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→ Mamadou DIONE
Professeur de SVT au lycée SeydinaLimamou Laye,
77 517 91 97
→ Joseph G. NDIANE
Coordonnateur du PARC/SVT (Projet d’Appui au
Renouveau des Curricula), 77 657 57 59
→ Abdoulaye NDOUR
Professeur de SVT au lycée Elhadj Ibrahima Diop de
Yeumbeul, 77 244 82 08
Cet ouvrage présenté sous forme de fascicule est destiné aux élèves de Terminale pour leur
préparation au baccalauréat mais aussi aux professeurs de SVT qui y trouveront des exercices variés
et des conseils pratiques qu’ils peuvent utiliser en cas de besoin pour préparer les élèves au
baccalauréat. Ce fascicule intitulé « Annales Méthodologique pour le Bac » (AM BAC 2020) est
conforme au programme en vigueur qui doit être déroulé selon l’approche par les compétences
(APC). Il comprend trois (3) grandes parties.
Dans cette partie, nous vous présentons la structure de l’épreuve du bac de la série S2 et des conseils
pratiques pour résoudre les problèmes auxquels vous serez confrontés.
Ces séries d’exercices sont sélectionnées, modifiées et adaptées au cas échéant pour vous aider à
comprendre votre cours et à se préparer aux évaluations. Ces exercices sont hiérarchisés et adaptés à
l’évaluation de la maitrise des connaissances ainsi que des compétences méthodologiques. Ils vous
guideront au cours de l’année scolaire pour tester vos capacités à :
Cette troisième partie comporte trois (3) sujets de révision conformes à la définition de l’épreuve du
baccalauréat de la série S2. Ces trois sujets se rapportent aux différents thèmes du programme et
vous permettront de tester votre niveau d’appropriation du programme et d’être prêt le jour-j.
Le candidat peut utiliser cet ouvrage à tout moment de l’année et en fin d’année pour une révision
globale.
Nous n’avons pas la prétention de remplacer vos séries d’exercice et moins le travail de votre
professeur.
Faîtes-en bon usage et entrainez-vous bien pour une réussite au baccalauréat de la session 2020.
Tout en vous souhaitant une bonne chance et un bon courage, nous vous appelons à méditer sur les
proverbes suivants
• Les professeurs ouvrent les portes mais vous devez entrer vous-même. (Proverbe chinois)
• On fait la science avec des faits comme une maison avec des pierres, mais une accumulation
de faits n’est pas plus une science qu’un tas de briques n’est pas une maison. (Henri
Poincaré)
• « Les hommes de l’expérience sont comme les fourmis ; ils ne font que rassembler et
employer. Les hommes du raisonnement ressemblent aux araignées qui tissent des toiles
avec leur propre substance. Mais l’abeille se tient entre ces deux extrêmes : elle recueille
ses matériaux dans les fleurs des jardins et des champs, puis elle les transforme et les digère
par sa vertu propre. » (Francis Bacon)
Il s’agit d’une restitution organisée des connaissances sous forme d’une dissertation scientifique
structurée et illustrée. Elle est composée d’une introduction, d’un développement et d’une
conclusion et nécessite un travail de brouillon avant la rédaction proprement dite.
A. LE TRAVAIL DE BROUILLON
1. Compréhension du sujet (5 minutes) : Après avoir lu deux à trois fois le sujet, il s’agit de
définir certains concepts clédu sujet, d’identifier le(s) problème(s) posés et enfin de
reformuler le sujet.
2. Elaboration d’un plan : Identifie les différents points à développer en mettant les titres,
les sous titres soulignés, liste les parties, sous parties et les idées à développer même si on
peut éliminer certaines parties qui peuvent être hors sujet.
B. LA REDACTION PROPREMENT DITE
1. L’introduction : elle comprend les parties suivantes :
- Dégager une approche générale puis une approche spécifique ;
- Poser la problématique en reformulant le sujet ;
- Annoncer le plan, pour cela il faut repérer les verbes d’action et dégager simplement les
grands points à développer.
2. Le développement : il comporte les différents paragraphes en respectant l’ordre adéquat
pour résoudre le problème. Chaque point doit être titré et le titre est toujours souligné.
3. La conclusion : elle répond au problème posé. C’est un bilan ou une synthèse des
différents points développés en cherchant à répondre au problème posé. Il se termine par
l’ouverture de perspectives sur des parties qui concernent le sujet.
Cette partie comporte deux exercices portant sur au moins deux thèmes différents et distincts de
celui qui a été sollicité dans la maitrise des connaissances. Ces exercices sont proposés pour évaluer
les trois domaines de compétences suivants :
Depuis l’année scolaire 2016-2017, c’est une situation d’intégration et un second exercice qui sont
présentés dans cette partie de l’énoncé.
Le support est l’ensemble des éléments matériels virtuels ou réels qui sont présentés à l’apprenant.
La consigne est l’ensemble des instructions de travail qui sont données à l’apprenant de manière
explicite.
- exploiter chaque document et tirer une conclusion partielle pour l’extraction d’information ;
- mettre en relation dans un ordre logique (qui peut être différent de l’ordre d’apparition des
documents de l’énoncé) les informations pertinentes tirées des documents pour répondre à la
consigne sous la forme d’une synthèse ;
- Vérifier que :
• La consigne lui autorise de faire appels à ses connaissances pour compléter sa réponse
• La consigne lui demande un schéma fonctionnel ou des illustrations
Remarque : Si l’on respecte la norme, les consignes d’une situation complexe doivent être
indépendantes et ≥3 pour permettre l’application de la règle des 2/3 de J.M. De Ketele.
III/ LA COMMUNICATION
• La présentation de la copie
• La qualité de l’expression
• Le plan de la maitrise des connaissances
NB : -Les illustrations doivent être sous forme de tableau, de schémas et de schémas fonctionnels.
Elles sont généralement demandées et doivent être claires, colorées et bien annotées. Les schémas
peuvent prendre une demi-page.
- Il faut garder 15 minutes environs pour mettre en valeur ta copie en soulignant les sous-titres
et titres et en réduisant au maximum les fautes.
EXERCICE 1 :
EXERCICE 2 :
EXERCICE 3 :
Les structures A, B et C sont prélevées dans trois (3) parties différentes du tissu nerveux.
1)
b) Indique dans un tableau à quelle partie du système nerveux appartient chacune de ces structures.
Justifie à chaque fois ta réponse.
2) Ces différentes structures A, B et C appartiennent à une même cellule qui représente l’unité
structurale du tissu nerveux.
a) Décris, schémas à l’appui, des expériences et des observations permettant de mettre en évidence
la continuité entre ces structures.
Les ganglions nerveux annexés au système sympathique sont des renflements vascularisés
essentiellement formés de matière grise sur le trajet de certains nerfs. On peut réaliser certaines
expériences à leur niveau.
On se propose de déterminer la nature des relations nerveuses entre le centre nerveux et l’organe.
Expérience : Les sections simultanées du nerf en M et en N ont entraîné une dégénérescence totale
des zones hachurées (cf document 1).
A partir de l’analyse des résultats de cette expérience, montre quelles sont les relations
histologiques les plus probables entre le centre nerveux et l’organe.
EXERCICE 5 :
Décris une expérience historique et une observation clinique pour montrer la continuité structurale
entre le corps cellulaire trouvé dans la substance grise et l’axone trouvé dans le nerf. Ton exposé
sera illustré par la structure d’un neurone.
EXERCICE 6 :
La perméabilité membranaire est une propriété vitale de la cellule. Dans le cas du neurone, les flux
d’ions à travers la membrane plasmique sont rendus possibles par la présence de plusieurs types de
canaux ioniques.
COMPETENCES METHODOLOGIQUES
EXERCICE 1 :
Au cours d’une discussion, un de tes camarades sollicite ton éclairage sur les phénomènes
énergétiques qui assurent le maintien du potentiel de repos du neurone. Les documents 1, 2, 3 et 4
mis à votre disposition apportent des éléments de réponse.
Consigne : A partir de l’exploitation de ces documents et de l’utilisation de tes connaissances,
explique à ton camarade d’une part les mécanismes énergétiques qui assurent le maintien des
différences de concentrations ioniques entre les milieux intra et extra-axonique et d’autre part
déduit l’importance du maintien du déséquilibre ionique.
Document 1: fonctionnement de la pompe Sodium-Potassium (représentation schématique) et
concentrations intracellulaires en ions
Concentrations
intracellulaires Na+ K+
en mmol.L-1
Cellule en présence de
digitaline
75 83
(inhibiteur de l'hydrolyse de
l'ATP)
La pompe permet d'échanger les ions sodium (Na+) issus du milieu intracellulaire avec les ions
potassium (K+) issus du milieu extracellulaire dans un rapport précis (3Na+ /2K+).
On suit l'évolution de la teneur en dioxygène du milieu de culture dans lequel sont placés des
neurones, avant et après ajout de cyanure. Ce dernier traverse facilement les membranes cellulaires.
Na+ en
Composition du milieu K+ en mmol.L-1
mmol.L-1
sans glucose 77 85
Expérience 1 : Un axone de calmar est placé dans le dispositif expérimentable représenté par le
document 1.
4) Montre que l’influx nerveux se propage le long de la fibre avec la même vitesse.
EXERCICE 3 :
On retire tous les ions calcium de l’eau de mer dans laquelle sont plongés les axones ; la même
stimulation efficace qui donne le tracé 1 n’a aucun effet sur l’axone post synaptique.
- L’injection d’ions calcium dans la terminaison présynaptique à l’aide d’une micropipette permet
d’obtenir sans stimulation le tracé 2, même en absence de calcium dans le milieu extracellulaire.
- L’équorine est une protéine qui émet de la lumière lorsqu’elle se trouve en présence d’ions
calcium ; de l’équorine est injectée dans la terminaison présynaptique celle-ci devient lumineuse
lors d’une transmission synaptique normale.
3) Que peut-on déduire de l’analyse de ces expériences ?
4) Quelle relation existe-t-il entre la présence des ions calcium et l’aspect de la terminaison
axonique ?
L’injection d’une enzyme, l’acétylcholinestérase, a été faite à l’aide d’une micropipette, dans
l’axone présynaptique. Une stimulation portée sur cet axone après un certain laps de temps n’étant
suivie d’aucune propagation de potentiel le long du neurone postsynaptique tandis que l’axone
présynaptique présentait un tracé analogue à celui observé dans le document 2 (tracé 1).
EXERCICE 4 :
Aucune connaissance préalable sur les synapses étudiées ici n’est nécessaire. L’exploitation du
document de référence n’est pas attendue.
Les motoneurones qui commandent des cellules musculaires des muscles squelettiques sont soumis
à des informations diverses, qu’ils intègrent sous la forme d’un message nerveux unique. Chaque
information reçue par le motoneurone perturbe son potentiel de repos ; si cette perturbation atteint
un certain seuil, des potentiels d’action se déclenchent.
En période de crise d’anxiété, les informations que les motoneurones intègrent sont modifiées.
On peut reproduire expérimentalement la situation des synapses associée à l’anxiété. Pour cela, on
injecte de la picrotoxine dans la fente synaptique F1.
Les benzodiazépines (comme le Valium® et le Librium®) sont des tranquillisants (utilisés contre
l’anxiété) qui se fixent de manière spécifique aux récepteurs membranaires du GABA.
Consigne
Chez un homme assis sur un tabouret, les jambes pendantes, on pince un de ses orteils. On observe
une flexion brusque de la jambe.
Dégage les structures anatomiques impliquées dans cette réaction et précise leur rôle. Ton exposé
sera illustré par un schéma fonctionnel.
COMPETENCES METHODOLOGIQUES
EXERCICE 1 :
Chez l’homme, un coup sec appliqué sous la rotule provoque systématiquement l’extension de la
jambe. Cette réaction involontaire est un exemple de réflexe myotatique.
Sur le schéma de la Figure 1, on note ces muscles : un extenseur (le quadriceps crural) et de deux
fléchisseurs (le semi-tendineux et le biceps crural).
Les expériences suivantes cherchent à comprendre comment se comportent les muscles de la cuisse,
lors du mouvement de la jambe par rapport à la cuisse chez l’homme ou chez un autre mammifère.
6. Commente les enregistrements, puis dégage le rôle du récepteur ainsi que le stimulus auquel il
est sensible.
EXERCICE 2 :
Le texte suivant de Pavlov décrit deux types de comportement observés chez le chien : « nous
donnons directement à manger aux chiens et, au bout d’une à deux secondes, la salive commence à
couler.
EXERCICE 3 :
Tout le monde a remarqué l’apparition de frissons lorsqu’on passe sans se couvrir d’une pièce à
température tiède à un autre milieu à température basse. Le frisson est une faible contraction des
muscles du corps qui dégage de la chaleur permettant de limiter l’abaissement de la température
interne de l’organisme.
- On a observé qu’un individu frissonne d’autant plus intensément que la surface de sa peau
exposée au froid augmente.
- Chez un chien, on place des électrodes reliées à un oscilloscope sur une racine rachidienne
postérieure. Lorsque l’animal est soumis au froid par contact avec de la glace, on enregistre le
passage d’un message nerveux.
- Un autre chien dont on a préalablement sectionné certaines racines antérieures, est placé dans
une ambiance froide, les frissons apparaissent partout sauf dans les muscles innervés par les
fibres nerveuses sectionnées.
- Chez un autre animal, on détruit une zone de l’hypothalamus, l’animal ne frissonne plus quand
il est soumis au froid.
2) Dégage de ces observations les structures anatomiques intervenant dans le frisson.
3) Elabore un schéma simple qui explique le trajet de l’influx nerveux dans le frisson.
4) Indique dans l’ordre les étapes de ce conditionnement en précisant à chaque fois le trajet de
l’influx nerveux. Illustre ta réponse à l’aide de schémas.
5) S’agit-il d’un conditionnement opérant ou répondant ?
EXERCICE 1 :
1) Annote le document
2) Montre comment la structure de la fibre
musculaire est adaptée à sa fonction.
3) Indique les propriétés physiologiques de
la fibre musculaire.
EXERCICE 2 : Releve parmi ces affirmations celles qui sont exactes et corrige celles qui sont
fausses.
EXERCICE 1 :
Une coupe transversale d’une myofibrille en état 1 présente l’aspect A1. La coupe selon le même
plan présenterait un aspect A2 différent lorsque la myofibrille est en état 2.
1) A Quel niveau est faite la coupe de la myofibrille en état 1 montrant l’aspect A1 ? Justifie.
2) A l’aide de deux (02) schémas, de coupe longitudinale d’une portion représentative de
myofibrille, explique l’origine de la différence entre les deux aspects tout en précisant la
localisation du plan des coupes.
3) Explique schéma à l’appui la conversion de l’énergie chimique en énergie mécanique.
EXERCICE 2 :
Figure a
Figure b
Document 1
On porte une stimulation S efficace dans différentes conditions expérimentales .Ensuite, -On
enregistre les phénomènes électriques au niveau des oscilloscopes O3 et O4.
Les expériences et les résultats obtenus sont présentés par le document 2 suivant.
EXERCICE 3 :
Première expérience : l’équorine est une protéine qui devient luminescente quand elle fixe
deux (02) ions Ca++ par molécule : l’émission de la lumière est donc proportionnelle à la
concentration des ions Ca++ du milieu.
Après avoir injecté de l’équorine dans le cytoplasme d’une fibre musculaire géante, on
étudie l’effet d’une excitation électrique portée directement sur la fibre musculaire grâce à
un dispositif expérimental approprié qui permet d’enregistrer simultanément le potentiel de
membrane, l’émission lumineuse et la tension mécanique développée par la fibre musculaire
(doc suivant).
Dans une classe terminale, durant le cours de SVT, le professeur donne les informations suivantes à
ses élèves : « La contraction des cellules musculaires consomme de l’ATP. Cette molécule n’est pas
stockée dans les cellules et doit être régénérée en permanence. Les muscles sont constitués de deux
grands types de fibres : des fibres de type I et des fibres de type II ».
A la fin du cours un élève se demande si les athlètes présentent des caractéristiques physiologiques
associées aux particularités de leur sport.
Les documents 1, 2 et 3 sont mis à ta disposition pour l’aider à répondre à ses interrogations
Consigne :
Montre, en exploitant l'ensemble des documents et tes connaissances, que les athlètes
présentent des caractéristiques physiologiques associées aux particularités de leur sport. Puis
complète le schéma de synthèse.
Document 2 : proportion (en pourcentages) des deux types de fibres chez différents athlètes
MAITRISE DE CONNAISSANCES
EXERCICE 1 : Pour comprendre comment un cœur de mammifère dont on a sectionné toutes les
fibres nerveuses continue à battre, on s’intéresse à un tissu particulier au sein du myocarde, le tissu
nodal, qui figure dans le document 1.
- Si
on détruit les éléments A, B et C, le cœur
cesse de battre.
- Si
on détruit l’élément A, oreillettes et
ventricules cessent de battre, puis après un
certain temps, reprennent leurs
contractions mais battent alors
simultanément sur un rythme ralenti.
- Si sur un autre cœur, on réalise la section haute de l’élément C, les oreillettes conservent leur
rythme normal tandis que les ventricules s’arrêtent puis se remettent à battre sur un rythme très
lent.
1) Nomme les éléments A, B, C et D.
2) Que montrent les expériences citées quant au rôle de ces éléments ?
EXERCICE 2
Par un exposé illustré, cite les trois principaux facteurs de variation de la pression artérielle puis
exposes le mécanisme nerveux de correction d’une hypertension artérielle.
COMPETENCES METHODOLOGIQUES
EXERCICE 1 :
Chez les mammifères la pression artérielle se maintient à un niveau suffisant pour assurer
l’irrigation des différents tissus.
EXERCICE 2
Expérience 4 : Des fibres nerveuses issues de récepteurs cardiaques (oreillette gauche) établissent
des contacts avec les neurones hypothalamiques sécréteurs d’ADH. On enregistre les potentiels
d’action sur l’une de ces fibres, lors d’une variation de pression dans l’oreillette gauche (la pression
moyenne y est comprise entre 6 et 8 mm de mesure).
Par un texte structuré, expose les rôles du néphron dans la formation de l’urine. Illustre ton exposé
par un schéma fonctionnel du tube urinifère.
COMPETENCES METHODOLOGIQUES
EXERCICE 1 :
Document 4:
3) Indique la fonction du néphron mise en évidence par la comparaison de ces deux liquides.
4) Montre en quoi la structure de la région 8 est adaptée à cette fonction.
5) Les courbes du document 5 représentent la variation du débit de glucose dans l’urine
primitive et dans l’urine définitive en fonction de la glycémie.
Document 5:
Première expérience :
Animal 1 : animal témoin
Animal 2 : on injecte un extrait post-hypophysaire.
- Analyser les résultats de cette expérience et expliquer l’action des extraits post hypophysaires sur
la diurèse.
Deuxième expérience :
Animal 3 : animal témoin, on injecte dans la carotide une solution isotonique au plasma.
Animal 4 : on injecte dans la carotide une solution hypertonique au plasma.
Analyse et interpréte les résultats de cette expérience.
EXERCICE 2:
Diverses expériences ont été réalisées sur quelques aspects de la physiologie des capsules surrénales
(glandes surrénales), situées au-dessus des reins.
1) Chez des animaux sur lesquels on a réalisé une ablation totale des glandes surrénales, on a
constaté une baisse de la volémie. Formule une hypothèse permettant d’expliquer ces résultats.
2) La mise en parabiose (suture des parois latérales) d’un chien normal et d’un chien
surrénalectomisé entraîne la disparition des troubles évoqués précédemment chez le chien
surrénalectomisé. Interprète ce résultat.
3) Les résultats d’analyse de plasma sanguin et d’urine de mammifères sont regroupés dans le
tableau suivant (document 1).
Taux de K+(UA) 0 10 15 20
Sécrétion d’aldostérone(UA) 1 3 8 11,5
4.1 Trace les deux courbes de variations de la sécrétion d’aldostérone : l’une en fonction du taux de
Na+ et l’autre en fonction du taux de K+.
4.2 Que peux-tu déduire de l’analyse de ces courbes ?
5) On a constaté que la diminution du taux sanguin de Na+ déclenche la sécrétion par le rein d’une
enzyme appelée rénine.
• Cette substance injectée à un sujet entraîne l’apparition dans le sang d’une hormone
l’angiotensine.
• L’injection de cette hormone à un sujet normal entraîne une hausse du taux d’aldostérone.
A partir de ces expériences montre l’enchaînement des événements qui conduit à la libération
d’aldostérone.
6) On sait par ailleurs qu’une réabsorption de Na+ s’accompagne d’une rétention d’eau, par le rein.
Cette information peut-elle de valider l’hypothèse formulée à la question 1 ? Justifie.
Chaque série d’affirmations peut comporter une ou plusieurs réponses (s) exacte (s). Repère les
affirmations correctes.
a) Réalise la néoglucogenèse
b) Fixe la glucose excédentaire
c) Libère du glucose dans le sang
d) Stocke le glucose sous forme de glycogène.
2- Le pancréas
a) Sécrète l’insuline
b) Sécrète le glucagon
c) Produit le glucose en cas d’hypoglycémie
d) Stocke le glucose sous forme de graisses en cas d’hyperglycémie
3-L’insuline :
4- Le glucagon
a) Le foie
b) Les reins
c) Le pancréas
d) Les muscles.
EXERCICE 3 :
On a soumis un lot de rats normaux et un lot de rats obèses et diabétiques à une injection de
sulfamides. Cette substance active la sécrétion de l’insuline.
Compare la variation de la glycémie et de l’insulinémie chez les rats normaux et les rats obèses.
Que pouvez-vous déduire ?
EXERCICE 4:
En intégrant les données précédentes et tes connaissances, indique la succession des mécanismes
impliqués depuis la production de l’insuline jusqu’aux effets de cette hormone, suite à une élévation
de la glycémie chez un sujet normal. Illustre tes propos par un schéma récapitulatif
EXERCICE 5:
Une jeune femme, Mme X, a développé un diabète rare et atypique à l’âge de 27 ans dont on
cherche à comprendre l’origine pour une meilleure prise en charge de la maladie.
Consigne :En utilisant les informations extraites des documents et tes connaissances, propose
une explication à l’origine du diabète de Mme X.
Âge de découverte du
27 ans Entre 2 et 25 Après 45 ans
diabète
Glycémie au moment de
1,9 ≤2 1,4
la découverte (en g. L-1)
Injections Régime et
Injections
Traitement proposé d’insulin traitement anti-
d’insuline
e diabète
(1) l’IMC est considéré normal pour des valeurs comprises entre 18 et 25. Pour des valeurs au-
dessus de 25 on parle de surpoids.
Document 2 : Concentration d’insuline (en pM.kg-1.min-1), en réponse à une ingestion d’une
forte dose de glucose à T0 chez une personne non atteinte de diabète (●) et chez Mme X ( )
Des examens médicaux ont révélé que Monsieur X âgé d’une soixantaine d’années, présente un
taux de glucose sanguin anormalement élevé. Informé, son fils, élève en classe Terminale S relit son
cours de SVT puis cherche avec l’aide de ses camarades de classe, des informations
complémentaires afin d’apaiser l’inquiétude de certains membres de sa famille.
Consigne :
1. Utilise les informations tirées des documents 1,2, 3 et 4 et tes connaissances pour expliquer
comment l’ostéocalcinedécarboxylée produite par les ostéoblastes exerce une action
hypoglycémiante sans prise de poids associée.
2. Propose à Monsieur X deux comportements à adopter pour mieux gérer sa maladie.
0/1 ou 1/1
Consigne 2 / 02 points 01 point 01 point
question 2
/11 /4 /4 /1
EXERCICE 2 : Accole ensemble, deux à deux, les termes de chacune des deux listes qui vous
paraissent le mieux en relation.
LISTE A LISTE B
2.1. :
2.2. :
2.3. :
A-Interleukine 1-Agglutination
B-Lymphocyte T4 2-Lymphocyte T
C-Anticorps 3-Communication
EXERCICE 3 :
Répond par 1 si les deux propositions sont vraies et si elles ont une relation de cause à effet. Répond
par 2 si elles sont vraies mais n’ont pas de relation de cause à effet. Répond par 3 si l’une des deux
seulement est fausse. Répond par 4 si les deux sont fausses.
3.1 : Au cours de la phase effectrice d’une RIMC, la phagocytose est une réaction spécifique.
3.2. : Les agglutinogènes des hématies peuvent être reconnus par des anticorps spécifiques.
3.3. : Des bactéries A mises en présence d’anticorps anti -A ne sont pas détruites.
3.4. : Une souris « rude » naissant sans thymus tolère des xénogreffes.
3.5 : Les lymphocytes T sont spécialisés dans la surveillance des populations cellulaires.
EXERCICE 4 :
Explique, schéma à l’appui, comment l’organisme peut distinguer le « soi » du « non soi » dans le
cas d’une transfusion sanguine.
COMPETENCES METHODOLOGIQUES
EXERCICE 1
Durant le cours sur le système immunitaire, le professeur explique les mécanismes de tolérance du
soi et de reconnaissance du non soi. A la fin de la leçon, un apprenant s’interroge sur les
mécanismes qui permettent au fœtus de ne pas être reconnu comme étranger et éliminé par le
système immunitaire de la mère. Les données et le document suivant vous aide à comprendre ce
phénomène.
Consigne:À partir de l'exploitation logique des documents fournis, montrez comment le fœtus
échappe aux mécanismes immunitaires de défense de sa mère pendant la grossesse.
Monsieur X consulte un médecin en raison d'une grande fatigue ressentie depuis deux semaines,
accompagnée d'épisodes de fièvre. Le médecin lui recommande des examens dont les résultats sont
consignés dans les documents 1 à 3.
Consigne :
À partir de l'analyse des différents documents, reconstituez les étapes du raisonnement qui ont
permis d'expliquer l'origine de la maladie dont souffre Monsieur X.
EXERCICE :1
Le document 1 représente la structure schématique partielle d’un testicule.
EXERCICE 4
On étudie, chez un singe mâle, les variations des concentrations plasmatiques moyennes de la LH
hypophysaire près castration puis injection de testostérone (voir document 1).
EXERCICE 5:
Des techniques médicales ont permis de reconstituer la structure histologique des testicules de 3
hommes X, Y et Z représentées dans le document 1 suivant.
1. Quelles informations peuvent dégager de ces structures concernant la fertilité et l’état des
caractères sexuels secondaires de chacun des trois sujets ?
2. Indique pour chaque homme l’état hormonal qui justifie la structure cellulaire de ses
testicules.
3. Propose un ou (des) traitement(s) qui permettrait (ent) de corriger les anomalies
physiologiques que pourraient présenter certains d’entre eux. Tu expliqueras l’effet de ces
traitements.
Le document 2 présente des organes qui interviennent dans la fonction reproductrice masculine.
4. Complète ce document en l’annotant et en indiquant, par des symboles (flèches, + et -), les
interactions fonctionnelles qui rendent compte de la régulation de la fonction du testicule
chez un homme normal.
EXERCICE2
Le document ci-dessous représente une
structure observée dans un ovaire de
guenon (mammifère dont l’activité
reproductrice est semblable à celle de la
femme)
1. Identifie la nature et la phase de la division représentée par chaque figure. Justifieta réponse.
2. Indique leur ordre chronologique en mettant un numéro en face de chaque lettre.
COMPETENCES METHODOLOGIQUES
EXERCICE 1:
On se propose d’étudier le déterminisme du cycle sexuel chez la femme.
EXERCICE 2 :
Le document suivant représente quelques étapes de la fécondation
EXERCICE 3 :
I- Les Figures a et b du document 1 correspondent à des formations prélevées dans les
oviductes de guenons à deux instants différents.
1. A partir des données des figures, identifie la cellule o dans chaque cas, justifie.
EXERCICE 5
A l’entame du cours sur la contraception, un professeur de SVT affirme « Les connaissances
acquises dans le domaine de la régulation du taux des hormones sexuelles femelles ont rendu
possible la mise au point de méthodes contragestives. ».
Les documents 1, 2, 3 et 4 sont proposés pour vérifier cette affirmation.
Document 1
En 1980, E.E. Baulieu cherche à mettre en évidence l'action de la méfépristone (RU 486).
Après avoir traité trois lots de lapines impubères par une injection d'œstradiol (de façon que
leur utérus soit sensible à l'action de la progestérone), il poursuit l'expérience selon le
protocole indiqué et obtient les résultats suivants :
Document 2
Texte :
• L’ablation des ovaires pratiquée avant la 8e semaine (flèche noire sur le document) entraine la perte
du fœtus par avortement alors que la gestation se poursuit normalement si l’ovariectomie est
pratiquée après 8e semaine.
• L’hypophysectomie pratiquée sur une femelle en état de gestation ne modifie en rien la sécrétion
hormonale de la progestérone.
Montre que les informations fournies par le document 1, permettent de préciser les origines
possibles de progestérone au cours de la grossesse.
2-l’injection d’extraits de jeune placenta de cinq semaines à des macaques non gestantes enfin de la
phase lutéale entraine un allongement de leurs cycles sexuels et l’absence de menstruations durant
la période du traitement.
EXERCICE7
Diverses hormones interviennent dans la régulation de la fonction reproductrice humaine.
1- Définit une hormone.
2- Remplit le tableau suivant :
hormone HCC testostérone inhibine
cellules sécrétrices
cellules cibles
effets
EXERCICE 8
1- Une femme absorbe chaque jour et pendant 21 jours une pilule combinée contraceptive, elle arrête
la prise de pilule pendant 7 jours au cours de laquelle les règles surviennent.
Le document suivant montre l’évolution des taux des hormones ovariennes et de la LH.
a- A partir de l’analyse de ces résultats, déduit l’effet de la pilule combinée sur l’hypophyse.
EXERCICE 1
Par une méthode spectro-colorimétrique, on mesure la quantité d’ADN par noyau dans les anthères
d’Asperge, depuis la fleur en bouton jusqu’à leur déhiscence. Les teneurs en ADN exprimées en
unités arbitraires, figurent dans le tableau ci-dessous :
Jours 1 3 5 7 9 11 13 15 17
ADN 102 98 178 199 51 50 86 99 51
/noyau
1) Exprime par un graphe les variations de la teneur en ADN en fonction du temps.
2) Interpréte les différentes parties du graphe obtenu
Par une étude quantitative appropriée, on suit l’évolution de la quantité d’ADN (en unités
arbitraires) dans les cellules donnant naissance au sac embryonnaire des spermaphytes. Le tableau
indique la moyenne des résultats obtenus au cours du temps.
Jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
ADN 2 3 4 2 1 2 2 2 1 2
Etapes A B C D E
A= cellule mère du sac embryonnaire ; D= mégaspore
3) Trace le graphe traduisant la teneur en ADN en fonction du temps.
4) Analyse et interprète A, B, C, D et E en utilisant vos connaissances sur la formation du sac
embryonnaire.
EXERCICE 2
Etude de la germination du pollen et de la croissance du tube pollinique (en chambre humide et à
température ordinaire).
1er cas : gélose + eau pure. Résultats : les grains de pollen éclatent
2e cas : gélose +solution nutritive résultats : la plupart des grains de pollen germent. Les tubes
pollinique croissent normalement à la vitesse de 1mm / heure environ.
3e cas : une fine tranche de pistil prélevée à différents niveaux est déposée au contre de la solution
nutritive et, du pollen prélevé sur une autre fleur de la même espèce est saupoudré de façon
régulière autour de la tranche. On compte les tubes polliniques qui croissent en direction de la
tranche. On calcule le pourcentage suivant :
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛é𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠ℎ𝑒𝑒
X= X 100
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛é
Les résultats obtenus avec le lis sont les suivant : stigmates 88%, style 48%, ovaire 65% et ovule
26%
Interprète ces divers résultats.
EXERCICE 3
COMPETENCES METHODOLOGIQUES
MONOHYBRIDISME
I/ HEREDITE AUTOSOMALE
Avec dominance
EXERCICE 1
On croise entre elles des drosophiles à ailes longues et des drosophiles à ailes vestigiales (réduites) :
A la première génération F1, toutes les mouches obtenues ont des ailles longues, en croisant entre
elles drosophiles à ailes longues de la F1, on obtient, à la seconde génération F2, pour 100 mouches
comptées :
75 drosophiles à ailes longues,
25 drosophiles à ailes vestigiales
a) Comment peut-on interpréter les résultats obtenus en F1 et F2 ? quelles lois peut-on en tirer ?
b) Qu’obtiendra-t-on en croisant :
- Les drosophiles à ailes vestigiales de la F2, entre elles ;
- Les drosophiles à ailes longues de la F2, entre-elles ?
EXERCICE 2
Lors de croisements de pois lisses avec des pois rides, on obtient à la première génération (F1)
100% de pois lisses.
Le croisement entre pois F1 donne 733 pois lisses et 267 pois ridés.
1) Analyse et interprète ces résultats
2) Quelles lois de Mendel peut-on en déduire ?
3) Un autre croisement entre des pois lisses et des pois ridés donne 402 pois ridés et 399 pois lisses.
Interprète ces résultats
EXERCICE 2
Chez une espèce d’insectes, on réalise deux croisements entre deux races pures différant par la
couleur des yeux. Les résultats obtenus sont les suivants :
Premier croisement :
Parents femelles à (œil rouge brique) x parents mâles) (œil blanc) donne : 100% F1 à (œil rouge
brique)
Deuxième croisement :
Parent femelle à (œil blanc) x parent mâle à (œil rouge brique) donne F1 : 50% femelle à (œil rouge
brique) ;50% male à œil blanc.
1) Que peut-on déduire des résultats du premier croisement ?
2) Quelle hypothèse les résultats du deuxième croisement permettent-ils de formuler quant à la
localisation chromosomique du gène responsable de la couleur de l’œil ?
Les caryotypes de la femelle et du mâle de cette espèce sont représentés ci- dessous :
3) En quoi l’examen de ces caryotypes permet –il d’appuyer l’hypothèse formulée précédemment à la
question 2) ?
4) Donne les génotypes des parents et des hybrides F1 dans chacun des deux croisements réalisés.
Exercice 3
Quand on croise un chat noir de race pure avec une chatte orange de race pure, on obtient en F1 des
chats orange et des chattes bigarrées (noir et orange) ; en revanche, le croisement d’un chat orange
de race pure et d’une chatte noire de race puce donne en F1 des chats noirs et des chattes bigarrées.
1) Explique ces résultats et établit les génotypes des parents et ceux de la F1 dans les deux cas.
2) Que donnera le croisement d’une chatte bigarrée et d’un chat noir en ce qui concerne la couleur
du pelage ? donne les proportions statistiques qui seront obtenus.
EXERCICE 4
Lors du croisement d’un coq « barré » (plumage noir strié de blanc) et d’une poule noire, ces
individus étant de race pure, on obtient 100% d’individus « barrés »
Des aviculteurs qui désiraient connaitre le plutôt possible le sexe de leurs poussins s’étaient aperçus
que le travail était simplifié s’ils choisissaient de croisé un coq noir avec une poule « barrée ». En
effet, quel que soit le coq noir et la poule à plumage barré de leur élevage, ils obtenaient
exclusivement des coqs barrés et des poules noires. Ces caractères apparaissent très tôt chez les
poussins, il leur était donc facile de reconnaitre les mâles et les femelles.
Explique ces résultats ?
EXERCICE 5
Chez certains animaux comme le pigeon et le papillon, le sexe femelle est hétérogamétique et le
sexe mâle homogamétique.
1) Définit ces deux expressions (sexe hétérogamétique et sexe homogamétique)
2) Un éleveur effectue plusieurs types de croisements entre deux variétés pures de pigeons :
- Premier croisement : mâle bleu X femelle brune
Il obtient : 100% d’individus bleues femelles ou mâles
- Deuxième croisement : mâle brun x femelle bleue
Tous les mâles sont bleus et toutes les femelles sont brunes
a) Quelles hypothèses peux-tu formuler sur la localisation des gènes d’après les résultats de ces deux
croisements ?
b) Il procède à un troisième puis un quatrième croisement.
- Troisième croisement : mâle bleu issu du premier croisement x femelle brune de race pure. Il
obtient les résultats suivants :
- Mâles : 50% bruns et 50% bleus
- Femelles : 50% brunes et 50% bleues
- Quatrième croisement : mâle bleu du deuxième croisement x femelle bleue de race pure. Il obtient
les résultats suivants :
75% sont bleus (dont 2/3 de mâles et 1/3 de femelles)
25% sont des femelles brunes
Tes hypothèses sont-elles vérifiées par les troisièmes et quatrièmes croisements ? Justifies sous
forme d’échiquiers de croisements.
3) Chez cette race de pigeon, combien de sortes de gamètes produiront respectivement la femelle et le
mâle ?
DIHYBRIDISME
Gènes indépendants :
EXERCICE 1
Soit une drosophile aux ailes longues et au corps brun (type sauvage) croisées avec une drosophile
aux ailes Vestigiales et au corps ébène. La génération F1 est homogène et de phénotype sauvage. La
génération F2 résultant du croisement des hybrides de F1 entre eux présente la composition
suivante :
EXERCICE 1
Chez la drosophile, on étudie la transmission de deux couples d’allèles :
• Un couple d’allèles commandant la couleur du corps (corps gris, corps noir)
• Un couple d’allèle déterminant la couleur des yeux (rouges, blancs)
On croise un mâle au corps gris et aux yeux rouges avec une femelle au corps noir et aux yeux
blancs, ces deux parents sont de race pure. On obtient une génération F1 dont tous les individus ont
le corps gris, mais dont les mâles ont les yeux blancs et les femelles les yeux rouges.
On croise une femelle au corps gris et aux yeux rouges avec un mâle au corps noir et aux yeux
blancs. Ces deux parents sont également de race pure. On obtient une génération F1 dont tous les
individus ont le corps gris et les yeux rouges.
1) Précise la localisation chromosomique des allèles responsables de la couleur du corps et de la
couleur des yeux en justifiant votre choix.
2) Ces deux couples d’allèles sont-ils indépendants ou liés ? justifie ta réponse.
3) Donne le génotype de la génération F1 obtenue au deuxième croisement
4) Un mâle et une femelle de cette génération F1 de ce deuxième croisement s’accouplent, quelle sera
la composition phénotypique et génotypique de la génération F2 obtenue ?
EXERCICE 2
On distingue chez une plante tropicale les deux gènes suivants :
S1 : gouverne la couleur des fleurs.
S2 : gouverne la forme des graines.
Le croisement de deux variétés pures de cette plante, l’une à fleurs rouges et grains arrondies et
l’autre à fleurs blanches et graines longues donne une première génération F1 homogène.
Croisés entre eux, les hybrides de la F1 donnent une deuxième génération F2 qui comprend les
phénotypes dont les pourcentages sont indiqués dans le tableau suivant :
1) Indique les couples d’allèles contrôlant chacun des caractères étudiés ainsi que le type de
dominance. Justifie ta réponse.
2) L’examen des chromosomes de la plante tropicale montre que les gènes S1 et S2 sont localisés sur
les chromosomes suivants.
EXERCICE 3
On croise des drosophiles de races pures qui diffèrent entre elles par deux caractères.
• L’aspect du corps poilu ou sans poils
• Couleur des yeux rouges ou écarlates.
b) Quel autre croisement permettrait d’établir avec précisions cette carte factorielle
EXERCICE 4
1- On croise des drosophiles à corps gris entre elles ; la descendance obtenue est répartie en
75% à corps gris et 25% à corps noir.
Interprète.
2- Des drosophiles à ailes tronquées et corps gris sont croisées entre elles ; la descendance
est composée ainsi :
Les femelles : 3/4 à ailes tronquées et corps gris ; 1/4 à ailes tronquées et corps noir.
EXERCICE 5
Des hybridations réalisées à partir de trois lignées pures de courges différant par la couleur de leurs
fruits donnent les résultats suivants :
- Des pieds à fruits jaunes x pieds à fruits blancs donne des fruits jaunes ;
- Des pieds à fruits verts x pieds à fruits blancs donne des fruits verts ;
- Des pieds à fruits verts x pieds à fruits jaunes donnent des fruits rayés jaunes et verts.
1/ Quelles conclusions peux-tu tirer de ces résultats ?
2/ Détermine les génotypes des descendants.
Un croisement entre plantes à fruits rayés avec des lignées pures jaunes est effectué.
3/ Détermine les résultats de ce croisement.
4/ Une plante à fruit rayé a été croisée avec une plante à fruit jaune. La descendance comporte des
pieds à fruits jaunes ; des pieds à fruits verts et des pieds à fruits rayés. Interprète ces résultats.
EXERCICE 6
Il existe chez la drosophile une mutation Notch. On croise un mâle sauvage (ailes normales) avec
une femelle hétérozygote mutée.
1) Précise l’allèle dominant. Justifie ta réponse.
2) Ecris le(s) génotype(s) des parents.
3) Les résultats d’un autre croisement femelle et un mâle tous mutés sont 1/3 femelles
mutées, 1/3 mâles mutés, 1/3 mâles sauvages.
3.1) Quels sont les génotypes confirmés ?
3.2) Explique ces résultats.
3.3) Explique l’absence de femelles mutées homozygotes.
EXERCICE 7
On croise des plants de maïs provenant de la génération de grains pleins et clairs avec d’autres
(également de lignée pure) issus de grains déprimés et noirs. La récolte de la première génération
est entièrement constituée de grains pleins et noirs. Les pieds issus de la germination de ceux-ci
donnent une F2 après autopollinisation :
- 160 grains noir déprimés ;
- 150 clairs et pleins ;
- 317 noirs et pleins.
Explique les résultats obtenus.
EXERCICE 8
Une plante de a donné des graines toutes de phénotypes [AB] ; A et B étant les allèles dominants
de deux gènes différents (A domine a et B domine b). Ces graines ont été mises à germer ; et les
plantes obtenues ont été réparties en deux lots 1 et 2.
1) Les fleurs des plantes du lot 1 ont été fécondées par du pollen issu d’une plante notée (N) de
phénotype [ab]. La descendance de ce croisement est composée de deux cent plantes réparties
comme suit : 90 [AB] ; 90 [ab] ; 10 [Ab] ; 10 [aB].
• Ces gènes sont-ilsindépendants ou liés ? Justifie ta réponse.
EXERCICE1
Repère pour chaque item la(ou les)proposition(s) correcte (s)
1- Les difficultés de la génétique humaine sont :
a- La durée des générations est longue
b- Les croisements dirigés sont possibles
c- La garniture chromosomique est complexe
d- La fécondité est faible
2- Le mariage consanguin :
a- Est un mariage entre deux individus de même groupe sanguin
b- Est une union entre deux cousins germains
c- Augmente le risque d’apparition des anomalies récessives
d- Est déconseillé dans le cas d’une anomalie dominante
3- Le caryotype humain ci-dessous est réalisé à partir d’un :
a- Zygote
b- Spermatocyte II
c- Ovocyte I
d- Spermatozoïde
4- Deux parents sains peuvent donner des enfants malades dans le cas d’une maladie :
a- Dominante liée à X
b- Dominante autosomale
c- Récessive liée à X
d- Récessive autosomale
5- La trisomie 21 est une anomalie qui se produit lors de :
a- La mitose
b- La méiose
c- La fécondation
d- L’accouchement prématuré
6- Dans le cas d’une maladie récessive liée à X :
a- Toute mère saine est homozygote
b- Un garçon malade n’hérite de la maladie que de sa mère
c- Un couple normale ne donne jamais une descendance malade
d- Une fille malade doit avoir un père malade
EXERCICE 2
On propose d’étudier le mode de transmission d’une maladie héréditaire. Le document 1 suivant
présente l’arbre généalogique d’une famille dont certains individus sont atteints par cette maladie.
ADN normal + - + + -
ADN muté + + - + +
(+) : présence (-) : absence Document 2
Grace aux techniques de biologie moléculaires on peut distinguer l’ADN normal de l’ADN muté
responsable de la maladie.
L’analyse de l’ADN effectué chez certains sujets figure dans le document 2
Consigne:
1- En utilisant les données des documents 1et 2, discute les affirmations suivantes.
a- L’allèle de la maladie est dominant et porté par X
b- L’allèle de la maladie est dominant et porté par les autosomes
c- L’allèle de la maladie est récessif et porté par X
d- L’allèle de la maladie est récessif et porté par les autosomes
2- Donne les génotypes des individus I1, I2, II2, II6, IV1, en justifiant ta réponse.
EXERCICE 3
L’arbre généalogique représenté ci-dessous présente une famille dont certains individus sont atteints
par une maladie héréditaire.
Consigne:
1- L’allèle responsable de cette maladie est-il dominant ou récessif? justifie.
2- Discute la localisation chromosomique du gène en question en envisageant le cas d’hérédité liée au
sexe et le cas d’hérédité autosomale.
3- Sachant que le sujet III6 n’est pas porteur de l’allèle de la maladie :
3- En effet, il est précisé que dans la deuxième génération, la femme 7 est issue d’une famille n’ayant
jamais présenté cette maladie, et que par une technique d’analyse du gène, on a montré que cette
femme ne possède pas l’allèle de la mucoviscidose.
EXERCICE 8
Le pedigree suivant se rapporte à une famille dont certains membres sont atteints d’une maladie
héréditaire.
EXERCICE 9
Le pedigree suivant représente la transmission d’une maladie héréditaire chez une famille sur trois
générations.
SUJET 1
I/ MAITRISE DES CONNAISSANCES
Décris, schémas à l’appui, l’organisation de la substance grise et de la substance blanche de la
moelle épinière au microscope photonique.
II/ COMPETENCES METHODOLOGIQUES
EXERCICE 1
La régulation des grandes fonctions de l'organisme fait intervenir généralement deux systèmes de
communication entre les organes, l'un nerveux et l'autre humoral. Pour comprendre le mécanisme
de la régulation cardiaque on réalise les expériences relatées ci-dessous.
Première expérience :
On procède à la mise en place, sur les carotides d'un chat, des ligatures L1 puis L2 comme indiqué
sur le document 5. L'effet de ces ligatures et de leur suppression sur la fréquence cardiaque est
indiqué sur les courbes du même document.
Deuxième expérience :
On enregistre l'activité électrique des nerfs de
Héring issus des sinus carotidiens
- avant la mise en place de toute ligature (a du
document 6), - après les ligatures L1 (b du
document 6), - après les ligatures L2 (c du
document 6).
Quatrième expérience :
On sectionne les nerfs de Hering et de Cyon et
on enregistre l'activité électrique des fibres
parasympathiques et orthosympathiques en
même temps que la fréquence cardiaque
(document 8).
EXERCICE 2
On se propose de rechercher les conditions et les
caractéristiques de la transmission synaptique.
A / dans le but de préciser les causes de la paralysie
musculaire observée à la suite d’une morsure par un
serpent on réalise les expériences suivantes sur la zone
de contact entre une partie d’une fibre nerveuse et une
fibre musculaire qui est représentée par le document A.
1) On porte une stimulation sur le nerf moteur qui commande le muscle auquel appartient cette
structure, on constate que le fibre musculaire se contracte .Mais si on fait agir, au préalable, sur la
structure représentée de l’alpha bungarotoxine (substance extraite du venin du serpent), ou de la
toxine botulinique (poison), on constate que la fibre musculaire devient incapable de se contracter.
Emet des hypothèses en ce qui concerne les niveaux d’actions de ces deux substances ?
Lieu de Nombre En o1 En o2
stimulation de
chocs
A 3 3 PA 1 PA
B stimuli 3 PA RIEN
C 3 RIEN 3 PA
A et B stimuli 3 PA RIEN
3 +3
stimuli PA
3
stimuli
C/ synthèse :
Dégage, dans un tableau comparatif, les différences de propriétés fonctionnelles entre la jonction
neuromusculaire étudiée dans la première partie A et la structure nerveuse envisagée en B.
Par un exposé illustré définitle potentiel de repos, présente ses caractéristiques et explique son
origine ionique.
EXERCICE 1
Situation d’intégration
Un camarade de classe qui n’a pas bien compris son cours sollicite un éclairage sur le
déterminisme de l’ovulation. Pour t’aider à répondre, on te propose les documents suivants.
Document 1 : Variations
moyennes du taux d’œstradiol
chez une guenon au cours
d’un cycle.
Remarque : La guenon
possède un cycle sexuel
identique à celui de la femme
avec des quantités d’hormones
ovariennes semblables. La
structure de leurs ovaires est
également comparable.
Document2
2.1:Variations moyennes du
taux de LH chez une guenon
normale.
Consigne:
À l’aide des documents fournis et de tes connaissances, montre que le signal à l’origine de
l’ovulation est donné par le follicule ovarien.
EXERCICE 2
2/ En phase D, chez la souris, on prélève l’un des noyaux (a ou b) à l’aide d’une micropipette puis
on le traite avec une substance qui provoque un doublement du stock chromosomique. Les « œufs »
ainsi obtenus sont implantés dans l’utérus d’une femelle ayant subi une préparation hormonale
adéquate.
a. Sachant que la détermination chromosomique du sexe est la même chez la souris que chez
l’homme, détermine les différentes formules chromosomiques possibles des souriceaux
obtenus.
b. Quel sera le sexe de ces souriceaux sachant que seules les combinaisons normales sont
viables ?
3/ La couleur du pelage de la souris est déterminée par plusieurs gènes liés aux autosomes. On
considère l’intervention de l’un d’entre eux, le gène G qui détermine la couleur grise. Son allèle b
est responsable de la couleur blanche.
b) Compare cette descendance avec celle qui aurait été obtenue si on avait laissé la fécondation se
poursuivre normalement.
4/ La présence ou l’absence de rayures sur le pelage de la souris est déterminée par un autre gène.
Deux séries de croisements ont permis d’obtenir le tableau suivant :
SUJET 3
MAITRISE DES CONNAISSANCES
Par un exposé illustré, rappelle la définition de l’homéostasie puis décrit le rôle du pancréas dans la
régulation de la glycémie.
EXERCICE 1
A. Le document 1 ci-dessous présente deux arbres généalogiques correspondant à deux familles A et
B. Certains membres de la famille A présentent une maladie héréditaire M1. Les individus 1 et 5 de
la famille B sont atteints d’une maladie héréditaire M2.
1) Exploite les données du document 1 pour discuter chacune des hypothèses suivantes afin de
déterminer les modes de transmission valables pour les deux maladies M1 et M2.
- Hypothèse1 : l’allèle de la maladie est récessif porté par un autosome.
- Hypothèse 2 : l’allèle de la maladie est dominant porté par un autosome.
- Hypothèse 3 : l’allèle de la maladie est récessif porté par un chromosome sexuel X.
- Hypothèse 4 : l’allèle de la maladie est dominant porté par un chromosome sexuel X
2) Pour préciser le mode de transmission de ces deux maladies, on réalise des études génétiques de
certains membres des deux familles. Les résultats sont donnés dans le document 2
En utilisant les
documents 1 et 2 :
a) Identifie:
- L’allèle 1 et l’allèle 2
de la famille A.
- L’allèle a et l’allèle b de
la famille B.
Document 1 :
- Des souris subissent une ablation du thymus suivie d'une irradiation qui détruit toutes les cellules du
système immunitaire.
- Elles sont réparties en 4 lots et reçoivent une injection de cellules immunitaires.
- D'autres souris (lot 5) ne subissent aucune préparation, ni ablation, ni injection. - Les souris des lots
1, 2, 3 et 5 reçoivent ensuite une injection de globules rouges de mouton (GRM) qui jouent le rôle
d'antigène.
- Une semaine plus tard, on mélange une goutte de sérum de souris de chaque lot avec des GRM.
lot 1 lot 2 lot 3 lot 4 lot 5
Ablation puis irradiation du thymus x
injection injection
injection de injection de
delymphocytes delymphocytes x
lymphocytes B lymphocytes T
B et T B et T
injection de GRM injection deGRM injection de injection de GRM
x
GRM
Une semaine plustard, recherchede l'immunisation
1 goutte de 1 goutte 1 goutte 1 goutte de 1 goutte de
sérum+GRM desérum+GRM desérum+GRM sérum+GRM sérum+GRM
Document 2 : Une souris reçoit une injection de globules rouges de mouton (GRM).
Trois jours plus tard, on prélève des lymphocytes dans sa rate.
nature des
lymphocytes placés aucun aucun T aucun
dans la chambre
supérieure
nature des
lymphocytes placés T et B B B T
dans la chambre
inférieure
agglutination des
forte faible forte nulle
GRM
Quelques jours plus tard, le milieu de culture est filtré et le liquide recueilli est mis en présence de
GRM. On mesure l'importance de l'agglutination de ces derniers.
Document 3 : Électronographie d'une cellule présente en grande quantité dans les expériences 1 et
3 du document 2, rare dans l'expérience 2 et absente dans l'expérience 4.
Consigne:
Montre que les résultats expérimentaux présentés dans les documents 1 à 3 permettent de
déterminer les conditions de la production d'anticorps et les modalités de cette coopération.