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Chap.2-Champ électrostatique
4 Loi de Coulomb 9
4.1 L’expérience de Coulomb . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4.2 Loi de Coulomb . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4.3 Compléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
6 Lignes de champ 14
7 Symétries et invariances 15
7.1 Invariances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
7.2 Symétries et antisymétries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
7.2.1 Plan de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
7.2.2 Plan d’antisymétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique TABLE DES MATIÈRES
9 Théorème de Gauss 21
9.1 Flux du champ électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
9.2 Enoncé du théorème de Gauss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
9.3 Théorème de Gauss et fil infini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
10 Références 23
2
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 1. Introduction
1 Introduction
1.1 Qu’est ce que l’électromagnétisme ?
L’interaction électromagnétique est une des quatre interactions fondamentales : ces
interactions régissent à elles seules tous les phénomènes physiques de l’univers.
Les trois autres interactions connues sont la gravitation (qui se manifeste surtout avec les
corps très massiques), l’interaction forte (celle qui assure la cohésion des noyaux des atomes)
et l’interaction faible (qui permet notamment les réactions nucléaires).
L’électromagnétisme consiste en l’étude des phénomènes qui font intervenir des charges en
mouvement (courants électriques, antenne radio, conductimétrie, courants de Foucault,...).
On se restreint, pour l’instant (au premier semestre), aux phénomènes indépendants du temps
ce qui permet de séparer l’étude des effets magnétiques et électriques. Ce cours aborde l’élec-
trostatique, c’est-à-dire l’étude du champ électrique produit par des charges immobiles.
La foudre et la boussole La relation entre ces deux domaines est venue de l’observation
de la foudre ; celle-ci, phénomène électrique, faisait dévier l’aiguille aimantée d’une boussole.
Plus tard, les travaux d’Oersted (en 1920) démontre qu’un courant qui traverse un fil engendre
le déplacement d’une aiguille aimantée située dans son voisinage.
Ampère et Arago C’est Ampère (toujours en 1920) qui formalisera tout cela, il montre
alors qu’une bobine de fil parcourue par un courant électrique se comporte comme un aimant.
Arago profite de ces découvertes pour inventer l’électroaimant dans la même année.
3
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 1.3 La physique et l’unification
Maxwell et le "Graal" C’est Maxwell qui fit le travail et trouva les lois mathématiques qui
unissaient électricité et magnétisme. Il donne naissance initialement à 20 puis 8 équations,
qui seront simplifiées en 4 par un dénommé Heaveside, toujours enseignées actuellement,
nommées "équations de Maxwell".
Ces équations font d’ailleurs apparaître une vitesse c, qui montre que les champs E ~ et B
~
s’influencent mutuellement et se propagent à cette vitesse, indépendamment de toute charge
ou de tout courant. Deux physiciens réalisent des mesures sur cette fameuse vitesse et trouvent
des valeurs proches de celle de la vitesse de la lumière.
Maxwell en conclura que la lumière est une onde électromagnétique, un champ E ~ et un champ
~ qui s’influencent et se propagent à la vitesse c.
B
4
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 2.2 Les deux formes de l’électricité
Expérience 3 Un électroscope est constitué d’une tige métallique à laquelle on fixe une
aiguille métallique pouvant librement tourner autour d’un axe. On fixe parfois deux feuilles
très fines en or ou en aluminium. L’ensemble est placé dans une enceinte transparente et
isolante (verre). Lorsqu’on approche une baguette électrisée de l’électroscope (sans le tou-
cher), l’aiguille s’écarte de la verticale. Si on éloigne la baguette, l’aiguille retrouve sa position
verticale de repos. Il y a électrisation de la tige et de l’aiguille sans contact, seulement par
influence.
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Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 3. Notion de charge électrique
— La matière est constituée de particules que l’on peut caractériser par une propriété
scalaire, noté q et désignant la charge électrique. Cette charge est positive, négative
ou nulle (on parle de particule neutre dans ce cas).
— Deux particules possédant une électricité de même nature, c’est-à-dire une charge de
même signe, se repoussent ; elles s’attirent dans le cas contraire.
La charge étant caractéristique de la matière, elle ne dépend pas du référentiel. Par
ailleurs, la charge électrique d’un système isolé se conserve. Millikan a montré en 1906
(Prix Nobel 1923) que la charge électrique est quantifiée. C’est en étudiant la chute
de microscopiques gouttes d’huile électrisées, entre les armatures d’un condensateur,
qu’il mit en évidence le caractère discontinu de la charge :
q = Ne avec N ∈Z
où e désigne la charge élémentaire. De nos jours, on sait que ce caractère granulaire
de la charge trouve son origine dans la structure atomique de la matière : tout corps
matériel est constitué d’atomes eux même formés d’un noyau chargé positivement (dé-
couvert en 1911 par Rutherford) autour duquel "gravitent" des électrons, particules
élémentaires possédant toutes la même charge qe = −e. La plupart des phénomènes
électriques sont liés à un déplacement et/ou apport et/ou retrait d’électrons à la ma-
tière.
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Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 3.2 Distributions continues
dq = λ(M) d`
— Dans les distributions linéiques, les charges sont réparties sur une ligne. Cette ligne
porte une densité linéique de charge notée λ exprimée en C.m−1 .
Dans cette distribution, un morceau infinitésimal dl de cette ligne porte la charge
dq = λ × dl.
— Dans les distributions surfaciques, les charges sont réparties sur une surface. Celle-
ci porte une densité surfacique de charge notée σ exprimée en C.m−2 .
Dans cette distribution, une portion infinitésimale dS de cette surface porte la charge
dq = σ × dS.
— Dans les distributions volumiques, les charges sont réparties dans un volume. Celui-
ci porte une densité volumique de charge notée ρ exprimée en C.m−3 .
Dans cette distribution, une portion infinitésimale dτ de ce volume porte la charge
7
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 3.2 Distributions continues
Figure 4 – distribution-surfacique
dq = ρ × dτ .
8
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 4. Loi de Coulomb
Expérience 2 Le frottement d’un corps sur un autre induit un transfert d’électrons dans un
sens qui dépend des corps frottés l’un contre l’autre. C’est pourquoi, il est possible d’électriser
positivement ou négativement une baguette. On peut donc produire une répulsion ou une
attraction.
Expérience 3 Les charges positives du verre électrisé attirent les électrons libres du pla-
teau métallique faisant apparaître au niveau de l’aiguille et de la tige métallique un défaut
d’électrons (des charges +). L’aiguille métallique est alors d’autant plus repoussée par la tige
qu’elle est chargée. La rotation de l’aiguille est donc d’autant plus importante que la baguette
se rapproche.
9
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 4.2 Loi de Coulomb
4.3 Compléments
— Rappelons qu’une charge électrique (comme q1 ou q2 ), qui s’exprime en Coulomb, est
forcément un multiple de la charge élémentaire e = 1.6 × 10−19 C.
En effet cette charge qui représente en valeur absolue la charge de l’électron (décou-
vert par Thomson en 1897), est la plus petite charge électrique connue, elle a été
10
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 5. Notion de champ électrique
mesurée précisément par Robert Millikan en 1909. Dans son expérience, il injecte des
gouttelettes d’huile électrisées à l’intérieur d’un condensateur et mesure les forces qui
s’exercent sur celles-ci, il en déduit la charge de l’électron.
— On dit qu’il y a interaction électrostatique entre q1 et q2 car les forces qui agissent
−−→ −−→
l’une sur l’autre sont de valeur égale mais de sens opposé : F1/2 = −F2/1
q1 exerce une force sur q2 et dans le même temps, q2 exerce une force sur q1 (on a déjà
rencontré cela dans la troisième loi de Newton de la mécanique aussi appelé principe
des actions réciproques).
— Enfin cette interaction est électrostatique car les charges qui la concerne sont im-
mobiles.
Dorénavant, on confondra champ électrostatique et champ électrique.
De par ses propriétés vectorielles, la force de Coulomb vérifie le principe de superposition :
La force subie par une charge test positive de la part de deux charges ponctuelles est calculée
comme la somme des deux forces individuelles créées par chaque charge prise séparément.
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Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 5.2 Ordre de grandeur
de charges ponctuelles (q1 , . . . , qN ) placées en différents points Pi=1...N et une charge test Q
placée en M. Cherchons à exprimer la force qu’exerce cette ensemble de charges sur la charge
test.
On sait que l’interaction électrique obéit au principe de superposition : la force résultante
est la somme vectorielle des forces qu’exercent chacune des charges qi sur la charge Q soit
→
− XN
→
− XN
Qqi →
−
ui
F = fi = 2 avec ri = Pi M
i=1 i=1
4π r
0 i
→
− →
− →
− XN
qi →−
ui
F = Q E (M) avec E (M) = (3)
i=1
4π0 ri2
→
−
Où E (M) désigne le champ électrique créé en M par la distribution de charges. Ce vecteur
→
−
est défini en tout point de l’espace : il s’agit d’un champ vectoriel. On peut voir E (M) comme
une propriété locale de l’espace. Notez que lorsque l’on change la charge qi en qi0 cela modifie
le champ électrique en M mais de façon non instantané. On verra que toute perturbation
électromagnétique se propage à la vitesse de la lumière dans le vide.
Remarque Les densités de charge introduites sont des grandeurs considérées locales à notre
échelle, mais sont en réalité le résultat d’une moyenne effectuée à une échelle intermédiaire
entre l’échelle atomique (ou la densité de charge varie de façon extrêmement brutale et
12
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 5.3 Champ et charge ponctuelle
erratique) et l’échelle macroscopique. Ainsi, l’intégrale (1) représente un champ local moyenné
qui a, certes, le bon goût de varier continument, mais qui n’a plus de sens à l’échelle atomique.
→
− q1 q2 → −
F = u (5)
4π0 P M 2
ˆ ˆ
→
− dq →
− λdl →
−
E = u = u (7)
P ∈L 4π0 P M 2 P ∈L 4π0 P M 2
−−→
avec →
−
u = PM
PM
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Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 6. Lignes de champ
¨ ¨
→
− dq →
− σdS → −
E = u = u (8)
P ∈S 4π0 P M 2 P ∈S 4π0 P M 2
−−→
avec →
−
u = PM
PM
˚ ˚
→
− dq →
− ρdτ →
−
E = u = u (9)
P ∈V 4π0 P M 2 P ∈V 4π0 P M 2
−−→
avec →
−
u = PM
PM
Lignes de champ créé par une charge ponctuelle Plaçons une charge ponctuelle q à
l’origine d’un repère et calculons le champ électrique créé en un point M de l’espace situé à
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Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 7. Symétries et invariances
→
− XN
qi →
−
ui q→
−
ur
E (M) = 2 = 2
i=1
4π r
0 i 4π0r
où →−
ur désigne le vecteur unitaire radial du système de coordonnées sphériques.
On peut voir plus bas la carte du champ électrique créé par une telle charge ponctuelle.
Notez que les vecteurs sont normalisés de sorte qu’ils indiquent seulement la direction et le
sens du champ électrique. On a jouté quelques lignes de champ. On observe que le champ est
radial et centrifuge si la charge est positive. Evidemment, si l’on inverse le signe de la charge,
les lignes de champ sont radiales et orientées vers la charge.
7 Symétries et invariances
Comme nous avons pu le voir plus haut, il ne semble pas évident de calculer des champs
électriques. En effet, selon la distribution continue de charges qui est à la source du champ,
apparaît dans le calcul du champ électrique des intégrales doubles ou triples.
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Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 7.1 Invariances
— En coordonnées cartésiennes :
→
−
E (M ) = Ex (x, y, z)→
−
ex + Ey (x, y, z)→
−
ey + Ez (x, y, z)→
−
ez (10)
— En coordonnées cylindriques :
→
−
E (M ) = Er (r, θ, z)→
−
er + Eθ (r, θ, z)→
−
eθ + Ez (r, θ, z)→
−
ez (11)
— En coordonnées sphériques :
→
−
E (M ) = Er (r, θ, φ)→
−
er + Eθ (r, θ, φ)→
−
eθ + Eφ (r, θ, φ)→
−
eφ (12)
7.1 Invariances
Les invariances vont nous permettre d’éliminer des coordonnées dont dépend le
champ électrique en un point M.
Il y a invariance lorsque la vue de la distribution est identique en un point M et un point M’
(M’ obtenu par translation ou rotation depuis M), ou bien si le champ électrique calculé en
M et en M’ est identique.
Voyons quelques exemples :
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Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 7.2 Symétries et antisymétries
Cas de la sphère
Dans une distribution sphérique, il y a invariance par rotations autour du point O, centre
de la sphère, on s’affranchit des coordonnées θ et φ.
Mais cette distribution n’est pas invariante par translation suivant r, car on ne voit pas la
même distribution en se déplaçant suivant un rayon : si on prend un point M à l’intérieur
de la sphère, il est entouré de charges alors qu’un point M’ situé sur le même rayon mais en
périphérie de la sphère ne voit que des charges en dessous de lui.
En dehors de la sphère, le champ électrique dépendant de la distance aux charges, celui-ci ne
serait pas le même à proximité de la sphère et très loin d’elle.
En effet, un principe appelé principe de Curie dit que les symétries des causes doivent
se retrouver dans les effets : la symétrie de la distribution de charge se retrouvera dans
l’expression du champ électrique.
Cas général
17
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 7.2 Symétries et antisymétries
Cas général
18
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 8. Calcul par méthode intégrale
Exemple du condensateur
— Pour ce qui est des invariances, le fil étant infini, la distribution est invariante si
l’on se translate le long du fil. Le fil étant dirigé suivant l’axe Oz, la coordonnée z
est éliminée.
Aussi, la distribution est inchangée par rotation autour du fil, la coordonnée θ est
éliminée.
Ainsi :
→
−
E (M ) = Er (r)→ −
er + Eθ (r)→
−
eθ + Ez (r)→−
ez (19)
— Pour ce qui est des symétries, nous en avons parler précédemment (section 7.2.1
page 18), le fil admet deux plans de symétrie, ce qui élimine les composantes suivant
→
−
eθ et suivant → −
ez .
→
−
Ainsi : E (M ) = Er (r)→−
er (20)
Nous venons de simplifier considérablement l’expression de notre champ élec-
trique !
19
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 8. Calcul par méthode intégrale
→
− dq → −
d E (M ) = u (21)
4π0 R2
−−→
Or R=PM et →
−
u = PM
PM , donc :
→
− λdz −−→ →
d E (M ).→
−
er = PM · −
er (22)
4π0 P M 3 Figure 17 –
Paramétrage du fil
Dans la configuration de la figure 13, trois paramètres (R, z et α) jouent le même rôle,
celui de situer le point P par rapport à l’origine du repère : nous allons en garder un
seul, l’angle α.
−−→ → −−→
P M .−er représente la projection de P M sur l’axe dirigé par →−
er , donc :
−−→ →
PM · − e =r r (23)
On a aussi : r r
cos α = ⇐⇒ R = (24)
R cos α
Et :
z = r × tan α (25)
dz = r × d(tan α) (26)
dz = r × (1 + tan2 α)dα (27)
r
dz = dα (28)
cos2 α
Afin de considérer un fil infini, nous devons intégrer α de −π/2 à π/2. Mais comme la
situation est symétrique de part et d’autre du point O, nous pouvons intégrer entre 0
et π/2 et multiplier le champ obtenu par 2.
20
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 9. Théorème de Gauss
Ce qui donne :
ˆ ˆ π/2 ˆ π/2
λ cos αdα λ cos αdα λ cos αdα
Er (r) = = =2
f il 4π0 r −π/2 4π0 r 0 4π0 r
λ π/2
=2 [sin α]0
4π0 r
λ
= (30)
2π0 r
→
− λ → −
E (M ) = er (31)
2π0 r
9 Théorème de Gauss
Ce théorème va permettre un calcul de champ plus aisé (à condition que les symétries de
la distribution soient suffisante) : sans calcul d’intégrale !
Avant de l’utiliser, nous devons définir une nouvelle grandeur : le flux d’un champ.
21
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 9.2 Enoncé du théorème de Gauss
Remarques
La surface S fermée et donc le volume délimité par celle-ci seront choisis judicieusement
en fonction de la distribution. La surface passera par M le point où l’on souhaite calculer
l’expression du champ.
Il faudra également que l’on sache calculer la charge Qint à l’intérieur du volume.
22
Electromagnétisme Chap.2-Champ électrostatique 10. Références
Remarque
— Rappelons ici que le symbole intégrale double signifie que l’on somme des éléments
infinitésimaux de surface dS.
Finalement :
λ −−−→ λ → −
Er (r) = et E(M ) = er (42)
2πr0 2πr0
On retrouve donc l’expression de l’équation (31) page 21. On remarque que le para-
mètre arbitraire choisi h, qui représentait la hauteur du cylindre a bien disparu.
10 Références
— "Electromagnétisme PCSI" - P.Krempf - Editions Bréal 2003 ;
— "Physique Cours compagnon PCSI" - T.Cousin / H.Perodeau - Editions Dunod 2009 ;
— "Electromagnétisme 1ère année MPSI-PCSI-PTSI" - JM.Brébec - Editions Hachette ;
— "Cours de physique, électromagnétisme, 1.Electrostatique et magnétostatique" - D.Cordier
- Editions Dunod ;
— http://perso.ensc-rennes.fr/jimmy.roussel/index.php?page=accueil_apprendre
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