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COURS ET APPLICATIONS

Électromagnétisme
Chapitre 1 : Champ magnétostatique
CPGE
1TSI-2
Année Universitaire : 2019-2020
Table des matières

1 Présentation et cadre d’étude 3


1.1 Présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Cadre d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

2 Distributions de courant électrique. 4


2.1 Courant électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2 Vecteur densité volumique de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2.2 Vecteur élémentaire de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.3 Vecteur densité surfacique de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.4 Densité linéique de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

3 Champ magnétostatique 6
3.1 Loi de Biot et Savart . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.1.1 Énonce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.1.2 Remarques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Symétrie et invariance du champ magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.1 Plan de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.2 Plan d’antisymétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.2.3 Invariance par translation ou rotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3 Topographie du champ magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3.1 Lignes de champ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3.2 Tube de champ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

4 Applications : Calculs du champ magnétostatique 9


4.1 Champ d’un fil rectiligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4.2 Champ d’une bobine circulaire plate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4.2.1 Spire circulaire de centre O, d’axe Oz et de rayon R parcourue par un courant I 9
4.2.2 Bobine plate circulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.3 Champ d’un solénoïde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

5 Flux magnétique - Théorème d’Ampère 12


5.1 Flux magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.1.2 Conservation du flux du champ magnétique . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.2 Théorème d’Ampère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

1
5.2.1 Circulation du champ magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.2.2 Théorème d’Ampère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
5.3 Application du théorème d’Ampère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.3.1 Fil infini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
5.3.2 Conducteur cylindrique infini plein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
5.3.3 Distribution à géométrie plane : nappe plane infinie . . . . . . . . . . 16
5.3.4 Solénoïde infini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

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Programme :
- Distributions de courant électrique.
- Recherche des invariances par rotation, par translation, recherche de plans de symétrie et
d’antisymétrie.
- Champ magnétostatique B : loi de BIOT et SAVART pour les circuits fermés filiformes. Prin-
cipe de superposition.
- Topographie : lignes de champ et tubes de champ. Propriétés de symétrie du champ ma-
gnétostatique. Caractère axial du champ.
- Exemples de calcul de champ magnétostatique : champs d’un segment, d’un fil rectiligne
illimité, d’une spire circulaire et d’un solénoïde à section circulaire en un point de leurs axes.
- Flux du champ magnétostatique, conservation du flux magnétique.
- Circulation du champ magnétostatique, théorème d’AMPÈRE.
Application : fil rectiligne infini, nappe infinie de courant surfacique, solénoïde infini. Mise
en évidence de la discontinuité.

1 Présentation et cadre d’étude

1.1 Présentation

L’expérience montre que le champ magnétique possède trois sources principales :


− Les aimants :
• Aimant naturel à la base de la magnétite (espèce minérale composée d’oxyde de fer(II,III),
de formule Fe 3 O4 .
• Aimants artificiels. Parmi les aimants artificiels, on distingue les aimants permanents tels
que le barreau aimanté, l’aimant en U, l’aiguille magnétique, et les aimants temporaires tels
que les électroaimants.
− Les courants électriques (stationnaires et variable).
− La variation temporelle du champ électrique( les équations de Maxwell, programme Spé).

1.2 Cadre d’étude

− L’étude se fait dans le vide de perméabilité µo = 4π10−7 Hm −1 . Avec µo εo c 2 = 1


− Champ magnétostatique créé par le courant stationnaire.


− Le champ magnétostatique créé en M est noté B (M), dont la norme s’exprime en Tesla
(T).

3
2 Distributions de courant électrique.

2.1 Courant électrique

•Définition :
Le courant électrique est le déplacement ordonné de particules chargées
•Intensité de courant électrique
C’est la charge traversant la section S par unité de temps

dq
I=
dt

2.2 Vecteur densité volumique de courant

dS

Considérons une portion de circuit filiforme dq


de section d S parcouru par un courant
continu I engendré par des particules de
charge d q et de vitesse d’ensemble →

v.

dl

2.2.1 Définition
−→ −→
• d 3 q = ρm d 3τ = ρm d S.d l

→ → −
• d l = V .d t donc
− −→

d 3 q = ρm V .d Sd t
Et
2 d 3q − −→

d I= = ρm V .d S
dt
• ρm : densité volumique de charge mobile

• Définition :
Le vecteur densité volumique de courant est défini par

− →

j = ρm V



• L’intensité de courant représente le flux de j à travers la section S

− → −
Ï
I= j .d S
s


• Si j est uniforme alors

− → −
I= j .S


• L’unité de ∥ j ∥ est A.m −2

4
2.2.2 Vecteur élémentaire de courant

• On définit le vecteur élémentaire de courant par :


− →
→ −
d C = j .d τ

− →

• Remarque : On a d q = ρm .d τ et j = ρm V donc


− →

d C = dq V

2.3 Vecteur densité surfacique de courant

•Définition :


On définit le vecteur densité surfacique de courant j s par


j s = σm →

v

avec σm : densité surfacique de charges mobiles



• ∥ j s ∥ se mesure en A.m −1



dl ds
Considérons une nappe plane : l’intensité I →

js
traverse une longueur L car l’épaisseur de la →

n
nappe a est négligeable.

L
Le vecteur élément de courant est défini par :

−→ →
− →
− →

d C = d q V = σm V d S = j s d S

2.4 Densité linéique de courant

Pour un fil de rayon de section négligeable devant sa longueur, la densité linéique de cou-
rant correspond au courant lui-même. En effet

−→ →
− →
− −
→ − →
d C = d q V = λm d l V = λm V d l = Id l

Remarques

→ → −
– On a permuté les flèches des vecteurs d l et V car ils ont même direction et même sens.
– La densité linéique de courant est définie par

j λ = I = λm V

5
3 Champ magnétostatique

3.1 Loi de Biot et Savart

3.1.1 Énonce

Considérons un circuit filiforme (une distribution linéique) fixe et parcouru par un cou-
rant stationnaire I.

P dC(P)=I dl(P)

M
(C) dB(M)

−→
Chaque élément de courant d C, situé en un point P, crée un champ magnétostatique


élémentaire d B en un point M telle que :
−−→

− µ0 −→ PM
d B (M) = d C(P) ∧
4π PM3
−→ −

Ï Avec d C(P) = Id l (P)
Ï D’après le théorème de superposition le champ total est la somme des champs
élémentaires.
−−→

− µ0 −
→ PM
Z
B (M) = Id l (P) ∧
4π D PM3

3.1.2 Remarques

Ï Pour une distribution volumique


−−→

− µ0 →
− PM
Ñ
B (M) = j (P)d τ ∧
4π D PM3
Ï Pour une distribution surfacique
−−→

− µ0 →
− PM
Ï
B (M) = j s (P)d s ∧
4π D PM3
Ï Le champ magnétique est défini sous la forme d’un produit vectoriel, donc c’est un
→−
vecteur axial ou bien pseudo-vecteur car le sens et la direction du B (M) dépendent
−→ −−→
du sens et de la direction de d C(P) et du PM.


Ï Le sens de B (M) est donné par ;
– La règle de tire-bouchon.

6
– La règle de la main droite.
– Le bonhomme d’Ampère.
– aiguille aimantée

3.2 Symétrie et invariance du champ magnétique

3.2.1 Plan de symétrie



dB
π
Soit π un plan de symétrie de la distribution
de courant D. →

−→ −−→ dB M
• d C = d C′ →
−′
à −→ −−→ → −! u


−→ −−→′ µ0 d C ∧ → −
u d C′ ∧ u ′ d B′
r r
• dB+dB = +
4π r2 r2
−→ −−→ →

u
• d B+ d B′ est perpendiculaire au plan de
π →
− →

dC d C′
D

•Conclusion :


Le champ magnétique B (M) est orthogonal au plan de symétrie de la distribution de courant
en tout point de ce plan.

3.2.2 Plan d’antisymétrie

−→ →

dB dB

π∗ −−→′
dB
Considérons une distribution de courants D M→
−′
admettant un plan d’antisymétrie π∗ u
−−→ −→ r r
• d C′ = −d C
−→ −−→
• d B + d B′ appartient au plan π∗ →

u
−→ −−→′
dC dC
D

•Conclusion :
→−
Le champ magnétique B (M) appartient au plan d’antisymétrie.

3.2.3 Invariance par translation ou rotation



− →−
• Invariance par translation selon Oz : B (x, y, z) = B (x, y)

− →−
• Invariance par rotation par rapport à Oz : B (r, θ, z) = B (r, z)


• Si Oz est un axe de révolution de la distribution : B = Bz (z)→ −e
z

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3.3 Topographie du champ magnétique

3.3.1 Lignes de champ

•Définition : On appelle ligne de champ, la courbe tangente en tout point M au vecteur


champ magnétostatique.



B (M)

M
ligne de champ

Ï L’équation du ligne de champ est donnée par



− −
→ →

B (M) ∧ d l(M) = 0


Avec d l (M) est le vecteur déplacement élémentaire le long du ligne de champ.
Ï Les lignes de champ magnétique sont toujours fermées, elles s’enroulent autour des
sources qui le créent.

3.3.2 Tube de champ

L’ensemble des lignes de champ s’appuyant


sur un contour fermé et orienté (C).

contour C fermé
lignes de champ

8
4 Applications : Calculs du champ magnétostatique

4.1 Champ d’un fil rectiligne


Ï Segment P1 P2 parcouru par un courant I.
• Choix des coordonnées : Coor-
données cylindriques
• Le plan (M, →−e , →

r e z ) est un plan


de symétrie donc : B (M) =
B(M)→ −e .
θ

• Invariance par rotation d’angle θ


z
donc


B (M) = B(r, z)→
−e
θ
P2
. →

−−→ B
u PMα2

− µ0 I − → − u−→ P
Z
PM M →

• B (M) = dl ∧ α er
4π PM2 O

− −−→ →
− −→ →

• e z ∧ u PM = cos α e θ et d l = α1 eθ
d z→−
ez
ZP2

− µ0 I →
− dz r
• B (M) = eθ cos α P1
4π 2
P1 PM
r
• PM = et OP = z = r tanα
cos α
rdα
donc d z =
cos2 α
µ0 I →
Zα2

− −
• B (M) = eθ cos αd α
4πr α1

− µ0 I →

B= (sin α2 − sin α1 ) e θ
4πr
Ï Fil infini parcouru par un courant I
π π
Pour un fil infini : α2 = et α1 = −
2 2

− µ0 I →

B= eθ
2πr
• Les lignes de champ d’un fil infini sont des cercles de centre O et d’axe Oz.

4.2 Champ d’une bobine circulaire plate

4.2.1 Spire circulaire de centre O, d’axe Oz et de rayon R parcourue par un courant I

Ï Calcul du champ en un point M de l’axe Oz

– Choix des coordonnées : Coordonnées cylindriques




– Les plans (M, →

e r ,→
−e ) (M, →
z
−e , →

θ e z ) sont des plans d’antisymétrie donc : B (M) =


B(M) e z .

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– Invariance par rotation d’angle θ, on calcule le champ sur l’axe r = 0 donc


B (M) = B(z)→
−e
z

Soit un point P du spire repéré par ses co-


ordonnées cylindriques R, θ, z p = 0
• l’élement de courant :
−→ − →
d C = Id l = IRd θ→
−e
θ P −−→
−→
dB
µZ2π ¶ u PM


• B= d Bz →−e
z PM π
0 R −α
− α 2
−→ µ0 I →
− u− →
PM z
• dB = Rd θ e θ ∧
4π PM2 I O M
−→ µ0 I →

• dB = 2
R sin αd θ e z
4πPM
−→ − µ0 I
• d Bz = d B.→ ez= R sin αd θ
4πPM2
R
• sinα =
PM
µ0 I
• d Bz = sin3 αd θ
4πR
µ0 I
• B= sin3 α
2R

− µ0 I →
− →

B (M) = sin3 α e z = B0 sin3 α e z
2R
µ0 I
• B0 = : Le champ magnétique au centre O de la spire.
2R
Ï Etude graphique du champ d’une spire
B/B0
B(M)
• = sin3 α
B0
¶−1/2
R z2
µ
• sin α = p = 1+ 2
R2 + z 2 R
• En un point M avec z ≫ R :
z2 µ0 IR2
>> 1 : B(M) ≈
R2 2z 3
z/R
Ï Ligne du champ magnétostatique

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4.2.2 Bobine plate circulaire

•Définition : Une bobine plate est une bobine composée par N spires accolées, son épaisseur
e est très inférieur au rayon R des spires.
Considérons une bobine plate, composée de
N spires. I
• B(M) = NBspi r e
R

− µ0 NI →
− α M
B (M) = sin3 α e z z
2R →

B


B (M) = B0 sin3 α→
−e
z

µ0 NI
B0 = e
2R

4.3 Champ d’un solénoïde

I N spires
Un solénoïde est constitué de N spires circu-
laires jointives de rayon R et d’axe commun R
Oz et de longueur l .
N
• n= : nombre de spire par unité de
l
longueur.
l

Ï Symétrie : Les propriétés de symétrie et des invariances sont identiques à celles


d’une spire unique. En un point M de l’axe Oz :


B (M) = B(z)→
−e
z

P1 P P2 θ1 θ

α θ2
O z
C →

M B

dz

dN
• n= : nombre de spire par unité de longueur
dz
• α + θ = π donc sinα = sin θ et cos α = − cos θ
−→ µ0 Id N −e = µ0 nI d z sin3 θ→
• L’élément d z crée en un point M un champ : d B = sin3 α→ z
−e
z
2R 2R
1 1
• z M = OM = c t e et z = z P = OC donc z M = z + CM = z + R = z −R avec
tanα tanθ
CP = R
1 1 Rd θ
µ ¶ µ ¶
• d z M = 0 = d z − Rd donc d z = Rd =− 2
tanθ tanθ sin θ

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Z θ2

− µ0 nI →

• B (M) = − sin θd θ e z
2 θ1

− µ0 nI →

B (M) = (cos θ2 − cos θ1 ) e z
2

Ï Solénoïde infini l ≫ R
θ1 = π et θ2 = 0

− →

B ∞ = µ0 nI e z

5 Flux magnétique - Théorème d’Ampère

5.1 Flux magnétique

5.1.1 Définition

Le flux du champ magnétique à travers une surface (S) est défini par


− −→
Ï
Φ= B (M).d S(M)
(S)

l’unité de Φ est weber (wb = T.m 2 )

5.1.2 Conservation du flux du champ magnétique

Le flux magnétique à travers une surface fermée (Σ) quelconque est nul.


− −→
Ó
B (M).d S(M) = 0
(S)

5.2 Théorème d’Ampère

5.2.1 Circulation du champ magnétique

•Définition : La circulation du champ magnétostatique le long d’un contour (C) est définie
par


− −

I
C= B (M).d l (M)
(C)



d l (M) est un élément de longueur du contour (C).
Ï Cas d’un fil rectiligne infini
• Définition : On dit que le contour (C) enlace le fil infini parcouru par un courant I, si
le fil traverse la surface intérieure de (C).

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z z

C M C
M
I I
O y O y
r →
−e r →
−e
θ θ
θ →
−e θ →
−e
x r x r

C enlaçant le fil C n’enlaçant pas le fil


− µ0 I →
−e
• B (M) = θ
2πr

→ −−→ →
− →
− →

• d l = d OM = d r e r + r d θ e θ + d z e z

Ï Premier
I cas : C enlace le fil infini
Z2π
µ0 I → −
→ µ
−e d r = 0 I
C= θ d θ = µ0 I
(C) 2πr 2π 0
C = µ0 I
• Si le contour enlace le fil et orienté dans le sens opposé du sens choisi sur le
schéma :
C = −µ0 I

Ï Deuxième cas : C n’enlace pas le fil


Lorsque M(repéré à t = 0 par θ1 ) décrit le contour (C), θ varie entre θ1 à θ1 donc
µ0 I θ1
Z
C= dθ = 0
2π θ1
C =0

5.2.2 Théorème d’Ampère

• Énonce :
La circulation du champ magnétostatique le long d’un contour fermé orienté (C) est égale à
la somme des intensités algébriques des courants enlacés par (C) multipliée par la constante
µ0 .


− −

I X
C= B (M).d l (M) = µ0 εk Ik
(C) k

• →

n : Vecteur unitaire normal à (S) (traversée par Ik ) orienté par le sens de parcours de
(C).
• ε = 1 si I a le même sens que →
k k

n
• εk = −1 si Ik a le sns contraire de →

n

13
I1


n I2

−−
→ →
I
• C= B d l = µ0 (I2 − I1 )
(C)

I1


n I2

I3

• C = µ0 (I2 + 5I3 − I1 )

5.3 Application du théorème d’Ampère

5.3.1 Fil infini

• la symétrie cylindrique :
- Le plan (M, → −e , →

r e z ) et un plan de
symétrie. Invariance par translation z
sauvant z et invariance par rotation
d’angle θ. Donc
I

− →

n


B (M) = B(r ) e θ
r
M
• Les lignes de champ sont des cercles
d’axe oz et de rayon r = OM.
• On prend comme contour un cercle
qui passe par M et d’axe oz et de rayon
r =IOM.
−−
→ →
I
• C= B dl = B(r )→
−e d l →

e = B(r ).2πr
θ θ
(C) (C)
• Théorème d’Ampère : C = µ0 I

− µ0 I →
−e
B (r ) = θ
2πr

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5.3.2 Conducteur cylindrique infini plein

Z
Considérons une distribution cylindrique D
de courant, de rayon R, de longueur infini-
ment grande par rapport à R et d’axe Oz. Le


vecteur densité volumique de courant j sup-
posé uniforme est dirigé suivant Oz. Le cou-
rant total est →
− →

j B
I = πR2 j r
• La symétrie cylindrique M
O


B (M) = B(r )→
−e
θ

• Théorème d’Ampère
−−
→ →
I
C= B d l = B(r )2πr = µ0 Ienl acé
(C)
R
On distingue deux cas : M à l’extérieur du cylindre et M à l’intérieur du cylindre

O


j
(C1 )
(C2 )

Ï M à l’extérieur du cylindre r > R


• Le contour est (C2 )
• Ienl acé = I

− µ0 I →

B (M) = eθ
2πr
Ï M à l’intérieur du cylindre r < R
• Le contour est (C1 )
Zr
− −→

Ï
• Ienl acé = j dS = j 2πr d r = j πr 2
(S 1 ) 0
2
• I = πR j
I 2 r2
• Ienl acé = πr = I et
πR2 R2


− µ0 Ir →−
B (M) = 2

2πR

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5.3.3 Distribution à géométrie plane : nappe plane infinie

Considérons une nappe surfacique in- M


fini de vecteur densité surfacique de →

B
courant supposé uniforme dans le plan (C)
(xoy) z


• j =j →
s

es x


• Le plan (Oxz) est un plan de sy- y js
métrie de la distribution donc.

− →

B (x, y, z) = B(x, y, z) e y
• La distribution de courant est in- O x →
−′
variante par translation suivant B
Ox et Oy.

− →

B (x, y, z) = B(z) e y
M’

• Le contour (C) est un rectangle de largeur L et de longueur 2z.


− −
→ →
I
• C= B .d l = LB(z) + (−L)B(−z) = 2LB(z).
(C)
Car le plan Ox y est un plan d’antisymétrie pour le champ magnétique donc B(−z) =
−B(z)
• Théorème d’Ampère : C = −µ0 j s L
• 2LB(z) = −µ0 j s L

− µ0 j s →
−e z > 0
B =− y
2
− µ0 j s →
→ −
B= e y z <0
2

Ï Discontinuité du champ magnétique en z ≃ 0



− µ0 j s →

• En un point M’ : B 2 = ey
2

− µ0 j s →

• En un point M : B 1 = − ey
2
La composante tangentielle à la nappe est discontinue.

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5.3.4 Solénoïde infini

Considérons un solénoïde infini parcouru par


un courant I.
N
• n= : nombre de spires par unité de d
L
longueur. b C3
• Tout plan normal à Oz est un plan de
symétrie.

− a →



B = B(r, θ, z) e z C2 B
z
• La distribution de courant est inva- C1
riante par translation suivant Oz et par
rotation suivant Oz.

− →

B = B(r ) e z
Ï Considérons le contour C1 de longueur a.
−−
→ →
I
• C= B d l = a.(Baxe − B(r )) = 0
(C1 )

− →−
B i nt = B axe
Le champ magnétostatique à l’intérieur du solénoïde est uniforme.
Ï Pour le contour (C3 ) de longueur d .
−−
→ →
I
• C= B d l = d (B2 − B1 ) = 0 donc B2 = B1
(C3 )

− →− →

B ex t = B ∞ = 0
Ï Pour le contour C2 de longueur b.
−−
→ →
I
• C= B d l = b.Bi nt − b.Bex t = nµ0 Ib
(C2 )


B i nt = µ0 nI→
−e
z

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