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MP-Spé Résumé - Électromagnétisme 2019-2020

Table des matières


1 Distribution de charge 3

2 Principe fondamental de l’électrostatique : Force de Coulomb 3

3 Champ électrostatique 3

4 Propriétés du champ 3
~
4.1 champ E(M ) est un champ divergent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
4.2 Principe de superposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
4.3 Plan de symétrie et plan d’antisymétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
4.4 Invariances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

5 Potentiel électrostatique 5
5.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
5.2 Relation entre le champ et le potentiel électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

6 Lignes de champ 5
6.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
6.2 Équations des linges de champ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

7 Surfaces équipotentielles 5

8 Énergie potentielle électrostatique 5

9 Calcul du champ et du potentiel électrostatique 6


9.1 Calcul direct . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
9.2 Calcul du champ et du potentiel électrostatique par le théorème de Gauss . . . . . . . . . 7
9.2.1 Théorème de Gauss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
9.2.2 Méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

10 Définition 8

11 Potentiel crée à grande distance par un dipôle 8

12 Champ électrostatique crée par un dipôle 8

13 Lignes du champ d’un dipôle électrostatique 9

14 Action d’un champ extérieur sur un dipôle 9

15 Les distributions de courant 10


15.1 Distribution volumique de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
15.2 Distribution surfacique de courant - Nappe de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
15.3 Distribution linéique de courant - Circuits filiformes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

16 Loi de Biot et Savart 11


16.1 Énoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
16.2 Principe de superposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
16.3 Application : champ créé par un fil - limite du fil infini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

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17 Propriétés du champ B(M ~ ) 12


~
17.1 Le champ B(M ) est un champ tourbillonnaire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
17.2 Invariances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
17.3 Plan de symétrie et plan d’antisymétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
~
17.4 Le champ B(M ) est un pseudo-vecteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

18 Calcul du champ B(M ~ ) 14


18.1 Calcul direct . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
18.2 Application :Champ créé par un spire de courant sur son axe . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
18.3 Calcul du champ magnétostatique par le théorème d’Ampère . . . . . . . . . . . . . . . . 15
18.3.1 Théorème d’Ampère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
18.3.2 Méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

19 Définition 16

20 Action d’un champ magnétique extérieur sue un dipôle 16

21 Relation de passage 16

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I- Électromagnétisme - Rappels de l’électrostatique


1 Distribution de charge
I On considère des charges ponctuelles lorsque les dimensions de volume chargé sont infiniment petites
par rapport aux dimensions auxquelles on se place.
I Pour un volume de dimensions non infiniment petites (Échelle méso) :
˚
dq −3
• densité volumique de charges : ρ(M ) = (C.m ). q = ρdτ .
dτ (τ )
dq
• densité superficielle de charges : σ(M ) = (C.m−2 ).
dS
¨
q= σ(M )dS (dq = σdυ = ρadS = σds(ρa = σ))
(S)

dq
• densité linéique de charges : λ(M ) = (C.m−1 ).
dl
ˆ
q= λ(M )dl (dq = ρdυ = ρsdl = λdl(ρs = λ))
(C)

2 Principe fondamental de l’électrostatique : Force de Coulomb



− 1 q1 q 2 →

La force appliquée par q1 sur q2 est : F 1→2 = er (force électrostatique).
4πε0 r2
−−−−→
1 9 M1 M2
avec = 9.10 (S.I) et ~er = ~u12 = −−−−→
4πε0 ||M1 M2 ||

3 Champ électrostatique


− 1 q1 → − →

f 1→2 = q2 ( 2
e r ) = q2 E 1 (M )
4πε0 r

− 1 q1 → −
E 1 (M ) = er c’est le champ électrostatique crée par q1 en un point M.
4πε0 r2

4 Propriétés du champ
4.1 ~
champ E(M ) est un champ divergent
Le champ électrostatique créé par une charge ponctuelle q en un point M est définit par :


− 1 q→ −
E (M ) = er
4πε0 r2

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~
champ E(M ) divergent ~
champ E(M ) convergent

4.2 Principe de superposition


˚

− →
− 1 ρdυ −−→
• Champ E (M )crée par une distribution volumique de charges : E (M ) = 3
PM
4πε0 υ PM
¨

− →
− 1 σ(P )ds −−→
• Champ E (M ) crée par une distribution surfaciques de charges : E (M ) = PM
4πε0 s P M 3
ˆ

− →
− 1 λ(P )dl −−→
• Champ E (M )crée par une distribution linéique de charges : E (M ) = PM
4πε0 C P M 3
4.3 Plan de symétrie et plan d’antisymétrie

En un point d’un plan d’antisymétrie Πa


En un point d’un plan de symétrie Πs pour la pour la distribution de courant, le champ
distribution de charge, le champ électrostatique magnétostatique orthogonal à ce plan.
appartient à ce plan.
~
E(M ∈ Πa )⊥Πa
~
E(M ∈ Πs ) ∈ Πs

Remarque : On retrouve les mêmes résultats pour un axe de symétrie ou d’antisymétrie .

4.4 Invariances
I Invariance par translation : On dit qu’une distribution de charges est invariante par translation
d’axe Oz si elle reste inchangée par toute translation d’axe Oz : quel que soit le point P, tous les
points P’ obtenus par translation d’axe Oz vérifient : δq(P ) = δq(P 0 )
I On dit qu’une distribution de charges est invariante par rotation d’axe Oz si elle reste inchangée par
toute rotation autour de l’axe Oz : quel que soit le point P, tous les points P’ obtenus par rotation
de P autour de Oz vérifient : δq(P ) = δq(P 0 )

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I D’autre part, le champ électrostatique (effet) possède au moins les invariances des distributions de
charges (cause).

5 Potentiel électrostatique
5.1 Définition
on appelle potentiel électrostatique crée par la charge ponctuelle q à la distance r le scalaire :
q
V = + cte
4πε0 r
Propriété : pas de charge à l’∞ ⇒ V (∞) = 0
5.2 Relation entre le champ et le potentiel électrostatique


− −−→
E = −grad(V ) (V.m−1 )
− →
→ − −−→ →−
Remarque : E . dl = −gradV. dl = −dV
˛
−→
→ − →

E dl = 0 la circulation de E le long d’un courbe fermé est nulle.

6 Lignes de champ
6.1 Définition

− →

Toute courbe tangente en chacun de ses points au vecteur E et orienté suivant E .
6.2 Équations des linges de champ

− →
→ −
E ∧ dl = ~0
dx dy dz
• En Coord.cartésiennes : = =
Ex Ey Ez
dr rdθ dz
• En Coord.cylindriques : = =
Er Eθ Ez
dr rdθ r sin θdϕ
• En Coord.Sphériques : = =
Er Eθ Eϕ
~
Propriété : Deux lignes de champ ne peuvent se couper que si E(M ~
) = 0 ou E(M ) non défini.
7 Surfaces équipotentielles
L’ensemble des points M pour lesquels : V = cte.
Propriété : Les lignes du champ sont ⊥ surfaces équipotentielles en leurs points d’intersection.
8 Énergie potentielle électrostatique
L’énergie potentielle dont dérive la force de Coulomb est :

− →
− −−→ −−→
F = q E = q.(−gradV ) = −grad(qV )

− −−→
F = −gradEp
avec ,
Ep = qV + Cste

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9 Calcul du champ et du potentiel électrostatique


9.1 Calcul direct
1. Identifier les propriétés de symétrie et d’invariances de la distribution étudiée.
2. Exploiter les résultats de symétrie et d’invariances dans l’expression du champ/du potentiel élémentaire
créé par les éléments de volume, surface ou longueur.
3. Trouver une combinaison entre les variables et intégrer les projections du champ élémentaire sur les
différents axes ou intégrer le potentiel élémentaire.
4. Donner l’expression vectorielle du champ total.
Question : Calculer le champ électrostatique créé en un point par une ligne infinie portant une
densité linéique de charges λ constante.

Réponce : L`e ˜fˇi˜l ˚i‹n˜fˇi‹n˚iffl `e˙sfi˚t ˜l´affl `d˚i¯sfi˚tˇr˚i˜b˘u˚tˇi`o“nffl `c´o“n˚tˇi‹n˚u`e ˜l´affl ¯p˜lˇu¯s ¯sfi˚i‹m¯p˜l´e `qfi˚u`e ˜l„`o“nffl ¯p`eˇu˚t ˚r`e›n`c´o“n˚tˇr`eˇrffl.
O”nffl ¯sfi`e ¯p˜l´a`c´e `d`a‹n¯s ˚u‹nffl ˚r`e˙p`èˇr`e `c›y¨lˇi‹n`d˚r˚i`qfi˚u`e (~er , ~eθ , ~ez )
• S”y›m`éˇtˇr˚i`e˙s `eˇt ˚i‹n‹vˆa˚r˚i`a‹n`c´e˙s :
˜l´e ˜fˇi˜l `éˇt´a‹n˚t ˚i‹n˜fˇi‹n˚iffl, ˜l´affl `d˚i¯sfi˚tˇr˚i˜b˘u˚tˇi`o“nffl `e˙sfi˚t ˚i‹n‹vˆa˚r˚i`a‹n˚t´e ¯sfi˚iffl ˜l„`o“nffl ¯sfi`e ˚tˇr`a‹n¯sfi˜l´a˚t´e ˜l´e ˜l´o“n`g `d˚uffl ˜fˇi˜l
( ¯sfi`e¨l´o“nffl (O˚z))
A˚u¯sfi¯sfi˚iffl, ˜l´affl `d˚i¯sfi˚tˇr˚i˜b˘u˚tˇi`o“nffl `e˙sfi˚t ˚i‹n`c‚h`a‹n`g´é´e ¯p`a˚rffl ˚r`o˘t´a˚tˇi`o“nffl `a˚u˚t´o˘u˚rffl `d˚uffl ˜fˇi˜l, ˜l´affl `c´oˆo˘r`d`o“n‹n`é´e θ
`e˙sfi˚t `é¨lˇi‹m˚i‹n`é´e.
P̀o˘u˚rffl `c´e `qfi˚u˚iffl `e˙sfi˚t `d`e˙s ¯sfi‹y›m`éˇtˇr˚i`e˙s, ˜l´e ˜fˇi˜l `a`d‹m`eˇt `d`eˇu‹x ¯p˜l´a‹n¯s `d`e ¯sfi‹y›m`éˇtˇr˚i`e, Π(M, ~er , ~ez )) `eˇt
Π(M, ~er , ~eθ )) . A˚i‹n¯sfi˚iffl : ~
E(M ) = E(r)~er

• E”x˙p˜l´o˘i˚t´a˚tˇi`o“nffl `d`e ˚r`é˙sfi˚u˜lˇt´a˚t˙s `d`e ¯sfi‹y›m`éˇtˇr˚i`e `eˇt `dffl’˚i‹n‹vˆa˚r˚i`a‹n`c´e˙s `d`a‹n¯s ˜l„`e›x˙p˚r`e˙sfi¯sfi˚i`o“nffl `d˚uffl `c‚h`a‹m¯pffl :
`c‚h`eˇr`c‚h`o“n¯s ˜l´e `c‚h`a‹m¯pffl `é¨l´é›m`e›n˚t´a˚i˚r`e `cˇr`é´é ¯p`a˚rffl `c‚h`a`qfi˚u`e ¯p`o˘r˚tˇi`o“nffl dq = λdl
.˜l´e ˜fˇi˜l `éˇt´a‹n˚t ˚t´o˘u¯j´o˘u˚r¯s `d˚i˚r˚i`g´é
¯sfi˚u˚i‹vˆa‹n˚t Oz, `o“nffl `affl dl = dz `eˇt
dq = λdz
−−→
~ dq PM
dE(M )= × ~er
4πε0 P M 3
λdz cos α
dE(M ) =
4πε0 P M 2

• C`o“m˜b˘i‹n`a˚i¯sfi`o“nffl `e›n˚tˇr`e ˜l´e˙s ”vˆa˚r˚i`a˜b˝l´e˙s :


D`a‹n¯s ˜l´affl ˜fˇi`gˇu˚r`e, ˚tˇr`o˘i¯s ¯p`a˚r`a‹m`èˇtˇr`e˙s (˚rffl, ˚z `eˇt α) ¯j´o˘u`e›n˚t ˜l´e ”m`ê›m`e ˚r`ô˝l´e, `c´e¨lˇu˚iffl `d`e ¯sfi˚i˚tˇu`eˇrffl
˜l´e ¯p`o˘i‹n˚t P ¯p`a˚rffl ˚r`a¯p¯p`o˘r˚t `àffl ˜l„`o˘r˚i`gˇi‹n`e `d˚uffl ˚r`e˙p`èˇr`e : ”n`o˘u¯s `a˜l¨l´o“n¯s `e›nffl `g´a˚r`d`eˇrffl ˚u‹nffl ¯sfi`eˇu˜l,
˜l„`a‹n`g¨l´e α.
z

PM =

λ


cos α ⇒ dE(M ) = cos αdα
dα 4πε0 r
z = r tan α ⇒ dz = r 2



cos α
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A˜fˇi‹nffl `d`e `c´o“n¯sfi˚i`d`éˇr`eˇrffl ˚u‹nffl ˜fˇi˜l ˚i‹n˜fˇi‹n˚iffl, ”n`o˘u¯s `d`e›vˆo“n¯s ˚i‹n˚t´é´gˇr`eˇrffl α `d`e −π/2 `àffl π/2.
ˆ π/2
λ
dE(M ) = cos αdα
4πε0 r −π/2

~ = λ
E ~er
2πε0 r

9.2 Calcul du champ et du potentiel électrostatique par le théorème de


Gauss
9.2.1 Théorème de Gauss


Le flux sortant du champ électrostatique E créé par une distribution de charges D à travers une surface
fermée Σ est égal à la charge contenue à l’intérieur de la surface Σ divisée par la permittivité du vide ε0 :

~ = Qint
~ · dS
E
Σ ε0
9.2.2 Méthode
1. Étude des symétries et des invariances de la distribution de charges.
2. Choix d’une surface fermée Σ dite surface de Gauss et calcul du flux du champ E.~ Ce choix dépend
bien sûr des symétries trouvées.
Pour déterminer le champ en un point M de l’espace, on choisit une surface Σ telle que :
• Σ passe par le point M.


• la norme de E soit identique en tout point de Σ.


• le champ E soit normal à Σ en tout point.
3. Calcul de l’expression du flux et de la charge Qint puis application du théorème afin de déterminer


E.
Question : Calculer en utilisant le théorème de Gauss le champ électrostatique créé en un point par
une ligne infinie portant une densité linéique de charges λ constante.

Réponce : O”nffl ¯sfi`e ¯p˜l´a`c´e `d`a‹n¯s ˚u‹nffl ˚r`e˙p`èˇr`e `c›y¨lˇi‹n`d˚r˚i`qfi˚u`e (~er , ~eθ , ~ez )
• S”y›m`éˇtˇr˚i`e˙s `eˇt ˚i‹n‹vˆa˚r˚i`a‹n`c´e˙s :
P̀a˚rffl ˚r`a˚i¯sfi`o“nffl `d`e ¯sfi‹y›m`éˇtˇr˚i`e : ~
E(M ) = E(r)~er
• C‚h`o˘i‹x `d`e ¯sfi˚u˚r˜f´a`c´e ˜f´eˇr‹m`é `d`e G´a˚u¯sfi¯s `eˇt `c´a˜l´cˇu˜l `d`e Φ(E)
~ :

N`o˘u¯s `a˜l¨l´o“n¯s ¯p˚r`e›n`d˚r`e ˚u‹nffl `c›y¨lˇi‹n`d˚r`e `c´e›n˚tˇr`é ¯sfi˚u˚rffl ˜l´e ˜fˇi˜l (`qfi˚u˚iffl ¯p˚r`é˙sfi`e›n˚t´e `dffl’`a˚i˜l¨l´eˇu˚r¯s ˜l´e˙s ”m`ê›m`e˙s
˚i‹n‹vˆa˚r˚i`a‹n`c´e˙s `qfi˚u`e ˜l´affl `d˚i¯sfi˚tˇr˚i˜b˘u˚tˇi`o“nffl.

C`o“m‹m`e ˜l´affl ¯sfi˚u˚r˜f´a`c´e `d`o˘i˚t `êˇtˇr`e ˜fˇi‹n˚i`e,


˚i˜l ˜f´a˚u˚t `a˚tˇtˇr˚i˜b˘u`eˇrffl ˚u‹n`e ˛h`a˚u˚t´eˇu˚rffl ˛hffl
`a˚r˜b˘i˚tˇr`a˚i˚r`e `àffl `c´e¨lˇu˚iffl-`cˇiffl. L`e `c›y¨lˇi‹n`d˚r`e
`d`e G´a˚u¯sfi¯s ¯p`a¯sfi¯sfi`e ¯p`a˚rffl ˜l´e ¯p`o˘i‹n˚t M :

~ =
Φ(E) ~ −
E.

dS

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¨ ¨ ¨
~ =
Φ(E) ~ −
E.

dS 1 + ~ −
E.

dS 2 + ~ −
E.

dS lat
S1 S2 Slat
¨ ¨
E”nffl ˚r`a˚i¯sfi`o“nffl `d`e ¯sfi‹y›m`éˇtˇr˚i`e : ~ =
Φ(E) ~ −
E.

dS lat = E(r)rdθdz = 2πrhE(r)
Slat Slat

• C`a˜l´cˇu˜l `d`e Qint :


I˜l ˜f´a˚u˚t `é´g´a˜l´e›m`e›n˚t `c´a˜l´cˇu˜l´eˇrffl ˜l´affl `c‚h`a˚r`g´e `c´o“n˚t´e›n˚u`e `àffl ˜l„˚i‹n˚t´éˇr˚i`eˇu˚rffl `d˚uffl ”vˆo˝lˇu‹m`e `d`é¨lˇi‹m˚i˚t´é ¯p`a˚rffl
˜l´affl ¯sfi˚u˚r˜f´a`c´e `d`e G´a˚u¯sfi¯s : ˜l´e ˜fˇi˜l ¯p`o˘r˚t´e ˜l´affl `d`e›n¯sfi˚i˚t´é ˜lˇi‹n`éˇi`qfi˚u`e `d`e `c‚h`a˚r`g´e λ, ˜l´e `c›y¨lˇi‹n`d˚r`e `e˙sfi˚t `d`e
˛h`a˚u˚t´eˇu˚rffl ˛hffl `d`o“n`c ˜l´affl `c‚h`a˚r`g´e `c´o“n˚t´e›n˚u`e `d`a‹n¯s `c´e¨lˇu˚iffl-`cˇiffl `e˙sfi˚t Qint = λ × h.
E”n˜fˇi‹nffl, ”n`o˘u¯s `a¯p¯p˜lˇi`qfi˚u`o“n¯s ˜l´e ˚t‚h`é´o˘r`è›m`e `d`e G´a˚u¯sfi¯s :

~ −
E.
→ Qint
dS = ⇒ 2πrhE(r) =
λh
ε0 ε0

~ λ
E(M )= ~er
2πε0 r

II- Électromagnétisme -Dipôle électrostatique


10 Définition
On appelle dipôle électrique le système constitué de deux
charges ponctuelles de signes opposées situées en deux
points N et P distants de a (a = NP) très petite.
−−→
- Moment dipolaire : →
−p = q.N P (C.m)
(le debye → 1D= 3, 310−30 C.m).

11 Potentiel crée à grande distance par un dipôle


qa cos θ
V =
4πε0 r2
p cos θ →

p .→

r 1 −−→ → −
p
V = 2
= ⇒ V =− grad( )
4πε0 r 4πε0 r3 4πε0 r

12 Champ électrostatique crée par un dipôle



− −−→ ∂V 2p cos θ 1 ∂V p sin θ
E = − − gradV ⇒ Er = − = 3
et Eθ = − =
∂r 4πε0 r r ∂θ 4πε0 r3
or, →

p = p cos θ→

e r − p sin θ→



− 2p cos θ →
− p sin θ →− 1
E = 3
er+ 3
eθ= 3
(3p cos θ→

e r − p cos θ→

e r + p sin θ→

e θ)
4πε0 r 4πε0 r 4πε0 r


− 1
E = [3(→

p .→

e r ).→

er−→

p]
4πε0 r3

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13 Lignes du champ d’un dipôle électrostatique


L’équation des lignes de champ est obtenue en résolvant :
dr rdθ dr 2 cos θdθ
= ⇒ =
Er E θ r sin θ

r = K sin 2 θ
où K est une constante d’intégration dont la valeur (arbitraire) définie la ligne de champ.

14 Action d’un champ extérieur sur un dipôle




Dans le cas d’un champ uniforme : E 0

− →

I Force résultante exercée : F = 0 .
Remarque :

− →
− −−→ →−
• Dans le cas d’un champ non uniforme E , la force résultante s’écrit : F = (→

p .grad) E

− −−→ − → −
• Pour un dipôle rigide : F = grad(→ p .E )

→ →

I Moment résultant exercé : M0 = → −p ∧ E (M ).


I Énergie potentielle d’interaction : εpe = −→
−p .E 0

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III- Électromagnétisme - Rappels de


magnétostatique
On donne ci-dessous quelques ordres de grandeurs des champs magnétiques :
I Composante horizontale du champ magnétique terrestre (à 60◦ de latitude) Bh ' 2.10−5 T ;
I Électroaimant ordinaire B ' 1T ;
I Bobine supraconductrice B ' 20T ;
I Champ magnétique d’une étoile à neutrons B ' 108 T

15 Les distributions de courant


15.1 Distribution volumique de courant
La densité volumique de charges vaut alors ρ = nq.(On suppose qu’il n’existe qu’une seule sorte de
porteurs de charges)
Considérons un tube de courant de petite section dS et
déterminons l’intensité le traversant.
La charge dQ qui traverse la section dS pendant dt est celle
contenue initialement dans un volume dS vdt soit

dQ = nqvdtdS

L’intensité du courant qui traverse dS vaut donc


dQ
dI = = nqvdS = jdS
dt

→ −

La relation générale s’écrit : dI = nq~v dS = ~j.dS
Une distribution volumique de courant est caractérisée par une densité volumique de courant
~j définie par :
~j = ρ~v = nq~v
¨
~
L’intensité I traversant une surface Σ est égale au flux de j à travers Σ soit : I = ~j.−

dS
Σ

15.2 Distribution surfacique de courant - Nappe de courant


On parle de nappe de courant lorsqu’un conducteur électrique possède une dimension transversale très
inférieure aux autres dimensions.

Notons e la petite épaisseur de la distribution de courant. L’intensité dI qui traverse une surface de section
dS = e dL et de normale ~n vaut :

dI = ~j.(e dL ~n) = (e ~j).(dL ~n) = ~js .(dL ~n)

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Une distribution surfacique de courant est caractérisée par un vecteur densité surfacique de
courant ~js . L’intensité traversant une courbe C de la nappe de courant vaut :
ˆ
I= ~js .(dL ~n)
C

15.3 Distribution linéique de courant - Circuits filiformes


On parle de circuit filiforme lorsqu’un conducteur électrique possède des dimensions transversales
petites devant sa longueur.
Dans une modélisation linéique, le courant traversant un circuit filiforme est caractérisé par
son intensité I.

16 Loi de Biot et Savart


16.1 Énoncé
Le champ magnétostatique infinitésimal dB(M ~ ) créé au
point M par un petit élément de courant filforme dC ~ =
Id~l centré au point P est donné par la loi de Biot et Savart :

µ 0 Id~l ∧ −
P
−→
M µ0 Id~l ∧ →

u
~
dB(M )= =
4π P M 3 4π r2
−−→
PM
Avec ~u = est le vecteur unitaire orienté de P vers M
PM
, et r = P M . et µ0 = 4π.10−7 H.m−1 est la perméabilité
du vide.
Dans le système d’unité internationale, le champ
magnétique s’exprime en tesla (T).

16.2 Principe de superposition


~
Le champ magnétostatique total B(M ) créé en un point M par une distribution D de courant est la
somme des champs magnétostatiques créés par chacun des éléments de courants de D :
ˆ −−→
~ µ0 Id~l ∧ P M
B(M )=
4π D P M3
Dans le cas de distributions de courant non filiformes , la loi de Biot et Savart devient :

~ ∧−
µ0 dC
−→
PM
~
dB(M ) =
4π P M 3
~ = ~jdτ = ~js dS = Id~l
~ le vecteur élémentaire défini par : dC
On appelle élément de courant dC

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16.3 Application : champ créé par un fil - limite du fil infini


On considère un segment S1 S2 parcouru par un courant
d’intensité I constante. Déterminer le champ magnétique
créé en un point M, situé à la distance R du fil.

Réponce : S̀o˘i˚t ˚u‹nffl `é¨l´é›m`e›n˚t d~l = dz~uz `c´e›n˚tˇr`é `e›nffl


P. L`e `c‚h`a‹m¯pffl ”m`a`g›n`éˇtˇi`qfi˚u`e `é¨l´é›m`e›n˚t´a˚i˚r`e `cˇr`é´é
¯p`a˚rffl `c´eˇt `é¨l´é›m`e›n˚t `e˙sfi˚t :
−−→
~ µ0 Id~l ∧ P M µ0 Idz~uz ∧ (R→

u r + z→

u z)
dB(M ) = 3
= 3
4π P M 4π PM

~ µ0 IdzR
dB(M )= ~uθ
4π P M 3

D`e ¯p˜lˇu¯s,

R
PM =


µ0 I cos ψ

cos ψ C`e `qfi˚u˚iffl `d`o“n‹n`e : dB(M

~ )= uθ
R 4π R
dz = dψ



cos2 ψ

µ0 I sin ψ2 − sin ψ1
O”nffl ˚i‹n˚t´è´gˇr`e `e›n˚tˇr`e ψ1 `eˇt ψ2 : ~
B(M )= ~uθ .
4π R

π π µ0 I
C`a¯s `d˚uffl ˜fˇi˜l ˚i‹n˜fˇi‹n˚iffl (ψ1 7−→ − `eˇt ψ2 7−→ + ) : ~
B(M )= ~uθ
2 2 2πR

17 ~
Propriétés du champ B(M )
17.1 ~
Le champ B(M ) est un champ tourbillonnaire :
Contrairement aux lignes de champ électrostatique, les lignes de champ magnétostatique se referment
sur elles-mêmes en encerclant les sources de courant ;ils ne divergent pas ni ne convergent ; on dit que les
lignes de champ B(M~ ) tourbillonnent autour des sources.
Remarque : On vérifie l’orientation du champ à l’aide de la règle de la main droite ou règle du
tire-bouchon.
17.2 Invariances
Comme son analogue électrostatique, le champ magnétostatique présente les mêmes invariances que ses
sources : les courants électriques. Si les courants sont invariants par rotation et/ou par translation,
~ ne dépend pas des variables associées.
B
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17.3 Plan de symétrie et plan d’antisymétrie

En un point d’un plan d’antisymétrie Πa


En un point d’un plan de symétrie Πs pour la distribution de courant, le champ
pour la distribution de courant, le champ magnétostatique appartient à ce plan.
magnétostatique est orthogonal à ce plan.
~
B(M ∈ Πa ) ∈ Πa
~
B(M ∈ Πs )⊥Πs

Remarque : On retrouve les mêmes résultats pour un axe de symétrie ou d’antisymétrie .


17.4 ~
Le champ B(M ) est un pseudo-vecteur
Magnétostatique
Électrostatique

~
E(M 0 ~
) = sym E(M ) ~ 0 ~
B(M ) = −sym B(M )
~ respecte les symétries, on dit que le E
E ~ est un ~ ne respecte pas les symétries, on
B
vecteur.
˛ dit que le B ~ est un pseudo-vecteur.
− →
→ − ˛
E . dl = 0 Circulation conservative − →
→ −
C
B . dl = µ0 Ienlace Théorème d’Ampère
˛ ˛
C

− → Qint
E .−
n ext dS = Théorème de Gauss →
− →
B .−
n ext dS = 0 Flux conservatif
S 0
S

~
Nous admettrons donc le caractère conservatif du flux de B.

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18 ~
Calcul du champ B(M )
18.1 Calcul direct
1. Identifier les propriétés de symétrie et d’invariances de la distribution étudiée.
2. Exploiter les résultats de symétrie et d’invariances dans l’expression du champ élémentaire créé par
les éléments de volume, surface ou longueur.
3. Trouver une combinaison entre les variables et intégrer les projections du champ élémentaire sur les
différents axes ou intégrer le potentiel élémentaire.
4. Donner l’expression vectorielle du champ total.

18.2 Application :Champ créé par un spire de courant sur son axe
On considère une spire circulaire de courant, de rayon R,
d’axe Oz, parcourue par un courant permanent d’intensité
I. Calculons le champ magnétostatique créé en un point M
de l’axe Oz, d’altitude.

Réponce : S̀o˘i˚t M ˚u‹nffl ¯p`o˘i‹n˚t `d`e ˜l„`a‹x´e. T`o˘u˚t


¯p˜l´a‹nffl `c´o“n˚t´e›n`a‹n˚t ˜l„`a‹x´e `d`e ˜l´affl ¯sfi¯p˚i˚r`e `e˙sfi˚t ¯p˜l´a‹nffl
`dffl’`a‹n˚tˇi¯sfi‹y›m`éˇtˇr˚i`e. L`e `c‚h`a‹m¯pffl ~
B `éˇt´a‹n˚t ˚u‹nffl
”vfle´cˇt´eˇu˚rffl `a‹xˇi`a˜l, ˚i˜l `a¯p¯p`a˚r˚tˇi`e›n˚t, `a˚uffl ¯p`o˘i‹n˚t M ,
`àffl ˚t´o˘u˚t ¯p˜l´a‹nffl `dffl’`a‹n˚tˇi¯sfi‹y›m`éˇtˇr˚i`e ¯p`a¯sfi¯sfi`a‹n˚t ¯p`a˚rffl
M . I`cˇiffl B(M
~ ) `a¯p¯p`a˚r˚tˇi`e›n˚t `àffl ˜l„˚i‹n˚t´eˇr¯sfi`e´cˇtˇi`o“nffl `d`e˙s
¯p˜l´a‹n¯s `dffl’`a‹n˚tˇi¯sfi‹y›m`éˇtˇr˚i`e ¯sfi`o˘i˚t : B(M
~ ) = Bz (M )~uz

L`affl `d˚i¯sfi˚tˇr˚i˜b˘u˚tˇi`o“nffl `d`e `c´o˘u˚r`a‹n˚t `e˙sfi˚t ˚i‹n‹vˆa˚r˚i`a‹n˚t´e ¯p`a˚rffl ˚r`o˘t´a˚tˇi`o“nffl `a˚u˚t´o˘u˚rffl `d`e (Oz)`d`o“n`c Bz (M ) ”n`e
`d`é˙p`e›n`dffl ¯p`a¯s `d`e θ (`c´oˆo˘r`d`o“n‹n`é´e˙s `c›y¨lˇi‹n`d˚r˚i`qfi˚u`e˙s). D`e ¯p˜lˇu¯s,l´affl `d˚i¯sfi˚t´a‹n`c´e `àffl ˜l„`a‹x´e `e˙sfi˚t ˜fˇi‹x´é´e `àffl
r = 0 ¯p`o˘u˚rffl ˚u‹nffl ¯p`o˘i‹n˚t `d`e ˜l„`a‹x´e Bz (M ) = Bz (z) ¯p`o˘u˚rffl ˚u‹nffl ¯p`o˘i‹n˚t `d`e ˜l„`a‹x´e.
S̀o˘i˚t ˚u‹nffl `é¨l´é›m`e›n˚t d~l = Rdl~uθ `c´e›n˚tˇr`é `e›nffl P . L`e `c‚h`a‹m¯pffl ”m`a`g›n`éˇtˇi`qfi˚u`e `é¨l´é›m`e›n˚t´a˚i˚r`e `cˇr`é´é ¯p`a˚rffl
`c´eˇt `é¨l´é›m`e›n˚t `e˙sfi˚t :
−−→
~ µ0 Id~l ∧ P M µ0 IRdθ~uθ ∧ (R→

u r + z→

u z) µ0 IRdθ(R→
−u z + z→

u r)
dB(M ) = 3
= 3
= 3
4π P M 4π PM 4π PM
O”nffl ¯s’˚i‹n˚t´éˇr`e˙sfi¯sfi`e ˚u‹n˚i`qfi˚u`e›m`e›n˚t `àffl ˜l´affl ¯p˚r`o¸j´e´cˇtˇi`o“nffl `d˚uffl `c‚h`a‹m¯pffl `é¨l´é›m`e›n˚t´a˚i˚r`e ¯sfi˚u˚rffl ~uz `eˇt `c´o“m‹m`e
R
PM = = cte `qfi˚u`e¨l `qfi˚u`e ¯sfi`o˘i˚t ˜l´e ¯p`o˘i‹n˚t P , `o“nffl `o˝b˘tˇi`e›n˚t :
sin α
~ µ0 I sin3 αdθ → −
dB(M )= uz
4π R
O”nffl ˚i‹n˚t´è´gˇr`e ¯sfi˚u˚rffl ˚t´o˘u˚t´e ˜l´affl ¯sfi¯p˚i˚r`e :

µ0 I R
~
B(M )= sin3 α→

uz avec sin α = √
2R R2 + z 2

A˚tˇt´e›n˚tˇi`o“nffl : C`e ˚r`é˙sfi˚u˜lˇt´a˚t `e˙sfi˚t `àffl `c´o“n‹n`a˚î˚tˇr`e ¯p`a˚rffl `c´œˇu˚rffl. L`affl ¯sfi¯p˚i˚r`e `e˙sfi˚t ”v˘u`e ¯sfi`o˘u¯s ˜l„`a‹n`g¨l´e 2α .

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Remarque : On peut représenter graphiquement B en


fonction de z.
µ0 I R2 µ0 I 1
B(z) = √ = v
2 3 2
R +z 2 2R u u
z2
!
3 t1 +
R2

On a bien une fonction paire puisque le plan z = 0


est un plan de symétrie.

Le champ magnétique est maximum en z = 0 : (En O centre de spire) B ~ 0 = µ0 I ~uz . Lorsqu’on


~ max = B
2R
s’éloigne de la bobine , la valeur du champ magnétique diminue considérablement .
Approximation de la bobine plate : Une bobine plate est une bobine dont l’épaisseur est petite
devant le rayon.
On désignera par N le nombre de spires, par R le rayon de la bobine et par I l’intensité traversant
les spires de la bobine.L’expression du champ magnétique engendré par une bobine plate sur son
axe (Oz) :
µ0 I R
~
B(M )=N sin3 α→

uz avec sin α = √ 2
2R R + z2
Applications :
• Champ créé par un solénoïde circulaire sur son axe.
• Les bobines de Helmholtz.
• Sphère chargé en surface (volume) en rotation uniforme.

18.3 Calcul du champ magnétostatique par le théorème d’Ampère


18.3.1 Théorème d’Ampère
La circulation du champ magnétostatique le long d’une courbe orientée fermée C est égal
à la somme algébrique des courants enlacés par ce contour
˛
~ = µ0 Ienlace
~ dl
B.
C

Exemple : Vérifions en calculant la circulation le long d’un cercle de rayon r enlaçant un fil infini
parcouru par un courant d’intensité I :
˛ ˛
~ ~ µ0 I
B.dl = ~eθ .rdθ~eθ = µ0 I
C C 2πr

18.3.2 Méthode
1. Étude des symétries et des invariances de la distribution de charges.
2. Choix d’un contour fermée (C) dite contour d’Ampère pour appliquer le théorème. Ce choix dépend
bien sûr des symétries trouvées.
Pour déterminer le champ en un point M de l’espace, on choisit un contour (C) telle que :
(C) passe par le point M.


la norme de B soit identique en tout point de (C).


le champ B soit tangent à (C) en tout point.

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3. Calcul de l’expression du circulation et de la courant Ienlace puis application du théorème afin de




déterminer B .
Applications :
• Champ créé par une bobine torique.
• Cylindre de longueur infini parcouru par une densité de courant volumique.

IV- Dipôle magnétique


19 Définition
Moment magnétique du circuit (C) :
˛

→ →
− 1 →

M =IS = I r ∧ d→

r
2 (C)

On appelle dipôle tout circuit, de forme quelconque du



→ →

moment magnétique M tq le champ B crée à grand
distance s’écrit :
µ0 M cos θ

Br =





B = 2πr3
µ 0 M sin θ
 Bθ =

4π sin θ

− µ0  −
→→ − →− −
→i
⇒ B = 3( M . e r ). e r − M
4πr3

20 Action d’un champ magnétique extérieur sue un dipôle




Dans le cas d’un champ uniforme : B 0

− →

I Force résultante exercée : F = 0 .
Remarque :

− →
− → −−→ →
− −
• Dans le cas d’un champ non uniforme B , la force résultante s’écrit : F = (M .grad) B

− −−→ −
→→ −
• Pour un dipôle rigide : F = grad(M . B )

→ −
→ → −
I Moment résultant exercé : M0 = M ∧ B (M ).

→→ −
I Énergie potentielle d’interaction : εpm = −M . B 0

21 Relation de passage
Soit une distribution surfacique du charges σ →

Soit une distribution surfacique du courant j s
séparant l’espace en deux régions extérieure et séparant l’espace en deux régions extérieure et
intérieure. intérieure.

− →
− →
− σ →
− →

n ext .( E ext − E int ) = →

n ext .( B ext − B int ) = 0
ε0
Pour la composante tangentielle, Pour la composante tangentielle,

− →
− →
− →
− →
− →
− →

n ext ∧ ( E ext − E in ) = ~0 n ext ∧ ( B ext − B in ) = µ0 j s

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Récapitulatif des propriétés des champs électrostatique et


magnétique
Électrostatique Magnétostatique

− →
− →
− →

Définition force F = qE F = q→ −v ∧B


Sources densité de charges volumique ρ densité de courants volumique j


densité de charges surfacique σ densité de courants surfacique j s
densité de charges lineique λ courant dans un filforme
(scalaire) (vectorielle)
˚ −−→ ˆ −−→

− 1 PM →
− µ0 −
→ PM
Expression E (M ) = ρ(P )dτp B (M ) = Ip dlp ∧
4πε0 τ P M3 4π P M3
¨ p −−→ ˚ −−→

− 1 PM →
− µ0 →
− PM
E (M ) = σ(P )dΣp B (M ) = j ∧ dτp
4πε0 Σp P M3 4π τp P M3
ˆ −−→ ¨ −−→

− 1 PM →
− µ0 →
− PM
E (M ) = λ(P )dlp B (M ) = js∧ dΣp
4πε0 P M3 4π Σp P M3
1
Constante µ0
ε0
Caractère polaire axial ou pseudo-vecteur

− −−→ →
− −→ → −
Potentiel E = −gradV B (M ) = rotM ( A (M )
˚ −→ ˆˆˆ −→
1 dτp →
− µ0 →
− dτp
Expression V (M ) = ρ(P ) A (M ) = j (P )
˛ 4πε0 τp PM ˛ 4π τp PM

− →
− →
− →

Circulation E (M ) dl M = 0 B (M ) dl M = µ0 Ienlace
(Circulation
‹ conservative) (Théorème
‹ d’Ampère)

− −→ Qint →
− −

Flux E (M )dS M = B (M )dS M = 0
ε0
(Théorème de Gauss) (Flux conservatif)

Dipôle électrostatique et magnétostatique


Électrostatique Magnétostatique

− −−→ −
→ →

Moment p = qN P M =IS
−−→ −
→ −−→
1 →−p OM →
− µ0 M ∧ OM
Potentiel V = A =
4π0 OM 3 4π OM 3

→− → −


− 3(→
−p→−
e r )→
−er−→ −p →
− µ0 3(M →e r )−
er−M
Champ E (M ) = 3
B (M ) =
4π0 r  4π r3
 E = 2p cos θ 2µ0 M cos θ

 Br =


−  r →

 
E = 4π0 r3 B = 4πr3
p sin θ µ0 M sin θ
 Eθ =  Bθ =

 

4π0 r3 4πr3

− −−→ →− →
− →
− −−→ − →→−
Résultats des forces F = grad( p E ) à p constant F = grad(M B ) à M constant

→ →
− →
− −→ →
− →

cas du dipôle rigide pour un champ E0 uniforme F = 0 pour un champ B0 uniforme F = 0

− →
− →
− −
→ → −
Couple Γe = →
−p ∧E Γm = M ∧ B

− −
→→ −
Énergie potentielle Epe = −→−p .E Epm = −M . B

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