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Physique

appliquée
re
1 STI
Génie électrotechnique

Marie-Claude Didier
Lycée les Iris, Lormont
Jacques Lafargue
Lycée Gustave Eiffel, Bordeaux
Thierry Lecourieux
Lycée Richelieu, Rueil-Malmaison
Gérard Montastier
Lycée Dorian, Paris

Sous la direction de Robert Le Goff


AVANT-PROPOS
Destinée aux élèves de 1re STI, Génie électrotechnique, cette nouvelle édition
tient compte des aménagements de programme parus au BO du 20 décembre
2001.

Il propose un cours évitant toute inflation, construit autour d’approches expé-


rimentales et des savoir-faire que l’élève doit acquérir. La rubrique L’Essentiel
résume les connaissances à retenir. Des exercices nombreux, variés, progressifs,
présentés dans le cours (applications avec solutions) ou en fin de chapitre (QCM,
exercices résolus, exercices avec résultats et exercices à résoudre) permettent à
l’élève de contrôler et de consolider ses acquisitions.

Avec ce manuel, l’élève dispose en effet d’un outil pour découvrir et travailler
la physique appliquée à ses trois niveaux :
– le niveau des connaissances scientifiques : définitions, lois, théorèmes, ordres
de grandeur, unités ;
– le niveau des savoir-faire expérimentaux : utilisation des appareils de mesure
classiques, protocoles expérimentaux, méthodes de mesure ;
– le niveau des savoir-faire théoriques : utilisation des lois, des théorèmes, des
formules, des méthodes de raisonnement et des techniques de calcul.

Les auteurs

Conception et mise en page : Jean-Pierre Delarue


Couverture : Kube
Iconographie : Bernard de Bonis

Crédits
Couverture, © F. Hanoteau, © Leroy Somer (UMV 3301 et moteur)
p. 8, © Catalogue général Didalab,
p. 14, © Catalogue général Métrix,
p. 19, © Radiopsare RS Composants,
p. 30, © P. Grace / Renault,
p. 115, © Bartel / SPL / Cosmos,
© Archives Nathan pour l’ensemble des autres photographies.
SOMMAIRE
Lois générales de l’électricité 2. Vecteur champ magnétique .... 75
en continu 3. Action d’un champ magnétique
1. Circuit électrique, intensité, sur une particule chargée en
tension .................................................... 5 mouvement ................................... 78
1. Circuit électrique ........................ 5 4. Intensité du champ magnétique
2. Intensité du courant électrique ... 6 et intensité du courant dans
3. Loi des noeuds ............................ 9 un circuit ....................................... 80
4. Différence de potentiel ou 7. Actions électromagnétiques .......... 86
tension électrique ....................... 10 1. Qu’est-ce qu’une force
5. Loi des mailles ............................ 12 électromagnétique ? ................... 86
6. Puissances mises en jeu 8. Induction électromagnétique ....... 94
dans un circuit ............................ 13 1. Qu’est-ce que l’induction
2. Loi d’Ohm pour un dipôle passif ... 19 électromagnétique ? ................... 94
1. Qu’appelle-t-on résistor ? ....... 19 2. Qu’appelle-t-on courant
2. Loi d’Ohm pour un résistor induit ? ............................................ 97
linéaire ............................................ 19 9. Auto-induction ................................... 102
3. Résistivité et conductivité ...... 22 1. Force électromotrice d’auto-
4. Associations de résistors induction ....................................... 102
linéaires .......................................... 23 2. Quelle relation y a-t-il entre
3. Les dipôles actifs ............................... 30 la tension aux bornes d’une
1. Dipôle actif .................................... 30 bobine et le courant variable . 104
2. Fonctionnement en 3. Modèles de dipôles inductifs ... 106
générateur ...................................... 31 4. Énergie électromagnétique
3. Fonctionnement en emmagasinée par une bobine ... 108
récepteur ........................................ 36 5. Applications de l’auto-
4. Transformation de Thévenin ... 38 induction ....................................... 109
5. Transformation de Norton ...... 42 10. Ferromagnétisme et
4. Puissance et énergie électrique ... 48 ferrimagnétisme ............................... 115
1. Puissance électrique ................. 48 1. Qu’appelle-t-on matériau
2. Énergie électrique ...................... 49 magnétique ? ................................. 115
2. Vecteur excitation
3. Conservation de l’énergie ....... 51 →
4. Rendement d’un magnétique H .............................. 116
3. Relation B(H) dans un
convertisseur ................................ 53
matériau magnétique ................ 118
5. Conséquences de l’effet Joule ... 54
4. Qu’est-ce qu’un circuit
5. Les condensateurs ............................. 59 magnétique ? ................................. 121
1. Comment forme-t-on un
condensateur ? ............................. 59
Régimes variables
2. Propriétés d’un condensateur ... 60
3. Champ électrique et force 11. Grandeurs périodiques ................ 125
électrostatique ............................. 64 1. Valeur instantanée ..................... 125
4. Associations de 2. Grandeur périodique ................ 126
condensateurs .............................. 66 3. Fréquence d’une grandeur
périodique ..................................... 126
4. Valeur moyenne d’une grandeur
Électromagnétisme
périodique ..................................... 127
6. Le champ magnétique ..................... 73 5. Valeur efficace d’une grandeur
1. Qu’appelle-t-on champ périodique ..................................... 128
magnétique ? ................................. 73 6. Généralisation .............................. 131

3
12. Régimes transitoires ...................... 138 Fonctions de l’électronique
1. Dipôles linéaires passifs .......... 138 17. Diodes et transistors ...................... 196
2. Charge et décharge d’un 1. Qu’est-ce qu’une diode à
condensateur à travers une jonction ? ........................................ 196
résistance ....................................... 139 2. Diode Zéner et application .... 199
3. Établissement et annulation 3. Transistor bipolaire ................... 201
d’un courant dans une bobine ... 144
4. Charge et décharge d’un
18. Redressement monophasé .......... 208
condensateur dans un circuit
1. Principe de redressement
inductif ........................................... 147
d’une tension alternative ........ 208
13. Régimes sinusoïdaux .................... 153
2. Comment effectuer un
1. Qu’est-ce qu’un régime
redressement double
sinusoïdal ? ................................... 153
alternance ? ................................... 210
2. Expression d’une grandeur
3. Filtrage d’une tension
sinusoïdale .................................... 154
redressée ........................................ 214
3. Valeur moyenne .......................... 155
4. Valeur efficace ............................. 156
5. Comment représenter une 19. Transistor, régime continu,
grandeur sinusoïdale ? ............. 156 régime variable ................................ 221
6. Déphasage entre deux 1. Polarisation d’un transistor ... 221
grandeurs sinusoïdales 2. Modes de fonctionnement ...... 225
de même fréquence ................... 160 3. Transistor en régime variable ... 226
14. Dipôles linéaires élémentaires 4. Transistor en commutation ....... 229
en régime sinusoïdal ..................... 164
1. Objectif de l’étude ...................... 164 20. Amplificateur opérationnel ....... 236
2. Conducteur ohmique ................ 165 1. Amplificateur opérationnel ... 236
3. Bobine parfaite ............................ 168 2. Caractéristiques d’un
4. Condensateur parfait ................ 171 amplificateur opérationnel .... 237
15. Associations de dipôles - 3. Amplificateur en régime
Résonance .......................................... 178 linéaire ............................................ 240
1. Objectif de l’étude ...................... 178
2. Dipôle R, L, C série .................... 179 21. Transmission de signaux non
3. Résonance ...................................... 182 galvaniques ........................................ 250
16. Puissances en régime sinusoïdal .. 186 1. Étude expérimentale ................. 250
1. Puissance instantanée .............. 186 2. Transmission non galvanique ... 251
2. Puissance active .......................... 187 3. Qu’appelle-t-on longueur
3. Puissance apparente ................. 188 d’onde ? ........................................... 252
4. Puissance réactive ...................... 189 4. Optocoupleur ou
5. Facteur de puissance ................ 191 photocoupleur ............................. 252
6. Wattmètres .................................... 192 5. Fibre optique ................................ 254

4
12 RÉGIMES
TRANSITOIRES

Oscillogrammes
d’un régime
pseudo-oscillatoire
d’un circuit
comprenant
en particulier
des résistances,
des condensateurs
et des bobines.

1. dipôles linéaires passifs


À un instant t, un dipôle soumis à une tension u est Dipôle
i
traversé par un courant d’intensité i. Pour les dipôles
élémentaires linéaires et passifs, les grandeurs u et
i sont liées entre elles par des relations linéaires u
simples. Il existe trois dipôles élémentaires linéaires Figure 12.1. Dipôle
et passifs : conducteur ohmique, bobine parfaite et
condensateur. Nous utiliserons pour l’ensemble de ces dipôles la convention
récepteur (fig. 12.1).

■ Conducteur ohmique (ou résistor) de résistance R (constante)


Quelle que soit la forme de la tension u à laquelle le résistor est soumis, nous avons

à tout instant : u = Ri (convention récepteur)

■ Bobine parfaite d’inductance L (constante)


Reprenons l’un des résultats du chapitre 10 sur l’auto-induction : la tension u
aux bornes d’une bobine parfaite parcourue par un courant d’intensité i variable

138
12. Régimes transitoires

dans le temps (mais de valeur maximale ne la saturant pas) est donnée par
di
l’expression : u=L (convention récepteur)
dt

■ Condensateur parfait de capacité C (constante)


Dans le chapitre 5 sur les condensateurs, nous avons vu que la quantité d’élec-
tricité q accumulée à un instant t sur l’une des armatures d’un condensateur, de
capacité C et soumis à une tension u, est : q = C u .
Comme, par définition, l’intensité i du courant qui traverse un dipôle est égale
dq du
à , nous avons : i=C (convention récepteur)
dt dt

2. charge et décharge d’un condensateur


à travers une résistance
2.1. Montage
Un condensateur de capacité C = 0,1 µF est associé en série avec un résistor de
résistance R = 10 kΩ. L’ensemble est alimenté par un GBF délivrant une ten-
sion u en créneaux non symétriques 0 → E (E = 4 V), de fréquence f = 100 Hz.
Nous opérons à partir de deux montages différents (fig. 12.2).
R
Voie 1 Voie 2 Voie 1 C Voie 2

u uR C u uC
uR
uC R
GBF GBF

Montage a) Montage b)
Le montage b est obtenu après permutation du condensateur et de la résistance du montage a.

Figure 12.2. Schémas des montages

Un oscilloscope permet de visualiser :


– la tension d’alimentation u(t) sur la voie 1 ;
– la tension uC(t) aux bornes du condensateur sur la voie 2 pour le montage a ;
– la tension uR(t) aux bornes de la résistance sur la voie 2 pour le montage b.

2.2. Étude expérimentale de la charge


d’un condensateur
Le « zéro » de la voie 1 est réglé au milieu de l’écran. Celui de la voie 2 est réglé
en bas de l’écran. Pour les deux voies on a choisi le même calibre vertical :
2 V/division. La vitesse de balayage est 0,5 ms/division.
139
Régimes variables

2.2.1. Observations
On choisit pour origine l’instant correspondant à un passage de la tension u(t)
de 0 à 4 V.
Nous obtenons les représentations des figures 12.3 a et b.
4V 4V

u(t) u(t)

0V 0V
4V 4V

uC(t) uR(t)

0V 0V

Figure 12.3 a. Oscillogrammes de uC (t) et Figure 12.3 b. Oscillogrammes de uR(t) et


u(t) à la charge u(t) à la charge
● À partir de l’instant t = 0, le condensateur se charge (la tension à ses bornes
augmente) et un courant circule (présence d’une tension non nulle aux bornes
de la résistance).
● La forme des signaux obtenus à l’oscilloscope montre qu’à une variation dis-
continue de la tension d’alimentation correspond, d’une part, une variation conti-
nue de la tension uC(t) aux bornes du condensateur et, d’autre part, une varia-
tion discontinue de la tension uR(t) aux bornes de la résistance, donc de l’intensité
i(t) du courant.
● Au bout d’une durée que l’on évalue à 3 ms environ : la tension uC(t) atteint
la valeur 4 V et se stabilise à cette valeur, et la tension uR(t) s’annule.

2.2.2. Interprétation
■ À tout instant : uC (t) + uR(t) = u(t)
● Après l’instant du passage de la tension
uC(t) + uR(t) = E 1
d’alimentation de 0 à E (t > 0), nous avons :

● Juste avant l’application de la tension E (que nous appelons instant 0 ), l’in-
tensité i(t) (donc uR(t)) et la tension uC(t) aux bornes du condensateur sont nulles.
Il en est de même pour l’énergie électrostatique Ws emmagasinée par le conden-
2
CuC
sateur, car elle est égale à .
2
+
● Juste après l’application de la tension E (que nous appelons instant 0 ), la ten-
sion uC(t) est encore nulle car un condensateur ne peut pas emmagasiner ins-
tantanément de l’énergie. À cet instant, en utilisant la loi d’additivité des ten-
sions, nous obtenons uR(0+) = E.
u (t)
Comme i(t) = R , nous constatons bien que i(t) passe instantanément de 0 à
R
E E
, donc : uC(0+) = 0 et i(0+) = .
R R
140
12. Régimes transitoires

● Ensuite, au fur et à mesure que le condensateur se charge, la tension uC(t)


croît et tend vers E (suivant une loi dite exponentielle), alors que la tension
uR(t) = E – uC(t), donc le courant i(t) tend vers 0.

du C
■ Comme uR = Ri et i = C ,
dt
duC (t)
la relation 1 devient : uC (t) + RC =E 2
dt
uC(t) est la solution de cette équation.
● En régime établi (ou permanent), c’est-à-dire pour t → ∞, la tension uC(t) est
constante dans le temps, sa dérivée par rapport au temps est donc nulle.
De la relation 2, nous déduisons que uC(∞) = E
En associant ce résultat à la relation 1, nous obtenons : uR(∞) = 0, donc i(∞) = 0.
Cela est bien conforme aux oscillogrammes de uC(t) et uR(t) obtenus.
+
● À l’instant initial, juste après l’application de la tension E, nous avons uC(0 ) = 0.
La relation 2, applicable à tout instant, uC (V) Tangente à l’origine
+
duC (0 ) E
s’écrit : uC(0+) + RC =E 95 % E
dt
+
duC (0 ) E 63 % E
Ce qui donne : =
dt RC
E
est le coefficient directeur de la tan-
RC 0 t (s)
t = τ = RC t = 3τ
gente à l’origine de la courbe représenta-
tive de uC(t). Cette tangente coupe la droite Figure 12.4. Exploitation de
l’oscillogramme uC (t) à la charge
d’ordonnée E à l’instant t = RC (fig. 12.4).
● À l’instant t = RC, la tension uC(t) est donc inférieure à E. On montre qu’elle
vaut environ 0,63 E. Ce produit est appelé constante de temps τ du circuit :
τ = RC (1 ms pour notre expérience)
E
Plus ce produit est grand, plus le coefficient est petit (à E constant) et plus
RC
la tangente à l’origine se rapproche de l’axe des temps : le condensateur met
alors plus de temps à se charger. Cette prévision est facilement vérifiable expé-
rimentalement en augmentant la valeur de C ou(et) de R du montage initial.

On a pour habitude de considérer que le condensateur est complètement


chargé lorsque la tension à ses bornes est supérieure à 95 % de E. Cette
condition est obtenue pour t > 3 τ (3 ms pour notre expérience).

2.3. Étude expérimentale de la décharge


d’un condensateur
L’étude de la décharge est semblable à celle de la charge et nous avons résumé
ci-après les résultats essentiels. Elle correspond à un passage de la tension u(t)
de E à 0 V.
141
Régimes variables

Avec les mêmes valeurs de E, R et C que précédemment, nous obtenons les


courbes des figures 12.5 a et b.
4V 4V

u(t) u(t)

0V 0V

4V 0V 0V

uC(t) uR(t)

0V –4 V

Figure 12.5 a. Oscillogrammes de uC (t) et Figure 12.5 b. Oscillogrammes de uR(t) et


u(t) à la décharge u(t) à la décharge
uC(V)
À tout instant : uC(t) + uR(t) = u(t) = 0 3
duC E
Comme uR = Ri et i = C , la relation 3
dt

duC(t) 37 % E
devient : uC(t) + RC =0 4
dt
5%E
0 t (s)
La figure 12.6 résume une exploitation de t = τ = RC t = 3τ
l’oscillogramme de uR(t) telle que nous Tangente à l’origine
l’avons menée pour la charge du Figure 12.6. Exploitation
condensateur. de l’oscillogramme uC (t) à la décharge

Plus la constante de temps τ est grande, plus le condensateur met de


temps à se décharger. On a pour habitude de considérer que le
condensateur est complètement déchargé lorsque la tension à ses bornes
est inférieure à 5 % de E. Cette condition est obtenue pour t > 3 τ.

2.4. Charge et décharge


d’un condensateur à courant constant
2.4.1. Montage K

Nous nous plaçons dans le cas d’un con-


i
densateur parfait de capacité C = 10 nF C uC U0
initialement chargé ; la tension à ses
bornes uC = U0 = 3 V.
À un instant choisi pour origine, il est
alimenté par un générateur de courant
délivrant une impulsion rectangulaire de
Figure 12.7. Charge et décharge
courant (fig. 12.7) d’amplitude I = 5 µA d’un condensateur à courant
pendant une durée θ = 5 ms. constant

142
12. Régimes transitoires

Un oscilloscope branché aux bornes du condensateur a donné l’oscillogramme


de uC(t). Suivant le sens de branchement du générateur de courant, on obtient
l’oscillogramme de la figure 12.8 ou celui de la figure 12.9.

5,5 V
uC(t)

3V 3V

uC(t)

0,5 V

0V 0V 0V 0V

Figure 12.8. Charge d’un condensateur Figure 12.9. Décharge d’un condensateur
à courant constant à courant constant

2.4.2. Observations
Pendant la durée de l’impulsion de courant, la tension uC aux bornes du conden-
sateur évolue linéairement dans le temps :
– elle croît dans le premier cas : le condensateur se charge ;
– elle décroît dans le second cas : le condensateur se décharge.

2.4.3. Interprétation
du C(t)
■ À tout instant : i(t) = C , avec i = + I = + 5 µA dans le premier cas, et
dt
i = – I = – 5 µA dans le second cas.
duC (t)I
En regroupant les deux cas, on peut donc écrire : .=±
dt C
La dérivée de uC(t) étant une constante, uC(t) est donc de la forme :
I
uC(t) = ± t+K
C

■ La constante K se détermine à l’instant t = 0 et nous avons


I
uC(0) = U0, d’où uC (t) = ± t + U0
C
Cette relation n’est valable que pour t ∈ [0, θ]. Pour t < 0, uC(t) = U0 = 3 V, et pour
t>θ:
I
● uC(t) = t + U0, soit, à t = θ, uC(θ) = 5,5 V dans le premier cas ;
C
I
● uC(t) = – t + U0, soit, à t = θ, uC(θ) = 0,5 V dans le second cas.
C
Ces résultats sont conformes avec les mesures que l’on peut faire sur les oscil-
logrammes.
143
Régimes variables

3. établissement et annulation
du courant dans une bobine
3.1. Montage
Une bobine, d’inductance L = 0,1 H et de résistance négligeable, est associée
en série avec une résistance R = 1 kΩ. L’ensemble est alimenté par un GBF
délivrant une tension u en créneaux non symétriques 0 → E (E = 4 V), de fré-
quence f = 1 000 Hz. Deux montages différents sont utilisés (fig. 12.10).
L R
Voie 1 Voie 2 Voie 1 Voie 2

u uL u uR
L uL
R uR
GBF GBF

Montage a) Montage b)
Le montage b) est obtenu après permutation de la bobine et de la résistance du montage a).
Figure 12.10. Schémas des montages
Un oscilloscope permet de visualiser :
– la tension d’alimentation u(t) sur la voie 1 ;
– la tension uR(t) aux bornes de la résistance sur la voie 2 pour le montage a ;
– la tension uL(t) aux bornes de la bobine sur la voie 2 pour le montage b.

3.2. Étude expérimentale


de l’établissement du courant
Le « zéro » de la voie 1 est réglée au milieu de l’écran. Celui de la voie 2 est réglé
en bas de l’écran. Les deux voies ont le même calibre vertical : 2 V/division. La
vitesse de balayage est 0,05 ms/div.

3.2.1. Observations
On choisit pour origine l’instant correspondant à un passage de la tension u(t)
de 0 à 4 V. Nous obtenons les représentations des figures 12.11 a et b.
4V 4V

u(t) u(t)

0V 0V

4V 4V

uR(t)
uL(t)

0V 0V

Figure 12.11 a. Oscillogrammes de uR(t) et Figure 12.11 b. Oscillogrammes de uL(t) et


u(t) à l’établissement du courant u(t) à l’établissement du courant

144
12. Régimes transitoires

● À partir de l’instant t = 0, la tension uR aux bornes de la résistance augmente


(le courant qui la traverse est de plus en plus intense).
● La forme des signaux obtenus à l’oscilloscope montre qu’à une variation dis-
continue de la tension d’alimentation correspond, d’une part, une variation conti-
nue de la tension uR(t) aux bornes de la résistance (donc une continuité de l’in-
tensité i(t) du courant) et, d’autre part, une variation discontinue de la tension uL(t)
aux bornes de la bobine.
● Au bout d’une durée que l’on évalue à 0,3 ms environ : la tension uR(t) atteint
la valeur 4 V et se stabilise à cette valeur, et la tension uL(t) s’annule.

3.2.2. Interprétation
■ À tout instant : uL(t) + uR(t) = u(t)
● Après l’instant du passage de la tension d’alimentation de 0 à E (t > 0), nous
avons : uL(t) + uR(t) = E 5
● Juste avant l’application de la tension E (t = 0–), l’intensité i(t) (donc uR(t)) et
la tension uL(t) aux bornes de la bobine sont nulles. Il en est de même pour l’éner-
2
Li
gie magnétique Wm emmagasinée par la bobine car elle est égale à .
2
+
● Juste après l’application de la tension E (t = 0 ), la tension uR(t) est encore nulle
car une bobine ne peut pas emmagasiner instantanément de l’énergie. À cet ins-
tant, en utilisant la loi d’additivité des tensions, nous obtenons uL(0+) = E. La ten-
sion uL(t) passe instantanément de 0 à E, donc uR(0+) = 0 (soit i(0+) = 0) et
uL(0+) = E.
● Ensuite, au fur et à mesure que la bobine emmagasine de l’énergie, la ten-
sion uR(t) croît et tend vers E (suivant une loi dite exponentielle), alors que la ten-
sion uL(t) = E – uR(t) tend vers 0.

di
■ Comme uR = R i et uL = L ,
dt
di(t)
la relation 5 devient : R i (t) + L =E 6
dt
L di (t) E
Soit encore : i(t) + =
R dt R
i(t) est donc la solution de cette équation (appelée équation différentielle), dont
la résolution sort du cadre du programme.
● En régime établi (ou permanent), c’est-à-dire pour t → ∞, l’intensité i(t) est
constante dans le temps, sa dérivée par rapport au temps est donc nulle.
E
De la relation 6, nous déduisons que : i(∞) = .
R
En associant la relation 5, nous obtenons : uR(∞) = E, donc uL(∞) = 0.
Cela est bien conforme aux oscillogrammes de uC(t) et uR(t) obtenus.
+
● À l’instant initial, juste après l’application de la tension E, nous avons i(0 ) = 0.
+
L di (0 ) E
La relation 6, applicable à tout instant, s’écrit : i(0+) + = .
R dt R
145
Régimes variables

+ uR(V) Tangente à l’origine


di (0 ) E
Ce qui donne : = .
dt L
E
E 95 % E
est le coefficient directeur de la tan-
L 63 % E
gente à l’origine de la courbe représen-
tative de i(t).
0 t (s)
RE t = τ = L/R t = 3τ
est le coefficient directeur de la tan-
L
gente à l’origine de la courbe représenta- Figure 12.12. Exploitation
de l’oscillogramme uR(t) à l’établissement
tive de uR(t). Cette tangente coupe la droite
du courant
L
d’ordonnée E à l’instant t = (fig. 12.12).
R
Ce rapport est appelé constante de temps τ du circuit :
L
τ= (0,1 ms pour notre expérience)
R

Plus la constante de temps τ est grande, plus la durée du régime


transitoire est longue.
On a pour habitude de considérer que le régime transitoire est
totalement terminé au bout de t > 3 τ (0,3 ms pour notre expérience).

3.3. Étude expérimentale de l’annulation


du courant
L’étude de l’annulation est semblable à celle de l’établissement et nous indi-
quons ci-après les résultats essentiels. Elle correspond à un passage de la tension
u(t) de E à 0 V.
Avec les mêmes valeurs de E, R et L que précédemment, nous obtenons les
courbes des figures 12.13 a et b.
4V 4V

u(t) u(t)

0V 0V
4V 0V 0V
uR(t) uL(t)

0V –4 V

Figure 12.13 a. Oscillogrammes de uR(t) et Figure 12.13 b. Oscillogrammes de uL(t) et


u(t) à l’annulation du courant u(t) à l’annulation du courant

146
12. Régimes transitoires

Après l’instant du passage de la tension d’alimentation de 4 V à 0, nous avons :


uL(t) + uR(t) = u(t) = 0 7
di uR (V)
Comme uR = Ri et uL = L ,
dt E

la relation 7 devient :
37 % E
di(t)
R i (t) + L =0 5%E
dt 0 t (s)
t = τ = L/R t = 3τ

La figure 12.14 résume une exploitation Tangente à l’origine


de l’oscillogramme de uR (t) telle que
nous l’avons menée pour l’établissement Figure 12.14. Exploitation
de l’oscillogramme uR(t) à l’annulation
du courant.
du courant

Plus la constante de temps τ est grande, plus la durée du régime


transitoire est longue.
Comme pour l’établissement du courant, on a pour habitude de considérer
que le régime transitoire est totalement terminé au bout de t > 3 τ .

4. charge et décharge d’un condensateur


dans un circuit inductif
Nous ne présentons que le cas d’un circuit R, L, C série.

■ Montage L

Une bobine, d’inductance L = 25 mH et de


uL
résistance négligeable, est associée en série u uR
R
avec un condensateur de capacité C = 100 nF,
GBF
une résistance R variable (constituée par des
boîtes à décades de valeurs connues × 1 000, C Voie 2
× 100, × 10), et une résistance r = 1 Ω pour r uC
la visualisation de l’intensité du courant. Voie 1
i
L’ensemble est alimenté par un GBF ur ≈ 0
délivrant une tension u en créneaux non
symétriques 0 → E (E = 4 V), de fréquence Figure 12.15. Charge d’un conden-
f = 100 Hz (fig. 12.15). sateur à travers un circuit inductif

■ Observations
Nous obtenons les oscillogrammes des figures 12.16 et 12.17 pour la transition cor-
respondant au passage de 0 à E de la tension d’alimentation et les oscillogrammes
des figures 12.18 et 12.19 pour la transition correspondant au passage de E à 0.
147
Régimes variables

● Lorsque la résistance R est réglée à 100 Ω par exemple, la tension ur (image de


l’intensité i du courant traversant le circuit) est pseudopériodique (fig. 12.16 et 12.18).

E
E

u(t)
0 0

ur(t)
0 0

Figure 12.16. Régime pseudopériodique Figure 12.17. Régime apériodique

E E

0 0

0 0

Figure 12.18. Régime pseudopériodique Figure 12.19. Régime apériodique

● En augmentant la valeur de la résistance R, nous observons une diminution


de la durée du régime oscillatoire (ainsi qu’une diminution rapide de l’ampli-
tude des oscillations) et même la disparition de ce régime pour une résistance
supérieure à 1 000 Ω (fig. 12.17 et 12.19).

■ Interprétation
Au cours du régime transitoire, il y a échange d’énergie entre la bobine et le
condensateur. Cet échange s’accompagne d’une dissipation d’énergie par effet Joule
dans la résistance qui :
– si elle est faible, fait que le système oscille avec amortissement ;
– si elle est forte, fait que toute l’énergie se dissipe par effet Joule et il n’y a plus
d’échange entre la bobine et le condensateur ; il n’y a plus d’oscillation, le régime
est apériodique.
Remarques
● On peut donc s’attendre à ce qu’il n’y ait plus d’amortissement en cas de résis-
tance du circuit nulle : les oscillations sont alors sinusoïdales. Une résistance nulle
pour une bobine n’est pas physiquement possible, cependant elle peut être faible
et l’observation précédente peut alors être vérifiée expérimentalement.
● La résistance limite à partir de laquelle il n’y a plus d’oscillation s’appelle résis-
L
tance critique Rc ; on montre qu’elle vaut 2 , soit 1000 Ω pour notre expérience.
C

148
12. Régimes transitoires

L’essentiel
❍ Charge et décharge d’un condensateur à travers une résistance
uC (V) Tangente à l’origine uC (V)
R E
E
95 % E
63 % E E u uR C uC
37 % E
0 5%E
0 t (s) 0 t (s)
t = τ = RC t = 3τ t = τ = RC t = 3τ

Tangente à l’origine

duc (t) du (t)


À la charge uc(t) + RC = E. À la décharge uc(t) + RC c = 0.
dt dt
Constante de temps du circuit : R C : τ = R C .

❍ Charge et décharge d’un condensateur à courant constant


Équation de charge d’un conden- Équation de décharge d’un conden-
sateur soumis à un échelon de cou- sateur soumis à un échelon de cou-
rant 0 → I : uC(t) = + I t + U0 rant I → 0 : uC(t) = – I t + U0
C C
uC (V) uC (V)

U0 U0
i C
uC

0 t (s) 0 t (s)

❍ Établissement et annulation du courant dans une bobine


Équation d’établissement du cou- Équation d’annulation du courant
rant dans une bobine soumise à un dans une bobine soumise à un
échelon de tension 0 → E : échelon de tension E → 0 :
di (t) di (t)
R i (t) + L =E Ri(t) + L =0
dt dt

uR (V) Tangente à l’origine uR (V)


L
E E
95% E
uL
63% E u
uR 37% E
R
5% E
0 t (s) 0 t (s)
t = τ = L/R t = 3τ t = τ = L/R t = 3τ

L Tangente à l’origine
Constante de temps du circuit RL : τ = .
R

149
Régimes variables

Contrôle des connaissances


Cocher la (les) bonne(s) réponse(s).  14,7 mA  21,3 mA
 32,4 mA  71,2 mA.
1. Un circuit est constitué d’une source
de tension, d’un condensateur de capa- 5. Un circuit R, L série est soumis à une
cité C = 1 µF et d’une résistance R = 220 Ω tension continue U = 10 V. Sachant que
associés en série. Quelle est la constante R = 100 Ω et L = 0,1 H, quelle est l’éner-
de temps τ de ce circuit ? gie emmagasinée par la bobine ?
 220 µs  22 ms  4,5 ms  4,5 ns.  0,5 × 10–3 J  10–3 J
 5 × 10 J
–3
 7,5 × 10–3 J.
2. Une bobine d’inductance L = 2,2 mH
et de résistance r = 3 Ω est associée 6. Un condensateur de capacité C = 22 nF
en série avec un conducteur ohmique initialement déchargé est alimenté par
de résistance R = 47 Ω. Quelle est une source de tension continue E = 5 V à
la constante de temps τ de cette asso- travers une résistance R = 10 kΩ. Quelle
ciation ? est l’énergie emmagasinée par le conden-
 110 s  44 ms  11 ms  44 µs. sateur à la fin du régime transitoire ?
 55 × 10–7 J  2,75 × 10–7 J
3. Un condensateur de capacité C = 10 µF  1,25 × 10 J–7
 0,55 × 10–7 J.
initialement déchargé est alimenté par
une source de courant continu d’intensité 7. La résistance critique d’un circuit R, L, C
I = 10 µA. Quelle est la tension aux bornes L
du condensateur au bout de t = 10 s ? série est : R c = 2 . Quelle est la
C
 10 V  1 V  0,1 V  0,01 V. nature du régime de fonctionnement du
4. Un condensateur de capacité circuit lorsqu’il est soumis à un échelon
C = 470 nF initialement déchargé est ali- de tension ? On donne R = 1 kΩ ; L = 0,1 H
menté par une source de tension conti- et C = 1 µF.
nue E = 10 V à travers une résistance  régime critique
R = 680 Ω. Quelle est l’intensité du cou-  régime apériodique
rant qui le traverse juste au début du  régime pseudo-périodique
régime transitoire ?  régime sinusoïdal.

Exercice résolu
8. Le circuit de la figure 12.20 est soumis à 1° Quelle est l’intensité i du courant qui
une tension u = – E = – 4 V. Le régime est per- traverse le circuit avant l’application de
manent. À un instant pris pour origine, il est l’échelon de tension ?
soumis à un échelon de tension – 4 V → 4 V. 2° Quelle est l’intensité i0 du courant qui
L = 0,1 H traverse le circuit immédiatement après
i
l’application de l’échelon de tension ?
u uL 3° Calculer la constante de temps τ du
uR circuit.
R = 100 Ω
4° Quelle est l’intensité iτ du courant qui
traverse le circuit à l’instant t = τ ?
5° Quelle est la durée θ du régime tran-
Figure 12.20 sitoire ?

150
12. Régimes transitoires

Solution Application numérique : L = 0,1 H ;


1° Appliquons la loi des mailles au cir- R = 100 Ω. Réponse : τ = 1 ms.
cuit. Nous obtenons : u = uL + uR = – E.
4° Entre le début et la fin du régime
Le régime étant permanent, l’intensité i
transitoire, la tension uR évolue entre
du courant traversant le circuit est
– E et + E. La variation de tension est
constante : sa dérivée di est nulle. Il en donc égale à 2 E. En appliquant l’une
dt des observations du cours, nous pou-
L di vons donc dire qu’entre l’instant t = 0 s
sera de même pour uL car uL = ,
dt et l’instant t = τ, la variation de la ten-
E sion uR sera de 0,63 × 2 E.
d’où uR = R i = – E, soit i = – .
R À l’instant t = τ, nous aurons alors :
Application numérique : E = 4 V ; uR = 0,63 × 2 E – E = 0,26 E ;
R = 100 Ω. Réponse : i = – 40 mA. E
2° Dans un circuit inductif, il ne peut donc iτ = 0,26 .
R
pas y avoir de discontinuité de courant :
i0 = i0– . Donc : i0 = – 40 mA. Application numérique : E = 4 V ;
3° La constante de temps τ du circuit se R = 100 Ω. Réponse : i = – 10 mA.
L L 5° La durée θ du régime transitoire est
calcule à partir du rapport : τ = .
R R par définition égale à 3 τ, soit θ = 3 ms.

Exercice avec résultats


9. Considérons le circuit de la fi- – au début du régime transitoire ?
gure 12.21. – à la fin du régime transitoire ?
1 3° R1 = 2,2 kΩ, L = 0,1 H. Quelle est la
durée du régime transitoire ?
2
4° Représenter l’évolution de u s(t) du
R2
début à la fin du régime transitoire.

Résultats
E = 10 V
R1 uR1 1° Régime permanent :
us L di
i = constante ⇒ uL = = 0;
dt
uL
L E
uR1 = uR2 = = 5 V ; us = uR1 + uL = 5 V.
2
2° Début du régime transitoire :
Figure 12.21 uR1(0+) = uR1(0–) = 5 V ;
1° L’interrupteur est en position 1. Le cir- uR2(0+) = uR2(0–) = 5 V ;
cuit est en régime permanent. Quelles uL(0+) = – uR1(0+) – uR2(0+) = – 10 V ;
sont les valeurs de uL, uR1 et us sachant us(0+) = uR1(0+) + uL(0+) = – 5 V.
que R1 = R2 ?
Fin du régime transitoire :
2° À l’instant t = 0 s, l’interrupteur est
placé en position 2. Quelles sont les L di
i = constante ⇒ uL = = 0 V;
valeurs de uR1, de uL (R1 est toujours égal dt
à R2) et de us : uR1 = uR2 = 0 V ; us = 0 V.

151
Régimes variables

Exercices à résoudre
10. Considérons le circuit de la ● Représenter l’allure de la tension uC(t)
figure 12.22. après avoir tracé la tangente à cette courbe
uL us à l’instant t = 0 s.
12. Considérons le circuit de la
ue L R
figure 12.24.
us
Figure 12.22
uR1 uc ue
Lorsque t < 0 s, ue = + 3 V et le régime est
permanent. À l’instant t = 0 s, ue = 0 V.
1° Quelles sont les valeurs des tensions R2 R1 C
us et uL au début du régime transitoire ?
= 10 V
2° Quelles sont les valeurs des tensions
us et uL à la fin du régime transitoire ?
3° Représenter les allures de us(t) et
Figure 12.24
de uL(t).
1° ue = 12 V. Le circuit est en régime
11. À un instant pris pour origine, le cir- permanent. Quelles sont les valeurs
cuit de la figure 12.23 est soumis à un des tensions uc, uR1 et us sachant que
échelon de tension 0 V → 4 V. La diode est R1 = 2 R2 ?
supposée parfaite. 2° À l’instant t = 0 s, la tension ue prend
D R2 = 100 Ω instantanément la valeur – 8 V. Quelles
sont alors les valeurs de uc, uR1 et us :
– au début du régime transitoire ?
C = 0,1 µF – à la fin du régime transitoire ?
u R1 = 100 Ω 3° Représenter l’évolution de us(t) du
G
début à la fin du régime transitoire.
13. L’interrupteur K du montage de la
Figure 12.23 figure 12.25 est dans la position 1. Le
1° Le condensateur est initialement régime est permanent.
L
déchargé. 1 K i
● Calculer la constante de temps τ c à
2 uL
prendre en compte pour la charge du E
condensateur. C
● Quelle est la tension aux bornes du R uC
condensateur à l’instant t = τ ?
● Quelle est la durée θc du régime tran- uR
sitoire ? Figure 12.25
● Représenter l’allure de la tension uC(t)
1° Quelle est l’intensité i du courant qui
après avoir tracé la tangente à cette courbe
traverse le circuit ?
à l’instant t = 0 s. 2° Quelle est la tension uC aux bornes
2° Le condensateur est initialement du condensateur ?
chargé à 4 V. 3° À un instant choisi comme origine,
● Calculer la constante de temps τd à la
l’interrupteur K est placé en position 2.
décharge du condensateur. Montrer que l’équation qui régit l’évolu-
● Quelle est la tension aux bornes du tion de la tension uC(t), s’écrit :
condensateur à l’instant t = τ ? 2
d uC du C
● Quelle est la durée θd du régime tran- LC 2
+R + uC = 0.
dt dt
sitoire ?

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