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EXERCICES DE PHYSIQUE
3eme année Maths, Technique et
Sciences.Expérimentales
NOUVEAUX PROGRAMMES
Ce manuel est conçu à partir d’une analyse des différentes difficultés que l’élève de la
troisième année Mathématiques, Sciences-Expérimentales et Technique peut rencontrer. Il
vise essentiellement à lui faire acquérir une méthodologie d’approche et une certaine aisance
dans la résolution des exercices. Cette aisance est surtout basée sur la compréhension des
phénomènes physiques et sur la maîtrise des techniques fondamentales.
• Les exercices soulignés : ce sont des exercices types suivis directement par une
solution détaillée. Ces exercices permettent en général de déduire une méthode
que l’élève peut appliquer dans des situations semblables.
Les auteurs
EXERCICE N°4
** Superposition de deux champs électrostatiques. Action sur
une charge électrique................................................................... 17
EXERCICE N°ll Champ magnétique créé par un fil horizontal parcouru par
un courant ; action sur une aiguille aimantée.......................... 28
EXERCICE N°17 Champ magnétique créé par un solénoïde ; action sur une
aiguille aimantée...................................................... 37
EXERCICE N°20
** Action d’un champ magnétique uniforme sur une tige
conductrice en mouvement dans ce champ............................. 44
EXERCICE N°21
** Roue de Barlow............................................................................ 45
EXERCICE N°24 Courant induit dans un circuit formé par une tige mobile sur
deux rails parallèles et horizontaux........................................... 54
EXERCICE N°26
** Tige mobile sur deux rails perpendiculaires ; courant induit.. 56
EXERCICE N°41 Etude du mouvement d'un solide sur une piste comportant
une partie inclinée et une partie horizontale............................. 84
EXERCICE N°51 Recul d’un fusil. Choc mou entre la balle du fusil et un cube
de plomb........................................................................................ 105
I- CHAMP ELECTROSTATIQUE
Deux charges ponctuelles qj et placées, dans le vide, à une distance d l'une de l'autre sont
soumises à des forces électrostatiques F1/2 et F2/1 directement opposées.
Fm q,
◄------ •--------------
d
Dans une région de l'espace où une charge électrique q est soumise à une force électrique F
règne un champ électrostatique.
En tout point, le champ électrostatique est caractérisé par un vecteur Ê appelé vecteur
champ électrostatique.
La force électrique F est liée au vecteur champ électrostatique Ê par la relation : F = q.Ê
Dans le cas où le vecteur champ électrostatique est le même en tout point du champ, le
champ est dit uniforme.
exprimé en (m),
exprimé en (V.m'1).
Soit une charge électrique q qui se déplace dans un champ électrostatique. Le travail de la
force électrostatique F exercée sur une charge q, lorsqu'elle se déplace d'un point A à un autre
B du champ est donnée par l'expression :
1°) Définition
Un condensateur est l'ensemble de deux conducteurs dont les surfaces en regard sont proches
l'une de l'autre, séparés par un isolant.
Les deux conducteurs sont les armatures du condensateur, l'isolant est le diélectrique.
Remarque : le condensateur est plan lorsque les surfaces en regard des armatures sont
parallèles ; l'épaisseur du diélectrique est alors constante.
QA = -QB = C.U
a) Association en parallèle
C = ECi
i
b) Association en série
1H F - 11
Cl c2 cn
4°) Energie d'un condensateur
U s'exprime en (V),
EXERCICE N°1
SOLUTION
D'après la loi de Coulomb, l'intensité commune des forces d'interaction entre deux charges
est donnée par la relation :
= = av“ k^ = 9.10’N.m2.C-2.
Les forces d'interaction entre les deux charges étant répulsives, les deux charges qA et qB sont
de même signe soit :
qA = qB = + 0,21.10’9 C ou bien qA = qB = - 0,21.10 9 C.
EXERCICE N°2
2°) Déterminer le champ en P si les deux charges placées en A et B sont égales à + q. Calculer
Ê pour y = 0. Que peut-on conclure?
EXERCICE N°4**
Dans la région de l'espace où tout point M est repéré dans un repère orthonormé (O, i, j), on
superpose deux champs électrostatiques uniformes représentés par les vecteurs :
1°) Montrer qu'en tout point de cette région de l'espace, il existe un champ électrostatique
uniforme qu'on précisera.
2+
2°) Déterminer la force électrostatique subie par un ion Cu placé en un point de ce champ.
SOLUTION
EXERCICE N°5
Par définition, la d.d.p entre deux points quelconques M et N du champ électrique E est
donnée par la relation : UWJ = VM - VN = Ê.MN.
Dans le repère (O, i, j), on aura : UKIN =V14-VN = Ex(xM-xN) + Ey(yM-yN).
D'où, on déduit :
• va "VB = Ex(xB -xA) + Ey(yB -yA) = ||E||.dAB AN: VA -VB = 300V.
• vc ~VK =Ex(xk -xc) + Ey(yK -yc) = -||Ê||.dCK A.N: Vc -VK =-300 V.
Ces points sont situés à une distance dt de la plaque P2 origine des potentiels telle que :
V, - Vp Q
d, =.... ...... 2 ; A.N: dj =2.10 2 m soit 2cm.
E
Ces points appartiennent à un plan parallèle aux plaques Pj et P2 et situé à 2 cm de P2.
Or F = q.Ê.
D'où: W(F) = - q.||Ë||ÂB + 0 ; A.N : W(F) = - 0,3 J.
A-kC 11 11 A-kC
On remarque que W(F) est le même pour les deux trajets (ABC) et (AKDC) : le point de
A-kC
départ A et le point d'arrivée C étant les mêmes, le travail de la force électrostatique est
indépendant du chemin suivi ; on peut exprimer ce résultat par la relation :
W(F) = q(VA - Vc)
A-kC
EXERCICE N°6
Un condensateur plan, de capacité C, est constitué par des feuilles métalliques séparées par
un diélectrique d'épaisseur e = 0,02 mm.
SOLUTION
c'est-à-dire : — - E + ri = 0.
C
D'où: q = C(E-r.i).
3E
C
—
C’
Etat initial Etat final
Le système des deux condensateurs étant isolé, il y a conservation de la charge totale, soit :
Qi=Q2 c'est-à-dire: Qo+O = Q + Q'.
Soit U' la d.d.p commune entre les armatures des deux condensateurs à l'équilibre ; les
charges prises par les condensateurs sont :
PourC : Q = C.U'
Pour C' : Q' = C'.U’.
La conservation de la charge donne : C.U' + C'.U' = C.U.
D'où: U’=—C- U.
C + C'
EXERCICE N°9
RAPPEL DU COURS
I - CHAMP MAGNETIQUE
Toute région de l’espace où se manifestent des forces magnétiques est appelée champ
magnétique. Le champ magnétique est caractérisé en tous ses points par un vecteur B appelé
vecteur champ magnétique.
A l'intérieur d'un solénoïde, comportant n spires par unité de longueur et parcouru par un
courant d’intensité I, le champ magnétique est uniforme. Les caractéristiques du vecteur
champ magnétique B sont :
• direction : confondue avec l'axe du solénoïde ;
• sens : donné par la règle du bonhomme d'Ampère ;
• intensité : donnée par la formule : H = 4rt. 10'7.n.l.
EXERCICE N°10
Un aimant Ap d'axe SN, crée en un point O de cet axe situé du côté du pôle Sud de
l'aimant, un champ magnétique de vecteur champ B, de module ||Bi|| = 4.10’3 T. On place en O
SOLUTION
2°) a - Sous l'effet de la somme des deux vecteurs champs créés par les deux aimants,
l'aiguille aimantée subit une rotation d’angle 0 = 30° comme l'indique le schéma ci-dessous.
• Direction : la droite
qui fait un angle
a = 60° avec la
direction de B, ;
• Sens : celui de l'axe
magnétique S2N2 de
l’aimant A2 ;
• Intensité :
Dans le repère (O, i, j), la relation vectorielle B = B, + B2 donne :
êllcosp
Blsinp
w
0
+
teJicosa
nB2lsina
EXERCICE N°ll
• Un fil conducteur horizontal, très long, est placé parallèlement au méridien magnétique du
lieu. On place en un point A, au dessous de ce fil et à une distance d = 10 cm de celui-ci, une
aiguille aimantée mobile autour d’un axe vertical.
SOLUTION
Une aiguille aimantée mobile autour d'un axe A horizontal passant par son centre de gravité
est perpendiculaire au plan méridien magnétique terrestre. L’aiguille est placée en un point M
du champ magnétique terrestre. La composante horizontale de ce champ en ce point est :
||bh||=2.io-5t.
A l'équilibre, l'aiguille aimantée fait un angle a = 60° avec la direction de||BH||et son pôle
EXERCICE N°13
SOLUTION
1°) * Calculons l’intensité I2 du courant qui doit passer dans le fil F2 pour que le champ
magnétique créé par les deux courants au point M soit nul.
Au point M, le champ
magnétique B = Bt + B2 = 0
donc ||Bi|| = ||b2|.
ôJm
D’où:
I =1 2^ ; A.N:I2=6A.
OjM -----
* Déterminons le sens de ce courant.
D’après la règle de l’observateur d’Ampère, pour que les deux vecteurs B] et B 2 au point M
soient de sens contraires, il faut que les courants Ii et I2 soient de même sens ; le courant I2 est
donc aussi ascendant.
D’où
Ou |Bj| = 2.Kr’(-
c’est-à-dire :
|Bj| = 2.1O-7(^-
Donc: ||B'||=X^L(2I2-I1) ;
• Une aiguille aimantée placée sur un pivot est posée sur une table horizontale. Au dessus est
tendu un fil conducteur horizontal à une distance d = 5 cm de l’aiguille.
En l’absence de courant, on règle la position du fil pour que sa direction soit parallèle à celle
de l’aiguille aimantée et située dans un même plan vertical (voir schéma).
On fait ensuite passer dans le fil un courant d’intensité I qu’on peut faire varier. Pour
différentes valeurs de I, on mesure l’angle a de déviation de l’aiguille ce qui donne le tableau
suivant :
I(A) 1 2 3 4 5 10
«O 11,5 22 31 39 46 63,5
1°) Tracer la représentation graphique tga = f(I). En déduire comment varie tga en fonction
de I.
2°) Comment varie l’intensité |^|du champ magnétique produit par le courant en fonction de
I?
tga
3°) Calculer les rapports pour les différentes valeurs de I. Que peut-on remarquer ?
d
4°) Montrer que l’intensité ||b|| du champ magnétique produit par le courant est inversement
proportionnelle à d.
5°) Déduire l’expression de l’intensité ||B||du champ magnétique produit par le courant en
fonction de I et d.
On donne: |Bh|| = 2.10-s T.
sasxseeacssssassssssssassBssacxsass»
C’est une droite qui passe par l’origine des axes : tga est donc proportionnelle à I donc
tga = a.I avec a coefficient directeur de la droite a « 0,2 A"’.
tga
Remarque : on peut obtenir le même résultat en faisant les rapports -j- :
I(A) 1 2 3 4 5 10
• «O 11,5 22 31 39 46 63,5
0,2035 0,4040 0,6009 0,8098 1,0355 2,0057
magnétique "V—►
tga
3°) Calculons les rapports —— pour les différentes valeurs de I.
d
On obtient le tableau suivant :
I(A) 1 2 3 4 5 10
d
4°) Montrons que ||b|| est inversement proportionnel à d.
EXERCICE N°15
d - Montrer que l’aiguille tourne d’un angle a. Calculer la valeur de cet angle.
On donne: |Bh| = 2.10’5T.
SOLUTION
• Origine : O.
•
_L_
11IX’
EXERCICE N°17
1°) Quelle intensité I de courant faut-il faire passer dans le solénoïde pour que l’intensité du
champ magnétique créé à l’intérieur soit ||b|| = 3,14.1O5 T.
2°) L’axe du solénoïde est perpendiculaire au plan du méridien magnétique terrestre. Une
petite aiguille aimantée, placée en un point O et mobile autour d’un axe vertical, dévie d’un
angle a = 57°30’.
Calculer l’intensité de la composante horizontale BH du champ magnétique terrestre.
EXERCICE N°18
SOLUTION
1°) a - L’ampèremètre donne l’intensité I du courant qui circule dans le circuit ; le rhéostat,
monté en série, permet de faire varier cette intensité I du courant ; la sonde du tesla mètre
permet de mesurer la valeur de l’intensité ||b| du champ magnétique créé par le courant I à
l’intérieur de la bobine.
On remarque que :
- La valeur ||b|| du champ magnétique est maximale au centre O de la bobine puis diminue
5°) a - Le module du vecteur champ magnétique à l’intérieur d’un solénoïde est donnée par
l’expression : ||b| =|io.n.I avec p.o perméabilité magnétique du vide
k k.L . ZmH
D’où : p0 -—=avec k coefficient directeur de la droite tracée k = —“ « 64.10-5 T.A’1.
n N AI
A.N : pu » 12,8.1 O* 7 T-A^m.
On remarque
*
que
*
u0
• w cxpérimeahtfc
= uv()thewcùjMr aux erreurs de mesure prés sur 1 et B|J
Cependant il y a d’autres erreurs qui interviennent :
- la bobine n’est pas un solénoïde infiniment long; la formule ®=po.n.In’est alors
par la bobine mais la somme des champs magnétique B créé par le courant et
Bh composante horizontale du champ magnétique terrestre.
Remarquons que étant donné que Bh = 2.10’5 T« B , on peut négliger ||Bh devant I b|| .
LOI DE LORENTZ
Une particule de masse m et de charge q, animée d'une vitesse V et placée dans un champ
magnétique B uniforme est soumise à une force F appelée force de Lorentz :
• de direction perpendiculaire au plan formé par les vecteurs B et V ;
• dont le sens est donné par la règle du bonhomme d'Ampère ou des trois doigts de la
main droite :
- index pour q.V
- majeur pour B
- pouce pour F ;
• d'intensité donnée par l'expression : IIfII = ||B||.q.||vil. sin(qV, B).
ssass=sxŒssœ=aaKss
COLLECTION METHODE 43 La physique en 3*" année
EXERCICE N°19
Une particule de charge q, animée d'une vitesse V pénètre dans une région de l'espace où
règne un champ magnétique B uniforme ; elle est alors soumise à une force de Lorentz F.
r
V QO------
-* —► r
1r B B
ik v
q>0 q <0
q;>0
EXERCICE N°20
**
1 °) Montrer qu'un électron libre de la tige est soumis à une force magnétique f du fait de son
déplacement avec la tige.
2°) Déterminer les caractéristiques de cette force f. Représenter la,
3°) Que se passera-t-il alors pour les électrons de la tige? Montrer qu'il apparaît une d.d.p
entre les extrémités A et B de la tige.
On donne : la charge élémentaire e = 1,6.10'19 C.
SOLUTION
1°) Montrons qu’un électron libre de la tige est soumis à une force magnétique f.
3°) Sous l'action de la force f, les électrons libres de la tige vont se déplacer le long de celle-
ci et auront tendance à s'accumuler à l'extrémité B qui prend alors une charge négative. Un
certain nombre d'électrons ayant quitté l'extrémité A, celle-ci acquiert une charge positive. Il
apparaît alors une différence de potentiel entre les deux extrémités A et B.
La nouvelle distribution des charges le long de la tige AB crée un champ électrique E. Ce
champ va s'opposer à la poursuite du mouvement des électrons vers l'extrémité B ; il se
produit alors le long du conducteur un état d'équilibre lorsque :
f + f'= 0, f étant la force magnétique de Lorentz et f' = -e.Ê la force électrique
c'est-à-dire : |f || = ||fj|
ou : [|B||.e.||v|| = e.||Ê||
EXERCICE N°21
**
Une roue à rayons, en cuivre, peut tourner autour de son axe horizontal (A) passant par son
centre O. L'extrémité A du rayon OA plonge légèrement dans le mercure contenu dans une
cuvette (voir schéma). Il est traversé par un courant d'intensité I = 5 A.
On plonge la roue dans un champ magnétique uniforme B d'intensité B = 0,2 T.
SOLUTION
3°) a - La force magnétique F agissant sur le rayon OA est perpendiculaire à ce rayon ; elle est
donc orthogonale à l'axe de rotation (A) de la roue et a par conséquent un effet de rotation sur
celle-ci dans le sens indiqué par le schéma.
Avant que l'extrémité a ne soit sortie du mercure, l'extrémité A' du rayon voisin pénètre à
son tour dans Je mercure et le rayon OA' vient se substituer au rayon OA.
Le circuit reste ainsi toujours fermé et un rayon au moins se trouve soumis à l'action du
champ magnétique ; il en résulte un mouvement de rotation continu de la roue dans le
même sens.
b - La roue transforme donc l'énergie électrique consommée et fournie par le générateur
en énergie mécanique (cinétique) et se comporte comme un récepteur mécanique (moteur).
Le moment de la force magnétique par rapport à l'axe de rotation (A) est :
Le travail produit par cette force magnétique au cours d'une rotation d'angle a correspondant
à une durée At est : W(F) - Mf/A.a
La puissance mécanique fournie par ce moteur est alors :
W(F) a
P- 2LÏ2. M - M =/A.a’ ; A.N:P- 23,55.10’3W.
At F/A At F/A -----
P « 1 : la roue de Barlow constitue un moteur de très faible puissance qu'on peut améliorer
(moteurs réels modernes utilisés).
II - INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE
Toute variation du flux magnétique à travers un circuit fermé fait apparaître dans celui-ci un
courant induit qui a même durée que cette variation.
Le sens de ce courant est donné par la loi de Lenz :
"Le sens du courant induit est tel que, par ses effets, il s'oppose à la cause qui lui donne
naissance".
Soit AO la variation de flux magnétique à travers le circuit fermé pendant la durée At. La
force électromotrice induite moyenne créée aux bornes du circuit est :
fE en V
A<D
avec AO en Wb
At
At en s.
Remarque : La force électromotrice induite existe aux bornes du circuit même si celui-ci est
ouvert.
IV - AUTO INDUCTION
Une bobine traversée par un courant d'intensité I est nécessairement plongée dans son propre
champ magnétique. Elle est donc traversée par un flux magnétique appelé flux propre Op
d'expression :
OP =L.I
L est une constante caractéristique de la bobine appelée inductance de la bobine ; elle
s'exprime en Henry ( H ).
Une bobine parcourue par un courant variable i est le siège d'une force électromotrice
d'auto-induction e donnée par la relation :
Une bobine d'inductance L, traversée par un courant d'intensité i, emmagasine une énergie
magnétique We donnée par l'expression :
w. = 1l.P
SOLUTION
1°) Toute variation du flux magnétique à travers un circuit donne naissance à un phénomène
d’induction électromagnétique.
Si le circuit est fermé, le phénomène se traduit par l’établissement d’une f.é.m induite et la
circulation d’un courant induit dans le circuit.
Si le circuit est ouvert, le phénomène se traduit par l’apparition d’une tension induite entre
les extrémités du circuit.
3°) L’aimant est toujours freiné ; en effet, le courant induit dans la boucle tend d’abord à
repousser l’aimant (face nord en regard avec le pôle Nord de l’aimant qui se rapproche) puis à
l’attirer (face nord en regard avec le pôle Sud de l’aimant qui s’éloigne).
3°) On fait tourner la spire autour d’un de ses diamètres (A) perpendiculaire à B, de façon à
l’amener de sa position initiale (0i = 60°) à une nouvelle position (02 = 90°) pendant une
durée At - 0,01 s.
a - Que se passe -1 - il alors ?
b - Préciser le sens du courant induit dans la spire et calculer son intensité sachant que la
résistance de la spire est R - 1 Q.
SOLUTION
(A) x/
1°) Choisissons sur la spire un sens positif qui nous
permettra d’orienter le vecteur normale n.
Ce vecteur, porté par l’axe de symétrie de la spire, est -► TV
n/\
perpendiculaire au plan de celle-ci et orienté suivant la
B
règle de la main droite comme l’indique le schéma
contre.
X’/
3°) a - Pendant la durée At la spire tourne autour de l’axe A et l’angle 0 passe de 0i = 60° à
02 = 90°.
Pendant cette durée At, le flux magnétique à travers la spire passe de la valeur
Oi =||b|Sjcos0i «3,14.10-5 Wb à la valeur O2 = |b|s.cos02-= 0 Wb. Ce flux varie donc de
AC> = O2 -a>j ®-3,14.10'5 Wbce qui provoque la naissance d’un phénomène d’induction
EXERCICE N°24
SOLUTION
1°) Choisissons un sens arbitraire positif de parcours en orientant le circuit dans le sens
AMNC. Le vecteur unitaire normale n au circuit sera alors dirigé vers le haut (voir schéma).
D’où:
S = (S0+x.l)n = (S0+||v|.l.t).n
A
EXERCICE N°25
EXERCICE N°26
**
Déterminer et représenter graphiquement la £é.m induite e aux bornes de la bobine dans les
deux cas.
SOLUTION
2ime cas : i = 0,2.cos50îtt est une fonction sinusoïdale du temps de période T = 40.10’3 s
1°) Calculer l’intensité du champ magnétique créé au centre O de la bobine par le courant.
2°) Calculer le flux propre de cette bobine et en déduire son inductance L.
3°) La bobine est à présent parcourue par
un courant d’intensité qui varie en fonction
du temps comme l’indique le graphe ci-
contre.
Déterminer la f.é.m d’auto-induction e qui
apparaît dans la bobine durant chacun des
intervalles de temps [0,2 ms] ; [2 ms , 5
ms] et [5 ms, 6 ms].
4°) Représenter graphiquement la f.é.m
e = flt) pour t e[ 0,6 ms ].
EXERCICE N°29
SOLUTION
b - Calculons l’intensité Io du courant dans le circuit lorsque le régime permanent est établi.
A la fermeture du circuit, l’intensité i du courant passe de 0 à Io ; lorsque le régime
permanent est établi, cette intensité ne varie plus donc i = Io = Cte.
D’où: — =0 et e = -L—=0. Io R
dt dt .....».... 1______ 1-------------- 1
Il n’y a donc plus de phénomène d’induction
électromagnétique ; tout se passe comme si (G)-J
l’inductance de la bobine n’existait pas et la
bobine se comporte comme un dipôle passif
D’après la loi de Pouillet appliquée au circuit
r l§
fermé, on a :
sE E _ (K)
I - ----- =— ; A.N:L=1,2A.
sR R ------ 0 Régime permanent
Cette énergie est relativement faible mais elle est libérée en temps très court.
■B
I - TRAJECTOIRE DU MOBILE
La trajectoire d'un mobile ponctuel est l'ensemble des positions occupées par le mobile au
cours de son mouvement.
Dans le repère d'espace considéré la trajectoire peut-être une droite, un cercle ou une courbe
quelconque selon que le mouvement, dans ce repère, est rectiligne, circulaire ou curviligne.
Soit O' une origine choisie sur la trajectoire du mobile. La connaissance de la mesure
algébrique de l'arc OM nous permet aussi de connaître la position du mobile à la date t.
GENERALITES
Définition Z >\M
0 ' i M
X
\ 0 ’ J
Position Vecteur vitesse : OM = x. i Abscisse angulaire : a=
K
Vitesse Vecteur vitesse : v=v i =4ri Vitesse angulaire : a'=^=^
x dt
Accélération Vecteur accélération: a =4r- i = a. i Accélération angulaire : a" =
dt
CAS PARTICULIERS
EXERCICE N°30
Le vecteur espace d’un mobile en mouvement , dans un repère orthonormé (O,i,j), est
donné par : OM = (3t-3).i + (t2- 2t +l).j.
1°) Déterminer le point A où se trouve le mobile à la date t = 0 s. Préciser alors l’origine des
temps adoptée.
2°) Le mobile passera-t-il par O ? A quel instant ?
3°) Exprimer le vecteur espace OM en prenant comme nouvelle origine des temps l’instant
de passage du mobile par O. Déterminer, dans ce nouveau repère de temps, la date de passage
par A.
4°) Calculer, de deux manières différentes, le module du vecteur vitesse moyenne entre
l’instant de passage par A et celui par O. Conclure.
SOLUTION
4°) Calculons la valeur de la vitesse moyenne entre les instants de passage par A et par O.
Par définition, on a : V
““y
= ^9^
At
= tVO -1lA
_ û—QA
tlO -1lA
m
= ^9 + 1 « 3,33 m.s 1.
Conclusion : quelque soit le repère de temps choisi, le vecteur vitesse moyenne reste le
même.
EXERCICE N°31
On étudie le mouvement d'un mobile A dans un repère orthonormé (O,i,j ) lié à la Terre. Le
vecteur espace du mobile s'exprime dans ce repère par :
ÔA=(3t).ï+(3t2-9t+3).j.
SOLUTION
2
V
D’où le rayon de courbure p = -râ. AN : p = 1,5 m.
H
EXERCICE N°32
Le mouvement d’un mobile ponctuel M, dans un repère (O,i,j), a pour vecteur vitesse :
V = (-8t + 8).ï + (~6t + 6).j .
EXERCICE N°33
Un mobile M est en mouvement rectiligne sur un plan horizontal. A l’origine des temps, il
passe par le point O origine du repère d’espace adopté.
Q r . ¥.............
.™
*
1 V
3°) Ecrivons les lois horaires du mouvement dans ces deux phases.
* Dans la première phase v = Cte ; le mouvement est donc rectiligne uniforme.
En prenant comme origine des espaces, le point O et comme origine des temps l’instant de
dx. , ,
passage du mobile par O , on obtient : vt = ; d’où xi - vi .t + k.
Oràt = Os onaxi(O) =0 = vi.0 + k donck = 0.
La loi horaire du mouvement dans la première phase est alors :
xi = vi.t ou bien xj = 9t.
* Dans la deuxième phase, v est une fonction affine du temps.
En prenant comme origine des espaces le même point O et comme origine des temps
l’instant du début de cette deuxième phase, on obtient : V2 = a.t’ + b.
A t’ = 0 s on a : V2 (0) = 9 m.s_1 = a.O + b ; d’où : b = 9 m.s'1
a est donné par la pente de la courbe : a = m s 2-
D’où V2 = -0,75.t’ + 9.
Or v, = ; donc X2 = - 0,375.t’2 + 9.t’ + k’
dt
A t’ = 0 s on a : x2 (0) = xi (8) = 72 m = - 0,375x0 + 9x0 + k’ ; donc k’ = 72 m.
L’équation horaire du mouvement dans cette phase est alors : X2 = - 0,375.t’2 + 9.t’ + 72.
EXERCICE N°35
Un mobile ponctuel M est animé d’un mouvement dont la trajectoire est plane. Ses
coordonnées dans un repère (O,i, j ) sont à chaque instant :
x = 2.cos20jit et y - 2.sin2(hrt ; x et y sont exprimés en m.
EXERCICE N°36
SOLUTION
EXERCICE N°37
1°) Exprimer le vecteur vitesse et le vecteur espace dans ce repère. En déduire la loi horaire
du mouvement.
2°) A quelle date tj la bille s’arrêtera-t-elle ? Peut-elle atteindre le point B ?
EXERCICE N°38
SOLUTION
EXERCICE N° 39
METHODE
COMMENT DETERMINER LA LOI HORAIRE DU MOUVEMENT
CONNAISSANT SON ACCELERATION ?
Première étape :
Deuxième étape :
Le calcul de la primitive de la vitesse nous donne la loi horaire à une constante près.
La connaissance de la position du mobile à une date particulière (l’origine des temps
par exemple) nous permet de déterminer cette deuxième constante.
On aboutit alors à la loi horaire du mouvement du mobile considéré.
Pour un point matériel A de masse m, la somme F des forces exercées sur lui est égale à la
dérivée par rapport au temps de son vecteur quantité de mouvement.
P - dp _ d(m.V)
dt dt
Pour un solide en translation, la somme des forces extérieures exercées sur lui est égale à la
dérivée par rapport au temps de son vecteur quantité de mouvement.
ç dp d(M.V)
i (ext)i dt dt
Soit I = F.At l'impulsion reçue par le point matériel entre les instants de dates t et t + At.
Théorème : La variation de la quantité de mouvement d'un point matériel entre deux instants
de dates ti et t2 est égaie à la somme des impulsions reçues par le point entre ces deux instants.
Ap = El
i
• Cas du système matériel
D’où : Ap = Ô ou p = Cte.
La quantité de mouvement d'un système isolé ou pseudo-isolé se conserve.
Les mouvements étudiés dans les exercices de ce chapitre sont considérés par rapport à
des repères, liés à la Terre, supposés galiléens.
EXERCICE N°40
D'un point A au dessus du sol, on lance verticalement vers le haut une bille, supposée
ponctuelle de masse m = 0,050 kg, avec une vitesse Vo de module |vo || = 4 ms-1 à un instant
SOLUTION
||vo||2
D'où : h =1 .iJ-jT- ; A.N : h = 0,8 m.
D'où: p = m(-||g||.t4-||V0||)J.
EXERCICE N°41
Un solide (S) assimilable à un point matériel de masse m ~ 0,15 kg peut glisser sur la piste
(ABC) (voir figure).
- La partie (AB), de longueur L = 2,5 m, est inclinée d'un angle a = 30° sur le plan
horizontal.
- La partie (BC), de longueur L' = 3 m, est horizontale.
Le raccordement en B des deux parties fait changer la direction de la vitesse sans changer
son module.
On donne : ||g|| = 10ms'2 .
Déterminer l|f||.
b - Exprimons ||a||.
xB -xA = AB =L.
D'où : ||VB ||2 = 2a.L = 2||g||.sina .L.
|f||
D'où : a' = -—= C,e. Le mouvement de S sur la piste BC est alors uniformément varié.
m
Il >
2L'
METHODE
COMMENT APPLIQUER LA RELATION FONDAMENTALE
DE LA DYNAMIQUE ?
EXERCICE N°42
1°) Un solide ponctuel (S) de masse m est lancé du point A avec une vitesse horizontale VA.
On suppose que les frottements sont négligeables.
2°) Le solide (S) arrive en O avec une vitesse Vo de module IVq^Sols’1 . Calculer ||VA|
SOLUTION
1°) a - Montrons que le mouvement de (S) est uniforme sur la partie AB.
c - Déterminons la valeur minimale de la vitesse de lancement que doit avoir (S) pour
quitter la piste en O.
Le mouvement, sur la piste BO, étant uniformément varié on peut écrire :
||VO|| -|vB|| = 2a2.L.
Pour quitter la piste en O, (S) doit y arriver au minimum avec une vitesse nulle, donc
||Vo | > 0 , c'est-à-dire : ||vB || > 2||g||.L.sina soit ||vb || > ^2||g||.L.sina.
d'où :
i \ k, = ||V0 ||.cosa.
Lcosa k
Or à t = 0, on a : V(0) = Vo
Lsina k2 k2 = ||V0 ||.sina.
I 7
vx = ||V0 ||.cosa
Donc :
Jy =-H-t + ||Vo ||-sina>
Donc : OS(t)
On a : yt = - h - L.sina = - 3 m.
Comme I appartient à la trajectoire de (S) : y f = - 0,104x2 + 0,577Xj.
D'où: -0,104x2 + 0,577xt+3 = 0.
Le discriminant de cette équation du second degré est :
A = (0,577)2 +12.0,104 =1,5809 et la racine positive acceptable ici est :
0,577 + 1,257
1 2.0,104 *3’27nh
Les coordonnées du point I sont donc :
?xI=3,27m>
^y!=-3m. ,
EXERCICE N°43
Un avion de guerre, en mouvement rectiligne uniforme horizontal, survole une ville à une
altitude h = 60 m. En un point O, il lâche une bombe qui explose au toucher du sol. La vitesse
de l'avion a pour module || v|| = 720 km.h1..
1°) Etudier le mouvement de la bombe dans le repère (O, i, j) ; i est horizontal et j vertical
ascendant.
2°) En quel point la bombe touche-t-elle le sol ?
3°) Où se trouve l'avion à l'instant où la bombe explose ? Que se produit-il alors ? Que doit
faire le pilote pour y échapper?
EXERCICE N°44
Un solide (S) de masse m, de centre d'inertie G, initialement au repos, est placé sur un plan
horizontal (voir figure).
(S) est soumis à un ensemble de forces (S)
de frottement équivalent à une force G+
unique f proportionnelle à sa vitesse
V ; f = - h. V où h est une constante
positive.
On applique à (S) à l’instant de date o -
t = 0 s une force horizontale et
constante F dirigée suivant l'axe (x'x) t=0
de même sens que i.
1°) Schématiser les forces qui s'exercent sur le solide (S) à l'instant de date t quelconque.
2°) En appliquant au solide la Relation Fondamentale de la Dynamique exprimer, dans le
repère (O,i), la mesure algébrique de l'accélération de (S) en fonction de ||F||,h,m et ||v|j.
3°) Montrer que la vitesse de (S) atteint une valeur limite llvj que l'on calculera.
||F||-h||v||
L'accélération du solide est alors : a=—----- Ü-Jl
m
Calculons la valeur de cette accélération à l'instant de date t - 0.
Il-Il Pli ,
At = 0, ona V = 0. D'oùa0=—. AN : ao = 3,6m.s.
11 11 m
3°) Montrons que la vitesse du solide tend vers une valeur limite |vL||.
La vitesse initiale du solide étant nulle, sa vitesse au cours du temps est croissante ce qui a
pour effet d'augmenter l'intensité j|f|| de la force de frottement, donc de diminuer l'accélération
de ce solide.
A la limite, cette accélération sera nulle. aiimite = 0 ; d'où : ||F||=||flimite ||=h.|VL ||.
EXERCICE N°45
SOLUTION
*SS&SES
39[B^HKSBBES8EXKSHIIKiMMKSBSHBHB^SSEBBtBSB3HBKSSSBSBBBBSBBHaBKSSSSSSESBS8BS&B3SSSBSSBS5St3S3ESS3S
Or à t = 0 on a x = 0 ; d'où K = 0.
La loi horaire du mouvement est alors :
x= + |vo||.t ; AN : x = 5.t2 + 2,8.t.
EXERCICE N°46
Des électrons sont émis avec une vitesse initiale négligeable par un filament F chauffé.
SOLUTION
F P
1°) a - Précisons le sens de Ë! et le signe de Ur
—►
L'électron étant chargé négativement, la force F! To
électrostatique F^-e.Ëj qui s'exerce sur lui R-
-e
dans le champ doit - être dans le sens FP pour Ei
C'est l'équation d'une parabole de sommet O, d'axe Oy et dont la concavité est tournée vers
le bas (voir schéma).
Dans le tube électronique d'un oscilloscope, les électrons émis par le canon avec la vitesse
Vo sont déviés par deux paires de plaques xx' et yy' planes, rectangulaires et parallèles à Vo
(voir figure) ; xx' et yy' sont orthogonales entre elles.
Les plaques de chaque paire sont distantes entre elles de d et leur côté parallèle à Vo a une
longueur 1. Le champ électrique créé par chaque paire de plaques est supposé uniforme et
limité à l'espace entre les plaques. L'écran fluorescent, de largeur L = 10 cm et de hauteur
h = 8 cm, est quadrillé sur toute sa surface (carreaux de 1 cm x 1 cm).
En l'absence de champs électriques entre les plaques, le pinceau électronique frappe l'écran
en son centre O. Les différences de potentiel appliquées respectivement aux plaques xx' et yy'
sont notées ux = Va - Vvx., et uvy = Vy - V.
y
.
1°) Les plaques xx' ne sont soumises à aucune tension et l'on applique aux plaques yy' une
tension uy positive.
a - Etablir l'équation de la trajectoire des électrons entre les plaques yy' en fonction de ||VQ||,
La déviation du spot lumineux sur l'écran est donc bien proportionnelle à la tension uy
appliquée entre les plaques horizontales yy
*.
2°) a - Calculons kr
On a trouvé précédemment : k, = ; A.N : k] = 0,25 cm.V’’
Chaque graduation de 1 cm sur l'écran, suivant la verticale (Y'Y), correspond à une tension
électrique de 4 V entre les plaques horizontales y et y*. La hauteur de l'écran de 8 cm permet
donc de mesurer une tension de 32 V c’est-à-dire de - 16 V à + 16 V.
b - Calculons k2.
On obtient de la même façon : k2=-^- ; A.N : le. = 0.2 cm.V'1
Chaque graduation de 1 cm sur l'écran, suivant l'horizontale (X’X) correspond à une tension
de 5 V entre les plaques verticales x et x'. La largeur de l'écran de 10 cm permet de mesurer
une tension de 50 V c’est-à-dire de - 25 V à + 25 V.
D’où la graduation de l'écran :
Y
*12
•8
4 X
X’
•4 '
•-«
-12 ■
*
Y
•*16
EXERCICE N°48
On introduit dans un
spectrographe de masse des ions Chambre de déviation
potassium * ,K +et ^K+(A] et A,
désignent les nombres de masse des Vi ou V2
deux ions) de même charge q et de
masses respectives mj et m2.
Sachant qu'en Oj leurs vitesses sont
pratiquement nulles, les ions sont
p2
4 ' T, T2
1°) Représenter sur un schéma le champ électrique Ê régnant entre les deux plaques Pi et P2
et préciser le signe de U = VP -VP_.
Exprimer les vitesses ivjl et |V2| des ions en fonction de q, U et des masses respectives mi
etm2.
2°) Les ions pénètrent ensuite dans une chambre de déviation où règne un champ magnétique
uniforme de vecteur B perpendiculaire au plan de la figure.
a - Quel doit être le sens de B pour que les ions soient déviés vers la plaque sensible?
( Vo ir schéma )
b « Montrer que le mouvement des ions est circulaire uniforme et exprimer littéralement les
rayons R> et R2 de leurs trajectoires en fonction de U, q , et des masses respectives mi et m2.
3°) Deux taches Ti et T2 se forment sur la plaque sensible. En admettant que le rapport des
masses des ions est égal à celui de leurs nombres de masse, calculer la valeur de A2 sachant
que :
- la tache Ti correspond à l'ion de masse mj,
- Ai = 39,02T! = 102,9 cm et O2T2 = 106,8 cm.
1°) * Représentons le vecteur champ électrique E créé entre les deux plaques P| et P2.
Entre ces plaques, chaque ion de poids supposé négligeable est accéléré par une force
électrique F=q.Ê. F et Ë sont colinéaires et de même sens (q > 0).
Or F est perpendiculaire aux deux plaques et
orientée de Pi vers P2 ; le vecteur champ
électriqueÈ est alors aussi orienté de P] vers
P2 comme l’indique le schéma ci-contre.
* Déterminons les expressions des vecteurs vitesses des ions ^,K+ et ^K' en fonction de
q, U et des masses respectives mi et m2.
Chaque ion de poids supposé négligeable est soumis à une force électrique F. La relation
fondamentale de la dynamique, appliquée à un de ces ions, donne : F = rrr^
La charge de l’ion étant positive, qn a : = mJlæH d’où :
11- y q.U
P'I m,.O,O2
Le mouvement de l’ion dans la chambre d’ionisation est rectiligne et uniformément
accéléré ; on peut alors écrire : v;2 - v02 =2ai.O1O2 avec Vo =0.
D’où on déduit :
2°) a - Dans la chambre de déviation, à un instant quelconque de date t, un ion K+ est dévié
par une force électromagnétique Fm perpendiculaire au plan formé par le vecteur vitesse V4 de
l’ion et le vecteur champ magnétique B (loi de Lorentz).
Pour qu’un ion puisse alors atteindre la plaque sensible, la force Fm doit nécessairement
avoir le sens représenté sur le schéma ; le vecteur champ magnétique B doit donc être sortant
d’après la règle de l’observateur d’Ampère (voir schéma).
D’après la relation
fondamentale de la dynamique,
on a: F„=m
M
i1.â1i.
Comme Fmest à chaque instant
perpendiculaire à V(,
l’accélération âj est aussi
perpendiculaire à V ; sa
composante tangentielle est
donc nulle.
dv n
n~
*
a, =-jj-=O ; d’où: V =C,C.
dt ’ Il ‘Il
Le mouvement des ions dans la chambre de déviation est donc uniforme.
Le mouvement des ions dans la chambre de déviation est alors circulaire et uniforme.
Ilv II—Ilv II =
Il ‘Il I >11 V m. •
En remplaçant par son
expression, on trouve :
(1)-
ESB
♦ Calculons le rapport .
m.
EXERCICE N°49
Une personne (P) tire à la cible avec un fusil de masse M = 5 kg. La balle (b) tirée par cette
arme a une masse m = 20 g.
Au moment du tir, (P) maintient le fusil horizontal ; la balle (b) quitte alors la bouche du
canon avec une vitesse horizontale V de module V = 600 m. s'1.
1°) Déterminer les caractéristiques de la vitesse v du fusil au moment où (b) quitte le canon
en supposant que (P) n'a pas appuyé l'arme sur son épaule. Que risque-t-il de se produire?
2°) Déterminer l'intensité |f|| de la force F, supposée constante, exercée par les gaz sur (b) à
SOLUTION
EXERCICE N°51
1°) Avec quelle vitesse reculera le fusil si le tireur ne le maintient pas appuyé sur son épaule ?
Représenter sur un schéma cette vitesse.
2°) Le mouvement de la balle dans le canon dure At = 0,1 s. Calculer l’intensité de la poussée,
supposée constante, exercée par les gaz sur la balle au cours de son mouvement dans te canon.
3°) Un petit cube en plomb de masse mj = 0,15 kg supposé ponctuel est placé à une distance
D = 50 m de la verticale passant par l’extrémité du canon.
Dans quel plan et à quelle hauteur h’ du sol doit se trouver te cube pour qu’il soit atteint par
une balte ?
4°) Le choc entre 1e cube et la balle est supposé parfaitement mou (la balle s’encastre dans le
cube). Déterminer tes caractéristiques de la vitesse du système (cube + balle) juste après te
choc.
EXERCICE N°52
SOLUTION
I - DEFINITIONS
- L. = g{ : gain en courant Ue us
le
Entrée Sortie
U
----- — = g# : gain en tension.
Uc
1°) Le transformateur IP L
* On dit qu'un transformateur travaille à vide si son secondaire est ouvert (Ig = 0).
U N
Dans ce cas on a : —- = —- = gu
Ue *N’ p
Ns : Nombre de spires dans le secondaire ;
Np : Nombre de spires dans le primaire ;
g a : Gain en tension du transformateur.
at
Remarques :
2°) Le transistor
♦ Un transistor NPN monté en émetteur commun est un quadripôle dont les caractéristiques
sont :
♦ Le coefficient amplificateur du
transistor P est : p= — = C
* .
Quand on fait passer dans la base un courant faible IB, on obtient à la sortie du transistor un
courant Ic important : Ic = p JB. Le transistor amplifie le courant.
Si UBE < 0,6 V le courant Ic est nul. Pour les bornes de sortie, le transistor se comporte
comme un interrupteur ouvert.
Le transistor NPN schématisé ci-dessus est monté en émetteur commun ; il est polarisé par
ouhtai:
EXERCICE N°53
Comment expliquer l'apparition d'une tension aux bornes de l'enroulement E,? Calculer la
valeur maximale de cette tension.
SOLUTION
Le courant variable qui circule dans l'enroulement E2 crée un champ magnétique variable :
l'enroulement Eb plongé dans ce champ magnétique variable est traversé par un flux
magnétique variable ce qui explique l'apparition d'une f.é.m ou tension induite aux bornes de
cet enroulement.
Les valeurs maximales des tensions aux bornes des enroulements Ei et E2 vérifient la
u1MX _ \
relation :
u2nax n2
EXERCICE N°54
Sachant que l’enroulement primaire comporte 1000 spires, calculer le nombre de spires de
l'enroulement secondaire.
EXERCICE N°55
EXERCICE N°56
Indiquer dans quels cas, le transistor est monté en émetteur commun. Préciser alors les bornes
d'entiée et celles de sortie du quadripôle ainsi constitué.
EXERCICE N°57
Cinq transistors TpT2,T3,T4 et T5 sont polarisés, chacun, par deux générateurs comme le
montre les figures suivantes :
EXERCICE N°S8
SOLUTION
EXERCICE N°59
SOLUTION
débloqué).
B(E -U ) ,
D’où: R.=
b — LJ BE- ; -A.N:
----- R=b 3,5.103Q ou 3,5 kQ.
c
2°) a - Faisons le schéma du nouveau montage.
Pour que la lampe s’allume normalement, il faut polariser correctement la base du transistor
en reliant la résistance Rb à la borne positive du générateur E2 (voir schéma ci-dessous).
■s B
EXERCICE N°61
SOLUTION
- E + R2.IC + Uce ~ 0
D’où : R2 =-~Uce ; A.N : R2 = 103 Q ou 1 k£l
le
• Déterminons R3.
91
D’après la loi des nœuds en B, on a : I3 = IB + Ii = 9IB = —!
P
D’après la loi des mailles, on a : - E + R3.I3 + UBe = 0
E - URF E-U
r - ------ 2L=R.----
D’où : I3 9IC
A.N: R3 =3,05.104 Q ou 30,5kQ.
EXERCICE N°62
RAPPEL DU COURS
La construction du rayon émergent d’une lentille convergente ou divergente est simple dans
les cas particuliers suivants :
. Le rayon émergent (ou son prolongement) passe par le foyer image F' de la lentille.
Le rayon émergent passe par le point d'intersection de l'axe (A) avec le plan focal image.
* Pour une système optique quelconque (miroir, lentille...) un objet peut être réel ou
virtuel suivant qu'il est situé à l'intersection des rayons incidents ou à celle de leurs
L'objet A est situé à l'intersection des L'objet A est situé à l'intersection des prolongements
rayons incidents : c'est un objet réel. des rayons incidents : c'est un objet virtuel.
L'image A' est située à l'intersection L'image A' est située à l'intersection des prolonge
des rayons émergents : c'est une image ments des rayons émergents : c’est une image
réelle. virtuelle.
Pour construire l'image d'un objet AB donnée par une lentille convergente ou divergente :
- on trace deux rayons incidents particuliers partant de B ;
- on trace les rayons émergents correspondants ;
- l'image B' est située à l'intersection de ces rayons émergents (ou à celle de leurs
prolongements).
D 11 's''.
s ik
i ,BX
A’ A
ir
DI-L’OEIL
Dans la pratique, l’œil est un système optique qu’on peut assimiler à une lentille mince
convergente plus ou moins diaphragmée.
Les images se forment sur la rétine située à 15 mm derrière le centre optique de cette
lentille : c’est l’œil réduit.
EXERCICE N°63
Construire, dans les trois cas suivants, le rayon manquant (incident ou émergent) :
SOLUTION
yr
Un rayon lumineux tombe sur une lentille convergente (Li) de distance focale fi = 8 cm
parallèlement à son axe optique principal.
SOLUTION
EXERCICE N°65
Dans les trois cas des schémas a), b) et c), construire l’image de l’objet AB. Préciser la
nature de l’objet et celle de l’image.
SOLUTION
a) Dans ce cas :
- l’objet AB est réel ;
- l’hnage A’B’ est virtuelle,
droite et plus grande que
l’objet.
b) Dans ce cas :
- l’objet AB est virtuel ;
- l’image A’B’ est réelle, droite et
plus petite que l’objet.
c) Dans ce cas :
- l’objet AB est réel ;
- l’image A’B’ est virtuelle,
droite et plus petite que l’objet.
Construire, dans les trois cas a), b) et c), l’image A’B’ de l’objet AB. Préciser la nature de
l’objet et celle de l’image.
<4
—► w r B 'r B
i
. î î .
A F’ F A A F
1 r
À ik
a) b) c)
EXERCICE N°67
SOLUTION
C > 0 : la lentille (L) considérée est convergente. Sa distance focale est alors donnée par :
f= ; A.N: f = 6.10'2 m ou 6cm.
• Grandeur :
Cette image a pour hauteur | A'B'| = y. |AB| ; A.N : |A'Bj = 12 cm.
EXERCICE N°68
1°) Comment peut-on, par une simple observation, distinguer une lentille convergente d’une
lentille divergente ?
2°) On dispose d’une lentille mince (L). On parvient à obtenir l’image nette, renversée et très
petite, d’un objet réel très éloigné, sur un écran situé au delà de la lentille ; la distance entre la
lentille et l’écran est alors d’~ 10 cm.
a - La lentille utilisée est-elle convergente ou divergente ? Justifier la réponse.
b - Que représente la distance d’?
3°) On veut obtenir une image réelle A’B’ d’un objet réel AB rectiligne et de hauteur 1 cm
avec la lentille précédente de centre optique O.
a - Donner la liste du matériel nécessaire à la réalisation pratique de l’expérience.
b - Rappeler les conditions d’obtention d’une bonne image (« conditions de Gauss »).
4°) L’objet AB étant fixe, on déplace la lentille (L) parallèlement à elle-même sur un banc
d’optique et on recueille l’image A’B’ sur un écran. On mesure les distances OA et OA’ et on
pose p = OA et p' = OA' ; on trouve les résultats suivants :
P (cm) -12 -15 -20 -30 -50
P’ (cm) + 61 + 30 + 20 + 15,5 + 12,5
a - Rappeler les formules de conjugaison et du grandissement des lentilles.
b - En utilisant le couple de valeurs ( p = - 30 cm ; p’ = + 15,5 cm), vérifier que la vergence
de la lentille (L) est C - + 10 ô. Ce résultat est-il en accord avec les résultats de la question
2°)?
c - Faire la construction géométrique de l’image A’B’ dans le cas du couple de valeurs
considérées.
1°) Pourquoi peut-on considérer A1B1 comme objet virtuel pour (La) ?
2°) En complétant le schéma de la figure 2, déterminer la nature de l’image A2B2 donnée par
la lentille (L2) de A|Bj.
3°) Déterminer par le calcul, la position, la nature et la grandeur de l’image AaB2.
Un observateur à vue normale utilise comme loupe une lentille convergente (L) de distance
focale f = 3 cm. Le centre optique du cristallin de l’œil est situé au foyer principal image de la
lentille.
1°) Où faut-il placer l’objet AB à observer pour que son image soit à l’infini? Faire une
construction géométrique de cette image.
2°) L’observateur, ayant une vue normale, peut voir sans fatigue tous les objets situés entre
l’infini et un point P appelé punctum proximum ; ce point est situé à une distance d = 25 cm
de l’œil appelée distance minimale de vision distincte.
De combien l’observateur peut-il déplacer l’objet AB sans cesser d’en voir une image nette
à travers la loupe (latitude de mise au point de la loupe) ?
SOLUTION
1°) * Déterminons la position de l’objet AB pour que son image soit à l’infini.
D’après la formule de conjugaison des lentilles, on a :
_1 + X = 1 avecp’=oo ou -^ = 0.
P P f ___ ___ P
Donc: p = -f ou OA = -OF.
L’objet AB doit alors être placé dans le plan focal objet de la lentille (A au foyer principal
objet F).
EXERCICE N°71
1°) Faire le schéma de principe du microscope en plaçant les lentilles et leurs foyers.
2°) a - Déterminer l’image A’B’ donnée par le microscope d’un objet AB de longueur
0,2 mm situé à 0,6 mm devant le foyer principal objet de la première lentille (Objectif) (on
donnera toutes les caractéristiques de cette image : position, grandeur et nature).
b - Calculer le grandissement du microscope.
3°) Construire la marche d’un petit faisceau lumineux issu de l’extrémité B de l’objet non
situé sur l’axe du système.
SOLUTION (Lj)
<l2)
j L. k
1°) Faisons le schéma de principe du t
microscope.
D’après l’énoncé, on à le schéma ci- Fi F’i
contre :
Remarque : ce schéma n’est pas à Oi f2 o2 F’2
l’échelle.
1r
1r
2°) a - Déterminons l’image A’B’ de l’objet réel AB donnée par le microscope.
• Déterminons d’abord l’image A1B1 de AB dans la lentille (Lj).
P -f
D’où: p' = —; A.N: p'«-4cm.
P2 + f2 ----- -----
A.N: y«-50.
1°) Un œil myope a son punctum remotum (PR) à 50 cm et son punctum proximum (PP) à
15 cm du point O centre optique du système associé à cet œil.
Pour lui rendre une vision normale, il faut placer à 2 cm du centre optique une lentille.
a - Quel est le rôle de cette lentille pour un objet situé à l’infini ?
b - De quel type de lentille s’agit-il et quelle est sa vergence ?
c - Quelle est la distance minimale de vision distincte pour cet œil corrigé ?
2°) Un oeil hypermétrope a un punctum proximum situé à une distance supérieure à celle de
l’œil normal et un punctum remotum virtuel situé derrière lui.
Cet œil est-il trop ou pas assez convergent ? Avec quel type de lentille peut-on le corriger
pour lui permettre une vision nette à l’infini ?
3°) Un œil presbyte n’accommode pas.
a - Qu’est ce que l’accommodation ?
b - Comment peut-on améliorer la vision de cet œil ?
c - Le punctum proximum d’un œil presbyte est rejeté à 1 m ; quelle lentille faut-il placer
devant cet œil pour que celui-ci puisse lire un journal à 25 cm ?
SOLUTION
1°) a - Le rôle de la lentille placée devant l’œil est de lui permettre de voir sans fatigue un
objet A situé à l’infini. L’image A’ de ce point, donnée par la lentille, doit coïncider avec le
punctum remotum de l’œil myope.
i
i
i
i
.. t... .. I... "K ............. T.............
P.R P.P O ! Rétine
i
i
i
I
i
Lentille correctrice i
i
i
A à l’infini A’ =F’
................... 1......... î...L i
...........T1 î............
P.R P.P Fo i Rétine
i
À i
i
i
Oeil myope corrigé
F’ B B’ F !i
j ‘‘ V........... i1 .............
.. t....................... I................. I
P.R P.P O’ To i Retine
àL i
111
D’après la formule de conjugaison des lentilles, on a : - =4= + ==; = c’est-à-dire :
f J 6 OB OB' OF
1 | 11 QT’-O'B’
O'B OB' O'F' OB'. OB' ___
avec OB'= 0'0 +OB'= 2 cm-15 cm = -13 cm et O'F'= -48 cm.
D’où: ÔB= Q'F' Q’B' ; A.N: ÔB«-0,18m ou-18cm..
O'F'-OB'
La distance minimale de vision distincte de l’œil corrigé est alors :
d , = OO'+ O'B = 20 cm.
2°) Un œil hypermétrope n’est pas assez convergent ; on le corrige à l’aide d’une lentille
b - On améliore la vision d’un œil presbyte à l’aide de lentilles convergentes pour réaliser
une accommodation artificielle.
La lentille doit donner de l’objet réel (journal par exemple) placé à 25 cm, une image
virtuelle située à 1 m de l’œil.
D’après la formule de conjugaison des lentilles, on a :
1 | 1 _ 1 _-p’ + P
P P' O'F' PP’
D’où: ÔF=^E- ; A.N: OP«0,33m.
-p +p -----
OF' > 0 : le presbyte doit utiliser pour la lecture une lentille convergente de 33 cm de distance
focale donc de vergence 3 ô.
* origine : le point M.
D'où la représentation de ce vecteur :
EXERCICE N°3
o E
A h
F R
(q) (-q)
2°) * Déterminons le vecteur champ électrostatique en P lorsque les deux charges sont de
même signe.
Ce vecteur a pour :
* direction : la diagonale verticale du losange tracé sur EPa et EPb comme côtés ;
* sens : de O vers P ;
* module : ||ÊP|| = 2|ÉPa |cosp avec cosP=-^=—~
* Les vecteurs champs électrostatiques créés par les deux charges en O sont opposés ; le
vecteur champ créé par l’ensemble des deux charges est donc nul.
EXERCICE N°6
1°) Donnons les caractéristiques du vecteur champ électrostatique Ê entre les deux plaques.
Le pendule étant incliné, il est soumis à une force
électrique F = q.Ê de A vers B.
Comme la charge q est négative, F et E sont colinéaires et
de sens opposés.
Les caractéristiques de E sont alors :
• direction : la direction de F, c’est-à-dire la
perpendiculaire aux deux plaques ;
• sens : de B vers A ;
• module :
=M ; A!N:|È|-10’V.m-.
EXERCICE N°8
EXERCICE N°9
b - en parallèle.
Cette capacité est maintenant donnée par l’expression :
C' = C,+C2 ; A.N: C’ = 10uF.
Remarque : C’ > Ci et C2.
EXERCICE N°12
P» A.N: B =4.10<T.
COS
Si d est le diamètre du fil conducteur, le nombre de spires par mètre de longueur est n = ~ et
EXERCICE N°17
-> q>0
q>0
v V
jq.V
q.v;
■* ->
F est perpendiculaire à B V est perpendiculaire à F_^ B est perpendiculaire à F
et dans le plan vertical de B -*■
et à V et dans le plan de V
EXERCICE N°25
O = N |b|[s.co$9 = N||B|[a2 (9 = 0)
EXERCICE N°26
(0 = 0) d’où :
e=-2^||v|2.t=-0,Lt (1).
4°) a - Calculons la f.é.m induite dans le triangle ACD à l’instant de-date t’.
En remplaçant t’par sa valeur dans l’expression (1) de la f.é.m, on trouve : e « - 0,14 V.
EXERCICE N°28
1°) Calculons l’intensité du champ magnétique créé par le courant au centre de la bobine
assimilée à un solénoïde.
L’intensité du champ magnétique créé à l’intérieur d’un solénoïde traversé par un courant I
est donné par l’expression :
||b|| = 47i.lO’7.n.I avec n le nombre de spires par mètre ; A.N : ||b|| « 3,52.10'2 T.
3°) Cherchons, dans chacun des intervalles de temps donnés, l’expression de l’intensité i du
courant électrique qui traverse la bobine en fonction du temps puis déduisons la valeur e de la
f.é.m d’auto-induction.
EXERCICE N°32
y= . La trajectoire du mobile est donc une droite dans le repère (O,i,j) considéré et le
mouvement est rectiligne.
EXERCICE N°34
2tmcphase :
- Origine des espaces : le point A,
- Origine des temps : l'instant où débute cette phase.
On a : a = 4^- - -10 m.s-2 donc v' = - 101' + k,.
dt
Or à t' = 0, on a : v'(0) = 0 d'où : = 0 et v' = - 101'
On a aussi : v' = 4u- donc x' = - 5 t'2 + k>.
dt 3
A t' - 0, on a : x'(0) = 125 m = k3.
2
La loi horaire de cette phase est alors : x' = - 5 t' +125.
W
En faisant (l)2 + (2)2 on obtient : x2 + y2 = 4. La
trajectoire est un cercle de centre O et de rayon
R = 2m.
Le module du vecteur vitesse est : ||V|| = ->/vx2 + vy2 = 20k « 62,8 m.s * = Cte. Le mouvement
||v||
est alors circulaire et uniforme de vitesse angulaire : a' = = 1 On ® 31,4 rad.s' .
EXERCICE N°37
1°) * Exprimons le vecteur vitesse et le vecteur espace dans le repère (A, i) donné.
L’expression du vecteur vitesse s’écrit : V = (â.t + Vo). i ; A.N : V = (-1 + 2). i.
L’expression du vecteur espace s’écrit : OM = (- —t2 + 2t + C). i avec C = 0.
* Déduisons la loi horaire du mouvement.
La loi horaire du mouvement s’écrit : x = - 0,5t2 +2t.
EXERCICE N°39
EXERCICE N°43
rivi .t + k3
Or, par définition, on a : OM Il 111
C2>
c’est-à-dire k3 = k4 = 0. D’où :
EXERCICE N°49
2°) a - * Donnons les caractéristiques de la force magnétique Fm qui s’exerce sur un noyau
d’hélium He2+.
D’après la loi de Lorentz cette force a pour :
• direction : ±(B,V).
• sens : d’après la règle des 3
doigts de la main droite de
S vers Ai à l’entrée en S.
• intensité :
N-HwFW’*)
• point d’application : le
noyau He2+.
* Comme Fm est dirigée de
S vers Ai et d’après la règle des 3
doigts de la main droite B doit
être rentrant dans le plan de la
figure.
Index : sens de qVj
Majeur : sens de B
Pouce : sens de Fm
b - * Déterminons la trajectoire des noyaux He2+ dans le champ magnétique B.
D’après la relation fondamentale de la dynamique appliquée à un noyau He2+ en
mouvement dans le champ à un instant t, on a : ^F^ = Fm = m,.a.
a
&t=È;=0:=i
l " m, m, pJ
D’où : v = Cte Vt : le mouvement d’un noyau He2+ est donc uniforme dans le plan de la
SA
p = Cte Vt : cette trajectoire est une circonférence de diamètre SAj donc de rayon -y1 = R,.
, R, m,
On a alors : L.
Kj m2
b - Ce dispositif permet de mesurer la masse d’un noyau (question 2°) b -) et de séparer les
isotopes d’un même élément chimique.
EXERCICE N°51
3°) Le mouvement de la balle est celui d’un projectile lancé avec une vitesse initiale
horizontale.
On déduit : V'
EXERCICE N°54
EXERCICE N°55
A.N : Ne = Np = 80 spires.
2°) Calculons les intensités des courants dans le primaire et dans le secondaire.
At = 5s,ona: ie=l,5.t + 5 ; A.N: ic = 12,5 mA.
. . N
î ÆN:is = 5mA.
EXERCICE N°56
Le transistor est monté en émetteur commun dans les cas : c), d) et f).
Dans tous les cas, les bornes d’entrée du quadripôle se trouvent entre la base et l’émetteur,
celles de sortie entre le collecteur et l’émetteur.
EXERCICE N°57
EXERCICE N°60
EXERCICE N°62
• Calculons Ib.
D’après la loi des nœuds en C, on a :
I — le + Ib ~ P-IB + Ib = (P ■*-1) Ib-
D’où: IB =—ï— ; A.N: IR =46.10~3 mA ou 46uA.
B p +1 ---------- B H
• Calculons Ri.
Appliquons la loi des mailles au circuit collecteur émetteur ; on
obtient :
-E + R2.I + Uce = 0 (1)
• Calculons Uce-
D’après la relation (1), on a :
Uœ=E-R2.I ; AN: UŒ =4,
EXERCICE N°66
1°) Une lentille convergente est plus mince aux bords qu’au centre ; à l’inverse une lentille
divergente est plus épaisse aux bords qu’au centre.
2°) a - La lentille (L) donne d’un objet réel une image réelle : elle ne peut être qu’une lentille
convergente.
b - La distance d’qui sépare l’image de b lentille représente une valeur approchée de h
distance focale de celle-ci.
3°) a - Le matériel nécessaire pour l’expérience est constitué de : une source lumineuse, un
objet AB rectiligne, une lentille (L), un écran d’observation et un banc d’optique.
b - Pour obtenir une bonne image, il fout que :
• l’objet soit de petites dimensions et situé au voisinage de l’axe optique principal
de la lentille,
• b lentille soit diaphragmée.
4°) a - La formule de conjugaison des lentilles est :
avec p=OA (OA est b distance objet-lentille)
p P OF’
p'=OA' (OA* est b distance image- lentille)
OF’est la distance focale de la lentille.
La formule du grandissement des lentilles est : y = ÀS = £-.
AB P
b - D’après b formule de conjugaison des lentilles, on a :
C=.l + -L ; A.N: C « + 9,79ô.
PP -----
Ce résultat est en accord avec b question 2°) où on a trouvé f « 10 cm donc C = « 10 §.
EXERCICE N°69
* Grandeur de l’image.
A B. of
D’après la formule du grandissement des lentilles : y = -J=J- = X on obtient y = - 3 < 0 :
l’image A(B] est donc renversée par rapport à l’objet Ab et 3 fois plus grande que lui.
D’après la construction, l’image A2B2 de AiB| donnée par la lentille (L2) est une image
réelle. Elle est droite par rapport à AjBi.