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PHYSIQUE

Rappels de cours et exercices CaL


ème
annee
secondaire
LA PHYSIQUE
EN
TROISIEME

EXERCICES DE PHYSIQUE
3eme année Maths, Technique et
Sciences.Expérimentales

NOUVEAUX PROGRAMMES

Béchir OUEDERNI Rachid LABASSI


Inspecteur principal Professeur principal

Abdelmajid BEN MOUSSA Abdelfatah Aroua


Professeur principal Professeur principal
ISBN/ISS 330 7654
achevé d'imprimer sur les presses de l'imprimerie Finzi
Maison fondée en 1829
4, Rue de Russie - Tunis 1000
Tél. : 320.765 / 327.811 - Fax; 326.985
3000 Ex. (septembre 2000)
Registre des travaux N° 497
PREFACE
La résolution correcte des problèmes et des exercices de physique nécessite, en plus de
l’assimilation des notions étudiées dans le cours, l’acquisition d’une méthodologie d’approche
permettant à l’élève de comprendre la situation proposée par l’énoncé et de fragmenter la
difficulté globale en difficultés intermédiaires faciles à surmonter.

Ce manuel est conçu à partir d’une analyse des différentes difficultés que l’élève de la
troisième année Mathématiques, Sciences-Expérimentales et Technique peut rencontrer. Il
vise essentiellement à lui faire acquérir une méthodologie d’approche et une certaine aisance
dans la résolution des exercices. Cette aisance est surtout basée sur la compréhension des
phénomènes physiques et sur la maîtrise des techniques fondamentales.

Le manuel comporte un rappel du cours ainsi que deux types d’exercices :

• Les exercices soulignés : ce sont des exercices types suivis directement par une
solution détaillée. Ces exercices permettent en général de déduire une méthode
que l’élève peut appliquer dans des situations semblables.

• Les exercices non soulignées : ces exercices permettent une exploitation


intelligente du manuel en amenant l’élève à appliquer les méthodes déduites, à se
rendre compte des difficultés présentes et à découvrir les erreurs commises en
comparant les résultats trouvés à ceux existants à la dernière partie du manuel.

Pour conclure, nous conseillons vivement à l’utilisateur désireux de profiter


pleinement de ce manuel de fournir un effort personnel pour résoudre les exercices proposés,
de discuter avec ses camarades, de revenir éventuellement au cours et ne recourir à la solution
proposée qu’en dernier lieu.

Les auteurs

COLLECTION METHODE 3 La physique en 3eme année


TABLE DES MATIERES
MATIERE CONTENU PAGE

CHAPITRE 1 ELECTROSTATIQUE - CONDENSATEUR 13

EXERCICE N°1 Forces d’interaction entre deus charges électriques 16


ponctuelles...................................................................................

EXERCICE N°2 Champ et force électrostatiques................................................. 16

EXERCICE N°3 Champ électrostatique créé par un dipôle électrique............ 17

EXERCICE N°4
** Superposition de deux champs électrostatiques. Action sur
une charge électrique................................................................... 17

EXERCICE N°5 D.d.p entre divers points d’un champ électrostatique


uniforme. Surfaces équipotentielles. Travail des forces
électrostatiques.............................................................................. 18

EXERCICE N°6 Pendule dans un champ électrostatique uniforme.................... 20

EXERCICE N°7 Condensateur : capacité, charge et énergie emmagasinée..... 21

EXERCICE N°8 Association de condensateurs.................................................... 23

EXERCICE N°9 Divers modes de groupement des condensateurs.................... 23

CHAPITRE 2 CHAMP MAGNETIQUE 25

EXERCICE N°10 Champ magnétique créé par deux aimants droits................... 27

EXERCICE N°ll Champ magnétique créé par un fil horizontal parcouru par
un courant ; action sur une aiguille aimantée.......................... 28

EXERCICE N°12 Aiguille aimantée dans le champ magnétique terrestre.......... 30

EXERCICE N°13 Champ magnétique créé par deux fils parallèles..................... 30

EXERCICE N°14 Etude du champ magnétique créé par un fil horizontal.......... 32

EXERCICE N°15 Champ magnétique au centre d’un solénoïde.......................... 34

COLLECTION METHODE 5 La physique en 3è“ année


MATIERE CONTENU PAGE

EXERCICE N°16 Champ magnétique créé au centre d’une bobine longue ;


action sur une aiguille aimantée................................................ 35

EXERCICE N°17 Champ magnétique créé par un solénoïde ; action sur une
aiguille aimantée...................................................... 37

EXERCICE N°18 Etude expérimentale du champ magnétique créé par une


bobine longue................................................................................ 37

CHAPITRE 3 ACTION D’UN CHAMP MAGNETIQUE SUR UNE


PARTICULE CHARGEE : FORCE DE LORENTZ 43

EXERCICE N°19 Application de la loi de Lorentz................................................ 44

EXERCICE N°20
** Action d’un champ magnétique uniforme sur une tige
conductrice en mouvement dans ce champ............................. 44

EXERCICE N°21
** Roue de Barlow............................................................................ 45

CHAPITRE 4 INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE ET AUTO -


INDUCTION 49

EXERCICE N°22 Aimant droit lancé verticalement à travers une boucle........ 51

EXERCICE N°23 Flux magnétique à travers une spire circulaire ; courant


induit.............................................................................................. 53

EXERCICE N°24 Courant induit dans un circuit formé par une tige mobile sur
deux rails parallèles et horizontaux........................................... 54

EXERCICE N°25 Courant induit dans un cadre placé dans un champ


magnétique variable..................................................................... 55

EXERCICE N°26
** Tige mobile sur deux rails perpendiculaires ; courant induit.. 56

EXERCICE N°27 Solénoïde parcouru par un courant variable ; inductance ;


f.é.m auto-induite......................................................................... 57

EXERCICE N°28 Bobine longue traversée par un courant variable ;


inductance ; f.é.m auto-induite................................. . ............... 59

COLLECTION METHODE 6 La physique en 3*™ année


MATIERE CONTENU PAGE

EXERCICE N°29 Etude d’un circuit comportant un générateur et une bobine


lors de la fermeture et de l’ouverture......................................... 59

CHAPITRE 5 CINEMATIQUE DU POINT 65

EXERCICE N°30 Vecteur espace et vecteur vitesse............................................... 68

EXERCICE N°31 Vecteur vitesse, vecteur accélération et trajectoire................. 69

EXERCICE N°32 Relations entre les vecteurs espace, vitesse et


accélération................................................................................... 70

EXERCICE N°33 Etude d'un mouvement à partir du diagramme des


vitesses........................................................................................... 71

EXERCICE N°34 Etude cinématique de la chute libre d'une bille à partir du


diagramme des vitesses............................................................... 63

EXERCICE N°35 Etude du mouvement d'un point dans un plan : équations


horaires, trajectoire, vecteur vitesse et loi horaire................... 73

EXERCICE N° 36 Lois horaires, vitesse, accélération et trajectoire d’un mobile


dans un plan.................................................................................. 73

EXERCICE N°37 Mouvement rectiligne uniformément varié d’une bille sur


une piste inclinée......................................................................... 75

EXERCICE N°38 Mouvement circulaire uniforme................................................ 76

EXERCICE N°39 Mouvement circulaire uniforme d’un lieu sur la surface de


la Terre........................................................................................... 77

METHODE Comment déterminer la loi horaire d'un mouvement


connaissant son accélération ?.................................................... 78

CHAPITRE 6 DYNAMIQUE DU POINT MATERIEL ET DES


SYSTEMES (SOLIDES EN TRANSLATION) 80

EXERCICE N°40 Etude du mouvement d'une bille lancée verticalement vers


le haut............................................................................................. 83

COLLECTION METHODE 7 La physique en 3™* année


MATIERE CONTENU PAGE

EXERCICE N°41 Etude du mouvement d'un solide sur une piste comportant
une partie inclinée et une partie horizontale............................. 84

METHODE Comment appliquer la relation fondamentale de la


dynamique ?...................................................................... ........... 86

EXERCICE N°42 Etude d'un mouvement comportant trois phases :


mouvement sur un plan horizontal puis sur un plan incliné
et chute parabolique.................................................... 86

EXERCICE N°43 Etude du mouvement d'une bombe lancée par un avion......... 90

EXERCICE N°44 Influence des forces de frottement sur le mouvement d'un


solide sur un plan horizontal....................................................... 90

EXERCICE N°45 Variation de la longueur d'un ressort auquel est accroché un


solide dans un ascenseur............................................................. 91

EXERCICE N°46 Accélération et déviation des électrons par un champ


électrique........................................................................................ 93

EXERCICE N°47 Principe de l'oscilloscope............................................................ 97

EXERCICE N°48 Principe du spectrographe de masse.......................................... 100

EXERCICE N°49 Spectrographe de masse ; son utilité.......................................... 103

EXERCICE N°50 Variation de la quantité de mouvement : recul d'un fusil....... 104

EXERCICE N°51 Recul d’un fusil. Choc mou entre la balle du fusil et un cube
de plomb........................................................................................ 105

EXERCICE N°52 Etude stroboscopique du choc mou de deux chariots sur un


banc à coussin d'air................................................................ 105

CHAPITRE 7 ELECTRONIQUE : LES QUADRIPÔLES 109

EXERCICE N°53 Transformateur soumis à une tension variable........................ 115

EXERCICE N°54 Transformateur : calcul du nombre de spires du secondaire.. 115

COLLECTION METHODE 8 La physique en 3ème année


MATIERE CONTENU PAGE

EXERCICE N°55 Transformateur : courants primaire et secondaire................... 115

EXERCICE N°56 Transistor monté en émetteur commun................................... 116

EXERCICE N°57 Polarisation d’un transistor monté en émetteur commun....... 116

EXERCICE N°58 Polarisation correcte d'un transistor monté en émetteur


commun......................................................................................... 117

EXERCICE N°59 Polarisation d'un transistor par deux générateurs................... 118

EXERCICE N°60 Polarisation d'un transistor par deux générateurs.................... 120

EXERCICE N°61 Polarisation d'un transistor par un pont de résistances........... 120

EXERCICE N°62 Polarisation d'un transistor par un seul générateur................. 121

CHAPITRES LES LENTILLES ET L’OEIL 123

EXERCICE N°63 Construction des rayons émergent ou incident pour une


lentille............................................................................................ 130

EXERCICE N°64 Comment obtenir un rayon émergent parallèle à l'axe


optique commun à deus lentilles ?............................................. 131

EXERCICE N°65 Construction de l'image d'un objet... . ....................................... 131

EXERCICE N°66 Construction de l’image d’un objet. Nature de l’objet et de


l’image........................................................................................... 133

EXERCICE N°67 Détermination de la nature d'une lentille. Image donnée par


cette lentille................................................................................... 133

EXERCICE N°68 Comment distinguer une lentille convergente . d’une


divergente. Etude expérimentale d’une lentille.......... ............. 135
EXERCICE N°69 Position, nature et grandeur de l’image d’un objet, donnée
par une lentille puis un système de deux lentilles................... 136
EXERCICE N°70 Principe de la loupe....................... . ............................................. 137

COLLECTION METHODE 9 La physique en 3**°* année


MATIERE CONTENU PAGE

EXERCICE N°71 Principe du microscope............................................................... 137

EXERCICE N°72 L'œil et ses défauts (myopie, hypermétropie et presbytie).... 140

SOLUTIONS DES EXERCICES NON SOULIGNES 147

COLLECTION METHODE 10 La physique en 3iat année


ELECTRICITE

COLLECTION METHODE 11 La Physique en 3*™' année


CHAMP ELECTROSTA TIQUE
DIFFERENCE DE POTENTIEL
CONDENSA TEURS
RAPPEL DU COURS

I- CHAMP ELECTROSTATIQUE

1°) Interaction de deux charges ponctuelles : Loi de Coulomb

Deux charges ponctuelles qj et placées, dans le vide, à une distance d l'une de l'autre sont
soumises à des forces électrostatiques F1/2 et F2/1 directement opposées.

Fm q,
◄------ •--------------
d

qi et q2 de signes contraires qi et q2 de même signe

L'intensité commune des deux forces est donnée par la formule :


||Fi/2|| = ||f2/1|| = avec kvide = 9.109 n.m2.C2.

2°) Champ électrostatique

Dans une région de l'espace où une charge électrique q est soumise à une force électrique F
règne un champ électrostatique.
En tout point, le champ électrostatique est caractérisé par un vecteur Ê appelé vecteur
champ électrostatique.

La force électrique F est liée au vecteur champ électrostatique Ê par la relation : F = q.Ê

Dans le cas où le vecteur champ électrostatique est le même en tout point du champ, le
champ est dit uniforme.

COLLECTION METHODE 13 La physique en année


II - TRAVAIL DES FORCES ELECTROSTATIQUES

1°) Notion de différence de potentiel

Soit un champ électrostatique de vecteur Ê. La différence


de potentiel (d.d.p) entre deux points A et B de ce champ
est, par définition :
VA-V„=ËÂB=|Ê|d

De cette relation, on peut déduire :

Va-Vb exprimé en (V),

exprimé en (m),
exprimé en (V.m'1).

2°) Travail des forces électriques

Soit une charge électrique q qui se déplace dans un champ électrostatique. Le travail de la
force électrostatique F exercée sur une charge q, lorsqu'elle se déplace d'un point A à un autre
B du champ est donnée par l'expression :

III- LES CONDENSATEURS

1°) Définition

Un condensateur est l'ensemble de deux conducteurs dont les surfaces en regard sont proches
l'une de l'autre, séparés par un isolant.
Les deux conducteurs sont les armatures du condensateur, l'isolant est le diélectrique.

Remarque : le condensateur est plan lorsque les surfaces en regard des armatures sont
parallèles ; l'épaisseur du diélectrique est alors constante.

COLLECTION METHODE 14 La physique en 3ème année


Schéma conventionnel d'un condensateur :
C)

2°) Capacité d'un condensateur

Lorsqu'on applique une tension U = VA - VB entre les armatures A et B d'un condensateur


celles-ci accumulent des charges égales et de signes opposés :

QA = -QB = C.U

C est la capacité du condensateur ; elle s'exprime en farads (F).

Expression de la capacité d'un condensateur plan :


e o permittivité du vide exprimée en (F.m’1),
g
C =8 0£ r.— e r permittivité relative du diélectrique exprimée en (F.m’1),
e
S aire de la surface commune des armatures en regard exprimée en (m),
e épaisseur du diélectrique.

3°) Association des condensateurs

a) Association en parallèle

C = ECi
i

b) Association en série

1H F - 11
Cl c2 cn
4°) Energie d'un condensateur

L'énergie électrique emmagasinée dans un condensateur entre les armatures duquel on


applique une différence de potentiel U est donnée par l'expression :

U s'exprime en (V),

Wel = — C.U2 = —Q.Ü = —— C s'exprime en (F),


2 2 2 C
Q s'exprime en (C ),

Wel s'exprime en (J).

COLLECTION METHODE 15 La physique en 3ème année


EXERCICES

EXERCICE N°1

Deux charges électriques ponctuelles égales situées respectivement en deux points A et B


distants de 2 cm, dans le vide, se repoussent avec une force F d'intensité ||f|| = 10-6 N.

Déterminer ces deux charges (valeur et signe).

SOLUTION

Déterminons les deux charges.

D'après la loi de Coulomb, l'intensité commune des forces d'interaction entre deux charges
est donnée par la relation :

= = av“ k^ = 9.10’N.m2.C-2.

Or |qA| = |qB| = |q|

A.N:|q|«2,1.10~10C soit 0,21pC.

Les forces d'interaction entre les deux charges étant répulsives, les deux charges qA et qB sont
de même signe soit :
qA = qB = + 0,21.10’9 C ou bien qA = qB = - 0,21.10 9 C.

EXERCICE N°2

En un point M situé à proximité


d'un bâton B chargé électriquement,
se trouve une petite boule électrisée
portant la charge électrique
q = 7,5 pC. B exerce sur la boule une
force F horizontale d'intensité ||f| = 2,4.10"3 N.

1°) Représenter le vecteur champ électrostatique Ê produit par B en M.


(Echelle : 1 cm représente 10 V.m ).
2°) Préciser le signe de la charge électrique portée par B.

COLLECTION METHODE 16 La physique en 3èn,e année


EXERCICE N°3

1°) Aux extrémités A et B d'un segment AB de longueur 2 1 = 20 cm, on place respectivement


les charges électriques + q et - q telles que q = 10 pC.
Déterminer le vecteur champ électrostatique créé au point P situé sur la perpendiculaire Oy à
AB en O milieu de AB tel que OP = y.
Calculer ||e| pour y = 0. Représenter dans ce cas le vecteur Ê.

2°) Déterminer le champ en P si les deux charges placées en A et B sont égales à + q. Calculer
Ê pour y = 0. Que peut-on conclure?

EXERCICE N°4**

Dans la région de l'espace où tout point M est repéré dans un repère orthonormé (O, i, j), on
superpose deux champs électrostatiques uniformes représentés par les vecteurs :

Ê,=103.i et Ê2 = 4.103.j ||Êj| et ||Ê2|| sont exprimés en V.m’1.

1°) Montrer qu'en tout point de cette région de l'espace, il existe un champ électrostatique
uniforme qu'on précisera.
2+
2°) Déterminer la force électrostatique subie par un ion Cu placé en un point de ce champ.

SOLUTION

1°) Montrons que le champ électrostatique somme est uniforme.

Le vecteur champ électrostatique somme est :


Ê = Ë1+Ê2 = 1O3.Ï + 4.1O3.j
Comme Ej et Ê2 sont constants, Ê est également constant en
direction, sens et module: le champ Eest donc uniforme.

Les caractéristiques du vecteur Ê sont :

* Direction : la direction de la diagonale du rectangle


construit sur les côtés Ê, et Ê2 faisant un angle a avec
Ê2
Oi tel que tga = 4 donc a » 76°;
Êr

COLLECTION METHODE 17 La physique en 3“* année


* Sens : voir schéma ;
* Module: [Ê| = ; A.N: ||Ë| « 4,12.103 V.nT1.
2+
2°) Déterminons la force exercée sur un ion Cu placé dans ce champ.
Cette force F = qCu2+ .Ê a pour :
* direction, celle du vecteur E ;
* sens, celui de E (qCu2. est positive) ;
* intensité : ||f||'= |q|j|Ê|| ; A.N: ||f|| « 13,18.10~16 N.

EXERCICE N°5

Entre deux plaques Pi et P2, parallèles et chargées, règne un champ électrostatique


uniforme Ê de module |Ê| = 104 V.m_1. La distance entre les deux plaques est d = 5 cm.

On associe au champ crée entre les deux plaques un


E
repère (O, i, j) comme l'indique le schéma ci-contre : (Pl) ------ ► (P2)
On considère dans ce repère les points : A (1 ; -2) ;
B (4 ; -2) ; C (4 ; 2) ; D (2,5 ; 0) et K (1 ; 3). Les j i
coordonnées de ces points sont exprimés en cm. R
O
i
1 °) Placer ces points sur le schéma.
2°) Calculer les différences de potentiel suivantes :
(Va-Vb) ; (VD-VA); (VD- Vk);(Vc- Vs) 9
(VD-VC) et(Vp-VN).
3°) Montrer que : VA - VB = VK - Vc.
4°) En prenant comme origine des potentiels le potentiel de P2 ( VPj = 0), représenter les traces
des surfaces équipotentielles correspondant à Vt = 200 V et V2 — 350 V.
5°) Calculer le travail de la force électrostatique exercée sur une charge ponctuelle q = -10’3 C

COLLECTION METHODE 18 La physique en 3ème année


2°) Calculons les d.d.p en question.

Par définition, la d.d.p entre deux points quelconques M et N du champ électrique E est
donnée par la relation : UWJ = VM - VN = Ê.MN.
Dans le repère (O, i, j), on aura : UKIN =V14-VN = Ex(xM-xN) + Ey(yM-yN).
D'où, on déduit :
• va "VB = Ex(xB -xA) + Ey(yB -yA) = ||E||.dAB AN: VA -VB = 300V.
• vc ~VK =Ex(xk -xc) + Ey(yK -yc) = -||Ê||.dCK A.N: Vc -VK =-300 V.

• Vd -VA =Ex(xA -xD) + Ey(yA -yD) = -||É||.dAD A.N: VD -VA = -150V.

• VD -Vc =Ex(xc-xD) + Ey(yc -yD) = ||Ê||.dDC A.N: VD -Vc = 150V.


• VD - VK =Ex(XK -XD) + Ey(yK -yn) = -|Ê|-dDK
A.N: VD -VK = -150V.

• VP[ -Vp2 =Ex(xPj -xP)) + Ey(yPj — yp ) = llÊ|l.dpp A.N:VP -Vp2 =500V.


n
--------

3°) Montrons que VA - VB = VK - Vc.

On a : VA - VB = 1^^ et VK - Vc = - (Vc - VK ) = +||É||.dCK .

Comme dKC = dAB ; alors VA - VB = VK - Vc = 300 V.

4°) Déterminons les surfaces équipotentielles correspondant à Vj et V2.

Tous les points de la surface équipotentielle Vj sont tels que : V, - Vp = ||Ê||.d(.

Ces points sont situés à une distance dt de la plaque P2 origine des potentiels telle que :
V, - Vp Q
d, =.... ...... 2 ; A.N: dj =2.10 2 m soit 2cm.
E
Ces points appartiennent à un plan parallèle aux plaques Pj et P2 et situé à 2 cm de P2.

De même les points de la surface équipotentielle V2 = 350 V appartiennent à un plan


V2 - Vp ,
parallèle aux plaques Pi et P2 et situé à : d2 = —jp-n- 2 =3,5.10 m ou 3,5cm de P2 (voir
E
schéma).

COLLECTION METHODE 19 La physique en 3emc année


5°) Calculons le travail de la force électrostatique qui s'exerce sur la charge q :
a - lorsque cette charge se déplace de A vers C suivant
le chemin ABC.
Par définition :
W(F) = F.ÂC = F(ÂB + BC) = W(F)+ W(F)
A-kC A-kB B-kC

Or F = q.Ê.
D'où: W(F) = - q.||Ë||ÂB + 0 ; A.N : W(F) = - 0,3 J.
A-kC 11 11 A-kC

b - lorsque la charge se déplace de A vers C suivant le


chemin AKDC.
Dans ce cas on a : W(F) = F.ÂC = F(ÂK + KD + DC) = F.AK + F.KD + F.DC
A—kC

Or W(F) = F.AK = 0 (F est perpendiculaire à AK)


A-kK

W(F) = F.KD = -|q|||Ê||(xD - xK ) + 0 ; A.N: W(F) = -0,15J.


A-kK

et W(F) = F.DC = -|q|||Ê||(xc -xD) + 0 ; AN: W(F) = -0,15J.


D-kC

D'où : W(F) = 0 - 0,15 - 0,15 = -0,30 J.


A-kC

On remarque que W(F) est le même pour les deux trajets (ABC) et (AKDC) : le point de
A-kC
départ A et le point d'arrivée C étant les mêmes, le travail de la force électrostatique est
indépendant du chemin suivi ; on peut exprimer ce résultat par la relation :
W(F) = q(VA - Vc)
A-kC

EXERCICE N°6

Un pendule électrostatique est formé d'une petite boule (B)


(A)
métallisée portant une charge q négative. Ce pendule est
placé entre les deux plaques A et B verticales, distantes
de d = 10 cm entre lesquelles on applique une tension
U = Va - Vb- Le pendule prend une position d'équilibre
comme l'indique la figure ci-contre :

1°) Déterminer les caractéristiques du vecteur champ (q>m)


électrostatique Ê, sachant que |U| = 104 V.
2°) Quel est le signe de U ?
3°) La valeur de la charge q est égale à 20 nC. Sachant que la masse de la boule est m = 1 g,
déterminer l'angle de déviation a du pendule.

COLLECTION METHODE 20 La physique en 3*“ année


EXERCICE N°7

Un condensateur plan, de capacité C, est constitué par des feuilles métalliques séparées par
un diélectrique d'épaisseur e = 0,02 mm.

1°) On relie le condensateur à un générateur de f.é.m E = 12 V et de résistance interne


r = 0,5 Q.
a - Faire le schéma du montage.
b - Exprimer, en fonction de C, E, r et de l'intensité i du courant, la charge q du
condensateur au cours de la charge.
c - La valeur maximale de la charge du condensateur est Qo = 18.10‘5 C. En déduire la
valeur de la capacité C de ce condensateur. Quelle est alors l'énergie électrostatique Wo
emmagasinée dans ce condensateur ?
d - Quelle doit-être la surface S des armatures si la permittivité du diélectrique est
£r - 4 F.m’1 ?
2°) Le condensateur, portant la charge Qo, est isolé du générateur puis relié à un deuxième
condensateur de capacité C' = 2 pF initialement non chargé .
a - Calculer la charge des deux condensateurs lorsque l'équilibre électrostatique s'établit
dans le circuit.
b - En déduire l'énergie électrostatique emmagasinée dans chaque condensateur. Calculer
l'énergie électrostatique W2 emmagasinée dans l'ensemble. Comparer W2 et Wo et conclure.

SOLUTION

1 °) a - Faisons le schéma du montage.

b - Exprimons la charge q du condensateur


en fonction de C, E, r et i.
A une date t quelconque, on a :
qA =+q et qB =-q.
Aux bornes du condensateur, on a :

Aux bornes du générateur, on a d'après la loi


d'Ohm : u = E - ri
Pour le circuit complet, en supposant que les fils de connexion ont une résistance négligeable,
la loi des mailles donne : uAB +uNP = 0

c'est-à-dire : — - E + ri = 0.
C
D'où: q = C(E-r.i).

3E

COLLECTION METHODE 21 La physique en 3*"* année


c - * Déduisons la valeur de la capacité C du condensateur.

Le condensateur se charge jusqu'à ce que uAQ = uPN = E. On a alors : UAfi = E = .

D'où: C = ^2. ; A.N: C = l,5.10’5 F ou 15pF.


E -----

* Calculons l'énergie électrostatique emmagasinée dans le condensateur.


Cette énergie est donnée par l'expression :

Wo = —C.E2 = = —Q0.E ; A.N: Wo = l,08.10-3 J.


0 2 2 C 2 -----

d - Calculons la surface des armatures du condensateur.


S
La capacité d'un condensateur plan est donnée par la relation : C = e 0£ r.—.
e
Ce
La surface des armatures est alors : S = —-— ; A.N : S « 8,48 m2
6 0Ê r

2°) a - Calculons la charge de chacun des deux condensateurs lorsque l'équilibre


électrostatique est établi.
— -

C

C’
Etat initial Etat final

Le système des deux condensateurs étant isolé, il y a conservation de la charge totale, soit :
Qi=Q2 c'est-à-dire: Qo+O = Q + Q'.
Soit U' la d.d.p commune entre les armatures des deux condensateurs à l'équilibre ; les
charges prises par les condensateurs sont :
PourC : Q = C.U'
Pour C' : Q' = C'.U’.
La conservation de la charge donne : C.U' + C'.U' = C.U.
D'où: U’=—C- U.
C + C'

COLLECTION METHODE 22 La physique en 3*"" année


Les charges des deux condensateurs sont alors :
Q = C.U'=—^—Qn ; A.N : Q « 15,88.10" C.
C + C' —
Q'= C'.U'= ——— Qn ; A.N: Q'« 2,12.10'5 C.
C + C' -----
b - calculons l'énergie emmagasinée dans chaque condensateur.
1 Q2 -1 c O2
Dans le condensateur C : W = -— 2(C + C')2^0 ; A.N: W «8,41.10'4 J.
2 C

Dans le condensateur C' : w=l. o2 c


; A.N : W'« l,12.10'4 J.
2 C' 2 (C + C')2
L'énergie emmagasinée dans l'ensemble des deux condensateurs est alors :
W2=w + W' ; A.N: W, «9,53.10~4 J.
On remarque que W2 < Wo ; l'énergie (Wo -W2) s'est dissipée sous forme de chaleur par effet
Joule dans les fils conducteurs de liaison entre les deux condensateurs (ces fils ont une
résistance non nulle).

EXERCICE N°9

1°) On dispose de deux condensateurs de capacité respective Ci = 6 pF et C2 = 4 pF.


Calculer la capacité du condensateur équivalent :
a - si les deux condensateurs sont placés en série ;
b - s'ils sont placés en parallèle.
2°) On dispose de trois condensateurs identiques qui supportent chacun une tension maximale
de 100 V.
a - Est-il possible de les associer de telle sorte qu'on puisse appliquer une tension de 250 V
aux bornes de l'ensemble? Expliquer.
b - Discuter les avantages et les inconvénients des divers modes de groupements trouvés
pour ces condensateurs.

COLLECTION METHODE 23 La physique en 3<n>e année


COLLECTION METHODE 24 La physique en 3èrae année
CHAMP MAGNETIQUE

RAPPEL DU COURS

I - CHAMP MAGNETIQUE

Toute région de l’espace où se manifestent des forces magnétiques est appelée champ
magnétique. Le champ magnétique est caractérisé en tous ses points par un vecteur B appelé
vecteur champ magnétique.

II - EXEMPLES DE CHAMPS MAGNETIQUES

1°) Champ magnétique terrestre

La Terre crée autour d'elle un champ


magnétique appelé champ magnétique
terrestre. Le schéma ci-contre représente
le vecteur champ magnétique terrestre BT
caractérisé par :
D la déclinaison du lieu ;
I l’inclinaison du lieu ;
Bv la composante verticale de BT ;
BH la composante horizontale de BT
avec : IIBhII « 2.10‘5 T.

COLLECTION METHODE 25 La physique en 3ème année


• sens : donné par la règle du bonhomme d'Ampère ;
• intensité : donnée par la formule : ||b| = 2.10’7.4-

b) Champ magnétique à l’intérieur d'un solénoïde

A l'intérieur d'un solénoïde, comportant n spires par unité de longueur et parcouru par un
courant d’intensité I, le champ magnétique est uniforme. Les caractéristiques du vecteur
champ magnétique B sont :
• direction : confondue avec l'axe du solénoïde ;
• sens : donné par la règle du bonhomme d'Ampère ;
• intensité : donnée par la formule : H = 4rt. 10'7.n.l.

COLLECTION METHODE 26 La physique en 3ème année


EXERCICES

EXERCICE N°10

Un aimant Ap d'axe SN, crée en un point O de cet axe situé du côté du pôle Sud de
l'aimant, un champ magnétique de vecteur champ B, de module ||Bi|| = 4.10’3 T. On place en O

une petite aiguille aimantée d'axe magnétique sn.


On néglige l’effet du champ magnétique terrestre.

1°) Déterminer la direction


et le sens de l’axe sn de
l'aiguille aimantée
lorsqu’elle est en équilibre.
2°) On place un deuxième
aimant A2 d'axe magnétique
S2N2. Les deux axes S N et
S2N2 se coupent en O et
forment entre eux un angle
a = 60° (voir schéma).
a - Expliquer ce qui se passé à l'aiguille aimantée toujours placée en O.Faire un schéma.
b - Sachant que l'aiguille aimantée subit une rotation de B = 30° par rapport à sa position
précédente (question 1°)), déterminer les caractéristiques du vecteur champ magnétique B2
créé par l'aimant A2 au point O.
c - En déduire les caractéristiques du vecteur champ magnétique créé au point O par
l'ensemble des deux aimants.

SOLUTION

1°) Déterminons la direction et le sens de l'axe sn de l'aiguille aimantée placée au point O.

L'axe sn de l'aiguille s'oriente suivant


la direction et le sens du vecteur champ
magnétique , créé en O par l'aimant
A (voir schéma ci-contre).

2°) a - Sous l'effet de la somme des deux vecteurs champs créés par les deux aimants,
l'aiguille aimantée subit une rotation d’angle 0 = 30° comme l'indique le schéma ci-dessous.

COLLECTION METHODE 27 La physique en 3ème année


L'axe magnétique sn de l’aiguille aimantée se dirige alors suivant le vecteur somme B :
B = Bj + B2

b - Déterminons les caractéristiques du vecteur B2 créé par l'aimant A2.

Ces caractéristiques sont :

• Direction : la droite
qui fait un angle
a = 60° avec la
direction de B, ;
• Sens : celui de l'axe
magnétique S2N2 de
l’aimant A2 ;
• Intensité :
Dans le repère (O, i, j), la relation vectorielle B = B, + B2 donne :
êllcosp
Blsinp
w
0
+
teJicosa
nB2lsina

D’où : ||b|cosP = ||Bij| + j|B2||.cosa (1)


Et |B|^inP = 0 + ||B||sina (2)
IË2 ^sina
Des relations (1) et (2), on tire : tgP = +1 B2^cosa

c - Déterminons les caractéristiques du vecteur champ magnétique créé par l’ensemble


des deux aimants.
Ces caractéristiques sont :
• Direction : fait un angle B = 30° avec l’axeSjN] ;
• Sens : du pôle sud vers le pôle nord de l'aiguille aimantée ;
• Intensité : d'après la relation (2) ci -dessus, on trouve :
H+fëp ; 4N:H»6,93.10-’T.

EXERCICE N°ll

• Un fil conducteur horizontal, très long, est placé parallèlement au méridien magnétique du
lieu. On place en un point A, au dessous de ce fil et à une distance d = 10 cm de celui-ci, une
aiguille aimantée mobile autour d’un axe vertical.

COLLECTION METHODE 28 La physique en 3ème année


1°) Comment se place l’aiguille aimantée par rapport au fil ? Faire un schéma.
2°) On fait passer dans le fil un courant électrique d’intensité I = 10 A :
a - que se passe -1 - il pour l’aiguille aimantée ? Faire un schéma ;
b - calculer l’intensité du champ magnétique créé par le courant en A ;
c - déterminer l’angle que fait l’axe de l’aiguille aimantée avec sa position initiale.
On donne ||bh|| = 2.10’5 T.

SOLUTION

1°) Précisons la position de l’aiguille aimantée par rapport au fil conducteur.


Le fil n’étant pas parcouru par un
1=0
courant, l’aiguille aimantée n’est
soumise qu’à la composante
horizontale BH du champ magnétique
terrestre. L’axe sn de l’aiguille
aimantée sera donc parallèle au fil.

2°) a - Lorsque le courant passe dans


le fil, il crée au point A, un champ
magnétique Bcde direction
perpendiculaire au plan défini par le
fil et le point A donc perpendiculaire
àBH.
L’aiguille aimantée est soumise à
l’action simultanée du champ Vue dans le plan horizontal du fil
magnétique terrestre et du champ
magnétique créé par le courant ; elle s’oriente alors suivant le champ résultant B = BH+Bcet
subit une rotation d’angle p à partir de sa position initiale (voir schéma).

b - Calculons l’intensité du champ magnétique créé par le courant en A.


L’intensité du champ magnétique créé par un courant rectiligne est donnée par la relation :
||Bc|| = 2.10-’.I ; ÆN:||Bc|| = 2.10-5T.

c - Déterminons l’angle de rotation P de l’aiguille aimantée à partir de sa position


d’équilibre lorsque I = 10 A.
Au point A, Bcet BH sont perpendiculaires et l’aiguille aimantée est orientée suivant le
vecteur somme B = BH +BC.

D’après le schéma, on a : tgP = A.N: tgP = l et p=45°.

COLLECTION METHODE 29 La physique en 3ime année


EXERCICE N°12

Une aiguille aimantée mobile autour d'un axe A horizontal passant par son centre de gravité
est perpendiculaire au plan méridien magnétique terrestre. L’aiguille est placée en un point M
du champ magnétique terrestre. La composante horizontale de ce champ en ce point est :
||bh||=2.io-5t.

A l'équilibre, l'aiguille aimantée fait un angle a = 60° avec la direction de||BH||et son pôle

nord pointe vers la Terre.

1°) Déterminer les caractéristiques du vecteur champ magnétique terrestre B au point M.


2°) Comment faut-il placer un aimant droit pour que l’axe sn de l'aiguille aimantée ait même
direction et même sens que BH. Faire un schéma et déduire l'intensité du champ magnétique
B' créé par l'aimant au point M.

EXERCICE N°13

Deux fils conducteurs F et F,


rectilignes et infiniment longs, sont
placés à une distance d - 0,09 m l’un de
l’autre. Ces deux fils coupent un plan
horizontal (P) respectivement en O] et
O2. Le fil Fi est parcouru par un courant
d’intensité L = 3 A et le fil F2 par un
courant d’intensité I2.

1°) Calculer I2 pour que le champ


magnétique créé par l’ensemble des
deux courants soit nul au point M situé

sur le segment O1O2 tel queO1M=—•.

Déterminer le sens de ce courant I2.


2°) Calculer l’intensité du champ magnétique B créé par l’ensemble des deus cornants Ii et L
2d
en un point N du segment O1O2 à une distance O,N =— .

SOLUTION

1°) * Calculons l’intensité I2 du courant qui doit passer dans le fil F2 pour que le champ
magnétique créé par les deux courants au point M soit nul.

COLLECTION METHODE 30 La physique en 3ème année


Soient B, et B 2 les vecteurs
champs magnétiques créés
respectivement par les courants Ii
et I2 au point M.

Au point M, le champ
magnétique B = Bt + B2 = 0
donc ||Bi|| = ||b2|.

ôJm

D’où:
I =1 2^ ; A.N:I2=6A.
OjM -----
* Déterminons le sens de ce courant.
D’après la règle de l’observateur d’Ampère, pour que les deux vecteurs B] et B 2 au point M
soient de sens contraires, il faut que les courants Ii et I2 soient de même sens ; le courant I2 est
donc aussi ascendant.

2°) Calculons l’intensité du champ magnétique B'créé au point N.


Les vecteurs B' et B 2 créés respectivement par les courants Ii et I2 au point N sont de même
direction et de sens contraires.
Le vecteur champ magnétique
créé par l’ensemble des deux
courants au point N est :
b=b;+b'2

D’où

Ou |Bj| = 2.Kr’(-

c’est-à-dire :
|Bj| = 2.1O-7(^-

Donc: ||B'||=X^L(2I2-I1) ;

COLLECTION METHODE 31 La physique en 3ime année


EXERCICE N°14

• Une aiguille aimantée placée sur un pivot est posée sur une table horizontale. Au dessus est
tendu un fil conducteur horizontal à une distance d = 5 cm de l’aiguille.
En l’absence de courant, on règle la position du fil pour que sa direction soit parallèle à celle
de l’aiguille aimantée et située dans un même plan vertical (voir schéma).

On fait ensuite passer dans le fil un courant d’intensité I qu’on peut faire varier. Pour
différentes valeurs de I, on mesure l’angle a de déviation de l’aiguille ce qui donne le tableau
suivant :

I(A) 1 2 3 4 5 10
«O 11,5 22 31 39 46 63,5

1°) Tracer la représentation graphique tga = f(I). En déduire comment varie tga en fonction
de I.
2°) Comment varie l’intensité |^|du champ magnétique produit par le courant en fonction de

I?
tga
3°) Calculer les rapports pour les différentes valeurs de I. Que peut-on remarquer ?

d
4°) Montrer que l’intensité ||b|| du champ magnétique produit par le courant est inversement

proportionnelle à d.
5°) Déduire l’expression de l’intensité ||B||du champ magnétique produit par le courant en

fonction de I et d.
On donne: |Bh|| = 2.10-s T.

sasxseeacssssassssssssassBssacxsass»

COLLECTION METHODE 32 La physique en 3ème année


SOLUTION

1)) Traçons la représentation graphique tga = t(I).


Cette représentation est donnée ci-dessous :

C’est une droite qui passe par l’origine des axes : tga est donc proportionnelle à I donc
tga = a.I avec a coefficient directeur de la droite a « 0,2 A"’.
tga
Remarque : on peut obtenir le même résultat en faisant les rapports -j- :

I(A) 1 2 3 4 5 10
• «O 11,5 22 31 39 46 63,5
0,2035 0,4040 0,6009 0,8098 1,0355 2,0057

Æ (A") 0,203 0,202 0,200 0,202 0,207 0,200

Les rapports sont égaux aux erreurs de mesure prés.

2°) Déterminons les variations de en fonction de I.


• En l’absence de courant :
1=0
Nord ---------- £

magnétique "V—►

COLLECTION METHODE 33 La physique en 3è""e année


Lorsqu’un courant d’intensité I
passe dans le fil.

D’après le schéma ci-dessus, on a : ||b|| = ||BH|tga. ||B|| est proportionnel à tga ;

or tga est proportionnelle à I (question 1°)) : tga - a.I ;


donc ||b| est proportionnel à I : ||b|| = a. ||Bh||i ~ 4.1OAI .

tga
3°) Calculons les rapports —— pour les différentes valeurs de I.

d
On obtient le tableau suivant :

I(A) 1 2 3 4 5 10

(ÎO’2 A'’.m) 1,015 1,01 1 1,01 1,035 1

On peut remarquer que = Cte aux erreurs de mesure prés.

d
4°) Montrons que ||b|| est inversement proportionnel à d.

On a trouvé précédemment que ||b||=jBi^tga et tga = k.-^-.

D’où : |b| - kj|BH^ ; ||b|| est inversement proportionnel à d.

5°) Exprimons |b| en fonction de I et d.

On a trouvé : ||b|| = k|Bh||.^- ; A.N : ||b|| «2.1 Œ7.^-.

EXERCICE N°15

On enroule sur un cylindre isolant un fil conducteur de 0,6 mm de diamètre.


Sachant que les spires obtenues sont jointives, calculer l’intensité du champ magnétique
créé à l’intérieur de ce solénoïde lorsqu’il est parcouru par un courant d’intensité I - 9 A.

COLLECTION METHODE 34 La physique en 3ème année


EXERCICE N°16 jX
1
I
On considère une bobine longue assimilée à un solénoïde
comportant 400 spires par mètre. Le solénoïde est placé de façon I j
que son axe X’X soit perpendiculaire au plan du méridien
magnétique terrestre du lieu.
Une petite aiguille aimantée d’axe (sn), mobile autour d’un axe
vertical, est placée au point O à l’intérieur du solénoïde. SM O! NM

1°) Représenter sur un schéma l’aiguille aimantée lorsque la


bobine n’est pas traversée par un courant. Expliquer.
2°) On fait passer un courant d’intensité I comme indiqué sur le
schéma. i
i
a - * Représenter le spectre magnétique de la bobine dans un i1 Y’
plan contenant X’X, t
1
* Indiquer les faces Nord et Sud de la bobine.
* Quelle est la particularité du champ à l’intérieur de la bobine ?
b - Représenter le vecteur B au point O.
c - Sachant que ||b| = 4.105 T, calculer I.

d - Montrer que l’aiguille tourne d’un angle a. Calculer la valeur de cet angle.
On donne: |Bh| = 2.10’5T.

SOLUTION

1°) Lorsque la bobine n’est traversée par aucun


courant, l’aiguille aimantée, soumise à la seule
action de la composante horizontale BH du champ
magnétique terrestre, s’oriente dans le plan du
méridien magnétique terrestre dans la direction
Sud - Nord.

2°) a - * Le spectre magnétique de la bobine est représentée ci-dessous :


* Les faces de la bobine sont représentées dans le même schéma.
* A l’intérieur de la bobine, le champ magnétique créé par le courant est uniforme.

COLLECTION METHODE 35 La physique en 3ème année


b - Représentons le vecteur champ magnétique B en O.
Les caractéristiques de B sont :
• Direction : confondue avec l’axe X’X.
• Sens : donné par la règle du bonhomme d’Ampère.
• Module ; |B|| = po.n.I=4n.lO_7.n.L

• Origine : O.

c - Calculons l’intensité I du courant dans la bobine.

COLLECTION METHODE 36 La physique en 3èœt année


Elle est donnée par l’expression : A.N: 1=0,079 A ou 79mA,

d - L’aiguille aimantée, au point O, est soumise aux


actions simultanées du champ magnétique terrestre et du !X
champ magnétique créé par le solénoïde donc à :
B' = B + B}( ; elle doit donc tourner d’un angle a tel ====
que : r# B’
||bh|| B rotation
tga= |ïHir ’ A.N: tga = 2 d'où a« 63,43°. o
H
"J Bh
——


_L_

11IX’

EXERCICE N°17

Un solénoïde comporte 10 couches de spires jointives formées de fil conducteur isolé de


1 mm de diamètre.

1°) Quelle intensité I de courant faut-il faire passer dans le solénoïde pour que l’intensité du
champ magnétique créé à l’intérieur soit ||b|| = 3,14.1O5 T.

2°) L’axe du solénoïde est perpendiculaire au plan du méridien magnétique terrestre. Une
petite aiguille aimantée, placée en un point O et mobile autour d’un axe vertical, dévie d’un
angle a = 57°30’.
Calculer l’intensité de la composante horizontale BH du champ magnétique terrestre.

EXERCICE N°18

On dispose d’une bobine longue de longueur L = 40 cm comportant N = 200 spires de rayon


r = 2,5 cm chacune.
On réalise le montage suivant (voir schéma ci-dessous) :
L’axe x’x est parallèle à l’axe de la bobine. Son origine O est au centre de h bobine.

COLLECTION METHODE 37 La physique en 3*mc année


1°) Quels sont les rôles de l’ampèremètre, du rhéostat, de la sonde du tesla mètre ?
2°) Donner les caractéristiques du vecteur champ magnétique B créé par le courant au centre
O de la bobine.
3°) Pour une valeur donnée I = 0,5 A de l’intensité du courant, on déplace la sonde du tesla
mètre à partir de l’extrémité A vers l’extrémité B de l’axe x’x de la bobine et on relève la
valeur du champ magnétique ||b|| pour chaque valeur de l’abscisse x de la sonde. On obtient

la courbe B| = f(x) tracée ci-dessous :

Interpréter cette courbe.


4°) La sonde est maintenant placée au centre O de la bobine. On fait varier l’intensité I du
courant. On obtient les résultats suivants :

COLLECTION METHODE 38 La physique en 3èmf année


I(A) 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
i3 (1O5T) «0 7 13 19 26 32

a - Tracer la représentation graphique ||b|| = f(I).

b - Que peut-on en déduire ?


5°) a - Donner l’expression de l’intensité à l’intérieur d’un
solénoïde traversé par un courant d’intensité I.
b - En supposant que la bobine utilisée est un solénoïde, déduire lai valeur expérimentale
du coefficient po perméabilité magnétique du vide.
Comparer cette valeur à la valeur théorique go = 4n.l0'7 unités SI. Discuter les résultats
obtenus.

SOLUTION

1°) a - L’ampèremètre donne l’intensité I du courant qui circule dans le circuit ; le rhéostat,
monté en série, permet de faire varier cette intensité I du courant ; la sonde du tesla mètre
permet de mesurer la valeur de l’intensité ||b| du champ magnétique créé par le courant I à

l’intérieur de la bobine.

2°) Donnons les caractéristiques du vecteur champ magnétique au centre O de la bobine.


Ces caractéristiques sont :
• direction : parallèle à l’axe x’x de la bobine ;
• sens : donné par la règle du bonhomme d’Ampère ;
• module : ||Bo|| = 47t.lO-7.n.I.

3°) Interprétons la courbe ||b| = f(x) donnée.

On remarque que :
- La valeur ||b|| du champ magnétique est maximale au centre O de la bobine puis diminue

quand on s’éloigne de ce centre.


- La courbe étant aplatie au sommet, le champ magnétique est pratiquement uniforme
(même direction, même sens et même valeur) au voisinage du centre O.

4°) a - Traçons la représentation graphique ||b|| = f(I).

On obtient la représentation ci-dessous :

COLLECTION METHODE 39 La physique en 3ème année


b - La courbe obtenue est pratiquement une droite qui passe par l’origine d’équation
|B||=k.I : au centre de la bobine, le module |b| du vecteur champ magnétique est

proportionnel à l’intensité I du courant.

5°) a - Le module du vecteur champ magnétique à l’intérieur d’un solénoïde est donnée par
l’expression : ||b| =|io.n.I avec p.o perméabilité magnétique du vide

p0= 4n,10'7 T.A"'.m« 12,56.10’7 T.A'.m.

b - Par comparaison de l’étude expérimentale et de l’étude théorique, on déduit que :

k k.L . ZmH
D’où : p0 -—=avec k coefficient directeur de la droite tracée k = —“ « 64.10-5 T.A’1.
n N AI
A.N : pu » 12,8.1 O* 7 T-A^m.
On remarque
*
que
*
u0
• w cxpérimeahtfc
= uv()thewcùjMr aux erreurs de mesure prés sur 1 et B|J
Cependant il y a d’autres erreurs qui interviennent :
- la bobine n’est pas un solénoïde infiniment long; la formule ®=po.n.In’est alors

qu’approchée dans le cas de la bobine longue ;

«S! iii! i i «jagas

COLLECTION METHODE 40 La physique en 3ème année


- la sonde à l’intérieur de la bobine ne mesure pas la valeur ||B|| du champ magnétique créé

par la bobine mais la somme des champs magnétique B créé par le courant et
Bh composante horizontale du champ magnétique terrestre.
Remarquons que étant donné que Bh = 2.10’5 T« B , on peut négliger ||Bh devant I b|| .

COLLECTION METHODE 41 La physique en 3ème année


COLLECTION METHODE 42 La physique en 3ème année
ACTION D'UN CHAMP MAGNETIQUE
UNIFORME SUR UNE PARTICULE
CHARGEE : FORCE DE LORENTZ
RAPPEL DU COURS

LOI DE LORENTZ

Une particule de masse m et de charge q, animée d'une vitesse V et placée dans un champ
magnétique B uniforme est soumise à une force F appelée force de Lorentz :
• de direction perpendiculaire au plan formé par les vecteurs B et V ;
• dont le sens est donné par la règle du bonhomme d'Ampère ou des trois doigts de la
main droite :
- index pour q.V
- majeur pour B
- pouce pour F ;
• d'intensité donnée par l'expression : IIfII = ||B||.q.||vil. sin(qV, B).

ssass=sxŒssœ=aaKss
COLLECTION METHODE 43 La physique en 3*" année
EXERCICE N°19

Une particule de charge q, animée d'une vitesse V pénètre dans une région de l'espace où
règne un champ magnétique B uniforme ; elle est alors soumise à une force de Lorentz F.

Représenter le vecteur manquant sur les schémas suivants :

r
V QO------
-* —► r
1r B B
ik v
q>0 q <0
q;>0

EXERCICE N°20
**

Une tige conductrice AB de longueur


AB = L est mise en mouvement dans un
champ magnétique uniforme B d'intensité
|b|| = 1T. La tige se déplace parallèlement à

elle-même dans un plan perpendiculaire aux


lignes de champ à la vitesse ||v|| = 20cmjs"‘.

Le déplacement est perpendiculaire à la


direction de la tige.

1 °) Montrer qu'un électron libre de la tige est soumis à une force magnétique f du fait de son
déplacement avec la tige.
2°) Déterminer les caractéristiques de cette force f. Représenter la,
3°) Que se passera-t-il alors pour les électrons de la tige? Montrer qu'il apparaît une d.d.p
entre les extrémités A et B de la tige.
On donne : la charge élémentaire e = 1,6.10'19 C.

SOLUTION

1°) Montrons qu’un électron libre de la tige est soumis à une force magnétique f.

COLLECTION METHODE 44 La physique en 3*°* année


Considérons un électron libre situé dans la tige conductrice AB ; il est entraîné par celle-ci
et se déplace avec elle à la même vitesse V. Du fait de la présence d'un champ magnétique
uniforme B, l'électron est soumis à une force magnétique f d'après la loi de Lorentz.

2°) Déterminons les caractéristiques de la force f.


Ces caractéristiques sont :
• Direction : la perpendiculaire à B et à V donc confondue avec la tige ;
• Sens : de A vers B d'après la règle des trois doigts de la main droite ;
• Intensité : ||f| = ||B||.e.||v|| ; A.N : ||f|| = 32.10"21 N ;

• Point d'application : l'électron considéré.

3°) Sous l'action de la force f, les électrons libres de la tige vont se déplacer le long de celle-
ci et auront tendance à s'accumuler à l'extrémité B qui prend alors une charge négative. Un
certain nombre d'électrons ayant quitté l'extrémité A, celle-ci acquiert une charge positive. Il
apparaît alors une différence de potentiel entre les deux extrémités A et B.
La nouvelle distribution des charges le long de la tige AB crée un champ électrique E. Ce
champ va s'opposer à la poursuite du mouvement des électrons vers l'extrémité B ; il se
produit alors le long du conducteur un état d'équilibre lorsque :
f + f'= 0, f étant la force magnétique de Lorentz et f' = -e.Ê la force électrique
c'est-à-dire : |f || = ||fj|

ou : [|B||.e.||v|| = e.||Ê||

d'où : vA - vB = IIêILl = ||b||.l.I|v|| .

EXERCICE N°21
**

Une roue à rayons, en cuivre, peut tourner autour de son axe horizontal (A) passant par son
centre O. L'extrémité A du rayon OA plonge légèrement dans le mercure contenu dans une
cuvette (voir schéma). Il est traversé par un courant d'intensité I = 5 A.
On plonge la roue dans un champ magnétique uniforme B d'intensité B = 0,2 T.

COLLECTION METHODE 45 La physique en 3èmt année


1°) Rappeler la nature du courant électrique dans le rayon OA.
2°) Montrer que le rayon OA est soumis à une force magnétique F que l'on déterminera.
3°) a - La roue tourne dans le sens indiqué sur le schéma avec une vitesse angulaire
a' = 45 tours.min
* 1. Expliquer cette rotation.
b - Montrer que la roue constitue un moteur électrique de faible puissance.
On donne : OA = 1=10 cm.

SOLUTION

1°) Rappelons la nature du courant électrique dans le rayon OA.


Le rayon OA en cuivre est un conducteur électrique métallique ; il renferme des électrons
libres susceptibles de se déplacer entre les ions positifs et fixes du métal.
Le courant électrique est dû à un mouvement d'ensemble de ces électrons libres le long du
conducteur.

2°) Montrons que le rayon OA est soumis à une force magnétique.


Chaque électron en mouvement dans le conducteur OA est
soumis à une force de Lorentz f due au champ magnétique
B:
• perpendiculaire à B et à Vdonc à 1 donc au
conducteur OA ;
• de droite à gauche ;
• d'intensité |fj| = ||B|.e.||v|sina .

Le rayon OA, soumis à toutes les forces exercées sur les


électrons libres, est alors soumis à une force résultante :
F - Z?) = NJLf avec N le nombre des électrons du métal par unité de longueur.
i

La force magnétique résultante F qui s'exerce sur OÀ a donc pour caractéristiques :

COLLECTION METHODE 46 La physique en 3é” année


• direction : même direction que f, c'est-à-dire perpendiculaire à B et au conducteur
OA;
• sens : même sens que f ;
• intensité : ||f|| = N.l^|f|| = N.L||B||.e|v||.sina .

Or : N.e.||v| = N.e.^ = = I par définition de l'intensité du courant. At représente le temps

nécessaire pour que les électrons traversent une section du conducteur.


D'où : j|ïj| = |B||lJ.sina .

3°) a - La force magnétique F agissant sur le rayon OA est perpendiculaire à ce rayon ; elle est
donc orthogonale à l'axe de rotation (A) de la roue et a par conséquent un effet de rotation sur
celle-ci dans le sens indiqué par le schéma.
Avant que l'extrémité a ne soit sortie du mercure, l'extrémité A' du rayon voisin pénètre à
son tour dans Je mercure et le rayon OA' vient se substituer au rayon OA.
Le circuit reste ainsi toujours fermé et un rayon au moins se trouve soumis à l'action du
champ magnétique ; il en résulte un mouvement de rotation continu de la roue dans le
même sens.
b - La roue transforme donc l'énergie électrique consommée et fournie par le générateur
en énergie mécanique (cinétique) et se comporte comme un récepteur mécanique (moteur).
Le moment de la force magnétique par rapport à l'axe de rotation (A) est :

Le travail produit par cette force magnétique au cours d'une rotation d'angle a correspondant
à une durée At est : W(F) - Mf/A.a
La puissance mécanique fournie par ce moteur est alors :
W(F) a
P- 2LÏ2. M - M =/A.a’ ; A.N:P- 23,55.10’3W.
At F/A At F/A -----
P « 1 : la roue de Barlow constitue un moteur de très faible puissance qu'on peut améliorer
(moteurs réels modernes utilisés).

COLLECTION METHODE 47 La physique en 3te année


COLLECTION METHODE 48 La physique en 3* ““ année
INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE
RAPPEL DU COURS

I - FLUX MAGNETIQUE A TRAVERS UN CIRCUIT

Soit un circuit placé dans un champ magnétique de


vecteur B, n le vecteur normale à ce circuit et S l'aire
de sa surface.
Le flux magnétique à travers ce circuit est donné par la
relation : O - B.n.S.
Cette relation peut s'écrire comme suit :
||b|| s'exprime en T
O = ||b||.S.cos0 S s'exprime en m2
O s'exprime en Wb.

II - INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE

1°) Courant induit. Loi de Lenz

Toute variation du flux magnétique à travers un circuit fermé fait apparaître dans celui-ci un
courant induit qui a même durée que cette variation.
Le sens de ce courant est donné par la loi de Lenz :
"Le sens du courant induit est tel que, par ses effets, il s'oppose à la cause qui lui donne
naissance".

2°) La force électromotrice induite

a) Force électromotrice induite moyenne

Soit AO la variation de flux magnétique à travers le circuit fermé pendant la durée At. La
force électromotrice induite moyenne créée aux bornes du circuit est :
fE en V
A<D
avec AO en Wb
At
At en s.

COLLECTION METHODE 49 La physique en 3^“ année


b) Force électromotrice induite instantanée

La f.é.m induite instantanée e est par définition : e=limE = -—.
At->0 dt

Remarque : La force électromotrice induite existe aux bornes du circuit même si celui-ci est
ouvert.

IV - AUTO INDUCTION

1°) Flux magnétique propre. Inductance d’un circuit

Une bobine traversée par un courant d'intensité I est nécessairement plongée dans son propre
champ magnétique. Elle est donc traversée par un flux magnétique appelé flux propre Op
d'expression :
OP =L.I
L est une constante caractéristique de la bobine appelée inductance de la bobine ; elle
s'exprime en Henry ( H ).

2°) Force électromotrice d'auto-induction

Une bobine parcourue par un courant variable i est le siège d'une force électromotrice
d'auto-induction e donnée par la relation :

4°) Energie électromagnétique emmagasinée dans une bobine

Une bobine d'inductance L, traversée par un courant d'intensité i, emmagasine une énergie
magnétique We donnée par l'expression :
w. = 1l.P

COLLECTION METHODE 50 La physique en 3ème année


EXERCICES
EXERCICE N°22

Un aimant droit est lancé verticalement, de haut en


bas, à travers une boucle conductrice horizontale
comme l’indique le schéma ci-contre.

1°) Rappeler le phénomène d’induction


électromagnétique.
2°) a - Ya-t-il courant induit dans la boucle ? Justifier
la réponse.
b - Quel est son sens lorsque l’aimant se
rapproche puis s’éloigne ?
3°) Au cours de son passage à travers la boucle, l’aimant est-il freiné ou accéléré ?

SOLUTION

1°) Toute variation du flux magnétique à travers un circuit donne naissance à un phénomène
d’induction électromagnétique.
Si le circuit est fermé, le phénomène se traduit par l’établissement d’une f.é.m induite et la
circulation d’un courant induit dans le circuit.
Si le circuit est ouvert, le phénomène se traduit par l’apparition d’une tension induite entre
les extrémités du circuit.

2°) a - Quand l’aimant, lancé, se déplace, le nombre


de lignes de champ magnétique qui traversent la
boucle augmente lorsque l’aimant se rapproche puis
diminue lorsqu’il s’éloigne.
Le flux magnétique <1> = ||b^S.cos(B,S)à travers la

boucle varie donc ; il y a un phénomène d’induction


électromagnétique. La boucle étant conductrice et
fermée, il y a circulation d’un courant induit.
b - Déterminons le sens du courant induit.
Le sens du vecteur surface Set celui des lignes de
champ magnétique étant ceux indiqués sur le schéma,
le flux magnétique <D à travers la boucle est négatif
(a = a = (B, S) est obtu).
• Lorsque l’aimant se rapproche, ce flux diminue
(devient de plus en plus négatif).

COLLECTION METHODE 51 La physique en année


La f.é.m induite e - -------est positive (dd> <0 et dt > 0). Le courant induit i est aussi
dt
positif et circule donc dans le sens positif choisi sur la boucle.
• Lorsque l’aimant s’éloigne, le flux augmente (devient de moins en moins négatif).
d<|>
La f.é.m induite e - ------- est négative (dd> <0 et dt > 0). Le courant induit i est aussi
dt

3°) L’aimant est toujours freiné ; en effet, le courant induit dans la boucle tend d’abord à
repousser l’aimant (face nord en regard avec le pôle Nord de l’aimant qui se rapproche) puis à
l’attirer (face nord en regard avec le pôle Sud de l’aimant qui s’éloigne).

COLLECTION METHODE 52 La physique en 3*““ année


EXERCICE N°23

Une spire circulaire de rayon R = 10 cm est placée


dans un champ magnétique uniforme B horizontal
faisant un angle 0 avec l‘axe de symétrie X’X de
cette spire (voir schéma).

1°) Orienter la spire et représenter le vecteur normale


ii au plan de la spire.
2°) Calculer le flux magnétique à travers la spire.
On donne: |b|| = 2.1Œ3T et 0 = 60°.

3°) On fait tourner la spire autour d’un de ses diamètres (A) perpendiculaire à B, de façon à
l’amener de sa position initiale (0i = 60°) à une nouvelle position (02 = 90°) pendant une
durée At - 0,01 s.
a - Que se passe -1 - il alors ?
b - Préciser le sens du courant induit dans la spire et calculer son intensité sachant que la
résistance de la spire est R - 1 Q.

SOLUTION
(A) x/
1°) Choisissons sur la spire un sens positif qui nous
permettra d’orienter le vecteur normale n.
Ce vecteur, porté par l’axe de symétrie de la spire, est -► TV
n/\
perpendiculaire au plan de celle-ci et orienté suivant la
B
règle de la main droite comme l’indique le schéma
contre.

X’/

2°) Calculons le flux magnétique à travers cette spire.


Par définition, ce flux est donné par l’expression :
0 = B.n.S = ||Bjs.cose avec 0 = (n,B) ;

3°) a - Pendant la durée At la spire tourne autour de l’axe A et l’angle 0 passe de 0i = 60° à
02 = 90°.
Pendant cette durée At, le flux magnétique à travers la spire passe de la valeur
Oi =||b|Sjcos0i «3,14.10-5 Wb à la valeur O2 = |b|s.cos02-= 0 Wb. Ce flux varie donc de

AC> = O2 -a>j ®-3,14.10'5 Wbce qui provoque la naissance d’un phénomène d’induction

COLLECTION METHODE 53 La physique en 3èmc année


électromagnétique qui se traduit par l’apparition d’une f.é.m induite moyenne
AO
em =------ « + 3,14.10' V et la circulation d’un courant induit dans la spire.
At
b - Déterminons l’intensité et le sens du courant induit dans la spire.
L’intensité du courant induit est donnée par la loi d’Ohm :
i=SL=£.^± ; A.N: i = 3,14.10'3 A ou3,14mA.
R R At -----
On remarque que i > 0 : le courant induit circule donc dans le sens positif choisi. En effet, au
cours de la rotation de la spire, le flux magnétique décroît ; d’après la loi de Lenz, qui doit
s’opposer à cette décroissance, crée un champ magnétique induit b de même sens que B pour
augmenter le flux inducteur O à travers la spire.

EXERCICE N°24

Deux rails conducteurs AA' et CC' parallèles, de résistance négligeable, distants de l = 25 cm


sont placés dans un plan horizontal. Ces deux rails sont reliés par un conducteur de résistance
R = 0,5 Q.
Une tige métallique MN, de masse
négligeable. peut glisser sans 1?
frottements sur les deux rails en leur M
A A’
restant perpendiculaire. La résistance
de cette tige est R’ = 0,5 Q.
L'ensemble est placé dans un
champ magnétique uniforme de
vecteur B perpendiculaire au plan ——r
des rails et d'intensité ||b|| = 1 T . C C’

1°) A l'instant t = 0, la surface du circuit est So et la tige MN commence à se déplacer avec


une vitesse constante V.
Choisir arbitrairement sur le circuit un sens positif et déterminer l'expression du vecteur
surface S = S.n à une date t quelconque (S est l'aire de la surface du circuit à cette date t).
2°) a - Etablir l'expression du flux magnétique à travers le circuit à une date t quelconque.
b - La valeur de la vitesse de déplacement de la tige est |v|| = 0,80 m.s. Calculer la f.é.m

induite, l'intensité du courant induit dans le circuit et préciser son sens.

SOLUTION

1°) Choisissons un sens arbitraire positif de parcours en orientant le circuit dans le sens
AMNC. Le vecteur unitaire normale n au circuit sera alors dirigé vers le haut (voir schéma).

COLLECTION METHODE 54 La physique en 3eme année


A la date t la tige MN a parcouru
une distance x = |Vj|.t et l'aire de la

surface du circuit a augmenté de x.l.

A cette date l'aire de la surface du


circuit est alors : S = So + x.l.

D’où:
S = (S0+x.l)n = (S0+||v|.l.t).n

2°) a - Déterminons l'expression du flux magnétique d>.


L'expression du flux magnétique à travers le circuit est donné par l'expression :
<D = B.S = ||b|(S0 + |v|lt)cosG avec 0=0;

D'où: O = ||b||1|Iv||.t + |ê||jS0

b - * Calculons la f.é.m induite e.


Cette f.é.m est donnée par l’expression :
e = -d£ = -|B|l||v| ; A.N: e=-0,2V.

On remarque que cette f.é.m est négative et indépendante du temps.

* Déterminons l’intensité et le sens du courant induit dans le circuit.


D’après la loi d’Ohm, l’intensité du
courant est :
e
1 =-------- ;
R + R'
A.N: i = -0,2A.
On remarque que i < 0 : le courant
induit a le sens opposé au sens
arbitraire choisi (voir schéma ci-
contre).

A
EXERCICE N°25

Un cadre carré de 4 cm de côté, est constitué de deux cents


spires de fil de cuivre isolé. Ce cadre est placé
perpendiculairement à un champ magnétique uniforme créé
par un électro-aimant et d'intensité ||b| = 1T.

COLLECTION METHODE 55 La physique en 3êœe année


Les extrémités du fil sont reliées aux bornes d'un milliampèremètre de résistance r = 2 Q.
i ^||b||(T)
1°) On diminue le courant d'alimentation de l'électro-
aimant de façon que ||b|| varie en fonction du temps

comme l'indique la courbe ci-contre. 1


Calculer la f.é.m induite dans le cadre.
2°) Si la résistance du cadre est R = 8 Q, calculer
l'intensité du courant induit dans le cadre et indiquer
sur un schéma le sens de ce courant.
0 10 " t(s)

EXERCICE N°26
**

Deux fils conducteurs rigides AC et AD de même longueur AC - AD = 1 m et de résistance


r = 0,5 Q chacun, sont disposés de façon que le triangle ACD soit isocèle et rectangle en A.
Un troisième fil EF , avec EF = CD, de résistance r' = 1 Q, se déplace parallèlement à CD
avec une vitesse V de valeur
||v|| = 0,5 m.s"‘.

A l'intérieur du triangle ACD règne


un champ magnétique
uniforme B d’intensité ||b| = 0,2 T,

perpendiculaire au plan du triangle


ACD et dont le sens est indiqué sur
le schéma ci-contre.
A l'instant de date t = 0 s le milieu
O de EF est en A et à l'instant de
date t s le fil EF coupe AC en M et
AD en N.

1°) Exprimer la surface du triangle AMN en fonction de t.


2°) En déduire l'expression de la f.é.m induite instantanée.
3°) A quel instant t'le fil EF est confondu avec CD?
4°) Calculer à cet instant t' :
a - la valeur de la f.é.m induite,
b - l'intensité du courant induit et indiquer son sens.

COLLECTION METHODE 56 La physique en 3*“" année


EXERCICE N°27

Une bobine longue assimilable à un solénoïde théorique a les caractéristiques suivantes :


Longueur : L = 40 cm ;
Nombre de spires : N = 400 ;
Rayon des spires : R - 2,5 cm.
On prendra la perméabilité du vide p0 « 4x10‘7 T.m.A"' et 7t2 « 10.

1 °) Déterminer l’inductance L de cette bobine.


2°) On suppose que cette bobine a une résistance négligeable. Elle est parcourue par un
courant dont l’intensité i varie suivant l’une des lois ci-dessous :

Déterminer et représenter graphiquement la £é.m induite e aux bornes de la bobine dans les
deux cas.

SOLUTION

1°) Déterminons l’inductance de la bobine.


La bobine, assimilée à un solénoïde,
traversée par le courant d’intensité I crée 1 4 4 < i i
I
autour d’elle un champ magnétique B r i r ir i
r < r i F 1 r v
• parallèle à son axe, ...

• dirigé dans le sens gauche droite, -L r 0 n


4 1 4 d « 4
B d
• de module ||b|| = po.—.1. 1

COLLECTION METHODE 57 La physique en 3*"* année


La bobine, placée dans son champ est traversée par un flux magnétique propre :
= B.S = n||b||s = po.N2.^.L

L’inductance de la bobine est par définition :


0 R2
L=—^-=|t0.xN2.—- ; A.N: L«10‘3 H oulmH.
I L ------
2°) Déterminons la f.é.m auto-induite dans la bobine.
dO di
D’après la loi de Faraday, on a : e = —= - L.—.
dt dt
1er cas : pour t e [0,10 ms] on a i = 0,2 A = Cte donc -—=0 et e = 0.
dt
Pour t e [10 ms, 30 ms] on a i = a.t + b avec a _ 20 A.s‘*
1 At (30-10).103
et b = 0,4 A donc e = 20.10‘3 V ou 20 mV.
Pour t e [30 ms, 50 ms] on a I = - 0,2 A = Cte donc e = 0.
Pourte [50ms,90ms] onai = a’.t + b’ aveca'=-^-=—2’?.. ^’^--. = + 10A.S'1
1 At (90-50).10~3
et b’= 0,7 A donc e =-10.10
* 3 V ou 10 mV.
On obtient alors la courbe de variations e = f(t) ci-dessous :

2ime cas : i = 0,2.cos50îtt est une fonction sinusoïdale du temps de période T = 40.10’3 s

donc — --]07r.sin507tt et e«31,4.10’3.sin5Ô7rt.


dt
On obtient alors la courbe de variations e = flt) ci-dessous :

COLLECTION METHODE 58 La physique en 3é’ne année


EXERCICE N°28

Une bobine longue assimilée à un solénoïde de longueur 1 = 50 cm, comportant


N = 2000 spires de rayon R = 2 cm est parcourue par un courant d’intensité I = 7 A.

1°) Calculer l’intensité du champ magnétique créé au centre O de la bobine par le courant.
2°) Calculer le flux propre de cette bobine et en déduire son inductance L.
3°) La bobine est à présent parcourue par
un courant d’intensité qui varie en fonction
du temps comme l’indique le graphe ci-
contre.
Déterminer la f.é.m d’auto-induction e qui
apparaît dans la bobine durant chacun des
intervalles de temps [0,2 ms] ; [2 ms , 5
ms] et [5 ms, 6 ms].
4°) Représenter graphiquement la f.é.m
e = flt) pour t e[ 0,6 ms ].

EXERCICE N°29

On considère le circuit suivant (voir schéma) comportant en série :


• un générateur (G) de f.é.m E = 12 V et de résistance interne négligeable ;
• un résister de résistance R - 10 £2 ;

COLLECTION METHODE 59 La physique en 3*“ année


• une bobine d'inductance L = 0,1 H et de
résistance négligeable ;
• un interrupteur (K).

1°) On ferme l’interrupteur (K).


a - On considère la période d’établissement du
régime permanent. L’interrupteur a été fermé à
l’instant de date t = 0.
Montrer que l’intensité i du courant à un instant t
di
vérifie l’équation : L—+R.i = E.
dt
b - On attend que le régime permanent s’établisse. Quelle est la valeur 1« de l’intensité du
courant dans le circuit ?
2°) On ouvre maintenant l’interrupteur (K).
a - Que se passe-t-il alors ? Justifier.
b - Comment remédier à cet inconvénient sans modifier le régime permanent précédent ?
c - Déterminer l’énergie libérée par la bobine à l’ouverture de l’interrupteur (K). Conclure.

SOLUTION

1°) Fermeture de l’interrupteur (K).


a - Pendant l’établissement du courant dans le circuit (régime transitoire), l’intensité i du
courant varie de la valeur 0 à la valeur L ; il y
a alors apparition d’un phénomène
d’induction électromagnétique qui se
manifeste par une tension induite u aux bornes
de la bobine.
D’après, la loi des mailles appliquée au
circuit ferme, on a : E - ur - u = 0.
Or uR = R.i (loi d’Ohm pour un résistor) et

u =-e = -(-L—)(loi d’Ohm pour une


dt
bobine).

D’où on obtient : E - R.i - L-— = 0, c’est-à-dire : L—+ R.i = E.


dt dt
L’intensité instantanée i du courant dans le circuit varie au cours de la fermeture du circuit
di
suivant l’équation : L—+R.i = E.
dt

COLLECTION METHODE 60 La physique en 3*"* année


En branchant un oscilloscope aux bornes de la
bobine, on observe l’oscillogramme ci-contre
qui vérifie ce résultat.

b - Calculons l’intensité Io du courant dans le circuit lorsque le régime permanent est établi.
A la fermeture du circuit, l’intensité i du courant passe de 0 à Io ; lorsque le régime
permanent est établi, cette intensité ne varie plus donc i = Io = Cte.

D’où: — =0 et e = -L—=0. Io R
dt dt .....».... 1______ 1-------------- 1
Il n’y a donc plus de phénomène d’induction
électromagnétique ; tout se passe comme si (G)-J
l’inductance de la bobine n’existait pas et la
bobine se comporte comme un dipôle passif
D’après la loi de Pouillet appliquée au circuit
r l§
fermé, on a :
sE E _ (K)
I - ----- =— ; A.N:L=1,2A.
sR R ------ 0 Régime permanent

2°) Ouverture de l’interrupteur (K).


a - A l’ouverture rapide du circuit, une
étincelle très forte apparaît entre les contacts
de l’interrupteur. Cette étincelle dite étincelle
de rupture est due à l’ionisation de l’air suite à
la dissipation de l’énergie électromagnétique
emmagasinée dans la bobine en énergie
thermique et rayonnante.
b - L’étincelle de rupture peut-être
dangereuse pour :
- l’expérimentateur,
- l’interrupteur et les autres parties
du circuit.

COLLECTION METHODE 61 La physique en 3ème année


Pour éviter ces inconvénients, on peut faire passer le courant d’auto-induction d’ouverture io
dans une dérivation comportant un résister (R’) et une diode (D) en inverse ou un résister (R’)
et un interrupteur (K’) ou un condensateur (C) (voir schéma ci-dessous).

c - Calculons l’énergie libérée par la bobine à l’ouverture du circuit.


Cette énergie est donnée par l’expression :
W=yU02 ; A.N: W = 0,072 J.

Cette énergie est relativement faible mais elle est libérée en temps très court.

COLLECTION METHODE 62 La physique en 3*“ année


MECANIQUE

■B

COLLECTION METHODE 63 La Physique en 3*** année


CINEMA TIQUE DU POINT
MATERIEL
RAPPEL DU COURS

I - TRAJECTOIRE DU MOBILE

La trajectoire d'un mobile ponctuel est l'ensemble des positions occupées par le mobile au
cours de son mouvement.
Dans le repère d'espace considéré la trajectoire peut-être une droite, un cercle ou une courbe
quelconque selon que le mouvement, dans ce repère, est rectiligne, circulaire ou curviligne.

Il - LES GRANDEURS CINEMATIQUES DU MOUVEMENT

1°) Vecteur espace et lois horaires

O : origine des espaces choisie ;


M : position occupée par le mobile à la date t.
Le vecteur OM est par définition appelé
vecteur espace du mobile à la date t considérée.
La connaissance du vecteur OM dans le repère
d'espace considéré nous permet de connaître la
position du mobile à la date t.
Dans le repère d'espace choisi (O,i,j), on a :
OM = x. i + y.j

Les équations : sont les lois horaires du mouvement.

Soit O' une origine choisie sur la trajectoire du mobile. La connaissance de la mesure
algébrique de l'arc OM nous permet aussi de connaître la position du mobile à la date t.

s = OM est l'abscisse curviligne du mobile.

2°) Le vecteur vitesse

C'est la dérivée par rapport au temps du vecteur espace : V =

Dans le repère (O,i,j) : V = i +^- j = vx.i + vy.j.

COLLECTION METHODE 65 La physique en 3ème année


Dans le repère (M, T, N), où T est un vecteur unitaire porté par la tangente en M à la
trajectoire et N est un vecteur unitaire porté par la
normale en M, on a : V = v .T avec : v = 4^.
‘ ‘ dt

Le vecteur vitesse est donc, à chaque instant porté


par la tangente à la trajectoire au point occupé par le
mobile à cet instant.
L'unité de vitesse est le m.s

3°) Le vecteur accélération

C'est la dérivée, par rapport au temps, du vecteur vitesse x_dV_d2OM


"■ dt —d?~

Dans le repère (O,i,j) :

p est le rayon de courbure de la trajectoire au point M.

COLLECTION METHODE 66 La physique en 3ème année


III -LES MOUVEMENTS RECTILIGNES ET LES MOUVEMENTS CIRCULAIRES

GENERALITES

Mouvement rectiligne Mouvement circulaire


C’est un mouvement dont la C’est un mouvement dont la
trajectoire est une droite. trajectoire est un cercle.

Définition Z >\M
0 ' i M
X
\ 0 ’ J
Position Vecteur vitesse : OM = x. i Abscisse angulaire : a=
K
Vitesse Vecteur vitesse : v=v i =4ri Vitesse angulaire : a'=^=^
x dt
Accélération Vecteur accélération: a =4r- i = a. i Accélération angulaire : a" =
dt

CAS PARTICULIERS

Mouvement rectiligne Mouvement circulaire


v=cte=>â=() a' = Cte => a " 0
Loi horaire x = V.t + xo avec Lois horaire : a = a'.t + ao avec
Uniforme ao: abscisse angulaire du mobile à
xo : abscisse du mobile à t = 0 s
t=0s
Période : T
M ||v|

Accélération : a = Cte = a.i. Hors - programme


Vitesse : v - a.t + vo
Loi horaire :
1 2 .
x =5at + V + xo-
Uniformé­ Impropriété :
ment varié
V1~VB =2a(XA~XB)
2ème propriété :
Les espaces parcourus par le mobile
pendant des intervalles de temps
successifs et égaux à 0 forment une
suite arithmétique de raison : r = a.02

COLLECTION METHODE 67 La physique en 3ème année


EXERCICES

EXERCICE N°30

Le vecteur espace d’un mobile en mouvement , dans un repère orthonormé (O,i,j), est
donné par : OM = (3t-3).i + (t2- 2t +l).j.

1°) Déterminer le point A où se trouve le mobile à la date t = 0 s. Préciser alors l’origine des
temps adoptée.
2°) Le mobile passera-t-il par O ? A quel instant ?
3°) Exprimer le vecteur espace OM en prenant comme nouvelle origine des temps l’instant
de passage du mobile par O. Déterminer, dans ce nouveau repère de temps, la date de passage
par A.
4°) Calculer, de deux manières différentes, le module du vecteur vitesse moyenne entre
l’instant de passage par A et celui par O. Conclure.

SOLUTION

1°) Déterminons le point A où se trouve le mobile à la date t = 0 s.


A t = 0 s on a : OM(O) = OA = -3i +j. Le point A a donc pour coordonnées (-3 , +1)
dans le repère (O,i, j ) considéré. L’origine des temps adoptée est alors l’instant de passage du
mobile par ce point A.

2°) * Déterminons si le mobile passe par O.


x = 3(t-l)Y (i)
Les équations horaires paramétriques du mobile sont : OM y = (t -1)2 J
(2)

Le rapport (D donne : — = ; l’équation (1) donne : t -1 = x_


(2) x 3 3 ’
2
D’où ; c’est l’équation cartésienne de la trajectoire dans le repère

(O,i, j ). Lorsque x = 0, y = 0 ; le mobile passe donc par le point O.


* Déterminons l’instant de passage du mobile par O.
Au point O, on a x = 0 ce qui donne t -1 == 0 donc t = 1 s. Le mobile passe par le point O à
l’instant de date t = 1 s.

3°) * Exprimons le vecteur position OM dans le nouveau repère de temps.


Soit t’ la date d’un instant quelconque dans le nouveau repère de temps ; on a : t’ = t - 1
donc t — t’ + 1.

COLLECTION METHODE 68 La physique en 3imc année


La nouvelle expression de OM est : OM =[3(t'+l)-3].i + [(t'+1) - l]2.j
D’où : ÔM(t') = (3f).ï + (t'2).j.

* Déterminons l’instant de passage par A


xA =3t'A= -3 ; d’où t’A = -l s.

4°) Calculons la valeur de la vitesse moyenne entre les instants de passage par A et par O.

Par définition, on a : V
““y
= ^9^
At
= tVO -1lA
_ û—QA
tlO -1lA
m

* Dans le premier repère de temps on peut alors écrire :


donc = + 1 « 3,33m.s 1.

= ^9 + 1 « 3,33 m.s 1.

Conclusion : quelque soit le repère de temps choisi, le vecteur vitesse moyenne reste le
même.

EXERCICE N°31

On étudie le mouvement d'un mobile A dans un repère orthonormé (O,i,j ) lié à la Terre. Le
vecteur espace du mobile s'exprime dans ce repère par :
ÔA=(3t).ï+(3t2-9t+3).j.

1°) Déterminer l’équation de la trajectoire du mobile.


2°) Exprimer, dans le repère (O,i,j ), le vecteur vitesse du mobile. Représenter ce vecteur à
l’instant de date ti = 1,5 s.
3°) Déterminer les caractéristiques du vecteur accélération. Que peut-on dire de ce vecteur à
l’instant de tj ?
4°) Calculer le rayon de courbure de la trajectoire au point où se trouve le mobile à l’instant
de date tj.

SOLUTION

1°) Déterminons l'équation de la trajectoire du mobile.


L'expression du vecteur espace est : OA=(3t).i + (3t2-9t +3).j.
Soient x et y les coordonnées de OA dans le repère (O,i, j) à la date t.

COLLECTION METHODE 69 La physique en 3ème année


Les équations horaires paramétriques du mouvement du mobile sont :
x = 3t (1)
OA =
y = 3t2 -9t + 3 (2)

De l’équation (1) on tire : t = ^.


En remplaçant dans l’équation (2), on obtient l’équation cartésienne de la trajectoire :
2
y ~ X--- 3x + 3 .

2°) Exprimons le vecteur vitesse.


Par définition, le vecteur vitesse est : V .
D’où V = 3Ï + (6t - 9) j .
A la date ti = 1,5 s, on aura : V(p = V = 3i.
La représentation du vecteur vitesse , à la date
ti = 1,5 s, est indiquée sur la figure ci-contre.

3°) Déterminons les caractéristiques du vecteur


accélération.
Part définition, le vecteur accélération est
donnée par : â=—^=6.j=CW.

Le vecteur accélération a donc pour :


* direction : celle de j ;
* sens : celui de j ;
* module : ||â|| = 6 m.s 2.
A l’instant de date t = 1,5 s, le vecteur accélération â(est perpendiculaire au vecteur vitesse
V( ; il est alors confondu avec sa composante normale (voir schéma).

4°) Déterminons le rayon de courbure de la trajectoire.

A la date ti, on a : = |â]N|

2
V
D’où le rayon de courbure p = -râ. AN : p = 1,5 m.
H
EXERCICE N°32

Le mouvement d’un mobile ponctuel M, dans un repère (O,i,j), a pour vecteur vitesse :
V = (-8t + 8).ï + (~6t + 6).j .

COLLECTION METHODE 70 La physique en 3è,ne année


1°) déterminer l’expression du vecteur espace OM , sachant qu’à l’origine des temps, le
mobile passe par O . En déduire l’équation de la trajectoire. Conclure.
2°) Déterminer les caractéristiques du vecteur accélération. Quelle est alors la nature de ce
mouvement.

EXERCICE N°33

Un mobile M est en mouvement rectiligne sur un plan horizontal. A l’origine des temps, il
passe par le point O origine du repère d’espace adopté.

Q r . ¥.............
.™
*
1 V

L’étude expérimentale du mouvement a permis de tracer le diagramme ci-dessous ( v est la


mesure algébrique de la vitesse dans le repère (O, i).

1°) Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse au point O.


2°) Combien de phases comporte le mouvement ? Donner la durée de chaque phase.
3°) Ecrire la loi horaire du mouvement dans chaque phase en précisant à chaque fois les
origines des espaces et des temps.
4°) Calculer la distance parcourue par le mobile avant de s’arrêter.
5°) Déterminer à l’instant de date t = 10 s les grandeurs cinématiques du mouvement.
tSBnSSSSS&SSMSSSBSSiniOSXSSSSWSSSSiSSâKStEES&fiSWStSSRDSBMWBSKB^

COLLECTION METHODE 71 La physique en 3*** année


SOLUTION

1°) Déterminons les caractéristiques du vecteur vitesse en O.


D’après le diagramme donné, la vitesse initiale du mobile est : vo = 9 m.s_1.
Dans le repère (O, i), le vecteur vitesse Vo au point O s’écrit : VQ = 9 i.

même direction que i


VQ a donc même sens que i
module: V = 9m..s
2°) Déterminons le nombre de phases du mouvement.
D’après le diagramme, le mouvement comporte deux phases :
• une première phase, de durée 0i = 8 s, où la vitesse v est constante ;
• une deuxième phase ,de durée 02 = 12 s, où la vitesse v est décroissante.

3°) Ecrivons les lois horaires du mouvement dans ces deux phases.
* Dans la première phase v = Cte ; le mouvement est donc rectiligne uniforme.
En prenant comme origine des espaces, le point O et comme origine des temps l’instant de
dx. , ,
passage du mobile par O , on obtient : vt = ; d’où xi - vi .t + k.
Oràt = Os onaxi(O) =0 = vi.0 + k donck = 0.
La loi horaire du mouvement dans la première phase est alors :
xi = vi.t ou bien xj = 9t.
* Dans la deuxième phase, v est une fonction affine du temps.
En prenant comme origine des espaces le même point O et comme origine des temps
l’instant du début de cette deuxième phase, on obtient : V2 = a.t’ + b.
A t’ = 0 s on a : V2 (0) = 9 m.s_1 = a.O + b ; d’où : b = 9 m.s'1
a est donné par la pente de la courbe : a = m s 2-

D’où V2 = -0,75.t’ + 9.
Or v, = ; donc X2 = - 0,375.t’2 + 9.t’ + k’
dt
A t’ = 0 s on a : x2 (0) = xi (8) = 72 m = - 0,375x0 + 9x0 + k’ ; donc k’ = 72 m.
L’équation horaire du mouvement dans cette phase est alors : X2 = - 0,375.t’2 + 9.t’ + 72.

4°) Calculons la distance parcourue par le mobile avant de s’arrêter.


Cette distance est d = X2(12) ; A.N : d=126m.

5°) Déterminons les grandeurs cinématiques du mouvement à l’instant de date t = 10 s.


A cette date on a : t’ = t - 8 = 2 s. D’où :
OM(JO) = x2 (2).ï = 88,5.ï;
V(10)=v2(2).Ï = 7,5.Ï;
a (10) = -0,75.ï.

COLLECTION METHODE 72 La physique en 3èrae année


EXERCICE N°34

D’un point A au dessus du sol, on lance


verticalement vers le haut une bille
supposée ponctuelle avec une vitesse Vo
à l’instant de date t = 0 s.
L’étude expérimentale du mouvement a
permis de tracer le diagramme des
vitesses ci-contre (représentation
graphique de la mesure algébrique v de la
vitesse, dans un repère (A,i) vertical, en
fonction du temps).

1°) D’après la courbe, exprimer v en


fonction du temps ; en déduire les caractéristiques du vecteur accélération a de la bille.
2°) Combien de phases comporte le mouvement de la bille ? Préciser la nature de chaque
phase.
3°) Ecrire la loi horaire du mouvement dans chaque phase en précisant les origines des
espaces et des temps choisies.
4°) Calculer la hauteur maximale atteinte par la bille .
5°) Représenter les vecteurs vitesses aux instants de dates ti = 4 s et t2 = 11 s.

EXERCICE N°35

Un mobile ponctuel M est animé d’un mouvement dont la trajectoire est plane. Ses
coordonnées dans un repère (O,i, j ) sont à chaque instant :
x = 2.cos20jit et y - 2.sin2(hrt ; x et y sont exprimés en m.

1°) Déterminer l’équation de la trajectoire du mobile. Quelles sont ses caractéristiques ?


2°) Représenter, dans le repère (O,i,j ), cette trajectoire en précisant l’échelle adoptée.
3°) Déterminer, dans le repère (O,i,j), les coordonnées du vecteur vitesse du mobile.
Calculer le module de ce vecteur . En déduire la nature du mouvement.
4°) Ecrire le loi horaire de ce mouvement en choisissant comme origine des temps, l’instant
de passage par le point A(2, 0) et en orientant la trajectoire dans le sens du mouvement.

EXERCICE N°36

Dans un repère orthonormé (O, i, j) le vecteur espace d’un mobile est :


ÔM = (£).ï + (Ç - 4).j

COLLECTION METHODE 73 La physique en 3èm* année


1°) Donner les lois horaires du mouvement. En déduire l’équation cartésienne de la
trajectoire.
2°) Déterminer l’expression du vecteur vitesse du mobile. En déduire sa valeur à la date
t = 2 s.
3°) Exprimer le vecteur accélération du mobile. Calculer sa valeur à la date t = 2 s. Quelle est
la nature du mouvement ?
4°) Représenter graphiquement dans le repère (O,i,j) :
• la trajectoire du mobile ;
• la position, le vecteur vitesse et le vecteur accélération à la date t = 2 s.

SOLUTION

1°) * Donnons les lois horaires du mouvement.


D’après l’expression cartésienne du vecteur espace OM = (-^-).i + (y - ^)-j = x-! + y-j on
déduit les lois horaires du mouvement :

* Déterminons l’équation cartésienne de la trajectoire.


En éliminant le paramètre t entre les deux équations précédentes, on obtient : y=2x - 4

2°) * Déterminons l’expression du vecteur vitesse du mobile.


Par définition, le vecteur vitesse est donné par : V = = (~).i + (t).j
* Calculons la valeur de la vitesse à t = 2 s.
At = 2s, V2=i+2.j donc ||v2||=^«2,24m.s_1.

3°) Déterminons l’expression du vecteur accélération du mobile.


Par définition, le vecteur accélération est donné par : a = = (l).i + .j.

A t = 2 s, a2=â=ï+2.j d’où ||a||=V1,25 «1,12 m.s-2. Le mouvement du mobile est donc


rectiligne et uniformément varié.

4°) Représentons la trajectoire, la position, le vecteur vitesse et le vecteur accélération à la


date t = 2 s.
La trajectoire (C) d’équation y=2x-4 est une droite de coefficient directeur k = 2 et
d’ordonnée à l’origine yo = - 4 m.
A t = 2 s, les vecteurs position, vitesse et accélération sont donnés par :

COLLECTION METHODE 74 La physique en 3ème année


0M, = i-2.j
V2=Ï+2J~
â2=0,5.i + j

EXERCICE N°37

On considère une piste AB rectiligne de longueur AB = 2 m inclinée d’un angle a par


rapport à l’horizontale (voir
schéma).
A partir du point A, on lance, à la
date t = 0, une bille avec une vitesse
initiale V0=2.i dans le repère
(A,i).
Sachant que le mouvement de la
bille est rectiligne et uniformément
varié, d’accélération a = -i :

1°) Exprimer le vecteur vitesse et le vecteur espace dans ce repère. En déduire la loi horaire
du mouvement.
2°) A quelle date tj la bille s’arrêtera-t-elle ? Peut-elle atteindre le point B ?

COLLECTION METHODE 75 La physique en 3ènie année


3°) A quelle date t2 la bille repassera-t-elle au point A ? Quel est alors son vecteur vitesse à
cette date ?

EXERCICE N°38

Un point M, animé d’un mouvement circulaire uniforme, effectue 10 tours en 5 s dans le


sens négatif. Le rayon de la trajectoire est R = 0,4 m.

1°) Calculer la période, la fréquence et les vitesses linéaire et angulaire du mobile.


2°) Etablir les équations horaires du mouvement de M sachant qu’à l’instant t = 0 s, le mobile
a pour abscisse angulaire a0=+-^.
3°) Placer les positions du mobile aux instants de dates tj = 0,125 s, tî = 0,625 s et
t3 = 4,125 s. Que peut-on remarquer ?
4°) Représenter les vecteurs vitesse et accélération du mobile à l’instant de date t = 0,25 s.

SOLUTION

1°) Calculons la période, la fréquence et les vitesses du mobile.


La période est donnée par la relation : T=JL ;5 A.N : T = 0,5 s.

La fréquence est alors : N= ; A.N : N = 2 tours.s1 ou 4tt Hz.

La vitesse linéaire est telle que T = 2^ ; d’où :


v
|v| = 2^. ; A.N: ||v|| = l,67t m.s'’ «5,02 ms1 donc v = - 1,6tt m.s’1.

La vitesse angulaire est donc :


= - ü. = 2^. • a.N : lai = 4ti rad.s-1 « 12,56 rad.s'1 donc a’ = - 4n rad.s’1.
a'
dt] R T ----- 1 1

2°) Etablissons les équations horaires du mouvement.


Le mouvement considéré étant circulaire et uniforme :
* L’équation horaire linéaire est de la forme :
s = v.t + s0 = v.t + R.a0 ; A.N: s = -l,67t.t + 0,17r.
* L’équation horaire angulaire est de la forme :
a=a'.t + a0 ; A.N: a = -47t.t4~.

3°) Plaçons le mobile aux instants de dates ti, t2 et t3.

COLLECTION METHODE 76 La physique en 3èn,e année


A l’instant de date t.=0,125s = 4- le

mobile occupe la position d’abscisse


angulaire a, = - rad.

A l’instant de date t,2 = 0,625 s = T + 4 le


mobile occupe la position d’abscisse
angulaire a2 =- — rad = -27t--^.

A l’instant de date t, = 4,125 s = 8T +-£ le


3 4
mobile occupe la position d’abscisse
angulaire a3 = -16,5n + -J= -16n-^rad.
"T H’
On remarque que les trois positions son confondues car le mouvement est périodique et les
intervalles entre les trois dates sont des multiples de la période T.

4°) Représentons les vecteurs vitesse et


accélération à l’instant de date t = 0,25 s.
A l’instant de date t - 0,25 s = le
mobile occupe la position M d’abscisse
angulaire a = -^ ; sa vitesse est

v = - 1 ,Ô7t m.s'1 = Cte et son accélération


est a = an = = Ra’2 « 64 m.s‘2 (voir
schéma).

EXERCICE N° 39

La Terre supposée sphérique de rayon


R = 6400 km tourne sur elle-même, autour de la
ligne des pôles NS, avec une période de
révolution T voisine de 24 heures.

1°) Montrer que le mouvement d’un lieu M de la


surface terrestre situé à la latitude X = 33° est
circulaire et uniforme. Calculer la vitesse
angulaire de ce lieu.

COLLECTION METHODE 77 La physique en 3èn,e année


2°) Représenter le vecteur vitesse V de ce lieu.
3°) Représenter le vecteur accélération â de ce lieu.

METHODE
COMMENT DETERMINER LA LOI HORAIRE DU MOUVEMENT
CONNAISSANT SON ACCELERATION ?

Première étape :

Le calcul de la primitive de l’accélération nous donne la vitesse à une constante près.


La connaissance de la vitesse à une date particulière (l’origine des temps par
exemple) nous permet de déterminer cette constante.
A la fin de cette première étape, nous avons donc l’expression de la vitesse du mobile
en fonction du temps.

Deuxième étape :

Le calcul de la primitive de la vitesse nous donne la loi horaire à une constante près.
La connaissance de la position du mobile à une date particulière (l’origine des temps
par exemple) nous permet de déterminer cette deuxième constante.
On aboutit alors à la loi horaire du mouvement du mobile considéré.

COLLECTION METHODE 78 La physique en 3ème année


COLLECTION METHODE 79 La physique en 3imc année
DYNAMIQUE DU SOLIDE EN
TRANSLATION
RAPPEL DU COURS

Pour un solide de masse M et de centre d'inertie G, la quantité de mouvement est :

p = M.VQ Vg est la vitesse du centre d'inertie du solide.

II - RELATION FONDAMENTALE DE LA DYNAMIQUE

1°) Cas du point matériel

Pour un point matériel A de masse m, la somme F des forces exercées sur lui est égale à la
dérivée par rapport au temps de son vecteur quantité de mouvement.

P - dp _ d(m.V)
dt dt

Si la masse du point reste constante au cours du temps, on aura :

F = m.^~^ = m.a a est l'accélération du point.

COLLECTION METHODE 80 La physique en 3ème année


2°) Cas du solide en translation

a) Mouvement de translation d'un solide

Un solide est dit en mouvement


de translation si toute droite
passant par deux points
quelconques du solide reste
parallèle à elle-même au cours du
mouvement.
Conséquence : Tous les points
du solide ont même vecteur
vitesse V et même vecteur
accélération â.

b) Relation fondamentale de la dynamique pour un solide en translation

Pour un solide en translation, la somme des forces extérieures exercées sur lui est égale à la
dérivée par rapport au temps de son vecteur quantité de mouvement.

ç dp d(M.V)
i (ext)i dt dt

Si M est constante, on aura : £ F(ext)i = M.a


i

c) Théorème de la variation de la quantité de mouvement d'un système matériel

> Cas du point matériel

Soit I = F.At l'impulsion reçue par le point matériel entre les instants de dates t et t + At.

Théorème : La variation de la quantité de mouvement d'un point matériel entre deux instants
de dates ti et t2 est égaie à la somme des impulsions reçues par le point entre ces deux instants.

Ap = El
i
• Cas du système matériel

Théorème : La variation de la quantité de mouvement d'un système matériel entre deux


instants de dates tj et t2 est égale à la somme des impulsions extérieures reçues par le système
entre ces deux instants. A p = £ ï, avec I, = Ff A t.

COLLECTION METHODE 81 La physique en 3ème année


d) Conservation de la quantité de mouvement d'un système isolé

Pour un système matériel isolé ou pseudo-isolé, on a = EU = 0 donc


i i

D’où : Ap = Ô ou p = Cte.
La quantité de mouvement d'un système isolé ou pseudo-isolé se conserve.

Les mouvements étudiés dans les exercices de ce chapitre sont considérés par rapport à
des repères, liés à la Terre, supposés galiléens.

COLLECTION METHODE 82 La physique en 3èm* année


EXERCICES

EXERCICE N°40

D'un point A au dessus du sol, on lance verticalement vers le haut une bille, supposée
ponctuelle de masse m = 0,050 kg, avec une vitesse Vo de module |vo || = 4 ms-1 à un instant

qu'on prendra comme origine des dates.


ik
x
1°) Déterminer la nature du mouvement de la bille.
2°) A quelle hauteur au dessus de A, la bille s'élèvera-t-elle ?

3°) A quel instant t, la bille repassera-t-elle par le point A ?
À
4°) Exprimer, dans le repère (A, i), le vecteur quantité de mouvement de la bi
-►
du temps. Calculer sa variation entre l'instant où la bille quitte A et tb l i
On prendra ||g|| = 10m.s~2. A ,

SOLUTION

1°) Déterminons la nature du mouvement de la bille.


Appliquons à la bille la relation fondamentale de la dynamique au cours de son mouvement.
La bille est soumise à la seule action de son poids P
D'après la relation fondamentale de la dynamique, on a : P = m.a.
Or : P = m.g ; d'où : a = g = Cte.
Le mouvement de la bille est alors rectiligne uniformément varié.

2°) Calculons la hauteur maximale, au dessus de A que la bille peut atteindre.


Lorsque la bille atteint la hauteur maximale h sa vitesse s'annule.
*
Il- l|2
Le mouvement étant rectiligne uniformément varié on a : Vo - 0 = 2.||g||.h.

||vo||2
D'où : h =1 .iJ-jT- ; A.N : h = 0,8 m.

3°) Déterminons l’instant de passage de la bille par A.


Ecrivons la loi horaire du mouvement de la bille dans le repère (A, i) en choisissant comme
origine des temps l'instant de son départ de A.
Le mouvement étant rectiligne uniformément varié, son équation horaire s'écrit :

COLLECTION METHODE 83 La physique en 3ème année


La bille repasse par A lorsque z s'annule c'est-à-dire :
-W+Nh=0;d'où: = ~|ÿ
A.N : tj = 0,8 s.
4°) * Exprimons le vecteur quantité de mouvement de la bille.
On a : p = m. V.
Or: V- v.ï = (-||g||.t + |V0||).ï.

D'où: p = m(-||g||.t4-||V0||)J.

* Calculons Ap entre les instants de dates t = 0 et t = t,.


On a : A p = p(t,) - p(0) = tn(-||g||.t, + ||vo||) - m.||vo||]ï

D'où, sachant que Hg)^ = 2j|v||, on obtient : A p = - 2m|v| i.

A.N : A p = - 0,4. i soit ||A p|| = 0,4 kg.m.s‘‘.

EXERCICE N°41

Un solide (S) assimilable à un point matériel de masse m ~ 0,15 kg peut glisser sur la piste
(ABC) (voir figure).
- La partie (AB), de longueur L = 2,5 m, est inclinée d'un angle a = 30° sur le plan
horizontal.
- La partie (BC), de longueur L' = 3 m, est horizontale.
Le raccordement en B des deux parties fait changer la direction de la vitesse sans changer
son module.
On donne : ||g|| = 10ms'2 .

1°) le solide (S) est abandonné au point A sans


vitesse initiale. Il glisse sur la partie (AB) sans
frottement.
a) Déterminer les forces exercées sur (S) le long de cette partie.
b) En appliquant le principe fondamental de la dynamique à (S), exprimer le module de son
accélération en fonction de ||g|| et a.
c) Déduire la nature du mouvement de (S) et calculer le module de sa vitesse au point B.
2°) Arrivé en B, le solide (S) aborde la partie (BC). Sur cette partie (S) est soumis à une force
de frottement f supposée constante, de même direction et de sens contraire que sa vitesse. Il
arrive en C avec une vitesse Vc de module |vc || = 4 m.s_1.

Déterminer l|f||.

COLLECTION METHODE 84 La physique en 3ème année


SOLUTION

1 °) Etude du mouvement de (S) sur la partie AB.

a - Déterminons les forces


exercées sur (S) sur cette piste.
Le solide (S) est soumis à :
- son poids : P = m.g,
- la réaction R du plan (R est
perpendiculaire au plan car les
frottements sont négligeables).

b - Exprimons ||a||.

En appliquant à (S) la relation fondamentale de la dynamique, on a : P + R = m.a.


Dans le repère (A, i), cette relation s'écrit : m||g|[sina + 0 = m.a.
D'où: a =||a||=||g|sina.

c - Calculons le module de la vitesse en B.


On a : â = (||g||.sina).i = Cte ; le mouvement de (S) est alors rectiligne uniformément varié.
On peut donc écrire :
||vb f -||vA f = 2a(xB-xA)

|VA || = 0 (S est abandonné sans vitesse initiale),

xB -xA = AB =L.
D'où : ||VB ||2 = 2a.L = 2||g||.sina .L.

C'est-à-dire : ||vB j = ^2||g||.L.sina ; A.N : ||vB | = 5 ms1.

2°) Déterminons l'intensité ||f|| de la force de frottement.

Sur la partie BC, (S) est soumis à :


- son poids P,
- la réaction R ' de la piste,
- la force de frottement f.
D'après la relation fondamentale de la dynamique, on a : P + R' + f = m.a'.
Dans le repère (B, j ), cette relation s'écrit : 0 + 0 - ||f| = ma'.

|f||
D'où : a' = -—= C,e. Le mouvement de S sur la piste BC est alors uniformément varié.
m

COLLECTION METHODE 85 La physique en 3ème année


D'où : IlVc f - ||V0 f = 2a'.L' = - 2 H L'.
u il il il m
L'intensité le la force de frottement est donc

Il >
2L'

METHODE
COMMENT APPLIQUER LA RELATION FONDAMENTALE
DE LA DYNAMIQUE ?

* l^re étape : Définir le solide auquel on veut appliquer la relation fondamentale


de la dynamique.
* 2^me étape : Chercher les forces extérieures exercées sur le solide.
* 3eme étape : Appliquer la relation fondamentale de la dynamique.
* 4^me étape : Projeter la relation vectorielle obtenue dans un repère
convenablement choisi et faire le calcul.

EXERCICE N°42

Une piste de lancement est formée de deux parties rectilignes :

* une partie horizontale (AB) ;


* une partie (BO) inclinée d’un
angle a = 30° par rapport à
l'horizontale et de longueur
L = 3 m.
Le raccordement en B des deux
parties fait changer la direction de
la vitesse des mobiles sans
changer son module.

1°) Un solide ponctuel (S) de masse m est lancé du point A avec une vitesse horizontale VA.
On suppose que les frottements sont négligeables.

COLLECTION METHODE 86 La physique en 3èrae année


a) Montrer que le mouvement du solide (S) est uniforme sur la partie AB.
b) Etudier le mouvement de (S) sur la partie BO et exprimer son accélération.
c) Déterminer la valeur minimale que doit avoir ||VA | pour que (S) quitte la piste en O.

2°) Le solide (S) arrive en O avec une vitesse Vo de module IVq^Sols’1 . Calculer ||VA|

Représenter le vecteur Vo.


3°) Arrivé en O, le solide quitte le plan incliné avec la vitesse Vo.
a) Exprimer le vecteur accélération du mouvement ultérieur de (S) dans le repère (O, i, j).
b) Etablir dans ce même repère l'équation de la trajectoire de (S). Conclure.
c ) Le solide (S) touche le sol au point I. Sachant que le plan (AB) se trouve à une hauteur
h = 1,5 m du sol, déterminer les coordonnées du point I dans le repère (O, i, j).
d) Quelle est la durée de cette chute?
e) Déterminer les coordonnées du point F où la vitesse de (S) est horizontale.
On donne ||g|| = 10 m.s‘2.

SOLUTION

1°) a - Montrons que le mouvement de (S) est uniforme sur la partie AB.

Sur cette partie, le solide (S) est


soumis à :
- son poids P,
- la réaction R de la piste.
D'après la relation fondamentale
de la dynamique, on a :
P + R = m.â1.
Dans le repère (A, k), on obtient :
0 + 0 = m.a1 ; d'où : a1 = 0
Le mouvement de (S) est alors
uniforme avec la vitesse de
lancement VA donc VB = VA .

b - Etudions le mouvement de (S) sur la partie BO et exprimons son accélération..


Sur cette partie, le solide (S) est soumis à :
- son poids P,
- la réaction R' de la piste.
D'après la relation fondamentale de la dynamique, on a : P + R' = m.a2.

COLLECTION METHODE 87 La physique en 3ème année


Dans le repère (B, k'), cette relation s'écrit : - m||g||.sina + 0 = m.a2 ;
d'où : a2 = - ||g||.sina = Cte.
Sur cette partie, le mouvement de (S) est rectiligne uniformément varié d'accélération :
a 2 = - ||g||.sina.

c - Déterminons la valeur minimale de la vitesse de lancement que doit avoir (S) pour
quitter la piste en O.
Le mouvement, sur la piste BO, étant uniformément varié on peut écrire :
||VO|| -|vB|| = 2a2.L.

D'où : ||Vo || = ||VB || - 2||g||.L.sina.

Pour quitter la piste en O, (S) doit y arriver au minimum avec une vitesse nulle, donc
||Vo | > 0 , c'est-à-dire : ||vB || > 2||g||.L.sina soit ||vb || > ^2||g||.L.sina.

Comme || VB || = || VA || , la vitesse minimale de (S) est alors : ||va || = ^2||g||.L.sina.

2°) Calculons ||vA ||.

D'après la question précédente, on a :


A.N : VA ||«9,70m.s'1.

3°) a - Exprimons le vecteur accélération de (S) dans le repère (O, i, j).


Lorsque (S) quitte la piste, il n'est plus soumis qu'à son poids P = m.g ; d'après la relation
fondamentale de la dynamique, on a : P = m.g - m.a donc : a = g.
fax=O "
Dans le repère (O, i, j), on a : a
=-H,
b - Déterminons l'équation de la trajectoire.
Exprimons V(t) en prenant comme origine des temps l'instant où (S) quitte O. On a :

d'où :

i \ k, = ||V0 ||.cosa.
Lcosa k
Or à t = 0, on a : V(0) = Vo
Lsina k2 k2 = ||V0 ||.sina.
I 7
vx = ||V0 ||.cosa
Donc :
Jy =-H-t + ||Vo ||-sina>

COLLECTION METHODE 88 La physique en 3èine année


Exprimons OS(t).

Ona: V = ^gS . d<où; os


dt

Donc : OS(t)

On déduit l'équation de la trajectoire du solide :


y =—----- H------- x2+(tga).x ; AN : y«-0.104x2 +0.577x.
2|VO || .cos2a

c - Déterminons les coordonnées du point I.

On a : yt = - h - L.sina = - 3 m.
Comme I appartient à la trajectoire de (S) : y f = - 0,104x2 + 0,577Xj.
D'où: -0,104x2 + 0,577xt+3 = 0.
Le discriminant de cette équation du second degré est :
A = (0,577)2 +12.0,104 =1,5809 et la racine positive acceptable ici est :
0,577 + 1,257
1 2.0,104 *3’27nh
Les coordonnées du point I sont donc :
?xI=3,27m>
^y!=-3m. ,

d - Calculons la durée de la chute du solide (S).


Ona: xt = (|[V0 [Lcosa )tj ; d'où : A t = t, — _ - ?1----- ; A.N : At = t[ « 0,471 s.
Vo Lcosa

e - Déterminons les coordonnées du point F.


Le vecteur vitesse VF au point F doit être horizontal ; donc vF> = 0.
[Vo |.sina
D'où : - ||g||.tF +1|Vo ||^ina - 0 soit tF =

COLLECTION METHODE 89 La physique en 3*"' année


Les coordonnées de F sont alors :
<xf = (|Vo|.cosa)tF
»2,77m^
JF==-i||g||.tp+(|V0|[sina)tF^ « 0,80 m J

EXERCICE N°43

Un avion de guerre, en mouvement rectiligne uniforme horizontal, survole une ville à une
altitude h = 60 m. En un point O, il lâche une bombe qui explose au toucher du sol. La vitesse
de l'avion a pour module || v|| = 720 km.h1..

1°) Etudier le mouvement de la bombe dans le repère (O, i, j) ; i est horizontal et j vertical
ascendant.
2°) En quel point la bombe touche-t-elle le sol ?
3°) Où se trouve l'avion à l'instant où la bombe explose ? Que se produit-il alors ? Que doit
faire le pilote pour y échapper?

EXERCICE N°44

Un solide (S) de masse m, de centre d'inertie G, initialement au repos, est placé sur un plan
horizontal (voir figure).
(S) est soumis à un ensemble de forces (S)
de frottement équivalent à une force G+
unique f proportionnelle à sa vitesse
V ; f = - h. V où h est une constante
positive.
On applique à (S) à l’instant de date o -
t = 0 s une force horizontale et
constante F dirigée suivant l'axe (x'x) t=0
de même sens que i.

1°) Schématiser les forces qui s'exercent sur le solide (S) à l'instant de date t quelconque.
2°) En appliquant au solide la Relation Fondamentale de la Dynamique exprimer, dans le
repère (O,i), la mesure algébrique de l'accélération de (S) en fonction de ||F||,h,m et ||v|j.

Calculer sa valeur à l'instant de date t = 0 s.


On donne : m — 1000 kg ; |f| = 3600 N ; h = 12 kg.s1.

3°) Montrer que la vitesse de (S) atteint une valeur limite llvj que l'on calculera.

COLLECTION METHODE 90 La physique en 3ème année


SOLUTION
-►
1°) Schématisons les forces qui ÀR -
-►
s'exercent sur le solide (S) à un (S) f F
instant quelconque. Gf ◄-
Le solide est soumis à : 1 Gi -►
- son poids P ; Ê rp
- la réaction R
- la force F
-►
- la force de frottement f. O i M
t=0 t
2°) Exprimons l'accélération a.
En appliquant la relation fondamentale de la dynamique au solide à un instant quelconque,
on obtient :
S^extji^P+R+F+f =mSc =mâ-
i
Dans le repère (O, i ), cette relation s'écrit : 0+0+|f| - ||f|| = ma .

||F||-h||v||
L'accélération du solide est alors : a=—----- Ü-Jl
m
Calculons la valeur de cette accélération à l'instant de date t - 0.
Il-Il Pli ,
At = 0, ona V = 0. D'oùa0=—. AN : ao = 3,6m.s.
11 11 m
3°) Montrons que la vitesse du solide tend vers une valeur limite |vL||.
La vitesse initiale du solide étant nulle, sa vitesse au cours du temps est croissante ce qui a
pour effet d'augmenter l'intensité j|f|| de la force de frottement, donc de diminuer l'accélération

de ce solide.
A la limite, cette accélération sera nulle. aiimite = 0 ; d'où : ||F||=||flimite ||=h.|VL ||.

La vitesse limite du solide est alors : Il VL11=D- ; AN: [lvLll=300m.s~1.

EXERCICE N°45

Dans tout l'exercice on prendra ||g|| = 10 m.s‘2.


On considère un ressort à spires non jointives de masse négligeable et de longueur à vide
lo = 30 cm.
L'une des extrémités du ressort est fixée au plafond de la cabine d'un ascenseur qui peut se
déplacer dans un puits vertical. A l'autre extrémité du ressort on suspend un corps A de masse

COLLECTION METHODE 91 La physique en 3ème année


m = 0,2 kg. Lorsque l'ascenseur est au repos la longueur du
ressort, à l'équilibre de A. est 15 = 40 cm.
Au cours du mouvement de l’ascenseur le corps A est supposé fixe
par rapport à l'ascenseur.

1°) Déterminer la constante de raideur k du ressort.


2°) Partant du niveau du sol, sans vitesse initiale, l'ascenseur
descend. Son mouvement est alors de translation rectiligne
uniformément accéléré d'accélération â de module ||â|| = 1,4 m.s'2.
Calculer au cours de ce mouvement la longueur 12 du ressort.
3°) Deux secondes après le départ de l’ascenseur, le câble (C) casse,
a) Etudier le mouvement ultérieur de l’ascenseur et écrire sa loi
horaire dans le repère (O', i) (O’ est la position du centre d'inertie de l'ascenseur à l’instant où
le câble casse). On précisera l'origine des temps adoptée,
b) Que devient alors la longueur du ressort?

SOLUTION

1 °) Déterminons la constante k de raideur du ressort.


Le corps A, en équilibre, est soumis à :
- son poids PA
- la tension Tedu ressort.
D’après la Relation fondamentale de la dynamique, on a :
PA+ î. = S c'est à die: |pj = p.|.

D'où : k.(l, -10) = m|g|| donc k = "’ly ; AN: k = 20


1] ~ 1g

2°) Calculons la longueur 12 du ressort.


A, en mouvement avec l’ascenseur, est soumis à :
- son poids PA ;
- la tension T du ressort.
Appliquons au corps A en mouvement la Relation
fondamentale de la dynamique ; on obtient : PA + T = ma
Dans le repère (O, i), cette relation s'écrit :
T+m||g|j = m||â||.
D’où : T=m(||â||-|g||)<0.
Le ressort est donc allongé et T = - k(l2 - lo).

*SS&SES
39[B^HKSBBES8EXKSHIIKiMMKSBSHBHB^SSEBBtBSB3HBKSSSBSBBBBSBBHaBKSSSSSSESBS8BS&B3SSSBSSBS5St3S3ESS3S

COLLECTION METHODE 92 La physique en 3èmt année


On en déduit alors: 12 =l0 + I.. 19- ; AN : l2 = 38,6 cm.
k

3°) a - Etudions le mouvement de l'ascenseur.


Lorsque le câble casse, l'ascenseur n'est soumis qu'à son
poids P. Il est alors en chute libre ; son mouvement est
donc rectiligne uniformément varié d’accélération g.
Prenons comme origine des temps l'instant où le câble
casse et écrivons la loi horaire du mouvement.

* Exprimons la vitesse de l'ascenseur à la date t.


On a: â=g=||g||i.
D'où: ^=||g||=C" donc: v=||g||t+||vo|.

Vo est la vitesse du centre d'inertie de l'ascenseur à l'instant où le câble casse.

♦ Exprimons la loi horaire du mouvement.


On a: v=^=|g|t+||vo|.

D'où: x = |||g|(t2 +||v0|[t + K.

Or à t = 0 on a x = 0 ; d'où K = 0.
La loi horaire du mouvement est alors :
x= + |vo||.t ; AN : x = 5.t2 + 2,8.t.

b - Déterminons la longueur du ressort pendant la chute


libre de l'ascenseur.
Le corps A est soumis à :
- son poids PA ;
- la tension T' du ressort.
Appliquons au corps A la Relation Fondamentale de la Dynamique ; on obtient :
PA +T'=ma=mg
D’où: T'-mg-mg=Ô.
Le ressort n'est donc pas déformé ; sa longueur est alors I3 = lo = 30 cm.

EXERCICE N°46

Des électrons sont émis avec une vitesse initiale négligeable par un filament F chauffé.

COLLECTION METHODE 93 La physique en 3èmc année


1°) On établit une tension Uj = VP - VF entre le filament F et une plaque P disposée
parallèlement à celui-ci. Il en résulte un champ électrostatique uniforme de vecteur champ E]
entre F et P, de valeur |Êj| = 106V.m‘1. Les électrons arrivent alors en P avec une vitesse

Vo de module l|vo|l=O,53.1O8m.s-1 (voir schéma).

a - Préciser le sens de Ê, et le signe de Ur


b - Quelle est la nature du mouvement des électrons entre F et P ?
c - Déduire la distance d, entre F et P et calculer Ur Quelle est la durée du parcours ?
-31
On donne : masse de l'électron : me = 9.10 kg ;
■19
charge de l'électron :q = »e = l,6.10 C.
2°) La plaque P a un trou qui laisse passer les électrons. On dispose deux plaques P, et P2
perpendiculairement au plan xOy (voir schéma). Les électrons pénètrent entre les plaques en
O animés de la vitesse Vo parallèle à (Ox). On applique entre Pj et P2 une tension :
U2 =VP2 - VPj =300V.
On donne: 1 = 6 cm ; d=l,5cm.
a - Déterminer les équations horaires du mouvement d'un électron entre Pj et P2 ainsi que
l'équation de sa trajectoire.
b - Quelle est la déviation linéaire AB des électrons à la sortie des plaques ? Quelle est leur
déviation angulaire a ?
c - On place un écran (E) parallèle à (Oy), à 46 cm de A. Quelles sont, dans le repère
( O, i, j ), les coordonnées du point d'impact du faisceau d'électrons sur l'écran?

SOLUTION
F P
1°) a - Précisons le sens de Ë! et le signe de Ur
—►
L'électron étant chargé négativement, la force F! To
électrostatique F^-e.Ëj qui s'exerce sur lui R-
-e
dans le champ doit - être dans le sens FP pour Ei

COLLECTION METHODE 94 La Physique en J4”" année


lui communiquer la vitesse Vo. Ê, a le sens PF et la tension U,= Vp - VF est positive (Êj a
le sens des potentiels décroissants).

b - Déterminons la nature du mouvement des électrons entre F et P.


Considérons comme système un électron ; les forces qui s'exerce sur lui sont :
- son poids P = me.g tel que |p|| = me||g|| = 9.10“30N ;

- la force électrique F]=q.Ê] tel que [[f^ = ejjÊj]] = 1,6.10-13 N.

On peut donc négliger P devant F,.


Appliquons la relation fondamentale de la dynamique au système : £F=F, =me.â1.
Dans le repère (O, i, j ), supposé Galiléen, on obtient :

1^1 =me.aj d'où: ai - ||âi|| = ; A.N : ai « l,8.1017 m.s'2.


Iïlg
Les électrons sont animés d'un mouvement rectiligne uniformément varié dans l'espace FP.

c - * Calculons la distance dj = d(FP).


D'après la relation caractéristique du mouvement rectiligne uniformément varié, on a :
v2-0 = 2a]d1 ; d'où:d] = -^- ; A.N : di = 78.10 4m ou 7,8 mm.
2a]

* Calculons la tension Ui.


La valeur du champ électrique uniforme entre F et P est donnée par la relation :
||Êi|=—; d'où: U1=||Ê1||d1 ; A.N : U. = 7800 V.
d]

* Calculons la durée du parcours dans le champ électrique.


D'après l'expression de la vitesse : v = a^ + v0, on trouve la durée du parcours :
At = t-O=^^ ; A.N : At = 3.10’°s.
a,

2°) a - Déterminons les équations horaires du mouvement.


Considérons un électron comme système ; la seule force qui s'exerce sur lui est, en
négligeant son poids, la force électrique : F2 = - eÊ2.
D'après le principe fondamental de la dynamique, on obtient :

ZF] =F2 =mea2 ; d'où : a, =


t e 2 2 m me

COLLECTION METHODE 95 La Physique en 3*”“ année


x = ||vo|t + xo Ï
D'où : OM e.U2 a +y’J avec

Les équations horaires paramétriques du mouvement sont donc :


x=
x=53.106.t
y= y=l,8.10ls.t2

L'équation de la trajectoire (C) est alors


A.N: y = - 0,64 x2.
y

C'est l'équation d'une parabole de sommet O, d'axe Oy et dont la concavité est tournée vers
le bas (voir schéma).

b - * Calculons la déviation linéaire des électrons.


B est un point de la trajectoire ; il a pour coordonnées :
XB = XA = 1
yB = - AB.
e.U
D'après l'équation de la trajectoire, on a : yB= - -—' 2 ;.l2 ;
2me.d2.v0
AN: AB = - ye « 0,23.10’2 m soit 0,23 cm

* Calculons la déviation angulaire correspondante.


AB
D'après le schéma : tga = A.N : tga = 0,0766 d'où a = 4,38°.
AC

c - Déterminons les coordonnées du point d'impact M sur l'écran.


Ces coordonnées sont :
=i+d AN • M fXw ~52cmA
M —• MlyM«4cmJ-
lyM =xM.tga,

COLLECTION METHODE 96 La Physique en 3tae année


EXERCICE N°47

Dans le tube électronique d'un oscilloscope, les électrons émis par le canon avec la vitesse
Vo sont déviés par deux paires de plaques xx' et yy' planes, rectangulaires et parallèles à Vo
(voir figure) ; xx' et yy' sont orthogonales entre elles.

Les plaques de chaque paire sont distantes entre elles de d et leur côté parallèle à Vo a une
longueur 1. Le champ électrique créé par chaque paire de plaques est supposé uniforme et
limité à l'espace entre les plaques. L'écran fluorescent, de largeur L = 10 cm et de hauteur
h = 8 cm, est quadrillé sur toute sa surface (carreaux de 1 cm x 1 cm).
En l'absence de champs électriques entre les plaques, le pinceau électronique frappe l'écran
en son centre O. Les différences de potentiel appliquées respectivement aux plaques xx' et yy'
sont notées ux = Va - Vvx., et uvy = Vy - V.
y
.

1°) Les plaques xx' ne sont soumises à aucune tension et l'on applique aux plaques yy' une
tension uy positive.
a - Etablir l'équation de la trajectoire des électrons entre les plaques yy' en fonction de ||VQ||,

Uy, d, e (charge de l'électron) et me (masse de l'électron). Préciser le plan de la trajectoire des


électrons et les axes choisis pour repérer cette trajectoire.
b - Montrer que la déviation Y observée sur l'écran est proportionnelle à uy : Y = kruy.
Exprimer k, et préciser le sens de déviation en fonction du signe de uy.
2°) a - Dans le cas où ux = 0 et Uy - 8 V, la déviation du spot est Y = 2 cm, sur l'écran
fluorescent. Calculer kj en précisant l'unité et graduer en volts l'axe Y'Y de l'écran.
b - Dans le cas où ux = 10 V et Uy = 0, la déviation X du spot est 2 cm. Calculer k2 tel que
X = k2.ux et graduer èn volts l'axe X'X.
3°) Entre les plaques xx' est appliquée maintenant la tension de balayage ux(t) en dents de
scie représentée sur la figure ci-dessous. La période de la fonction ux(t) est T.
Qu'observe-t-on sur l'écran lorsque u =» 0 ? Graduer en millisecondes l'axe XX lorsque
-3 1
T' - 20.10 s (on précisera l'origine des temps).

COLLECTION METHODE 97 La Physique en 3*™" année


SOLUTION

1 °) a - Etablissons l'équation de la trajectoire des électrons entre les plaques yy'.


Considérons un électron comme
système ; il est soumis, en plus de son Y
poids supposé négligeable, à la force S
électrique F=-eÊy. Cette force & ■J y
Va
communique à l'électron dans la région T Z
O’ 0
où règne le champs Ey, une accélération ... vo
Ci
_ F Ey <----------- r
a=s— . <■—.... — .......... -..... >
me
Dans le repère (O,ï, j) , on a :
faz=O
a d'où V V = -^Ct + V avec vvyo =0
l y me me.d l y me.d
7
z=hli+z»
et OM y-^V + Y. avec Zo - 0 et Yo = 0
k 2me* d J
L'électron décrit donc dans le plan ZO'Y une trajectoire parabolique de sommet O', d'axe O'Y
e.uy
et d'équation : Y = — Z2

b - * Montrons que la déviation Y sur l'écran est proportionnelle à Uy.


Le champ électrique s'annule au point M d'abscisse ZM = 1 ; au delà, le mouvement des
électrons devient rectiligne et uniforme jusqu'au point d'impact S sur l'écran. La déviation du
pinceau électronique, sur l'écran, est alors :
OS = Dtga avec tga = Iffl =
MZ'2" m..d|v0|

COLLECTION METHODE 98 La Physique en 3 année


D'où: Y = OS= eUy"^/.s c’est-à-dire : Y = OS == krUy avec k, = ——
me.d|V0|| me.d||V0||

La déviation du spot lumineux sur l'écran est donc bien proportionnelle à la tension uy
appliquée entre les plaques horizontales yy
*.

♦ Précisons le sens de cette déviation.


Si uy = Vy - Vy, > 0, c'est-à-dire Vy > Vy„ le vecteur champ Ëy est orienté de la plaque y à la
plaque y* et la force électrique F = - e.Ëy s'exerçant sur un électron est orientée de y* vers y :
la déviation Y est vers le haut. Inversement, si uy < 0 la déviation sera vers le bas.

2°) a - Calculons kr
On a trouvé précédemment : k, = ; A.N : k] = 0,25 cm.V’’

Chaque graduation de 1 cm sur l'écran, suivant la verticale (Y'Y), correspond à une tension
électrique de 4 V entre les plaques horizontales y et y*. La hauteur de l'écran de 8 cm permet
donc de mesurer une tension de 32 V c’est-à-dire de - 16 V à + 16 V.

b - Calculons k2.
On obtient de la même façon : k2=-^- ; A.N : le. = 0.2 cm.V'1

Chaque graduation de 1 cm sur l'écran, suivant l'horizontale (X’X) correspond à une tension
de 5 V entre les plaques verticales x et x'. La largeur de l'écran de 10 cm permet de mesurer
une tension de 50 V c’est-à-dire de - 25 V à + 25 V.
D’où la graduation de l'écran :

Y
*12
•8
4 X
X’

•4 '
•-«
-12 ■
*
Y
•*16

COLLECTION METHODE 99 La Physique en 3*"* année


3°) Si on applique entre les plaques xx' une tension variable en dents de scie, le spot effectue,
au cours de chaque période T' un aller et retour suivant la direction horizontale X'X : à
l'origine des temps t = 0, ux = - 25 V et le spot se trouve à gauche de l'écran (A) ; à la date
t = T', ux = + 25 V le spot arrive à l'extrémité droite de l'écran (B) puis revient
instantanément au départ (A). Comme T' est très faible, on observe sur l'écran un trait
lumineux horizontal du tait de la persistance des impressions lumineuses sur l'écran.
Pendant la durée T' = 20.10’’ s = 20 ms, le spot balaie toute la largeur de l'écran, soit 10 cm.
Chaque 1 cm de cette largeur correspond donc à 2 ms.

EXERCICE N°48

On introduit dans un
spectrographe de masse des ions Chambre de déviation
potassium * ,K +et ^K+(A] et A,
désignent les nombres de masse des Vi ou V2
deux ions) de même charge q et de
masses respectives mj et m2.
Sachant qu'en Oj leurs vitesses sont
pratiquement nulles, les ions sont
p2
4 ' T, T2

Chambre Plaque sensible


accélérés dans le champ créé entre
les deux plaques Pi et P2 par une d’accélération
Pl
tension U. Ot

1°) Représenter sur un schéma le champ électrique Ê régnant entre les deux plaques Pi et P2
et préciser le signe de U = VP -VP_.
Exprimer les vitesses ivjl et |V2| des ions en fonction de q, U et des masses respectives mi

etm2.
2°) Les ions pénètrent ensuite dans une chambre de déviation où règne un champ magnétique
uniforme de vecteur B perpendiculaire au plan de la figure.
a - Quel doit être le sens de B pour que les ions soient déviés vers la plaque sensible?
( Vo ir schéma )
b « Montrer que le mouvement des ions est circulaire uniforme et exprimer littéralement les
rayons R> et R2 de leurs trajectoires en fonction de U, q , et des masses respectives mi et m2.
3°) Deux taches Ti et T2 se forment sur la plaque sensible. En admettant que le rapport des
masses des ions est égal à celui de leurs nombres de masse, calculer la valeur de A2 sachant
que :
- la tache Ti correspond à l'ion de masse mj,
- Ai = 39,02T! = 102,9 cm et O2T2 = 106,8 cm.

COLLECTION METHODE 100 La Physique en 3*”' année


SOLUTION

1°) * Représentons le vecteur champ électrique E créé entre les deux plaques P| et P2.

Entre ces plaques, chaque ion de poids supposé négligeable est accéléré par une force
électrique F=q.Ê. F et Ë sont colinéaires et de même sens (q > 0).
Or F est perpendiculaire aux deux plaques et
orientée de Pi vers P2 ; le vecteur champ
électriqueÈ est alors aussi orienté de P] vers
P2 comme l’indique le schéma ci-contre.

* Précisons le signe de la tension U=Vp - Vp_,.


Le champ électrique Ë étant toujours orienté dans
le sens des potentiels décroissants, on aura :
U = VPrl -Vrp2 >0.

* Déterminons les expressions des vecteurs vitesses des ions ^,K+ et ^K' en fonction de
q, U et des masses respectives mi et m2.
Chaque ion de poids supposé négligeable est soumis à une force électrique F. La relation
fondamentale de la dynamique, appliquée à un de ces ions, donne : F = rrr^
La charge de l’ion étant positive, qn a : = mJlæH d’où :

11- y q.U
P'I m,.O,O2
Le mouvement de l’ion dans la chambre d’ionisation est rectiligne et uniformément
accéléré ; on peut alors écrire : v;2 - v02 =2ai.O1O2 avec Vo =0.

D’où on déduit :

2°) a - Dans la chambre de déviation, à un instant quelconque de date t, un ion K+ est dévié
par une force électromagnétique Fm perpendiculaire au plan formé par le vecteur vitesse V4 de
l’ion et le vecteur champ magnétique B (loi de Lorentz).
Pour qu’un ion puisse alors atteindre la plaque sensible, la force Fm doit nécessairement
avoir le sens représenté sur le schéma ; le vecteur champ magnétique B doit donc être sortant
d’après la règle de l’observateur d’Ampère (voir schéma).

b - Montrons que le mouvement d’un ion est uniforme et circulaire.

COLLECTION METHODE 101 La Physique en 3^** année


* Le poids d’un ion K+ étant
négligeable, il est soumis
uniquement à la force
Fro d’intensité |Fm|| = q]|Ÿ||b|| .

D’après la relation
fondamentale de la dynamique,
on a: F„=m
M
i1.â1i.
Comme Fmest à chaque instant
perpendiculaire à V(,
l’accélération âj est aussi
perpendiculaire à V ; sa
composante tangentielle est
donc nulle.
dv n
n~
*
a, =-jj-=O ; d’où: V =C,C.
dt ’ Il ‘Il
Le mouvement des ions dans la chambre de déviation est donc uniforme.

* Le vecteur accélération étant confondu avec sa composante normale âj , on peut alors

écrire : . D’où on déduit :

Le mouvement des ions dans la chambre de déviation est alors circulaire et uniforme.

* Exprimons les rayons R, et R2 en fonction de q, U, B et mj ou ma.

Pour les ions on a :

Ilv II—Ilv II =
Il ‘Il I >11 V m. •
En remplaçant par son
expression, on trouve :

(1)-

Pour les ions , en faisant


le même raisonnement, on
trouve:R*
=|jb/^F <2)-

ESB

COLLECTION METHODE 102 La Physique en 3ia' année


3°) * Calculons la valeur de A2.
En admettant que : on trouve : A, = A,.—.
A, nij 2 'ni]

♦ Calculons le rapport .
m.

Des relations (1) et (2), on trouve : ^2.=| | donc A, = A


mi v Ki J
Or : O2T1 = 2.R| et O2T2 = 2.R2 ; alors A2 = A^q2^ ; A.N : A2 = 42.

EXERCICE N°49

Dans cet exercice, on supposera le poids des noyaux atomiques négligeable.

1°) Dans la chambre d’ionisation, des atomes


d’hélium sont soumis à des chocs avec des particules
rapides. Il apparaît alors des noyaux d’hélium He2+ de Chambre
masse mt qui sortent en O sans vitesse initiale. d ’ionisation
O
Entre O et S ces noyaux sont soumis à une tension
accélératrice U et arrivent en S avec une vitesse V,
(voir schéma). i u
s Ai
a- Déterminer le signe de la tension U. Justifier.
b- Déterminer l’expression de la valeur de la
vitesse V, en fonction de mi, U et e la charge ‘ JB
élémentaire. * j? VU î
2°) Les noyaux He2+ pénétrent en S dans une région ▼
où agit un champ magnétique uniforme B perpendiculaire au plan de la figure. Us sont déviés
et collectés en Aj.
a- Donner les caractéristiques de la force magnétique Fm qui s’exerce sur le noyau He2+.
En déduire le sens de B .
b- Montrer que la trajectoire des noyaux est circulaire.
c- Calculer mi sachant que SAi = 20,4cm.
3°) En réalité, on observe deux trajectoires distinctes.
a- Que peut-on en déduire ?
b- Donner une utilisation pratique de ce dispositif.
On donne : U = 104 V ; |b|=0,2T et e = 1,6.10” C.

COLLECTION METHODE 103 La Physique en 3*”‘ année


EXERCICE N°50

Une personne (P) tire à la cible avec un fusil de masse M = 5 kg. La balle (b) tirée par cette
arme a une masse m = 20 g.
Au moment du tir, (P) maintient le fusil horizontal ; la balle (b) quitte alors la bouche du
canon avec une vitesse horizontale V de module V = 600 m. s'1.

1°) Déterminer les caractéristiques de la vitesse v du fusil au moment où (b) quitte le canon
en supposant que (P) n'a pas appuyé l'arme sur son épaule. Que risque-t-il de se produire?
2°) Déterminer l'intensité |f|| de la force F, supposée constante, exercée par les gaz sur (b) à

l'intérieur du canon. La durée du mouvement de la balle à l'intérieur du canon est 0 = 0,5 s.

SOLUTION

1°) Déterminons les caractéristiques de la vitesse v du fusil.


Considérons le système {fusil-balle } au cours du tir.
Les forces extérieures exercées sur lui sont :
- son poids P ;
- la réaction R exercée par le tireur.
D'après la relation fondamentale de la
dynamique, on a : P + R = 0.
Le système est pseudo-isolé ; sa quantité de
mouvement se conserve au cours du tir :
- Juste avant le tir la quantité de mouvement est :
- Juste après le tir la quantité de mouvement devient : pI( = m.V + M.v
On a : p(' = pn c’est à dire m.V = - M.v
m -
D’où : v - -------- -.V.
M
v est de même direction mais de sens
contraire que V ; le fusil recule avec une
vitesse :
llvll = T^lvll ; A.N: ||vl| = 2,4m-s'.
u ii m» H 11 11
En reculant, le fusil peut heurter l’épaule du tireur et provoquer des fractures.

2°) Déterminons ||f| .

Appliquons à la balle le théorème de la variation de la quantité de mouvement entre l’instant


où le tireur appuie sur la gâchette et l’instant où la balle quitte le canon ; on obtient :

COLLECTION METHODE 104 La Physique en 3*“* année


Ap = (Pb + r + F)0 avec : Pb le poids de la balle ;
r la réaction du canon ;
F la force exercée par les gaz.
Or Pb + r = Ô.

D’oùAp = FG donc: =-fâl = ; AîN:|f||=24N.

EXERCICE N°51

Dans cet exercice on négligera la résistance de l’air et on prendra ||g||=9,8m.s"2


Un tireur, debout, maintient le canon de son fusil horizontal à une hauteur h = 1,6 m du sol.
Il tire alors des balles de masse m = 20 g qui quittent le canon avec une vitesse V de module
|v|=500m.s"‘. La masse du fusil est M = 6 kg.

1°) Avec quelle vitesse reculera le fusil si le tireur ne le maintient pas appuyé sur son épaule ?
Représenter sur un schéma cette vitesse.
2°) Le mouvement de la balle dans le canon dure At = 0,1 s. Calculer l’intensité de la poussée,
supposée constante, exercée par les gaz sur la balle au cours de son mouvement dans te canon.
3°) Un petit cube en plomb de masse mj = 0,15 kg supposé ponctuel est placé à une distance
D = 50 m de la verticale passant par l’extrémité du canon.
Dans quel plan et à quelle hauteur h’ du sol doit se trouver te cube pour qu’il soit atteint par
une balte ?
4°) Le choc entre 1e cube et la balle est supposé parfaitement mou (la balle s’encastre dans le
cube). Déterminer tes caractéristiques de la vitesse du système (cube + balle) juste après te
choc.

EXERCICE N°52

Le cliché ci-dessous représente la chronophotographie d’un choc parfaitement mou, réalisé


sur un banc à coussin d’air horizontal, entre deux chariots (Cj) et (C2).
* Le chariot (CO, de masse mi = 0,06 kg, est initialement au repos.
* Le chariot (C2), de masse m2, est lancé avec une vitesse y.
* Après le choc les deux chariots restent collés et se déplacent avec la vitesse V2.
* Les deux ampoules Ai et A2, visibles sur le cliché, sont réellement distantes de d = 0,5 m.
* La durée qui sépare deux positions consécutives sur le cliché est 0 = 0,8 s.

1 °) Déterminer à partir du cliché les modules de Vj et V,.


2°) Calculer la masse m2 du chariot (C2).

SOLUTION

1°) Déterminons les modules de V, et V2.


Les mouvements des chariots sur le banc à coussin d’air horizontal sont rectilignes
uniformes.
Soit 1 la distance parcourue par un chariot pendant la durée 0 ; on a : |v| = -^.

La distance 1 peut être déterminée à partir du cliché.


Soit de la distance séparant les deux ampoules Ai et A2 sur le cliché et L la distance séparant
deux positions consécutives du chariot, mesurée sur le cliché.
La distance 1 sera alors : 1 = .
Uc
- Avant la choc on trouve : 1 = 11,40 cm ; donc : jvj = 0,14 m.s'1.

- Après le choc on trouve : h = 4,38 cm ; donc : ||V2| = 0,055 ms'1.

2°) Calculons la masse m2 du chariot C2.


Le choc entre les deux chariots étant bref, la quantité de mouvement du système formé par
les deux chariots se conserve au cours du choc.
- Avant le choc : p - m. V
i 1 1
- Après le choc : pa = (mt + m2 ). V2.

COLLECTION METHODE 106 La Physique en 3*"* année


La conservation de la quantité de mouvement donne :
Pi = Pn c’est-à-dire: mj.V^ (m, +m2)V2.

A.N : m2 = 0,095 kg.

COLLECTION METHODE 107 La Physique en 3*"“ année


COLLECTION METHODE 108 La Physique en 3* ”' année
ELECTRONIQUE

COLLECTION METHODE 109 La Physique en 3*"* année


QUADRIPOLES
RAPPEL DU COURS

I - DEFINITIONS

* Un quadripôle comporte quatre bornes :


-deux bornes d’entrée
-deux bornes de sortie.

* Grandeurs électriques associées à un quadripôle :


- courant d'entrée le
- tension d’entrée Uç
L.
*e Is
- courant de sortie Is
- tension de sortie Us ik ik

- L. = g{ : gain en courant Ue us
le
Entrée Sortie
U
----- — = g# : gain en tension.
Uc

II- EXEMPLES DE QUADRIPOLES

1°) Le transformateur IP L

I.=Ip: courant au primaire


Ue = Up : la tension au primaire W ----------------------------

I, : courant au secondaire Entrée : Sortie :


Us : tension au secondaire. le primaire le secondaire

* On dit qu'un transformateur travaille à vide si son secondaire est ouvert (Ig = 0).
U N
Dans ce cas on a : —- = —- = gu
Ue *N’ p
Ns : Nombre de spires dans le secondaire ;
Np : Nombre de spires dans le primaire ;
g a : Gain en tension du transformateur.

at

COLLECTION METHODE 111 La physique en 3** année


* On dit que le transformateur travaille à charge si le circuit de son secondaire est
fermé.
I N,
On a dans ce cas : — = —L = gi ;
I N 61
P »

gi est le gain en courant du transformateur.

Remarques :

♦ La relation n'est pas valable dans le cas d'un transformateur en charge.

* La puissance Pe consommée par le primaire est égale à la puissance Ps développée par le


secondaire. Up.Ip = U5.IS ou Pp=Ps.

2°) Le transistor

♦ Un transistor NPN monté en émetteur commun est un quadripôle dont les caractéristiques
sont :

" Ie = Ib • co urant de base ;


- Ue = UBE : tension base émetteur ;
- Is = Ic : courant collecteur ;
- Us = UCE : tension collecteur-
émetteur

♦ Le coefficient amplificateur du

transistor P est : p= — = C
* .

Quand on fait passer dans la base un courant faible IB, on obtient à la sortie du transistor un
courant Ic important : Ic = p JB. Le transistor amplifie le courant.

* Le transistor est un interrupteur commandé par la tension UBE

Pour un transistor au silicium.

Si UBE < 0,6 V le courant Ic est nul. Pour les bornes de sortie, le transistor se comporte
comme un interrupteur ouvert.

COLLECTION METHODE 112 La physique en 3*"* année


Si UBE > 0,6 V, le courant le est non nul et pour des valeurs élevées de UCE le transistor se
comporte comme un interrupteur fermé.

IH - POLARISATION D'UN TRANSISTOR MONTE EN EMETTEUR COMMUN.

Le transistor NPN schématisé ci-dessus est monté en émetteur commun ; il est polarisé par

COLLECTION METHODE 113 La physique en 3*“ année


deux générateurs de forces électromotrices E et Eb. En appliquant la loi des mailles, on peut
écrire les deux relations :
Eb-Mb-UBE = 0
E-R.Ic-Uce =0

3°) Polarisation par pont de base

Quand le transistor est bloqué : Ic = IB - 0.


Pour la maille en trait fort, on a :

E — (R|, + Rd)I et UBE — ly

D'ou :Ube = Rb+Rd’E

Le transistor étant bloqué : UBE < 0,6 V


d'où : ïçhçE < °’6

c'est-à-dire : Rd.E < 0,6.Rb + 0,6.Rd

ouhtai:

COLLECTION METHODE 114 La physique en 3te année


EXERCICES

EXERCICE N°53

Un transformateur comporte deux enroulements Ej et E2 formés respectivement de


2000 spires et de 40 spires.
Une tension variable u, de valeur maximale 4 V, est appliquée aux bornes de l'enroulement
E2.

Comment expliquer l'apparition d'une tension aux bornes de l'enroulement E,? Calculer la
valeur maximale de cette tension.

SOLUTION

Le courant variable qui circule dans l'enroulement E2 crée un champ magnétique variable :
l'enroulement Eb plongé dans ce champ magnétique variable est traversé par un flux
magnétique variable ce qui explique l'apparition d'une f.é.m ou tension induite aux bornes de
cet enroulement.
Les valeurs maximales des tensions aux bornes des enroulements Ei et E2 vérifient la
u1MX _ \
relation :
u2nax n2

D'où, on a : : UlmK = 200 V.

EXERCICE N°54

Un transformateur donne, à partir de la tension secteur 220 V, une tension variable de 9 V.

Sachant que l’enroulement primaire comporte 1000 spires, calculer le nombre de spires de
l'enroulement secondaire.

EXERCICE N°55

On fait passer dans le primaire d'un


transformateur dont le gain en tension est de
2,5 un courant ie variable suivant la loi :
ie = 1,51 + 5 ( ie en mA et t en s).

COLLECTION METHODE 115 La physique en 3^ année


1°) Calculer le nombre de spires du primaire sachant que le secondaire comporte 200 spires.
2°) Calculer, à la date t = 5 s, les intensités des courants qui traversent le primaire et le
secondaire.

EXERCICE N°56

Les figures suivantes représentent des transistors NPN montés en quadripôles :

Indiquer dans quels cas, le transistor est monté en émetteur commun. Préciser alors les bornes
d'entiée et celles de sortie du quadripôle ainsi constitué.

EXERCICE N°57

Cinq transistors TpT2,T3,T4 et T5 sont polarisés, chacun, par deux générateurs comme le
montre les figures suivantes :

COLLECTION METHODE 116 La physique eu année


2°) Parmi ceux qui le sont :
a - indiquer les transistors polarisés correctement ;
b - reproduire les schémas en rectifiant la polarisation des autres transistors.

EXERCICE N°S8

On considère les cinq circuits suivants :

COLLECTION METHODE 117 La physique en 3iaac année


Parmi les lampes Lp L2, L3, L4 et L5 préciser celles qui ne peuvent pas s'allumer même si
elles sont de puissance assez faible. Expliquer chaque cas et préciser les modifications à
entreprendre pour que la lampe s'allume.

SOLUTION

- Les lampes L2 et L5 peuvent s'allumer


- La lampe Lj ne peut pas s'allumer car la base du transistor n'est pas convenablement
polarisée, il faut intervertir les pôles du générateur de polarisation de la base.
- Le transistor étant bloqué (UBE = 0) la lampe L3 ne s'allume pas.
- La base du transistor n'étant pas polarisée, la lampe L4 ne s'allume pas.

EXERCICE N°59

On réalise le circuit schématisé ci-contre ;


il comporte :
• un transistor NPN de coefficient
d'amplification B = 100,
• une lampe portant les indications
(6 V ; 0,24 W),
• deux générateurs de tensions
E1 = 2 V et E2 = 10 V,
• et un potentiomètre de résistance
Rb réglable.

1°) On assimile la lampe à un résistor de résistance R :


a - déterminer R ainsi que l'intensité Ic du courant qui doit traverser la lampe pour qu'elle
s'allume normalement ;
b - pour quelle valeur de Rb la lampe s'allume-t-elle normalement?
2°) On supprime le générateur Ej puis on branche correctement le potentiomètre et on le règle
pour que la lampe s'allume normalement :
a - faire le schéma du nouveau montage ;
b - calculer la nouvelle valeur de R,, et la tension UCE à la sortie du transistor

SOLUTION

1°) a - Déterminons R et le dans la lampe.


Les indications portées par la lampe montrent qu’en fonctionnement normal, celle-ci
consomme une puissance P = 0,24 W lorsque la tension appliquée entre ses bornes est
U = 6 V.

COLLECTION METHODE 118 La physique en 3*"“ année


Or:P = U.I
L’intensité du courant qui traverse la lampe, en fonctionnement normal est alors :
IC = U '■> A.N : Ic=0,04A ou 40 mA.
D’après la loi d’Ohm, appliquée à la lampe, on a : U = R.I
La résistance de la lampe est alors : R = |^ ; A.N: R = 150Q.

b - Déterminons Rb pour que la lampe s’allume normalement.

La loi des mailles, appliquée au circuit d’entrée du


transistor, donne :
=0

On a aussi : et Ube ~ 0,6 V (le transistor est

débloqué).
B(E -U ) ,
D’où: R.=
b — LJ BE- ; -A.N:
----- R=b 3,5.103Q ou 3,5 kQ.
c
2°) a - Faisons le schéma du nouveau montage.
Pour que la lampe s’allume normalement, il faut polariser correctement la base du transistor
en reliant la résistance Rb à la borne positive du générateur E2 (voir schéma ci-dessous).

b - Calculons la nouvelle valeur de Rb et la


tension Uce-

La loi des mailles, appliquée au circuit en trait


fort ci-contre, donne :
Wb-u^o
B(E -U )
D’où: R
b 21 ;
Ic
A.N: Rb =23,5.103 Q ou 23,5kO.

La loi des mailles, appliquée au circuit de


sortie en trait fort, donne :
E-RI
2 C C
-UCE =0
D’où: UCE =E,-R.I
2 C C
;’
A.N: U_=4V.
------ —
CE

■s B

COLLECTION METHODE 119 La physique en 3*” année


EXERCICE N°60

Un transistor est polarisé à l’aide de deux


générateurs de résistance interne négligeable
comme l’indique la figure ci-contre :
On donne : Ei= 1,5 V, E2 = 6 V et R2 = 75 Q.
Dans les conditions de fonctionnement choisies
Ib ~ 0,4 mA et Ube = 0,8 V.

1°) Quelle valeur doit-on donner à la résistance


Ri?
2°) Le coefficient d ‘amplification en courant du
transistor est p = 120. Calculer la valeur de le
ainsi que la valeur de Uce •

EXERCICE N°61

La figure ci-contre représente un


transistor au germanium polarisé par un
pont de résistances.
On donne : E = 10 V et p = 140.
Les conditions de fonctionnement du
transistor sont les suivantes :
le = 5 mA ;
UCE = 5 V et UBE = 0,2 V.
On choisit Ii = 8 Ib.

1°) Préciser le sens du courant Ij ?


2°) Déterminer les valeurs des résistances
Ri, R2 et R3.
3°) Calculer la valeur de l’intensité I du courant débité par le générateur.

SOLUTION

1°) Déterminons le sens du courant Ii.


Pour que le transistor fonctionne, il faut que la tension Ube soit positive c’est-à-dire
Vb > VE : d’après la convention récepteur, le courant L doit entrer dans R] par la borne B et
sortir par E donc circuler de B vers E à travers Ri.

2°) Déterminons les valeurs des résistances Ri, R2 et R3.


• Déterminons Ri.
D’après la loi d’Ohm appliquée à Ri, on a : UBE = R].Ij.

COLLECTION METHODE 120 La physique en 3ème année


T
OrIi = 8IB et IB=— donc I.=Xi£..
81
P P
8RiJç
D’où: UBE = et A.N: Rj =700Q ou 0,7kQ.
P
• Déterminons R2.

En appliquant la loi des mailles au circuit de sortie, on obtient :

- E + R2.IC + Uce ~ 0
D’où : R2 =-~Uce ; A.N : R2 = 103 Q ou 1 k£l
le
• Déterminons R3.
91
D’après la loi des nœuds en B, on a : I3 = IB + Ii = 9IB = —!
P
D’après la loi des mailles, on a : - E + R3.I3 + UBe = 0
E - URF E-U
r - ------ 2L=R.----
D’où : I3 9IC
A.N: R3 =3,05.104 Q ou 30,5kQ.

3°) Calculons l’intensité I du courant débité par le


générateur.
D’après la loi des nœuds en A, on a :
I=I3+I. =jlc +It=I„(l+l)
A.N: I-5,3 mA.

EXERCICE N°62

Un transistor au germanium est monté


comme l’indique la figure ci-contre :
On donne : E = 9 V, p - 140 et R2 = 750 £2.
Le transistor fonctionne dans les
conditions : UBe = 0,15 V et I = 6,5 mA.

Calculer les valeurs de Rb IB, le et Uce-

COLLECTION METHODE 121 La physique en 3ème année


122 La physique en 3ènie année
COLLECTION METHODE
T TTM'TTT T T7Q
I i
* 1^1 JL 1JL«JLJlLo

COLLECTION METHODE 123 La Physique en 3**' année


LES LENTILLES

RAPPEL DU COURS

I- MARCHE DES RAYONS LUMINEUX

La construction du rayon émergent d’une lentille convergente ou divergente est simple dans
les cas particuliers suivants :

1°) le rayon incident passe par le centre optique de la lentille.

2°) le rayon incident est parallèle à l'axe optique.

. Le rayon émergent (ou son prolongement) passe par le foyer image F' de la lentille.

COLLECTION METHODE 125 La physique en 3èmc année


3°) Le rayon incident (ou son prolongement) passe par le foyer ob jet.

4°) Le rayon incident est parallèle à un axe secondaire quelconque (A)

Le rayon émergent passe par le point d'intersection de l'axe (A) avec le plan focal image.

II- IMAGE DONNEE PAR UNE LENTILLE

1°) Nature des objets et des images

* Pour une système optique quelconque (miroir, lentille...) un objet peut être réel ou
virtuel suivant qu'il est situé à l'intersection des rayons incidents ou à celle de leurs

L'objet A est situé à l'intersection des L'objet A est situé à l'intersection des prolongements
rayons incidents : c'est un objet réel. des rayons incidents : c'est un objet virtuel.

COLLECTION METHODE 126 La physique en 3ême année


* L'image donnée par un système optique quelconque (miroir, lentille...) peut être
virtuelle ou réelle suivant qu'elle est située à l'intersection des rayons émergents ou à celle de
leurs prolongements.

L'image A' est située à l'intersection L'image A' est située à l'intersection des prolonge­
des rayons émergents : c'est une image ments des rayons émergents : c’est une image
réelle. virtuelle.

2°) Construction d'une image donnée par une lentille

Pour construire l'image d'un objet AB donnée par une lentille convergente ou divergente :
- on trace deux rayons incidents particuliers partant de B ;
- on trace les rayons émergents correspondants ;
- l'image B' est située à l'intersection de ces rayons émergents (ou à celle de leurs
prolongements).

D 11 's''.
s ik
i ,BX

A’ A
ir

Image virtuelle et droite

* Cas d'un objet virtuel :

COLLECTION METHODE 127 La physique en 3ème année


3°) Positions de l'image et de l'objet : formule de conjugaison

* Cas d'une lentille convergente :

Dans le cas de la figure et dans le repère


(O,i,j), i étant dirigé dans le sens de
propagation de la lumière, on a :
La distance objet p = OA est négative.
La distance image p’= OA' est positive

* Cas d'une lentille divergente :

Dans le cas de la figure et dans le repère


les distances objet et image (p = OA et f
sont toutes deux négatives.

Pour les deux types de lentilles, on montre la relation suivante : - — + — = ===


P P' OF
avec F' est le foyer image de la lentille,
OF' = +f (valeur positive) pour une lentille convergente,
OF'=-f (valeur négative) pour une lentille divergente.

4°) Grandissement d'une lentille

On appelle grandissement d'une lentille le rapport : y = ■==■ = “


AB p

Si y < 0, A'B' et AB sont de signes contraires : l'image est alors renversée.


Si y > 0, A'B' et AB sont de même signe : l'image est alors droite.

DI-L’OEIL

Dans la pratique, l’œil est un système optique qu’on peut assimiler à une lentille mince
convergente plus ou moins diaphragmée.
Les images se forment sur la rétine située à 15 mm derrière le centre optique de cette
lentille : c’est l’œil réduit.

COLLECTION METHODE 128 La physique en 3™ année


Un œil normal voit nettement les objets situés entre l’infini (punctum remotum) et 25 cm
(punctum proximum).
Lorsque l’objet se rapproche, pour être vu nettement, l’œil accommode afin de ramener son
image sur la rétine.
L’œil peut-être frappé d’anomalies optiques (défauts) : myopie, hypermétropie et presbytie.
Ces défauts peuvent être corrigés à l’aide de lentilles de vergences adaptées.

COLLECTION METHODE 129 La physique en 3*" année


EXERCICES

EXERCICE N°63

Construire, dans les trois cas suivants, le rayon manquant (incident ou émergent) :

SOLUTION

a) Le rayon incident (1) est parallèle à


l’axe principal ; il émerge en
passant par le foyer image F’ de la
lentille.
L’ axe secondaire A parallèle au
rayon incident (2) coupe le plan
focal image au point A ; le rayon
émergent correspondant passe
nécessairement par ce point. 1r
(A)'
b) On trace l’axe secondaire A de ...................F
F’
lentille parallèle au rayon incident ; A
coupe le plan focal image au point A. 11 .... -■* ...
Le rayon émergent a un prolongement -... 1 .........
qui passe par ce point A. ! 1* Rayon émergent

yr

c) * Le prolongement du rayon incident Rayon émergent (1’)


(1) passe par le foyer objet F ; le rayon \ F’
émergent correspondant est parallèle à ‘■•'I ... 1 1 .

l’axe principal de la lentille. F


* Le prolongement du rayon émergent
(2) passe par le foyer image F’ ; le *
rayon incident correspondant est donc Rayon incident (2)
parallèle à l’axe principal de la lentille.

COLLECTION METHODE 130 La physique en 3*** année


EXERCICE N°64

Un rayon lumineux tombe sur une lentille convergente (Li) de distance focale fi = 8 cm
parallèlement à son axe optique principal.

1°) Où faut-il placer une deuxième lentille (L 1)


convergente (L2) de distance focale f2 = 5 cm pour jL
que le rayon émergent du système formé par les
deux lentilles reste parallèle à l’axe optique
principal commun aux deux lentilles ?
2°) Même question si la lentille (L2) de distance 'i T
focale f2 — 5 cm est divergente.

SOLUTION

1°) Pour que le rayon émergent de la


lentille soit parallèle à l’axe principal,
il faut que le rayon incident
correspondant passe par le foyer objet
F2 de la lentille L2. Ce foyer F2 doît-
être confondu avec le foyer image F’i
de la lentille Lp
La lentille L2 doit donc être placée à
une distance d = fi + f2 - 13 cm de Lj.

2°) Le même raisonnement nous conduit


à conclure que les foyers image F’i de
Li et objet F2 de L2 doivent être
confondus.
La lentille L2 doit donc être placée à
une distance d = fi - î2 = 3 cm de la
lentille Lj.

EXERCICE N°65

Dans les trois cas des schémas a), b) et c), construire l’image de l’objet AB. Préciser la
nature de l’objet et celle de l’image.

COLLECTION METHODE 131 La physique en 3i année


B 4
k j
k B B 1 r
î
r t îr .
A A A
ir ir
Jk
a) b) c)

SOLUTION

On construit chaque fois la marche de deux rayons particuliers partant de B.

a) Dans ce cas :
- l’objet AB est réel ;
- l’hnage A’B’ est virtuelle,
droite et plus grande que
l’objet.

b) Dans ce cas :
- l’objet AB est virtuel ;
- l’image A’B’ est réelle, droite et
plus petite que l’objet.

c) Dans ce cas :
- l’objet AB est réel ;
- l’image A’B’ est virtuelle,
droite et plus petite que l’objet.

COLLECTION METHODE 132 La physique en 3*"* année


EXERCICE N°66

Construire, dans les trois cas a), b) et c), l’image A’B’ de l’objet AB. Préciser la nature de
l’objet et celle de l’image.

<4
—► w r B 'r B
i
. î î .

A F’ F A A F
1 r
À ik
a) b) c)

EXERCICE N°67

Un objet réel AB de 2 mm de hauteur est


placé à 15 cm d’une lentille (L)
perpendiculairement à son axe optique
principal. La lentille donne de cet objet une
image réelle A’B’ située à 10 cm du centre
optique O de la lentille.

1°) La lentille est-elle convergente ou divergente ? Déterminer sa distance focale.


2°) Représenter l’image A’B’.
3°) L’objet AB est maintenant placé à 5 cm du centre optique de (L) :
a -Déterminer la nature, la hauteur et la position de l’image A’B’ obtenue. Faire la
construction correspondante.
b - Quel est l’intérêt pratique d’une telle utilisation de (L) ?

SOLUTION

1°) Déterminons la nature de la lentille et sa distance focale.


L’objet AB est réel ; dans le repère (O, i, j),
sa position est donnée par son abscisse
p = OA = -15 cm. L’image A’B’ est réelle ; sa
position est donnée par son abscisse
p'=ÔÂ' = 10cm.
D’après la formule de conjugaison des
lentilles, on a :

COLLECTION METHODE 133 La physique en 3^“ année


l=-l+±
c= f PP'
A.N: C«0,17S.

C > 0 : la lentille (L) considérée est convergente. Sa distance focale est alors donnée par :
f= ; A.N: f = 6.10'2 m ou 6cm.

2°) Représentons l’image A’B’.


On obtient la représentation ci-contre :

Les caractéristiques de l’image sont :


Nature : réelle et renversée ;
Position : située à 10 cm en arrière de
la lentille ;
Grandeur : d’après la formule du
grandissement des lentilles :
A.N: |A'Bj«l,33mm.

3°) a - Déterminons l’image A’B’.


• Position :
D’après la formule de conjugaison des lentilles, on a :
- — + -4 = 4 avec p = OA = -5cm, p' = OA' et f = OF' = 6cm.
p p f

D’où: p'= ; A.N: p' = -30cm.


F p+f ----- r
• Nature :
n*
p’ < 0 : l’image est virtuelle ; le grandissement y = — = 6 > 0 : l’image est droite.

• Grandeur :
Cette image a pour hauteur | A'B'| = y. |AB| ; A.N : |A'Bj = 12 cm.

L’image A’B’ est donc virtuelle et droite, de hauteur 12 cm et située à 30 cm en avant de la


lentille.

Faisons la construction géométrique de cette image.


La construction est faite ci-dessous :

COLLECTION METHODE 134 La physique en 3è“ année


b - La lentille (L) donne de l’objet AB de petite dimension et situé entre le foyer objet F
et le centre optique O, une image A’B’ virtuelle agrandie : la lentille peut donc être utilisée
comme loupe.

EXERCICE N°68

1°) Comment peut-on, par une simple observation, distinguer une lentille convergente d’une
lentille divergente ?
2°) On dispose d’une lentille mince (L). On parvient à obtenir l’image nette, renversée et très
petite, d’un objet réel très éloigné, sur un écran situé au delà de la lentille ; la distance entre la
lentille et l’écran est alors d’~ 10 cm.
a - La lentille utilisée est-elle convergente ou divergente ? Justifier la réponse.
b - Que représente la distance d’?
3°) On veut obtenir une image réelle A’B’ d’un objet réel AB rectiligne et de hauteur 1 cm
avec la lentille précédente de centre optique O.
a - Donner la liste du matériel nécessaire à la réalisation pratique de l’expérience.
b - Rappeler les conditions d’obtention d’une bonne image (« conditions de Gauss »).
4°) L’objet AB étant fixe, on déplace la lentille (L) parallèlement à elle-même sur un banc
d’optique et on recueille l’image A’B’ sur un écran. On mesure les distances OA et OA’ et on
pose p = OA et p' = OA' ; on trouve les résultats suivants :
P (cm) -12 -15 -20 -30 -50
P’ (cm) + 61 + 30 + 20 + 15,5 + 12,5
a - Rappeler les formules de conjugaison et du grandissement des lentilles.
b - En utilisant le couple de valeurs ( p = - 30 cm ; p’ = + 15,5 cm), vérifier que la vergence
de la lentille (L) est C - + 10 ô. Ce résultat est-il en accord avec les résultats de la question
2°)?
c - Faire la construction géométrique de l’image A’B’ dans le cas du couple de valeurs
considérées.

COLLECTION METHODE 135 La physique en 3*“ année


EXERCICE N°69

I - On considère une lentille convergente (L|) de distance focale fi = 15 cm et de centre


optique Op
Un objet lumineux AB de hauteur 5 cm est placé à une distance d = 20 cm de Oi (voir
figure 1).

1°) Rappeler la formule de conjugaison des lentilles en précisant la signification de chaque


terme.
2°) Déterminer, par le calcul, la position, la nature et la grandeur de l’image AjBi donnée par
la lentille (L|) de l’objet AB.
3°) Vérifier les résultats obtenus par la construction géométrique en complétant le schéma de
la figure !.

II - Une lentille divergente (La) de centre optique O2 et de distance focale fz - 50 cm est


placée derrière la lentille (Li) à une distance D = O1O2 = 35 cm tel que les axes optiques
principaux des deux lentilles soient confondus (voir figure 2).

1°) Pourquoi peut-on considérer A1B1 comme objet virtuel pour (La) ?
2°) En complétant le schéma de la figure 2, déterminer la nature de l’image A2B2 donnée par
la lentille (L2) de A|Bj.
3°) Déterminer par le calcul, la position, la nature et la grandeur de l’image AaB2.

COLLECTION METHODE 136 La physique en 3*“ année


EXERCICE N°70

Un observateur à vue normale utilise comme loupe une lentille convergente (L) de distance
focale f = 3 cm. Le centre optique du cristallin de l’œil est situé au foyer principal image de la
lentille.

1°) Où faut-il placer l’objet AB à observer pour que son image soit à l’infini? Faire une
construction géométrique de cette image.
2°) L’observateur, ayant une vue normale, peut voir sans fatigue tous les objets situés entre
l’infini et un point P appelé punctum proximum ; ce point est situé à une distance d = 25 cm
de l’œil appelée distance minimale de vision distincte.
De combien l’observateur peut-il déplacer l’objet AB sans cesser d’en voir une image nette
à travers la loupe (latitude de mise au point de la loupe) ?

SOLUTION

1°) * Déterminons la position de l’objet AB pour que son image soit à l’infini.
D’après la formule de conjugaison des lentilles, on a :
_1 + X = 1 avecp’=oo ou -^ = 0.
P P f ___ ___ P
Donc: p = -f ou OA = -OF.
L’objet AB doit alors être placé dans le plan focal objet de la lentille (A au foyer principal
objet F).

2°) Déterminons la latitude de noise au point de la loupe.


Si A est au foyer principal objet F, l’image A’B’ donnée par la loupe est à l’infini et l’œil
peut la voir.

COLLECTION METHODE 137 La physique en 3*”“ année


L’observateur peut aussi voir, à la limite, l’image si elle est au punctum proximum P ;
dans ce cas, l’objet occupe la position A]B] telle que :

l avec |f'A’,| = d = 25cm donc OA'= OF + FA', = -22cm.


oa] oa; f i «i 1 1
___ f OA' ___
D’où : OA, = ; A.N : OA, « - 2,64 cm.
’ f-OA; — 1
L’œil peut donc voir tout objet placé entre le foyer principal Objet F et la position Ai. la
vision reste nette pour un déplacement de l’objet d’une distance x=|FA1| telle que

FAI = OF - OAJ = 0,36 cm ou 3,6 mm : x est la latitude de mise au point de la loupe.

EXERCICE N°71

Un microscope est constitué par deux lentilles convergentes de centres optiques Oj et O2 et


de distances focales fi = 1 cm et f2 = 2 cm. Les axes optiques des deux lentilles sont
confondus et la distance séparant leurs centres optiques est fixe (d = O]O2 = 19 cm).

1°) Faire le schéma de principe du microscope en plaçant les lentilles et leurs foyers.
2°) a - Déterminer l’image A’B’ donnée par le microscope d’un objet AB de longueur
0,2 mm situé à 0,6 mm devant le foyer principal objet de la première lentille (Objectif) (on
donnera toutes les caractéristiques de cette image : position, grandeur et nature).
b - Calculer le grandissement du microscope.
3°) Construire la marche d’un petit faisceau lumineux issu de l’extrémité B de l’objet non
situé sur l’axe du système.

SOLUTION (Lj)
<l2)
j L. k
1°) Faisons le schéma de principe du t

microscope.
D’après l’énoncé, on à le schéma ci- Fi F’i
contre :
Remarque : ce schéma n’est pas à Oi f2 o2 F’2
l’échelle.
1r
1r
2°) a - Déterminons l’image A’B’ de l’objet réel AB donnée par le microscope.
• Déterminons d’abord l’image A1B1 de AB dans la lentille (Lj).

COLLECTION METHODE La physique en 3ème année


D’après la formule de conjugaison des lentilles appliquée à (Li), on a :
+ avec p = OA = -l,06cm, p', =OA et f, = + lcm.
P P, 1 i * i 1

D’où: ] ’ ^^«17,67 cm.

A,Bi se forme donc entre F2 et O2.

Le grandissement yi de la lentille (L0 vaut : y, = ■ 1 ■1 = Li.


1 AB P
D’où: ÂB = ÂBA ; A.N: Â5’«-3,33mm.

Cette image est réelle et renversée.


• Déterminons l’image finale A’B’.
D’après la formule de conjugaison des lentilles appliquée à (L2), on a :
= j- avec p2 =O2Aj«-(19-17,67)«-l,33cm, p' = O2A'et f2 = + 2cm.

P -f
D’où: p' = —; A.N: p'«-4cm.
P2 + f2 ----- -----

Le grandissement de la lentille (L2) vaut : y = = LL


A1B. P2

D’où: ÂB' = Âb’X ; A.N: AB


*
«-10mm.
1 1 p2 -----
L’image finale A’B’ donnée par le microscope est donc virtuelle, renversée, de longueur
10 mm et située à 4 cm en avant de la deuxième lentille.

b - Calculons le grandissement du microscope.

Pour (Li), le grandissement est :


1 AB P'
Pour (L2), le grandissement est : y = A2L= Pi.
2 AiBi P2

Ag'_ A’B' â£i


Le grandissement du microscope est alors :
AB AiB] ’ AB ‘

A.N: y«-50.

3°) Faisons le tracé de la marche d’un faisceau lumineux issu de B.


Le faisceau lumineux issu de B passe par Bi et émerge du microscope en semblant provenir
de B’, d’où le tracé ci-dessous :

COLLECTION METHODE 139 La physique en 3*“ année


EXERCICE N°72

1°) Un œil myope a son punctum remotum (PR) à 50 cm et son punctum proximum (PP) à
15 cm du point O centre optique du système associé à cet œil.
Pour lui rendre une vision normale, il faut placer à 2 cm du centre optique une lentille.
a - Quel est le rôle de cette lentille pour un objet situé à l’infini ?
b - De quel type de lentille s’agit-il et quelle est sa vergence ?
c - Quelle est la distance minimale de vision distincte pour cet œil corrigé ?
2°) Un oeil hypermétrope a un punctum proximum situé à une distance supérieure à celle de
l’œil normal et un punctum remotum virtuel situé derrière lui.
Cet œil est-il trop ou pas assez convergent ? Avec quel type de lentille peut-on le corriger
pour lui permettre une vision nette à l’infini ?
3°) Un œil presbyte n’accommode pas.
a - Qu’est ce que l’accommodation ?
b - Comment peut-on améliorer la vision de cet œil ?
c - Le punctum proximum d’un œil presbyte est rejeté à 1 m ; quelle lentille faut-il placer
devant cet œil pour que celui-ci puisse lire un journal à 25 cm ?

SOLUTION

1°) a - Le rôle de la lentille placée devant l’œil est de lui permettre de voir sans fatigue un
objet A situé à l’infini. L’image A’ de ce point, donnée par la lentille, doit coïncider avec le
punctum remotum de l’œil myope.

COLLECTION METHODE 140 La physique en 3ème année


Oeil myope
I
i

i
i
i
i
.. t... .. I... "K ............. T.............
P.R P.P O ! Rétine
i
i
i

I
i
Lentille correctrice i
i
i
A à l’infini A’ =F’
................... 1......... î...L i
...........T1 î............
P.R P.P Fo i Rétine
i
À i
i
i
Oeil myope corrigé

b - * Déterminons la nature de la lentille.


L’objet A étant à l’infini, son image donnée par la lentille doit être confondue avec le foyer
principal image F’. Ce foyer est donc en avant de la lentille : la lentille est alors divergente.

* Calculons la vergence de cette lentille.


D’après le schéma, la distance focale O'F' est : O'F' = 0'0 + OF'.
Or 0'0 = +2 cm etÔF = -50cm.
D’où : O'F' = - 48 cm ou - 0,48 m. O'F' < 0 : la lentille est bien divergente ; sa vergence est :
C = J- ; A.N: C~-2,08ô.
OF' -----
c - Déterminons la distance minimale de vision distincte pour cet œil corrigé.
La distance minimale de vision distincte pour l’œil corrigé est la plus petite distance qui
sépare l’œil d’un objet B vu nettement donc dont l’image B’ donnée par la lentille coïncide
avec le punctum proximum de l’œil.

COLLECTION METHODE 141 La physiqne en 3*“* année


Lentille correctrice

F’ B B’ F !i
j ‘‘ V........... i1 .............
.. t....................... I................. I
P.R P.P O’ To i Retine
àL i

Oeil myope corrigé

111
D’après la formule de conjugaison des lentilles, on a : - =4= + ==; = c’est-à-dire :
f J 6 OB OB' OF
1 | 11 QT’-O'B’
O'B OB' O'F' OB'. OB' ___
avec OB'= 0'0 +OB'= 2 cm-15 cm = -13 cm et O'F'= -48 cm.
D’où: ÔB= Q'F' Q’B' ; A.N: ÔB«-0,18m ou-18cm..
O'F'-OB'
La distance minimale de vision distincte de l’œil corrigé est alors :
d , = OO'+ O'B = 20 cm.

2°) Un œil hypermétrope n’est pas assez convergent ; on le corrige à l’aide d’une lentille

COLLECTION METHODE 142 La physique en 3ème année


3°) a - L’accommodation est la propriété que possède l’œil de voir aussi nettement des objets
à des distances variables par déformation du cristallin (modification de la courbure de ses
faces qui fait varier la distance focale OF’).

b - On améliore la vision d’un œil presbyte à l’aide de lentilles convergentes pour réaliser
une accommodation artificielle.
La lentille doit donner de l’objet réel (journal par exemple) placé à 25 cm, une image
virtuelle située à 1 m de l’œil.
D’après la formule de conjugaison des lentilles, on a :
1 | 1 _ 1 _-p’ + P
P P' O'F' PP’
D’où: ÔF=^E- ; A.N: OP«0,33m.
-p +p -----
OF' > 0 : le presbyte doit utiliser pour la lecture une lentille convergente de 33 cm de distance
focale donc de vergence 3 ô.

COLLECTION METHODE 143 La physique en 3ème année


COLLECTION METHODE 144 La physique en 3* ”* année
EXERCICES NON
SOULIGNES

COLLECTION METHODE 145 La Physique en 3**'année


EXERCICE N°2

1 °) Déterminons le vecteur champ électrostatique produit par le bâton en M.


D'après la relation F = q.E, le vecteur champ E a pour :
* direction : la direction de la force F,
* sens : le sens de cette force (q > 0),

* module : A.N: ||Ê|| = 32.105 V.m'1,

* origine : le point M.
D'où la représentation de ce vecteur :

2°) Précisons le signe de la charge électrique


portée par B.
Comme la force exercée par le bâton B sur la
boule est une force attractive et que la charge q portée par cette boule est positive, la charge
portée par le bâton doit-être de signe contraire à q c'est-à-dire négative.

EXERCICE N°3

1°) * Déterminons le champ électrostatique en P.


Le vecteur champ Ep en P est la somme
géométrique des vecteurs champs EPa créé

par la charge qA et EPb créé par la charge


qB. Il a pour :
* direction : la diagonale
horizontale du parallélogramme de côtés
Ê,. « ÊpB :
* sens : de A vers B ; (q) o (-q)
* module :

cosa avec cosa =


« N=N=k-

* Calculons Ê|| pour y = 0.

L’expression précédente donne : A.N: ||e| = 18.105 V.m’.

COLLECTION METHODE 147 La Physique en 3*“ année


* Représentons le vecteur Ê dans ce cas (y = 0).

o E
A h
F R
(q) (-q)

2°) * Déterminons le vecteur champ électrostatique en P lorsque les deux charges sont de
même signe.
Ce vecteur a pour :
* direction : la diagonale verticale du losange tracé sur EPa et EPb comme côtés ;
* sens : de O vers P ;
* module : ||ÊP|| = 2|ÉPa |cosp avec cosP=-^=—~

donc ||Ê p II = 2k. , .


1 P" i2+y2#7?
* Calculons ||Ê|| pour y - 0.

D’après l’expression précédente, on obtient : ||Ê||=0.

* Les vecteurs champs électrostatiques créés par les deux charges en O sont opposés ; le
vecteur champ créé par l’ensemble des deux charges est donc nul.

EXERCICE N°6

1°) Donnons les caractéristiques du vecteur champ électrostatique Ê entre les deux plaques.
Le pendule étant incliné, il est soumis à une force
électrique F = q.Ê de A vers B.
Comme la charge q est négative, F et E sont colinéaires et
de sens opposés.
Les caractéristiques de E sont alors :
• direction : la direction de F, c’est-à-dire la
perpendiculaire aux deux plaques ;
• sens : de B vers A ;
• module :
=M ; A!N:|È|-10’V.m-.

2°) Déterminons le signe de la tension U appliquée entre les plaques A et B.

COLLECTION METHODE 148 La Physique en 3èmc année


Sachant que Ë a toujours le sens des potentiels décroissants, on en déduit que VA < VB
donc U = VA-VB<0.

3°) Déterminons l’angle d’inclinaison a.


La boule du pendule est soumise à :
- son poids P ;
- la force électrique F ;
- la tension T du fil.
La boule étant en équilibre, on a: P + F + T = Ô
Dans le repère (O, i, j), ona :

D’où: ||Fj| = ||T|sina (1) et ||p|| = ||T|cosa (2).

Le rapport donne : A.N : tga =0,2 d'où a «11,30°.

EXERCICE N°8

1 °) Calculons la capacité du condensateur équivalent.


Pour l'association {Ct, C2} en parallèle, on a : C = C, + C2.
Pour l'association {C3, C'} en série, on a: -^=^- + ^ = ^-4- c +c •
D’où: C = fi((7.+ Cj ; A.N: C = 2pF.
Cj + C2 +C3 ’ —

2°) Calculons la charge de l'association des condensateurs.

Ona: Q = C.U A.N : Q = 4,4.10"4 C.

EXERCICE N°9

1°) Calculons la capacité du condensateur équivalent aux deux condensateurs considérés :


a - en série.
Cette capacité est donnée par l’expression : = 4- + 4- = C 4* C .

COLLECTION METHODE 149 La Physique en 3*“ année


C C
D’où: C= A.N: C = 2,4pF.
Cj + c2
Remarque : C < Cj et C2.

b - en parallèle.
Cette capacité est maintenant donnée par l’expression :
C' = C,+C2 ; A.N: C’ = 10uF.
Remarque : C’ > Ci et C2.

2°) a - L’association des trois condensateurs en


série est possible car, en appliquant la tension •--- IICl—IIc— IL —•
U = 250 V à l’ensemble, chaque condensateur
sera soumis à une tension :
◄— ◄
Ui u2
— 2
◄—c3
u3
U, = U2 = U3 = v« 83,33 V < 100 V .
U = 250 V
On peut donc réaliser cette association sans
risque de détérioration pour les condensateurs.

L’association mixte est aussi


impossible ; elle ne doit pas être
réalisée sous peine d’endommager les
condensateurs.

b - Le groupement série des condensateurs :


- diminue la capacité de l’ensemble qui est inférieure à la plus petite des capacités,
COLLECTION METHODE 150 La Physique en 3èmc année
- mais la tension maximale que peut supporter l’ensemble est plus grande que celle
que peut supporter chacun d’eux.
Le groupement parallèle :
- augmente la capacité de l’ensemble,
- mais la tension maximale que peut supporter l’ensemble est plus petite que celle que
peut supporter chacun d’eux.
Le groupement mixte peut, dans certains cas combiner les deux avantages :
- augmenter la capacité,
- augmenter la tension maximale que peut supporter chaque condensateur dans le
groupement.

EXERCICE N°12

1°) Déterminons les caractéristiques du vecteur champ magnétique terrestre B au point M.


Ces caractéristiques sont :
direction et sens : ceux de l’axe magnétique sn de
l’aiguille aimantée ;
module : au point M, B a une composante
horizontale BH et une composante verticale Bv
telles que B = BH + t>v.

On peut écrire : cosl =

P» A.N: B =4.10<T.
COS

2°) * Cherchons la condition pour laquelle l’aiguille


aimantée prend une position d’équilibre horizontale.
Soit B' le champ magnétique créé par l’aimant ; pour que
la condition précédente soit vérifiée, il faut que B' + Bv = Ô
(1). Il faut donc placer l’aimant suivant la verticale passant
par M comme l’indique le schéma ci-contre.

* Calculons le module du vecteur B'.


D’après la relation (1), on peut écrire :
|b|=|bv|| avec Jbv||=|BjstaI.

D’où: ||Bj| = ||B|[sinI ; A.N: ||Bj|^ 3,46.10'5T.

COLLECTION METHODE 151 La Physique en 3èmc année


EXERCICE N°15

Calculons l’intensité du champ magnétique B créé à l’intérieur du solénoïde.


Le module du vecteur champ magnétique à l’intérieur d’un solénoïde est donné par
l’expression : ||b| = 4k. lO‘7.n.I avec n le nombre de spires par mètre.

Si d est le diamètre du fil conducteur, le nombre de spires par mètre de longueur est n = ~ et

|b|| = 4k.10'71i ; A.N: [b|« 18,84.10'3 T.

EXERCICE N°17

1 °) Déterminons l’intensité I du courant qui doit passer dans le solénoïde.


L’intensité du champ
magnétique créé par le
courant à l’intérieur du
solénoïde est donnée par
l’expression :
||Bo|| = 4K.10
* 7.n.I avec n

le nombre de spires par


mètre sur les 10 couches.
Or, sur une couche, il y a 1 spire sur 1 mm de longueur donc il y a ni = 1000 spires sur 1 m ;
pour les 10 couches il y aura n = 10 nt = 10.000 spires/m.
|IbJ .
L’intensité du courant est alors : 1 = —-—~— ; A.N : I=2,5.10 A ou 2,5 mA.
4n.l0'7.n -----

2°) Calculons l’intensité de la composante horizontale du champ magnétique terrestre.

COLLECTION METHODE 152 La Physique en 3"“ année


EXERCICE N°19

L’utilisation de la loi de Lorentz permet d’obtenir le vecteur manquant :

-> q>0

B est perpendiculaire à V est pemendiculaire^à F F est perpendiculaire à Bet V


et rentrant dans le plan de V et dans le plan de B

q>0

v V

jq.V
q.v;
■* ->
F est perpendiculaire à B V est perpendiculaire à F_^ B est perpendiculaire à F
et dans le plan vertical de B -*■
et à V et dans le plan de V

EXERCICE N°25

1°) Calculons la f.é.m induite e dans le cadre.


La f.é.m induite est donnée par l’expression :
e = -4jk. Choisissons, sur le cadre, un sens arbitraire

de parcours; le vecteur normale fi à la surface du


cadre sera représenté comme l’indique le schéma.
Le flux magnétique 0 à travers le cadre est alors
donné par la formule : 0 = NlBllSm ou

O = N |b|[s.co$9 = N||B|[a2 (9 = 0)

L’intensité du champ magnétique est une fonction


affine et décroissante du temps: ||b|| = ~ ■jg’* donc

0 = -O,lN.a2.t et e = 0,lN.a2 A.N: e = 32.10'3V.

COLLECTION METHODE 153 La Physique en 3*“ année


2°) * Calculons l’intensité du courant dans le cadre.
L’intensité du courant est donnée par la loi d’Ohm :
i = T7^— ; A.N: i = 32.10'4 A ou 3,2mA.

* Déterminons le sens du courant induit dans le cadre.


L’intensité i étant positive, le courant circule dans le cadre dans le sens positif choisi (voir
schéma).

EXERCICE N°26

1 °)Exprimons la surface du triangle AMN en fonction du temps t.


A l’instant de date t, la tige EF a A
parcouru la distance AO
parallèlement à CD ; la surface du
triangle AMN est :
S=AOM -AO.OM.
Le triangle AOM est rectangle et
isocèle ; donc OM = AO.
D’où: S=(AO)2. Comme le
mouvement de la tige s’effectue
avec une vitesse constante alors
OM=||v||t et S=||v||2.t2.

2°) Déterminons la f.é.m induite dans le triangle AMN.


La f.é.m induite est donnée par l‘expression : e = • ^ = ||b||-S.cos0 = ||b||v|| .t2

(0 = 0) d’où :
e=-2^||v|2.t=-0,Lt (1).

3°) Déterminons l’instant t’ où la


tige EF sera confondue avec CD.
A l’instant de date t’, la distance
parcourue par la tige EF est :
AH = ÆAC=||v|t’.

COLLECTION METHODE 154 La Physique en 3*°* année


D’où: t'= ; A.N: t'«l,41s.
2 V

4°) a - Calculons la f.é.m induite dans le triangle ACD à l’instant de-date t’.
En remplaçant t’par sa valeur dans l’expression (1) de la f.é.m, on trouve : e « - 0,14 V.

b - * Calculons l’intensité du courant induit.


D’après la loi d’Ohm, on a : i = ^^7 ’ A.N : i « - 0,07 A.

* Déterminons le sens de ce courant induit.


i < 0 : le courant induit circule dans le triangle dans le sens contraire du sens positif choisi
(voir schéma).

EXERCICE N°28

1°) Calculons l’intensité du champ magnétique créé par le courant au centre de la bobine
assimilée à un solénoïde.
L’intensité du champ magnétique créé à l’intérieur d’un solénoïde traversé par un courant I
est donné par l’expression :
||b|| = 47i.lO’7.n.I avec n le nombre de spires par mètre ; A.N : ||b|| « 3,52.10'2 T.

2°) * Calculons le flux propre de la bobine.


Pour le sens positif choisi, le vecteur
normale nà la surface de la bobine a
même direction et même sens que le
vecteur champ magnétique B.
La bobine, parcourue par un courant
électrique, est plongée dans son propre
champ magnétique ; son flux propre est
donné par l’expression :
0P = n|b|s.cosO avec 0 = 0 et S la surface d'une spire ; A.N : Op « 0,09 Wb.

* Calculons l’inductance L de la bobine.


Le flux propre à travers la bobine est donné par l’expression : <E>P = L.I.
L’inductance L de la bobine est alors : L =-^- ; A.N: L«12,6.10~3H ou 12,6 mH.

3°) Cherchons, dans chacun des intervalles de temps donnés, l’expression de l’intensité i du
courant électrique qui traverse la bobine en fonction du temps puis déduisons la valeur e de la
f.é.m d’auto-induction.

COLLECTION METHODE 155 La Physique en 3ème année


ltre phase : 0 ms < t < 2 ms.
D’après le graphe donné, l’intensité du courant est une fonction linéaire du temps de la
forme: i = a.t avec a coefficient directeur de la droite a=————-=0,5,103 A.s'1 ;
(2-0)10
donc i = 0,5.103 .t.
di
D’où la f.é.m d’auto-induction est : e = - L.— ; A.N : e » - 6,32 V.
dt
2iine phase : 2 ms < t < 5 ms.
Pendant cet intervalle de temps, l’intensité i du courant est constante.

La f.é.m d’auto-induction est alors : e' = - L.~ ; A.N : e'=0 V.


dt
3imc phase : 5 ms < t < 6 ms.
L’intensité du courant, pendant cette phase est une fonction affine du temps décroissante ;
elle est de la forme : i = b.t + c avec b=—* - = -103A.s'1 et c = 6.103 A ; donc
(6-5)10
i = -103.t + 6.103.

La f.é.m d’auto-induction est alors: e" = -L.— A.N: e"« 12,6 V.


dt
4°) Représentons graphiquement e = f(t) pour t g [0,6 ms].
On obtient le graphe ci-contre :

EXERCICE N°32

1°) * Déterminons l'expression du vecteur OM.


On a : OM = xi + yj
et V= = ^.î + .j avec vx=^=-8t + 8 et vy=^=-6t + 6.

COLLECTION METHODE 156 La Physique en 3*“ année


On déduit alors : x = - 4t2 + 8t + ki et y = -3t2 + 6t + kj.
A t = 0 le mobile M passe par O donc xo = 0 et yo = 0 ; d’où ki = k2 - 0 et :
x = - 4t2 + 8t
y = - 3t2 + 6t.
Le vecteur espace OM est alors : OM = (-4t2 + 8t)i + (-3t2 + 6t) j.

* Déterminons l’équation de la trajectoire.


2 2 VI
On a : x = - 4(t - 2t) et y = - 3(t - 2t) ; d'où : *
- = 4 et l'équation de la trajectoire est :
X "r

y= . La trajectoire du mobile est donc une droite dans le repère (O,i,j) considéré et le
mouvement est rectiligne.

2°) Déterminons les caractéristiques du vecteur accélération.


Ona: â = ^ = -8.ï + 8j = Cte
dt J
Le vecteur accélération a a pour :
* direction : une droite qui fait un
angle a avec i tel que
tga =^r=l= o,75 ; (a = 36°)
X
* sens : voir schéma ;
* module : ||a|| = ^64 +36 = 10m.s’2.

a= = Cte ; le mouvement est


dt
rectiligne uniformément varié.

EXERCICE N°34

1 °) * Exprimons v en fonction du temps.


D'après la courbe, v est une fonction affine du temps de la forme :
v = a.t + b avec b = vo=5Om.s,
_2
a coefficient directeur de la droite = -10 m.s .

D'où : v = -101 + 50.

* Déduisons les caractéristiques du vecteur accélération.


On a : a = " M m.s 2.
dt
Le vecteur a est donc de direction verticale, de sens vers le bas et de module ||a|| = 10 m.s 2.

COLLECTION METHODE 157 La Physique en 3*““ année


2°) Déterminons le nombre de phases que comporte le mouvement.
D'après la courbe, on constate que la vitesse de la bille décroît, s'annule à t = 5 s puis croît ; le
mouvement comporte donc deux phases :
* lère phase : te [0 s, 5 s]
te
C'est une phase uniformément retardée car a = C et a.v<0.
* 2èine phase : te [5 s, 11 s]
C'est une phase uniformément accélérée car a = C et a.v > 0.

3°) Ecrivons les lois horaires des deux phases.


lire phase :
- Origine des espaces : le point A,
- Origine des temps : l'instant où on a lancé la bille.
On a : v = ^ = - 10t + 50 d'où: x = -5t2 + 50t + k,
dt
Or à t = 0, on a : x(0) - 0 donc k, - 0.
2
La loi horaire de cette phase est donc :x = -5t +50t.

2tmcphase :
- Origine des espaces : le point A,
- Origine des temps : l'instant où débute cette phase.
On a : a = 4^- - -10 m.s-2 donc v' = - 101' + k,.
dt
Or à t' = 0, on a : v'(0) = 0 d'où : = 0 et v' = - 101'
On a aussi : v' = 4u- donc x' = - 5 t'2 + k>.
dt 3
A t' - 0, on a : x'(0) = 125 m = k3.
2
La loi horaire de cette phase est alors : x' = - 5 t' +125.

4°) Déterminons la hauteur maximale atteinte par la bille.


La hauteur maximale atteinte par la bille est : h = x(5) = 125 m.

5°) Représentons les vecteurs vitesses aux instants de dates t, et t2.


Le vecteur vitesse Vi à la date tj = 4 s (t^ < 5 s) a pour :
vJ m4
- direction : la verticale,
- sens : vers le haut (vt > 0), J .-+■
A ■, 1
- module : ||Vi|| = 10 ms’1.
Mu
Le vecteur vitesse V2 à la date t2 = 11 s (t2 > 5 s) a pour :
- direction : la verticale, v2
- sens : vers le bas (v2 < 0), 1r
- module : IIV2II = 60 ms’1.

COLLECTION METHODE 158 La Physique en 3*”“ année


EXERCICE N°35

1°) Déterminons l'équation de la trajectoire.

W
En faisant (l)2 + (2)2 on obtient : x2 + y2 = 4. La
trajectoire est un cercle de centre O et de rayon
R = 2m.

2°) Représentons cette trajectoire.


La trajectoire du mobile M est représentée sur le
schéma ci -contre.

3°) Déterminons le vecteur vitesse.


Par définition : V = ^OM ;
dt
Vx =4r=-207r.sin( 1 OM)
d’où : V1 d
Vy=—207I.COS(10M)

Le module du vecteur vitesse est : ||V|| = ->/vx2 + vy2 = 20k « 62,8 m.s * = Cte. Le mouvement

||v||
est alors circulaire et uniforme de vitesse angulaire : a' = = 1 On ® 31,4 rad.s' .

4°) Ecrivons la loi horaire du mouvement.


Soit a = (OA, OM) l'abscisse angulaire du mobile à la date t ; on a : a' = d'où :
a = a'.t + k. Or à t = 0, on a : a(0) = 0 = a'. 0 + k donc k = 0.

L'équation horaire du mouvement est alors : a = a'.t ; A.N : a = 10M.

EXERCICE N°37

1°) * Exprimons le vecteur vitesse et le vecteur espace dans le repère (A, i) donné.
L’expression du vecteur vitesse s’écrit : V = (â.t + Vo). i ; A.N : V = (-1 + 2). i.
L’expression du vecteur espace s’écrit : OM = (- —t2 + 2t + C). i avec C = 0.
* Déduisons la loi horaire du mouvement.
La loi horaire du mouvement s’écrit : x = - 0,5t2 +2t.

COLLECTION METHODE 159 La Physique en 3*“ année


2°) Déterminons la date ti à laquelle la bille s’arrête.
La bille s’arrête lorsque sa vitesse s’annule, c’est-à-dire : Vj = - tt + 2 = 0 d’où : tj = 2 s.
A la date tj, le mobile occupe la position Mi d’abscisse x, =-0,5t,2+ 2t, = 2 m. Comme
x,<AB la bille ne pourra pas atteindre le point B.

3°) Déterminons la date t2 à laquelle la bille repasse au point A.


La bille repasse au point A à la date t2 telle que : xA = - 0,5tA2 + 2tA = tA(- 0,5tA + 2) = Ô.
D’où : tA = 0 : c’est la date de départ de la bille en A ;
tA = 4 s = t2 : c’est la date de retour de la bille en A.

Déterminons le vecteur vitesse au retour en A.


Au retour en A, le vecteur vitesse est V2 = - 2. i = - Vo de :
• direction : la trajectoire AB du mouvement,
• sens : le sens inverse de i,
• module : ||v2|=|vo| = 2 nts1,

EXERCICE N°39

1°) Montrons que le mouvement du lieu M est circulaire et uniforme.


Lorsque la Terre tourne autour de son axe, le lieu M, situé à une distance fixe du centre O de
celle-ci, décrit une circonférence de centre C sur l’axe NS de la Terre et de rayon r = R.cosX,
avec une vitesse angulaire a’ constante ; son mouvement est donc circulaire et uniforme.

COLLECTION METHODE 160 La Physique en 3*“ année


Calculons la vitesse angulaire a’ de ce lieu.
La Terre effectue 1 tour complet (une rotation de 2n) en 24 heures ; la vitesse de rotation de
tout point de la surface de la Terre est donc :
T=c’est-à-dire : a' = ~ ; A.N : a' « 7,27.10’5 rad.s1.

2°) Représentons le vecteur vitesse V de ce lieu.


Ce vecteur a pour :
• direction : la tangente en M à la
trajectoire,
• sens : le sens du mouvement de rotation
de la Terre,
• module: ||v||=r.a' = R.a'.cosX.

A.N : ||v|| « 388,37 nts1 soit 1398,13 km.h ‘.

3°) Représentons le vecteur accélération a de ce


lieu.
Ce vecteur a pour :
• direction : la normale en M à la
trajectoire,
• sens : vers le centre C de la trajectoire,
• module :
||a|| = ~ = r.a'2 = R.a'2.cosX ; A.N: ||a||«2,84.10’2 m.s'2 .

EXERCICE N°43

1°) Etudions le mouvement de la bombe.


Une fois lâchée, la bombe n’est soumise qu’à son poids P.
D’après la relation fondamentale de la dynamique,
on a : P = m.a donc a = g. Z

Dans le repère (O, i, j), on a : a = ^^

D’où, en choisissant comme origine des temps -


*
l’instant où la bombe est lâchée, on a : J ‘ k x
V(-||g||t + k2)- -*
O
-> i r1 V
g

COLLECTION METHODE 161 La Physique en 3ime année


A t = 0, on a : V(0)=V ; on obtient alors :

rivi .t + k3
Or, par définition, on a : OM Il 111
C2>

c’est-à-dire k3 = k4 = 0. D’où :

Les lois horaires du mouvement sont alors : et l’équation de la trajectoire de la

bombe est : A.N: z = -0,125.10'3.x2 ; le mouvement de la bombe,

dans le repère (O, i, j) est parabolique.

2°) Déterminons le point où la bombe


touche le sol.
Le point S (xs , zs = - h) où la bombe
touche le sol est un point de la trajectoire ;
ses coordonnées vérifient l’équation de
cette trajectoire :
- 0,125.10’3.xs2 = - h = - 60 ; d’où :
xs « 692,8 m.

3°) Si l’avion lâche la bombe et continue


son mouvement avec la même vitesse, il se
trouvera juste au dessus du point S à l’instant où la bombe touche le sol ; l’explosion de la
bombe peut alors toucher l’avion.
Pour y échapper, le pilote doit changer la direction du mouvement de l’avion au moment où
il lâche la bombe.

EXERCICE N°49

1 °) a - Déterminons le signe de la tension accélératrice U.


Pour pouvoir arriver en S les noyaux He2+ portant une charge q = +2e doivent être soumis à
une force électrique Fe q.Ê motrice. Fe et Ê sont donc colinéaires et de même sens. Comme
E a le sens des potentiels décroissants alors U = Vo — Vs est positive.

COLLECTION METHODE 162 La Physique en 3ème année


b - Déterminons l’expression de la vitesse V,.
Considérons comme système un noyau d’hélium He2+ ; il est soumis à :
- son poids P supposé négligeable ;
- la force électrique Fe.
D’après la relation fondamentale de la dynamique : = F = mra.
~ii\

Dans le repère (O,i,j) on aura : â x m, •


lar“0 J _
ax = Cte Vt : le mouvement du noyau dans le champ E est rectiligne suivant OS
uniformément varié (accéléré car ax > 0 et v > 0).
D’après la propriété caractéristique du mouvement rectiligne uniformément varié on a :
v12-v2 = 2a.d avec d = OS , vo=O et a = JH ;d’où: ||v1|| = 7+2ad =

2°) a - * Donnons les caractéristiques de la force magnétique Fm qui s’exerce sur un noyau
d’hélium He2+.
D’après la loi de Lorentz cette force a pour :
• direction : ±(B,V).
• sens : d’après la règle des 3
doigts de la main droite de
S vers Ai à l’entrée en S.
• intensité :

N-HwFW’*)
• point d’application : le
noyau He2+.
* Comme Fm est dirigée de
S vers Ai et d’après la règle des 3
doigts de la main droite B doit
être rentrant dans le plan de la
figure.
Index : sens de qVj
Majeur : sens de B
Pouce : sens de Fm
b - * Déterminons la trajectoire des noyaux He2+ dans le champ magnétique B.
D’après la relation fondamentale de la dynamique appliquée à un noyau He2+ en
mouvement dans le champ à un instant t, on a : ^F^ = Fm = m,.a.

COLLECTION METHODE 163 La Physique en année


Fœ étant toujours perpendiculaire à V (Loi de Lorentz) n’a pas de composante suivant V
donc suivant la tangente à la trajectoire ; donc Ft = 0 et Fn = ||Fm||.

Dans le repère (M ,t, n) mobile associé à la trajectoire on aura alors :


( p a A

a
&t=È;=0:=i
l " m, m, pJ
D’où : v = Cte Vt : le mouvement d’un noyau He2+ est donc uniforme dans le plan de la

figure. Le rayon de courbure de la trajectoire de ce mouvement est : p = an 2e.|B| '

SA
p = Cte Vt : cette trajectoire est une circonférence de diamètre SAj donc de rayon -y1 = R,.

c - Calculons la masse mi d’un noyau He2+.

Cette masse est donnée par l’expression :


2e
R R,|
V,

3°) a - On observe 2 trajectoires distinctes de rayons Ri et R2 différents ; l’hélium est donc


formé de 2 sortes de noyaux isotopes ^‘He2* et 22He2+ de masses mi et ni2 différentes et de
m>l
rayons des trajectoires : R, = 2

, R, m,
On a alors : L.
Kj m2
b - Ce dispositif permet de mesurer la masse d’un noyau (question 2°) b -) et de séparer les
isotopes d’un même élément chimique.

EXERCICE N°51

1°) La conservation de la quantité du mouvement du système (fusil + balle) donne :


||v|| = ^.||v|| ; ÆN: ||v|»l,66m.s-1.

COLLECTION METHODE 164 La Physique en 3*"“ année


2°) L’application du théorème de la variation de la quantité du mouvement au système (balle)
au cours du tir donne : ||F|^At = m]|v|| c’est-à-dire : ||f|| = ; A.N: ||f|| = 100N.

3°) Le mouvement de la balle est celui d’un projectile lancé avec une vitesse initiale
horizontale.

L’étude de ce mouvement permet d’établir l’équation de sa trajectoire :


-^y.X2 + h
z=
2 Ml
Le cube doit se trouver dans le plan vertical passant par l’axe du canon ; ses coordonnées

doivent vérifier l’équation de la trajectoire : h' = - 1ël D2+h ; A.N: h'=L551m.


2 Mf
4°) Au cours du choc la quantité de mouvement du système {balle, boite} se conserve au
cours du choc. Soit v' la vitesse de la balle juste avant le choc et V
* la vitesse du système
{balle, cube} juste après le choc ; on aura : .V.
r |v
H il .1)avec
Dans le repère (o,i ,j) on a : v*

On déduit : V'

COLLECTION METHODE 165 La Physique en 3te année


Les caractéristiques de la vitesse ||Vj| du système (cube, balle) sont :
- direction : droite qui fait un angle a avec l’horizontale tel que :
tga = ^^ = 0,001955 d’où a = 0,11 ;
58,8
- sens : vers le bas et la droite ;
- module : ||vj| « 58,8 m.s_1.

EXERCICE N°54

Calculons le nombre de spires du secondaire.

Pour un transformateur, on a : =yp- avec Up = 220 V, Us = 9 V et Np = 1000 spires.

Le nombre de spires du secondaire est alors : Ns = Np.^- ; A.N: N. = 41 spires.

EXERCICE N°55

1°) calculons le nombre de spires du primaire.


Le gain en tension d’un transformateur est donné par la relation gu Ue Ne •

A.N : Ne = Np = 80 spires.

2°) Calculons les intensités des courants dans le primaire et dans le secondaire.
At = 5s,ona: ie=l,5.t + 5 ; A.N: ic = 12,5 mA.
. . N
î ÆN:is = 5mA.

EXERCICE N°56

Le transistor est monté en émetteur commun dans les cas : c), d) et f).
Dans tous les cas, les bornes d’entrée du quadripôle se trouvent entre la base et l’émetteur,
celles de sortie entre le collecteur et l’émetteur.

EXERCICE N°57

1°) Les transistors Tp T3, T4 et T5 sont montés en émetteur commun.

COLLECTION METHODE 166 La Physique en 3èmc année


2°) a - Le transistor T4 est polarisé correctement.
b - Pour polariser correctement les transistors Tp T3 et T5, on doit inverser la polarité des
générateurs.

EXERCICE N°60

1 °) Déterminons la valeur de Ri.


Appliquons la loi des mailles à la maille d’entrée ; on
obtient : R,.IB - E] + UBE = 0.
D’où on déduit :
E] ~ Ube
R,= A.N: R, = l,75.103 Q ou 1,75 kQ.

2°) Calculons le et Uce-

Par définition : p =— donc le - P-Ib ; A.N : le = 48 mA.

En appliquant la loi des mailles à la maille de sortie, on


obtient :
“Uce -R-2-Ic +E2 =0

D’où: UŒ =-R2.Ic +E2 ; ÆN: UŒ =2,4V.

EXERCICE N°62

• Calculons Ib.
D’après la loi des nœuds en C, on a :
I — le + Ib ~ P-IB + Ib = (P ■*-1) Ib-
D’où: IB =—ï— ; A.N: IR =46.10~3 mA ou 46uA.
B p +1 ---------- B H

• Calculons Ri.
Appliquons la loi des mailles au circuit collecteur émetteur ; on
obtient :
-E + R2.I + Uce = 0 (1)

Appliquons la loi des mailles au circuit collecteur base ; on


obtient : - Ri .Ib + Ucb — 0 donc Ucb = Ri -Ib (2).

COLLECTION METHODE 167 La Physique en 3èmc année


D’après la loi d’additivé des tensions, on a : Uce ~ Ucb + Ube (3)
Des relations (1), (2) et (3) on déduit : E - R2.I= Ri-Ib + Ube
t» E - RJb " UBE
Donc : I
A.N: R2 = 8,6.104 Q ou 86k&

• Calculons Uce-
D’après la relation (1), on a :
Uœ=E-R2.I ; AN: UŒ =4,

EXERCICE N°66

La construction des images est réalisée ci-dessous :


EXERCICE N°68

1°) Une lentille convergente est plus mince aux bords qu’au centre ; à l’inverse une lentille
divergente est plus épaisse aux bords qu’au centre.
2°) a - La lentille (L) donne d’un objet réel une image réelle : elle ne peut être qu’une lentille
convergente.
b - La distance d’qui sépare l’image de b lentille représente une valeur approchée de h
distance focale de celle-ci.
3°) a - Le matériel nécessaire pour l’expérience est constitué de : une source lumineuse, un
objet AB rectiligne, une lentille (L), un écran d’observation et un banc d’optique.
b - Pour obtenir une bonne image, il fout que :
• l’objet soit de petites dimensions et situé au voisinage de l’axe optique principal
de la lentille,
• b lentille soit diaphragmée.
4°) a - La formule de conjugaison des lentilles est :
avec p=OA (OA est b distance objet-lentille)
p P OF’
p'=OA' (OA* est b distance image- lentille)
OF’est la distance focale de la lentille.
La formule du grandissement des lentilles est : y = ÀS = £-.
AB P
b - D’après b formule de conjugaison des lentilles, on a :
C=.l + -L ; A.N: C « + 9,79ô.
PP -----
Ce résultat est en accord avec b question 2°) où on a trouvé f « 10 cm donc C = « 10 §.
EXERCICE N°69

I -1°) La formule de conjugaison des lentilles est :


_ X + X = _L. -c avec p = OA (OA est la distance objet-lentille)
P P OF' F J
p'=OA' (OA' est la distance image - lentille)
OF| ' = f, est la distance focale de la lentille.
2°) * Position de l’image.
D’après la formule de conjugaison des lentille», on a :
X =X + _X=PXA avec p = - 20 cm et fj = 15 cm.
P fi P PX
D’où: p' = ^r ; A.N: p'=60cm.

L’image A’B’ est donc placée à 60 cm en arrière de la lentille (LJ.

* Nature de l’image. On a trouvé p’ > 0 : l’image A’B’ est donc réelle.

* Grandeur de l’image.
A B. of
D’après la formule du grandissement des lentilles : y = -J=J- = X on obtient y = - 3 < 0 :

l’image A(B] est donc renversée par rapport à l’objet Ab et 3 fois plus grande que lui.

3°) Construction géométrique de l’imageAiBi.


On obtient la construction ci-dessous :

On retrouve bien, aux erreurs prés, les résultats précédents.


COLLECTION METHODE 170 La Physique en 3*"* année
Il -1°) Aifîi est placé en arrière de la lentille (L2) : c’est un objet virtuel pour cette lentille.
2°) Complétons le schéma de la figure (2).

D’après la construction, l’image A2B2 de AiB| donnée par la lentille (L2) est une image
réelle. Elle est droite par rapport à AjBi.

3°) * Position de l’image A2B2.


D’après la formule de conjugaison des lentilles, on a : - =J== + =1= = =L=
o2a, o2a2 o2f2
------- OA O F
D’où : O.A, s AN: O2A2=50cm.
O2A1+O2F2
* Nature de l’image. Ô2À2 > 0 : l’image est donc réelle.
* Grandeur de l’image.
jAi jS O
D’après la formule du grandissement des lentilles, on a : y = = -=4=3-
O2A|
y ~ + 2 > 0 : l’image A2 B2 est droite et 2 fois plus grande que l’objet Ai B].

4°) Le grandissement du système des deus lentilles est :


.._ÂA,::AAÂA
5 AN: y = -6.
AB AjB/AB
L’image A2B2 est donc réelle, renversée par rapport à l’objet AB et 6 fois plus grande que
lui.

COLLECTION METHODE 171 La Physique en 3éroe année


collection
Wtttredes
• La physique chimie en 1ère
• Devoirs types : physique-chimie en 1ère
• La physique en 2 ème
• La Chimie en 2 ème
• Devoirs types : physique-chimie 2 ème
• La physique en 3 ème
• La chimie en 3 ème
• Devoirs types : physique-chimie 3 ème
• La physique au Bac T1
• La physique au Bac T2
• La chimie au Bac
• Devoirs types : physique-chimie au Bac T1
• Devoirs types : physique-chimie au Bac T2

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