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MECANIQUE MOUVEMENT DU CENTRE D’INERTIE D’UN SOLIDE


1. Théorème du centre d’inertie (TCI).
CINEMATIQUE DU POINT MATERIEL
a) Enonce
Dans un référentiel Galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures
* La trajectoire appliquées à un système est égale au produit de sa masse m par son vecteur
La trajectoire est l’ensemble des positions successives occupées par le point ⃗.
accélération 𝒂
matériel au cours du temps. Elle est une figure géométrique : b) Expression
Equation de la trajectoire Nature de la trajectoire
𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 (𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆) Droite ∑ fext = 𝑚. 𝑎
𝟐
𝒚 = 𝐚𝐱 + 𝐛𝐱 + 𝐜 (𝐩𝐚𝐫𝐚𝐛𝐨𝐥𝐞) Parabolique
𝟐 𝟐 𝟐 (𝐜𝐞𝐫𝐜𝐥𝐞
𝒙 +𝒚 =𝒂 𝐝𝐞 𝐫𝐚𝐲𝐨𝐧 𝐚) Circulaire 2. Théorème de l’énergie cinétique (TEC)
*Etudes de quelques mouvements particuliers
a) Enonce
- Mouvement Rectiligne Uniforme (𝑀𝑅𝑈)
Dans un référentiel Galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un système entre
Le MRU est un mouvement à vitesse constante : v(t) = 𝒗𝟎 . deux instants est égale à la somme algébrique des travaux des forces extérieures
Par conséquent : 𝒂 = 𝟎 𝒎/𝒔𝟐 ; 𝒗 = 𝒗𝟎 et 𝒙(𝒕) = 𝒗𝟎 𝒕 + 𝒙𝟎 qui lui sont appliquées.
- Mouvement Rectiligne Uniformément Varie (𝑀𝑅𝑈𝑉) b) Expression
Le MRUV est un mouvement à accélération constante : 𝒂 = 𝒂𝟎 .
𝟏 ∆𝒗 𝒗𝒇 −𝒗𝒊
Par conséquent : 𝒗(𝒕) = 𝒂𝒕 + 𝒗𝟎 ; 𝒙(𝒕) = 𝟐 𝒂𝒕𝟐 + 𝒗𝟎 𝒕 + 𝒙𝟎 ; 𝒂 = ∆𝒕
= 𝒕𝒇 −𝒕𝒊
et 𝐸𝐶𝑓 − 𝐸𝐶𝑖 = ∑ 𝑊( fext ) ou ∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊( fext )
∆𝒗𝟐 𝒗𝒇 𝟐 −𝒗𝒊 𝟐
𝒂= = 𝟐(𝒙 . 𝟏 𝟏
𝟐𝒅 𝒇 −𝒙𝒊 ) Avec ∆𝑬𝑪 = 𝑬𝑪𝒇 − 𝑬𝑪𝒊 = 𝟐 𝒎𝒗𝟐 𝒇 − 𝟐 𝒎𝒗𝟐 𝒊
NB : 3. Méthode de résolution d’un problème en mécanique.
𝒗𝒇 𝟐 −𝒗𝒊 𝟐
𝒂= est appelée la relation abscisse et vitesse. * Préciser le système à étudier
𝟐𝒅
* Préciser le référentiel Galiléen utilisé muni d’un repère orthonormé approprié
‘’Mouvement Rectiligne Uniformément Accélérée ou Retardée’’
* Faire le bilan des forces extérieures, puis les représenter sur un schéma.
⃗ > 0 ou 𝒂𝒙 . 𝒗𝒙 > 0 (ax et vx ont le meme signe), on en déduit que le
⃗ .𝒗
! Si 𝒂
* Appliquer le TCI ou le TEC.
Mouvement est Rectiligne Uniformément Accéléré (MRUA).
4. Points méthodes.
⃗ < 0 ou 𝒂𝒙 . 𝒗𝒙 < 0 (ax et vx sont de signe opposés), on en déduit que le
⃗ .𝒗
! Si 𝒂
Généralement, pour calculer :
Mouvement est Rectiligne Uniformément Retardé ou Décéléré (MRUR ou D).
• a ou R, on applique le TCI.
*Expression du vecteur accélération dans la base de Fresnel (𝑂, 𝑇 ⃗ ,𝑁
⃗)
𝑑𝑉 𝑑𝑉
• V ou F ou f ou d, on applique le TEC.
𝑎𝑇 = 𝑇 = 𝑑𝑉 𝑉2 NB :
𝑎 = 𝑎 𝑇 + 𝑎𝑁 Avec 𝑎 {
𝑑𝑡 𝑑𝑡
donc 𝑎= ⃗ +
𝑇 ⃗
𝑁
𝑉2 𝑑𝑡 𝑅
𝑎𝑁 = 𝑅 *Si les forces de frottement f sont négligées alors on parle de Réaction du support
𝐚⃗𝐓 : 𝐀𝐜𝐜𝐞𝐥𝐞𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐚𝐧𝐠𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 et 𝐚⃗𝐍 ∶ 𝐀𝐜𝐜𝐞𝐥𝐞𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥𝐞. ou du plan ⃗𝑹⃗.
R est le rayon de courbure.

Mr. Billy CONDE ≪GEA, former pour réussir avec un enseignement de qualité≫ 05 64 82 74 64 /07 79 81 53 87
*Si les forces de frottements ne sont pas négligées alors on parle de Réaction 2 Référentiel : Terrestre Supposé Galiléen muni du repère (𝑂, 𝑖 , 𝑗)
normale ⃗𝐑⃗ 𝐧 . D’où : ⃗𝑹
⃗ = 𝐟 + ⃗𝐑
⃗𝐧 Bilan des forces : 𝑃⃗ poids du solide.
5. Travail du poids d’un corps Appliquons le théorème du centre d’inertie
Plan incliné ∑ fext = 𝑚. 𝑎 ⟺ 𝐏 ⃗ = 𝑚. 𝑎 ⟺ 𝑚. 𝑔 = 𝑚. 𝑎 ⟺ ⃗𝒂 = ⃗𝒈 ⃗
⃗𝒂 = ⃗𝒈 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ donc le mouvement du solide est uniformément varie.
⃗ = 𝒄𝒔𝒕𝒆
Le corps monte Le corps descend
⃗𝐑
⃗𝐧 ⃗𝐑
⃗𝐧 Etude cinématique
B A
h Condition initiale : à 𝑡0 = 0𝑠
𝑣 = 𝑣0 cos 𝛼 𝑔 =0
𝜶 h ⃗𝑷
⃗ ⃗𝑷
⃗ 𝜶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 0 {𝑥0 = 0 ; 𝑣0 { 0𝑥
𝑂𝑀 ⃗⃗ {𝑔𝑥 = −𝑔
; 𝒈
𝑦0 = 0 𝑣 0𝑦 = 𝑣0 sin 𝛼 𝑦
A B
⃗⃗ )
𝑾(𝑷 = −𝒎𝒈𝒉 ⃗⃗
𝑾(𝑷)𝑨→𝑩 = 𝒎𝒈𝒉 A tout instant t > 0𝑠.
𝑨→𝑩
⃗⃗ ⃗⃗ ) 𝑎 =0 𝑣𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼 𝑥(𝑡) = (𝑣0 cos 𝛼) 𝑡
𝑾(𝑷)𝑨→𝑩 = −𝒎𝒈𝑨𝑩 𝐬𝐢𝐧 𝜶 𝑾(𝑷 𝑨→𝑩
= 𝒎𝒈𝑨𝑩 𝐬𝐢𝐧 𝜶 𝑎 {𝑎𝑥 = −𝑔 ; 𝑣 {𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝑀 { 1
𝑦 𝑦 0 𝑦(𝑡) = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡
2

⃗⃗ 𝐧 ) ⃗⃗ 𝐧 ) ⃗ 𝐧 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗ Equation cartésienne de la trajectoire 𝑦 = 𝑓(𝑥).


NB : 𝑾(𝐑 𝑨→𝑩
= 𝑾(𝐑 𝑩→𝑨
= 𝟎 𝒄𝒂𝒓 ⃗𝐑 𝐀𝐁 𝑥
𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼) 𝑡 ⟹ 𝑡 = 𝑣 cos 𝛼
6. Travail de la force motrice et des forces de frottement. 0
𝑥
Si la force motrice 𝐹 et les forces de frottement 𝑓 existent : Remplaçons 𝑡 = dans 𝑦(𝑡).
(𝑣0 cos 𝛼)
1 𝑥 2 𝑥 1 𝑥2 𝑣 sin 𝛼
Plan incline Plan horizontal 𝑦 = − 2 𝑔 (𝑣 cos 𝛼) + (𝑣0 sin 𝛼) (𝑣 cos 𝛼) = −2𝑔𝑣 2 2 + 𝑥 𝑣 0 cos 𝛼
0 0 0 𝑐𝑜𝑠 (𝛼) 0
⃗⃗ 𝐧
𝐑 ⃗
𝑭 B ⃗⃗
𝑹 ⃗⃗ 𝐧
𝐑 𝒈
D’où : 𝒚 = − 𝟐 𝟐 𝒙𝟐 + 𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝜶
𝟐𝒗𝟎 𝒄𝒐𝒔 (𝜶)
Mvt
A ⃗
𝒇 ⃗
𝑭 B Nature de la trajectoire : Elle est parabolique.
⃗𝒇 ⃗𝑷
⃗ 𝒗𝟎 𝟐 𝒔𝒊𝒏(𝟐𝜶)
𝜶 • Portée horizontale : 𝒚𝑩 = 𝟎 ⟹ 𝑥𝑃 = 𝑂𝑃 = 𝑔
A ⃗⃗
𝑷 Mouvement 𝑣0 sin 𝛼 𝒗𝟎 𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝜶)
⃗)
𝑾(𝑭 = 𝑭. 𝑨𝑩 ⃗
𝑾(𝑭)𝑨→𝑩 = 𝑭. 𝑨𝑩 • Fleche du tir : 𝒗𝒚𝑺 = 𝟎 ⟹ 𝑡𝑆 = 𝑔
⟹ ℎ = 𝑦𝑆 = 2𝑔
𝑨→𝑩
⃗)
𝑾(𝒇 = −𝒇. 𝑨𝑩 ⃗) ⃗⃗ ) sin 𝛼 cos 𝛼
𝑨→𝑩 𝑾(𝒇 𝑨→𝑩
= −𝒇. 𝑨𝑩 ; 𝑾(𝑷 𝑨→𝑩
=𝟎 Remarque : 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝛂) = 𝟐𝐬𝐢𝐧𝛂. 𝐜𝐨𝐬𝛂 ; 𝐭𝐚𝐧 𝜶 = cos 𝛼
et 𝐜𝐨𝐭𝐚𝐧 𝜶 = sin 𝛼
*Les différents scénarios possibles en champ 𝒈 ⃗⃗
MOUVEMENT DANS UN CHAMP UNIFORME Etude cinématique
Cas 2 : le solide quitte a l’origine et ⃗⃗⃗⃗
𝑣0
*Mouvement d’un solide dans le champ de pesanteur uniforme. fait un angle 𝛼 avec la verticale. Condition initiale : à 𝑡0 = 0𝑠
𝑦 S Cas 1 : Le solide quitte y 𝑥 =0 𝑣0𝑥 = 𝑣0 sin 𝛼
𝑂𝑀0 { 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ;𝑣 { ;
𝐯⃗𝟎 ⃗⃗
𝒈 l’origine v
⃗ 0 fait un angle 𝛼 𝑦0 = 0 0 𝑣0𝑦 = 𝑣0 cos 𝛼
𝑗 𝛼 ℎ avec l’horizontale. 𝑔 =0
O 𝑖 P 𝑥 𝑣0
⃗⃗⃗⃗ 𝑔 ⃗⃗ {𝑔𝑥 = −𝑔
𝒈
𝑦

𝑗 𝛼 A tout instant t > 0𝑠


Etude dynamique 𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0 sin 𝛼
𝑎 {𝑎 = −𝑔 ; 𝑣 {𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 cos 𝛼
Système : le solide O 𝑖 x 𝑦 𝑦 0

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𝑥(𝑡) = (𝑣0 sin 𝛼) 𝑡 3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 { 1
𝑦(𝑡) = − 2 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 cos 𝛼)𝑡
𝒈 A tout instant t > 0𝑠
Equation cartésienne de la trajectoire: 𝒚 = − 𝟐𝒗 𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝜶) 𝒙𝟐 + 𝒙 𝐜𝐨𝐭𝐚𝐧 𝜶
𝟎 𝑎 =0 𝑣𝑥 = 𝑣0 𝑥(𝑡) = 𝑣0 𝑡
Etude cinématique 𝑎 {𝑎𝑥 = −𝑔 ; 𝑣 { 𝑣 = −𝑔𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 { 1
Cas 3 : le solide ne quitte pas à l’origine 𝑦 𝑦 𝑦(𝑡) = − 2 𝑔𝑡 2 + ℎ
Etude cinématique Condition initiale : à 𝑡0 = 0𝑠
𝑣0 fait un angle 𝛼 avec l’horizontale.
et ⃗⃗⃗⃗ 𝒈
Equation cartésienne de la trajectoire: 𝒚 = − 𝟐𝒗 𝟐 𝒙𝟐 + 𝒉
𝑣 = 𝑣0 cos 𝛼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 0 {𝑥0 = 0 ; 𝑣0 { 0𝑥
𝑂𝑀 𝟎
y 𝑦0 = ℎ 𝑣0𝑦 = 𝑣0 sin 𝛼 ; Etude cinématique
𝑔 =0 Cas 6 : le solide ne quitte pas à l’origine
⃗⃗ {𝑔𝑥 = −𝑔
𝒈 Etude cinématique Condition initiale : à 𝑡0 = 0𝑠
𝑣0
⃗⃗⃗⃗ 𝑔 𝑣0 fait un angle 𝛼 avec l’horizontale.
et ⃗⃗⃗⃗
𝑦 𝑥 =0 𝑣0𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
A tout instant t > 0𝑠 𝑂𝑀0 { 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑣0 { 𝑣 = 𝑣 sin 𝛼 ;
𝛼 y 𝑦0 = 0 0𝑦 0
𝑎 =0 𝑣𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼 𝑔𝑥 = 0
𝑎 {𝑎𝑥 = −𝑔 𝑣 { 𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼 𝑗 𝑣0
⃗⃗⃗⃗ 𝑔 ⃗⃗ {𝑔 = −𝑔
𝒈
𝑗 h 𝑦 𝑦 0 𝑦
𝑥(𝑡) = (𝑣0 cos 𝛼) 𝑡 A tout instant t > 0𝑠
O 𝑖 x ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 { 1
O 𝛼
𝑦(𝑡) = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡 + ℎ 𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
x 2 𝑎 {𝑎 = −𝑔 𝑣 { 𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼
𝒈 H Sol 𝑦 𝑦 0
Equation cartésienne de la trajectoire : 𝒚 = − 𝟐𝒗 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐(𝜶) 𝒙𝟐 + 𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝜶 + 𝒉
𝟎 𝑥(𝑡) = (𝑣0 cos 𝛼) 𝑡
Etude cinématique ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 { 1
Cas 4 : le solide ne quitte pas à l’origine x 𝑦(𝑡) = − 2 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡
et ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 fait un angle 𝛼 avec la verticale. Condition initiale : à 𝑡0 = 0𝑠 𝒈
𝑥 =0 𝑣0𝑥 = 𝑣0 sin 𝛼 Equation cartésienne de la trajectoire: 𝒚 = − 𝒙𝟐 + 𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝜶
𝟐𝒗𝟎 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝜶)
y 𝑂𝑀0 { 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑣0 {𝑣 = 𝑣 cos 𝛼 ;
𝑦0 = ℎ 0𝑦 0 Etude cinématique
Cas 7 : le solide ne quitte pas à l’origine
𝑔𝑥 = 0 et ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 fait un angle 𝛼 avec la verticale. Condition initiale : à 𝑡0 = 0𝑠
𝑣0
⃗⃗⃗⃗ 𝑔 ⃗⃗ {𝑔 = −𝑔
𝒈
𝑣 = 𝑣0 sin 𝛼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 0 {𝑥0 = 0 ; 𝑣0 { 0𝑥
𝑦
𝛼 A tout instant t > 0𝑠 y 𝑂𝑀 𝑣 ;
𝑦0 = 0 0𝑦 = 𝑣0 cos 𝛼
𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0 sin 𝛼 𝑔 =0
𝑗 h 𝑎 {𝑎 = −𝑔 ; 𝑣 {𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 cos 𝛼 𝑣0
⃗⃗⃗⃗ 𝑔 ⃗⃗ {𝑔𝑥 = −𝑔
𝒈
𝑦 𝑦 0 𝑦

O 𝑖 x 𝑥(𝑡) = (𝑣0 sin 𝛼) 𝑡 O 𝛼 𝑖 A tout instant t > 0𝑠


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 1
x 𝑦(𝑡) = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 cos 𝛼)𝑡 + ℎ 𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0 sin 𝛼
2 h Sol 𝑎 {𝑎 = −𝑔 ; 𝑣 {𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 cos 𝛼
𝒈 𝑦 𝑦 0
Equation cartésienne de la trajectoire: 𝒚 = − 𝟐𝒗 𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐(𝜶) 𝒙𝟐 + 𝒙 𝐜𝐨𝐭𝐚𝐧 𝜶 + 𝒉
𝟎 𝑥(𝑡) = (𝑣0 sin 𝛼) 𝑡
Cas 5 : le solide ne quitte pas à l’origine ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 1
et ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 est un vecteur horizontal.
x 𝑦(𝑡) = − 2 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 cos 𝛼)𝑡
Etude cinématique 𝒈
y
Condition initiale : à 𝑡0 = 0𝑠 Equation cartésienne de la trajectoire: 𝒚 = − 𝟐𝒗 𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝜶) 𝒙𝟐 + 𝒙 𝐜𝐨𝐭𝐚𝐧 𝜶
𝟎
𝑣0
⃗⃗⃗⃗ 𝑔 𝑣 = 𝑣0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 0 {𝑥0 = 0 ; 𝑣0 { 0𝑥
𝑂𝑀
𝑦0 = ℎ 𝑣0𝑦 = 0
h
𝑔 =0
𝑗 𝑖 x ⃗⃗ {𝑔𝑥 = −𝑔
𝒈
O 𝑦

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Etude cinématique 4 𝑎 =0 𝑣𝐶𝑥 = 𝑣𝐶 cos 𝛼 𝑥(𝑡) = (𝑣𝐶 cos 𝛼) 𝑡
Cas 8 : le solide quitte à l’origine et
Condition initiale : à 𝑡0 = 0𝑠 𝑎 {𝑎𝑥 = −𝑔 ; 𝑣 {𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 { 1
𝑣0 est un vecteur horizontal.
⃗⃗⃗⃗ 𝑦 𝐶𝑦 𝐶 𝑦(𝑡) = − 2 𝑔𝑡 2 + (𝑣𝐶 sin 𝛼)𝑡
𝑣 = 𝑣0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 0 {𝑥0 = 0 ; 𝑣0 { 0𝑥
𝑂𝑀 Equation cartésienne de la trajectoire : 𝒚 = − 𝟐𝒗
𝒈
𝒙𝟐 + 𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝜶
y 𝑔 𝑦0 = 0 𝑣0𝑦 = 0 𝟎
𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝜶)

𝑔 =0
⃗⃗ {𝑔𝑥 = −𝑔
𝒈 Cas 10 : Un solide part d’un point A vers un point B. Ensuite il abord un
𝑗 𝑦
plan incline BC faisant un angle 𝛼. Il arrive en C avec un vecteur
O 𝑖 𝑣0
⃗⃗⃗⃗ x A tout instant t > 0𝑠 vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐶 .Représenter le vecteur- vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐶 dans le repère (C, 𝑖, 𝑗).
𝑎 =0 NB : Le vecteur unitaire 𝒋 est dirige vers le bas.
𝑎 {𝑎𝑥 = −𝑔 ;
𝑦 A B
𝑣𝑥 = 𝑣0 𝑥(𝑡) = 𝑣0 𝑡 𝛼
𝑣 { 𝑣 = −𝑔𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 1 𝛼 𝑖 x
𝑦 𝑦(𝑡) = − 2 𝑔𝑡 2
𝒈 𝑗
Equation cartésienne de la trajectoire: 𝒚 = − 𝟐𝒗 𝟐 𝒙𝟐 𝑣𝐶
⃗⃗⃗⃗ 𝑔
𝟎
y
Cas 9 : Un solide part d’un point A vers un point B. Ensuite il abord
un plan incline BC faisant un angle 𝛼. Il arrive en C avec un vecteur Déterminons l’équation cartésienne de la trajectoire du solide au delà du point C.
vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐶 .Représenter le vecteur- vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐶 dans le repère (C, 𝑖, 𝑗). Etude dynamique
y 𝑣𝐶
⃗⃗⃗⃗ Système : Un solide
𝑗 𝑔 Référentiel : Terrestre Supposé Galiléen muni du repère (𝑂, 𝑖 , 𝑗).
C 𝛼 x
Bilan des forces : 𝑃⃗ poids du solide.
𝑖
𝛼 h Appliquons le théorème du centre d’inertie
∑ fext = 𝑚. 𝑎 ⟺ 𝐏 ⃗ = 𝑚. 𝑎 ⟺ 𝑚. 𝑔 = 𝑚. 𝑎 ⟺ 𝒂 ⃗ =𝒈 ⃗⃗
A B ⃗ =𝒈
𝒂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ = 𝒄𝒔𝒕𝒆 donc le mouvement du solide est uniformément varie.
Déterminons l’équation cartésienne de la trajectoire du solide au delà du point C. Etude cinématique
Etude dynamique Condition initiale : à 𝑡0 = 0𝑠
Système : Un solide 𝑥 =0 𝑣𝐶𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼 𝑔 =0
𝑂𝑀0 { 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ {𝑔𝑥 = −𝑔
; 𝑣0 { 𝑣 = 𝑣 sin 𝛼 ; 𝒈
Référentiel : Terrestre Supposé Galiléen muni du repère (𝑂, 𝑖 , 𝑗). 𝑦0 = 0 𝐶𝑦 0 𝑦

Bilan des forces : 𝑃⃗ poids du solide. A tout instant t > 0𝑠.


Appliquons le théorème du centre d’inertie 𝑎𝑥 = 0 𝑣𝐶𝑥 = 𝑣𝐶 cos 𝛼 𝑥(𝑡) = (𝑣𝐶 cos 𝛼) 𝑡
𝑎 { 𝑎 = 𝑔 ; 𝑣 { 𝑣 = 𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼 ; 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ { 1
∑ fext = 𝑚. 𝑎 ⟺ 𝐏 ⃗ = 𝑚. 𝑎 ⟺ 𝑚. 𝑔 = 𝑚. 𝑎 ⟺ 𝒂 ⃗ =𝒈⃗⃗ 𝑦 𝐶𝑦 𝐶 𝑦(𝑡) = 𝑔𝑡 2 + (𝑣𝐶 sin 𝛼)𝑡
2
𝒈
⃗ =𝒈
𝒂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ donc le mouvement du solide est uniformément varie.
⃗⃗ = 𝒄𝒔𝒕𝒆 Equation cartésienne de la trajectoire ∶ 𝒚 = 𝟐𝒗𝑪 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝜶)
𝒙𝟐 + 𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝜶.
Etude cinématique NB : La notion d’angle correspondant a été utilisé pour placer l’angle 𝛼. (Cas 9)
Condition initiale : à 𝑡0 = 0𝑠 La notion d’angle intercepté par le même sommet ou angle oppose par le
𝑥 =0 𝑣𝐶𝑥 = 𝑣𝐶 cos 𝛼 𝑔 =0
𝑂𝑀0 { 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑣0 { 𝑣 = 𝑣 sin 𝛼 ; 𝒈⃗⃗ {𝑔𝑥 = −𝑔 sommet a été utilisé pour placer l’angle 𝛼. (Cas 10).
𝑦0 = 0 𝐶𝑦 𝐶 𝑦
A tout instant t > 0𝑠.
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MOUVEMENT D’UNE PARTICULE CHARGEE DANS OSCILLATIONS MECANIQUES LIBRES
UN CHAMP ELECTROSTATIQUE UNIFORME.
RAPPELS
*Réalisation ‘’Force de rappel ou tension du ressort’’
Considérons deux plaques parallèles métalliques 𝑃1 et 𝑃2 reliees aux bornes d’un C’est la force qui tend à ramener le ressort vers sa position initiale.
générateur de courant continu. Elle est caractérisée par :
𝑑 Entre les deux plaques règnent un champ -sa direction : axe du ressort
𝑃1 𝑃2 Electrostatique noté 𝐸⃗ . -son sens : oppose au mouvement du ressort
+ − Caractéristiques de ⃗𝑬 -sa valeur ou intensité : 𝐓 = 𝐤. 𝐱 = 𝐤. |𝐥 − 𝐥𝟎 | avec k en (N/m) ; x en (m) et T en (N)
+ ⃗
𝐸 − Direction : La perpendiculaire aux plaques ‘’Définition d’une oscillation’’
+ − Sens : De la plaque (+) 𝑃1 vers la plaque Une oscillation est un mouvement de ‘’va’’ et ‘’vient’’ par rapport à une position
+ 𝑼𝑷𝟏𝑷𝟐 > 0 −
(−) 𝑃2 ou encore 𝐸⃗ est orienté vers d’équilibre.
+ −
les potentiels décroissants. LE PENDULE ELASTIQUE EN POSITION HORIZONTALE.
Figures (ressort allonge)
Remarque : Le potentiel de la plaque (−) 𝑃2 est inferieur aux potentiels de la
𝑅⃗
plaque (+) 𝑃1 . D’où : 𝑉𝑃2 < 𝑉𝑃1 ⟹ 𝑉𝑃2 − 𝑉𝑃1 < 0. (V/m) (V) En équilibre
|𝑼𝑷𝟏𝑷𝟐 |
Intensité ou valeur : 𝑬 = (m)
𝒅 𝑃⃗ 𝑅⃗
*Définition : En mouvement
Une particule de charge q placée dans le champ électrostatique subit une force ⃗
𝑇
électrostatique 𝐹 telle que : ⃗𝑭 = 𝒒𝑬
⃗ 𝑥
*Si 𝒒 > 0 alors ⃗𝑭 et ⃗𝑬 ont le même sens. −𝑋𝑚 O 𝑖 𝑋𝑚 𝑃⃗
jjjjjj
*Si 𝒒 < 0 alors ⃗𝑭 et ⃗𝑬 sont de sens contraires ou opposes.
*Equation différentielle du mouvement
Intensité ou valeur de 𝐹 : 𝑭 = |𝒒|𝑬 avec F en (N) ; E en (V/m) et q en (C).
Système : un solide
Remarque :
Référentiel : Terrestre Supposé Galiléen muni du repère (𝑂, 𝑖).
e n’est pas l’abréviation d’électron mais la charge élémentaire : e = 1,6.𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝑪.
Bilan des forces :
*Le travail de la force électrostatique
-Poids du solide 𝑃⃗
Considérons le déplacement du point d’application de la force électrostatique de A
vers 𝐵. -Réaction du banc ou du support 𝑅⃗

-Tension du ressort 𝑇
𝑊(𝐹 ) 𝐴→𝐵
= 𝐹 . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑞𝐸⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 avec 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵
Appliquons le théorème du centre d’inertie : ∑ fext = 𝑚. 𝑎 ⟹ 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚. 𝑎
𝑊(𝐹 )𝐴→𝐵 = 𝑞(𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 ) or 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 𝑈𝐴𝐵
Par projection sur l’axe (Ox) : Px + R x + Tx = max
Avec Px = 0 ; R x = 0 ; Tx = −T
⃗)
𝑾(𝑭 = 𝒒(𝑽𝑨 − 𝑽𝑩 ) Ou ⃗)
𝑾(𝑭 = 𝒒𝑼𝑨𝑩
𝑨→𝑩 𝑨→𝑩 ⟹ −T = max avec 𝑇 = 𝑘. 𝑥 car (𝑥 > 0) et 𝑎𝑥 = 𝑥̈

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⟹ −𝑘. 𝑥 = 𝑚𝑥̈ ⟹ 𝑚𝑥̈ + 𝑘. 𝑚 = 0 D’où : 𝒌 6 (𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋) : Phase à t quelconque
𝒙=𝟎 𝒙̈ + 𝝋 : Phase à l’origine ou à t = 0s.
𝒎
Remarque : Cas où le ressort est raccourci ou comprimé. 𝝎𝟎 : Pulsation propre

𝑅⃗ 𝒌 Avec 𝝎𝟎 en (rad/s) ; k en (N/m) et m en (kg).


⃗ 𝝎𝟎 = √
𝑇 𝒎
𝑥 O 𝑖 𝟐𝝅 𝒎
𝑃⃗ 𝑻𝟎 : Période propre 𝑻𝟎 = ou 𝑻𝟎 = 𝟐𝝅√ 𝑻𝟎 en (s) et 𝝎𝟎 en (rad/s)
𝝎𝟎 𝒌
Avec Px = 0 ; R x = 0 ; Tx = T
⟹ T = max avec 𝑇 = −𝑘. 𝑥 car (𝑥 < 0) et 𝑎𝑥 = 𝑥̈ 𝑵𝟎 : Fréquence propre
⟹ −𝑘. 𝑥 = 𝑚𝑥̈ ⟹ 𝑚𝑥̈ + 𝑘. 𝑚 = 0 𝟏 𝝎𝟎 𝟏 𝒌
𝑵𝟎 = = Ou 𝑵𝟎 = √ avec 𝑵𝟎 en (Hz)
D’où : 𝒌 𝑻𝟎 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝒎
𝒙̈ + 𝒙 = 𝟎 (équation différentielle)
𝒎 𝟐𝝅
NB : NB : 𝝎𝟎 = 𝟐𝝅. 𝑵𝟎 et 𝝎𝟎 = 𝑻𝟎
-Si le ressort est allongé alors ⃗𝑻 = −𝒌. 𝒙𝒊 ou 𝑻 = −𝒌. 𝒙 Le qualificatif ≪propre≫ vient du fait que 𝝎𝟎 ; 𝑻𝟎 et 𝑵𝟎 ne depend que des
- Si le ressort est raccourci ou comprimé alors 𝑻 ⃗ = 𝒌. 𝒙𝒊 ou 𝑻 = 𝒌. 𝒙 caractéristiques 𝒎 et 𝒌 de l’oscillateur.
*Solution de l’équation différentielle ASPECTS ENERGETIQUES
‘’Expression’’ ‘’Energie potentielle élastique’’
𝑘
L’équation différentielle 𝑥̈ + 𝑚
𝑥 = 0 a pour solution : 𝒙(𝒕) = 𝑿𝒎 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋). 𝟏 𝟐 𝟏
𝑬𝑷𝒆 = 𝒌𝒙 ou 𝑬𝑷𝒆𝒎𝒂𝒙 = 𝒌. 𝑿𝟐 𝒎
‘’Vérification’’ 𝟐 𝟐
x(𝑡) = 𝑋𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) ⟹ 𝑥̇ = −𝑋𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
‘’Energie cinétique’’
⟹ 𝑥̈ = −𝑋𝑚 𝜔2 0 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
Remplaçons 𝑥̈ et 𝑥 dans l’équation différentielle. 𝟏 𝟏
𝑬𝑪 = 𝒎𝒗𝟐 ou 𝑬𝑪𝒎𝒂𝒙 = 𝒎𝒗𝟐 𝒎𝒂𝒙
⟹ −𝑚𝑋𝑚 𝜔2 0 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) + 𝑘. 𝑋𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) = 0 𝟐 𝟐
⟹ 𝑋𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) [−𝑚𝜔2 0 + 𝑘] = 0 ‘’Energie mécanique’’
⟹ 𝑥. (−𝑚𝜔2 0 + 𝑘) = 0 avec 𝑥 ≠ 0.
𝟏 𝟏
L’équation différentielle est vérifiée si −𝑚𝜔2 0 + 𝑘 = 0 𝑬𝒎 = 𝑬𝑷𝒆 + 𝑬𝑪 ou 𝑬𝒎 = 𝒌. 𝑿𝟐 𝒎 ou 𝑬𝒎 = 𝒎𝝎𝟐 𝟎 𝑿𝟐 𝒎
𝟐 𝟐
𝒌 𝒌
⟹ −𝑚𝜔2 0 = −𝑘 ⟹ 𝝎𝟐 𝟎 = 𝒎 ou 𝝎𝟎 = √𝒎
𝒌 , 𝝎𝟎 , et 𝑿𝒎 sont des constantes d’où l’énergie mécanique 𝑬𝒎 est constante.
Remarque : L’énergie mécanique se conserve, lorsqu’il n’y a pas de force de frottement.
L’équation différentielle peut aussi s’écrire : 𝒙̈ + 𝝎𝟐 𝟎 𝒙 = 𝟎 Remarque :
*Définitions des termes. 𝟏
𝑬𝒎 = 𝑬𝑷𝒆 + 𝑬𝑪 = 𝑬𝑷𝒆𝒎𝒂𝒙 + 𝑬𝑪𝒎𝒂𝒙 = 𝟐 𝒌. 𝑿𝟐 𝒎 .
𝑥(𝑡) = 𝑋𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) avec x et 𝑿𝒎 en (m) ; (𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋) en (rad)
𝒙 : Abscisse ou position à t quelconque
𝑿𝒎 : Amplitude ou allongement maximum ou raccourcissement maximum
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Lorsque l’énergie cinétique 𝑬𝑪 diminue ; l’énergie potentielle élastique 𝑬𝑷𝒆 7
augmente. Et vice – versa. Dans tous les cas, l’énergie mécanique 𝑬𝒎 demeure 3e cas : 𝒙𝟎 ≠ 𝟎 (existe) et 𝑽𝟎 ≠ 𝟎 (existe)
constante.
𝑋𝑚 cos(𝜑) = 𝑥0 𝑋𝑚 cos(𝜑) = 𝑥0 𝑿𝟐 𝒎 𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝝋) = 𝒙𝟐 𝟎 (𝟏)
{ ⟹{ 𝑉 ⟹{ 𝑉0 𝟐
−𝑋𝑚 𝜔0 sin(𝜑) = 𝑉0 𝑋𝑚 sin(𝜑) = − 𝜔0 𝑿 𝟐
𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝝋)
= (− ) (𝟐)
METHODE DE DETERMINATION DE 𝛗(𝐏𝐇𝐀𝐒𝐄 𝐀 𝐥′𝐎𝐑𝐈𝐆𝐈𝐍𝐄) 0 𝒎 𝜔 0

ET 𝐗 𝐦 (𝐀𝐌𝐏𝐋𝐈𝐓𝐔𝐃𝐄 𝐌𝐀𝐗𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄) 𝑉 𝟐
De (1) + (2) ⟹ 𝑿𝟐 𝒎 𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝝋) + 𝑿𝟐 𝒎 𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝝋) = 𝒙𝟐 𝟎 + (− 𝜔0 )
La détermination de 𝜑 et 𝑋𝑚 se fait à partirdes conditions initiales ; 0

𝑥 = 𝑋𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑). 𝑉 𝟐
𝑿𝟐 𝒎 [𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝝋) + 𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝝋)] = 𝒙𝟐 𝟎 + (− 0 ) or 𝒄𝒐𝒔𝟐 (𝝋) + 𝒔𝒊𝒏𝟐 (𝝋) = 𝟏
𝜔0
A t = 0s ; 𝑥 = 𝑥0 et 𝑉 = 𝑉0 𝟐
𝑉
𝑥 = 𝑋𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) ; 𝑥̇ = 𝑉 = −𝑋𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑) ; 𝑿𝟐 𝒎 = 𝒙𝟐 𝟎 + (− 𝜔0 ) ⟹ 𝑽𝟎 𝟐
0
𝑥̈ = 𝑎 = −𝑋𝑚 𝜔2 0 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝑿𝒎 = √𝒙𝟐 𝟎 + (− )
𝝎𝟎
La vitesse maximale est : 𝑽𝒎𝒂𝒙 = |−𝑿𝒎 𝝎𝟎 |
𝒙𝟎 𝝎𝟎
L’accélération maximale est : 𝒂𝒎𝒂𝒙 = |−𝑿𝒎 𝝎𝟐 𝟎 | Pour déterminer φ, on résous l’équation trigonométrique : 𝐭𝐚𝐧 𝝋 = −
𝑽𝟎
𝑋 cos(𝜑) = 𝑥0
A t =0s : { 𝑚
−𝑋𝑚 𝜔0 sin(𝜑) = 𝑉0 THEOREME DE LAGRANGE
1er cas : 𝒙𝟎 ≠ 𝟎 (existe) et 𝑽𝟎 = 𝟎 (nulle ou négligeable) Elle consiste à établit l’équation différentielle à partir de son étude énergétique.
𝑥
𝑋𝑚 cos(𝜑) = 𝑥0 cos(𝜑) = 𝑋 0 ≠ 0 Si les frottements sont négligés, il y a conservation de l’énergie mécanique
𝑚
{ ⟹ { 0 (l’énergie mécanique est constante).
−𝑋𝑚 𝜔0 sin(𝜑) = 0 sin(𝜑) = − 𝑋 𝜔 = 0
𝑚 0 𝑬𝒎 = 𝑬𝑷𝒆 + 𝑬𝑪
cos(𝜑) < 0 𝜑 = 𝜋 𝑟𝑎𝑑 𝒅𝑬𝒎
Si 𝑥0 < 0 alors { ⟹ {
𝑋𝑚 = −𝑥0 Sachant que 𝑬𝒎 est constante d’où =𝟎
sin(𝜑) = 0 𝒅𝒕
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
cos(𝜑) > 0 𝜑 = 0 𝑟𝑎𝑑 𝟏 𝟏 𝒅( 𝒌𝒙𝟐 + 𝒎𝒗𝟐 ) 𝒅( 𝒌𝒙𝟐 ) 𝒅( 𝒎𝒗𝟐 )
Si 𝑥0 > 0 alors { ⟹ { Or 𝑬𝒎 = 𝟐 𝒌𝒙𝟐 + 𝟐 𝒎𝒗𝟐 ⟹ 𝟐 𝟐
=𝟎⟹ 𝟐
+ 𝟐
=𝟎
sin(𝜑) = 0 𝑋𝑚 = 𝑥0 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
1 𝒅(𝒙𝟐 ) 𝟏 𝒅(𝒗𝟐 ) 𝒅(𝒙𝟐 ) 𝒅(𝒗𝟐 )
2e cas : 𝒙𝟎 = 𝟎 (nulle) et 𝑽𝟎 ≠ 𝟎 (existe) ⟹ 𝑘 + 𝒎 = 𝟎 avec = 𝟐𝒙.̇ 𝒙 et = 𝟐𝒗.̇ 𝒗
2 𝒅𝒕 𝟐 𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
0
𝑋𝑚 cos(𝜑) = 0 cos(𝜑) = =0 𝑋𝑚 ⟹
1 𝟏
𝑘(𝟐𝒙.̇ 𝒙) + 𝒎(𝟐𝒗.̇ 𝒗) = 𝟎 ⟹ 𝒌𝒙̇ . 𝒙 + 𝒎𝒗̇ . 𝒗 = 𝟎 ; 𝒗̇ = 𝒙̈ et 𝒗 = 𝒙̇
{ ⟹ { 𝑉
2 𝟐
−𝑋𝑚 𝜔0 sin(𝜑) = 𝑉0 sin(𝜑) = − 0 ≠ 0 ⟹ 𝑘𝒙̇ . 𝒙 + 𝒎𝒙̈ . 𝒙̇ = 𝟎 ⟹ 𝒙̇ (𝒌𝒙 + 𝒎𝒙̈ ) = 𝟎 ; 𝒙̇ ≠ 𝟎
𝑋𝑚 𝜔0
𝜋 ⟹ 𝑚𝑥̈ + 𝑘. 𝑥 = 0
cos(𝜑) = 0 𝜑 = 𝑟𝑎𝑑
2
Si 𝑉0 < 0 alors { ⟹ { 𝑉 𝒌
sin(𝜑) > 0 𝑋𝑚 = − 𝜔0 D’où 𝒙̈ + 𝒙=𝟎 (équation différentielle)
0 𝒎
𝜋
cos(𝜑) = 0 𝜑 = − 2 𝑟𝑎𝑑
Si 𝑉0 > 0 alors { ⟹ { 𝑉
sin(𝜑) < 0 𝑋𝑚 = 𝜔0
0

FIN MECANIQUE
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8 Champ magnétique crée à l’intérieur d’un solénoïde.
ELECTROMAGNETISME
Un solénoïde est considéré comme une bobine infiniment longue lorsque sa
CHAMP MAGNETIQUE longueur 𝒍 est superieur à 10 fois le rayon 𝒓 (𝑙 > 10𝑟) d’une spire.
Les sources de champ magnétique Caractéristiques du vecteur champ magnétique ⃗𝑩 ⃗ dans le cas d’un solenoide
- L’aimant : l’aimant est capable de provoquer des déviations de l’aiguille ⃗ est parallèle à l’intérieur de l’axe du solénoïde.
Direction : Le vecteur 𝐵
aimantée. N S (Exemple : Aimant droit) Sens : Il est donné par la règle du bonhomme d’ampère ou de la règle de la main
- Le conducteur parcouru par le courant électrique : Le passage du droite.
courant électrique dans un fil conducteur peut provoquer la déviation de Valeur ou intensité :
l’aiguille aimantée. • Schéma du montage (à connaitre)
*Le sens de la déviation de l’aiguille dépend du sens du courant électrique. Sonde Solénoïde
*L’ampleur de la déviation dépend de l’intensité du courant électrique. Rhéostat Ampèremètre
- La terre : placer au voisinage de la terre l’aiguille aimantée s’oriente
toujours dans la même direction à l’image de l’aiguille de la boussole. A
On dit qu’il règne au voisinage de la terre un champ magnétique appelé I
mT
champ magnétique terrestre.
Générateur Interrupteur
Caractéristiques du vecteur champ magnétique 𝐵 ⃗
Point d’application : le point M considéré Teslametre
Direction : Celle de l’aiguille aimantée placée au point M.
Sens : Du pole sud (S) vers le pole nord (N) de l’aiguille aimantée. 𝐁 = µ𝟎 𝐧. 𝐈 Avec n =
𝑁
d’où 𝑁
𝑙 𝐁 = µ𝟎 𝐈
Considérons le point M 𝑙
⃗ N
𝐵 S • B : champ magnétique à l’intérieur du solénoïde en Tesla (T)
M • µ𝟎 : 𝟒𝝅. 𝟏𝟎−𝟕 S.I (perméabilité magnétique du vide)
• n : nombre de spires par mètre du solénoïde (spires/m)
Intensité ou valeur : Dépend de la source et du point considéré.
• N : nombre de spires du solénoïde (spires)
Elle s’exprime en Tesla (T).
• 𝑙 : longueur du solénoïde en mètre (m)
Spectres de champ magnétiques
• I : Intensité du courant circulant dans le solénoïde en ampère (A)
Définition
Superposition de champ magnétique.
Le champ magnétique agit suivant des lignes aimantées appelés lignes de champs.
Considérons un point M soumis à deux champs magnétiques 𝐵 ⃗ 1 et 𝐵
⃗ 2.
L’ensemble des lignes de champ constitue le spectre magnétique.
⃗⃗ . ⃗ 2
𝐵
Les lignes de champ ont la même orientation que le vecteur 𝑩
Remarque : M ⃗
𝐵 ⃗⃗ = 𝑩
𝑩 ⃗⃗ 𝟏 + 𝑩
⃗⃗ 𝟐 ⃗ 1 ⊥𝐵
Si 𝐵 ⃗ 2 alors 𝑩 = √𝑩𝟏 + 𝑩𝟐
A l’intérieur d’un aimant en U, les lignes de champs sont parallèles. ⃗ 1
𝐵
On dit que le champ magnétique est uniforme.
Les lignes de champs sont parallèles entre elles à l’intérieur du solénoïde.
Le champ magnétique est uniforme à l’intérieur du solénoïde.
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Champ magnétique terrestre 9
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝒕𝒉 = 𝑩⃗⃗ 𝒉 + 𝑩
⃗⃗ 𝒗 AUTO – INDUCTION
⃗⃗ 𝒗
𝑩 ⃗⃗ 𝒕𝒉
𝑩 ⃗⃗ 𝒕𝒉 : Champ magnétique terrestre
𝑩 Définition
S 𝜶 N ⃗⃗ 𝒗 : Composante verticale
𝑩 L’auto – induction est l’apparition d’une force électromotrice (f.é.m.) aux bornes
⃗⃗ 𝒉 ⃗⃗ 𝒉 : Composante horizontal d’un circuit traverse par un courant d’intensité variable.
𝑩 𝑩
La force électromotrice d’auto – induction
La force électromotrice d’auto – induction notée e est proportionnelle à la dérivée
par rapport aux temps de l’intensité du courant. Le coefficient de proportionnalité est
POINTS METHODES appelée inductance noté L.
Sur une (1) couche ; N spires. 𝐝𝐢 e en Volt (V)
d ⟶1 𝐞 = −𝐋
𝐝𝐭 { L en Henry (H)
ℓ⟶𝑁 di
𝓵
en Ampère par mètre (A/m)
dt
N.d = ℓ ⟹ N= 𝒅 L’inductance L caractérise la bobine.
Pour une bobine de section S de longueur 𝒍 et comportant N spires, on a :
Ou 𝐍 𝟏
𝒏= = µ𝟎 𝐍 𝟐 𝐒 L en Henry (H) ; S en mètre carré (m2 ) et 𝑙 en mètre (m)
𝓵 𝒅 𝐋= 𝐝 𝐝𝟐
𝒍 Avec S = 𝛑𝒓𝟐 or 𝐫 = 𝟐 d’où S = 𝒓 𝟒
Tension aux bornes d’une bobine
n : nombre de spires par mètre pour une couche (spires/m) ;
*Cas d’une bobine réelle
N : nombre de couche en spires (spires);
C’est une bobine qui possède une résistance interne notée r.
d : diamètre du fil en mètre (m) (𝑳 ; 𝐫)
𝓵 : Longueur en mètre (m) A i B
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆
Formule à retenir : 𝒏= ri e
𝒅𝒊𝒂𝒎è𝒕𝒓𝒆
𝒖𝐀𝐁 = 𝐫𝐢 − 𝐞
Exemples : NB :
• Pour une couche, 𝑛 = 𝑑
1 • ri et i sont de sens opposé ou contraire
2
• e a le même sens que i.
• Pour deux (2) couches, 𝑛 = 𝑑
3 Expression de 𝒖𝐀𝐁
• Pour trois (3) couches, 𝑛 = 𝑑
di 𝐝𝐢
10 𝒖𝐀𝐁 = 𝐫𝐢 − 𝐞 En posant e = −L dt, on a : 𝒖𝐀𝐁 = 𝐫𝐢 + 𝐋 𝐝𝐭
• Pour dix (10) couches, 𝑛 = 𝑑

Remarque :
di
Si i = constante ; dt = 0 ⟹ e = 0 d’où 𝒖𝐀𝐁 = 𝐫𝐢

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Cas d’une bobine pure ou idéale ou parfaite. 10
MOUVEMENT D’UNE PARTICULE CHARGEE
L
A i B DANS UN CHAMP MAGNETIQUE UNIFORME
LA FORCE MAGNETIQUE
e Définition de la force magnétique
𝒖𝐀𝐁 = −𝐞 Une particule de charge q évoluant dans une région où règne un champ
𝒖𝐁𝐀 = 𝐞 magnétique uniforme 𝐁 ⃗ avec un vecteur vitesse 𝑣 subit la force magnétique 𝐅
di 𝐝𝐢
En posant e = −L , on a : 𝒖𝐀𝐁 = 𝐋 𝐝𝐭 telle que : ⃗
dt 𝐅 = 𝐪𝐯⃗⋀𝐁
(J) (H) (A)
Energie emmagasinée dans la bobine 𝟏
𝑬𝐦 = 𝟐 L𝒊𝟐 ⃗ vectorielle ⃗𝐁.
On lit 𝐅 egale qv
C’est l’énergie stockée à l’intérieur de la bobine. L’expression de 𝐅 est un produit vectoriel.
Flux propre. ⃗ également appelée force de Lorentz.
La force F
On appelle flux propre d’un circuit électrique l’expression notée Φ et définie par : NB : F⃗ 𝑚 ou F ⃗ appelé force de Lorentz ou force magnétique.
𝚽 = 𝐍. 𝐁. 𝐒 ou 𝚽 = 𝐋. 𝐢 avec Φ en Weber (Wb) ; B en tesla (T) ; N en spires ; Caractéristiques de la force magnétique
L en Henry (H) ; S en mètre carré (𝐦𝟐 ) et i en ampère (A). *Direction
NB :
- ⃗F ⊥ v
⃗ et ⃗F ⊥ ⃗B ou
La bobine est le siège d’un phénomène d’auto – induction car l’intensité qui la
- ⃗F ⊥ au plan défini par v⃗ et ⃗B ou ⃗F ⊥ (v
⃗ ; ⃗B).
parcourt varie en fonction du temps (elle n’est pas constante).
*Sens
Le sens de F ⃗ est tel que le trièdre (𝐪𝐯⃗ ; 𝐁
⃗ ; 𝐅 ) soit direct.
Méthode d’orientation (Main droite)
Pouce ⟺ 𝐪𝐯⃗ ⟺ autres doigts
Index ⟺ ⃗𝐁 ⟺ paume
Majeur ⟺ 𝐅 ⟺ pouce
*Intensité ou valeur
̂
⃗ ‖. |𝐬𝐢𝐧 (𝐯 ⃗ )| ou ̂ ⃗)
‖𝐅‖ = |𝐪|‖𝐯⃗‖. ‖𝐁 ⃗ ;𝐁 𝐅 = |𝐪|𝐯. 𝐁 𝐬𝐢𝐧 (𝐯
⃗ ;𝐁

⃗̂
avec sin (v ⃗ ) = sin (π) = 1
;B (N) (C) (m/s) (T)
2
Exemples de représentation
*Symboles des vecteurs dans le plan
- Dans le plan ⟶ ou ↗
- vers l’avant du plan ou sortant
-vers l’arrière du plan ou rentrant
* Exemples
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Cas ou 𝒒 > 0 11

𝐁 𝐪𝐯⃗ 𝐯⃗ Cas ou 𝒒 < 0 𝐪𝐯⃗ *Montrons que la trajectoire est un cercle (ou circulaire).
⃗𝐁 La trajectoire est contenue dans le plan (O; i; j) ⊥ B⃗ ⟹v ⃗
⃗ ⊥B
π
⃗̂ ⃗̂
|q|
𝐅 ⟹ a = vB sin (v ; ⃗B) or sin (v ; ⃗B) = sin ( ) = 1 (kg) (m/s)
m 2
𝐅 𝐯⃗ |q| v2 𝐦𝐯
⟹a= vB or aT = 0 ⟹ a = aN ⟹ a = 𝐑= (T)
ETUDE DU MOUVEMENT D’UNE PARTICULE CHRAGEE DANS LE CHAMP m R
|𝒒|𝑩
|q| v2
MAGNETIQUE UNIFORME. On déduit que : m
vB = R
⟹ RBv|q| = mv 2 ⟹ (C)
*Problème m ; v ; q et B étant des constantes, on a : R = cte. On en déduit que la trajectoire
Une particule de masse m et de charge 𝑞 > 0 pénètre dans une région ou règne est un cercle.
un champ magnétique uniforme B ⃗ avec le vecteur – vitesse initiale v
⃗0 *Conclusion : le mouvement est circulaire uniforme.
orthogonale à B⃗ . On néglige le poids de la particule. *Conclusion générale : nature du mouvement
Déterminer la nature du mouvement de la particule. Une particule chargée entrant dans un champ magnétique avec une vitesse
*Etude dynamique perpendiculaire au champ décrit un mouvement circulaire et uniforme dans
un plan perpendiculaire au champ. Le rayon de la trajectoire est donné par
- Système : La particule mv
l’expression : R = |𝑞|𝐵
- Référentiel : Terrestre Supposé Galiléen muni du repère (𝑂 ; 𝑖 ; 𝑗 ; 𝑘⃗ )
⃗ la force magnétique
- Bilan des forces : F
Remarque très importante :
Appliquons le théorème du centre d’inertie 𝐪 -Pour montrer qu’un mouvement est plan, il suffit de montrer que z = 0.
𝐚⃗ = ⃗
𝐯⃗⋀𝐁
∑ fext = 𝑚. 𝑎 ⟺ F⃗ = 𝑚. 𝑎 ⟺ qv ⃗ = 𝑚. 𝑎 ⟺
⃗ ⋀B 𝐦 -Pour montrer qu’un mouvement est uniforme Il suffit de montrer que v = cte
*Etude cinématique ou v = v0 .
Montrons que la trajectoire est plane - Pour montrer que la trajectoire est un cercle ou le mouvement est circulaire,
mv
q
⃗ il suffit de montrer que : R = |𝑞|𝐵.
a⃗ = v
m
⃗ ⋀B
𝑣0𝑥 = 𝑣0 *La puissance de la force magnétique
𝑥0 = 0
- Conditions initiale à 𝑡0 = 0𝑠 : OM ⃗ 0 { 𝑣0𝑦 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 0 {𝑦0 = 0 ; v
𝓟(𝐅) = 𝐅. 𝐯⃗
𝑧0 = 0 𝑣0𝑧 = 0
- A tout instant 𝐭 > 𝟎 NB : On peut démontrer que la vitesse est constante c’est – à – dire le
⃗ avec B ⃗ ⟺ a⃗ ⊥ k
⃗ // k ⃗ ⟺ az = 0 ⟺ z = v0 t + z0 or v0 = 0 et z0 = 0 mouvement est uniforme à partir de la puissance de la force magnétique.
a⃗ ⊥ B z z ⃗
d’où z = 0. On en déduit que la trajectoire est plane et contenue dans le plan Sachant que ⃗F = qv ⃗ avec ⃗F ⊥ v
⃗ ⋀B ⃗ ) = 𝑊(F) = 0 donc
⃗ ) = 0 et 𝒫(F
⃗ ⟹ 𝒫(F ∆𝑡
(O; i; j) ⃗ ) = 0. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, on a : ∆𝐸𝐶 =
𝑊(F
Montrons que le mouvement est uniforme ⃗ ) = 0 ⟹ 1 𝑚𝑣 2𝑓 − 1 𝑚𝑣 2 𝑖 = 0 donc v = v0 = constante.
𝑊(F 2 2
Considérons la base de Fresnel (T ⃗ ;N
⃗⃗ )
dv dv
⃗ ⟹ a⃗ ⊥ ⃗T ⟹ aT = 0 car aT = dtT = dt = 0 ⟹
⃗ T ; 𝐚⃗ = a⃗T + a⃗N or a⃗ ⊥ v
𝐯⃗ = v *La période et la fréquence du mouvement.
2𝜋 𝑣
v = cte ou v = v0 . 𝑇= or v = R 𝜔 ⟹ 𝜔 =
𝜔 𝑅
La vitesse étant constante, on dit que le mouvement est uniforme.
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mv
2𝜋(|𝑞|𝐵) 𝟐𝛑. 𝐦 12
2𝜋𝑅 mv
𝑇= 𝑣
avec R = |𝑞|𝐵
;𝑇 = 𝑣
donc 𝐓=
|𝐪|𝐁 LA LOI DE LAPLACE
𝟏 |𝐪|𝐁
𝐍=
𝐓 ou 𝐍= N en Hertz (Hz) ; q en (C) ; B en (T) FORCE DE LAPLACE
𝟐𝛑. 𝐦
m en (kg) ; T en (s) *Définition
APPLICATIONS Un conducteur métallique dont une portion de longueur ℓ parcourir par un
Spectrographe de masse courant d’intensité I et baignant dans un champ magnétique uniforme ⃗B subit
Le spectrographe de masse sert à séparer les isotopes d’un même élément
une force électromagnétique 𝐅𝐋 appelee force de Laplace telle que : 𝐅 = 𝐈ℓ ⃗ ⋀𝐁

chimique. Il est formé de trois chambres ou règne un vide très poussé. 𝐋
*Caractéristiques
• Chambre d’ionisation
- Le point d’application : le milieu de la portion l.
On y produit des ions de même charge q mais de masses 𝑚1 et 𝑚2 différentes.
-La Direction : 𝐅𝐋 ⊥ ⃗ℓ et 𝐅𝐋 ⊥ ⃗B ou 𝐅𝐋 ⊥ au plan défini par ⃗ℓ et ⃗B ou 𝐅𝐋 ⊥ (l ; ⃗B)
• Chambre d’accélération
A travers une première fente, les ions pénètrent dans cette chambre avec une ⃗ ; 𝐅𝐋 ) soit direct.
- Le sens : Le sens de 𝐅𝐋 est tel que le trièdre (𝐥 ; 𝐁
vitesse négligeable. Ils sont accélérés par la tension 𝑈 > 0 et sortent avec la Méthode d’orientation (Main droite)
2|𝑞|𝑈 Pouce ⟺ 𝑰 ℓ ⃗ ⟺ autres doigts
vitesse 𝑣0 = √
𝑚 Index ⟺ ⃗𝐁 ⟺ paume (N) (A) (m) (T)
• Chambre de déviation Majeur ⟺ 𝐅𝐋 ⟺ pouce
̂
Les ions sont déviés par un champ magnétique ⃗B et ont pour trajectoire des -Valeur ou intensité : 𝐅𝐋 = 𝐈ℓ. 𝐁 𝐬𝐢𝐧 (𝐥 ; ⃗𝐁)
demi – cercles dont les rayons 𝑅1 et 𝑅2 dépendent des masses 𝑚1 et 𝑚2 *Conditions d’équilibre
𝟏
tel que : 𝐑 𝟏 = 𝐁 √
𝟐𝐦𝟏 𝐔
et 𝐑 𝟐 = 𝐁 √
𝟏 𝟐𝐦𝟐 𝐔
. ⃗
- La somme des moments des forces appliquées au solide est nulle : ∑ ℳ∆ (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0
|𝐪| |𝐪|
- La somme des forces appliquées au solide est nulle : ∑(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = ⃗0.
Le rayon de la trajectoire augmente avec la masse. On arrive ainsi à recueillir
sur le détecteur des particules de même masse ; la position du détecteur permet
de déterminer le rayon R de la trajectoire. Connaissant la charge q, on
détermine la masse m de la particule.
*La déflexion magnétique
Elle consiste a déviée un faisceau de particule à travers une zone où règne un
champ magnétique.
Rappel de la définition du terme ‘’isotope’’
Des éléments sont dits isotopes s’il ont le même numéro atomique mais des
nombres de masse différents.

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13 En régime linéaire, le gain en tension d’un montage avec un A.O. est le quotient
MONTEGES DERIVATEUR ET INTEGRATEUR 𝑈
G = 𝑈𝑠 . La tension de saturation Vsat de l’A.O est telle que |𝑈𝑠 | < Vsat .
𝑒
Rappels En régime saturé, 𝑈𝑠 = ±𝑉𝑠𝑎𝑡
*Le condensateur MONTAGE DERIVATEUR
Relation entre la tension et la charge La tension de sortie 𝑈𝑠 est proportionnelle à l’opposé de la dérivée par rapport
𝑞𝐴 𝑞𝐵 𝑞𝐴 𝑞𝐵 au temps de la tension d’entrée 𝑈𝑒 .
A B A B 𝑼𝒔 = −𝑹𝑪
𝒅𝑼𝒆
𝑈𝑅
𝒅𝒕
𝑞𝐴 𝑞𝐵 𝑖 R
𝑈𝐴𝐵 = 𝑈𝐵𝐴 =
𝐶 𝐶 C
Les charges 𝑞𝐴 et 𝑞𝐵 ont la même valeur absolue mais des signes différents. 𝑖 𝑖− 𝐸 − ⊳⋈
Si 𝑞𝐴 > 0,on a 𝑞𝐵 < 0 et inversement. 𝑈𝐶 𝑢𝑑 𝐸+
Si on note q la charge du condensateur, on a : 𝑞𝐴 = 𝑞 et 𝑞𝐵 = −𝑞 avec 𝑞 > 0. 𝑈𝑒 GB 𝑖+ 𝑈𝑠
Relation entre l’intensité et la charge F
𝑞𝐴 𝑞𝐵 𝑞𝐴 𝑞𝐵
A B A B M
𝑖 𝑖 MONTAGE INTEGRATEUR
Considérons l’armature A de charge 𝑞𝐴 > 0. La tension de sortie 𝑈𝑠 est proportionnelle à l’opposé de la primitive par rapport
Cas ou 𝒊 arrive sur A Cas ou 𝒊 part de A au temps de la tension d’entrée 𝑈𝑒 .
𝟏
𝒅𝒒𝑨 𝒅𝒒𝑨 𝑼𝒔 = − 𝑹𝑪 ∫ 𝑼𝒆 𝒅𝒕 𝑈𝐶
𝒊= 𝒊=−
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝑖 C
𝑈𝑅
*L’amplificateur opérationnel
𝑖 R 𝑖− 𝐸 − ⊳⋈
Définition
Un amplificateur opérationnel (A.O) est un circuit intégré qui permet d’amplifier
𝑈𝐶 𝑢𝑑 𝐸+
𝑈𝑒 GB 𝑖+ 𝑈𝑠
des tensions électriques et de réaliser des opérations mathématiques. F
Description
Il possède :
M
- Deux entrées (inverseuse 𝐸 − et non inverseuse𝐸 + ) avec une 𝑑𝑑𝑝 et des
Remarque :
courants d’entrées 𝑖 − et 𝑖 + , 𝐸− 𝑖−
− ⊳⋈ - Dans le cas d’un montage dérivateur, on a : le condensateur (C) avant
- Une sortie S. 𝑈𝑑 + S 𝒅𝑼𝒆
Il est alimenté par les tensions d’entrée 𝑈𝑒 et 𝑈𝑠 . 𝐸 +
𝑖 + le conducteur ohmique (R) d’où le circuit CR (𝑼𝒔 = −𝑹𝑪 𝒅𝒕
)
Propriété - Dans le cas d’un montage intégrateur, on a : le conducteur ohmique
Un A.O idéal (parfait) fonctionnant en régime linéaire, on a : 𝑖 − = 𝑖 + = 0 et (R) avant le condensateur (C) d’où le circuit RC (𝑼𝒔 = −
𝟏
∫ 𝑼𝒆 𝒅𝒕)
𝑹𝑪
𝑈𝑑 = 0.
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14 *Autre expression
OSCILLATIONS ELECTRIQUES LIBRES d2 q
Sachant que : UL = L dt2 .
Equation différentielle du circuit d2 (𝐶𝑈𝐶 ) d2 U C
On pose que : 𝑞 = 𝐶𝑈𝐶 ⟹ UL = L ⟹ UL = LC
𝑖 C dt2 dt2
𝐝𝟐 𝐔𝐂
D’où 𝑼𝑪 + 𝐋𝐂 =𝟎 Equation différente
𝑈𝐶 𝐝𝐭 𝟐
𝑈𝐿 (L) + NB : Le circuit (L, C) libre est appelé circuit oscillant.
𝑖
𝒆 Solution de l’équation différentielle
*Expression de la charge (q)
𝑑2 𝑞 1
D’après la loi des mailles ; on a : 𝐔𝐂 (𝐭) + 𝐔𝐋 (𝐭) = 𝟎 L’équation 𝑑𝑡 2 + 𝐿𝐶 𝑞 = 0 à pour solution : 𝒒 = 𝑸𝒎 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋)
𝐪 di 𝐝𝐢
𝐔𝐂 = 𝐂 et UL = −e or e = −L dt ; 𝐔𝐋 = 𝐋 𝐝𝐭 *Vérification
dq di d2 q 𝐝𝟐 𝐪 q(𝑡) = 𝑄𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) ⟹ 𝑞̇ = −𝑄𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑖= ;
dt dt
= dt2
d’où 𝐔𝐋 = 𝐋 𝐝𝐭𝟐 ⟹ 𝑞̈ = −𝑄𝑚 𝜔2 0 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) = −𝜔2 0 𝑞
d2 q q
⟹ 𝐿 dt2 + C = 0 D’où 𝐝𝟐 𝐪 𝐪 équation différentielle ⟹ 𝑞̈ + 𝜔2 0 𝑞 = 0
+ =𝟎 1 𝟏
ou 𝐝𝐭 𝟐 𝐋𝐂 Or on a ∶ q̈ + LC q = 0 ; on en déduit : 𝝎𝟐 𝟎 =
𝑳𝑪
𝝎𝟎 : Pulsation propre
𝟏 équation différentielle
⃛+
𝐪 𝐪=𝟎 𝟏
𝐋𝐂 𝝎𝟎 = Avec 𝝎𝟎 en (rad/s) ; L en (H) et C en (F).
√𝑳𝑪
Remarque :
C 𝑖 𝟐𝝅
𝑻𝟎 : Période propre 𝑻𝟎 = ou 𝑻𝟎 = 𝟐𝝅√𝑳𝑪 𝑻𝟎 en (s) et 𝝎𝟎 en (rad/s)
𝝎𝟎
𝑈𝐶 L : Inductance de la bobine en (H) et C : Capacité du condensateur en Farad (F)
𝑈𝐿 (L) + 𝑵𝟎 : Fréquence propre
𝑖 𝟏 𝝎𝟎 𝟏
𝑵𝟎 = = Ou 𝑵𝟎 = avec 𝑵𝟎 en (Hz)
𝒆 𝑻𝟎 𝟐𝝅 𝟐𝝅√𝑳𝑪

D’après la loi des mailles, on a : −𝐔𝐂 (𝐭) − 𝐔𝐋 (𝐭) = 𝟎 ⟹ 𝐔𝐂 (𝐭) + 𝐔𝐋 (𝐭) = 𝟎 𝐔𝐂 = Remarque :
𝐪 di
et UL = e or e = −L dt ; 𝐔𝐋 = −𝐋 𝐝𝐭
𝐝𝐢 L’équation différentielle peut aussi s’écrire : 𝒒̈ + 𝝎𝟐 𝟎 𝒒 = 𝟎
𝐂
dq di d2 q 𝐝𝟐 𝐪 𝐝𝟐 𝐪 *Définitions des termes.
𝑖 = − dt ; dt = − dt2 ; 𝐔𝐋 = −𝐋 (− 𝐝𝐭𝟐 ) = 𝐋 𝐝𝐭𝟐 𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) avec q et 𝑸𝒎 en (m) ; (𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋) en (rad)
d2 q q
⟹ 𝐿 dt2 + C = 0 D’où 𝐝𝟐 𝐪 𝐪 équation différentielle 𝑸𝒎 : Charge maximale
+ =𝟎 (𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋) : Phase à t quelconque
ou 𝐝𝐭 𝟐 𝐋𝐂
𝝋 : Phase à l’origine ou à t = 0s.
𝟏 𝝎𝟎 : Pulsation propre
⃛+
𝐪 𝐪=𝟎 équation différentielle
𝐋𝐂
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*Expression de la tension (𝑼𝑪 ) 15
d2 U
L’équation 𝑈𝐶 + LC C
= 0 à pour solution : 𝑼𝑪 (𝒕) = 𝑼𝑪𝒎 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋) LE CIRCUIT RLC SERIE EN REGIME SINUSOIDAL FORCE
dt2

𝑼𝑪𝒎 : Tension maximale LE COURANT ALTERNATIF SINUSOIDAL


*Expression de l’intensité (𝒊). *Définition
dq
Sachant que 𝑖 = − dt ; on a : 𝑖 = −[−𝑄𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑)] d’où Un courant est alternatif sinusoïdale lorsque l’intensité 𝒊 et la tension 𝑼 sont
des fonctions sinusoïdales.
𝒊(𝒕) = 𝑸𝒎 𝝎𝟎 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋) En posant : 𝐼𝑚 = 𝑸𝒎 𝝎𝟎 *Grandeurs maximales et efficaces
On note : 𝑼𝒎 : tension maximale et 𝑰𝒎 : intensité maximale
On a : 𝒊(𝒕) = 𝑰𝒎 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋)
𝐼𝑚 et 𝑈𝑚 sont determinés à partir d’un oscilloscope.
- Tension efficace : 𝐔 ou 𝐔𝐞𝐟𝐟
Remarque :
𝑞(𝑡) ; 𝑈𝐶 (𝑡)𝑒𝑡 𝑖(𝑡) sont des fonctions sinusoïdales. 𝐔𝐦
𝐔= ou 𝐔𝐦 = 𝐔√𝟐
ETUDES ENERGETIQUES √𝟐
‘’Energie emmagasinée dans le condensateur’’
- Intensité efficace : 𝐈 ou 𝐈𝐞𝐟𝐟
𝟏 𝟏 𝒒𝟐 𝟏
𝑬𝑪 = 𝑪𝑼𝑪 𝟐 ou 𝑬𝑪 = ou
𝑬𝑪 = 𝒒𝑼𝑪 𝐈𝐦
𝟐 𝟐𝑪 𝟐 𝐈= 𝐈𝐦 = 𝐈√𝟐
ou
√𝟐
𝟏 𝑸𝒎 𝟐
𝑬𝑪𝒎𝒂𝒙 = *Expression de la tension 𝒖 et de l’intensité 𝒊
𝟐 𝑪
i(t) = Im cos ωt (i est pris comme reference)
‘’Energie emmagasinée dans la bobine’’ (1) {
u(t) = Im cos(ωt + φ)
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝜑 est la phase de la tension par rapport à l’intensité
𝑬𝑳 = 𝑳𝒊 ou 𝑬𝑳𝒎𝒂𝒙 = 𝑳𝒊 𝒎𝒂𝒙 u(t) = Um cos ωt (u est pris comme reference)
𝟐 𝟐 (2) {
i(t) = Im cos(ωt + φ′)
‘’Energie emmagasinée dans un circuit oscillant non amorti’’ 𝜑′ est la phase de l’intensité par rapport à la tension.
𝑬𝒎 = 𝑬𝑪𝒎𝒂𝒙 + 𝑬𝑳𝒎𝒂𝒙 =cte Remarque :
𝑬𝒎 = 𝑬𝑪 + 𝑬𝑳 ou -Les phases 𝜑 et 𝜑′ sont opposées (𝜑 = −𝜑′).
L’énergie totale se conserve –Supposons que l’expression de la tension 𝑢(t) = Um cos(ωt) est imposée.
*Circuit oscillant amorti
Ainsi :
L’énergie totale d’un circuit oscillant amorti n’est pas constante, elle diminue
progressivement. Toute fois la perte de l’énergie peut – être compensée par un Si la tension u est en avance par rapport à l’intensité 𝒊 alors l’expression de 𝒊
dispositif qui fournit au circuit l’énergie qu’il a perdue. est : i(t) = Im cos(ωt − φ)
Remarque très importante : Si la tension u est en retard par rapport à l’intensité 𝒊 alors l’expression de 𝒊
Si dans le GBF, le signal est rectangulaire (⊓ ⊓), on a : un circuit (R,L) ou (R,C) est : i(t) = Im cos(ωt + φ)
ou (L, C) * Les différents états du circuit Page
Si dans le GBF, le signal est alternatif ( ), on a : un circuit (R, L, C)
15
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L’état du circuit dépend du positionnement des courbes de 𝑢 et 𝑖 l’une par 16 L’intensité maximale 𝐈𝐦 est la plus grande possible 𝐈𝐦 .
𝟎
rapport à l’autre. L’intensité efficace I est la plus grande possible et notée 𝐈𝟎 .
La pulsation 𝝎 correspond à la pulsation 𝝎𝟎 du circuit (R, L, C) correspondant.
𝜃 T 𝑖 𝝎 = 𝝎𝟎 ; 𝑵 = 𝑵𝟎 ; 𝑻 = 𝑻𝟎
𝑢 *Comment utiliser l’échelle dans un exercice ?
𝜃 Dans un exercice (RLC - graphe), l’échelle joue un rôle déterminant.
C’est pourquoi, il faut savoir l’utiliser. Voici comment cela est donné dans les
exercices.
Figure 1
Sensibilité horizontale ou base de temps
Cas ou 𝒖 atteint son maximum ou s’annule avant 𝒊 (figure 1)
Elle concerne la lecture de façon horizontale du graphe (lecture sur l’axe des
La tension 𝒖 est avance par rapport à l’intensité 𝒊 : la phase 𝝋 est positive.
Calcul de 𝜑 : abscisses), chaque carreau étant appelé division. Donc on verra par exemple :
Notons 𝜃 le decalage horaire entre 𝑢 et 𝑖 en (s) 𝜃 → |𝜑| 1 div → 30ms ou 1 div → 50ms etc
T : période en (s) T → 2𝜋 (N’oublions pas que l’unité internationale du temps est en seconde donc, il faut
𝟐𝝅. 𝜽 toujours être vigilant pour les éventuelles conversions car très souvent les unités
⟹ |𝝋|𝑻 = 𝟐𝝅. 𝜽 ⟹ |𝝋| = de certaines grandeurs ne seront pas données dans celle du système
𝑻
international)
Puisque 𝜑 > 0 ; 𝝋 = |𝝋|
Explication :
Cas ou 𝒊 atteint son maximum ou s’annule avant 𝒖 (figure 2)
La tension 𝒖 est en retard par rapport à l’intensité 𝒊 : la phase 𝝋 est (1 div → 50ms) signifie (une division correspondant à 50 millisecondes) ou
négative. encore (un carreau correspondant à 50 millisecondes).
La lecture de la sensibilité horizontale permet notamment de calculer la période,
𝜃 T 𝑢 la fréquence ou la pulsation.
𝑖 Cas pratique : Déterminer à partir du graphe u = f(t) ci – dessous la valeur de la
𝜃 période et de la fréquence.
T

Figure 2 𝑈𝑚
Cas ou 𝒖 atteint son maximum ou s’annule aux mêmes instants que 𝒊 T

T 𝑢
𝑖
𝜃

Sensibilité horizontale (1 div → 50ms) et sensibilité verticale (1 div →10 V)


Figure 3 Résolution
La tension 𝒖 et l’intensité 𝒊 sont en phase.
Le circuit est à la résonance d’intensité.
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N’oublions pas que la période est le temps mis pour effectuer un tour complet, 17 Un oscilloscope bicourbe permet d’observer les courbes de la tension u(t) et de
c’est – à – dire une oscillation complète sur l’axe des abscisses. Le graphe montre l’intensité i(t).
que la période couvre 8 divisions. On fait une règle de trois :
1 div → 50. 10−3 𝑠 (on a converti 50ms en secondes) (2)
8 div → ? (1)
La période T vaut : T = 8 × 50. 10−3 = 0,4 𝑠 T = 0,4 s
1 1
Ainsi la fréquence vaut N = 𝑇 ⟹ N = 0,4 = 2,5 𝐻𝑧 ⟹ N = 2,5 Hz
Sensibilité verticale
Elle concerne la lecture de façon verticale du graphe (lecture sur l’axe des *Sur la voie 𝑌2 , on visualise la tension 𝑢𝑅 (𝑡) , c’est – à – dire la tension aux
ordonnées) ; généralement on s’intéresse aux valeurs maximales des grandeurs bornes du conducteur ohmique car le conducteur ohmique est branché entre la
tension ou intensité. On compte 3 divisions à partir de l’axe des abscisses pour voie 2 et la masse. Mais comme d’après la loi d’ohm : 𝑢𝑅 = 𝑅𝑖 ⟹ 𝑖 = 𝑅
𝑢
𝑅
atteindre le sommet.
(On note que 𝑖 est proportionnelle à 𝑢𝑅 ), on peut affirmer en quelque sorte que
Donc : 1 div → 10 𝑉
sur la voie 𝑌2 on visualise l’intensité 𝑖.
3 div → ?
*Sur la voie 𝑌1 , on visualise la tension u(t) c’est – à – dire la tension aux bornes
𝐔𝐦 = 𝟑 × 𝟏𝟎 = 𝟑𝟎 𝐕 ; 𝐔𝐦 = 𝟑𝟎 𝐕
de tout le circuit (R,L,C) car tous les appareils sont branches entre la voie 𝑌1 et la
masse.
𝐍𝐁 : Vous devez savoir que l’étude d’un graphe en circuit RLC se fera
NB : notons que les deux (2) courbes visualisées sont toujours des
généralement sur 2 courbes représentant les tensions (aux bornes du
tensions, mais c’est dans la tension aux bornes du conducteur ohmique,
conducteur ohmique et aux bornes de tout le circuit), et très souvent pour
qu’on ira chercher l’intensité grâce à la loi d’ohm.
chaque courbe, il peut y avoir 2 échelles différentes en sensibilité verticale. Par
contre, la sensibilité horizontale sera toujours la même pour les 2 courbes,
ETUDE THEORIQUE DU CIRCUIT
puisque les 2 courbes auront toujours la même période.
*Notion d’impédance
L’impédance du circuit note Z est le quotient de 𝐔𝐦 par 𝐈𝐦 ou 𝐔 par 𝐈.
*Comment identifier i(t) et u(t) sur l’écran d’un oscilloscope ?
Considérons le montage suivant : 𝐔𝐦 𝐔
𝒁= = Avec Z en (𝛀) ; 𝐈𝐦 ou I en (A) ; 𝐔𝐦 ou U en (V)
𝑌2 (𝐿; 𝑟) 𝑌1 𝐈𝐦 𝐈
C
R On en déduit que l’impédance Z peut aussi s’exprimer en fonction des
caractéristiques du circuit RLC :

A 𝟏 𝟐
V 𝒁 = √(𝐑 + 𝐫)𝟐 + (𝐋𝛚 − )
𝐂𝛚

*Cas des différents dipôles du circuit

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18
𝛚𝟎 𝐍 𝟎
𝐐= =
∆𝛚 ∆𝐍
-Par le calcul :
𝐋𝛚𝟎 𝟏 𝟐𝛑𝐋𝐍𝟎
𝐐= ou 𝐐= ou 𝐐=
∑𝐑 ∑ 𝐑 𝐂𝛚𝟎 ∑𝐑

Un circuit est considéré comme sélectif lorsque 𝑸 ≥ 𝟏𝟎.


*Phénomène
A la résonance, on a : 𝐔𝐋 = 𝐔𝐂 = 𝐐𝐔 ⟹ 𝐔𝐋 𝐔𝐂
𝑸= =
𝑼 𝑼
Un circuit trop sélectif (Q très grande) peut provoquer une destruction de la
bobine et du condensateur du fait de la surtension (UL = UC ) provoquée.
LE SECRET DES DIPOLES (R, L, C)
Généralement l’exercice peut présenter des dipôles dont les natures sont
inconnues.

???
X Y
Il appartient alors aux élèves de les déterminer. Mais pour cela, il faut connaitre
le secret des dipôles :
-Un conducteur ohmique peut – être branche, soit en courant continu, soit en
courant alternatif, mais sachez que l’impédance d’un conducteur ohmique ne
dépend pas de la fréquence du générateur.

-Une bobine peut – être aussi branchée en alternatif, soit en continu, mais son
branchement en courant continu permet seulement de déterminer la résistance
interne de la bobine grâce à la loi d’OHM. Et ce régime alternatif, l’impédance de
la bobine dépend de la fréquence du générateur.

- Un condensateur ne se branche jamais en courant continu car il arrête le


passage du courant. Il ne se branche qu’en courant alternatif. Toutefois s’il est
branche en courant continu on aura une tension à ses bornes mais l’intensité
sera nulle.
FIN ELECTROMAGNETISME (ELECTRICITE)

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19 Exemple : 146C A′ 𝟎
Z′N + −𝟏𝐞
LES REACTIONS NUCLEAIRES SPONTANEE ET PROVOQUEE
6 = Z’ - 1 ⟹ Z’= 6 + 1 = 7 ; Z’ = 7
LE NOYAU ATOMIQUE 14 = A’ + 0 ⟹ A’= 14 − 0 = 14 ; A’ =14
14 14 𝟎
*Définition d’un atome 6C 7N + −𝟏𝐞
Un atome est la partie infiniment petite de la matière constituée d’un noyau et -La radioactivité 𝜷+
des électrons qui y gravitent autour. Le rayonnement R est un proton 𝟎𝟏𝐞
𝟎
*Les constituants du noyau Exemple : 3015P
A′
Z′Si + 𝟏𝐞
Les constituants du noyau sont les protons et les neutrons : on les appelle 30 = Z’ + 0 ⟹ Z’= 30 − 0 = 30 ; Z’ = 30
nucléons. 15 = A’ + 1 ⟹ A’= 15 − 1 = 14 ; A’ =14
30 30 𝟎
- A est le nombre de nucléons ou nombre de masse. 15P 14Si + 𝟏𝐞
- Z est le nombre de protons ou nombre de charge ou numéro atomique. -La radioactivité X
- N est le nombre de neutrons : N = A – Z. Elle résulte de la désexcitation d’un noyau fils instable issue des
LES REACTIONS NUCLEAIRES SPONTANEES OU RADIOACTIVITE radioactivités α ; 𝛽 − et 𝛽 + . Le rayonnement R est une radioactivité 𝛾.
A′ ∗ A′ 𝟎
*Définition Z′Y Z′Y + 𝟎𝛄
L a radioactivité est la désintégration spontanée d’un noyau (père) instable en (Noyau fils excite) (noyau fils stable)
un corps (fils) stable d’un rayonnement. *La décroissance radioactive
A
ZX
A′
Z′Y + A′′
Z′′X
Enonce de la loi
(Noyau père) (Noyau fils) (Rayonnement) Le nombre de noyau radioactifs d’un échantillon diminue exponentiellement en
La réaction vérifie les lois de conservation suivante : fonction du temps.
Notons 𝑁0 le nombre de noyaux à t = 0 et N le nimbre de noyau à l’instant t.
- Du numéro atomique : 𝐙 = 𝐙′ + 𝐙′′
- Du nombre de masse : 𝐀 = 𝐀′ + 𝐀′′ 𝐍 = 𝐍𝟎 𝐞−𝛌𝐭
- De la quantité de mouvement 𝛌 = constante radioactive en (𝒔−𝟏 )
- De l’énergie totale. La période radioactive
La nature du rayonnement R permet de définir le type de radioactivité. La période radioactive (ou demi vie) notée T est la durée au bout de laquelle la
* Les différents types de radioactivité moitié des noyaux initialement présents dans un échantillon s’est désintégrée.
-La radioactivité 𝐥𝐧𝟐
Le rayonnement R est un noyau d’hélium appelé particule 𝛂. 𝐓= La période T peut – être obtenu par le calcul ou graphiquement.
𝛌
A′
Exemple : 23892U Z′Th + 4
2He -
(uranium) (thorium) (hélium)
92 = Z’ + 2 ⟹ Z’= 92 − 2 = 90 ; Z’ = 90
238 = A’ + 4 ⟹ A’= 238 − 4 = 234 ; A’ =234
238 234 4
92U 90Th + 2He
-La radioactivité 𝜷 −

Le rayonnement R est un électron −𝟏𝟎𝐞


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N 20 *L’énergie de liaison
A partir de N = f(t). –A partir de −ln ( ) = f(t)
𝐍
N0 C’est l’énergie qu’il faut fournir à un noyau pour le briser en ses constituants
N = N0 𝐞−𝛌𝐭 ⟹ 𝐍 = 𝐞−𝛌𝐭 (protons et neutrons). L’énergie de liaison notée 𝐄𝐥 correspond au defaut de
N 𝟎
N N masse ∆m. E = ∆𝐦𝐂 𝟐
𝐍𝟎 ln (N ) = −λt ⟹ −ln (N ) = λt l
0 0
N
Donc −ln (N ) = f(t) est une droite dont En répartissant cette énergie par nucléon on a : l’énergie de liaison par
0
nucléon 𝐄𝐚 .
𝐍𝟎 le coefficient directeur est 𝜆.
2 𝐄𝐥
𝐄𝐚 = Un noyau est d’autant plus stable que Ea est grande.
0 T t 𝐀
*La fission nucléaire
On appelle fission la dislocation d’un noyau lourd sous l’action de
N bombardement neutronique en noyaux plus légers.
−ln ( )
N0 Exemple :
𝟏
𝟎𝐧 + 238
92U
94
38Sr + 140 𝟏
54X e + 2 𝟎𝐧
Neutron uranium strontium Xénon
*La fusion nucléaire
0 t Il y’a fusion lorsque deux noyaux légers s’unissent pour constituer un noyau
plus lourd.
L’activité Exemple :
Lorsque A d’un échantillon radioactif est le nombre de désintégrations qui s’y 𝟐
𝟏𝐇 + 3
1H
4
2He + 0n
1
produisent en 1s.
Deutéron triton 𝛼 neutron
Becquerel (𝒔−𝟏 ) La réaction est très exo- énergétique à l’image de fusion au niveau du soleil.
(Bq) 𝐀 = 𝛌𝐍 ou 𝐀 = 𝐀𝟎 𝐞−𝛌𝐭

RADIOACTIVITE PROVOQUEE
*L’énergie de masse
La théorie d’Albert Einstein révèle que tout corps de masse m au repos
possède une énergie de masse notée E.
𝟐
(𝑚. 𝑠 −1 )
𝐄 = 𝐦𝐂 C : celerite de la lumiere dans le vide (C = 𝟑. 𝟏𝟎𝟖 𝒎. 𝒔−𝟏 )

(J) (kg)
*Le defaut de masse
La masse d’un noyau AZX est inferieure à la somme des masses de ses
constituants pris séparément.
𝐦𝐗 < 𝑍𝐦𝐩 + 𝐍𝐦𝐧 ou nt. 𝐦𝐗 < 𝑍𝐦𝐩 + (𝐀 − 𝐙)𝐦𝐧
mp : masse d’un proton : mn : masse d’un neutron. FIN PHYSIQUE NUCLEAIRE
La différence de masse appelée défaut de masse note ∆𝐦 est :
CHIMIE MINERALE OU CHIMIE GENERALE
∆𝐦 = [𝐙𝐦𝐩 + (𝐀 − 𝐙)𝐦𝐧 ] − 𝐦𝐗
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21 Diluer consiste à diminuer la concentration en ajoutant de l’eau à la solution
SOLUTIONS AQUEUSES initiale appelée solution mère.
Principe de la dilution
Définitions des termes : Lors d’une dilution la quantité de matière de n de soluté ne varie pas, ainsi :
-Le solvant est un liquide dans lequel on dissout un corps. 𝐧𝐢 = 𝐧𝐟 ⟺ 𝐂𝐢 𝐕𝐢 = 𝐂𝐟 𝐕𝐟 𝐂𝐢 𝐕𝐟
-Le corps que l’on dissout dans le solvant est appelé soluté. Ainsi le facteur de dilution note k vaut k = 𝐂𝐟 = 𝐕𝐢
-Le soluté peut – être liquide, gazeux ou solide. Remarque :
𝐂 𝐕
-le mélange du soluté et du solvant est appelé solution. k = 𝐂𝐢 ou 𝐂𝐢 = 𝐤. 𝐂𝐟 ou k = 𝐕𝐟 ou 𝐕𝐟 = 𝐤. 𝐕𝐢
𝐟 𝐢
-Une solution aqueuse est un mélange homogène dans lequel l’eau est le 𝑪𝒊 𝑪𝒇
solvant. Solution initiale { eau Solution finale {
𝑽𝒊 𝑽𝒇
Concentration molaire volumique d’une solution aqueuse.
Comment calculer le volume d’eau qu’il faut ajouter au volume de la
𝐧𝐀 solution initiale pour avoir une solution finale ?
𝐂𝐀 = (𝐶𝐴 s’exprime en mol.𝐿−1)
𝐕𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 - A partir d’une dilution
V 𝐦 Ci Vi = Cf Vf avec Vf = Vi + Veau Ci Vi
Avec nA = V (Si A est gazeux) ; 𝐧𝐀 = 𝐌𝐀 (Si A est liquide ou solide) CV 𝐕𝐞𝐚𝐮 = − 𝐕𝐢
m 𝐀 ⟹ Cf (Vi + Veau ) = C𝑖 Vi ⟹ (Vi + Veau ) = Ci i d’où Cf
Concentration massique f
- A partir du facteur de dilution k
𝐦𝐀
𝐂𝐦 = Avec 𝐂𝐦 en (g/L) ; 𝐦𝐀 en (g) et V en (L) 𝐕𝐞𝐚𝐮 = (𝐤 − 𝟏)𝐕𝐢
𝐕
mA Remarque :
Si on pose : nA = ⟹ mA = nA × MA Lors d’un prélèvement, la quantité de matière se conserve.
MA
n ×M 𝐂𝐦 = 𝐂𝐀 × 𝐌𝐀 𝐧𝐢 = 𝐧𝐟 ⟺ 𝐂𝐢 𝐕𝐢 = 𝐂𝐟 𝐕𝐟
𝐶𝑚 = A V A d’où avec MA en (g.𝒎𝒐𝒍−𝟏 )
Comment diluer une solution (mode opératoire) ?
Masse volumique et densité
-Verser une certaine quantité de la solution initiale (à diluer) dans un bécher ;
-Masse volumique
𝐦𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 -Prélever dans ce bécher la quantité de la solution à diluer à l’aide d’une
𝛒= 𝐕 avec 𝛒 en (g/L) ; m en (g) et V en (L). pipette ;
𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬
-Densité -Verser la quantité de solution prélevée dans une fiole jaugée
𝛒𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬
*Pour un solide ou un liquide : 𝐝 = 𝛒 avec d sans unité -Compléter la fiole jaugée avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge à l’aide
𝐞𝐚𝐮
𝛒𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐠𝐚𝐳𝐞𝐮𝐱 𝐌
d’une pissette préalablement remplie d’eau distillée
*Pour un corps gazeux : 𝐝 = ou 𝐝 = -Rendre homogène la solution obtenue.
𝛒𝐚𝐢𝐫 𝟐𝟗
NB : Solution commerciale
%×𝛒
𝐕
Corps gazeux : 𝐧 = 𝐠𝐚𝐳 ; La concentration C d’une solution commerciale est donnée par : 𝐂 =
𝐕𝐦
C en (mol/L) 𝐌
𝐕𝐦 : Volume molaire.
Dans les conditions normales de température et de pression (CNTP) ; 𝐕𝐦 = % : pourcentage massique de soluté ou représente le pourcentage de pureté.
𝟐𝟐, 𝟒 𝐋/𝐦𝐨𝐥. M : masse molaire du soluté en (g/mol)
ρ : la masse volumique en (g/L)

Dilution NB :
Définition % × 𝐝 × 𝛒𝐞𝐚𝐮
𝐂=
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𝐌 74 64 /07 79 81 53 87
Sachant que : ρ = d × ρeau donc 22
ACIDES FORTS ET BASES
Avec 𝛒𝐞𝐚𝐮 = 𝟏𝟎𝟎𝟎𝐠/𝐋 = 𝟏𝟎𝟑 𝐠/𝐜𝐦𝟑
FORTES
LES ACIDES FORTS
Autoprotolyse de l’eau
2H2 O H3 O+ + OH − Définition
Un acide ACIDES FORTS
fort est une ETchimique
espèce BASES qui réagit totalement avec l’eau pour
Le produit ionique de l’eau 𝐊 𝐞 FORTES
donner des ions hydroniums (H3 O+ ).
K e est un nombre sans unité. Equations bilans générales
𝐊 𝐞 = [𝐇𝟑 𝐎+ ]. [𝐎𝐇 − ]
𝑲 𝑲𝒆 𝐇𝐀 + 𝐇𝟐 𝐎 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐀−
Remarque : [H3 O+ ] = [OH𝒆−] ou [OH − ] = [H +
3O ]
Exemples de quelques acides forts
𝐊 𝐞 dépend de la température. Par exemple : à 25°C ; 𝐾𝑒 = 10−14 - Monoacides forts
pH des solutions aqueuses. HCl : acide chlorhydrique
Définition du pH 𝐇𝐂𝐥 + 𝐇𝟐 𝐎 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐂𝐥−
Le pH d’une solution aqueuse et sa concentration en ion hydronium (H3 O+ ) HBr : acide bromhydrique
sont lies par la relation : 𝐩𝐇 = −𝐥𝐨𝐠([𝐇 𝐎+ ]) ou [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇 𝐇𝐁𝐫 + 𝐇𝟐 𝐎 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐁𝐫 −
𝟑
Remarque : HNO3 : acide nitrique
- Si [𝐇𝟑 𝐎+ ] > [𝐎𝐇 − ] alors la solution est acide et pH < 7. 𝐇𝐍𝐎𝟑 + 𝐇𝟐 𝐎 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐍𝐎𝟑 −
- Si [𝐇𝟑 𝐎+ ] < [𝐎𝐇 − ] alors la solution est basique et pH > 7. HI : acide iodhydrique
- Si [𝐇𝟑 𝐎+ ] = [𝐎𝐇 − ] alors la solution est neutre et pH = 𝟕. 𝐇𝐈 + 𝐇𝟐 𝐎 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐈−
Electroneutralite d’une solution (ENS) - Diacide fort
Dans une solution aqueuse, si la concentration de charge positive est égale à la 𝐻2 𝑆𝑂4 : acide sulfurique
concentration de charge négative : on dit que la solution est électriquement 𝐇𝟐 𝐒𝐎𝟒 + 𝐇𝟐 𝐎 𝟐𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐒𝐎𝟒 −
neutre. pH d’une solution d’acide fort
Si 𝐶𝑎 est la concentration molaire de la solution d’acide fort, exprimée
en (mol/L), on a : 𝐩𝐇 = −𝐥𝐨𝐠 (𝐂𝐚 ) avec 10−6mol/L≤ Ca ≤ 10−2mol/L

Remarque : Pour un diacide fort tel que l’acide sulfurique, on a : 𝐩𝐇 = −𝐥𝐨𝐠 (𝟐𝐂𝐚 )
Car il libère deux (2) ions hydroniums suivant l’équation bilan suivante :
𝐇𝟐 𝐒𝐎𝟒 + 𝐇𝟐 𝐎 𝟐𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐒𝐎𝟒 −
NB :
Pour calculer la concentration Ca de la solution, sachant qu’on connait le
pH de la solution :
-Cas d’un acide fort : pH = −lo g(Ca ) ⟹ 𝐂𝐚 = 𝟏𝟎−𝐩𝐇
𝟏𝟎−𝐩𝐇
-Cas d’un diacide fort : pH = −lo g(2Ca ) ⟹ 𝐂𝐚 = 𝟐
Influence de la dilution
Une solution acide aussi diluée soit – elle ne peut jamais être basique.
Calcul des concentrations des espèces chimiques dans une solution
aqueuse.
Je dois toujours écrire les équations bilans.
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Exemple : HCl : acide chlorhydrique 23 en (mol/L), on a : 𝐩𝐇 = 𝟏𝟒 + 𝐥𝐨𝐠 (𝐂𝐛 ) avec 10−6mol/L≤ Ca ≤ 10−2mol/L
HCl + H2 O H3 O+ + Cl−
2H2 O H3 O +
+ OH −
Remarque : Pour une base forte tel que l’hydroxyde calcium, on a :
Espèces chimiques : Car il libère deux (2) ions hydroniums suivant
𝐩𝐇 = 𝟏𝟒 + 𝐥𝐨𝐠 (𝟐𝐂𝐛 )
- Ions : H3 O+ ; OH − ; Cl−
- Molécules : HCl ; H2 O l’équation bilan suivante : 𝑪𝒂(𝑶𝑯)𝟐 eau Ca2+ + 2OH −
NB :
*Concentration de la solution connue et pH connu, on calcul : [H3 O+ ] = 10−pH
𝐾 Pour calculer la concentration Cb de la solution, sachant qu’on connait le
*Produit ionique de l’eau :[OH − ] = [H O𝑒 +] pH de la solution :
3
*Electroneutralite de la solution : [H3 O+ ] = [Cl− ] + [OH − ] -Cas d’une base forte : pH = 14 + lo g(Cb ) ⟹ 𝐂𝐛 = 𝟏𝟎𝐩𝐇−𝟏𝟒
[Cl− ] = [H3 O+ ] − [OH − ] or [H3 O+ ] ≫ [OH − ] (car la solution est acide) 𝟏𝟎𝐩𝐇−𝟏𝟒
-Cas d’une dibase forte : pH = 14 + lo g(2Cb ) ⟹ 𝐂𝐛 =
Donc [𝐂𝐥− ] = [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝑪 𝟐
Ou bien : Influence de la dilution
Cl− ion spectateur ou indifférent (ne réagit pas avec l’eau) donc Une solution basique aussi diluée soit – elle ne peut jamais être acide.
[𝐂𝐥− ] = 𝑪 = [𝐇𝟑 𝐎+ ] Calcul des concentrations des espèces chimiques dans une solution
aqueuse.
LES BASES FORTES Je dois toujours écrire les équations bilans.
Définition Exemple : NaOH : Hydroxyde de sodium
Une base forte est une espèce chimique qui réagit totalement avec l’eau pour NaOH eau Na+ + OH −
donner des ions hydroxydes (OH − ). 2H2 O H3 O +
+ OH −
Equations bilans générales Espèces chimiques :
𝐁𝐎𝐇 eau 𝐁+ + 𝐎𝐇 − - Ions : H3 O+ ; OH − ; 𝐍𝐚+
Exemples de quelques bases fortes - Molécules : NaOH; H2 O
- Monobases fortes *Concentration de la solution connue et pH connu, on calcul : [H3 O+ ] et [OH − ]
KOH : Hydroxyde de potassium *Electroneutralite de la solution : [H3 O+ ] + [Na+ ] = [OH − ]
KOH eau K+ + OH − [Na+ ] = [OH − ] − [H3 O+ ] or [OH − ] ≫ [H3 O+ ] (car la solution est basique)
NaOH : Hydroxyde de sodium Donc [𝐍𝐚+ ] = [𝐎𝐇 − ] = 𝑪
NaOH eau Na+ + OH − Ou bien :
𝑪𝟐 𝑯𝟓 𝑶 : ion éthanoate
− Na+ ion spectateur ou indifférent (ne réagit pas avec l’eau) donc
𝐶2 𝐻5 𝑂− + 𝐻2 𝑂 𝐶2 𝐻5 𝑂𝐻 + OH − [𝐍𝐚+ ] = 𝑪 = [𝐎𝐇 − ]
Cet ion (𝐶2 𝐻5 𝑂 ) est obtenu par une réaction totale entre l’éthanol (𝐶2 𝐻5 𝑂𝐻)

et le sodium (Na) selon l’équation bilan suivante :


1
𝐶2 𝐻5 𝑂𝐻 + Na 𝐶2 𝐻5 𝑂− + 𝑁𝑎+ + 2 𝐻2
- Dibase forte
𝑪𝒂(𝑶𝑯)𝟐 : hydroxyde de calcium
𝑪𝒂(𝑶𝑯)𝟐 eau Ca2+ + 2OH −
pH d’une solution de base forte
Si 𝐶𝑏 est la concentration molaire de la solution de base forte, exprimée

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24 Indicateur colore utilise : le bleu de bromothymol (BBT) car sa zone de
REACTION ENTRE UN ACIDE FORT ET UNE BASE FORTE
virage contient le pH à l’équivalence.
Etude de la réaction L’équivalence acido – basique
La réaction entre un acide fort quelconque et une base forte quelconque est Au cours d’une réaction acido – basique, l’équivalence acido – basique
une réaction totale et exothermique se déroulant entre les ions H3 O+ et correspond au stade ou la quantité d’ions H3 O+ (présent ou apporte de
OH − d’équation – bilan : 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐎𝐇 − → 𝟐𝐇𝟐 𝐎 l’acide) est égale à la quantité d’ions OH − (apporté ou présent de la base).
Etude de l’évolution du pH du mélange (Dispositif expérimental) Relation à l’équivalence
(Pour la 1ere courbe)
Burette graduée Solution doseuse
n(H3 O+) = n(OH−) d’où 𝐂𝐀 𝐕𝐀 = 𝐂𝐁 𝐕𝐁𝐄
Electrodes Becher (Pour le 2er schéma)

Barreau magnétique Solution à doser n(H3 O+) = n(OH−) d’où 𝐂𝐀 𝐕𝐀𝐄 = 𝐂𝐁 𝐕𝐁

pH-mètre Agitateur magnétique Nature du mélange à l’équivalence.


D’après l’équation : H3 O+ + OH − → 2H2 O, à l’équivalence les ions
H3 O+ apportés par le soluté (Exemple : HCl ou HBr) et les ions OH − apportés
Allure de la courbe par le soluté (exemple : NaOH ou KOH) ont tous réagit pour donner de l’eau
L’acide est dose par la base La base est dosée par l’acide (solution neutre) d’où le pH = 7.
pH pH Remarque :
Le mélange à l’équivalence est une solution de chlorure de sodium NaCl ou
de chlorure de potassium ou de bromure de sodium … etc (solution
neutre).
7 E (p𝑯𝑬 = 7) 7 E (p𝑯𝑬 = 7) Comment déterminer la nature d’un mélange acide fort et base forte ?
On calcul d’abord les quantités de matières apportés par chacune des
solutions.
- Pour l’acide : nA = CA VA
𝑽𝑩𝑬 𝑽𝑩 𝑽𝑨𝑬 𝑽𝑨 - Pour la base : nB = CB VB
*Si 𝒏𝑨 > 𝒏𝑩 alors le mélange obtenu est acide.
Les ions H3 O+ de l’acide réagissent avec ceux de OH − de la base et à la fin de
Remarque : la réaction, le mélange obtenu contient majoritairement des ions 𝐇𝟑 𝐎+ .
La courbe admet un point particulier E appelé point d’équivalence. On a :
Pour déterminer E, on utilise la méthode des tangentes parallèles. 𝐧 −𝐧 𝐂 𝐕 −𝐂 𝐕
Commentaire : (Pour la 1ere courbe) -Concentration d’ions H3 O+ restant en solution : [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝐕𝐀 +𝐕𝐁 = 𝐀 𝐕𝐀 +𝐕𝐁 𝐁
𝐀 𝐁 𝐀 𝐁
La courbe a les propriétés suivantes : -pH du mélange obtenu : 𝐩𝐇 = −𝐥𝐨𝐠([𝐇𝟑 𝐎+ ])
- p𝐻𝐸 = 7 *Si 𝒏𝑨 < 𝒏𝑩 alors le mélange obtenu est basique.
- elle possède 3 parties Les ions H3 O+ de l’acide réagissent avec ceux de OH − de la base et à la fin de
- elle est croissante la réaction, le mélange obtenu contient majoritairement des ions 𝐎𝐇 − .
- faible variation du pH au début du dosage On a :
- elle possède un seul point d’inflexion (le point d’équivalence)
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𝐧𝐁 −𝐧𝐀 𝐂𝐁 𝐕𝐁 −𝐂𝐀 𝐕𝐀 25
-Concentration d’ions OH − restant en solution : [𝐎𝐇 − ] = 𝐕𝐀 +𝐕𝐁
= 𝐕𝐀 +𝐕𝐁 ACIDES FAIBLES – BASES FAIBLES
-pH du mélange obtenu : 𝐩𝐇 = 𝟏𝟒 + 𝐥𝐨𝐠([𝐎𝐇 − ])
LES ACIDES FAIBLES
*Si 𝒏𝑨 = 𝒏𝑩 alors le mélange obtenu est neutre.
Les ions H3 O+ de l’acide réagissent avec ceux de OH − de la base et à la fin de Définition
la réaction, le mélange obtenu contient, en qualité égale, les ions 𝐇𝟑 𝐎+ 𝐞𝐭 𝐎𝐇 − . Un acide faible est une espèce chimique qui réagit partiellement avec l’eau
On a : pour donner des ions hydronium (H3 O+ ).
-Concentration d’ionsH3 O+ et OH − : Equations bilans générales
[H3 O+ ] = [OH − ] = √𝐾𝑒 = √10−14 = 10−7mol/L - Acides faibles du type AH
-pH du mélange obtenu : 𝐩𝐇 = −𝐥𝐨𝐠([𝐇𝟑 𝐎+ ]) = 𝟕
𝐀𝐇 + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐀− + 𝐇𝟑 𝐎+
Calcul des concentrations des espèces chimiques dans un mélange.
Exemple : NaOH et HCl - Acides faibles du type 𝐁𝐇 +
On écrit comme ceci, d’abord
C C 𝐁𝐇 + + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐁 + 𝐇𝟑 𝐎+
HCl { A + NaOH { B
VA VB
pH du mélange connu eau Exemples de quelques acides faibles
HCl + H2 O H3 O+ + Cl− et NaOH Na+ + OH − RCOOH + H2 O ⇄ RCOO− + H3 O+
Equation du mélange : 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐎𝐇 − → 𝟐𝐇𝟐 𝐎 NH4 +
+ H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
Espèces chimiques : Liste des solutions utilisées fréquemment au BAC
- Ions : H3 O+ ; OH − ; Cl− ; Na+ ; HCOOH (acide méthanoïque) ; NH4 Cl (chlorure d’ammonium)
- Molécules : H2 O ;
𝐂 𝐕 𝐂 𝐕 CH3 COOH (acide éthanoïque) ; C6 H5 COOH (acide benzoïque)
[𝐂𝐥 ] = 𝐀 𝐀 et [𝐍𝐚+ ] = 𝐁 𝐁

NB :
𝐕𝐀 +𝐕𝐁 𝐕𝐀 +𝐕𝐁
Remarque : Tous les acides carboxyliques sont des acides faibles.
Les ions spectateurs sont des ions indifférents à la réaction. pH d’une solution d’acide faible
Citons – en quelques – uns : 𝐂𝐚𝟐+ ; 𝐍𝐚+ ; 𝐊 + ; 𝐂𝐥− ; 𝐍𝐎𝟑 − ; 𝐁𝐫 − . Si 𝐶𝑎 est la concentration molaire de la solution d’acide faible, exprimée
*Dans une solution unique la concentration de l’ion spectateur est égale
en (mol/L), on a : 𝐩𝐇 > −𝑙𝑜𝑔 (𝐂𝐚 ) avec 10−6mol/L≤ Ca ≤ 10−2mol/L
à celle de la solution. 𝑪 = 𝑪𝟎
*Mais dans un mélange acido – basque, on a :
[𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫] =
𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐥 (𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫) Calcul des concentrations des espèces chimiques dans une solution
𝐯𝐨𝐥𝐮𝐦𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐞𝐥𝐚𝐧𝐠𝐞
aqueuse
Connaissant le pH du mélange, on peut donc calculer [H3 O+ ] et [OH − ].
Exemple a : CH3 COOH (acide éthanoïque)
CH3 COOH + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ CH3 CO𝐎− + 𝐇𝟑 𝐎+
Espèces chimiques :
- Ions : H3 O+ ; OH − ; CH3 COO−
- Molécules : H2 O ; CH3 COOH
C : Concentration de la solution connue et pH connu, on calcul [H3 O+ ] et [OH − ]
Electroneutralite de la solution (E.N.S) :

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[OH − ] + [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− ] = [H3 O+ ] ⟹ [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− ] = [H3 O+ ] − [OH − ] or 26 LES BASES FAIBLES
[H3 O+ ] ≫ [OH − ] (car la solution est acide) Donc [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− ] = [𝐇𝟑 𝐎+ ] Définition
Conservation de la matière : Une base faible est une espèce chimique qui réagit partiellement avec l’eau
[CH3 COOH] + [CH3 COO− ] = 𝐶 ⟹ [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐇] = 𝑪 − [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− ] pour donner des ions hydroxyde𝑠 (OH − ).
Exemple b : NH4 Cl (chlorure d’ammonium) Equations bilans générales
NH4 Cl 𝐻2 𝑂 NH4 + + Cl− - Acides faibles du type AH
NH4 + + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+ 𝐁 + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐁𝐇 + + 𝐎𝐇 −
Espèces chimiques :
- Ions : H3 O+ ; OH − ; Cl− ; NH4 + - Acides faibles du type 𝐁𝐇 +
- Molécules : H2 O ; NH3 𝐀− + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐀𝐇 + 𝐎𝐇 −
C : Concentration de la solution connue et pH connu, on calcul [H3 O+ ] et [OH − ]
Cl− : ion spectateur ⟹ [𝐂𝐥− ] = 𝑪 Exemples de quelques bases faibles
Electroneutralite de la solution (E.N.S) : RCOO− + H2 O ⇄ RCOOH + OH −
+
[H3 O+ ] + [NH4 + ] = [OH − ] + [𝐂𝐥− ] ⟹ [NH4 + ] = [OH − ] + [𝐂𝐥− ] − [H3 O+ ] NH3 + H2 O ⇄ NH4 + OH −
+
𝐆𝐞𝐧𝐞ralisation : [𝐍𝐇𝟒 + ] = [𝐂𝐥− ] = 𝑪 RNH2 + H2 O ⇄ RNH3 + OH −
Conservation de la matière : Liste des solutions utilisées fréquemment au BAC
NH3 (Ammoniac) ; CH3 NH2 (methylamine) ; CH3 CH2 NH2 (éthylamine) ;
[NH3 ] + [NH4 + ] = 𝑪 ⟹ [𝐍𝐇𝟑 ] = 𝐂 − [𝐍𝐇𝟒 + ] (piège)
HCCONa (methanoate de sodium) ; CH3 COONa (éthanoate de sodium)
Vous constatez que [NH3 ] = 0 car [NH4 + ] = 𝐶, alors suivez donc la démarche
NB :
ci – dessous :
Toutes les amines ainsi que les carboxylates de sodium sont des bases
[NH3 ] = C − ([OH − ] + [Cl− ] − [H3 O+ ])
faibles.
[NH3 ] = C − [OH − ] − [Cl− ] + [H3 O+ ]
pH d’une solution de base faible
[NH3 ] = C − [OH − ] − 𝐶 + [H3 O+ ]
Si 𝐶𝑏 est la concentration molaire de la solution d’une base faible, exprimée
[NH3 ] = − [OH − ] + [H3 O+ ] = [H3 O+ ] − [OH − ]
en (mol/L), on a : 𝐩𝐇 < 14 + 𝑙𝑜𝑔 (𝐂𝐛 )av 10−6mol/L≤ Ca ≤ 10−2mol/L
D’ou [𝐍𝐇𝟑 ] ≈ [𝐇𝟑 𝐎+ ] car [H3 O+ ] ≫ [OH − ]
𝐋𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐝′ 𝐢𝐨𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝛂
Calcul des concentrations des espèces chimiques dans une solution
- Pour un acide faible du type AH et de concentration 𝑪𝒂
aqueuse
[𝐀− ] [𝐇𝟑 𝐎+ ] 𝟏𝟎−𝐩𝐇
𝜶= 𝑪𝒂
≈ 𝑪𝒂
= 𝑪𝒂
Exemple a : NH3 (Ammoniac)
- Pour un acide faible du type B𝑯+ et de concentration 𝑪𝒂 NH3 + H2 O ⇄ NH4 + + OH −
[𝐁] [𝐇𝟑 𝐎+ ] 𝟏𝟎−𝐩𝐇 Espèces chimiques
𝜶= ≈ =
𝑪𝒂 𝑪𝒂 𝑪𝒂 - Ions : H3 O+ ; OH − ; NH4 +
NB : - Molécules : H2 O ; NH3
La dilution favorise l’ionisation. C : Concentration de la solution connue et pH connu, on calcul [H3 O+ ] et [OH − ]

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Electroneutralite de la solution (E.N.S) : 27
NOTION DE COUPLE ACIDE – BASE ET CONSTANTE D’ACIDITE
[NH4 + ] + [H3 O+ ] = [OH − ] ⟹ [NH4 + ] = [OH − ] − [H3 O+ ] or [OH − ] ≫ [H3 O+ ]
Définitions
(car la solution est basique) Donc [NH4 + ] = [OH − ]
Selon Brönsted :
Conservation de la matière : - Un acide est une espèce chimique susceptible de céder au moins un
[NH3 ] + [NH4 + ] = 𝑪 ⟹ [𝐍𝐇𝟑 ] = 𝐂 − [𝐍𝐇𝟒 + ] proton H + au cour de la reaction.
Exemple b : CH3 COONa (éthanoate de sodium) - Une base est une espèce chimique susceptible de capter au moins un
CH3 COONa 𝐻2 𝑂 CH3 COO− + Na+ proton H + au cour de la réaction.
Schématisation
CH3 CO𝑂 − + H2 O ⇄ CH3 COOH + OH −
𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞 ⟶ 𝐇 + + 𝐁𝐚𝐬𝐞 et 𝐁𝐚𝐬𝐞 + 𝐇 + ⟶ 𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞
Espèces chimiques : NB :
- Ions : H3 O+ ; OH − ; CH3 COO− ; Na+ Ces deux réactions peuvent se mettre sous une forme unique :
- Molécules : H2 O ; CH3 COOH
𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞 ⇄ 𝐇 + + 𝐁𝐚𝐬𝐞
C : Concentration de la solution connue et pH connu, on calcul [H3 O+ ] et [OH − ]
Na+ : ion spectateur ⟹ [𝐍𝐚+ ] = 𝑪 Couple acide/base
Electroneutralite de la solution (E.N.S) : • Acide faible sur l’eau : 𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞 + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐁𝐚𝐬𝐞 + 𝐇𝟑 𝐎+
[OH − ] + [CH3 COO− ] = [H3 O+ ] + [Na+ ] ⟹ [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− ] = [H3 O+ ] + [𝐍𝐚+ ] − [OH − ] Couples : Acide/Base et 𝐇𝟑 𝐎 /𝐇𝟐 𝐎+

𝐆𝐞𝐧𝐞ralisation : [ 𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− ] = [𝐍𝐚+ ] = 𝑪 Exemple 1 : CH3 COOH + H2 O ⇄ CH3 COO− + H3 O+


Conservation de la matière : Couples : CH3 COOH /CH3 COO− et H3 O+ /H2 O
[CH3 COOH ] + [CH3 COO− ] = 𝑪 ⟹ [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐇] = 𝐂 − [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− ] (piège) Exemple 2 : NH4 + + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
+
Vous constatez que [CH3 COOH] = 0 car [CH3 COOH ] = 𝐶, alors suivez donc la Couples : NH4 /NH3 et H3 O /H2 O
+

démarche ci – dessous : NB : L’eau joue le rôle de base quand un acide est en solution aqueuse.
[CH3 COOH] = C − ([H3 O+ ] + [𝐍𝐚+ ] − [OH − ]) • Base faible sur l’eau : 𝐁𝐚𝐬𝐞 + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ Acide + 𝐎𝐇 −
[CH3 COOH] = C − [H3 O+ ] − [𝐍𝐚+ ] + [OH − ] Couples : Acide/Base et 𝐇𝟐 𝐎/ 𝐎𝐇 −
[CH3 COOH] = C − [H3 O+ ] − 𝑪 + [OH − ] Exemple 1 : CH3 CO𝑂 − + H2 O ⇄ CH3 COOH + OH −
[CH3 COOH] = − [H3 O+ ] + [OH − ] = [OH − ] − [H3 O+ ] Couples : CH3 COOH /CH3 COO et H2 O/ OH
− −

D’ou [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐇] = [𝐎𝐇 − ] car [OH − ] ≫ [H3 O+ ] Exemple 2 : NH3 + H2 O ⇄ NH4 + + OH −
𝐋𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐝′ 𝐢𝐨𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝜷 Couples : NH4 + /NH3 et H2 O/ OH −
- Pour une base faible du type B et de concentration 𝑪𝒃 NB : L’eau joue le rôle d’acide quand une base est en solution aqueuse.
[𝐁𝐇+ ] [𝐎𝐇− ] 𝟏𝟎𝐩𝐇−𝟏𝟒 Remarque : L’eau (H2 O) est souvent une base et souvent un acide.
𝜷= 𝑪𝒃
≈ 𝑪𝒃
= 𝑪𝒃
On dit que 𝐇𝟐 𝐎 est une espèce amphotère ou un ampholyte.
- Pour une base faible du type 𝐀− et de concentration 𝑪𝒃
Constante d’acidité (𝐊 𝐀 ou 𝐊 𝐚 )
[𝐀𝐇] [𝐎𝐇− ] 𝟏𝟎𝐩𝐇−𝟏𝟒
𝜷= ≈ = [𝐇𝟑 𝐎+ ][𝐁𝐚𝐬𝐞]
𝑪𝒃 𝑪𝒃 𝑪𝒃 𝐊𝐚 = [𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞]
𝐊 𝐚 est sans unité et sa valeur dépend de la température.
NB :
𝐩𝐊 𝐚 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐥𝐞 (𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞/𝐛𝐚𝐬𝐞) dans l’eau.
La dilution favorise l’ionisation.
𝐩𝐊 𝐚 = −𝐥𝐨𝐠( 𝐊 𝐚 ) ⟺ 𝐊 𝐚 = 𝟏𝟎−𝐩𝐊𝐚

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Rélation pH et 𝐩𝐊 𝐚 28 Quelques exemples d’indicateurs colores
Indicateur colore Teinte acide Zone de virage Teinte
[𝐁𝐚𝐬𝐞] [𝐁𝐚𝐬𝐞]
𝐩𝐇 = 𝐩𝐊 𝐚 + 𝐥𝐨𝐠 ( ) Ou 𝐩𝐊 𝐚 = 𝐩𝐇 − 𝐥𝐨𝐠 ( ) (Teinte sensible) basique
[𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞] [𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞] Hélianthine Rouge 3,1 – 4,4 (orange) Jaune
Domaine de prédominance Rouge de méthyle Rouge 4,2 – 6,2 (marron) Jaune
[Base] [Base] Bleu de bromothymol Jaune 6,0 – 7,6 (vert) Bleu
La relation pH = pK a + log ([Acide]) ⟹ log ([Acide]) = pH − pK a
Phénolphtaléine Incolore 8,2 – 10 (rose claire) Rose
Il suffit de déterminer le signe de pH − pK a.
Conclusions des différentes possibilités :
*Si 𝐩𝐇 > 𝐩𝐊 𝐚 ou [𝐁𝐚𝐬𝐞] > [𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞] alors la base prédomine sur l’acide.
*Si 𝐩𝐇 < 𝐩𝐊 𝐚 ou [𝐁𝐚𝐬𝐞] < [𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞] alors l’acide prédomine sur la base.
*Si 𝐩𝐇 = 𝐩𝐊 𝐚 ou [𝐁𝐚𝐬𝐞] = [𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞] alors la base et l’acide sont en
quantités égales.
Classification des couples acide/base
*Force d’un acide faible *Force d’une base faible
Un acide faible est d’autant plus Une base faible est d’autant plus
fort que : fort que :
• Son 𝐊 𝐚 est plus grand • Son 𝐊 𝐚 est plus petit
• Son 𝐩𝐊 𝐚 est plus petit • Son 𝐩𝐊 𝐚 est plus grand
• Son pH est plus petit • Son pH est plus grand
NB : On compare les pH des espèces chimiques si celles – ci ont la même
concentration.

Quelques couples (Acides/ Bases) à connaitre.


Couples Noms 𝐩𝐊 𝐚
+
𝐶𝐻3 NH3 / 𝐶𝐻3 NH2 Ion methylammonium/methylamine 10,7
𝐶2 𝐻5 NH3 + /𝐶2 𝐻5 NH2 Ion ethylammonium/éthylamine 10,6
+
NH4 /NH3 Ion ammonium/ammoniac 9,2
𝐶6 𝐻5 OOH/𝐶6 𝐻5 OO− Acide benzoïque/ion benzoate 4,2
CH3 COOH /CH3 COO −
Acide éthanoïque/ion éthanoate 4,7 ou 4,8
HCOOH /HCOO− Acide méthanoïque/ion methanoate 3,7 ou 3,8

Indicateur colore
Définition
Un indicateur colore est une substance ou synthétique qui change de couleur
selon la nature de la solution.

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29 - Augmentation rapide du pH dès les premières additions de base.
REACTIONS ACIDO – BASIQUES,
*Indicateur colore : la phénolphtaléine utilisée
SOLUTIONS TAMPONS ET DOSAGES C V
*Pour la conservation de la matière : C0 = V A+VA
REACTION ENTRE UN ACIDE FAIBLE ET BASE FORTE A B

• Etude de l’équivalence
• Etude de la réaction
𝐕𝐁
La réaction entre un acide faible (AH ou BH + ) quelconque et une base forte Coordonnées du point E : 𝐄 { 𝐄
𝐩𝐇𝐄
quelconque est une réaction totale (une seule flèche) et exothermique
Rélation à l’équivalence
entre l’acide faible et les ions hydroxydes OH − d’équation – bilan : 𝐂𝐁 𝐕𝐁𝐄 = 𝐂𝐀 𝐕𝐀
A l’équivalence : 𝐧𝐎𝐇− (𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞) = 𝐧𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞 (𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥) ⟹
𝐀𝐇 + 𝐎𝐇 − → 𝐀− + 𝐇𝟐 𝐎 ou 𝐁𝐇 + + 𝐎𝐇 − → 𝐁 + 𝐇𝟐 𝐎
Nature du mélange à l’équivalence ou justification de la valeur du pH à
Exemples d’équations entre un acide faible et une base forte
l’équivalence
RCOOH + NaOH 𝐑𝐂𝐎𝐎𝐇 + 𝐎𝐇 − → 𝐑𝐂𝐎𝐎− + 𝐇𝟐 𝐎
RCOOH + KOH
}⟹ Considérons l’équation bilan de la réaction suivante :
HCOOH + NaOH ⟹ CH3 COOH +OH − → CH3 COO− + H2 O.
𝐇𝐂𝐎𝐎𝐇 + 𝐎𝐇 − → 𝐇𝐂𝐎𝐎− + 𝐇𝟐 𝐎
A l’équivalence CH3 COOH et OH − ont tous réagit pour donner des ions
NH4 Cl + NaOH ⟹ NH4 + + 𝐎𝐇 − → 𝑵𝑯𝟑 + 𝐇𝟐 𝐎 éthanoates (CH3 COO− ) qui ont un caractère basique d’où la nature
basique du mélange à l’équivalence ; 𝐩𝐇𝐄 > 7.
• Etude de l’évolution du pH Nom de la solution à l’équivalence
Allure de la courbe Les ions éthanoates (CH3 COO− ) formés s’associe aux ions sodium Na+
pH apporté par l’hydroxyde de sodium. La solution à l’équivalence est une
NB : Dans le cas d’un dosage solution d’éthanoate de sodium (CH3 COONa).
E (𝐩𝐇𝐄 > 7) acido – basique, c’est le • Etude de la demi – équivalence
7 ‘’faible’’ qui est toujours Définition
𝟏
dose pour le ‘’fort’’ La demi – équivalence est atteinte lorsque la quantité de matière de la base
𝐄
𝟐 forte verse est égale à la moitie de la quantité de matière d’acide faible
𝐩𝐊 𝐚 initialement présent.
𝟏
0 𝐧(𝐛𝐚𝐬𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞)𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞 = 𝐧(𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞)𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥𝐞
𝑽𝑩𝑬
𝟐
𝑽𝑩𝑬 𝑽𝑩
𝟐
𝐧(𝐛𝐚𝐬𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞)
𝑽𝑩𝑬 𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞
Commentaire : 𝐕(𝐛𝐚𝐬𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞)𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞 = 𝐞𝐭 𝐩𝐇 = 𝐩𝐊 𝐚
La courbe a les propriétés suivantes : 𝟐
- pHE > 7 Calcul des concentrations des espèces chimiques
- Elle possède 4 parties Exemple : CH3 COOH et NaOH
C C
- Elle est croissante CH3 COOH { a + NaOH{ b
Va Vb
- Elle possède 2 points d’inflexion ( le point de demi – équivalence et le pH du mélange connu
point d’équivalence) CH3 CO𝑂 − + H2 O ⇄ CH3 COOH + OH −

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NaOH eau Na+ + OH − 30 Allure de la courbe
Equation du mélange : 𝐂𝐇𝟑 COOH +𝐎𝐇 − → 𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− + 𝐇𝟐 𝐎. pH
Espèces chimiques : 𝟏
NB : Dans le cas d’un dosage
𝐩𝐊 𝐚 𝑬
- Ions : H3 O+ ; OH − ; CH3 COO− ; Na+ 𝟐
acido – basique, c’est le
- Molécules : H2 O ; CH3 COOH
Connaissant le pH du mélange ; on peut donc calculer [𝐇𝟑 𝐎+ ] 𝐞𝐭 [𝐎𝐇 − ] ‘’faible’’ qui est toujours
7
𝐂 𝐕
Na+ : ion spectateur ⟹ [𝐍𝐚+ ] = 𝐁 𝐁 E (𝐩𝐇𝐄 < 7) dose pour le ‘’fort’’
𝐕𝐀 +𝐕𝐁
Electroneutralite de la solution (E.N.S) :
[OH − ] + [CH3 COO− ] = [H3 O+ ] + [Na+ ]
⟹ [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− ] = [H3 O+ ] + [𝐍𝐚+ ] − [OH − ] 0
𝐂onservation de la matière : 𝑽𝑨𝑬
C V 𝐂𝐁 𝐕𝐁 𝑽𝑨𝑬 𝑽𝑨
[CH3 COO− ] + [CH3 COOH ] = B B ⟹ [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐇 ] = −
− [𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎 ] 𝟐
VA +VB 𝐕𝐀 +𝐕𝐁 Commentaire :
La courbe a les propriétés suivantes :
REACTION ENTRE UN ACIDE FORT ET UNE BASE FAIBLE
- pHE < 7
• Etude de la réaction
- Elle possède 4 parties
La réaction entre une base faible ( A− ou B) quelconque et une base forte
- Elle est décroissante
quelconque est une réaction totale (une seule flèche) et exothermique
- Elle possède 2 points d’inflexion (le point de demi – équivalence et le
entre l’acide faible et les ions hydroxyde OH − d’équation – bilan :
point d’équivalence)
𝐀− + H3 O+ → 𝐀𝐇 + 𝐇𝟐 𝐎 ou 𝐁 + 𝐎𝐇 − → 𝐁𝐇 + + 𝐇𝟐 𝐎
- Diminution rapide du pH dès les premières additions d’acide.
Exemples d’équations entre une base faible et un acide fort
*Indicateur colore utilise : l’hélianthine ou le rouge de méthyle
HCl + NH3 ⟹ 𝐍𝐇 + H O+ → NH + + 𝐇 𝐎 C V
𝟑 3 4 𝟐 *Pour la conservation de la matière : C0 = V B+VB
A B

HCl + RNH2 ⟹ 𝐑𝐍𝐇𝟐 +


+ 𝐇𝟑 𝐎 → 𝐑𝐍𝐇𝟑 + 𝐇𝟐 𝐎+ • Etude de l’équivalence
𝐕𝐀
Coordonnées du point E : 𝐄 { 𝐄
HNO4 + RCOONa ⟹ 𝐑𝐂𝐎𝐎− + H3 O+ → 𝐑𝐂𝐎𝐎𝐇 + 𝐇𝟐 𝐎 𝐩𝐇𝐄
Rélation à l’équivalence
𝐂𝐀 𝐕𝐕𝐄 = 𝐂𝐁 𝐕𝐁
HBr + CH3 NH2 ⟹ 𝐂𝐇𝟑 𝐍𝐇𝟐 + 𝐇𝟑 𝐎+ → 𝐂𝐇𝟑 𝐍𝐇𝟑 + + 𝐇𝟐 𝐎 A l’équivalence : 𝐧H3 O+ (𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞) = 𝐧𝐛𝐚𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞 (𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥) ⟹
Nature du mélange à l’équivalence ou justification de la valeur du pH à
• Etude de l’évolution du pH l’équivalence
Considérons l’équation bilan de la réaction suivante :
𝐍𝐇𝟑 + H3 O+ → NH4 + + 𝐇𝟐 𝐎
A l’équivalence 𝐍𝐇𝟑 𝐞𝐭 H3 O+ ont tous réagit pour donner des ions
ammonium (NH4 + ) qui ont un caractère acide d’où la nature acide du
mélange à l’équivalence ; 𝐩𝐇𝐄 < 7.

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Nom de la solution à l’équivalence 31 Ici, pour determiner la concentration 𝐶0 du mélange (étape de la conservation
𝐂𝐀 𝐕𝐀 +𝐂𝐁 𝐕𝐁
Les ions ammonium (NH4 + ) formés s’associe aux ions sodium Cl− apportés de la matière) on a : 𝐂𝟎 = .
𝐕𝐀 +𝐕𝐁
par l’acide chlorhydrique. La solution à l’équivalence est une solution de CALCUL DES CONCENTRATIONS (POINTS METHODES)
chlorure d’ammonium(𝐍𝐇𝟒 𝐂𝐥). Dans une solution unique ou produit d’un mélange, chaque espèce présente
• Etude de la demi – équivalence dans la solution possède une concentration, se calcule de façon spécifique en
Définition fonction du statut de l’espèce en question. Voici donc la procédure
- Equation – bilan de la réaction du mélange
La demi – équivalence est atteinte lorsque la quantité de matière de l’acide
- Inventaire des espèces chimiques présentes dans le mélange
fort versé est égale à la moitié de la quantité de matière de la base faible - Notion de pH avec le calcul de [H3 O+ ] .
initialement présent. - Produit ionique de l’eau avec le calcul de [OH − ].
𝟏 - Ions spectateurs
𝐧(𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭)𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞 = 𝐧(𝐛𝐚𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞)𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥𝐞 - Electroneutralite de la solution
𝟐
- Conservation de la matière
𝐧(𝐛𝐚𝐬𝐞 𝑽𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞)
𝑨𝑬 𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞 - Ou Relation reliant le pH au pKa.
𝐕(𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐭)𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞 = 𝐞𝐭 𝐩𝐇 = 𝐩𝐊 𝐚
𝟐
SOLUTIONS TAMPONS
Calcul des concentrations des espèces chimiques Définition
Exemple : 𝐍𝐇𝟑 𝐞𝐭 𝐇𝐂𝐥 Une solution tampon est un mélange qui contient un acide faible et sa base
C C
HCl { A + 𝐍𝐇𝟑 { B faible conjuguée en quantité équimolaire. Le pH d’une telle solution est égal
VA VB
au pKa du couple acide/base correspondant.
pH du mélange connu
Propriétés
NH3 + H2 O ⇄ NH4 + + OH −
- Le pH d’une solution tampon varie peu lors d’une dilution modérée.
HCl + H2 O H3 O+ + Cl−
- Le pH d’une solution tampon varie peu lors d’un ajout modéré d’acide
Equation du mélange : NH3 + H3 O+ → NH4 + + H2 O de base.
Espèces chimiques : Préparation des solutions
- Ions : H3 O+ ; OH − ; NH4 + ; Cl− • Mélange équimolaire d’un acide faible et de sa base faible
- Molécules : H2 O ; 𝐍𝐇𝟑 Ca Cb
Connaissant le pH du mélange ; on peut donc calculer [𝐇𝟑 𝐎+ ] 𝐞𝐭 [𝐎𝐇 − ] Acide faible {Va base faible { V b
𝐂 𝐕
Cl− : ion spectateur ⟹ [𝐂𝐥− ] = 𝐕 𝐀+𝐕𝐀 na nb
𝐀 𝐁
Electroneutralite de la solution (E.N.S) :
𝟏
[NH4 + ] + [H3 O+ ] = [OH − ] +[𝐂𝐥− ] ⟹ [NH4 + ] = [OH − ] + [𝐂𝐥− ] − [H3 O+ ] 𝐧𝐚 = 𝟐 𝐧𝐛 ⟺ 𝐂𝐚 𝐕𝐚 = 𝐂𝐛 𝐕𝐛
Conservation de la matière : • Mélange d’un acide fort et d’une base faible
𝐂 𝐕 𝐂 𝐕 Ca
[NH3 ] + [NH4 + ] = 𝐁 𝐁 ⟹ [NH3 ] = 𝐁 𝐁 − [NH4 + ] Cb
𝐕 +𝐕 𝐕 +𝐕
𝐀 𝐁 𝐀 𝐁 Acide fort {Va base faible { V b
𝐌𝐞𝐥𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐝′ 𝐮𝐧 𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐚 𝐛𝐚𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐣𝐮𝐠𝐮𝐞𝐞 na nb
Ce type de mélange peut – être considéré comme un dosage acido – basique, 𝟏 𝐂𝐛 𝐕𝐛
mais à la différence des autres dosages, il n’y a pas de courbe typique du pH en 𝐧𝐚 = 𝟐 𝐧𝐛 ⟺ 𝐂𝐚 𝐕𝐚 = 𝟐
fonction du volume. Citons quelques mélanges en exemple : • Mélange d’une base forte et d’un acide faible à la demi – équivalence.
𝟏 𝐂 𝐕
𝐍𝐇𝟒 𝐂𝐥 + 𝐍𝐇𝟑 ou encore HCOOH + HCOONa . 𝐧𝐛 = 𝟐 𝐧𝐚 ⟺ 𝐂𝐛 𝐕𝐛 = 𝐚𝟐 𝐚

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Remarque : 32
𝟏 CHIMIE ORGANIQUE
D’une façon générale, à la demi – équivalence : 𝐧𝐟𝐨𝐫𝐭 = 𝐧𝐟𝐚𝐢𝐛𝐥𝐞
𝟐
Intérêt des solutions tampons L LES ALCOOLS
En chimie comme en biologie, l’intérêt d’une solution tampon est de
Définition
permettre d’effectuer des expériences sans variation du pH
Groupe fonctionnel et formule générale brute
Un alcool est un compose organique qui contient un groupe hydroxyle
DOSAGES
(−OH) relier à un atome de carbone tetraedrique ou tetragonal (4 voisins).
But du dosage
Le groupe fonctionnel est –OH ou – C – OH
On dose une solution dans le but de déterminer sa concentration.
La formule générale brute d’un alcool est : 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟐 𝐎.
Une solution acide (fort ou faible) est dosée par une base forte.
Elle peut s’écrire sous la forme de : 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟏 − 𝐎𝐇 ou 𝐑–OH.
Une solution de base (forte ou faible) est dosée par un acide fort.
Les trois classes d’alcools
Exemples
• Pour doser un acide faible on peut utiliser une base forte Classe Alcool Alcool Alcool
AH + OH − → A− + H2 O ou BH + + OH − → B + H2 O primaire secondaire tertiaire
Nombre d’atomes de carbone au 0 ou 1 2 3
• Pour doser une base faible, on peut utiliser un acide fort
quel le carbone fonctionnel est lié
A− + H3 O+ → AH + H2 O ou B + OH − → BH + + H2 O
R−𝐶𝐻2 − 𝑂𝐻 R1 − CH − R 2 𝑅3
• Pour doser un acide fort, on peut utiliser une base forte ou vice –
Formule semi - développée 𝑅1 − 𝐶 − 𝑅2
versa : H3 O+ + OH − → 2H2 O OH OH
Méthode de dosage Remarque : 𝑅, 𝑅1 , 𝑅2 𝑒𝑡 𝑅3 sont des groupes carbones (ils sont différents de H)
- Dosage pH-métrique : tracer la courbe pH=f(𝑉𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒 ) et déterminer le Exemples :
volume à l’équivalence 𝑉𝐸 par la methode des tangentes paralleles. CH3 − CH2 − CH2 − OH CH3 − CH − CH2 CH3 − CH − CH −CH2 − CH3
- Dosage colorimétrique : déterminer le point d’équivalence par le (Propan – 1 – ol) OH OH 𝐶𝐻3
changement de couleur de l’indicateur colore dont la zone de virage 𝐶𝐻3 (Propan – 2 – ol) (3 – methylpentan – 2 – ol)
contient le pH à l’équivalence. CH3 − C − CH2
OH (2 – methylpropan – 2 – ol)
Les polyalcools ou polyols
Ce sont les molécules qui possèdent plusieurs groupes hydroxydes OH.
𝑂𝐻 − CH2 − CH2 − OH (ethan – 1,2 – diol ou glycol)
OH − CH2 − CH − CH2 − OH
OH glycérol (ou propan – 1,2,3 – triol)
Hydratation des alcènes
En milieu acide, l’hydratation d’un acide conduit à un alcool.
- Hydratation d’un alcène symétrique
Dans ce cas, obtient un seul produit.
Exemple :
FIN CHIMIE MINERALE 𝐶𝐻2 = 𝐶𝐻2 + 𝐻2 𝑂 𝐻2 𝑆𝑂4 CH3 − CH2 − OH
- Hydratation d’un alcène dissymétrique
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CH3 − CH2 − CH2 − OH (a) 33 𝑯−𝑪 = 𝑶 𝑪𝑯𝟑 − 𝑪 = 𝑶 𝑪𝑯𝟑 − 𝑪𝑯 − 𝑪𝑯𝟐 − 𝑪 = 𝑶
𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻 = 𝐶𝐻2 + 𝐻2 𝑂 𝐻2 𝑆𝑂4 { CH3 − CH − CH2 (b) H H 𝑪𝑯𝟑 H
𝑂𝐻 Méthanal (ou formol) éthanal 2- methylbutanal
Ici le produit (a) est un alcool primaire et (b) est un alcool secondaire donc le
• Formule générale : O
produit obtenu majoritairement est (b) (car il à la classe la plus élevée) et celui
- Opérationnelle : 𝑹 − 𝑪
obtenu minoritairement est (a).
H
NB :
- Brute : Cn H2n O
𝐇𝟐 𝐒𝐎𝟒 : acide sulfurique
Les cétones
Généralisation : Alcène + eau 𝑯𝟐 𝑺𝑶𝟒 Alcool • Le groupe fonctionnel : −𝑪 − 𝑪 − 𝑪 −
O
Propriétés chimiques des alcools
• Exemples et nomenclature
• Déshydratation
𝑪𝑯𝟑 − 𝑪 − 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑯𝟑 − 𝑪 − 𝑪𝑯𝟐 − 𝑪𝑯𝟑
La déshydratation en présence d’alumine 𝐴𝑙2 𝑂3 d’un alcool conduit à un alcène. O O
Alcool 𝑨𝒍𝟐 𝑶𝟑 Alcene + eau Propanone butan – 2 - one

Exemple : CH3 − CH2 − OH 𝑨𝒍𝟐 𝑶𝟑 𝐶𝐻2 = 𝐶𝐻2 + 𝐻2 𝑂 • Formule générale :


• Réaction avec le sodium Na - Opérationnelle : 𝑹 − 𝑪 − 𝑹′
Le sodium réagit avec les alcools selon une réaction oxydoréduction : O
𝐑 − 𝐎𝐇
⏟ + Na → 𝐑𝐎− + 𝐍𝐚+
⏟ +
𝟏
𝐇 - Brute : Cn H2n O
𝟐 𝟐
Remarque :
Alcool alcoolate de sodium
- Un aldéhyde et une cétone ayant le même nombre d’atomes de carbone
Exemple :
𝟏 sont des isomères de fonctions.
CH
⏟ 3 − CH2 − 𝐎𝐇 + Na → ⏟ 3 − CH2 − 𝐎− + 𝐍𝐚+
CH + 𝐇
𝟐 𝟐 - Les cétones et les aldéhydes ont en commun le groupe carbonyle 𝐶 = 𝑂
Alcool éthanolate de sodium ce sont des composés carbonylés.
• Combustion complète Réactions commune aux aldéhydes et aux cétones.
𝟑𝐧 Composes Aldéhyde Cétone
𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟐 𝐎 + 𝐎𝟐 → 𝐧𝐂𝐎𝟐 + (𝐧 + 𝟏)𝐇𝟐 𝐎 Réactifs
𝟐
2, 4 - DNPH (+) Précipité jaune (+) Precipite jaune
Remarque : 𝐲 𝐳
𝐂𝐱 𝐇𝐲 𝐎𝐳 + (𝐱 + − ) 𝐎𝟐 → 𝐱𝐂𝐎𝟐 +
𝐲
𝐇 𝐎 Liqueur de Fehling (+) Précipité rouge brique (−)
𝟒 𝟐 𝟐 𝟐 Réactif de Schiff (+) Couleur rose (−)
Réactif de Tollens
Aldéhydes et cétones
ou nitrate d’argent (+) Miroir ou dépôt d’argent (−)
Les aldéhydes O ammoniacal
• Le groupe fonctionnel : −𝑪 Oxydation des alcools
H • Oxydation ménagée
• Exemples et nomenclature - Définition

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Une oxydation ménagée est une oxydation douce au cours de laquelle le 34 3 × (R − CH2 − OH ⇄ R − CHO + 2H + + 2e− )
squelette carbone de la molécule est conserve.
- Oxydation des trois classes d’alcools Cr2 O7 2− + 3R − CH2 − OH + 8H + ⇄ 2Cr 3+ + 3R − CHO + 7H2 O
Aldéhyde Essayons d’expliquer ce qui s’est réellement passe…
En défaut (et éventuellement acide carboxylique)
Alcool primaire Voila ce qu’on obtient après la somme membre à membre
En excès
Acide carboxylique 𝐂𝐫𝟐 𝐎𝟕 𝟐− + 𝟑𝐑 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐎𝐇 + 𝟖𝐇 + ⇄ 2𝐂𝐫 𝟑+ + 𝟑𝐑 − 𝐂𝐇𝐎 + 𝟕𝐇𝟐 𝐎
NB : mais ce résultat reste encore à un stade inachevée, car les ions H +
Alcool secondaire oxydation en défaut ou en excès Cétone n’existe pas en solution. On se sert des ions H + uniquement pour ecrire
les demi – équations redox.
Alcool tertiaire oxydation en défaut ou en excès Rien Ils doivent être remplaces impérativement par les H3 O+
Equations – bilan des réactions Or 𝐇 + + 𝐇𝟐 𝐎 → 𝐇𝟑 𝐎+ (𝐚)
Oxydation d’un alcool primaire en aldéhyde Donc en multipliant l’équation (a) par 8, on obtient :
• Par le dichromate de potassium acidifie 𝟖𝐇 + + 𝟖𝐇𝟐 𝐎 → 𝟖𝐇𝟑 𝐎+ (𝐛)
Les couples oxydant – réducteurs en présence sont : Etape 3 : on ajoute de part et d’autres de la flèche 8H2 O, ce qui donne à
gauche 8H3 O+ d’après (b) et à droite de la flèche, on aura donc
Cr2 O7 2− / Cr 3+ 8H2 O + 7H2 O, ce qui donne 𝟏𝟓𝐇𝟐 𝐎
(Oxydant) (Réducteur) Conclusion : l’équation – bilan d’oxydoréduction de l’alcool primaire en
aldéhyde en solution aqueuse, donne :
R − CHO / R − CH2 − OH
(Aldéhyde : oxydant) (Alcool : réducteur) 𝐂𝐫𝟐 𝐎𝟕 𝟐− + 𝟑𝐑 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐎𝐇 + 𝟖𝐇𝟑 𝐎+ ⇄ 2𝐂𝐫 𝟑+ + 𝟑𝐑 − 𝐂𝐇𝐎 + 𝟏𝟓𝐇𝟐 𝐎

Conseils : Pour une question de rapidité, certaines élèves préfèrent travailler


Etape 1 : Ecrivons convenablement l’équation – bilan de chaque couple : directement avec les ions H3 O+ . On aurait eu alors des le départ :
séparément. Cr2 O7 2− + 14H3 O+ + 6e− ⇄ 2Cr 3+ + 21H2 O
(On veillera évidemment à l’équilibre des atomes et des couples) 3 × (R − CH2 − OH + 2H2 O ⇄ R − CHO + 2H3 O+ + 2e− )

Cr2 O7 2− + 14H + + 6e− ⇄ 2Cr 3+ + 7H2 O


𝐂𝐫𝟐 𝐎𝟕 𝟐− + 𝟑𝐑 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐎𝐇 + 𝟖𝐇𝟑 𝐎+ ⇄ 2𝐂𝐫 𝟑+ + 𝟑𝐑 − 𝐂𝐇𝐎 + 𝟏𝟓𝐇𝟐 𝐎
R − CH2 − OH ⇄ R − CHO + 2H + + 2e−
Etape 2 : comme leur nom l’indique, ce sont des équations, c’est pourquoi il • Par le permanganate de potassium
faut considérer les flèches comme des égalités ; Ainsi l’objectif est de faire une Les couples oxydant – réducteurs en présence sont :
somme membre à membre, mais en cherchant à ce débarrasser des électrons MnO4 − / Mn2+
dans les 2 équations. Dans notre cas, on multiplie la 2e équation par 3 pour (Oxydant) (Réducteur)
obtenir aussi 6e− qui se simplifieront apres la somme.
Voici donc ce qui se produit : R − CHO / R − CH2 − OH
(Aldéhyde : oxydant) (Alcool : réducteur)

2 × (MnO4 − + 8H + + 5e− ⇄ Mn2+ + 4H2 O)


Cr2 O7 2− + 14H + + 6e− ⇄ 2Cr 3+ + 7H2 O
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5 × (R − CH2 − OH ⇄ R − CHO + 2H + + 2e− ) 35
Généralités
2MnO4 − + 5R − CH2 − OH + 16H + ⇄ 2Mn2+ + 5R − CHO + 10H + + 8H2 O • Présentation
En solution aqueuse, on a : Les amines sont obtenues en remplaçant dans la molécule d’ammoniac (𝑁𝐻3 )
C2MnO4 − + 𝟓𝐑 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐎𝐇 + 𝟔𝐇𝟑 𝐎+ ⇄ 2𝐌𝐧𝟐+ + 𝟓𝐑 − 𝐂𝐇𝐎 + 𝟏𝟒𝐇𝟐 𝐎
un, deux ou trois atomes d’hydrogènes par un groupe carbone (R -). Leur
formule générale brute est 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟑 N.
• Les trois classes des amines
• Réaction avec la liqueur de Fehling en milieu basique.
Exemples et nomenclature :
Les couples oxydant – réducteurs en présence sont :
- Amines primaires 𝑁𝐻2
Cu2+ /Cu2 O 2Cu2+ + 2OH − + 2e− ⇄ Cu2 O + H2 O
𝐶𝐻3 − 𝑁𝐻2 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝑁𝐻2 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻 − 𝐶𝐻3
R − COO / R − CHO

R − CHO + 3OH − ⇄ R − COO− + 2H2 O + 2e−
Methanamine ou ethanamine ou propan – 2- amine ou
Methylamine éthylamine methylethylamine
𝐑 − 𝐂𝐇𝐎 + 𝟐𝐂𝐮𝟐+ + 𝟓𝐎𝐇 − ⇄ 𝐑 − 𝐂𝐎𝐎− + 𝐂𝐮𝟐 𝐎 + 𝟑𝐇𝟐 𝐎
- Amines secondaire
CH3 − NH − CH3 CH3 − NH − CH − CH3
N – methylmethanamine CH3
Ou dimethylamine N – methylpropan – 2 – amine
Ou N - methylmethylethanamine
- Amines tertiaires
Classe de l’amine Amine Amine Amine
primaire secondaire tertiaire 𝐶𝐻3 − 𝑁 − 𝐶𝐻3 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻 − 𝑁 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻3
𝐶𝐻3 𝐶𝐻3
Nombre de groupe carbones auquel 1 2 3 N,N – dimethylmethanamine N - éthyl – N – methylpropan – 1 - amine
l’atome d’azote est lie
Ou triméthylamine ou N – ethtyl – N – methylpropylamine
Formule semi - développée R−𝑁𝐻2 R1 − NH − R 2 𝑅1 − 𝑁 − 𝑅2
𝑅3 Propriétés des amines
• Caractère basique ou propriété basique
Les amines sont des bases faibles.
- Mise en évidence :
N − + H2 O ⇄ −𝑁 + − + 𝑂𝐻 −

- Exemple : R−𝑁𝐻2 + H2 O ⇄ 𝑅 − 𝑁𝐻 + 3 + 𝑂𝐻 −
Base acide
(Amine) (Ion alkylammonium)

Couple : 𝑅 − 𝑁𝐻 + 3 /R − 𝑁𝐻2
[𝐇𝟑 𝐎+ ][R−𝑁𝐻2 ]
𝐊𝐚 = [𝑅−𝑁𝐻 + 3 ]
• Propriété nucléophile ou caractère nucléophile : la réaction
LES AMINES d’Hofmann
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C’est la réaction entre une amine tertiaire et un halogénoalcane de formule 36
R – X. Le produit obtenu est un halogénure d’ammonium. LES ACIDES CARBOXYLIAQUES
R ET LEURS FONCTIONS DERIVES
𝑅1 − 𝑁 − 𝑅2 + 𝑅 − 𝑋 → 𝑅1 − 𝑁 + − 𝑅2 + 𝐼 − LES ACIDES CARBOXYLIQUES
𝑅3 𝑅3 • Définition
Exemple : 𝐶𝐻3 Un acide carboxylique est un compose organique comportant un groupe
𝐶𝐻3 − 𝑁 − 𝐶𝐻3 + 𝐶𝐻3 − 𝐼 → 𝐶𝐻3 − 𝑁 + − 𝐶𝐻3 + 𝐼− fonctionnel carbonyle : O
𝑅3 𝐶𝐻3 −𝐶
Triméthylamine idomethane Iodure de tetramethylamonium OH
Remarque :
• Nomenclature
Une amine primaire peut réagit successivement avec un halogénoalcane, si ce
Exemple :
dernier est en excès, pour donner un halogénure d’ammonium.
O O OH
Exemples :
𝐶𝐻3 − 𝐶 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻 − 𝐶𝐻3 − 𝐶 𝐶
𝐶𝐻3 − 𝑁𝐻2 + 𝐶𝐻3 − 𝐼 → CH3 − NH − CH3 + HI
OH 𝐶𝐻3 OH O
Acide éthanoïque acide – 3 – méthylbutanoique Acide benzoïque
CH3 − NH − CH3 + 𝐶𝐻3 − 𝐼 → 𝐶𝐻3 − 𝑁 − 𝐶𝐻3 + HI
𝐶𝐻3
Généralisation : O
R = groupe alkyle
Formule générale : 𝑅 − 𝐶 − 𝑂𝐻 avec {
R = Cn H2n+1
Formule brute générale : Cn H2n O2

LES ESTERS
• Définition
Un ester est un compose organique comportant un groupement fonctionnel :
O
−𝑪
𝑶−𝑪−
• Nomenclature
Exemple :
O
𝐶𝐻3 − 𝐶 𝐻 − 𝐶 − 𝑂 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻3 𝐶𝐻3 − 𝐶 − 𝑂 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻 − 𝐶𝐻3
𝑂 − 𝐶𝐻3 O O 𝐶𝐻3
Ethanoate de méthyle methanoate d’éthyle Ethanoate de 2 – methylpropyle

Généralisation : O
Formule générale : 𝑅 − 𝐶 − 𝑂 − 𝑅′
Formule brute générale : Cn H2n O2

• Estérification directe

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Définition 37
Une estérification directe est la réaction entre un acide carboxylique et un O O
alcool, on obtient un ester et de l’eau. 𝐑−𝐂 + 𝐍𝐚𝐎𝐇 ⟶ 𝑹 − 𝑪 + 𝑹′ − 𝑶𝑯
− +
𝐎 − 𝐑′ 𝑶 + 𝑵𝒂
𝑹 − 𝑪 − 𝑶𝑯 + 𝑹′ − 𝑶𝑯 ⇄ 𝑹 − 𝑪 − 𝑶 − 𝑹′ + 𝑯𝟐 𝑶
O O Ester (soude) (carboxylate de sodium) (Alcool)

O
Exemples : O Exemple :
𝐶𝐻3 − 𝐶 − 𝑂𝐻 + 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝑂𝐻 ⇄ 𝐶𝐻3 − 𝐶 + H2 O O O
O O−𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻3 CH3 − CH − C + 𝑁𝑎𝑂𝐻 ⟶ 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻 − 𝐶 + CH3 − CH − CH3
Acide éthanoïque propan – 1 – ol éthanoate d’éthyle CH3 O−𝐶𝐻 − 𝐶𝐻3 𝐶𝐻3 𝑶− + 𝑵𝒂+ 𝐶𝐻3
O 𝐶𝐻3 2- methylpropanolate de sodium
CH3 − CH − C − OH + CH3 − CH − CH3 ⇄ CH3 − CH − C + H2 O Caractéristiques de la réaction.
CH3 O OH 𝐶𝐻3 O−𝐶𝐻 − 𝐶𝐻3 La réaction est : lente et totale.
𝐶𝐻3
Acide – 2 – methylpropanoique (propa – 2 – ol) 2 – methanoate d’isopropyle LES CHLORUES D’ACYLES
• Définition
Caractéristiques de la réaction Un chlorure d’acyle est un compose organique comportant un groupement
La réaction est lente, limitée (réversible) et athermique. fonctionnel : −𝐶 = 𝑂
Cl
• Hydrolyse d’un ester • Nomenclature
Définition Exemple :
L’hydrolyse d’un ester est la réaction entre un ester et l’eau, on obtient O O
un acide carboxylique et un alcool. 𝐶𝐻3 − 𝐶 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻 − 𝐶𝐻3 − 𝐶 Chlorure de 3 - méthylbutanoyle
Cl 𝐶𝐻3 Cl
𝑹 − 𝑪 − 𝑶 − 𝑹′ + 𝑯𝟐 𝑶 ⇄ 𝑹 − 𝑪 − 𝑶𝑯 + 𝑹′ − 𝑶𝑯 Chlorure d’éthanoyle
O O
Caractéristiques de la réaction Généralisation : O
O
La réaction est lente, limitée(réversible) et athermique. R = groupe alkyle
Formule générale : 𝑅 − 𝐶 − 𝐶𝑙 avec {
R = Cn H2n+1
NB : (Condition pour accélérer la réaction) Formule brute générale : Cn H2n−1 OCl
Pour accélérer les réactions d’estérification et d’hydrolyse ; on utilise un • Obtention
catalyseur tel que l’acide sulfurique (𝑯𝟐 𝑺𝑶𝟒 ) et le chauffage du milieu On obtient un chlorure d’acyle en faisant agir le pentachlorure de
réactionnel. phosphore (𝐏𝐂𝐥𝟓 ) ou le chlorure de thionyle (𝐒𝐎𝐂𝐥𝟐 ) sur un acide
carboxylique.
LA SAPONIFICATION
Définition O O
La réaction de saponification consiste à faire agir une base forte 𝑹−𝑪 + 𝐏𝐂𝐥𝟓 ⟶ 𝑹 − 𝑪 + 𝐏𝐎𝐂𝐥𝟑 + 𝐇𝐂𝐥
(NaOH ou KOH) ou des ions hydroxydes (𝑂𝐻 − ) sur un ester. OH Cl
La réaction conduit à un ion carboxylate de sodium (savon) et un alcool.
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Remarque : 38 On obtient un anhydride d’acide en faisant agir le décaoxyde de tetraphosphore
Pour obtenir le chlorure d’acyle à partir de l’acide carboxylique, on remplace le (𝐏𝟒 𝐎𝟏𝟎 ) sur un acide carboxylique. La réaction résulte de la déshydratation
OH par Cl. entre deux (2) molécules d’acides carboxyliques.
Exemple : O
O O 2𝐑 − 𝐂 𝐏𝟒 𝐎𝟏𝟎 𝐑 − 𝐂 − 𝐎 − 𝐂 − 𝐑′ + 𝐇𝟐 𝐎
𝐶𝐻3 − 𝐶 ; 𝐶𝐻3 − 𝐶 OH O O
OH Cl
• Hydrolyse d’un chlorure d’acyle
• µ • Hydrolyse de l’anhydride d’acide
O O
𝑹−𝑪 + 𝐇𝟐 𝑶 ⟶ 𝑹 − 𝑪 + 𝐇𝐂𝐥 O
Cl OH 𝐑 − 𝐂 − 𝐎 − 𝐂 − 𝐑 + 𝐇𝟐 𝐎 ⟶ 𝟐𝑹 − 𝑪
O O OH
Caractéristiques de la réaction : Elle est rapide, totale et exothermique.
Caractéristiques de la réaction : elle est rapide et totale
• Estérification indirecte
• Estérification indirecte
𝑹 − 𝑪 − 𝑪𝒍 + 𝑹′ − 𝑶𝑯 ⇄ 𝑹 − 𝑪 − 𝑶 − 𝑹′ + 𝑯𝑪𝒍
O O O
′ ′
𝐑 − 𝐂 − 𝐎 − 𝐂 − 𝐑′ + 𝑹 − 𝑶𝑯 ⇄ 𝑹−𝑪−𝑶−𝑹 + 𝑹−𝑪
O
Caractéristiques de la réaction : Elle est rapide, totale et exothermique. O O O OH
Caractéristiques de la réaction : elle est rapide et totale
Remarque :
Les chlorures d’acyles sont plus réactifs que les acides carboxyliques. LES AMIDES
Formules et nomenclature
LES ANHYDRIDES D’ACIDES On distingue trois catégories d’amides.
• Définition a – Les amides non – substituées
Un chlorure d’acyle est un compose organique comportant un groupement - Formule générale
fonctionnel : −𝐶 − 𝑂 − 𝐶 − O
O O R –𝐂
• Nomenclature 𝐍𝐇𝟐
Exemple :
𝑯−𝑪−𝑶−𝑪−𝑯 𝑪𝑯𝟑 − 𝑪 − 𝑶 − 𝑪 − 𝑯 𝐄𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞𝐬
O O O O O
(Anhydride méthanoïque) (Anhydrique éthanoïque et méthanoïque) CH3 − C ethanamide
• Généralisation 𝐍𝐇𝟐

Formule générale : 𝑅 − 𝐶 − 𝑂 − 𝐶 − 𝑅′ O O
O O CH3 − CH2 − C CH3 − CH − CH2 − C
Formule brute générale : 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧−𝟐 𝐎𝟑 𝐍𝐇𝟐 𝐂𝐇𝟑 𝐍𝐇𝟐
• Obtention Propanamide 3 - methylbutanamide
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39 O O O
b - Les amides mono – substituées R –𝐂 + 𝐍𝐇𝟑 ⟶ 𝐑 − 𝐂 chauffage 𝑹 − 𝑪 + 𝐇𝟐 𝐎
- Formule générale 𝐎𝐇 𝐎− + 𝐍𝐇𝟒 + 𝐍𝐇𝟐
O Carboxylate amides
R –𝐂 d’ammonium
𝐍𝐇 − 𝐑′ - Réaction entre un chlorure d’acyle et l’ammoniac
O O
𝐄𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞𝐬 R –𝐂 + 𝐍𝐇𝟑 ⟶ 𝐑 − 𝐂 + 𝐇𝐂𝐥
O 𝑪𝒍 𝑵𝑯𝟐
CH3 − C N – methylethanamide
NH − CH3 O O
R –𝐂 + 𝟐𝐍𝐇𝟑 ⟶ 𝐑 − 𝐂 + 𝐍𝐇𝟒 𝐂𝐥
O 𝑪𝒍 𝑵𝑯𝟐
CH3 − CH2 − C 𝐛 − 𝐜𝐚𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐦𝐢𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐧𝐨 − 𝐬𝐮𝐛𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐞𝐞𝐬
NH − CH2 − CH3 - Réaction entre le chlorure d’acyle et une amine primaire
N – diméthyl – 2 - methylpropanamide Ou N – ethyl – 2 methylpropanamide O O
R –𝐂 + 𝐑′ − 𝐍𝐇𝟐 ⟶ 𝐑 − 𝐂 + 𝐇𝐂𝐥
𝑪𝒍 𝑵𝑯 − 𝑹′
c –Les amides disubstituées O O
- Formule générale R –𝐂 + 𝟐𝐑′ − 𝐍𝐇𝟐 ⟶ 𝐑 − 𝐂 + 𝐑′ − 𝐍𝐇𝟑 𝐂𝐥
O 𝑪𝒍 𝑵𝑯 − 𝑹′
R –𝐂 c - cas des amides disubstituées
𝐍 − 𝐑′ Réaction entre le chlorure d’acyle et une amine secondaire
R’’ O O
𝐄𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞𝐬 R –𝐂 + 𝟐𝐑′ − 𝐍𝐇 − 𝐑′′ ⟶ 𝐑 − 𝐂 + 𝐑′ − 𝐍𝐇𝐂𝐥 − 𝐑′′
O 𝑪𝒍 𝑵 − 𝑹′
CH3 − C N – éthyl – N - methylpropanamide R’’
N − CH3 − CH3 NB :
CH3 - Les amines tertiaires ne réagissent pas.
d – Formule générale brute - Les amides sont des composes très stables donc pas réactifs.
𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟏 𝐎𝐍

Obtention des amides

a – cas des amides non - substituées


Les amides sont obtenus à partir des acides carboxyliques, des chlorures d’acyle
et à un degré moindre des anhydrides d’acides.
- Réaction entre un acide carboxylique et l’ammoniac

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40 oxydation menagée (oxydation en defaut ou en exces)
LES REACTIONS DU PROGRAMME Cétone → Rien
MnO4 − + 8H + + 5e− ⇄ Mn2+ + 4H2 O
H2 SO4
Alcène + eau → un ou deux alcools isomères de position Cr2 O7 2− + 14H + + 6e− ⇄ 2Cr 3+ + 7H2 O
Alcène symétrique + eau → un unique alcool CH3 − CH2 − OH ⇄ CH3 − CHO + 2H + + 2e−
Alcène non symétrique + eau → deux alcools dont un majoritaire CH3 − CH2 − OH + H2 O ⇄ CH3 − COOH + 4H + + 4e−
Alcool + sodium → Alcoolate de sodium + dihydrogène CH3 − CHO + H2 O ⇄ CH3 − COOH + 2H + + 2e−
Aldéhyde + 2,4 – dinitrophenylhydrazine → précipite jaune Acide carboxylique + SOCl2 → Chlorure d’acyle + SO2 + HCl
Cétone + 2,4 – dinitrophenylhydrazine → precipite jaune Acide carboxylique + PCl5 → Chlorure d’acyle + POCl3 + HCl
Aldéhyde + liqueur de Fehling → précipité rouge brique Chlorure d’acyle + eau → Acide carboxylique + HCl
Cétone + liqueur de Fehling → Rien P4 O10 (chauffage)
Acide carboxylique → Anhydride d’acide + eau
Aldéhyde + nitrate d’argent ammoniacal → Miroir d’argent
Anhydride d’acide + eau → Deux acide carboxylique
Cétone + nitrate d’argent ammoniacal → Rien
Acide carboxylique + alcool ⇄ ester + eau
Aldéhyde + réactif de Schiff → Coloration rose
Nom et caractéristiques : estérification directe.
Cétone + réactif de Schiff → Rien
Elle est lente, limitée et athermique
oxydation menagee (oxydation en exces)
Ethanol → Acide éthanoïque Ester + eau ⇄ acide carboxylique + alcool
oxydation menagee (oxydation en defaut)
Ethanol → Aldéhyde puis en Acide éthanoïque Nom et caractéristiques : hydrolyse d’un ester
oxydation menagee (oxydation en defaut ou en exces) Elle est lente, limitée et athermique
Ethanal → Acide éthanoïque
oxydation menagee (oxydation en defaut) Chlorure d’acyle + alcool → ester + HCl
Alcool primaire → Aldéhyde et Acide carboxylique
Nom et caractéristiques : estérification indirecte.
oxydation menagee (oxydation en exces)
Alcool primaire → Acide carboxylique Elle est rapide, totale et exothermique.
oxydation menagee (oxydation en defaut ou en exces)
Alcool secondaire → cétone Anhydride d’acide + alcool → ester + acide carboxylique
oxydation menagee (oxydation en defaut ou en exces) Nom et caractéristiques : estérification indirecte.
Alcool tertiaire → Rien
oxydation menagee (oxydation en defaut ou en exces)
Elle est rapide, totale et exothermique
Aldéhyde → Acide carboxylique
Ester + soude → carboxylate de sodium (savon) + alcool

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Nom et caractéristiques : saponification. Elle est lente et totale. 41
Acide carboxylique + ammoniac ⟶ carboxylate d’ammonium →
chauffage
amide Oxydation totale Equation – bilan
non substituée + eau Alcool 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟐 𝐎 +
𝟑𝐧
𝐎𝟐 → 𝐧𝐂𝐎𝟐 + (𝐧 + 𝟏)𝐇𝟐 𝐎
𝟐
Chlorure d’acyle + ammoniac ⟶ amide non substituée + HCl Aldéhyde/cétone 𝟑𝐧−𝟏
𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧 𝐎 + ( 𝟐
) 𝐎𝟐 → 𝐧𝐂𝐎𝟐 + 𝐧𝐇𝟐 𝐎
Chlorure d’acyle + amine primaire ⟶ amide non substituée + HCl
Acide carboxylique/ 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧 𝐎𝟐 + (
𝟑𝐧−𝟐
) 𝐎𝟐 → 𝐧𝐂𝐎𝟐 + 𝐧𝐇𝟐 𝐎
Chlorure d’acyle + amine secondaire ⟶ amide disubstituée + HCl ester 𝟐

Familles ou Formules brutes Masses molaires Anhydride d’acide 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧−𝟐 𝐎𝟑 + (


𝟑𝐧−𝟒
) 𝐎𝟐 → 𝐧𝐂𝐎𝟐 + (𝐧 − 𝟏) 𝐇𝟐 𝐎
fonctions chimiques 𝟐

Corps de la 𝐲 𝐳
𝐂𝐱 𝐇𝐲 𝐎𝐳 + (𝐱 + 𝟒 − 𝟐) 𝐎𝟐 → 𝐱𝐂𝐎𝟐 +
𝐲
𝐇 𝐎
Alcène 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧 14n 𝟐 𝟐
forme 𝐂𝐱 𝐇𝐲 𝐎𝐳
Alcool 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟏 𝐎𝐇/𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟐 O 14n + 18
Aldéhyde 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧 𝐎 14n + 16
Cétone 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧 𝐎 14n + 16 Considérons un Lorsque vous connaissez la densité de vapeur
𝐌𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬
Acide carboxylique 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧 𝐎𝟐 14n + 32 composé organique de d’un composé : 𝐝 = ⟺ 𝐌𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 = 𝟐𝟗. 𝐝
𝟐𝟗
formule brute Cx Hy Oz .
Ester 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧 𝐎𝟐 14n + 32 On obtient la relation :
𝐌𝐂 𝐌 𝐌 𝐌𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 En chimie organique, il est conseille de
Chlorure d’acyle 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧−𝟏 𝐎𝐂𝐥 14n + 50,5 𝐇
= %𝐇 = %𝐎𝐳 = convertir les masses expérimentales en
%𝐂 𝟏𝟎𝟎
Anhydride d’acide 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧−𝟐 𝐎𝟑 14n + 46 gramme (g) à cause de la masse molaire
C O H qui est en (g/mol). or en physique, on
amide 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟏 𝐎𝐍 14n + 31 convertit les masses en kg à cause de la
Masse 12 16 1
amine 𝐂𝐧 𝐇𝟐𝐧+𝟑 𝐍 14n + 17 Molaire Na Cl N pesanteur g qui s’exprime en N/kg.
(g/mol) 23 35,5 14
Ag Cu
108 63,5
Comment déterminer le rendement r au cours d’une réaction chimique ?

𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐥 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭


𝒓= × 𝟏𝟎𝟎
𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐥 𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐫𝐞𝐚𝐜𝐭𝐢𝐟
Exemple :
𝐧
le rendement de la transformation d’un corps A en un corps B est : 𝐫 = 𝐧𝐁 × 𝟏𝟎𝟎
𝐀
ou n est la quantité de matière (en mol) du corps considéré et
r le rendement (sans unité).

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42 𝐑 − 𝐂𝐇 − 𝐂𝐎𝐎− + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐑 − 𝐂𝐇 − 𝐂𝐎𝐎𝐇 + 𝐎𝐇 −
LES ACIDES 𝛂 − 𝐀𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 ET PROTEINES 𝐍𝐇𝟑 + 𝐍𝐇𝟑 +
Amphion (base) cation (acide)
FORMULE ET NOMENCLATURE • Un acide faible
- Formule générale
Un acide 𝛼 − 𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 est un compose organique qui comprend un groupe 𝐑 − 𝐂𝐇 − 𝐂𝐎𝐎− + 𝑯𝟐 𝑶 ⇄ 𝑹 − 𝑪𝑯 − 𝑪𝑶𝑶− + 𝑯𝟑 𝑶+
carboxyle −𝑪 = 𝑶 ou (−𝑪𝑶𝑶𝑯) et un groupe amino (−𝑵𝑯𝟐 ), lies au même 𝐍𝐇𝟑 + 𝐍𝐇𝟐
OH Amphion (acide) anion (base)
Atome de carbone. O
R − CH − C NB : l’Amphion est tant tot une base, tant un acide ; c’est une espèce amphotère
𝐍𝐇𝟐 OH • Domaine de prédominance
R peut – être constitue de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote, de soufre
etc. 𝐩𝐤𝐚𝟏 𝐩𝐤𝐚𝟐 pH
Exemples : 0 Cation Amphion anion
O
𝐶𝐻2 − 𝐶 Acide 2 – aminoethanoique ou glycine Remarque :
NH2 OH En solution aqueuse, l’acide α − amine se trouve sous les formes :
molécules, amphion, cation et anion.
O La molécule est minoritaire dans tous les cas.
𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻 − 𝐶 Acide 2 – aminopropanoique ou alanine
NH2 OH PEPTIDES ET PROTEINES
La liaison peptidique
O Considérons la réaction de condensation entre deux molécules d’acides α − amines.
𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻 − 𝐶𝐻 − 𝐶 Acide 2 – amino – 3 – methylbutanoique ou valine O O O O
CH3 NH2 OH NH2 − CH − C + NH2 − CH − C → NH2 − CH − C − NH − CH − C +𝐇𝟐 𝐎
R1 OH R2 OH 𝑅1 𝑅2 OH
NB : Il existe 20 principaux acides 𝛼 − 𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒.

PROPRIETE ACIDO – BASIQUES Liaison peptidique


- Différentes formes de la molécule Le compose obtenu est un dipeptide.
L’ acide α − amine se trouve de façon majoritaire sous forme d’un ion Un dipeptide est un composé de deux molécules d’acides α − amines reliées
dipolaire appelé amphion ou zwitterion. entre elles par une liaison peptidique.
Définition d’une protéine
𝐑 − 𝐂𝐇 − 𝐂𝐎𝐎𝐇 ⇄ 𝐑 − 𝐂𝐇 − 𝐂𝐎𝐎− Une protéine est un enchainement d’acide α − amine lies entre eux par des
𝐍𝐇𝟐 𝐍𝐇𝟑 + liaisons peptidiques.
Forme neutre forme amphion ou zwitterion Remarque :
- Lorsque la masse molaire du compose 𝐌 > 10.000g/mol, on dit qu’on a
- L’acide 𝛂 − 𝐚𝐦𝐢𝐧𝐞 en solution aqueuse une protéine.
L’amphion peut se comporter comme : -Lorsque 𝐌 < 10.000g/mol, on dit qu’on a un peptidique ou un
• Une base faible polypeptidique. FIN CHIMIE ORGANIQUE
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