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Mr. SAYOUTY
Sommaire :
I. Historique
II. Généralité
III. Résonance magnétique et relaxation
1. Phénomène de la résonance magnétique
2. Vecteur d’aimantation macroscopique (état d’équilibre)
3. Perturbation de l’état d’équilibre
4. Phénomène de relaxation
IV. Traitement de signal
1. Mesure de signal RMN
2. Traitement de signal par Transformé de Fourier
I. L’aimant principal
1. Les aimants résistifs
2. Les aimants permanents
3. Les aimants supraconducteurs
4. Les bobines de gradient
II. Les antennes
1. Les antennes de surface
2. Les antennes de volume
III. Les autres organes de l’appareil
Introduction générale :
La RMN ou résonnance magnétique nucléaire est une technique découverte en 186 par Bloch
et Pursell dans le cadre d’une recherche qui visait à retrouver le moment magnétique du
proton.
Cette méthode se base sur l’aimantation des spins de protons grâce à un champ magnétique
pour après les exciter et récolter le signal après leur relaxation.
La RMN est aujourd’hui une technique très répandue qui ne cesse de progresser.
chapitre1 :
Résonance magnétique nucléaire (IRM)
-Principe physique-
I. historique
•1938 : Rabi met en évidence l’interaction d’ondes électromagnétiques et des noyaux sur des
faisceaux d’atomes. Création du terme “Résonance Magnétique Nucléaire”
•1971 : Damadian propose d’utiliser la RMN en Médecine pour différencier les tumeurs
malignes des tumeurs bénignes.
•1973 : Première image (P.C. Lauterbur, Nature) Prix Nobel de Médecine 2003.
•1977 : Premières images humaines : doigt Mansfield et al. Br. J. Radio., 1977, Prix Nobel de
Médecine 2003J. Bittoun.
•1979 : Premières images en multiples incidences : Moore et al.
Le noyau de l’atome est constitué de neutrons (charge neutre) et de protons (charge positive),
par ailleurs le noyau est animé d’un mouvement de rotation sur lui-même qui peut être assimilé
à une sphère chargée positivement en tournant autour de son axe. Il en résulte un moment
cinétique appelé Spin. Le mouvement alors de ces charges induit un moment magnétique
1 −1
nucléaire, il existe donc pour ces particules deux moment magnétiques distincts m=+2 et m= .
2
Magnétisme nucléaire :
Les champs magnétiques sont produits par des charges électriques en mouvement. Dans le cas
des aimants, le champ externe est semblable à celui créé par un dipôle magnétique qui serait
constitué de deux« charges» magnétiques associées en paire, semblable au dipôle électrique.
Considérons une charge électrique q en mouvement circulaire uniforme de vitesse v sur un
cercle de rayon r. Le courant correspondant de cette boucle de courant est
𝑣
𝑖 = 𝑞𝜗, avec 𝜗 = .
2𝜋𝑟
𝑞𝑣𝑟
Par définition le moment magnétique associe μ est tel que μ = iS ⟹ 𝜇 = 2 .
Le module du moment cinétique orbital suivant l'axe oz est : 𝐿 = 𝑚𝜗𝑟. La relation entre μ et L
est :
𝑞
𝜇= 𝐿 = 𝛾𝐿
2𝑚
𝛾 Est le facteur gyromagnétique.
𝑔𝑙 𝜇𝑏 𝑒ℏ
𝜇= 𝐿 Avec : 𝜇𝑏 = 2𝑚 = 9,27 × 10−24 𝐽/𝑇
ℏ
⃑⃑ :
L’origine du vecteur d'aimantation macroscopique 𝑀
• les protons ne sont, en fait, pas parfaitement alignés selon ⃑⃑⃑⃑ 𝐵0 (Oz) mais tournent
⃑⃑⃑⃑0 (précession) à une fréquence angulaire :
individuellement ( avec un angle donné) autour de 𝐵
𝜔0 = 𝛾𝐵0
Fig I.2 :
• seuls deux angles de précession sont permis : un où le vecteur d'aimantation est dans le sens
de B0 (parallèle) et un second ou` il est dans le sens contraire à B0 (antiparallèle). Ces deux
angles de précession correspondent en fait, nous le verrons, à deux niveaux d'énergie (parallèle
: basse énergie E1, et antiparallèle : haute énergie E2);
Le modèle quantique est important à envisager, car il permet une autre approche des
mécanismes de la RMN qui sont, nous le verrons, indispensables à bien comprendre pour
aborder par la suite les phénomènes de relaxation.
Effet d’un champ magnétique ⃑⃑⃑⃑⃑⃑
𝐵0 état d’équilibre :
Lorsqu’un proton est placé dans un champ magnétique⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑
𝐵0 , son moment cinétique ou spin
(donc également son moment magnétique) ne peut avoir que deux orientations et valeurs
quantifiées : parallèle (état « up ») et antiparallèle (état « down »).les projection sur l’axe Oz
1
du spin et du moment magnétique ont des valeurs connues (respectivement 𝑆𝑧 = ± 2 ℏ et
1 ℎ
𝜇𝑧 = ± 2 𝛾ℏ Où ℏ = 2𝜋 est la constante de Planck).
Ces orientations correspondent en fait à deux niveaux d’énergie :
Fig I.3:
Placés dans un champ magnétique
⃑⃑⃑⃑
𝐵0 les deux orientations et
valeurs quantifiées possibles :
𝛾ℏ𝐵0
𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒 ′′ 𝐸1 = − 2
′′ et
𝛾ℏ𝐵0
𝑎𝑛𝑡𝑖𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒 " 𝐸2 =+ "
2
Fig I.4:
La différence des énergies ∆𝐸 =
𝐸1 − 𝐸2 est proportionnel à
⃑⃑⃑⃑⃑⃑
𝐵0 (∆𝐸 = 𝛾ℏ𝐵0 )
La différence d’énergie entre les deux niveaux est ∆𝐸 = 𝐸2 − 𝐸1 . En fournissant, par une
onde électromagnétique, une quantité d’énergie exactement égale à ∆𝐸 , il est possible
⃑⃑⃑⃑ .Par ailleurs,
d’induire des transirions du niveau E1 à E2 et donc de modifier l’orientation de 𝑀
l’énergie E d’une onde électromagnétique est directement proportionnelle à sa fréquence :
𝐸 = ℎ𝝂𝒓
Il faut donc que 𝐸 = ∆𝐸; on montre facilement que la fréquence de l’onde doit alors satisfaire
à:
𝝂𝒓 = 𝝂𝟎 Ou 𝝎𝒓 = 𝝎𝟎 (= 𝜸𝑩𝟎 )
Fig I.7:
En se mettant dans le référentiel (x’Oy’)
tournant à la fréquence angulaire 𝜔0
par rapport au repère fixe xOy (a), on
supprime le mouvement de précession
𝜔0 autour de ⃑⃑⃑⃑
𝐵0 (Oz) .
⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑
𝑀𝑥𝑦 de l’aimantation.
Dès la fin de l’excitation (impulsion RF) s’effectue le retour à l’état d’équilibre, se traduisant par
les phénomènes inverse : déphasage rapide des spins (𝑀 ⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑
𝑥𝑦 décroît rapidement) et
progressivement transitions inverse E2⟹E1
(Antiparallèles ⟹ parallèles : ⃑⃑⃑⃑⃑⃑ 𝑀𝑧 repousse progressivement).ce sont les phénomènes de
relaxation, pour lesquels cette approche bien séparée concernant l’apparition / disparition des
composante transversales et longitudinales (que décrit les le modèle quantique) est
indispensable.
Nous retrouvons les deux « types » d’aimantation tissulaire : l’aimantation longitudinales
⃑⃑⃑⃑⃑⃑
𝑀𝑧 (𝑀 ⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑𝐿 ) et l’aimantation transversale 𝑀
⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑ ⃑⃑⃑⃑⃑⃑⃑
𝑥𝑦 (𝑀𝑇 ) dont l’apparition et la disparition font, de
fait, intervenir des mécanismes très différents.
4. Phénomène de relaxation :
On a :
𝟏
∆= 𝟐𝝅𝑻𝟐 .
Cette rotation de 𝑀 ⃑⃑⃑⃑ xy dans le plan xOy induit un champ magnétique ou onde de
radiofréquence. Ce signal, appelé signal d'induction libre ou free induction decay (FID), est
recueilli par une bobine ou antenne de réception, placée dans le plan xOy. Elle le transforme
en signal électrique mesurable : c'est une sinusoïde amortie par une exponentielle de temps
T2 (en fait T2*< T2).
⃑⃑⃑⃑ 𝒙𝒚 dans le
Fig I.8 : La rotation de 𝑴
plan xOy (spirale) (a) induit un
champ magnétique ou onde de
radiofréquence.
En effet, l'antenne mesure le signal (FID)
correspondant à la décroissance de
l'aimantation transversale 𝑀 ⃑⃑⃑⃑ xy; mais
l'antenne est fixe dans le plan xOy et
⃑⃑⃑⃑
𝑀 xy décroit et continue de précesser
autour d'Oz (𝐵 ⃑⃑⃑⃑0 ). Ainsi, quand ⃑⃑⃑⃑
𝑀 xy est
dirigé vers l'antenne, le signal est positif
; quand ⃑⃑⃑⃑
𝑀 xy est à l'opposé de l'antenne,
le signal est négatif ; entre ces deux
positions, il diminue exponentiellement.
(b).
Le temps T2 est lié aux inhomogénéités locales du champ magnétique (créées par les atomes
voisins). Cependant, si l’induction ⃑⃑⃑⃑
𝐵0 est inhomogène – c’est le cas en RMN externe – la
relaxation transversale est accélérée. Le signal RMN décroît alors très rapidement et devient
difficile à détecter.
L’allure pour un système élémentaire (un proton isolé) est relativement simple : il s'agit d'une
sinusoïde amortie exponentiellement .Mais elle se complique très vite avec le nombre de
noyaux mis en jeu : on obtient alors une somme de sinusoïdes amorties de caractéristiques
différentes et le FID devient ininterprétable (figure 4b.) Pour pouvoir exploiter la mesure il faut
faire appel à une opération mathématique de traitement du signal : la transformée de Fourier.
Fig I.9 : (a) FID d’un système élémentaire (proton isolé) (b) FID d’un système complexe
Fig I.10 :
La transformée de Fourier du FID d'un système complexe donne des informations sur les différentes
contributions au signal : chaque pic est centré sur la fréquence d'une contribution et sa surface est
proportionnelle à l'amplitude de la contribution.
Fig I.11. :
(a) FID d’un système complexe
Le Phénomène de Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) découvert en 1946 est relatif aux
propriétés magnétiques des noyaux des atomes.
En médecine, il a donné naissance à l'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) qui constitue
une des avancées les plus importantes de l'histoire de la médecine.
I. l’IRM
1. Définition
L’IRM est une technique de diagnostique médical puissante qui fournit des images
tridimensionnelles et en coupe de grande précision anatomique.
C’est une technique radiologique non invasive puisqu’elle se base sur le phénomène de RMN
qui permet de d’observer la résonnance magnétique des protons de l’eau contenus dans un
organisme par la réaction des noyaux au champ magnétique externe et l’excitation
électromagnétique radiofréquence {beaucoup plus faible que les rayons X}. On mesure
l’intensité de la résonnance par élément de volume (voxel).L’image est obtenue à partir de la
distribution dimensionnelle des protons des molécules d’eau à l’intérieur d’un tissu ou d’un
organe. Cette reconstitution d’image n’est possible que grâce au progrès de l’informatique.
-Morphologique {Anatomie}
-Dynamique {flux}
Nous voyons clairement la présence d’une tumeur, tache claire à la base de l’hémisphère
gauche du cerveau après l’injection d’un agent de contraste.
Etant donné la précision de l’analyse de la structure des tissus que permet d’obtenir l’IRM, les
champs d’application dans le domaine médicale sont très larges. Ainsi, elle permet d’explorer
tous les tissus et organes non remplie d’air :
.Le cerveau étant le plus concerné, l’IRM est souvent utilisée dans le traitement d’Alzheimer,
l’épilepsie, les tumeurs cérébrales ainsi que plusieurs autres formes de neuropathologies.
4. L’IRM fonctionnelle
l’IRM fonctionnelle, ou encore IRMf se base sur le fait que la désoxyhémoglobine (les globules
rouges dans le sang auxquelles les atomes d’oxygène ont été absorbés par le métabolisme du
corps) est sensible au phénomène de RMN. On peut alors exciter la fréquence de ces molécules
par RMN et ainsi avoir un indice sur l’afflux de sang oxygéné qui chasse le sang désoxygéné. Ce
signal appelé « signal BOLD » peut s’acquérir en IRM en environ une seconde seulement.
On peut alors enregistrer ce « signal BOLD » en temps réel sur un patient dans une IRM comme
un film et suivre en direct l’oxygénation du cerveau lors d’exercices cognitifs qui mettent en
avant quelles zones du cerveau sont actives. Cette technique a été révolutionnaire car elle est
sans aucune contrainte de répétitivité comme l’IRM est non invasive et ne génère pas de
radiation.
Fig III.2 :
L'angiographie par résonance magnétique est devenue une alternative, non invasive et non
irradiante, aux explorations conventionnelles, des maladies vasculaires. Elle permet d'associer
une étude anatomique et fonctionnelle précise des vaisseaux. Très utilisé comme technique
médicale, en chirurgie ainsi qu’en biophysique.
On utilise le flux comme source de mouvement pour développer une imagerie vasculaire lié au
flux de sang par exemple, ou encore les propriétés de relaxation des agents de contraste pour
visualiser les structures vasculaires.
Ces techniques permettent de supprimer le signal de fond des tissus stationnaires et peuvent
toutes être adaptées en 3D, pour ensuite être post-traitées.
6. L’imagerie moléculaire
Une voie actuelle de recherche et développement est l’application de l’IRMN à l’échelle
cellulaire ou subcellulaire, comme une variante de ce que l’on appelle l’imagerie moléculaire,
et qui permet de visualiser de manière non invasive de nombreux processus ayant lieu à cette
échelle, comme par exemple l’expression d’un gène, d’un récepteur, le fonctionnement d’un
système enzymatique, etc. grâce à un « traceur », qui permet d’étudier le fonctionnement des
organes.
On souhaite maintenant utiliser des traceurs en tant qu’agents de contraste, mais pour de
l’imagerie moléculaire par résonance magnétique, technique non irradiante et permettant
d’accéder à de hautes résolutions spatiales.
II. La SRM ou Spectroscopie par résonnance
magnétique
Dans une expérience de SRM, chaque noyau, en fonction du composé biochimique qui le
porte, possède une fréquence de résonance spécifique qui est en rapport avec l’intensité du
champ magnétique principal utilisé, mais celle-ci est modifiée par l’environnement
moléculaire immédiat.
Ainsi, on peut obtenir un spectre de répartition des fréquences qui permet de connaitre les
caractéristiques biochimiques du milieu étudié.
À l’inverse de l’IRM, qui utilise essentiellement le proton de l’eau, la SRM vise à analyser
d’autres molécules après élimination du signal de l’eau.
Fig III.3 :
Spectre SMR un
échantillon moléculaire
La différence des fréquences se fait par rapport à une fréquence donnée ,c’est ce qu’on appelle
le « déplacement chimique ».
Pour pouvoir distinguer les différences de fréquence de résonance, il est nécessaire de disposer
d’un champ magnétique le plus élevé et le plus homogène possible.
Il est important de préciser que la SRM est le plus souvent un outil complémentaire de l’IRM et
que l’interprétation de ces données doit être conjointe.
Chapitre III :
Instrumentation IRM
L’IRM est une technique complexe, qui nécessite de la part de l’opérateur une bonne
connaissance de l’appareillage et surtout des paramètres d’exploration permettant d’optimiser
la qualité de l’image.
Le déroulement d’une exploration IRM doit tenir compte de ces éléments matériels et
respecter une chronologie stricte pour éviter toute erreur préjudiciable au patient ou à la
réussite de l’examen.
I. L’aimant principal :
Il s’agit de l’élément de base de l’appareil. Il produit le champ 𝐵 ⃑⃑⃑⃑⃑⃑0 qui doit être intense et
homogène.
L’intensité de 𝐵⃑⃑⃑⃑⃑⃑0 est un des éléments conditionnant la qualité de l’image : le rapport signal sur
le bruit augmente en même temps que lui. Sur les appareils commerciaux actuels, elle varie de
0,2 à 3 Tesla (et sur 11 Tesla sur des appareils de recherche).L’homogénéité de champ est
assurée pas des bobines additionnelles de correction, appelées bobines de shim.
Les aimants peuvent être classés en trois catégories selon leur type :
Ils sont constitués d’un bloc aimanté : ils ne consomment donc aucun courant électrique et ne
nécessitent aucun refroidissement.
Inconvénients : un poids qui reste élevé (malgré l’arrivée d’alliages) pour un champ magnétique
relativement faible.
Avantage : champ vertical : pas de champ de bordure ; bon accès au patient ; intérêt potentiel
en IRM interventionnelle, en IRM pédiatrique, pour les patients claustrophobes et pour les
patient obèses (on parle souvent « champ ouvert » ou « d’IRM ouverte »).
3. Les aimants supraconducteurs :
Avantage : ces aimants permettent l’obtention d’un champ élevé, sans pratiquement
consommer de courant électrique. Ces aimants supraconducteurs sont munis d’un système
permettant de réduire le taux d’évaporation de l’hélium liquide (cryogénérateur), ce qui
permet d’en espacer le rechargement dans le temps.
Ainsi, l'appareil comprend trois paires de bobines, une pour chaque orientation dans l'espace,
l'ensemble constituant ce qu'on appelle un «canon de gradients». En effet, lorsqu'on injecte
du courant électrique dans une bobine, les forces de Laplace générées se manifestent sous
forme mécanique en faisant «vibrer» la bobine : cette vibration est à l'origine de la nuisance
sonore de l'IRM.
Fig III-3.
Elles sont soit émettrices et réceptrices, soit, parfois, uniquement réceptrices (dans ce cas,
l'antenne corps est émettrice). Elles peuvent contenir une région de l'organisme (antenne tête,
genou, etc.), voire tout le corps (antenne corps).
L'antenne corps est directement incorporée à l'aimant. Elle est toujours émettrice et
réceptrice. Les antennes de volume permettent d'obtenir un signal homogène sur tout le
volume exploré. Le signal obtenu est d'autant plus élevé que le diamètre de l'antenne diminue.
Elles sont uniquement réceptrices (l'antenne corps étant émettrice). Elles sont appliquées le
plus près possible des régions explorées. Trois considérations découlent de leur utilisation :
• le signal recueilli par une antenne de surface est important, sa détection étant favorisée par
la proximité des tissus qui l'émettent ;
• le volume exploré par l'antenne est limité, en particulier en profondeur. En effet, le signal
diminue lorsque la profondeur augmente.
On estime en général que la pénétration d'une antenne de surface est égale au diamètre ou à
la longueur de l’antenne ;
Fig 3-. Principe des
antennes en quadrature (ou
à polarisation circulaire).
Aujourd'hui, la plupart des antennes de surface comprennent plusieurs éléments : ce sont les
antennes en «réseau phrasé» ou «phase array coils». Il s'agit de combiner le bon rapport signal
sur bruit produit par une antenne de petit diamètre (qui ne permet d'imager qu'un faible
volume) avec l'exploration d'un grand champ de vue. Pour ce faire, il faut placer, dans un même
support, plusieurs antennes de petit diamètre : chaque antenne possède sa propre chaîne de
réception du signal et peut recevoir le signal de la «zone» qu'elle couvre ; on obtient ainsi une
image (et également un plan de Fourier) par antenne (petit champ de vue), toutes ces images
étant ensuite combinées en une seule image en «réseau» (grand champ de vue).
Fig III.7 :
Représentation d’un ensemble d’antennes couramment utilisées en IRM
En effet au niveau de la chaîne réception, le signal provenant de chaque élément d'antenne est dirigé,
après amplification, vers un convertisseur analogique-numérique (CAN) (ou ADC – analog-digital
converter) : c'est ce qu'on appelle un canal de réception. Une technologie récente intègre ces CAN
directement au niveau des antennes, supprimant ainsi la contrainte liée au nombre de canaux de
réception.
III. Les autres organes de l'appareil :
L'installation comprend encore :
FigIII.8 :
Représentation schématique d’un imageur par résonance magnétique à bibine
supraconductrice.
Conclusion générale :