Vous êtes sur la page 1sur 57

Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB

Université Hassa Premier - Settat

ROYAUME DU MAROC
UNIVERSITE HASSAN 1er - SETTAT
INSTITUT SUPERIEUR DES SCIENCES DE
LA SANTE

Module : Bases physiques de l’imagerie médicale


( Semestre 4 )

Chapitre I : La radiologie conventionnelle

Licence Professionnelle :
TRRR & TIMB

Pr. Redouane EL BAYDAOUI

I- Physique des rayons X

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 2


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 2
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 1


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Définition et classification des rayonnements ionisants

• On appelle rayonnement ou radiation le processus d’émission ou de transmission


d’énergie sous la forme d’ondes électromagnétiques ou de particules ;

• Un rayonnement est dit ionisant quand il est susceptible d’arracher des électrons à
la matière ;

• Est un transport d’énergie : sans énergie, pas de rayonnement ionisant donc pas de
radioprotection puisque c’est l’énergie transférée à la matière qui va occasionner
des dégâts dans celle-ci ;

• une particule ou une onde électromagnétique vont céder leur énergie d’une façon
bien caractéristique.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 3
Université Hassan I - Settat

1. Définition et classification des rayonnements ionisants

Classification des rayonnements

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 4
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 2


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

2. Qu’est ce qu’un rayons X ?


Les rayons X sont des ondes électromagnétiques à haute fréquence dont la longueur
d’onde est comprise entre 5 picomètres et 10 nanomètres. L’énergie de ces photons
varie de quelques électrons-volts à plusieurs dizaines des mégaélectronvolts, ce qui les
classe dans la famille les rayonnements ionisants. Ils utilisés en imagerie médicales (de
40 à 140 keV) et en radiothérapie (de 6 à 25 MeV).
Les rayons X et les rayons γ sont des ondes électromagnétiques possédant le même
intervalle énergétique. Leur différence vient de leur mode de production :
- Les rayons X prennent naissance dans le nuage électronique de l’atome;
- Les rayons γ (gamma) sont produits dans la structure nucléaire de l’atome.
Comme toute ondes électromagnétiques l’énergie
transportée par un photon X est liée à sa fréquence (donc
à sa longueur d’onde) selon la relation suivante :
h = constante de Plank (6,62 J.s)
Origine atomique du rayonnement γ
ν = fréquence de l’onde (Hz)
ERX (J) = h.ν = h.c / λ λ = longueur d’onde (m) et rayonnement X
c = célérité (m/s)

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 5


Pr. Redouane EL BAYDAOUI
Université Hassan I - Settat

3. Production physique des rayons X


3.1. Généralités
 La production de rayons X fait suite à une interaction énergétique violente entre
un électron, possédant une vitesse très élevée, et une cible métallique très dense.
Lors de cette interaction, l’électron ne pénètre que de quelques microns dans le
métal de la cible où il subit une décélération brutale. Cette perte d’énergie
cinétique se convertit à 99 % en chaleur (énergie thermique) et 1 % en
rayonnement X. Le rendement de production des rayons X est ainsi très faible.

 Lorsqu’on s’intéresse au phénomène physique strict, on remarque qu’il y deux


phénomène différents susceptibles de donner naissance à des rayons X :
• Soit l’électron est dévié brutalement de sa trajectoire lorsqu’il « passe » à
proximité d’un noyau de la cible, on parle alors d’interaction électron – noyau ;

• Soit l’électron entre en collision avec un électron d’un atome constituant la


cible, on parle alors d’interaction électron – électron.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 6


Pr. Redouane EL BAYDAOUI
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 3


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Production physique des rayons X


3.2. interaction électron – noyau

 Lorsqu’un électron passe au voisinage d’un noyau, il est attiré par ce dernier. Il
subit ainsi une déviation importante et perd une partie de son énergie sous forme
de rayonnement électromagnétique dit « rayonnement de freinage » ou «
Bremsstrahlung », ce qui le ralentit.

Effet de freinage
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 7
Université Hassan I - Settat

3. Production physique des rayons X


3.2. interaction électron – noyau
 Lorsque la cible est de nature très dense, l’énergie transporté par ce rayonnement
de freinage est élevée et se situe dans la gamme des rayons X. Cette énergie
dépend :
– de l’énergie des électrons incidents ;
– du numéro atomique de la cible.
 Cette énergie est définie et caractérisée par un spectre continu :
– en abscisse : l’énergie des photons crées ;
– en ordonnée : la quantité de photons crées pour une énergie donnée.

Spectre continu

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 8
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 4


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Production physique des rayons X


3.3. interaction électron – électron
 Dans le nuage électronique, les électrons sont groupés en niveaux d’énergie K, L,
M… ces derniers sont caractérisés par leur énergie de liaison avec le noyau. Plus un
électron est proche du noyau, plus son énergie de liaison est élevée.
 Lorsque l’énergie des électrons incidents est supérieure à l’énergie de liaison d’un
électron lié, ce dernier est arraché du cortège électronique (EK>EL>EM>….).
 Si l’électron arraché provient d’une couche interne de l’atome, les électrons des
couche externe auront tendance à se « précipiter » dans la place laissé vacante. Ce
faisant, l’électron qui change d’orbite perd de l’énergie qui est rejetée sous forme
d’un rayon (photon) X.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 9
Université Hassan I - Settat

3. Production physique des rayons X


3.3. interaction électron – électron

 Ce rayonnement, caractérise par un spectre de raies caractéristique du métal de


l’anode, ne constitue que 1 % du rayonnement X émis, soit 0,01 % de l’énergie
électronique incidente. Cela s’explique par la faible probabilité qu’ont les électrons
incidents à entrer en collision avec ceux de l’atome cible, au vu des distance
immenses qui séparent les différentes orbites électroniques. La matière est en effet
dans l’ensemble constituée de vide.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 10
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 5


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Production physique des rayons X


3.4. Spectre total
 Le spectre total correspond à la combinaison du spectre continu (caractéristique de
l’effet de freinage), et du spectre de raies (caractéristique du métal de la cible =
anode). Ce spectre prouve bel et bien que, lors d’une interaction des électrons avec
la cible, la quantité de rayons X produite par effet de freinage est largement
supérieure à celle produite par la collision électron – électron.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI
Université Hassan I - Settat 11

4. Caractéristique d’un faisceaux X


 Le terme « faisceau X» regroupe l’ensemble des rayons X produits faisant suite à
l’interaction des électrons avec une cible métallique. Le faisceau X est de nature
polychromatique (ou polyénergétique) : il contient des rayons X d’énergie
différente. L’énergie totale rayonnée (ε) est directement proportionnelle :
• au carré de la tension accélératrice (U) des électrons ; ε = ½.k.n.Z.U2
• au nombre d’électrons (n) incidents; (k étant une constante)
• du numéro atomique (Z) du métal de l’anode.
 En pratique courante, on évoque aussi la notion de pénétration, qui décrit la
possibilité qu’a le faisceau X, dans sa globalité, à pénétrer la matière.
 Pour rendre le faisceau globalement plus pénétrant, on peut :
• Augmenter la tension accélératrice (U) des électrons venant frapper le métal de
l’anode, ce qui augmente le seuil énergétique maximal du spectre.
• Mettre en place une filtration additionnelle à la sortie du tube afin
d’homogénéiser (d’un point de vue énergétique) le faisceau en éliminant les
rayons X de faible énergie (« rayons mous»).
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 12
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 6


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

4. Caractéristique d’un faisceaux X


L’augmentation du nombre (n) d’électrons incidents (lié à l’intensité de chauffage
du filament en mA) n’augmente pas la pénétration du faisceau X mais uniquement la
quantité de photons X.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 13
Université Hassan I - Settat

5. Interaction des rayons X avec la matière


5.1. Atténuation globale du faisceau X dans la matière
 Au cours de leur traversée du milieu, les rayons X sont atténués en suivant une
variation exponentielle décroissante. La « fluence photonique» (en photons.mm-2)
permet d’estimer cette atténuation qui dépond de :

– La fluence photonique incidente (F0), ;


– La densité du milieu traversé, c’est-à-dire de
son coefficient d’atténuation (μ) ;
– L’épaisseur (x) du milieu traversé.

 Ces différents paramètres sont liés par la loi de


Beer-Lambert selon la formule :
F = F0.e-μx

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 14
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 7


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

5. Interaction des rayons X avec la matière


5.1. Atténuation globale du faisceau X dans la matière
 L’atténuation globale des rayons X s’explique par plusieurs interaction physique
élémentaire classées ci-dessous par leur ordre d’apparition en fonction de l’énergie
X incidente :

– L’effet de diffusion de Thomson-Rayleigh ;


– L’effet photoélectrique ;
– L’effet Compton ;
– L’effet de matérialisation ;
– Les réaction photonucléaire.

 Vu les énergies utilisées, l’effet photoélectrique et l’effet Compton sont quasiment


les seul présents en radiologie

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 15
Université Hassan I - Settat

5. Interaction des rayons X avec la matière


5.2. Bilan des interactions présentes en radiologie

 Dans le domaine des énergies utilisées en radiologie, les interactions entre les
photons X et la matière se font essentiellement par effet photoélectrique et par effet
Compton.

 L’effet photoélectrique est l’effet le plus recherché pour la formation de l’image


radiante à la sortie du patient.

 L’effet Compton est, quant à lui, considéré gênant car il est à l’origine du
rayonnement diffusé nocif pour la qualité de l’image et pour la sante du patient et du
personnel (radioprotection).

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 16
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 8


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

II- Production technologique


des rayons X en radiologie

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 17


Pr. Redouane EL BAYDAOUI
Université Hassan I - Settat

1. Le tube à rayons X

 Le tube est l'élément essentiel d'une chaîne radiogène : c'est même le maillon
limitant. Il est utilisé en radiologie conventionnelle mais aussi en radiologie
vasculaire numérique et en tomodensitométrie et les performances qui lui sont
demandées sont très différentes.

 Il doit répondre à deux qualités essentielles mais contradictoires :

• Grande puissance pour réaliser des radiographies avec un temps de pose très
court afin de diminuer le flou de mouvement ;

• Grande finesse de foyer pour obtenir des images de grande résolution spatiale en
diminuant le flou géométrique.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 18
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 9


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Le tube à rayons X
 Le tube de Coolidge doit posséder trois éléments technologiques nécessaires à la
création de rayons X :

• Une source d’électrons au niveau de la cathode ;


• Une différence de potentiel élevée permettant d’accélérer les électrons dans le
vide;
• Une cible métallique permettant la création de rayons X.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 19
Université Hassan I - Settat

2. Le tube de Coolidge
2.1. Source d’électrons :

La source d’électron est obtenue par effet thermo-ionique de Richardson. Le Principe


consiste à porter un filament à incandescence. La chaleur emmagasinée est alors
transmis aux électrons libre du métal du filament sous forme d’énergie cinétique.
Grace à ce gain d’énergie, les électrons sont arrachés du filament, et forment un
nuage électronique autour des spires du filament

Effet thermo-ionique et création d’une source d’électron

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 20
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 10


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

2. Le tube de Coolidge
2.2. Différence de potentiel :

Les électrons situés autour du filament sont attirés vers la cible par une différence de
potentiel élevée pouvant varier de 40 à 150 kV. Le filament fait alors office de cathode
et la cible d’anode. Plus la différence de potentiel est élevée, plus l’accélération est
grande, plus l’énergie cinétique des électrons est importante, et plus les rayons X seront
énergétiques, donc pénétrants.

m : masse de l’électron 9,11.10-31 kg ;


v : Vitesse de l’électron (en arrivant à l’anode) en m.s-1 ;
Ece- = ½ m.v2 =e.U
e : Charge de l’électron 1,6.10-19 Coulomb ;
U : Différence de potentiel en kV.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 21
Université Hassan I - Settat

2. Le tube de Coolidge
2.3. Cible :
 La cible, dont l’objectif est créer un décélération brutale de électron lors de l’impact,
doit être suffisamment dense mais aussi bonne conductrice de chaleur. En effet, la
perte brutale d’énergie cinétique des électrons lors du choc est transformée : en
chaleur (99%) et en rayons X (1%).
 Le rendement d’un tube en termes de rayons X est ainsi très faible

Perte d’énergie cinétique de l’électron incident = énergie thermique


(99%) + rayonnement X (1%)

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 22
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 11


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Caractéristiques technologiques de chaque élément


constituant un tube à rayons X
 Nous prendrons comme type de description le tube de COOLIDGE.
 Deux électrodes, une cathode et une anode sont placées dans une enceinte de verre
où l'on réalise un vide poussé pour éviter les interactions entre les électrons et l'air.

Principe éléments technologiques d’un tube à rayons X

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 23
Université Hassan I - Settat

3. Caractéristiques technologiques de chaque élément


constituant un tube à rayons X
3.1. La cathode :
Elle comprend un filament en tungstène et une pièce de concentration :

 Le filament : Habituellement en tungstène, il s'agit d'un enroulement hélicoïdal


d'un fil de 0,2 à 0,3 mm de section. Il est parcouru par un courant de chauffage de
forte intensité qui par effet JOULE, le porte à une température de 2000°C environ ;

 La pièce de concentration: Métallique, elle présente une forme en cuvette au


fond de laquelle sont placés les filaments. Afin de focaliser le faisceau d'électrons,
elle est portée à un potentiel négatif

Pièce de concentration et dispositif des filaments


Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 24
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 12


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Caractéristiques technologiques de chaque élément


constituant un tube à rayons X
3.2. L’Anode :
L’anode est un élément essentiel du tube à rayons X, elle doit répondre à trois critères :

 Etre suffisamment dense (Z élevé) pour favoriser la production de rayons X ;


 Posséder une température de fusion élevé pour résister aux température faisant suites
aux interactions électroniques ;
 Etres bonne conductrice thermique pour évacuer rapidement la chaleur.

On distingue généralement deux types d’anodes :


 Les anodes fixes : sont fabriquées en cuivre (bon conducteur de chaleur) et
contiennent en leur centre une pastille de tungstène très dense (Z élevé) permettant
de favoriser la production des rayons X ;
 Les anodes tournantes : équipent les tubes de moyenne et de forte puissance. Elles
sont constituées de trois parties : un couple rotor-stator, un axe de transmission et
un disque ;
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 25
Université Hassan I - Settat

3. Caractéristiques technologiques de chaque élément


constituant un tube à rayons X
3.3. Enceinte (ou ballon) :
 Cette enceinte qui contient la cathode et l’anode a pour rôle de maintenir un vide
poussée. Elle doit être insensible aux hautes températures et radiotransparente.
Initialement constituée en verre dur, elle est actuellement fabriquée en pyrex. Les
tubes de haute puissance (scanner, radiologie vasculaire) de dernière génération
sont en métal radiotransparent, résistant et léger.

3.4. Système de refroidissement :


 Pour évacuer le plus rapidement la chaleur, les rayonnement (chaleur) faisant suite à
l’interaction des électrons avec l’anode sont absorbés par de l’huile froide
d’isolement qui entoure le tube. Celle-ci est à son tour refroidie par un liquide froid
qui circule dans des canalisations. Pour les appareils de faible puissance, le
refroidissement de l’huile peu être assuré par un système de ventilation.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 26
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 13


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Caractéristiques technologiques de chaque élément


constituant un tube à rayons X
3.5. Gaine plombée :
 La gaine plombée est une enveloppe de 3 à 5 mm de plomb qui isole l’extérieur de
la haute tension, de la chaleur et des rayonnements X parasites. Elle contient le tube,
le stator, le système de refroidissement et laisse passer les câbles haute tension. Une
ouverture, appelée fenêtre de sortie, est placée en face de l’anode afin de laisser «
passer » les rayons.

Enceinte, système de refroidissement et Gain plombée


Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 27
Université Hassan I - Settat

3. Caractéristiques technologiques de chaque élément


constituant un tube à rayons X
3.6. Filtre :
Placé contre la fenêtre de sortie du ballon, il permet d’homogénéiser l’énergie du
faisceau X en éliminant les photons de trop faible énergie.
 Pour des tensions de 60 à 120 kV, une filtration d’environ 2 mm d’aluminium est
classiquement préconisée ;
 Pour des tensions supérieur à 120 kV, on préconise une filtration d’environ 2 mm de
cuivre et d’aluminium.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 28
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 14


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Caractéristiques technologiques de chaque élément


constituant un tube à rayons X
3.7. Diaphragmes et localisateurs :
 Le diaphragme sont situés en regard de la fenêtre de sortie à l’extérieur de la gain.
Ce sont des lames métalliques stoppant les rayons X, déposées de chaque coté de la
fenêtre de sortie (2 paires de lames = 4 lames). Les mouvement des lames opposées
sont synchrones.
 Le rôle des diaphragmes est de
déterminer le champ (rectangulaire)
d’irradiation et de limiter le
rayonnement diffusée.

 Plus le champ est petit et limité, plus le


rayonnements diffusé est limité.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 29
Université Hassan I - Settat

4. Caractéristiques mécaniques et géométriques d’un


tube à anode tournante
Foyers :
on définit deux foyers, liés entre eux, qui conditionne la valeur de la charge thermique
et la définition de l’image :

 Le foyer thermique (FT) ou foyer réel : correspond au point d’impact des


électrons sur le disque de l’anode = source du rayonnement X ;

 Le foyer optique (FO) ou foyer virtuel : correspond à la projection


géométrique du foyer thermique.

On dispose généralement de deux tailles de foyers optiques :

• Le petit foyer : de 0,6 x 0,6 mm à 1 x 1 mm :


radiologie osseuse des extrémités ;
• Le grand foyer : de 1,2 x 1,2 mm à 2 x 2 mm :
radiologie digestive, urinaire, pédiatrique….

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 30
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 15


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

4. Caractéristiques mécaniques et géométriques d’un


tube à anode tournante
Foyers :

Dimensions du foyer et pénombre géométrique


Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 31
Université Hassan I - Settat

5. Caractéristiques techniques d’un tube à rayon X


5.1. Puissance et rendement d’un tube à rayons X :
Le tube radiogène absorbe de l'énergie sous forme électrique et la restitue sous forme de
chaleur et de rayonnement X.

Selon le rythme de ces échanges énergétiques, il est possible de définir une puissance
absorbée et une puissance d'émission.

 La puissance absorbée (Pa) : est égale au produit de la tension par l'intensité du


faisceau cathodique.
I : Courant anodique ;
Pa = I.U U : Différence de potentiel.

 La puissance d'émission (Pe) : est le quotient de l'énergie rayonnée par le temps.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 32
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 16


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

5. Caractéristiques techniques d’un tube à rayon X


5.1. Puissance et rendement d’un tube à rayons X :

Pe = ε/t Or ε = ½.k.n.Z.U2

Comme I = n.e/t => n = I.t/e et K = ½.k/e

n : nombre d’électron ;
Pe = K.Z.I.U2 Z : numéro atomique ;
e : Charge de l’électron 1,6.10-19 Coulomb ;

 Le rendement (η) : est le quotient de l'énergie rayonnée par le temps.

η = Pe/Pa = K.Z.U
Remarque : il est à noté que ce rendement ne plus de l’intensité du courant anodique
et qu’il est très faible, de l’ordre de 1 à 2 %
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 33
Université Hassan I - Settat

5. Caractéristiques techniques d’un tube à rayon X


5.2. Capacité thermique maximale :
 Le rythme d'apport énergétique est limité par l'élévation thermique de l'anode, elle-
même dépendante de son aptitude à se refroidir. La capacité thermique maximale
d'un tube correspond à l'énergie absorbée amenant l'anode de la température
ambiante à sa température maximale. Elle est exprimée en Joules ou en UC (Unité
Calorifique = 0,7 Joules).

 Selon le rythme d'apport énergétique, c'est à dire selon la puissance absorbée, on


distingue deux régimes de fonctionnement :

• Régime de puissance instantanée lorsque l'apport énergétique est supérieur aux


possibilités de refroidissement. La température maximale de l'anode est plus ou
moins rapidement atteinte et le tube ne peut continuer à fonctionner sous peine
d'endommager le foyer ;
• Régime de puissance permanente lorsque l'apport énergétique est égal ou
inférieur aux possibilités de refroidissement. L'absorption peut donc se
poursuivre indéfiniment.
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 34
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 17


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

5. Caractéristiques techniques d’un tube à rayon X


5.2. Capacité thermique maximale :

Courbes d'échauffement et de refroidissement

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 35
Université Hassan I - Settat

6. Vieillissement et précautions d’utilisation d’un tube


radiologique
6.1. Vieillissement normal :
• Détérioration du filament par diminution de son diamètre, se traduisant en pratique
par une augmentation des mA.
• Cratérisation : diminution du rayonnement utile et donc augmentation des
constantes.
• Altération du disque : anode fissurée.
• Métallisation interne du ballon qui devient conducteur (court – circuit).

6.2. Claquage du tube :


On peut observer : • Rupture du filament ;
• Cassure du disque ;
• Blocage de rotation de l’anode ;
• Implosion du ballon.
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 36
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 18


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

6. Vieillissement et précautions d’utilisation d’un tube


radiologique
6.3. Précautions d’utilisation :

Une anode froide n’est pas apte à subir des charges importantes, il faut la réchauffer
progressivement. Pour cela, des «tirs» de chauffage progressif (dans le vide) à a chaque
mise en route sont recommandés :

– Eviter d’utiliser le petit foyers pour des tensions supérieurs à 75 kV ;


– Ne pas abuser du temps de rotation de l’anode avant chaque prise de cliché.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 37
Université Hassan I - Settat

III- Principe de base de


l’alimentation d’un tube à rayons X

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 38


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 38
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 19


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Le générateur
Le tube à RX est alimenté par un générateur qui adapte le courant électrique du secteur
aux besoins du tube

• Il transforme le courant alternatif basse tension du secteur en un courant continu,


stable et de haute tension ;

• Il règle l’intensité de chauffage du filament afin de contrôler la quantité de RX à


produire ;

• Il détermine la durée d’application de la HT c’est-à-dire la durée d’exposition ;

• Il assure la sécurité du tube en vérifiant que les constantes programmées sont


supportées par le tube ;

• Il assure des fonctions auxiliaires telles que l’alimentation et la gestion du couple


rotor-stator.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 39
Université Hassan I - Settat

1. Le générateur
Il comporte 2 circuits principaux :

• Le circuit basse tension pour l’alimentation du filament ;


• Le circuit haute tension permettant l’obtention d’une DDP élevée et
unidirectionnelle.

Il est contenu dans une armoire électronique reliée au tube par des câbles électriques.

Il est contrôlé par un pupitre de commande.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 40
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 20


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Le générateur

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 41
Université Hassan I - Settat

2. Circuit basse tension : Chauffage du filament


• Il contrôle le courant de chauffage du filament

• Il transforme à l’aide d’un transformateur sous-volteur, la tension efficace du secteur


(230 V) en une tension plus faible (10 V) avec une intensité plus forte

• Il règle cette intensité en fonction de la température de chauffage souhaitée grâce à


une résistance réglable dans le circuit primaire

Représentation simplifiée du circuit basse tension

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 42
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 21


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Circuit haute tension : Réglage de la ddp


• Il transforme le courant alternatif basse tension du secteur en un courant continu
haute tension nécessaire à l’alimentation du tube.

• La tension doit pouvoir varier de 40 à 150 kV.

• Les générateurs classiques comportent un autotransformateur (réglage de la HT de


40 à 150 kV), un transformateur survolteur (k=400) et plusieurs redresseurs
permettant le passage du courant alternatif au courant continu.

Représentation simplifiée du circuit basse tension

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 43
Université Hassan I - Settat

3. Circuit haute tension : Réglage de la ddp


• Il transforme le courant alternatif basse tension du secteur en un courant continu
haute tension nécessaire à l’alimentation du tube.

• La tension doit pouvoir varier de 40 à 150 kV.

• Les générateurs classiques comportent un autotransformateur (réglage de la HT de


40 à 150 kV), un transformateur survolteur (k=400) et plusieurs redresseurs
permettant le passage du courant alternatif au courant continu.

Représentation simplifiée du circuit basse tension

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 44
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 22


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

4. Minuterie d’exposition
Est un circuit annexe qui commande le début et la fin de l’émission des rayons X, c’est-
à-dire le temps de pose, aussi bien en image statique (graphie) qu’en imagerie
dynamique (scopie). Cette fonction passe par deux étapes :

 Le temps de préparation :
• Chauffage + stabilisation de la température du filament ;
• Lancement de la rotation de l’anode à vitesse constante ;
• Mise sous tension des appareils auxiliaires (Potter, table, cellules…).

 L’exposition :
• En mode statique : pouvoir stopper, à un moments précis, l’alimentation du
tube ;
• En mode dynamique : obtenir des coupures de courant cadencées avec une
précision d’au moins 10 millisecondes.
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 45
Université Hassan I - Settat

IV- Formation de l’image

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 46


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 2
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 23


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Image radiante
 Après la traversée d’un milieu, le faisceau X est atténué et modifié en fonction des
structures rencontrées.

 Ce faisceau ou « image radiante » peut se représenter sous la forme d’un relief qui
dépend :

• Des formes et des épaisseurs des structures


traversées ;
• Des différentes densités rencontrées ;
• De l’importance du rayonnement diffusé.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 47
Université Hassan I - Settat

1. Image radiante
1.1. Différences formes et d’épaisseurs :
 Si le milieu est homogène et d’épaisseur constante, l’intensité du faisceau diminue
avec l’épaisseur traversée.

 Si le milieu est homogène et d’épaisseur variable, le faisceau émergent présente un


relief. Plus la différence d’épaisseur est grand, plus le relief est marqué. Ce dernier
est aussi fonction de la densité du milieu traversé et de l’énergie du faisceau
incident.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 48
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 24


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Image radiante
1.2. Différences de densités :
 Si le milieu est hétérogène, le relief du faisceau émergent est plus prononcé quand la
différence de densité des structures traversées est importante.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 49
Université Hassan I - Settat

1. Image radiante
1.3. Influence du diffusé :
 Le rayonnement diffusé naît des interaction Compton qui se produisent lors de la
traversée du milieu par les rayons X.

 La présence de rayonnement diffusé augmente de manière relative la fluence du


faisceaux émergent, entraînant la compression du relief de l’image radiante et
l’effacement des contours de l’objets. Cela se traduit sur l’image finale par une
baisse du contraste et par un flou à la limite des organes.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 50
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 25


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Image radiante
1.4. Profil d’absorption et profil d’intensité :
Le relief du faisceau émergent (image radiante) peut être illustré par 2 courbes :

 Le profil d’absorption représente les variations spatiales d’absorption du faisceau


émergent ;
 Le profil d’intensité représente les variations d’intensité (fluence photonique) du
faisceau émergent.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 51
Université Hassan I - Settat

2. Formation géométrique de l’image : les règles


 L’image radiologique est une ombre projetée d’objets plus au moins opaques à la
radiation qui les éclaire. Radiologique est une représentation en deux dimensions
d’une épaisseur complexe.

 Le caractère conique du faisceau X et l’orientation du rayon directeur entraînent une


déformation des structures radiographiées.

 On décrit 6 règles d’optique radiologique.


 Ces règles prises en compte permettent :

– De ne pas déformer l’objet ;


– De déformer volontairement l’objet ;
– D’enfiler un interligne ;
– De dégager une structure gênante ;
– De minimiser ou de créer un agrandissement différentiel.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 52
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 26


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

2. Formation géométrique de l’image : les règles

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 53
Université Hassan I - Settat

2. Formation géométrique de l’image : les règles

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 54
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 27


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

2. Formation géométrique de l’image : les règles

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 55
Université Hassan I - Settat

2. Formation géométrique de l’image : les règles

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 56
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 28


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Qualité de l’image

L’analyse qualitative d’une image radiologique s’effectue en se fondant sur


quatre critère de base :

– La fidélité ;
– Le contraste ;
– La définition (netteté de l’image) ;
– La résolution spatiale.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 57
Université Hassan I - Settat

3. Qualité de l’image
3.1. La fidélité :
Pour avoir une image fidèle d’un objet il faut tenir compte des règles d’optique
radiologique. Les incidences (inclinaison du tube et positionnement du patient) sont une
adaptation de ces règles.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 58
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 29


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Qualité de l’image
3.2. Le contraste :
• C’est la différence d’opacité entre deux points voisins sur l’image.
• Contraste de forme (d’épaisseur) : un même objet présentant des variations
d’épaisseur aura une opacité variable.

• Contraste naturel : 2 objets de même épaisseur se distinguent par leurs natures


physico-chimiques différentes.

• Soit D1 et D2 deux régions voisins du cliché radiologique. La différence de


contraste est estimé en pourcentage.

• Le contraste C dépend de l’atténuation du matériau


constituant l’arrière-plan A, de l’atténuation de
l’objet B situé dans l’arrière-plan et de l’épaisseur
de l’objet B.
C= 1 – e-(μB-μA)d
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 59
Université Hassan I - Settat

3. Qualité de l’image
3.3. La définition de l’image :

 La définition (netteté) de l’image dépend des flous. Une image est nette
quand les flous sont faibles et équilibrés.

 On distingue :

– Flou géométrique ;
– Flou cinétique ;
– Flou de diffusé ;
– Flou de détection.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 60
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 30


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Qualité de l’image
3.3. La définition de l’image :
1- Flou géométrique:
• Le foyer d’émission des RX n’est pas ponctuel et l’objet n’est pas directement au
contact du récepteur.

• Il en résulte une pénombre de


noircissement dégradé sur le contour de
l’image

• La largeur de cette pénombre est


directement fonction des dimensions du
foyer et de la distance foyer-détecteur et
elle varie avec l’agrandissement
géométrique.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 61
Université Hassan I - Settat

3. Qualité de l’image
3.3. La définition de l’image :
2- Flou cinétique :

• Créé par le déplacement de l’objet pendant le temps de prise de vue

• Mouvements incontrôlés du patient.

• Mouvements propres aux organes : péristaltisme, battements cardiaques.

• Le flou cinétique est proportionnel à la vitesse du déplacement et au temps de pose.

• Réduction : contention, réduction du temps de pose (0,005 s à 0,010 s pour une RT ;


nécessitant un débit et une tension suffisants aux bornes du tube : utilisation de la
puissance maximale sur le gros foyer du tube)

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 62
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 31


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Qualité de l’image
3.3. La définition de l’image :
3- Flou du détecteur :
• Il est dû au parcours des électrons dans le détecteur et à la réabsorption des photons
de fluorescence K

• Détecteurs numériques à conversion indirecte utilisant des cristaux scintillants : flou


dû aux caractéristiques du scintillateur utilisé (épaisseur, structure). Plus les
éléments unitaires de détection sont fins et canalisent la lumière produite, plus le
flou de détection est faible

• Détecteurs à conversion directe (photoconducteurs) : flou dû à l’épaisseur du


photoconducteur et au champ électrique appliqué pour recueillir les porteurs de
charge.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 63
Université Hassan I - Settat

3. Qualité de l’image
3.3. La définition de l’image :
4- Flou du diffusé :
 Le rayonnement diffusé se manifeste par une ombre à la périphérie de chaque
organe, altérant le contraste et la définition de l’image

 On limite ce flou par :

– Les diaphragmes ;
– Les cônes localisateurs ;
– Les systèmes de compression ;
– La grille anti-diffusante ;
– La technique de l’air-gap.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 64
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 32


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Qualité de l’image
3.4. La résolution spatiale :

 La résolution spatiale est la plus petite distance que l’on peut observer entre deux
objets. Cette distinction s’exprime en paire de lignes par millimètre (pl/mm) ou par
centimètre (pl/cm), et permet de de comparer les performances de la chaîne de
détection et de visualisation.

 Pour connaître cette résolution, on test l’ensemble de la chaîne de détection à partir


de fantômes. Ces test sont valable aussi bien sur les systèmes de détection
analogique que numérique : un couple écran-film possède une résolution spatiale qui
varie de 6 à 20 pl/mm, tandis qu’une technologie de type capteur plan possède un
pouvoir de résolution variant de 2,5 à 13 pl/mm.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 65
Université Hassan I - Settat

V- Eléments technologiques permettant


d’améliorer la qualité de l’image

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 66


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 2
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 33


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Diaphragmes et cônes localisateurs


• Ils réduisent le diffusé créé entre la source et le patient.

• Ils protègent le patient et le personnel.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 67
Université Hassan I - Settat

1. Diaphragmes et cônes localisateurs

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 68
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 34


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

2. Air-gap
• La technique de l’air-gap réduit l’effet du diffusé prenant naissance dans le corps du
patient.

• Le principe consiste à augmenter volontairement la distance sujet-détecteur.

• Les rayons diffusés les plus obliques par rapport à l’axe du rayon directeur ne se
dirigent pas vers le détecteur et ne composeront pas l’image finale.

• Les rayons diffusés de faible énergie sont stoppés dans l’air et ne parviennent pas
jusqu’au détecteur.

• Inconvénient : l’agrandissement doit être compensé par une augmentation de la


distance foyer-sujet et donc par une augmentation de la fluence photonique

• Application : télé-thorax.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 69
Université Hassan I - Settat

2. Air-gap

Principe de l’Air-Gap :
– Augmentation de la distance sujet-détecteur
=>diminution du rayonnement diffusé.
– Augmentation de la distance Foyer-sujet
=>Compensation de l’agrandissement.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 70
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 35


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Grille Antidiffusante
• Permet (comme l’air-gap) de réduire le diffusé créé dans le corps du patient.

• Elle permet de différencier RX utiles (trajectoire rectiligne) et rayons diffusés


(trajectoire quelconque non focalisée) en fonction de leur orientation.

 Constitution :

• Elle est constituée de lamelles de plomb fines et plates disposées verticalement et


parallèlement séparées par un matériau radiotransparent (cellulose).

• Les lamelles de Pb sont focalisées vers un point précis : la focale de grille qui doit
coïncider avec la source de RX.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 71
Université Hassan I - Settat

3. Grille Antidiffusante

• La grille laisse passer majoritairement des RX utiles (70 %).

• Son efficacité n’est pas totale car quelques photons diffusés peuvent traverser la
grille (angle limite).

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 72
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 36


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Grille Antidiffusante
 Caractéristiques :

• Distance focale: Elle varie de 80 à 180 cm.


Poumons : 1,50 m ; radiologie ostéo-articulaire : 1m ou 1m10. Grilles à lames parallèles
: distance focale infinie.

• Pas de grille : nombre de lames par unité de distance. Plus il est élevé, plus la grille
est efficace. N = 1/(D+d).

• Rapport de grille : rapport entre la hauteur d’une lamelle et la distance séparant 2


lamelles. R=h/D

• Angle limite : inclinaison des lames par rapport au RD, au dessus duquel les RX
sont arrêtés par la grille. Tan  = 1/R = D/h

• Facteur Bucky : facteur par lequel il faut multiplier la charge mAs Pour compenser
l’atténuation des RX par la grille. Ce facteur est lié au rapport de grille et à la
tension utilisée B = mAs avec grille/mAs sans grille.
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 73
Université Hassan I - Settat

3. Grille Antidiffusante
 Caractéristiques :

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 74
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 37


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

VI- Réglages et contrôle de


l’exposition

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 75


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 2
Université Hassan I - Settat

1. Principe
 Pour obtenir un cliché ayant de bons critères photographiques (contraste,
noircissement), il faut effectuer différents réglages : manuel ou semi-automatisés.

 Ces réglages mettent en jeu trois paramètres fondamentaux :

• La différence de potentiel ou tension d’accélération : gère le contraste

 Si U augmente, le contraste diminue ;


 Si U diminue, le contraste augmente ;
 Si la tension augmente, à temps de pose et intensité donnés, le flux
photonique et donc l’irradiation augmentent.

• L’intensité du filament (mA ; quantité de photons produits par unité de temps) :


gère la dose délivrée et donc le noircissement ;

• Temps de pose ou temps d’exposition. Pour une intensité donnée, la dose


délivrée (noircissement) sera fonction du temps de pose.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 76
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 38


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Principe

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 77
Université Hassan I - Settat

2. Réglage manuel de l’exposition


 Technique à trois points (réglage libre) ;

 Technique à deux points (automatisme du premier degré) : réunit en un seuil


paramètre (charge) l’intensité et le temps de pose.

• L’utilisateur ne règle alors que la tension et la charge. L’intensité et le temps de pose


sont calculés automatiquement par le générateur en fonction de la valeur de la
charge et de la tension souhaitée, de manière à utiliser au mieux la puissance du tube
et à obtenir les temps de pose les plus courts possibles ;

• Le noircissement du film analogique ne dépend que du réglage judicieux de la


charge (pour une tension donnée) ;

• En numérique, le réglage des mAs doit être adapté aux performances du système de
détection de manière à obtenir un bon rapport S/B et un dépôt de dose adapté.
Contrairement au film, la technologie numérique n’est pas sensible à la
surexposition.
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 78
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 39


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

2. Réglage manuel de l’exposition

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 79
Université Hassan I - Settat

3. Réglage avec Cellule


• Les posemètres ou cellules permettent de s’affranchir des difficultés du réglage
manuel pour l’exposition de régions présentant d’importantes variations d’épaisseurs

• Ce sont des systèmes de mesure ajoutés à la grille antidiffusante du Potter,


permettant de stopper l’irradiation quand un nombre suffisant de photons a atteint le
détecteur

• Les cellules permettent d’obtenir un noircissement satisfaisant (film) ou un dépôt de


dose adapté à la qualité (sensibilité) du détecteur

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 80
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 40


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Réglage avec Cellule


3.1. Principe de fonctionnement d’un posemètre :

• Détecter la quantité de RX ayant traversé le patient en établissant une tension


proportionnelle à la quantité de RX détectée

• Intégrer et comparer à une valeur de référence (tension) établie au préalable en


fonction de la sensibilité du système de détection, la qualité de transfert du signal, la
qualité du système de développement

• Stopper le fonctionnement du générateur quand la tension de référence est atteinte


(noircissement de qualité en analogique et irradiation optimisée en numérique

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 81
Université Hassan I - Settat

3. Réglage avec Cellule


3.1. Principe de fonctionnement d’un posemètre :

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 82
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 41


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Réglage avec Cellule


3.1. Principe de fonctionnement d’un posemètre :

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 83
Université Hassan I - Settat

3. Réglage avec Cellule


3.2. Utilisation des cellules :
 Technique à 2 points (automatisme du 2ème degré).

• Les cellules déterminent automatiquement le temps de pose (l’opérateur a


déterminé la tension et l’intensité)
• Le choix de l’intensité peut être problématique

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 84
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 42


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Réglage avec Cellule


3.2. Utilisation des cellules :
 Technique à un point (automatisme de 3ème degré)

• L’opérateur ne règle plus que la tension (contraste)


• On utilise le principe de la charge décroissante : l’exposition démarre avec une
intensité élevée qui décroît au cours du temps de manière à frôler les valeurs
limites de puissance du tube

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 85
Université Hassan I - Settat

3. Réglage avec Cellule


3.2. Utilisation des cellules :

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 86
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 43


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

VII- Système de détection de


l’image radiante

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 87


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 2
Université Hassan I - Settat

1. Critères de qualité des détecteurs


1.1. Sensibilité de détection :
La sensibilité de détection correspond à la plus faible énergie X détectable par le
capteur. Les seuil de détection est atteint lorsque le bruit est supérieur à l’information X
mesuré.

1.2. Courbe de réponse :

La courbe de réponse étudie l’amplitude des signaux fournis par le détecteur en


fonction d’une exposition croissante de rayons X. Cette courbe de réponse est d’allure
linéaire pour les capteurs numériques, et d’allure sigmoïde pour un couple écran-film.
Une courbe de réponse possède un seuil maximal dit de «saturation» au-delà duquel les
expositions supérieurs ne seront pas distinguées.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 88
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 44


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Critères de qualité des détecteurs


1.3. Latitude d’exposition ou dynamique de mesure :

La latitude d’exposition correspond au rapport entre l’énergie X maximale (saturation)


et l’énergie X minimale détecté (niveau du bruit).

1.4. Temps mort :

Le temps mort correspond à la durée minimale pouvant séparer deux expositions


successive. Ce temps mort est nécessaire pour que le détecteur puisse évacuer
intégralement les informations captées lors d’une exposition. On parle aussi de temps de
latence.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 89
Université Hassan I - Settat

1. Critères de qualité des détecteurs


1.5. Fonction transfert de modulation (FTM) :
Elle représente la capacité d’un détecteur à reproduire le contraste de l’image pour
différentes valeurs de fréquences spatiales. Elle traduit la résolution spatiale du
détecteur en pl/mm. Elle lie la résolution spatiale et la résolution en contraste. Elle est
obtenue à partir de tests sur fantômes.

1.6. Efficacité de détection quantique (EDQ) :


C’est le rapport entre le nombre de photons détectés par le capteur et le nombre de
photons l’ayant pénétré.

EDQ = N photons détectés / N photons pénétrants

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 90
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 45


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Critères de qualité des détecteurs

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 91
Université Hassan I - Settat

2. Détecteurs utilisés en radiologie


Parmi les détecteurs utilisés en radiologie, il faut faire la différence entre :

• Les détecteurs permettant de travailler en mode statique et ceux permettant


de réaliser des études dynamique.
• Les technologies numériques et les technologies analogiques.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 92
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 46


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.1. Couple écran-film (CEF) :
 C’est l’association d’un écran renforçateur et d’un film sensible, il permet de
renforcer la sensibilité du système par rapport à l’utilisation isolée d’un film
radiologique, de réduire la dose délivrée et les temps d’exposition.

 Le film n’est plus marquée directement par les RX mais par des photons de
fluorescence produits par interaction du faisceau X avec l’écran
 L’ensemble du couple est contenu dans une cassette en plastique
radiotransparent qui sert à :
• Protéger le couple de la lumière ;
• Protéger le couple de toute manipulation ou de chocs directs ;
• Solidariser l’ensemble.
 On distingue deux types de configuration : monocouche et bicouche.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 93
Université Hassan I - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.1. Couple écran-film (CEF) :

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 94
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 47


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.1. Couple écran-film (CEF) :
 Caractéristiques des écrans renforçateurs :
• Support (carton + polyester) semi-rigide et imperméable ;
• Couche sensible contenant des sels fluorescents convertissant les photons X en
photons lumineux. Les écrans actuels sont composés de terres rares qui émettent
de la lumière verte ;
• Une couche protectrice transparente et Imperméable.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 95
Université Hassan I - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.1. Couple écran-film (CEF) :

 Constitution et caractéristiques des films : de décomposent en 3 éléments :

• Support en polyester : solide, peu dense, hydrofuge et peu sensible aux variations
de température ;

• Une ou deux émulsions sensibles aux photons lumineux et qui comprend : des
cristaux de bromure d’argents (AgBr) à 95 %, une gélatine qui lie les cristaux, un
sensibilisateur chromatique ne rendant le film sensible qu’à une partie du spectre
lumineux et stérilisant (contre le noisissure) ;

• Une couche protectrice recouvrant l’émulsion.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 96
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 48


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.2. Amplificateur de brillance :
 Principe de fonctionnement :

• Système constitué de deux écrans convertisseurs et d’un tube à vide.

• 1er écran : - Une couche sensible aux RX convertit les RX en photons lumineux.
- Une photocathode qui, sous l'action des photons lumineux, libère par
effet photo-électrique des électrons de luminance faible

• Tube à vide : Il permet l'accélération des électrons et leur focalisation vers une
fenêtre de sortie: d’où augmente l’intensité du signal.

• 2ème écran : recueille les électrons accélérés et les convertit en image de forte
intensité lumineuse

• L'image finale est transmise sur un écran de télévision.


Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 97
Université Hassan I - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.2. Amplificateur de brillance :
 Principe de fonctionnement :

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 98
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 49


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.2. Amplificateur de brillance :
 Propriétés de l’amplificateur :

• Mémoriser une image statique avec très peu de rayons X émis (faible dose reçue par
le patient) ;

• Stocker, visualiser et imprimer les images mises en mémoire ;

• Obtenir une image dynamique, en ayant une émission de rayons X continue ou


pulsée ;

• Permettre l’évolution des techniques opératoires.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 99
Université Hassan I - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.3. Ecrans radioluminescents à mémoire (ERLM) (Plaques):

• Présente sous forme de cassettes et est en soit une version numérique du couple
écran-film conventionnel.

• Ces cassettes contiennent un écran qui, suit à une exposition, va mémoriser


l’atténuation des rayons X sous forme d’image latente. Cette dernière sera lue dans
second temps par un système de lecture qui exploitera ces information sous forme
numérique. Leur intégration dans un ordinateur permettra de les visualisé, de les
développer sur un film.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 100
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 50


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.3. Ecrans radioluminescents à mémoire (ERLM) (Plaques):
 Composition d’un ERLM : se compose de quatre couches :

• Une couche antérieure de protection : transparents ;

• Un support en polyéthylène noirci au carbone évitant la réflexion du laser ;

• Une couche sensible (200 à 300 microns) composée de cristaux permettant de


mémoriser l’information sous forme d’image latente ; ces cristaux sont de manière
générale des flouro-halogénurs de baryum dopés aux ions europiums (BaFCl : Eu ;
BaFBr : Eu ;…) selon le constructeurs ; les nouveaux écrans «haute résolution»
sont structurés en « aiguilles » qui agissent comme des guides de lumière évitent
ainsi les phénomènes de diffusion entre les pixels, ce qui améliore leur RS ;

• Une couche dorsale de protection.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 101
Université Hassan I - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.3. Ecrans radioluminescents à mémoire (ERLM) (Plaques):
 Principe de physique de mémorisation et de lecture :
• Phase d’intégration et de mémorisation : L’interaction avec le cristal provoque une
perte proportionnelle d’électrons des europium. Les électrons éjectée accèdent ainsi
à un niveau énergétique supérieur, le cristal se trouve alors dans un état «instable».
Dans le cas d’un ERLM, se trouve n’effectue pas spontanément. En effet, les électrons
éjecté sont piégés par le fluorohalogènes ; le cristal se trouve ainsi dans un état
énergétique «demi-stable» : c’est l’image latente.

• Phase d’exploitation et de lecture : pour révéler l’image latente sous forme de


fluorescence, il va falloir forcer le retour à la stabilité du cristal. Un faisceau laser
(He-Ne 633 nm) est utilisé pour balayer point par point, ligne par ligne, l’écran de
maniéré à libérer progressivement les électrons piégés par les fluorohalogènes. Ce
retour à la stabilité s’accompagne d’une émission proportionnelle de photons de
fluorescence (390 nm) qui seront convertis en courant électrique (photodiode),
format ainsi un signal vidéo (numérisable).
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 102
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 51


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

3. Principes des différents systèmes de détection


3.3. Ecrans radioluminescents à mémoire (ERLM) (Plaques):
 Principe technologique de lecture :

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 103
Université Hassan I - Settat

VIII- les principaux artéfacts de


l'image radiologique

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 104


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 2
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 52


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

 Un artefact radiographique est un phénomène d'origine artificielle ou


accidentelle modifiant l'apparence du film radiographique. Beaucoup
d'artefacts proviennent du développement, en particulier lorsque celui-ci est
manuel.

 D'autres artefacts sont liés à la production du faisceau de rayons X et à la


formation de l'image radiante.

 Beaucoup d'artefacts sont liés à des erreurs techniques qu'il est possible de
corriger.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé 105


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 2
Université Hassan I - Settat

1. Problème diffus intéressant l'ensemble ou une


grande partie du film radiographique
1.1. Film noir ou très sombre :
• Un film trop sombre peut être dû à un voile ou une trop forte exposition aux rayons
X au moment de l'exposition.

• Lorsque le film radiographique est voilé, les parties non exposées du film (marqueur
métallique, cache pour l'identification ...) sont aussi noircies et l'image perd une
partie de son contraste.

• Le film peut avoir été voilé par la lumière dans la chambre noire au moment du
chargement et déchargement de la cassette, ou au moment du développement. Il est
important de s'assurer de l'étanchéité à la lumière de la pièce (en particulier porte et
fenêtre) en localisant les fuites après une adaptation des yeux à l'obscurité.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 106
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 53


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Problème diffus intéressant l'ensemble ou une


grande partie du film radiographique
1.1. Film noir ou très sombre :
• Lorsque l'étanchéité de la cassette est imparfaite, le voile n'intéresse souvent qu'une
partie de la radiographie. Les cassettes sont souvent fermées par deux fermetures.
Lorsqu'une des deux fermetures seulement est en cause, le voile intéresse un coin de
la radiographie.

• Le voile peut également être dû à l'exposition préalable du film ou de la cassette aux


rayons X. Il est déconseillé de stocker sans protection les films et les cassettes dans
la même pièce que l'appareil de radiologie.

• Enfin, un film excessivement noir peut être le résultat de la somme d'expositions


multiples réalisées involontairement sur la même cassette. Dans ce cas, les structures
reconnaissables paraissent enchevêtrées les unes dans les autres.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 107
Université Hassan I - Settat

1. Problème diffus intéressant l'ensemble ou une


grande partie du film radiographique
1.2. Manque de contraste : film pâle :

• Un manque de contraste peut être dû à un mauvais réglage de la tension (kV), à un


rayonnement diffusé trop important, ou à une erreur de développement.

• La tension (kV) contrôle l'énergie des rayons X et a une influence sur le contraste de
l'image radiographique. Lorsque la tension augmente, le contraste diminue. Un
manque de contraste peut être dû à une tension trop élevée.

• La présence d'un rayonnement diffusé entraîne l'apparition d'un voile uniforme sur
la radiographie et a pour effet de diminuer le contraste. Divers moyens permettent de
lutter contre le rayonnement diffusé, dont la grille antidiffusante est le plus efficace.

• La combinaison d'un sous développement et d'une surexposition produit une


radiographie de noircissement moyen correct, mais avec un faible contraste.
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 108
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 54


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

1. Problème diffus intéressant l'ensemble ou une


grande partie du film radiographique
1.3. Artefacts liés à la grille :

• La trame de la grille est particulièrement visible lorsque la grille est fixe et que les
lamelles de la grille sont épaisses. Pour corriger ce défaut, on peut soit utiliser une
grille mobile (Potter-Bucky) ou une grille à lamelles fines, peu visible sur la
radiographie.

• La trame de la grille devient anormalement visible et prend une apparence


irrégulière lorsque la grille est décentrée et que le petit axe des lamelles n'est pas
parallèle au faisceau primaire de rayons X ou que la grille est placée à l'envers. Cet
artefact peut être facilement corrigé, une fois détecté, en alignant la grille avec le
faisceau de rayons X et en respectant la distance de focalisation.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 109
Université Hassan I - Settat

2. Problème localisé intéressant un ou plusieurs


endroits du film radiographique

Toute trace ou image présente sur le film qui ne provient pas de la projection
radiographique des structures à étudier peut être considérée comme un artefact. Il peut
s'agir de la projection d'objets non désirés, présents sur l'animal ou la table, ou provenir
du récepteur d'image (écran, film, développement). Ces artefacts peuvent parfois
conduire à des erreurs de diagnostic s'ils ne sont pas correctement identifiés.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 110
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 55


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

2. Problème localisé intéressant un ou plusieurs


endroits du film radiographique
2.1. Objets surajoutés :

• De nombreux artefacts proviennent du patient lui-même : la projection du fourreau


chez le mâle et des mamelons chez la femelle forment des opacités bien contrastées
et à contours nets, qui peuvent être confondus avec des calculs vésicaux ou des
nodules pulmonaires.

• La table de radiographie peut être à l'origine d'artefacts qui n'apparaîtront que


lorsque la cassette est placée sous la table. Ce dernier a table doit être composée d'un
matériau suffisamment homogène pour atténuer uniformément le faisceau de rayon
X.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 111
Université Hassan I - Settat

2. Problème localisé intéressant un ou plusieurs


endroits du film radiographique
2.2. Artefacts dus au récepteur :
 Artefacts liés à l'écran :

• La détérioration de la surface de l'écran par des rayures, craquelures, éclats, taches


de fixateur, de sang ... ou l'interposition de petits corps étrangers (poils, poussière,
mousse ...) entre le film et l'écran entraîne l'apparition de petites taches, points ou
traits blancs sur le film radiographique.

• Les artefacts liés à l'écran sont toujours blancs (clairs) et se retrouvent au même
endroit sur le film à chaque fois que la même cassette est utilisée.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 112
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 56


Institut Supérieur des Sciences de la Santé Licence professionnelle : TRRR & TIMB
Université Hassa Premier - Settat

2. Problème localisé intéressant un ou plusieurs


endroits du film radiographique
2.2. Artefacts dus au récepteur :
 Artefacts liés au film :

• Si le film radiographique est plié ou est soumis à une pression importante localisée
lors de sa manipulation, il apparaît une trace noire à l'endroit de la pliure ou de la
pression. Lorsqu'il est dû à une pliure en coin du film, cet artefact apparaît en forme
de "coup d'ongle".

• Des décharges d'électricité statique lors de la manipulation des films entraînent


l'apparition de traînées noires de forme variable dues à la sensibilisation du film
directement par la lumière de l'éclair. Il s'agit souvent d'arborisations, ou de points
noirs alignés.

• Le support du film radiographique est sensible à la température et peut être déformé


par une exposition localisée à la chaleur d'une lampe à haute intensité ou au sèche
cheveux.
Institut Supérieur des Sciences de la Santé
Pr. Redouane EL BAYDAOUI 113
Université Hassan I - Settat

2. Problème localisé intéressant un ou plusieurs


endroits du film radiographique
2.2. Artefacts dus au récepteur :
 Artefacts liés au développement :

• Lorsque le film est mouillé avant le développement par des gouttes d'eau ;

• Des marques de doigts peuvent apparaître sur le film développé lorsque le film a été
manipulé avec des mains humides ou grasses ;

• Si, au cours du développement, le film est contre la paroi de la cuve ou que deux
films sont en contact par une de leur surface ;

• Lorsque le film est mal fixé, le support conserve une opacité blanche ou légèrement
rosée, à la sortie du bain ;
• Un film mal rincé garde des traces de produits chimiques et en particulier de
fixateur.

Institut Supérieur des Sciences de la Santé


Pr. Redouane EL BAYDAOUI 114
Université Hassan I - Settat

Pr. EL BAYDAOUI Redouane 57

Vous aimerez peut-être aussi