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Tomodensitométrie

Principes
Technologies
➢ Introduction
➢ Terminologie
➢ Historique et principe de TDM
➢ Chaine et générations de scanner
➢ Aspects Technologiques en scanner
➢ Techniques de scanner
1. mode monocoupe
2. Mode multicoupe
3. Mode hélicoïdale
➢ Etapes d’acquisition et reconstitution en TDM
➢ FICHE De contrôle qualité en scanner
➢ Maintenance du scanner
➢ Conclusion
• Tomodensitométrie (TDM) /Scanographie
• Scanner / CT
• Hélicoïdal +++ / Spiralé
• Scanners multibarrettes / multidetecteurs
• Scanner volumique
• Scanner monocoupe / multicoupe
1917 : Johann Radon : principes mathématiques
1956 : RN Bracewell : applications en radio-astronomie
1963 : premières applications de la tomographie
médicale 1970-73 : mise au point du premier scanner X
par AM Cormack et GM Hounsfield
1974: scanner de 3ème génération
1979 : prix Nobel de Médecine à Cormack et Hounsfield
1989: scanner spiralé
1991: double rangée de détecteurs (Elscint)
1991: angioscanner
1998: scanner multibarrette (4 rangées)
1999: gating cardiaque
Historique

Sir Godfrey
Hounsfield
(société EMI)

Prix Nobel 1979 avec


Allan Cormack
Historique
1 sec. /
Rotation < 1 sec. / 0.5 sec. /
Rotation Rotation

71 …85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08

Scanner
Acquisition Multibarrettes
hélicoidale Double
détecteur
 1ères images de TDM
cérébrale en 1972 (Sir
Hounsfield)

 Exploration d’une
coupe en 5 minutes…

 Maintenant :
320 coupes en 0,35 s
 L’acquisition des projections s’effectue en déplaçant, par rotation,
un tube à rayons X associé à un ensemble de détection, l’objet à
imager étant placé entre le tube et les détecteurs
 En traversant l’objet, le faisceau de rayons X subit une atténuation
(absorption et diffusion) différente selon les diverses structures
anatomiques rencontrées.
Atténuation
➢la densité des structures
➢composition atomique
➢énergie du faisceau de
rayons X.

L’atténuation d’un faisceau monochromatique par un


objet de densité uniforme répond à la loi de
Lambert-Beer :

I=I0.exp[-( 1+ 2+…+ n)] X


I0: et I photons incidents
I : photons transmis,
X : l’épaisseur du matériau traversé en cm
µ : le coefficient d’atténuation linéique du milieu en
cm−1 .

Le détecteur mesure l’atténuation des


rayons X par l’objet étudié
Les mesures peuvent être faussées par un artefact de durcissement du
spectre (beam hardening)

→ Des rayons traversant des régions denses vont changer


de propriétés en perdant leur composante à faible énergie
◼ Projection : correspond à l’ensemble
des signaux électriques fourni par la
totalité des détecteurs pour un angle
de rotation donné.
◼ Un mouvement de rotation autour du
grand axe de l’objet à examiner
permet d’enregistrer une série de
profils d’atténuation résultants de la
traversée de la même coupe selon
différents angles de rotation
• Mesures (= projection) sous différentes incidences angulaires (tour
complet)
• Mesures: projection du rayonnement ayant traversé le patient (profil
d’atténuation, transformée de Radon)
• Objet à reconstruire: cartographie 3D des coefficients d’atténuation µ du
milieu traversé
➢Pas de tube à rayons X
➢Canon à électrons..
➢Suppression des mouvements
mécaniques du tube à rayons X
➢Pas de problèmes d’échauffement
de tube.
De plus, les coupes sont obtenues
avec une extrême rapidité (jusqu’à
17 coupes par seconde).
L’EMI SCANNER

 4 min par rotation


 8 niveaux de gris
 Matrice 80 x 80
 Reconstruction : 1 nuit
➢détecteurs Tube à rayon x

➢SOLIDE Et collimateur

➢Chambre d’ionisation FILTRE

générateur HT

Système slip- ring


Table patient
Générateur HT La Cathode

L'anode pièce de concentration


(Z=74) 3410
Les rayons X degrés
Le tube
l'anode tournante 3 à 12 000 tours par minute

Répartir la chaleur sur une plus grande surface

augmentation de la quantité de rayons x produits

possibilité d'augmentation de la puissance


du générateur.
Le tube

une protection
1. électrique,
2. thermique et
3. mécanique
4. contre les rayonnements de fuite

le rendement :
1% RX
99% Chaleur
Capacité calorifique
❑ Représente la quantité de
chaleur que le tube peut
supporter
❑ Se mesure en MUC ou KUC de
0.8 à 8 Muc suivant les
technologies

Dissipation calorifique
❑Représente la quantité de chaleur
que le tube est capable d’évacuer
par minute ou taux de
refroidissement
❑Se mesure en MUC / minute 1 à 5
MUC/mn suivant les technologies
➢ Matériaux d’anode par un métal intégral,
➢ DDP entre l’anode et la gaine est nulle .
➢ Eliminations des électrons non
transformés en Rx qui viennent frapper
l’anode,
➢ Le faisceau d’électron est dévié par deux
bobines de déflection
➢ Système hydrodynamique (métal
liquide), Toshiba a pu réduire le
diamètre d’anode et ainsi alléger son
tube en lui donnant des performances
élevées :
➢7.5 Muc
➢1.4 Kuc/mn

Une plus grande surface


en contact avec l’huile
de refroidissement
Type de scanner CCM du tube Puissance du
générateur
Entrée de gamme < 5 MUC < 50 kW

Moyen de gamme  5 MUC 50-60 kW

Haut de gamme > 5 MUC > 60 kW


La source de rayons X est collimatée;
➢ En sens X : un pinceau en forme d’éventail (fan
beam), suffisamment ouvert pour englober
entièrement l’objet présent dans le champ de
vue.
➢ En sens Z : conditionnement du diamètre de
coupe
➢Un grand nombre de détecteurs (plusieurs
centaines) sont disposés en regard de la source,
en arc de cercle, de manière à intercepter
intégralement le faisceau de rayons X.

• Primaire
• Secondaire
Objectif :
➢la radioprotection
➢qualité de l'image .
➢élimination des photons de faible énergie .
➢elle doit être adaptée à l'énergie des photons X
produits :
-2 à 3 mm Al de 60 à 120 kV
-0. 1 à 0.2 mm Cu et 2 à 3 mm Al au dessus de 120 kV

attention aux dispositifs d'adaptation


automatique du filtre au kilovoltage
Filtration Relative ESD
3mm Al 1
+ 0.1mm Cu 0.7
+ 0.2mm Cu 0.5
Il fournit la haute tension alimentant le tube à
rayons X.
➢puissance en kW (produit des kV par Ma).
➢Le KV varie entre 110 kV et 140 kv.
➢Le MA varie de 100 mA à 500 mA en
moyenne.
Les premiers scanners utilisés pour
l’exploration du crâne ne nécessitaient que des
générateurs de faible puissance (10 à 20 mA
par coupe).
Les scanners actuels, très souvent à rotation
continue, nécessitent quant à eux, des
puissances de l’ordre de 50 kW.
Générateurs moyennes et hautes fréquences
-très faible ondulation de crête
-impulsions de durée très précise et de forme parfaitement
rectangulaire
-encombrement réduit ( CT +++ )
❑ miniaturisation
❑ augmentation de leur puissance,
❑ la localisation modifié.
❑ semi-embarqué
❑ apparition avec les scanners à rotation continue.
❑ (20 à 40 kV) et fournissent à leur tour la haute tension de 110 -
140 kV au tube.
❑ Ce transfert se faisant par un Système de transfert d’une haute
tension de patins, les inconvénients sont nombreux (usure, arc
électrique).
❑ la technologie « slip ring »
❑ Générateur embarqué : ils évitent tous les problèmes de transferts
d’énergie.
❑ Le système de détection est composé des éléments de détection des
rayons X et le système électronique (amplificateur, convertisseur
analogique….).
❑ Ces éléments sont disposés en une seule rangée de capteurs, on les
appelle les SDCT (Single Detector Computed Tomography).
Quand on a plusieurs rangées de capteurs, on parle des MDCT (Multi
Detector Computed Tomography)
•C’est un organe essentiel pour la qualité de l’image.
➢ Pour être efficaces, ils doivent avoir :
❑ une faible rémanence

❑ une réponse linéaire

une grande efficacité de détection


❑ une surface active importante

❑ une bonne stabilité dans le temps

•Ils peuvent être de technologie différentes


Figure. II. 5 : Détecteur à xénon [9]

Chambre de ionisation avec du Xénon sous pression


• Scintillation
• Céramique
Les détécteurs à scintillation
❑ Les rayons X sont convertis en photons lumineux dans le scintillateur
(des cristaux d’iodure de césium (CsI)). Ces photons lumineux sont
détectés par un Photo détecteur (photodiode, photomultiplicateur)
qui les convertit en un signal électrique. Ce type de détecteur est très
utilisé dans les tomodensitométries modernes.
Les appareillages les plus récents
utilisent des détecteurs à semi
conducteurs.

Ils sont composés d’iodure de


mercure
LA TRANSMISSION des données
se fait par des systèmes à
infrarouge pendant la rotation.
Présence de capteurs en
différents points de l’anneau
Après avoir traversé le volume à explorer, le faisceau de rayons X subit
une atténuation et heurte les détecteurs.
Chaque détecteur délivre alors un courant électrique dont l’intensité
sera inversement proportionnelle à la densité du volume concerné.
Ce courant électrique de l’ordre du pico ampère devra être amplifié
pour être numérisé.
Les données sont traitées par le processeur image
CsI YGO GOS UFC
Type of detector Single crystal Ceramic Ceramic Ceramic

Relative light 130 85 70 100


output

Primary decay time 0.98 ~1000 4 3.2


(μs )
Afterglow, 3 ms > 20 000 49 000 < 1 000 200
(ppm)

Afterglow, 100 ms 3 000 < 100 < 100 20


(ppm)

Thickness of 6.2 ~3 1.5 1.4


material to

absorb 98% at 120


keV (mm)
➢ une projection angulaire,
réalisation de deux mesures
➢ Il permet de doubler les mesures
sur l’axe X – Y
❑ nombre de mesures par tour avec un foyer flottant

Si temps de rotation, résolution


temporelle

➢TDM cardiaque (actuellement 360o


possible en 0,3 s)
0,6 mm

32 Slice Detection
0,6 mm 0,6 mm

Z
Z

32 Slice Detection
double
échantillonnage

0,6 mm

0,6 mm

32 détecteurs
64 canaux de détection
➢progrès techniques : contacteurs ou slip
ring qui
➢transfert de l’énergie électrique sans
câblage
➢Rôle :
1. Alimentation générateur et du tube
pendant leur rotation
2. courant du filament et la rotation de
l’anode
3. Récupération du signal généré par les
détecteurs.
➢ appareils sont à rotation continue.++++
➢ La vitesse de rotation = 0,4 seconde
➢ force centrifuge de tube = 13 g
Remarque :
Rotation ➔
Importantes
contraintes
mécaniques !

 Recueil des valeurs d’atténuation par le système


d’acquisition de données (DAS)
 Transmission par des anneaux de glissement ou un
système électro-optique
système d’acquisition des données + du lit mobile.
Largeur tunnel = (environ 70 cm).
Le diamètre de la zone d’exploration = (environ 50 cm).
Installation du patient
• Déplacement
• Angulation
Certains constructeurs proposent
une inclinaison latérale du lit
(swivel).
 Le tunnel peut être équipé d’un
système lumineux de repérage,
utilisé pour centrer le patient
 D’un système d’assistance à la
ponction
Scanner monocoupe
/
Scanner Multicoupe
TDM multi-coupes : la collimation
définit le nombre et la largeur des
barrettes utilisées lors de l’acquisition.

Rem : lors de la reconstruction, l’épaisseur de


coupe peut ensuite être choisie librement (>d)
 Subdivision de la
couronne de détecteurs en
de multiples barrettes selon
l’axe z
→ Acquisition
simultanée de 4, 16,
64, 320 coupes….
 Exemple d’un scanner 16 coupes
 16 barrettes de détecteurs centrales de 0,75 mm de largeur, 4
barrettes de 1,5 mm de chaque côté en périphérie

 3 modes possibles :
16x1,5 mm
(collimation de 24 mm et
regroupement 2 par 2 des
barrettes centrales)
ou 16x0,75 mm
(collimation de 12
mm)
ou 2x0,6 mm
Acquisition très rapide de l’ensemble d’un volume en coupes fines

Diminution durée de l’apnée


Diminution artéfacts de mouvements
 Synchronisation optimale avec l’injection
 Reformations 3D de grande qualité
 charge de travail du tube à rayons X, problèmes
d’échauffement
Mode séquentiel
/
Mode hélicoïdal
Fonctionnement en mode séquentiel
(incrémentiel) :
 Acquisition d’une coupe en 1 rotation 360°
 Puis avance de la table pour la coupe
Suivante

• Dans un plan de coupe fixe


 Rotation continue du tube + Pitch = rapport (t/d) entre l’avance de
table par rotation (t) et la collimation (d)
translation continue de la table

→ l’ensemble tube-
détecteurs décrit un
mouvement en hélice par rapport au patient

 Rapidité d’acquisition
→ 1 seule apnée
 Balayage continu de
l’ensemble d’un volume
• En monobarrette:
➢ Pitch = Av table pour 1 tour / Collimation
• En multibarrettes:
➢ Pitch = Av table pour 1 tour / Collimation totale
➢ Pitch volumique = Av table pour 1 tour / Largeur d'une
barrette

Avance de table pour 1 tour


p = t / (n d) = Couverture en z des détecteurs
Pitch = 1

Pitch = 1,25 Pitch = 2


Couverture en z large + Pitch élevé
= acquisition très rapide
Mais ! à avoir sur tout le volume
Pitch = 0,5
suffisamment de données pour l’interpolation
RECONSTRUCTION DE L’IMAGE

Pré-processing

Raw data

Convolution/
Reconstruction de l’image filtration
Méthodes algébriques
Résolution d’équations
Par itérations rétroprojection
Transformation 2D Radon
Méthodes de Fourier
Rétroprojection filtrée image
• Radon: la nature d’un objet peut être déterminée si l’on connait l’intégrale
des lignes le traversant (2D)
• Un nombre suffisant de mesures sur au moins 180° permet de le
déterminer:
• Mesures: acquisition sur 360° avec 800-1500 projections x 600 à
1200 points par projection
Sommation de tous les profils = sinogramme Ensemble de mesures recueillies
(données brutes ou “raw data”)

Pas de nouvelles reconstructions possibles après


l’effacement des données brutes
 Acquisition lors d’une translation de la table,
sans rotation du tube
 Selon la position du tube : face ou profil
Impact sur les algorithmes de reconstruction :
La rotation autour du patient permet le recueil d’une
multitude de mesures : jusqu’à 2320 pas angulaires /
tour 0
45

a b c

d e f 90

g h i
 512 x 512 (= 262 144) pixels
→ Résolution spatiale (taille du voxel) :
 en x,y = taille champ de vue (FOV) / nb de pixels
 en z = épaisseur de coupe
Système de plusieurs centaines de
milliers d’équations avec plusieurs
centaines de milliers d’inconnues ?
0 45
→ trop complexe, temps de
calcul trop long

0 0 0

0 3 12 0
15
90
0 6 0
6

a+b+c = 0
d+e+f = 15
3 18 0
g+h+i = 6
a+d+g = 3
……
0 45

a b c
0
d e f 90
15

g h i
6

3 18 0
 Cette méthode appelée aussi calcul matriciel n’est plus utilisée
aujourd’hui car elle présente de nombreux inconvénients.
- temps de calcul très long pour les grandes matrices
- le calculateur d’image ne peut commencer à effectuer ses calculs qu’à la
fin de la rotation et donc à la fin de toutes les mesures
 Exemple d’un volume à explorer composé de 4 éléments ayant un
coefficient d’absorptions différentes.
• Mémorisation des profils
lors de l’acquisition

• Épandage

But: Retrouver le lieu d’une atténuation du faisceau


par recoupement de multiples projections On réétale
chaque projection mesurée le long de son axe
(épandage)
Structures atténuant fortement les RX Tissu atténuant faiblement les RX

Exemple de 2 structures atténuantes (μ élevés)


au sein d’un milieu peu atténuant
1+0 6+0 0+0
0
1+5 6+5 0+5
15

1+2 6+2 0+2


6

3 18 0
0 0 0

3 12 0

0 6 0

1 6 0
6
0
6 11 5
5
15

3 8 2
6

3 18 0
3 étapes:
➢ Acquisition des profils lors de l’acquisition
➢ Rétroprojection des différents profils
➢ Correction du flou d’épandage par « artifice mathématique »
Traînée d’épandage

Filtrer, c’est
effacer les
trainées sans
amoindrir le
signal signal
→ Inconvénient :
“Débordement” des
 Modification des profils contours
d’atténuation avant épandage : filtrage
par une opération de convolution

= Rétroprojection filtrée
La rétroprojection successive des projections apporte progressivement
des informations pour reconstruire l’image.
Ainsi, les détailss représentés sur le profil d’atténuation contribuent à
la valeur des pixels mais également à la construction de toute l’image.
Choix du filtre de reconstruction
 Filtre “mou” ( bruit, résolution en contraste)
→ médiastin, foie, …
 Filtre “dur” ( résolution spatiale, bruit)
→ os, poumon
a b c
90
d e f

g h i
 → Artefacts
si ceci n’est
pas corrigé
a b c

d e f
90

g h i
Conséquences de l’acquisition hélicoïdale :
 Artéfacts spécifiques
 Augmentation de l’épaisseur des coupes avec
l’augmentation du pitch
→ La position des coupes calculées peut être choisie librement

 Incrément de reconstruction (ou espace inter-coupes)


= distance entre 2 coupes calculées successives

→ L’interpolation permet, si besoin, de choisir librement une


épaisseur de coupe supérieure à la collimation
 Elle est en rapport avec le nombre de points du moniteur de
visualisation
➢ Le scanner mesure des coefficients d’atténuation
➢ Peu représentatif

➢ Création de l’échelle de Hounsfield

➢ Arbitrairement, il a été choisi

Eau = 0 UH
La densité des autres tissus est donnée par

nombre TDM=

D’ou air= -1000, os dense = +1000


• Deux paramètres modulables définissent la fenêtre utile de
densité:
• Le niveau (L) : valeur centrale des densités visualisées
• La largeur (W): détermine le nombre de niveaux de densité:
• En augmentant la fenêtre, l’image s’enrichit de niveaux de
gris mais le contraste diminue entre les structures de l’image.
• En diminuant la fenêtre, le contraste augmente.
+ 1000 UH

35-40
Centre / Largeur
0 UH

Fenêtrage pour le
parenchyme cérébral :
 centre = 35 UH
- 1000 UH
 largeur = 80 UH
Exemple :
Visualisation en
niveaux de gris
d’une TDM
cérébrale
• Echelle Hounsfield: -1024UH à 3071 UH
• 4096 valeurs = 212
• > 12 bits/pixel
•Traduction en niveaux de gris ou en pseudo-couleurs
• L’Homme perçoit ≈ 60-80 niveaux de gris

0 255
U.H.

1000 100 0 -100 -1000


calcium tissu mou eau graisse air
Les coupes fines chevauchantes
limitent l’effet de volume partiel
= Fausses mesures lorsque
des structures différentes sont
à cheval dans un même voxel
bruit

Epaisseur = 1 mm Epaisseur = 10 mm

→ Dose requise à
bruit constant :
–5 mm → 2,5 mm : +10%
–2,5 mm → 1 mm: +22%
–1 mm → 0.5 mm: +75%
 Qualité de l’image:
❖ Ensemble de facteurs qui font que l’image
corresponde à ce qu’on attend.
❖ Ensemble de caractères sous lesquels l’image
se présente.
 Définition de l’image:
❖ Absence de flou de l’image
❖ Capacité à distinguer sur l’image deux points
de petite taille proches l’un de l’autre

101
Rapport signal sur bruit (RSB)
• Contraste
• Résolution spatiale dans le plan de coupe
• Résolution en Z
• Artefacts
 La qualité de l’image repose sur plusieurs éléments:
❖ La résolution spatiale RS
✓ dans le plan de coupe
✓ longitudinale

❖ La résolution en contraste ou en densité RD


❖ La résolution temporelle
❖ Le rapport signal/bruit
❖ La présence ou non d’artéfacts

103
104
❖ Dépend aussi du filtre de reconstruction choisi

❖ Est identique en mode séquentiel et en mode


hélicoïdal
❖ Peut atteindre jusqu’ à 20 à 25pl/cm
❖ Est peu dépendante de la dose
105
 La résolution spatiale longitudinale:
❖ Dépend de la taille du voxel dans l’axe Oz, qui
correspond à l’épaisseur effective ou réelle de coupe.

106
❖ Donc dépend de la collimation, du pitch, et de
l’algorithme d’interpolation
❖ p= d/e.n
d:distance ou avancée de la table pendant la rotation
e: épaisseur de coupe
n: nombres de coupes par rotation

❖ Est plus importante en mode hélicoïdal

107
 Possibilité de distinguer des structures à faible
différence de contraste
 Dépend du rapport contraste/bruit
 Dépend du rapport signal/bruit
 Dépend aussi du filtre de reconstruction choisi

Edge Bone plus Bone Détail

108
 Possibilité de réaliser des images en
minimisant le temps d’acquisition.
 Dépend du pitch pour les scanners séquentiels
ou mono coupes.
 Permet avec les scanners multi coupes ou
spiralés de diminuer d’un facteur 4 à 10 la
durée de l’acquisition.
 Augmente avec la vitesse de rotation du statif

109
Facteurs déterminant le RSB

1. Nombre de photons+++
2. (mAs, épaisseur de coupe, FOV)
3. E des photons
4. Filtre
5. Interpolation
6. Géométrie du système
7. Rendement des détecteurs
 Dépend de plusieurs facteurs:
➢ Le flux photonique
• Nombre de photons X délivrés par le tube
• Dépend de la tension appliquée au tube, de l’intensité du courant (mA),
du temps d’acquisition et de la collimation ou épaisseur de coupe
• Est directement lié au bruit

Nombre relatif de Bruit relatif


photons

140 kV 250 63

120 kV 100 100

80 kV 40 142

relation entre le flux photonique et le bruit


Facteurs de variation du nombre de photons
111
➢ les algorithmes d’ interpolation
• Le mode 360° linéaire augmente le S/B de √2 par rapport au mode
180°linéaire en scanner mono coupe.
• Sont complexes car associés à d’autres facteurs en acquisition multi
coupes (360°+ 45° ou Full et 360° ou Entier)
➢ Le filtre de reconstruction
• Sont classés du plus « mou » ou plus « dur »: soft, standard, lung,
détail, os, edge
• Les filtres durs ↑ la RS mais ↑ aussi le bruit, donc le R/S ↓
• Les filtres mous ↑ la RD, et le S/B ↑ car le bruit ↓.

Soft Standard Détail Bone Edge 112


➢ Le pitch
• En acquisition mono coupe
hélicoïdale le R/S est
indépendant du pitch, car le
nombre de données pour
reconstruire l’image ne dépend
pas du pitch

• En acquisition multi
coupes, à mA constants
quand le picth ↑, le R/S↓,
car le nombre de
données pour recons-
truire la coupe ↓
 Une image est dite « homogène » quand la valeur des
pixels ne varie pas trop par rapport à la valeur réelle
 considérons un objet uniforme
 Ex: fantôme cylindrique rempli d’eau.
 une région d’intérêt (ROI)
 On mesure: les valeurs moyennes et les
déviations standards (SD)
 SD est la mesure du décalage des valeurs
autour de la valeur moyenne →
Densités HU
« bruit »
 Résultat :95% des valeurs varie de +-2SD
 Ils résultent d’une discordance entre les valeurs de
densité de l’image reconstruite et les valeurs
réelles d’atténuation.
 Ont des origines différentes:
❖ Soit liés au patient
❖ Soit liés à la machine
❖ Soit liés au patient et à la machine
Effet de cône

Effet de volume partiel


En fonction de la
position en z

Modulation
de
Dispositifs de l’intensité

réduction de dose

En fonction de
l’absorption mesurée en En fonction de l’incidence
cours de rotation sur chaque rotation
• Paramètre accessible à l‘utilisateur
• Au mieux 0,33 à 0,4s
• Jusqu’à 1 s
• Scanner cardiaque
• Scanner des artères des membres inférieurs
Paramètres fixés à l’acquisition :
 kV, mAs, dispositifs de modulation de la dose, vitesse
de rotation, pitch, collimation, volume d’acquisition

Paramètres ajustables lors de la


reconstruction :
 Champ de vue, taille de la matrice, épaisseur de coupe,
incrément de reconstruction, filtre

Bonnes images + Irradiation maîtrisée =


Comprendre et optimiser les paramètres !

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