ELECTROMAGNETISME UDDM-IUT-DEPARTEMENT GENIE ELECTRIQUE

ET TRANSFORMATEUR
Ing MAMADOU ROUFAI Hachimou

CONTENU DU COURS

Table des matières

I. Champ magnétique .......................................................................................................................... 2
1. Définition..................................................................................................................................... 2
II. Sources du champ magnétique ........................................................................................................ 2
1. Etude du Champ magnétique crée par Les aimants ..................................................................... 2
1.1. Orientation des aimants ....................................................................................................... 3
1.2. Attraction répulsion ............................................................................................................. 3
1.3. Lignes de forces................................................................................................................... 3
1.4. Sens de ligne de forces ........................................................................................................ 4
2. Flux magnétique .......................................................................................................................... 4
3. Etude Champ magnétique crée par un courant électrique ........................................................... 4
3.1. Forme et sens du champ ...................................................................................................... 5
3.2. Densité du flux .................................................................................................................... 6
3.3. Champ crée par plusieurs conducteurs ................................................................................ 6
3.4. Champ crée par une spire .................................................................................................... 7
3.5. Champ d’un solénoïde ......................................................................................................... 8
3.6. Règle de la main droite pour un solénoïde .......................................................................... 8
3.7. Force magnétomotrice ......................................................................................................... 9
3.8. Loi de Biot et Savart .......................................................................................................... 10
3.9. Théorème d’Ampère.......................................................................................................... 10
III. Forces électromagnétique .......................................................................................................... 11
1. Forces de lorentz ....................................................................................................................... 11
2. Loi de Laplace ........................................................................................................................... 11
IV. Induction électromagnétique ..................................................................................................... 12
1. Loi d’induction de Faraday ....................................................................................................... 12
2. Loi de lentz ................................................................................................................................ 12

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CHAPITREI : ELECTROMAGNETISME
Tous les dispositifs rencontrés en électrotechnique sont constitués des conducteurs,
isolants et des matériaux ‘magnétiques’ et leur fonctionnement est régi par les lois de
l’électromagnétisme.

I. Champ magnétique :
1. Définition :
Le champ magnétique se caractérise par ses effets. En chaque point de l’espace on définit un
vecteur champ magnétique, noté ⃗𝑩 ⃗ . Sa direction et son sens sont repérés en plaçant une petite
aiguille aimantée au point considéré. Sa norme est exprimée à partir de l’action exercée sur une
particule chargée en mouvement. La force F exercée par un champ magnétique B sur une
particule de charge q se déplaçant à la vitesse V a les caractéristiques suivantes :
 Sa direction est orthogonale au plan
défini par V et B ;
 ⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑩
Son sens est tel que la base (𝑞𝑉 ⃗⃗ , 𝑭
⃗)
soit directe
 Sa norme ‖𝐹‖ est proportionnelle à|𝑞|,
‖𝑉‖ et, |𝑠𝑖𝑛α| α étant l’angle entre 𝑉 ⃗
⃗.
et 𝐵
Par définition, le coefficient de
proportionnalité est ‖𝐵‖norme de vecteur
champ magnétique :
‖𝑭‖ = |𝒒|. ‖𝑽‖. ‖𝑩‖. |𝒔𝒊𝒏𝛂|.
L’unité de B est le tesla (T). L’ensemble des propriétés précédentes montre que le résultat peut
s’écrire sous forme d’un produit vectoriel :

⃗𝑭=q𝑽
⃗ ˄𝑩
⃗⃗

II. Sources du champ magnétique :

Les sources de champ magnétique sont : les aimants, le courant électrique ou déplacement des
charges électriques et la planète terre.

1. Etude du Champ magnétique crée par Les aimants :

Tout est parti du constat que certaines pierres ont la propriété
d’attirer le fer. Si on les plonge dans la limaille de fer celle-
ci reste fixée en certains points. C’est cette propriété qu’on
appelle magnétisme. Ces pierres sont appelés aimants
naturels.
Il est possible de communiquer cette propriété à des barres
d’acier par un traitement spécial. Celles-ci sont désignées
sous le nom d’aimants artificiels ; on distingue les aimants

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artificiels temporaires et les aimants artificiels

permanents. On leur donne des formes diverses.
Barreau droit (a) ; barreau recourbé en fer de
cheval (b), aiguille plate en forme de losange
allongé (c) etc.
La différence entre les aimants artificiels
temporaire et les aimants artificiels temporaire
réside dans le fait que les premiers aimantés
seulement lorsqu’ils sont placés dans un champ
magnétique tandis que les deuxièmes conservent en grande partie leur aimantation après avoir
été retiré du champ magnétique.
Si on plonge un aimant artificiel dans la limaille de fer, on constate que les particules de limaille
adhèrent surtout aux extrémités : l’attraction y est plus forte. Ces extrémités qui jouissent plus
particulièrement de la propriété de magnétisme, constituent les pôles de l’aimant.

1.1. Orientation des aimants :

Si un barreau droit aimanté est suspendu par une
ficelle, il s’oriente lui-même sensiblement dans la
direction Nord- sud géographique. La même
extrémité de l’aimant se dirige toujours vers le
nord, l’autre toujours vers le sud. Les deux pôles
ne sont pas identiques : par convention on donne le
nom du pôle nord magnétique à l’extrémité qui se
dirige vers le pôle nord de la terre, et celui du pôle
sud à celui qui se dirige vers le sud.

1.2. Attraction répulsion :

Si l’on approche les pôles nord (N) de deux
aimants l’un vers l’autre on constate qu’ils
se repoussent. On observerait la même
chose entre les deux pôles sud.
Si l’on approche maintenant le pôle sud
d’un aimant du pôle nord de l’autre on
constate cette fois-ci une attraction.
En conclusion les pôles semblables de deux aimants se repoussent ; les pôles contraires
s’attirent.

1.3. Lignes de forces :

Une boussole composée essentiellement d’une petite aiguille aimanté, montée sur pivot et libre
de se mouvoir. Si l’on place une boussole dans le voisinage d’un aimant son pôle nord est
repoussé par le pôle nord de l’aimant. Si à partir de l’extrémité A de l’aimant on dispose toute
une série de petite boussole de façon que les aiguille se suivent, on constate qu’elle forme une

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ligne courbe régulière allant de A à B. de la même

manière, en partant d’un point tel que X on trouve un
nouveau chemin aboutissant à Y.
On peut ainsi tracer un nombre infini de ces chemins.
Ce qu’on appelle lignes de forces ou lignes de flux.
En continuant l’expérience, on trouverait que ces lignes
de forces existent dans tout l’espace entourant le barreau. On donne
le nom de champ magnétique à la région de l’espace traversée par
les lignes de force.
Le champ magnétique autour d’un aimant n’est affecté que par le
voisinage du fer, du cobalt, du Nickel et leurs alliages. Les lignes de
forces peuvent donc traverser des matériaux tels que le ciment, le
papier, le bois comme s’ils étaient de l’air.

1.4. Sens de ligne de forces :

Pour faciliter l’étude, on établit par convention que le sens que
le sens d’une ligne de force en un point est celui vers lequel
pointe le pôle nord d’une boussole. Les lignes de forces seront
orientées du pôle nord au pôle sud à l’extérieur. Donc, toutes
les lignes de forces sortent du pôle nord pour rentrer dans le
pôle sud. On suppose également que chaque ligne se referme à
l’intérieur de l’aimant pour compléter la boucle.

2. Flux magnétique :
Le flux à travers une surface est l'ensemble des vecteurs qui sont
entourés par cette surface. Le flux de l'induction magnétique à travers
une surface est :

𝑑𝛷 ⃗ ⃗⃗⃗⃗
⃗ =𝐵 𝑑𝑆
ce qui implique :

𝑑𝛷 = 𝐵. 𝑑𝑆. 𝑐𝑜𝑠𝜭
L'unité du flux magnétique est le Weber.

3. Etude Champ magnétique crée par un courant électrique :

La deuxième source du champ magnétique est le courant électrique c’est-à-dire le déplacement
de l’ensemble de charge électrique.

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Si l’on déplace une boussole le long d’un fil parcouru par un courant, on observe que l’aiguille
s’oriente toujours perpendiculairement à celui-ci, même aux endroits ou le fil est courbé.
Lorsqu’on change le sens du courant, l’aiguille s’oriente à nouveau suivant une direction
perpendiculaire au fil mais en sens inverse. On constate également que l’aiguille change de sens
suivant que la boussole est placée au-dessus ou en dessous. Enfin, lorsque le courant cesse
l’aiguille reprend son orientation normale dans la direction du champ magnétique terrestre.

Cette découverte a permis de trouver qu’un conducteur parcouru par un courant s’entoure d’un
champ d’un champ magnétique analogue à celui crée par un aimant. Ce fut la première d’une
série de découverte remarquable dont le sommet fut la découverte de l’induction magnétique
par Faraday.

3.1. Forme et sens du champ :

Soit un conducteur raccordé à une pile de sorte
qu’il porte le courant I. une partie de
conducteur traverse une feuille de carton que
l’on soupoudre avec de la limaille de fer. On
remarque que la limaille se dispose autour de
conducteur en une série de cercle concentrique
qui révèle la présence de ligne de force.
Ce champ circulaire entoure le fil sur toute sa
longueur, et les lignes de force forment des
cercles dont le plan est toujours
perpendiculaire à la direction de conducteur.
On peut déterminer le sens des lignes de forces
à l’aide d’une boussole, mais il est plus simple,
mais il est plus simple de retenir la règle dite
de la main droite :
Si l’on tient le conducteur dans la main droite le pouce étant orienté dans le sens du
courant, les doigts pointeront dans le sens du flux.
Inversement si l’on connait le sens du flux, on peut à l’aide de la même règle, déduire le
sens du courant qui le produit.

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3.2. Densité du flux :

Lorsqu’un conducteur porte un courant, les lignes de
force qui entourent le conducteur deviennent de plus en
plus espacées à mesure qu’on s’éloigne du conducteur.
En effet, le nombre de ligne de force par mètre carré
démunie. Le flux magnétique est donc moins dense au
point B qu’au point A.
Le champ existe autour du conducteur, même aux
endroits très éloignés. Cependant à quelque centimètre d’un conducteur parcouru par un
courant, le champ devient si faible qu’il réussit à peine à dévier l’aiguille d’une boussole.
Comme ordre de grandeur, signalons qu’un courant de 10 A produit à 4cm du centre du
conducteur une densité de flux de 50µT, soit environ celle du champ terrestre.
La densité du flux a un à un point donné est
proportionnelle au courant qui traverse le
conducteur : si le courant double, la densité du flux
double. Cette densité du flux est indépendante du
diamètre du conducteur et de la nature du celui-ci.
Ainsi des conducteurs du cuivre et de fer, de diamètre
différents mais portant le même courant, produisent
dans l’air des champs de même densité à 10 cm de
leur centre.
On peut calculer la valeur de la densité de flux autour d’un conducteur rectiligne par la
formule :

-7
𝑰
B=2.10
𝒅
B= densité du flux, en tesla T
I=courant en ampère A
D=distance, en mètre
Exemple : calculer la valeur de la densité du flux a une distance de 2cm d’un fil AWG #11
(d=2,3cm) qui porte un courant de 10A. Quel est la valeur de densité du flux à la surface du
fil ?

3.3. Champ crée par plusieurs conducteurs :

Le champ magnétique autour de plusieurs conducteurs est égale à la somme des champs crées
par chacun d’eux. Ainsi, un faisceau de 100 conducteurs portant chacun 5A produit le même
champ qu’un seul conducteur de parcouru par un courant de 500A. Cela permet de créer de
champ intense avec des courant relativement faible.

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Par ailleurs, deux conducteurs voisins, portants des courants égaux mais de sens contraire,
produisent, ensemble, un champ négligeable à quelques millimètres de distance.

3.4. Champ crée par une spire :

Soit un fil circulaire (spire) traversant une feuille de
carton en deux points A et B. soupoudrons cette
feuille de limaille de fer comme dans le cas d’un
conducteur rectiligne. Lorsque le fil est parcouru par
un courant, des lignes de forces se dessinent comme
sur la figure suivante. Aux points A et B les lignes
de forces forment des courbes fermées. A mesure
qu’on s’éloigne de ces points, les lignes suivent des
courbes de moins en moins prononcés. Au centre la
ligne est vigoureusement droite.Si l’on applique la règle de la main droite à cette spire, on trouve
que le sens des lignes doit être le même que celui représenté sur la figure ci-dessus.

Par analogie avec les aimants, on appelle face nord (ou pôle nord)
celle par laquelle sortent les lignes de force et face sud (pôle sud)
celles par laquelle elle rentre. En effet une spire parcourue par un
courant produit un spectre magnétique semblable à celui produit
par un aimant permanent en forme de disque.

Noté que si la spire précédente portait par exemple

un courant de 500 A, elle produirait un champ
identique à celui d’une bobine composée de 100
spire et portant un courant de 5A.

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3.5. Champ d’un solénoïde :

On appelle solénoïde un fil enroulé régulièrement
en hélice de façon à former une bobine longue. Une
telle bobine parcourue par un courant produit le
même champ magnétique qu’une série de spire
indépendante parcouru par le même courant.
A l’intérieur de la bobine les lignes de force sont
parallèles à l’axe du solénoïde. A l’extérieur elles
sont distribuées exactement comme celle d’un
barreau aimanté.
Si l’on applique la règle de la main droite au courant qui circule dans une spire du solénoïde on
constate que les lignes de forces doivent rentrer par l’extrémité du solénoïde. Celle-ci constitue
le pôle sud. Pour changer le sens du champ, il suffit de changer le sens du courant.
On peut remplacer le barreau aimanté par un solénoïde car leurs spectres magnétiques sont
semblables, ils jouissent tous deux des mêmes propriétés magnétiques. En effet on vérifie
expérimentalement que si l’on approche un aimant permanent du solénoïde, il y’a attraction ou
répulsion comme dans le cas de deux aimants permanents.
Le flux crée par un solénoïde est proportionnel au courant qui circule dans celui-ci. Si l’on
double le courant, le flux double. Le nombre de ligne de force dépend donc de la FMM de la
bobine

3.6. Règle de la main droite pour un solénoïde :

Bien que l’on puisse trouver le pôle nord d’un solénoïde en
appliquant la méthode décrite pour une spire il est plus facile
d’applique la règle suivante.
Si l’on imagine qu’on tient la bobine dans la main droite de façon
que les doigts soient dirigés dans le sens du courant circulant les
spires, le pouce pointera vers le nord du solénoïde.

3.7. Expressions du champs magnetiques

3.7.1. Fils rectilignes

Un fil conducteur rectiligne parcouru par un courant électrique crée un champ magnétique. Les
lignes de champ ainsi créées forment des cercles concentriques dont le sens suit la règle de tire-
bouchon. La direction est tangente en un point du cercle.

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Remarque: Le sens de ⃗B se définit habituellement par l'intermédiaire de "l'observateur

d'Ampère", c'est-à-dire un observateur qui serait placé le long du fil, de façon que le courant
aille de ses pieds vers sa tête et qui regarderait le point M où nous évaluons le champ
magnétique. B⃗ est dirigé de la droite vers la gauche de cet observateur.

Il aurait été expérimentalement établi par Biot et Savart en 1820 que la norme du champ
magnétique B ⃗ à la distance r du fil est proportionnelle au courant I qui le parcourt et inversement
proportionnel à r:
𝝁𝟎
⃗⃗ | =
|𝑩 𝑰
𝟐𝝅𝒓
3.7.2. Bobines plates

Pour une bobine plate de N spires très serrées ayant un rayon R et parcourue par
un courant I, le module de l’induction magnétique créée est : R
𝝁𝟎 I
⃗⃗ | =
|𝑩 𝑵𝑰
𝟐𝑹

3.7.3. Circuits toriques

Pour les bobines réalisées sur un circuit torique (exemple figure 15), les lignes du
champ sont focalisées dans ce dernier. Le module de l’induction magnétique R0
est donné par :
𝝁𝟎 I
⃗⃗ | =
|𝑩 𝑵𝑰 avec 𝑁 nombre de spire
𝟐𝝅𝑹𝟎

3.7.4. Solénoïdes
⃗B
Ce sont des bobines avec nombre formées I
par un nombre de spires très élevées. La
direction de l’induction magnétique est
portée par l’axe (figure 16) du solénoïde et son module est donné par :

⃗⃗ | = 𝝁𝟎 𝒏𝑰
|𝑩
avec 𝑛 nombre des spires/unité de longueur

3.8. Force magnétomotrice :

Le produit du courant par le nombre de spire s’appelle force magnétomotrice d’une bobine.
Ainsi une bobine de 50 spires portant un courant de 8A développe une force magnétomotrice
de (FMM) de :

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FMM= 50 spires x 8 ampères = 400 ampères. Ou bien 400 ampères-tours

Une telle bobine crée le même effet magnétique qu’une seule spire portant un courant de 400A.
L’unité SI de force magnétomotrice est l’Ampère-tours ; il représente la différence de potentiel
magnétique produit par un courant d’un ampère circulant dans une spire.

3.9. Loi de Biot et Savart :

La loi de Biot et savart consacre la détermination du champ magnétique crée par un circuit
électrique en un point de l’espace.
Soit un circuit filiforme (C) dans le vide, parcouru par un courant électrique I (figure suivante).

Une portion de fil de longueur dℓ crée en un point M de l’espace un champ magnétique

⃗ tel que :
élémentaire dB

⃗ 𝚲𝐫
𝛍𝟎 𝐈 𝐝𝓵
⃗⃗ =
𝐝𝐁 (𝐥𝐨𝐢 𝐝𝐞 𝐁𝐢𝐨𝐭 𝐞𝐭 𝐒𝐚𝐯𝐚𝐫𝐭)
𝟒𝛑 𝐫 𝟑
Globalement, le circuit filiforme (C) crée en M un champ magnétique :

𝛍𝟎 𝐈 ⃗ 𝚲𝐫
𝐝𝓵
⃗⃗ =
𝐁 ∫
𝟒𝛑 (𝐂) 𝐫 𝟑
Conséquence : tout circuit électrique parcouru par un courant crée un champ magnétique.
L’intensité du champ magnétique décroît rapidement avec la distance et s’annule à l’infini.

Prenons le cas particulier d’un circuit filiforme fermé, parcouru par un courant permanent I.

3.10. Théorème d’Ampère :

Considérons un contour fermé (C) orienté (figure suivante). Le sens de la normale n
⃗ à la surface qui
s’appuie sur le contour est donné par la règle de la main droite.

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⃗ le long du contour fermé (C) est :

Par définition, la circulation C du champ d’induction magnétique B

⃗ =∮ 𝐁
⃗⃗ . 𝐝𝓵
𝐂 = ∑𝐁 ⃗
⃗⃗ . 𝐝𝓵
(𝐂) (𝐂)

Théorème : La circulation du champ magnétique le long d’un contour fermé est égale à la somme des
intensités algébriques des courants enlacés, multipliée par μ0 .

𝐂 = 𝛍𝟎 ∑ 𝐈 𝐣
𝐣
NB : Les courants Ij étant comptés positivement s’ils ont même sens que la normale n
⃗ . En toute rigueur,
le théorème d’Ampère n’est valable que dans le vide. On peut cependant l’appliquer dans l’air. Pour la
figure 24 ci-dessus on a :

𝐂 = 𝛍𝟎 ∑ 𝐈𝐣 = 𝛍𝟎 (−𝐈𝟏 − 𝐈𝟐 + 𝐈𝟑 )
𝐣
Exemple :

III. Forces électromagnétique :

1. Forces de lorentz :
La force est lorentz est la force subie par une particule chargée dans un champ magnétique (voir
la définition du champ magnétique page1).

⃗𝑭=q𝑽
⃗ ˄𝑩
⃗⃗
q charge de la particule
⃗ la vitesse de la particule
𝑉
⃗ le champ magnetique
𝐵

2. Loi de Laplace :

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La force de la place est la force qu’exerce un champ magnétique sur un conducteur parcouru
par courant.
Dans un conducteur rectiligne la force de Laplace est la résultante de toutes les forces de
Lorentz sur les charges mobiles et cela se traduit par l’existence d’une fore latérale sur le
conducteur
Elle présente les caractéristiques suivantes :
 Point d’application : point milieu du conducteur
 Direction : droite à la fois perpendiculaire à la direction du courant et au vecteur
champ magnétique
 Sens : donné par la règle de trois doigts
 Valeur : donné par la loi de Laplace :

F=I x L x B x sinα
(α angle entre la direction du conducteur et celle du champ magnétique)

IV. Induction électromagnétique :

On branche un galvanomètre aux bornes d'une inductance :
Lors du rapprochement d'un barreau aimanté
à la bobine on observe une déviation de
l’aiguille du galvanomètre, donc un courant
qui parcourt l'inductance. Ce courant s'annule
lorsque l'aimant n'est plus en mouvement.
Ce courant est appelé courant induit et la f.e.m
qui lui donne naissance s'appelle f.e.m induite.

1. Loi d’induction de Faraday :

Lorsqu'un contour fermé subit une variation de flux d'induction magnétique pendant un
intervalle dt, il est le siège d'une force électromotrice induite.

𝑑𝛷
𝑒=−
𝑑𝑡
2. Loi de lentz :
Le sens du courant induit est tel que par ces effets, s'oppose à la cause qui lui a donné naissance

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NB : par rapport au phénomène d’induction électromagnétique, on appelle inducteur la source de

l’induction magnétique ⃗B et induit est le circuit électrique aux bornes duquel apparaît la F.é.m.
induite

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