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Principes
Technologies
➢ Introduction
➢ Terminologie
➢ Historique et principe de TDM
➢ Chaine et générations de scanner
➢ Aspects Technologiques en scanner
➢ Techniques de scanner
1. mode monocoupe
2. Mode multicoupe
3. Mode hélicoïdale
➢ Etapes d’acquisition et reconstitution en TDM
➢ FICHE De contrôle qualité en scanner
➢ Maintenance du scanner
➢ Conclusion
• Tomodensitométrie (TDM) /Scanographie
• Scanner / CT
• Hélicoïdal +++ / Spiralé
• Scanners multibarrettes / multidetecteurs
• Scanner volumique
• Scanner monocoupe / multicoupe
1917 : Johann Radon : principes mathématiques
1956 : RN Bracewell : applications en radio-astronomie
1963 : premières applications de la tomographie
médicale 1970-73 : mise au point du premier scanner X
par AM Cormack et GM Hounsfield
1974: scanner de 3ème génération
1979 : prix Nobel de Médecine à Cormack et Hounsfield
1989: scanner spiralé
1991: double rangée de détecteurs (Elscint)
1991: angioscanner
1998: scanner multibarrette (4 rangées)
1999: gating cardiaque
Historique
Sir Godfrey
Hounsfield
(société EMI)
71 …85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08
Scanner
Acquisition Multibarrettes
hélicoidale Double
détecteur
1ères images de TDM
cérébrale en 1972 (Sir
Hounsfield)
Exploration d’une
coupe en 5 minutes…
Maintenant :
320 coupes en 0,35 s
L’acquisition des projections s’effectue en déplaçant, par rotation,
un tube à rayons X associé à un ensemble de détection, l’objet à
imager étant placé entre le tube et les détecteurs
En traversant l’objet, le faisceau de rayons X subit une atténuation
(absorption et diffusion) différente selon les diverses structures
anatomiques rencontrées.
Atténuation
➢la densité des structures
➢composition atomique
➢énergie du faisceau de
rayons X.
➢SOLIDE Et collimateur
générateur HT
une protection
1. électrique,
2. thermique et
3. mécanique
4. contre les rayonnements de fuite
le rendement :
1% RX
99% Chaleur
Capacité calorifique
❑ Représente la quantité de
chaleur que le tube peut
supporter
❑ Se mesure en MUC ou KUC de
0.8 à 8 Muc suivant les
technologies
Dissipation calorifique
❑Représente la quantité de chaleur
que le tube est capable d’évacuer
par minute ou taux de
refroidissement
❑Se mesure en MUC / minute 1 à 5
MUC/mn suivant les technologies
➢ Matériaux d’anode par un métal intégral,
➢ DDP entre l’anode et la gaine est nulle .
➢ Eliminations des électrons non
transformés en Rx qui viennent frapper
l’anode,
➢ Le faisceau d’électron est dévié par deux
bobines de déflection
➢ Système hydrodynamique (métal
liquide), Toshiba a pu réduire le
diamètre d’anode et ainsi alléger son
tube en lui donnant des performances
élevées :
➢7.5 Muc
➢1.4 Kuc/mn
• Primaire
• Secondaire
Objectif :
➢la radioprotection
➢qualité de l'image .
➢élimination des photons de faible énergie .
➢elle doit être adaptée à l'énergie des photons X
produits :
-2 à 3 mm Al de 60 à 120 kV
-0. 1 à 0.2 mm Cu et 2 à 3 mm Al au dessus de 120 kV
32 Slice Detection
0,6 mm 0,6 mm
Z
Z
32 Slice Detection
double
échantillonnage
0,6 mm
0,6 mm
32 détecteurs
64 canaux de détection
➢progrès techniques : contacteurs ou slip
ring qui
➢transfert de l’énergie électrique sans
câblage
➢Rôle :
1. Alimentation générateur et du tube
pendant leur rotation
2. courant du filament et la rotation de
l’anode
3. Récupération du signal généré par les
détecteurs.
➢ appareils sont à rotation continue.++++
➢ La vitesse de rotation = 0,4 seconde
➢ force centrifuge de tube = 13 g
Remarque :
Rotation ➔
Importantes
contraintes
mécaniques !
3 modes possibles :
16x1,5 mm
(collimation de 24 mm et
regroupement 2 par 2 des
barrettes centrales)
ou 16x0,75 mm
(collimation de 12
mm)
ou 2x0,6 mm
Acquisition très rapide de l’ensemble d’un volume en coupes fines
→ l’ensemble tube-
détecteurs décrit un
mouvement en hélice par rapport au patient
Rapidité d’acquisition
→ 1 seule apnée
Balayage continu de
l’ensemble d’un volume
• En monobarrette:
➢ Pitch = Av table pour 1 tour / Collimation
• En multibarrettes:
➢ Pitch = Av table pour 1 tour / Collimation totale
➢ Pitch volumique = Av table pour 1 tour / Largeur d'une
barrette
Pré-processing
Raw data
Convolution/
Reconstruction de l’image filtration
Méthodes algébriques
Résolution d’équations
Par itérations rétroprojection
Transformation 2D Radon
Méthodes de Fourier
Rétroprojection filtrée image
• Radon: la nature d’un objet peut être déterminée si l’on connait l’intégrale
des lignes le traversant (2D)
• Un nombre suffisant de mesures sur au moins 180° permet de le
déterminer:
• Mesures: acquisition sur 360° avec 800-1500 projections x 600 à
1200 points par projection
Sommation de tous les profils = sinogramme Ensemble de mesures recueillies
(données brutes ou “raw data”)
a b c
d e f 90
g h i
512 x 512 (= 262 144) pixels
→ Résolution spatiale (taille du voxel) :
en x,y = taille champ de vue (FOV) / nb de pixels
en z = épaisseur de coupe
Système de plusieurs centaines de
milliers d’équations avec plusieurs
centaines de milliers d’inconnues ?
0 45
→ trop complexe, temps de
calcul trop long
0 0 0
0 3 12 0
15
90
0 6 0
6
a+b+c = 0
d+e+f = 15
3 18 0
g+h+i = 6
a+d+g = 3
……
0 45
a b c
0
d e f 90
15
g h i
6
3 18 0
Cette méthode appelée aussi calcul matriciel n’est plus utilisée
aujourd’hui car elle présente de nombreux inconvénients.
- temps de calcul très long pour les grandes matrices
- le calculateur d’image ne peut commencer à effectuer ses calculs qu’à la
fin de la rotation et donc à la fin de toutes les mesures
Exemple d’un volume à explorer composé de 4 éléments ayant un
coefficient d’absorptions différentes.
• Mémorisation des profils
lors de l’acquisition
• Épandage
3 18 0
0 0 0
3 12 0
0 6 0
1 6 0
6
0
6 11 5
5
15
3 8 2
6
3 18 0
3 étapes:
➢ Acquisition des profils lors de l’acquisition
➢ Rétroprojection des différents profils
➢ Correction du flou d’épandage par « artifice mathématique »
Traînée d’épandage
Filtrer, c’est
effacer les
trainées sans
amoindrir le
signal signal
→ Inconvénient :
“Débordement” des
Modification des profils contours
d’atténuation avant épandage : filtrage
par une opération de convolution
= Rétroprojection filtrée
La rétroprojection successive des projections apporte progressivement
des informations pour reconstruire l’image.
Ainsi, les détailss représentés sur le profil d’atténuation contribuent à
la valeur des pixels mais également à la construction de toute l’image.
Choix du filtre de reconstruction
Filtre “mou” ( bruit, résolution en contraste)
→ médiastin, foie, …
Filtre “dur” ( résolution spatiale, bruit)
→ os, poumon
a b c
90
d e f
g h i
→ Artefacts
si ceci n’est
pas corrigé
a b c
d e f
90
g h i
Conséquences de l’acquisition hélicoïdale :
Artéfacts spécifiques
Augmentation de l’épaisseur des coupes avec
l’augmentation du pitch
→ La position des coupes calculées peut être choisie librement
Eau = 0 UH
La densité des autres tissus est donnée par
nombre TDM=
35-40
Centre / Largeur
0 UH
Fenêtrage pour le
parenchyme cérébral :
centre = 35 UH
- 1000 UH
largeur = 80 UH
Exemple :
Visualisation en
niveaux de gris
d’une TDM
cérébrale
• Echelle Hounsfield: -1024UH à 3071 UH
• 4096 valeurs = 212
• > 12 bits/pixel
•Traduction en niveaux de gris ou en pseudo-couleurs
• L’Homme perçoit ≈ 60-80 niveaux de gris
0 255
U.H.
Epaisseur = 1 mm Epaisseur = 10 mm
→ Dose requise à
bruit constant :
–5 mm → 2,5 mm : +10%
–2,5 mm → 1 mm: +22%
–1 mm → 0.5 mm: +75%
Qualité de l’image:
❖ Ensemble de facteurs qui font que l’image
corresponde à ce qu’on attend.
❖ Ensemble de caractères sous lesquels l’image
se présente.
Définition de l’image:
❖ Absence de flou de l’image
❖ Capacité à distinguer sur l’image deux points
de petite taille proches l’un de l’autre
101
Rapport signal sur bruit (RSB)
• Contraste
• Résolution spatiale dans le plan de coupe
• Résolution en Z
• Artefacts
La qualité de l’image repose sur plusieurs éléments:
❖ La résolution spatiale RS
✓ dans le plan de coupe
✓ longitudinale
103
104
❖ Dépend aussi du filtre de reconstruction choisi
106
❖ Donc dépend de la collimation, du pitch, et de
l’algorithme d’interpolation
❖ p= d/e.n
d:distance ou avancée de la table pendant la rotation
e: épaisseur de coupe
n: nombres de coupes par rotation
107
Possibilité de distinguer des structures à faible
différence de contraste
Dépend du rapport contraste/bruit
Dépend du rapport signal/bruit
Dépend aussi du filtre de reconstruction choisi
108
Possibilité de réaliser des images en
minimisant le temps d’acquisition.
Dépend du pitch pour les scanners séquentiels
ou mono coupes.
Permet avec les scanners multi coupes ou
spiralés de diminuer d’un facteur 4 à 10 la
durée de l’acquisition.
Augmente avec la vitesse de rotation du statif
109
Facteurs déterminant le RSB
1. Nombre de photons+++
2. (mAs, épaisseur de coupe, FOV)
3. E des photons
4. Filtre
5. Interpolation
6. Géométrie du système
7. Rendement des détecteurs
Dépend de plusieurs facteurs:
➢ Le flux photonique
• Nombre de photons X délivrés par le tube
• Dépend de la tension appliquée au tube, de l’intensité du courant (mA),
du temps d’acquisition et de la collimation ou épaisseur de coupe
• Est directement lié au bruit
140 kV 250 63
80 kV 40 142
• En acquisition multi
coupes, à mA constants
quand le picth ↑, le R/S↓,
car le nombre de
données pour recons-
truire la coupe ↓
Une image est dite « homogène » quand la valeur des
pixels ne varie pas trop par rapport à la valeur réelle
considérons un objet uniforme
Ex: fantôme cylindrique rempli d’eau.
une région d’intérêt (ROI)
On mesure: les valeurs moyennes et les
déviations standards (SD)
SD est la mesure du décalage des valeurs
autour de la valeur moyenne →
Densités HU
« bruit »
Résultat :95% des valeurs varie de +-2SD
Ils résultent d’une discordance entre les valeurs de
densité de l’image reconstruite et les valeurs
réelles d’atténuation.
Ont des origines différentes:
❖ Soit liés au patient
❖ Soit liés à la machine
❖ Soit liés au patient et à la machine
Effet de cône
Modulation
de
Dispositifs de l’intensité
réduction de dose
En fonction de
l’absorption mesurée en En fonction de l’incidence
cours de rotation sur chaque rotation
• Paramètre accessible à l‘utilisateur
• Au mieux 0,33 à 0,4s
• Jusqu’à 1 s
• Scanner cardiaque
• Scanner des artères des membres inférieurs
Paramètres fixés à l’acquisition :
kV, mAs, dispositifs de modulation de la dose, vitesse
de rotation, pitch, collimation, volume d’acquisition