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Objectifs du module
Régime statique Régime variable
1. Etudier les interactions électriques entre corps 4. Introduire le phénomène d’induction électromagnétique.
chargés, les lois qui les régissent et les applications
associées. .
5. Etablir les Equations de Maxwell
Champs et potentiels électriques, énergie, influence
électrique, condensateurs.
Chapitre 3 : Magnétostatique
Pr. L. Hajji
1) Définitions
dQ
I
dt
Densité de courant j
on considère : ρ , la densité de charges par unité de volume
v , la de vitesse moyenne des charges
dS , une surface orientée
dt un intervalle de temps quelconque et n le nombre de charge par unité de
volume.
Lorentz : F qv B
Un élément de volume dτ contient une charge dq :
La force magnétique totale s’exerçant sur l’ensemble des électrons dq dans dl est :
dl
Avec dq = I dt et v
dt
La force devient : d F I dl B
o Circuit filiforme rectiligne
Une tige AB, de longueur L, traversée par un courant d'intensité I, et plongée dans un champ
magnétique homogène extérieur B subit une force F donnée par :
F IL B
Le déplacement global des charges entre la roue et le bain est équivalent à un courant
filiforme entre O et I.
La force qui agit sur la roue s'applique en A' et vaut :
f I dl B IRB e x
OI
Si on change le sens du courant le sens de rotation de la roue change.
On soumet un faisceau d’ions de même charge mais de masses différentes à une tension
accélératrice U. Ces particules ont la même vitesse v0 quand elles pénètrent dans la région
1
règne le champ magnétique B. La valeur de v0 est donnée par : mi v 02 qU
2
Le cyclotron est un accélérateur de particules qui utilise l'action combinée d'un champ
électrique et d'un champ magnétique, afin d'accélérer et de confiner les particules dans
un espace restreint.
L'appareil est formé de deux cavités en forme de demi-cylindres, (les "Dés" ) , séparées par un
petit intervalle. Un dispositif émetteur de particules chargées est situé au voisinage du centre.
L'ensemble est soumis à un vide poussé.
mv
Sous l’action de B, les particules décrivent un cercle de rayon R , à la vitesse
qB
qB
angulaire . (la vitesse des particules reste constante en module, car la force
m
magnétique ne travaille pas). Cette vitesse angulaire est indépendante du rayon de la
trajectoire, donc finalement de la vitesse linéaire des particules. Quelle que soit leur vitesse,
les particules mettent le même temps pour décrire un cercle (ou un demi-cercle...).
La pulsation de la tension alternative appliquée entre les Dés a exactement la valeur qB/m
("pulsation cyclotron"),
Le champ magnétique créé par l’élément de courant I.dl au point M à la distance PM = r est
donné par la loi de Biot et Savart :
u
dB 0 I.dl 2
4π r
0 u
Le champ crée par le circuit au point M est alors : B I.dl
4π r2
Cette loi permet de donner :
Le sens de dB : ( dB , dl , u ) forme un trièdre directe
La direction de dB : d B dl , r
0 I .dl. sin(dl , r )
Le module de dB : dB
4 r2
Remarque :
a) Comme en électrostatique, le principe de superposition en magnétostatique reste
valable B Bi
i
b) E est un vrai vecteur par contre B est un pseudo vecteur (ou vecteur axial) puisque
il découle d’un produit vectoriel.
c) Les règles d’invariances sont les mêmes que ceux utilisées pour le champ électrique
mais les règles de symétrie pour B changent.
d) Comme pour le champ électrique, avant de faire le calcul, il faut toujours utiliser les
règles de symétrie pour trouver les composantes non nulles de B.
L’unité du champ magnétique dans le système international est le Tesla (T). Une autre unité
appartenant au système CGS, le Gauss (G), est également très souvent utilisée : 1G=10-4T
sym( J ( P ))
sym( J ( P ))
B ' sym( B )
M M
B M M
’ B ' sym( B )
’ B
Règles de symétrie
Spire circulaire
En tout point de l’axe Oz (et uniquement sur Oz), les plans (M,Ox, Oz) et (M,
Oy, Oz) sont deux plans d’antisymétrie, donc B appartient à l’intersection de
ces deux plans. Donc B est suivant Oz.
Oz
Exemple 1 :
Déterminer en utilisant la loi de Biot et Savart le champ magnétique crée par un fil infini en un
point quelconque de l’espace
Les invariances : Un fil infini est invariant par translation suivant Oz et par rotation autour de Oz ; B
ne dépend donc que de r.
e
On ne calculera donc que la composante utile de B celle suivant
D’après la loi de Biot et Savart un élément de courant idl crée un champ dB donné par :
0 u
dB I.dl
4π r2
0 ez
On ne calculera que la composante utile : dB dB.e I.(dl ).e
4π r2
0 Idz cos( )
Soit : dB
4 r2
Les coordonnées z, r et ne sont pas indépendantes, exprimons les en fonction d’une seule
d
z a tg ( ) dz a
cos 2
a 1 cos 2 ( )
cos( )
r r2 a2
I 2 I
Donc : B dB 0 cos d 0
4a 2a
2
Exemple 2 :
Déterminer le champ magnétique crée par une spire en un point sur son axe
Avant de faire aucun calcul, on utilise d’abord la symétrie :
Symétrie :
(M,ox,oz) et (M,oy,oz) deux plans de symétrie. Donc le champ B est suivant Oz.
Il s’agit de deux spires identiques parallèles parcourues par un même courant circulant
dans le même sens, ces deux spires étant éloignées l’une de l’autre d’une distance d.
On cherche le champ en un point M de l’axe des deux spires.
B B1 B2
0 I
Avec : B i sin 3 ei
2R
R R
sin 1 sin 2
2 2
d et d
R z
2
R z
2
2 2
3
3
d
2
2
z d
2 2
z
0 I 2
1
2 e
B 1
2R R 2
R 2 z
On cherche la position relative des deux spires pour que le champ au voisinage du
dB
point O soit quasi uniforme : on veut donc des variations, représentées par , mini-
dz
d 2B d 2B
males soit : ( 0) 0 soit : (0) 0 d R
dz 2 dz 2
Le champ entre les spires ne varie pas plus de 5 % par rapport à la valeur à mi-distance :
on peut considérer que le champ est uniforme entre les deux spires.
Exemple 3 (TD)
Déterminer le champ magnétique crée par un solénoïde en un point sur son axe
Exemple 4
Calculer le champ crée par le circuit suivant au point O
B rot A
Condition de jauge
Le potentiel vecteur n’est défini « qu’à un gradient près ». Nous pouvons lever cette
indétermination en imposant au potentiel vecteur d’être lui-même un champ de vecteur à flux
conservatif. Cette condition supplémentaire s’appelle la condition de jauge de Coulomb, elle
s’écrit : div A 0
2. Circulation du champ magnétique
3) Théorème d’Ampère
La circulation du vecteur induction magnétique le long d’une courbe fermée (de forme arbitraire) est
égale à la somme algébrique des intensités parcourant les conducteurs embrassés par le contour.
.dl 0
B I int
() a lg eb
Par le théorème de la circulation, on a B dl dS
r ot B
Donc : dl rotB dS 0 j dS
B soit :
rotB 0 j
(forme locale du théorème d’Ampère)
Exemple 1 :
Symétrie et invariance : (même règle que le fil infini)
B B (r )e
Contour (2) :
Contour (3) :
La somme des courants qui traversent C2 est nulle (autant de courant qui rentrent que de
courant qui sortent) et comme B.dl B2r , donc B = 0
Exemple 4 : Applications du théorème d’Ampère : forme locale
r
N.B. Le calcul du potentiel vecteur par cette relation n’est pas valable pour les systèmes où le
courant est non nul à l’infini.
Dans ces cas il est préférable d’utiliser la relation entre A et B soit sous forme locale ou intégrale :
Forme locale B rot A forme intégrale A dl B dS
Exemple
Calcul du potentiel vecteur crée par un fil infini parcouru par un courant I
0 J d
Comme le fil est infini, on ne peut pas utiliser le calcul de A par la relation : A
4 r
On utilisera donc la relation entre A et B : B rot A
N.B.
Avant de faire aucun calcul par cette méthode, il faut d’abords utiliser la symétrie et les
invariances pour simplifier au maximum l’expression de rot si on utilise la forme locale et pour
choisir le contour d’intégration si on utilise la forme intégrale.
A est un vraie vecteur, il obéit aux mêmes règles de symétrie que le champ électrique.
Calcul de A par la relation B rot A .
i
Pour un fil infini, B est donné par : B 0 e
2r
0i
A(r ) ln r c
Par intégration on obtient :
2
Calcul de A à partir de la forme intégrale :
La forme intégrale : A dl B dS
5. Relation de continuité
Continuité de la composante normale de B.
Soit un point M d’une surface que nous supposerons localement plane, séparant deux milieux
1 et 2. Cette surface est le siège d’une nappe de courant caractérisée localement par le vecteur
densité de courant de surface J s
Dans le but d’exprimer la conservation du flux de B , nous allons construire une surface
fermée autour du point M en imaginant un cylindre ayant pour surfaces de bases
élémentaires S1 et S2 immédiatement voisines de S. La hauteur du cylindre tend vers 0
et par conséquent le flux de B à travers la surface latérale est nul. Le flux sortant du champ
électrique à travers la surface fermée se réduit aux deux seuls flux à travers les surfaces de
bases.
Nous noterons B1 et B 2 les champs d’induction magnétique dans les milieux 1 et 2 aux
points M1 et M2 immédiatement voisins de M.
( B2 B1 ) n21 0 J s
Qu’on peut écrire sous forme vectorielle :
On a 2
( B B ).n ( B B )e x .ez 0
1 21 2 1
Comme B ne dépend que de r, donc B est constant sur le cercle de rayon r, d’où :
B.dS 2rB et I
a lg eb
int I ( un seul courant interne au contour)
0 I
Donc : B.dS 2rB I 0 soit : B B
2r
Considérons le cas de deux fils infinis parcourus par un courant I1 et I2 , situés à une distance d l’un
de l’autre.
La force qui s’exerce sur un élément de longueur du fil 2 à cause du champ B1 vaut :
dF12 dF
0 u12 12 2.10 7 N
dl 2 dl
L’Ampère est l’intensité de courant passant dans deux fils parallèles, situés à 1 mètre l’un de l’autre,
et produisant une attraction réciproque de 2.10-7 Newtons par unité de longueur de fil.
Soit un circuit C parcouru par un courant I et placé dans une région de l’espace où existe un
champ magnétique B.
Un élément dl de ce circuit est soumis à la force de Laplace dF I dl B . Pour déplacer ce
circuit de dr , cette force doit fournir un travail :
d 2 S n.B est le flux élémentaire de B à travers la surface balayée d 2 S n. Ce flux est appelé flux
coupé (lors du déplacement, le circuit coupe les lignes de champ de B).
Pour l’ensemble du circuit, le travail élémentaire de la force de Laplace lors du déplacement
dr est :
Théorème de Maxwell :
Pr. Lahoucine HAJJI Page 23
Le déplacement d’un circuit électrique fermé dans un champ magnétique extérieur engendre
un travail des forces magnétiques égal au produit du courant traversant le circuit par le flux
coupé par celui-ci lors de son déplacement.
W I c
Remarque :
Pour un champ statique, le flux coupé par le circuit c lors de son déplacement d’une
position initiale à une position finale est exactement égal à la variation du flux total .
Démonstration :
Soit un déplacement d’un circuit d’une position initiale à une position finale :
Donc :
On a bien
c
Expérience Oersted :Un courant produit un champ magnétique. Les scientifiques se sont
demandé si l'inverse est vrai ?
div E div B 0
Equations locales vérifiées par E et B : 0
rot E 0 rot B 0 j
Dans le régime statique les équations de l’électrostatique et dela magnétostatique sont découplées.
Résultat :
Le même résultat est obtenu en laissant l'aimant immobile et en bougeant la boucle de courant.
La valeur du courant est d’autant plus importante que la vitesse du déplacement de l’aimant ou du
circuit est grande.
Expérience 3 : les deux circuits sont fixes mais le courant est variable
Ce qui est commun aux trois expériences : C’est la variation du flux : BdS
varie au cours du temps soit :
On interprète l’apparition de ce courant induit en supposant qu'il existe dans le circuit induit un
générateur (fictif) de fem e.
Loi de Faraday :
L'intensité de la f.é.m. induite dans un circuit est donnée par la valeur absolue du taux de variation du
d
flux magnétique, φB au travers de ce circuit e
dt
Loi de Lenz
Le sens du courant induit est tel que le champ magnétique qu'il produit s'oppose à la variation de
flux qui le produit.
Loi de Lenz-Faraday
e d
dt
Attention ! Il ne faut pas en conclure que le champ magnétique induit est opposé au
champ magnétique inducteur. Ce n’est pas le champ qui est la cause de l’induction, mais
la variation du flux du champ :
V) Analyse des expériences
Nous avons deux cas à examiner :
Em qui déplace les charges du conducteur en mouvement est appelé champ électromoteur.
La f.é.m induite dans le conducteur est donnée par la circulation de ce champ le long du
conducteur e E .dl soit :
m
C
dr 1
e E .dl (v B).dl B.(dl ) B.d 2 S
m dt dt
C
B.d 2 S d 2c Est l’expression du flux magnétique à travers cette surface balayée,
1 d
Soit pour l’ensemble du circuit :
e E .dl d 2 c c
m dt dt
C
Pour un champ statique, le flux coupé par le circuit Φc lors de son déplacement est exactement égal
à la variation du flux total ΔΦ.
Première difficulté
Dans l’expérience 1, si on se place maintenant dans le référentiel du circuit rigide, on verra un champ
magnétique variable . Dans ce cas, le flux coupé est nul et on devrait donc avoir une fém nulle, ce qui
n’est pas le cas d’après l’expérience de Faraday. Ce résultat expérimental semble cette fois-ci en
contradiction avec e d c
dt
2- Cas d’un circuit fixe dans un champ magnétique variable : cas de Neumann
Résolution de ce paradoxe
Puisqu’il y a f.e.m induite, on peut donc admettre que les charges initialement immobiles sont
soumises à un champ électrique induit tel que :
e E .dl
m (théorie) et e d (expérience : Faraday)
dt
C
Donc : d d B
e E .dl B.dS .dS
m dt dt t
C
Autrement dit, la seule façon de concilier notre théorie avec l’expérience, c’est d’admettre qu’une
variation temporelle du champ magnétique engendre un champ électrique.
On a :
B B
Em.dl rot E m.dS .dS
soit rot E m .
t t
C
B
rot E 0 rot E .
t
Comme statique donc (Equation de Maxwell-Faraday)
Champ de Neumann
e
Pour un circuit fermé de résistance R, le courant induit est : i
R
Quantité de charge induite dans un circuit filiforme de résistance R est :
t' t' t' e 1 t'
q dq idt dt d soit q
t t tR Rt R
Illustration de la loin de Lenz
a) b)
En (a), l'aimant est rapproché de la boucle de conducteur, conduisant à une augmentation du champ
magnétique extérieur, Bext , au travers de celle-ci et donc à une augmentation du flux magnétique.
Le courant induit Iind doit donc avoir un sens tel que le champ qu'il induit, Bind provoque une
diminution du flux magnétique.
En (b) l'aimant est éloigné, provoquant une diminution du flux magnétique. Le sens du courant induit
doit donc être tel qu'il provoque un champ induit qui conduit à une augmentation du flux
magnétique.
Application 1
Soit une spire carrée de côté a placée dans un champ magnétique qui varie avec le temps
suivant la courbe ci-dessous :
Réponse :
Où P est un point quelconque du circuit C1 et M un point quelconque de la surface délimitée par C2.
Formule de Neumann
B 2 dS 1 rot AdS 1 A 2 dl 1
On a
21
1
0 I 2 dl1 dl2
M 21I 2
21 4 1 2 r12
Donc :
dl dl
M M 0 1 2 (Formule de Neumann)
12 21 4 1 2 r12
Exemple d’application
Déterminer le coefficient d’induction mutuel entre un solénoïde et une bobine plate placée au milieu
du solénoïde.
0 Nnr 2
Donc : M
L
2) Auto-induction
Lorsque l’inducteur est confondu avec l’induit : le phénomène est dit d’auto-induction. Il y a création
de la f.é.m à travers le même circuit qui génère la variation du flux.
B dS L I1
11 1 1 1
d11 dI
La f.é.m induite à travers le circuit est e L
dt 1 dt
Ne pas débrancher les appareils électriques sous tension pour éviter les surtensions.
Exemple d’application
Considérons une bobine autour d'un noyau de section S constante et de longueur moyenne l
alimentée par une source u. Déterminer le coefficient d’auto induction de la bobine
Réponse
Le coefficient d’auto-induction du solénoïde est donc L N 0 nS
Pendant l’intervalle de temps 𝑑𝑡 la variation de la charge totale est 𝑑𝑞, et le taux de variation
de charge s’écrit :
dq d
dt dt
V d
La conservation de la charge s’écrit :
Diminution de la charge contenue dans le volume (V) = au courant qui quitte la surface (S)
dq
Soit :
i J .dS
dt S
d
Soit : dt J .dS dt div J d
dt V S V t V
div J 0
Donc : t
Cette équation dite de continuité traduit la conservation de la charge électrique et montre que
le flux du vecteur densité de courant n’est plus conservatif comme dans le cas des états
stationnaires.
L’expérience montre que le théorème de Gauss reste encore valable : div E
0
3. Equation de Maxwell-Faraday
B
C’est l’équation relative aux phénomènes d’induction rot E
t
4. Equation d’Ampère
rot B 0 j ?
On a
div (rot B) 0 0 div ( j ) div ( j ) 0
Donc, le théorème d’Ampère est contradiction avec l’équation de continuité en régime variable.
Alors que les lois de Faraday et d’Ampère étaient le fruit d’expériences, Maxwell fit une
prédiction inédite qui complétait les équations portant aujourd’hui son nom
Pour ne pas avoir une contradiction avec l’équation de conservation de charge, Maxwell a
introduit une densité Jd de façon à avoir une densité de courant total Jt de divergence nulle
qui soit conforme avec l’équation de continuité :
div jt div ( j j d ) 0 et div j 0
t
Or, d’après le théorème de Gauss, on a div E ( div E )
0 t t 0
E
Donc : div ( j 0 )0
t
E
Donc le vecteur jt j 0 Est à flux conservatif en régime variable
t
Pr. Lahoucine HAJJI Page 36
E
On pose j d 0 appelé densité de courant de déplacement. Ce terme homogène à une
t
densité de courant est lié à la variation de champ électrique par rapport au temps.
E
rot B 0 ( j 0 )
t (Equation de Maxwell-Ampere)
0 aN 2 R2
Inductance du bobinage torique : L Ln
2 R1
Exercice d’application
Un fil rectiligne infiniment long est parcouru pat un courant d’intensité (𝑡) = 𝐼𝑜 cos 𝜔𝑡. On
note (𝑂𝑧) la direction du fil, on note positivement l’intensité dans le sens de 𝓏′𝓏.
1- Déterminer le champ magnétique 𝐵 (𝑀, 𝑡) en tout point M de l’espace.
2- Définir la direction et les variables dont dépend le potentiel-vecteur 𝐴 en M.