’exemple, on peut citer les pays comme : la Syrie, l’Afghanistan le Mali à
l’image de l’attaque de l’hôtel Radisson et récemment le Burkina Faso.
Les secteurs de : l’économie, la culture, l’éducation, la politique, le social sont le plus
souvent touchés.
Conclusion :
Fort de ces exemples ci-dessus mentionnés nous disons sans nul doute que le terrorisme
doit être combattu avec la dernière énergie car aucune portion de terre n’est épargnée.
D’où la nécessité de mener une lutte commune et implacable contre ce fléau.
Sujet 30: « La pauvreté n’est pas une fatalité. »
Expliquez et commentez cette affirmation.

Introduction :
Conçue comme situation d’une personne qui a très peu de ressources pour subsister et vivre
décemment, la pauvreté ne doit pas être perçue comme quelque chose d’insurmontable
c’est-à-dire dont on ne peut venir à bout.
C’est justement dans cette perspective que l’auteur a dit ceux-ci : «La pauvreté n’est pas
une fatalité. »
Dans quelle mesure la pauvreté peut-elle être considérée non pas comme une fatalité mais
plutôt comme situation dont on peut venir à bout?
Des exemples tirés de notre vécu nous permettrons de montrer la justesse de cette
affirmation.
Développement :
La pauvreté n'est pas un fléau qui s'abat au hasard sur une couche de personnes.
En général, les personnes confrontées à la pauvreté évoquent comme types de problèmes :
la privation, le manque de nourriture, de logement, de soins médicaux, de moyens matériels
et financiers.
Elle n'est pas non plus une marque de déshonneur.
En effet, la pauvreté peut être combattue à condition d'être déterminés.
La lutte durable contre la pauvreté suppose de doter chacun des moyens de l'autonomie,
pour s'affirmer durablement comme acteur de sa propre vie.
Cela passe par la mobilisation du potentiel de l'éducation, des sciences, de la culture et de
l'information.
Si bien que nombreux sont ceux qui sont issus de familles jadis très pauvres et qui ont pu
mettre à profit tout le potentiel dont ils disposaient en travaillant pour vaincre la pauvreté et
se tailler une place confortable au soleil.
On s’aperçoit alors que le malheur des pauvres est qu’ils soient incompris, emmurés dans
leur vie, leurs problèmes, leur milieu. Ils ne participent pas à leur projet de lutte contre la
précarité.
Toutes les autres tentatives ne peuvent qu’être subordonnées à cela.
En guide d’exemple, on peut citer la chine qui a pris son destin en main pour lutter
efficacement contre la pauvreté et s’octroyer une bonne place dans le concert des
puissances économiques.
Conclusion :
Fort de ces exemples ci-dessus mentionnés nous disons sans nul doute que la pauvreté n'est
pas un fléau qui s'abat au hasard sur une couche de personnes.
Elle peut être combattue à condition d'être déterminés. D’où la nécessité de mener une lutte
commune et implacable contre ce fléau.
Sujet 31: Tes confrères viennent de signer l’accord pour la paix et la réconciliation
au mali issu du processus d’Alger.
Écris-leur une lettre pour les inviter à sa mise en œuvre.

Nom et prénom
Adresse
Sikasso, le …………………………

Chers confrères,

M’adressant à vous par la présente, je tiens à vous inviter à la mise en œuvre de l’accord
pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
Je me porte bien et je vous souhaite la même chose.
Très chers confrères, Ayant procédé à une analyse approfondie de la situation au Mali, en
général, et en particulier la nature des crises que connaît périodiquement les différente
régions du Mali ; je tiens à vous inviter à la détermination et à l’élimination définitives des
causes profondes de la situation actuelle en vue de promouvoir une véritable réconciliation
nationale fondée sur une réappropriation de l’Histoire à travers une unité nationale
respectueuse de la diversité humaine caractéristique de la Nation malienne.
Chers confrères, pour parvenir à une véritable mise en œuvre de cet accord, nous devons
tous être convaincus de la nécessité de reconstruire l’unité nationale du pays sur des bases
novatrices, qui respectent son intégrité territoriale et qui tiennent compte de sa diversité
ethnique et culturelle, ainsi que de ses spécificités géographiques et socio-économiques.
Aussi faudrait- il ajouter qu’un système adapté s’avère nécessaire pour accélérer le
développement économique, social et culturel du Mali.
Enfin, j’invite chacun de vous à quelque niveau que ce soit à restaurer sans délai la
sécurité, promouvoir durablement la paix et la stabilité dans notre pays et traduire dans la
réalité les règles de bonne gouvernance, de transparence dans la gestion, de respect des
droits de l’homme, de la justice et de lutte contre l’impunité.
Espérant que cette invitation à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation
au Mali issu du processus d’Alger vous fera prendre conscience à tout point de vue au
bénéfice d’un Mali libre et prospère, je vous adresse mes sincères salutations.
Très fraternellement à vous.
Sujet 32: Tu as participé à la réunion des acteurs régionaux de la santé sur la lutte
contre le paludisme.
Rédige le compte rendu.

Compte rendu de la réunion des acteurs régionaux de la santé sur


la lutte contre le paludisme tenue à Sikasso le 07 Novembre 2018
dans la salle de conférence de la Direction Régionale de la Sante
de Sikasso à partir de 10 heures.

L’an deux mille dix-huit et le sept novembre à partir de dix heures s’est déroulée la
réunion des acteurs régionaux de la santé sur la lutte contre le paludisme dans la salle de
conférence de la Direction Régionale de la Sante de Sikasso, sous la présidence de
Monsieur Issa TRAORE, Directeur Régional de la Santé de Sikasso.
Etaient présents à la réunion :( voir ci-joint la liste de présence).
Monsieur Moulaye Traoré assurait la fonction de secrétaire de séance.
Ordre du jour portait sur :
 Les mesures à prendre pour lutter efficacement contre le paludisme ;
 Les questions diverses
Le quorum étant atteint, le président a déclaré la séance ouverte à 10 heures et a donné
lecture de l’ordre du jour pour adoption.
Sur le 1er point de l’ordre du jour, le président a déclaré les discussions ouvertes.
Après un examen minutieux de ce point, les décisions suivantes ont été prises :
Renforcer les mesures d’hygiène à tous les niveaux ;
Distribuer les moustiquaires imprégnées aux populations ;
Renforcer la sensibilisation et la communication.
Quant aux questions diverses, elles ont porté sur :
o Le mariage de la fille du trésorier, prévu pour le mois prochain ;
o L’acquisition d’une nouvelle voiture par un participant.
L’ordre du jour étant épuisé, le Président de séance a remercié les participants avant de
lever la séance à 11 heures 30 minutes.
Sikasso, le 07 novembre 2018

Secrétaire de SéancePrésident de Séance

Signature Signature
Moulaye Traoré Issa TRAORE

Vous aimerez peut-être aussi